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NOM

       bash - Interpréteur de commandes GNU Bourne-Again SHell

SYNOPSIS

       bash [options] [chaîne_de_commande | fichier]

COPYRIGHT

       Bash est Copyright © 1989-2013 par la Free Software Foundation, Inc.

DESCRIPTION

       Bash est un interpréteur de commandes (shell) compatible sh qui exécute les commandes lues
       depuis l'entrée standard ou depuis un  fichier.  Bash  inclut  aussi  des  fonctionnalités
       utiles des interpréteurs de commandes Korn et C (ksh et csh).

       Bash  vise  à  être  une implémentation conforme à la partie relative aux interpréteurs de
       commandes et utilitaires des spécifications IEEE POSIX (norme IEEE 1003.1). Bash peut être
       configuré pour être conforme à la norme POSIX par défaut.

OPTIONS

       Toutes  les  options  d'interpréteur  monocaractères documentées dans la description de la
       commande interne set peuvent être utilisées comme options si l'interpréteur  est  invoqué.
       De plus, bash accepte les options suivantes lors de son appel :

       -c        Si  l'option -c est présente, les commandes sont lues depuis le premier argument
                 chaîne_de_commande qui n’est  pas  une  option.  Si  des  arguments  suivent  la
                 chaîne_de_commande, ils sont affectés aux paramètres positionnels, en commençant
                 par $0.
       -i        Si l'option -i est présente, l'interpréteur est interactif.
       -l        Faire que bash se comporte comme s'il avait été  appelé  comme  interpréteur  de
                 commandes de connexion (consultez APPEL ci-dessous).
       -r        Si  l'option  -r  est  présente,  l'interpréteur  devient  restreint  (consultez
                 INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous).
       -s        Si l'option -s est présente ou s'il ne reste plus d'argument après le traitement
                 des  options,  alors  les  commandes  sont  lues depuis l'entrée standard. Cette
                 option permet  d'affecter  les  paramètres  positionnels  tout  en  appelant  un
                 interpréteur interactif.
       -D        Une  liste  de  toutes  les  chaînes entre guillemets doubles précédées de $ est
                 affichée sur la sortie standard. Ce sont les chaînes qui  sont  soumises  à  une
                 traduction  quand  le  paramètre linguistique régional n'est ni C ni POSIX. Cela
                 implique l'option -n ; aucune commande ne sera exécutée.
       [-+]O [option_shopt]
                 option_shopt est une des options de l'interpréteur  acceptées  par  la  commande
                 interne  shopt  (consultez  COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Si
                 option_shopt est présente, -O crée cette option ; +O la détruit. Si option_shopt
                 n'est  pas  fournie, les noms et valeurs des options de l'interpréteur acceptées
                 par shopt sont affichés sur la sortie standard. Si l'option d'appel est  +O,  la
                 sortie est affichée dans un format réutilisable en entrée.
       --        Deux caractères -- indiquent la fin des options et désactivent le traitement des
                 arguments. Tous les arguments après  le  --  sont  traités  comme  des  noms  de
                 fichiers et paramètres. - est équivalent à --.

       Bash reconnaît également plusieurs options multicaractères. Ces options doivent, pour être
       reconnues, apparaître sur la ligne de commande avant les options monocaractères.

       --debugger
              Prend les dispositions pour que le paramétrage du traçage soit  exécuté  avant  que
              l'interpréteur  démarre.  Enclenche le mode de traçage étendu (consultez ci-dessous
              la description de l'option extdebug de la commande interne shopt).
       --dump-po-strings
              Équivalent à -D, mais la  sortie  est  dans  le  format  des  fichiers  po  (objets
              portables) de l'outil GNU gettext.
       --dump-strings
              Équivalent à -D.
       --help Affiche un message d'aide sur la sortie standard et termine avec succès.
       --init-file fichier
       --rcfile fichier
              Exécuter  les  commandes  contenues  dans  fichier  plutôt  que  celles  du fichier
              d'initialisation commun à tout  le  système  /etc/bash.bashrc  et  que  le  fichier
              d'initialisation  personnel  standard  ~/.bashrc  si  l'interpréteur est interactif
              (consultez APPEL ci-dessous).

       --login
              Équivalent à -l.

       --noediting
              Ne pas utiliser la bibliothèque GNU readline pour  lire  les  lignes  de  commande,
              lorsque l'interpréteur est interactif.

       --noprofile
              Ne  lire  ni  le  fichier  de configuration générale /etc/profile , ni les fichiers
              d'initialisation  personnels  ~/.bash_profile,  ~/.bash_login  ou  ~/.profile.  Par
              défaut,  bash lit ces fichiers lorsqu'il est appelé comme interpréteur de commandes
              de connexion (consultez APPEL ci-dessous).

       --norc Ne pas lire ou exécuter le fichier  de  configuration  commun  à  tout  le  système
              /etc/bash.bashrc,  ni  le  fichier  personnel  d'initialisation  ~/.bashrc  lorsque
              l'interpréteur  est  interactif.  Cette  option   est   activée   par   défaut   si
              l'interpréteur est appelé sous le nom sh.

       --posix
              Aligner  le  comportement de bash sur la norme (mode posix), en ce qui concerne les
              options dont l'action par défaut diffère de la norme POSIX. La section  VOIR  AUSSI
              ci-dessous  référence  un document précisant la façon dont le mode posix affecte le
              comportement de bash.

       --restricted
              L'interpréteur devient restreint (consultez INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous).

       --verbose
              Équivalent à -v.

       --version
              Affiche le numéro de version de bash sur la sortie standard et termine avec succès.

ARGUMENTS

       S'il reste des arguments sur la ligne de commande après traitement des options et  que  ni
       l'option  -c,  ni  l'option -s n'ont été fournies, le premier argument est supposé être le
       nom du fichier dans lequel lire les commandes d'interpréteur. Si bash est appelé de  cette
       façon,  le  nom du ficher est affecté à $0 et les arguments restants aux autres paramètres
       positionnels. Bash lit et exécute les commandes depuis ce fichier,  puis  termine.  L'état
       final  de bash est l'état final de la dernière commande exécutée dans le script. Si aucune
       commande n'a été exécutée, l'état final est 0. Une tentative est d'abord faite de  trouver
       le  fichier  dans  le  répertoire actuel et, si aucun fichier n'est trouvé, l'interpréteur
       cherche le script dans les répertoires contenus dans PATH.

APPEL

       Un interpréteur de commandes est dit de connexion (login shell) si le premier caractère de
       son argument numéro zéro est un - ou s'il est appelé avec l'option --login.

       Un interpréteur est interactif s'il est appelé sans argument autre que des options et sans
       l'option -c, dont l'entrée standard et la sortie d'erreur sont toutes  deux  connectées  à
       des  terminaux  (comme  déterminé  par  la  fonction  isatty(3)),  ou s'il est appelé avec
       l'option -i. PS1 est créée et $- contient la lettre i  si  bash  est  interactif,  ce  qui
       permet à un script ou à un fichier d’initialisation de tester cet état.

       Le  paragraphe suivant décrit comment bash exécute ses fichiers d'initialisation. Si un de
       ces fichiers existe mais n'est pas accessible en lecture, bash  signale  une  erreur.  Les
       tildes  sont remplacés par des noms de fichiers comme décrit ci-dessous dans Développement
       du tilde dans le paragraphe DÉVELOPPEMENTS.

       Lorsque bash est lancé comme interpréteur de commandes de connexion  interactif  ou  comme
       interpréteur  non  interactif  avec  l'option  --login, il lit et exécute tout d'abord les
       commandes se trouvant dans le fichier /etc/profile si ce fichier existe. Après lecture  de
       ce  fichier,  il  recherche  ~/.bash_profile, ~/.bash_login et ~/.profile, dans cet ordre,
       puis lit et exécute les  commandes  se  trouvant  dans  le  premier  fichier  existant  et
       accessible en lecture. L'option --noprofile peut être utilisée à l'appel de l'interpréteur
       pour empêcher ce comportement.

       Lorsqu'un interpréteur de  commandes  de  connexion  termine,  bash  lit  et  exécute  les
       commandes du fichier ~/.bash_logout, s'il existe.

       Quand  un  interpréteur  interactif  démarre  sans  être  un  interpréteur de commandes de
       connexion, bash lit  et  exécute  les  commandes  se  trouvant  dans  /etc/bash.bashrc  et
       ~/.bashrc  s'ils  existent. Ce comportement peut être empêché à l'aide de l'option --norc.
       L'option --rcfile fichier forcera bash à lire  et  exécuter  les  commandes  dans  fichier
       plutôt que dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc.

       Quand  bash  est  démarré  de façon non interactive, par exemple pour lancer un script, il
       consulte la variable BASH_ENV dans l'environnement, développe son contenu si  elle  existe
       et  considère  cette valeur comme le nom d'un fichier à lire et exécuter. Bash se comporte
       comme si la commande suivante était exécutée :
              if [ -n "$BASH_ENV" ]; then . "$BASH_ENV"; fi
       mais la valeur de la variable PATH n'est pas utilisée pour rechercher le fichier.

       Si bash est appelé sous le nom sh, il essaye d'imiter le  comportement  de  démarrage  des
       versions  historiques  de  sh  aussi fidèlement que possible, tout en restant conforme aux
       normes POSIX. Lorsqu'il est appelé comme interpréteur de commandes de connexion interactif
       ou  non  interactif avec l'option --login, il essaye d'abord de lire et exécuter, dans cet
       ordre, les commandes de /etc/profile puis de ~/.profile. L'option  --noprofile  peut  être
       utilisée  pour  empêcher  ce  comportement.  Quand  il  est appelé en tant qu'interpréteur
       interactif sous le nom sh, bash consulte la variable ENV, développe sa valeur si elle  est
       définie  et  utilise  le  résultat en tant que nom de fichier à lire et exécuter. Comme un
       interpréteur appelé sous le nom sh n'essaye ni de lire, ni d'exécuter des  commandes  d'un
       autre  fichier  de  démarrage,  l'option  --rcfile  n'a  aucun  effet. Un interpréteur non
       interactif appelé sous le nom sh n'essaie de lire aucun  autre  fichier  d'initialisation.
       Quand  il  est appelé sous le nom sh, bash entre en mode posix après avoir lu les fichiers
       d'initialisation.

       Quand bash est appelé en mode posix comme avec l'option --posix sur la ligne de  commande,
       il  suit  la  norme  POSIX pour les fichiers de démarrage. Dans ce mode, les interpréteurs
       interactifs développent la variable ENV et les commandes sont lues et exécutées  à  partir
       du  fichier  dont  le  nom  est la valeur développée. Aucun autre fichier d'initialisation
       n'est lu.

       Bash tente de déterminer s'il est exécuté avec son entrée standard reliée à une  connexion
       réseau,  comme  quand il est exécuté par le démon lançant les interpréteurs de commandes à
       distance, généralement rshd, ou le démon d'interpréteur sécurisé  sshd.  Si  bash  conclut
       qu'il  est  exécuté de cette façon, il lit et exécute les commandes de /etc/bash.bashrc et
       ~/.bashrc si ces fichiers  existent  et  sont  accessibles  en  lecture.  Il  n'a  pas  ce
       comportement  lorsqu'il est appelé sous le nom sh. L'option --norc peut être utilisée pour
       empêcher ce comportement et l'option --rcfile peut être utilisée pour  forcer  la  lecture
       d'un autre fichier, mais rshd et sshd n'appellent généralement pas l'interpréteur avec ces
       options et ne permettent pas de les indiquer.

       Si l'interpréteur est  lancé  avec  un  identifiant  (de  groupe)  d'utilisateur  effectif
       différent  de  l'identifiant  (de  groupe)  d'utilisateur réel et si l'option -p n'est pas
       fournie, aucun fichier d'initialisation n'est lu, les fonctions de l'interpréteur ne  sont
       pas  importées  depuis  l'environnement,  les  variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS, CDPATH, et
       GLOBIGNORE,  si  présentes  dans  l'environnement,  sont  ignorées,  et  l'identifiant  de
       l'utilisateur  effectif  est  configuré  à celui de l'utilisateur réel. Si l'option -p est
       fournie  à  l'appel,  le  comportement  au  démarrage  est  le  même  mais   l'identifiant
       d'utilisateur effectif n'est pas modifié.

DÉFINITIONS

       Les définitions suivantes sont utilisées dans toute la suite ce document.
       blanc  Une espace ou une tabulation.
       mot    Une  suite de caractères considérée comme une unité élémentaire par l'interpréteur.
              On parle également de lexème (« token »).
       nom    Un  mot  ne  contenant  que  des   caractères   alphanumériques   ou   tirets   bas
              (« underscore »),  commençant  par  une  lettre  ou  un  tiret  bas.  On s'y réfère
              également sous le terme identificateur.
       métacaractère
              Un caractère qui, non protégé, sépare les mots. Un de ceux-ci :
              |  & ; ( ) < > espace tab
       opérateur de contrôle
              Un lexème ayant une fonction de contrôle. C'est l'un des symboles suivants :
              || & && ; ;; ( ) | |& <changement de ligne>

MOTS RÉSERVÉS

       Les mots réservés sont des mots qui ont une signification  spéciale  pour  l'interpréteur.
       Les  mots  suivants  sont  reconnus comme réservés lorsqu'ils ne sont pas protégés et sont
       soit  le  premier  mot  d'une  commande  simple  (consultez  GRAMMAIRE  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous), soit le troisième mot d'une commande case ou for :

       !  case   coproc  do done elif else esac fi for function if in select then until while { }
       time [[ ]]

GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR

   Commandes simples
       Une commande simple est une suite d'affectations facultatives de variables, suivie de mots
       séparés  par  des  blancs et de redirections, et terminée par un opérateur de contrôle. Le
       premier mot indique la commande à exécuter et est passé  comme  argument  zéro.  Les  mots
       restants sont transmis comme arguments à la commande appelée.

       La  valeur  renvoyée  par une commande simple est son état final ou 128+n si la commande a
       été terminée par le signal n.

   Conduites
       Une conduite (« pipeline ») est une suite d'une ou plusieurs commandes séparées par un des
       opérateurs de contrôle | ou |&. Le format d'une conduite est :

              [time [-p]] [!] commande_1 [ [||&] commande_2 ... ]

       La  sortie  standard  de la commande_1 est connectée par un tube à l'entrée standard de la
       commande_2. Cette connexion est effectuée avant toute redirection indiquée par la commande
       elle-même  (consultez  REDIRECTIONS  ci-dessous).  Si  |&  est utilisé, la sortie d'erreur
       standard de la commande_1, en plus  de  sa  sortie  standard,  est  connectée  à  l'entrée
       standard de la commande_2 dans le tube ; c'est un raccourci pour 2>&1 |. Cette redirection
       implicite de la sortie d'erreur standard vers la sortie standard est réalisée après  toute
       redirection précisée par la commande.

       L'état  renvoyé  par  une  conduite  est l'état final de la dernière commande, à moins que
       l'option pipefail soit activée. Si pipefail est activée, l'état renvoyé  par  la  conduite
       est la valeur de la dernière commande (la plus à droite) à terminer avec un état différent
       de zéro ou zéro si toutes les commandes se terminent avec succès.  Si  le  mot  réservé  !
       précède  une  conduite,  l'état final de cette conduite sera la négation logique de l'état
       final tel que décrit ci-dessus. L'interpréteur attend  que  toutes  les  commandes  de  la
       conduite soient terminées avant de renvoyer une valeur.

       Si  le  mot  réservé time précède une conduite, les temps passés par le programme en modes
       utilisateur et système sont indiqués quand la conduite se termine. L'option -p modifie  le
       format  de sortie pour celui indiqué par POSIX. Quand l'interpréteur est en mode posix, il
       ne reconnaît pas time comme un mot réservé si le lexème suivant commence par un « - ».  La
       variable  TIMEFORMAT peut contenir une chaîne de format indiquant comment les informations
       de  chronométrage  doivent  être  affichées ;  consultez  ci-dessous  la  description   de
       TIMEFORMAT dans Variables de l'interpréteur.

       Quand  l'interpréteur  est  en  mode posix, time peut être suivi d'un changement de ligne.
       Dans ce cas, l'interpréteur affiche le temps utilisateur et  système  total  consommé  par
       l'interpréteur  et  ses  fils.  La variable TIMEFORMAT peut être utilisée pour indiquer le
       format des informations de temps.

       Chaque  commande  dans  une  conduite  est  exécutée  comme   un   processus   indépendant
       (c'est-à-dire dans un sous-interpréteur).

   Listes
       Une  liste  est une suite d'une ou plusieurs conduites séparées par l'un des opérateurs ;,
       &, && ou || et facultativement terminée par ;, & ou <changement de ligne>.

       Dans cette liste d'opérateurs, && et || ont une priorité identique, suivis par ; et &, qui
       ont également une priorité identique.

       Une suite d'un ou plusieurs changements de ligne peut apparaître dans une liste à la place
       d'un point-virgule pour délimiter les commandes.

       Si une commande se termine par l'opérateur de  contrôle  &,  l'interpréteur  l'exécute  en
       arrière-plan,  dans  un  sous-interpréteur. L'interpréteur n'attend pas que la commande se
       termine et l'état  renvoyé  est  0.  Les  commandes  séparées  par  un  ;  sont  exécutées
       successivement,  l'interpréteur  attend que chaque commande se termine tour à tour. L'état
       renvoyé est l'état final de la dernière commande exécutée.

       Les listes ET et OU sont des suites d'une ou plusieurs conduites  séparées  respectivement
       par  les  opérateurs  de  contrôle  &&  et  ||.  Les  listes  ET et OU sont exécutées avec
       associativité à gauche. Une liste ET est de la forme

              commande_1 && commande_2

       commande_2 est exécutée si, et seulement si, commande_1 renvoie un état final de zéro.

       Une liste OU a la forme

              commande_1 || commande_2

       commande_2 est exécutée si et seulement si commande_1 renvoie un état final  différent  de
       zéro.  L'état  renvoyé  par  des  listes  de  ET  et de OU est l'état final de la dernière
       commande exécutée dans la liste.

   Commandes composées
       Une commande composée est l'une des constructions suivantes. Dans la plupart des cas,  une
       liste  dans  une description de commande pourrait être séparée du reste de la commande par
       un ou plusieurs changements de ligne, et pourrait être suivie d’un changement de  ligne  à
       la place d’un point-virgule.

       (liste)
              liste  est  exécutée dans un sous-interpréteur (consultez ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION
              DES COMMANDES ci-dessous). Les affectations de variables et les commandes  internes
              qui  affectent  l'environnement de l'interpréteur n'ont pas d'effet une fois que la
              commande se termine. L'état renvoyé est l'état final de la liste.

       { liste; }
              liste est simplement exécutée avec  l'environnement  de  l'interpréteur  en  cours.
              liste  doit  se  terminer  par  un  changement  de ligne ou un point-virgule. Cette
              construction est connue sous le nom  de  commandes  groupées.  L'état  renvoyé  est
              l'état  final de la liste. Remarquez que contrairement aux métacaractères ( et ), {
              et } sont des mots réservés qui ne doivent apparaître que là où un mot réservé peut
              être reconnu. Puisqu'ils ne conduiront pas à un découpage en mots, ils doivent être
              séparés de la liste par un blanc ou un autre métacaractère de l'interpréteur.

       ((expression))
              L'expression est évaluée selon  les  règles  décrites  ci-dessous  dans  ÉVALUATION
              ARITHMÉTIQUE.  Si  la  valeur  arithmétique de l'expression est différente de zéro,
              l'état renvoyé est 0 ; sinon l'état renvoyé est 1. C'est  exactement  équivalent  à
              let "expression".

       [[ expression ]]
              Renvoie  un  état  de  0  ou  1  selon l'évaluation de la condition expression. Les
              conditions sont composées de primitives décrites  ci-dessous  dans  CONDITIONS.  Le
              découpage  en  mots  et  le développement des chemins ne sont pas effectués sur les
              mots entre [[ et ]] ; le développement des tildes, des paramètres,  des  variables,
              le  développement  arithmétique, la substitution de commande et de processus, ainsi
              que la suppression des protections sont  effectués.  Les  opérateurs  conditionnels
              comme -f ne doivent pas être protégés afin d'être reconnus comme primitives.

              Lorsqu'ils sont utilisés avec [[, les opérateurs < et > ordonnent d'un point de vue
              lexicographique en utilisant les paramètres linguistiques régionaux actuels.

       Consultez la description de la commande interne  test  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE
       L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous)  pour  la  gestion des paramètres (c'est-à-dire des paramètres
       manquants).

       Quand les opérateurs == et != sont utilisés, la chaîne placée à droite de l'opérateur  est
       considérée  comme  étant  un  motif dont la correspondance est recherchée selon les règles
       décrites ci-dessous dans Motifs génériques, comme si l’option  extglob  de  l’interpréteur
       était  activée.  L’opérateur = est équivalent à ==. Si l'option d'interpréteur nocasematch
       est activée, la mise en correspondance  est  effectuée  sans  tenir  compte  de  la  casse
       (différence majuscule/minuscule) des caractères alphabétiques. La valeur renvoyée est 0 si
       les chaînes correspondent (==), ou ne correspondent pas (!=), au motif et 1  sinon.  Toute
       partie  du  motif peut être protégée pour forcer la partie protégée à correspondre en tant
       que chaîne.

       Un opérateur binaire supplémentaire, =~, est disponible, avec la même priorité que  ==  et
       !=.  Lorsqu'il  est  utilisé,  la  chaîne à droite de l'opérateur est considérée comme une
       expression rationnelle étendue et est mise en correspondance en  conséquence  (comme  avec
       regex(3)).  La  valeur  renvoyée  est  0  si la chaîne correspond au motif et 1 si elle ne
       correspond pas. Si l'expression rationnelle n'est pas syntaxiquement correcte,  la  valeur
       renvoyée  de l'expression conditionnelle est 2. Si l'option d'interpréteur nocasematch est
       activée, la mise en correspondance est effectuée sans tenir  compte  de  la  casse.  Toute
       partie  du  motif peut être protégée pour forcer la partie protégée à correspondre en tant
       que chaîne. Les expressions entre  crochets  des  expressions  rationnelles  doivent  être
       traitées  prudemment car les caractères de protection habituels perdent leur signification
       entre crochets. Si le motif est stocké dans une variable de l’interpréteur, la  protection
       de  développement de variable force le motif entier à correspondre en tant que chaîne. Les
       sous-chaînes mises en correspondance avec  des  sous-expressions  entre  parenthèses  dans
       l'expression   rationnelle  sont  sauvegardées  dans  la  variable  tableau  BASH_REMATCH.
       L'élément d'indice  0  de  BASH_REMATCH  est  la  partie  de  la  chaîne  correspondant  à
       l'expression  rationnelle  complète. L'élément d'indice n de BASH_REMATCH est la partie de
       la chaîne correspondant à la n-ième sous-expression entre parenthèses.

       Les expressions peuvent être combinées en utilisant les opérateurs suivants,  décrits  par
       ordre de priorité décroissante :

              ( expression )
                     Renvoie  la valeur de l'expression. Cela peut être utilisé pour surpasser la
                     priorité normale des opérateurs.
              ! expression
                     Vrai si expression est fausse.
              expression1 && expression2
                     Vrai si expression1 et expression2 sont toutes les deux vraies.
              expression1 || expression2
                     Vrai si expression1 ou expression2 est vraie.

              Les opérateurs && et || n'évaluent pas expression2  si  la  valeur  de  expression1
              suffit à déterminer la valeur renvoyée par la condition tout entière.

       for nom [ [ in [ mot ... ] ] ; ] do liste ; done
              La  liste  de  mots  suivant in est développée, produisant une liste d'éléments. La
              variable nom prend tour à tour la valeur  de  chacun  des  éléments  et  liste  est
              exécutée  à  chaque  fois. Si in mot est omis, la commande for exécute la liste une
              fois pour  chacun  des  paramètres  positionnels  existants  (consultez  PARAMÈTRES
              ci-dessous).  L'état  renvoyé est l'état final de la dernière commande exécutée. Si
              le développement des éléments suivant in conduit à une liste vide, aucune  commande
              n'est exécutée et l'état renvoyé est 0.

       for (( expr1 ; expr2 ; expr3 )) ; do liste ; done
              L'expression  arithmétique  expr1  est  d'abord  évaluée  selon les règles décrites
              ci-dessous  sous  ÉVALUATION  ARITHMÉTIQUE.  L'expression  arithmétique  expr2  est
              ensuite  évaluée  répétitivement  jusqu'à  valoir  zéro.  Chaque fois que expr2 est
              évaluée en une valeur différente  de  zéro,  liste  est  exécutée  et  l'expression
              arithmétique  expr3  est  évaluée.  Si  l'une  des  expressions est omise, elle est
              considérée comme s'évaluant à 1. La valeur renvoyée est l'état final de la dernière
              commande  dans  liste  qui  est  exécutée  ou  faux  si  l'une  des expressions est
              incorrecte.

       select nom [ in mot ] ; do liste ; done
              La liste de mots à la suite de in est développée, produisant une liste  d'éléments.
              L'ensemble  des mots développés est imprimé sur la sortie d'erreur standard, chacun
              précédé par un nombre. Si  in  mot  est  omis,  les  paramètres  positionnels  sont
              imprimés  (consultez PARAMÈTRES ci-dessous). L'invite PS3 est affichée et une ligne
              est  lue  depuis  l'entrée  standard.  Si  la  ligne  est  constituée  d'un  nombre
              correspondant  à l'un des mots affichés, alors ce mot est affecté à la valeur de la
              variable nom. Si la ligne est vide, les mots et l'invite sont affichés  à  nouveau.
              Si une fin de fichier (EOF) est lue, la commande se termine. Toute autre valeur lue
              force la variable nom à être définie à NULL. La ligne lue  est  conservée  dans  la
              variable  REPLY.  La  liste  est exécutée après chaque sélection, jusqu'à ce qu'une
              commande break soit atteinte. L'état  final  de  select  est  l'état  final  de  la
              dernière  commande  exécutée  dans  la  liste  ou  zéro  si aucune commande n'a été
              exécutée.

       case mot in [ [(] motif [ | motif ] ... ) liste ;; ] ... esac
              Une commande case commence d'abord par développer le mot, puis essaye de le  mettre
              en  correspondance tour à tour avec chacun des motifs en utilisant les mêmes règles
              que pour le développement  des  chemins  (consultez  ci-dessous  Développement  des
              chemins).  Le  mot  est  développé  en  utilisant  le  développement  du  tilde, le
              développement des paramètres et des variables,  la  substitution  arithmétique,  la
              substitution  de  commande,  la  substitution  de  processus  et la suppression des
              protections. Chaque motif examiné est développé en utilisant  le  développement  du
              tilde,   le   développement  des  paramètres  et  des  variables,  la  substitution
              arithmétique, la substitution de commande  et  la  substitution  de  processus.  Si
              l'option  d'interpréteur  nocasematch  est  activée,  la mise en correspondance est
              effectuée sans tenir compte de la casse des  caractères  alphabétiques.  Quand  une
              correspondance est trouvée, la liste associée est exécutée. Dès qu'un motif correct
              a été trouvé, il n'y a plus d'autre essai si l'opérateur ;; est utilisé. Si ;&  est
              utilisé au lieu de ;;, l'exécution continue avec la liste associée au jeu de motifs
              suivant. Si ;;& est utilisé au lieu de ;;, l'interpréteur essaye la liste de motifs
              suivante, si elle existe, et exécute toute liste associée à un motif correspondant.
              L'état final est zéro si aucun motif ne correspond. Sinon il est l'état final de la
              dernière commande exécutée dans la liste.

       if liste; then liste; [ elif liste; then liste; ] ... [ else liste; ] fi
              La  liste  du  if  est  exécutée.  Si son état final est zéro, la liste du then est
              exécutée. Sinon, chacune des listes des elif est exécutée tour à  tour  et  si  son
              état  final est zéro, la liste du then associé est exécutée et la commande termine.
              Sinon, la liste du else, si présente, est exécutée. L'état final est  l'état  final
              de la dernière commande exécutée ou zéro si aucune condition n'a été satisfaite.

       while liste-1; do liste-2; done
       until liste-1; do liste-2; done
              La  commande  while  répète  la liste-2 tant que la dernière commande de la liste-1
              renvoie un état final de zéro. La commande until est identique à la commande while,
              sauf  que  le  test  est  inversé ;  la  liste-2  est exécutée tant que la dernière
              commande de la liste-1 renvoie un état final différent de zéro.  L'état  final  des
              commandes  while et until est l'état final de la dernière commande exécutée dans la
              liste-2 ou zéro si aucune commande n'a été exécutée.

   Coprocessus
       Un coprocessus est une commande d'interpréteur précédée par  le  mot  réservé  coproc.  Un
       coprocessus  est  exécuté  de  façon  asynchrone  dans  un  sous-interpréteur, comme si la
       commande se terminait par l'opérateur de contrôle &, avec un  tube  bidirectionnel  établi
       entre l'interpréteur d'exécution et le coprocessus.

       Le format d'un coprocessus est :

              coproc [NOM] commande [redirections]

       Un coprocessus appelé NOM est créé. Si NOM n'est pas fourni, le nom par défaut est COPROC.
       NOM ne doit pas être fourni si commande est une commande simple (voir ci-dessus) ;  sinon,
       il  est  interprété  comme  le premier mot d'une commande simple. Quand le coprocessus est
       exécuté, l'interpréteur crée une variable tableau (consultez Tableaux ci-dessous)  appelée
       NOM  dans  le  contexte  de l'interpréteur d'exécution. La sortie standard de commande est
       connecté par un tube à un descripteur de fichier dans l'interpréteur  d'exécution,  et  ce
       descripteur  de  fichier  est affecté à NOM[0]. L'entrée standard de commande est connecté
       par un tube à un descripteur de fichier dans l'interpréteur d'exécution, et ce descripteur
       de  fichier  est affecté à NOM[1]. Ce tube est établi avant toute redirection indiquée par
       la commande  (consultez REDIRECTIONS ci-dessous). Les descripteurs de fichier peuvent être
       utilisés  comme  arguments  aux  commandes  d'interpréteur  et  redirections utilisant les
       développements standards de mot. Les descripteurs de fichier ne sont pas disponibles  dans
       les  sous-interpréteurs.  L'identifiant du processus (PID) de l'interpréteur engendré pour
       exécuter le coprocessus est la valeur disponible de  la  variable  NAME_PID.  La  commande
       interne wait peut être utilisée pour attendre que le coprocessus soit terminé.

       Puisque  le  coprocessus  est  créé  comme  une commande asynchrone, la commande coproc se
       termine toujours avec  succès.  L'état  renvoyé  d'un  coprocessus  est  l'état  final  de
       commande.

   Définitions des fonctions de l'interpréteur
       Une  fonction  de  l'interpréteur est un objet qui est appelé comme une commande simple et
       qui exécute une commande composée avec un nouveau  jeu  de  paramètres  positionnels.  Les
       fonctions de l'interpréteur sont déclarées de la façon suivante :

       nom () commande-composée [redirection]
       function nom [()] commande-composée [redirection]
              Cela  définit  une fonction possédant le nom mentionné. Le mot réservé function est
              facultatif. S'il est fourni, les parenthèses sont  facultatives.  Le  corps  de  la
              fonction  est la commande composée commande-composée (consultez Commandes composées
              ci-dessus). Cette commande est généralement une liste de commandes entre  {  et  },
              mais   peut  être  n'importe  quelle  commande  décrite  dans  Commandes  composées
              ci-dessus. La commande-composée est exécutée chaque fois que nom est indiqué  comme
              le nom d'une commande normale. En mode posix, nom ne peut pas être le nom d’une des
              commandes  internes  spéciales  de  POSIX  (« special   builtins »).   Toutes   les
              redirections  (consultez REDIRECTIONS ci-dessous) indiquées lorsqu'une fonction est
              définie sont effectuées lorsque  la  fonction  est  exécutée.  L'état  final  d'une
              définition de fonction est zéro, à moins qu'une erreur de syntaxe ne se produise ou
              qu'une fonction en lecture seule  n'existe  déjà  avec  le  même  nom.  Lorsque  la
              fonction est exécutée, l'état final est celui de la dernière commande exécutée dans
              le corps de la fonction (consultez FONCTIONS ci-dessous).

COMMENTAIRES

       Dans un interpréteur non interactif ou  dans  un  interpréteur  interactif  avec  l'option
       interactive_comments  activée  par la commande interne shopt (consultez COMMANDES INTERNES
       DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), un mot commençant par # conduit à ignorer ce  mot  et  tous
       les   caractères   restants  sur  la  ligne.  Un  interpréteur  interactif  sans  l'option
       interactive_comments n'autorise pas les commentaires.  L'option  interactive_comments  est
       activée par défaut dans les interpréteurs interactifs.

PROTECTIONS

       Les   protections   (« quoting »)   permettent  de  forcer  l'interpréteur  à  ignorer  la
       signification spéciale de certains  caractères  ou  mots.  Les  protections  peuvent  être
       utilisées  pour désactiver le traitement des caractères spéciaux, éviter la reconnaissance
       des mots réservés ou empêcher le développement des paramètres.

       Tous  les  métacaractères  décrits  ci-dessus  dans  DÉFINITIONS  ont  des  significations
       spéciales pour l'interpréteur et doivent être protégés pour ne représenter que leur propre
       caractère.

       Lorsque les outils de développement de l'historique des commandes sont utilisés (consultez
       DÉVELOPPEMENT  DE L'HISTORIQUE ci-dessous), le caractère de développement de l'historique,
       généralement !, doit être protégé pour éviter le développement de l'historique.

       Il y a trois mécanismes de protection : le caractère de protection, les guillemets simples
       (« single quotes ») et les guillemets doubles (« double quotes »).

       Le  caractère de protection est une contre-oblique (\) non protégée. Il préserve la valeur
       littérale du caractère qui le suit, à l'exception du <changement de ligne>. Si  un  couple
       \<changement  de  ligne>  apparaît  et  si la contre-oblique n'est pas elle-même protégée,
       l'ensemble  \<changement  de  ligne>  est  considéré  comme  une  continuation  de   ligne
       (c'est-à-dire qu'il est supprimé du flux d'entrée et ignoré en pratique).

       Encadrer  des  caractères  entre  des  guillemets  simples préserve la valeur littérale de
       chacun des caractères entre guillemets simples. Un guillemet simple ne peut pas être placé
       entre deux guillemets simples, même s'il est précédé d'une contre-oblique.

       Encadrer  des  caractères  entre  des  guillemets  doubles préserve la valeur littérale de
       chacun des caractères sauf $, `, \  et,  lorsque  le  développement  de  l'historique  est
       activé,  !.  Les  caractères  $  et  `  conservent  leurs  significations  spéciales entre
       guillemets  doubles.  La  contre-oblique  ne  conserve  sa  signification   spéciale   que
       lorsqu'elle  est  suivie  par  l'un des caractères suivants : $, `, ", \ ou <changement de
       ligne>. Un guillemet double peut être protégé  entre  deux  guillemets  doubles  en  étant
       précédé  d'une  contre-oblique.  S'il  est  activé,  le développement de l'historique sera
       effectué, à moins qu'un ! apparaissant entre guillemets doubles ne soit  protégé  par  une
       contre-oblique. La contre-oblique précédant le ! n'est pas supprimée.

       Les  caractères  spéciaux  *  et @ ont des significations spéciales lorsqu'ils se trouvent
       entre des guillemets doubles (consultez PARAMÈTRES ci-dessous).

       Les mots de la forme $'chaîne' sont traités spécialement. Le mot est développé  en  chaîne
       avec  les  caractères  protégés par contre-oblique remplacés comme indiqué par le standard
       ANSI C. Les suites de protection par contre-oblique, si  présentes,  sont  décodées  comme
       suit :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \'     guillemet simple ;
              \"     guillemet double ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le  caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres
                     hexadécimaux) ;
              \uHHHH le caractère Unicode (ISO/IEC 10646) dont la valeur  hexadécimale  est  HHHH
                     (un à quatre chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le  caractère  Unicode  (ISO/IEC  10646)  dont  la  valeur  hexadécimale est
                     HHHHHHHH (un à huit chiffres hexadécimaux) ;
              \cx    un caractère contrôle-x.

       Le résultat développé est protégé par des guillemets simples comme si  le  symbole  dollar
       n'avait pas été présent.

       Une chaîne entre guillemets doubles précédée d'un symbole dollar ($"chaîne") conduira à la
       traduction de la chaîne selon les paramètres linguistiques régionaux en  vigueur.  Si  les
       paramètres  linguistiques  régionaux actuels est C ou POSIX, le symbole dollar est ignoré.
       Si la chaîne est traduite et  remplacée,  le  résultat  est  protégé  par  des  guillemets
       doubles.

PARAMÈTRES

       Un  paramètre  est  une  entité permettant de stocker des valeurs. Il peut être un nom, un
       nombre ou un des caractères spéciaux décrits ci-dessous,  dans  Paramètres  spéciaux.  Une
       variable  est  un  paramètre  noté  par un nom. Une variable possède une valeur et zéro ou
       plusieurs attributs. Les attributs sont affectés en utilisant la commande interne  declare
       (consultez declare dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Un  paramètre  est  créé  si  une valeur lui a été affectée. La chaîne NULL est une valeur
       correcte. Une fois qu'une variable est créée, elle ne peut être détruite  qu'en  utilisant
       la commande interne unset (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Une variable peut recevoir une valeur par une affectation de la forme

              nom=[valeur]

       Si  aucune  valeur  n'est indiquée, une chaîne NULL est affectée à la variable. Toutes les
       valeurs sont sujettes au développement du tilde, des paramètres et  des  variables,  à  la
       substitution   de  commande,  au  développement  arithmétique  et  à  la  suppression  des
       protections (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous). Si une variable a son attribut  integer
       configuré,  alors  la  valeur  est soumise à l'évaluation arithmétique, même si la syntaxe
       $((...))  n'est  pas  utilisée  (consultez  Développement  arithmétique  ci-dessous).   Le
       découpage en mots n'est pas effectué, à l'exception de "$@" comme expliqué ci-dessous dans
       Paramètres spéciaux. Le développement des chemins n'est  pas  effectué.  Les  affectations
       peuvent  également  apparaître  comme  argument  des commandes internes suivantes : alias,
       declare, typeset, export, readonly  et  local.  En  mode  posix,  ces  commandes  internes
       pourraient  apparaître  dans  une commande après une ou plusieurs instances de la commande
       interne command et conserver ces propriétés d’affectation.

       Dans le contexte où une affectation affecte une valeur à une variable de l'interpréteur ou
       à  un indice de tableau, l'opérateur += peut être utilisé pour ajouter ou additionner à la
       précédente valeur de la variable. Lorsque l'opérateur += est appliqué à une variable  dont
       l'attribut  integer  (entier) a été positionné, la valeur est évaluée comme une expression
       arithmétique et additionnée à la valeur actuelle de la variable qui est également évaluée.
       Lorsque  +=  est  appliqué  à  une  variable  tableau  en utilisant l'affectation composée
       (consultez Tableaux ci-dessous), la valeur de la variable n'est pas détruite  (comme  elle
       l'est  lorsque  =  est  utilisé)  et  les  nouvelles  valeurs sont ajoutées au tableau, en
       commençant à l'indice maximal du tableau plus un (pour les tableaux indicés)  ou  ajoutées
       comme un couple clef valeur pour un tableau associatif. Lorsque l'opérateur est appliqué à
       une variable de type chaîne, la valeur est  développée  et  concaténée  en  valeur  de  la
       variable.

       L’attribut nameref peut être affecté à une variable en utilisant l’option -n des commandes
       internes declare et local  (consultez  la  description  des  commandes  declare  et  local
       ci-dessous)  pour  créer une nameref ou une référence vers une autre variable. Cela permet
       aux variables d’être manipulées indirectement. À chaque fois qu’une variable  nameref  est
       référencée  ou  affectée, l’opération est en fait réalisée sur la variable indiquée par la
       valeur de la variable nameref.  nameref  est  généralement  utilisée  dans  des  fonctions
       d’interpréteur  pour  référencer  une  variable  dont  le  nom est passé en argument de la
       fonction. Par exemple, si un nom de variable est passé en premier argument à une  fonction
       d’interpréteur, exécuter
              declare -n ref=$1
       dans  la  fonction  crée une variable nameref ref dont la valeur est le nom de la variable
       passée en premier argument. Les références et affectations de ref sont traitées comme  des
       références  et affectations sur la variable dont le nom a été passé par $1. Si la variable
       de contrôle dans une boucle for a l’attribut nameref, la liste de mots peut être une liste
       de  variables  d’interpréteur  et  une  référence de nom est établie pour chaque mot de la
       liste, tour à tour, lorsque la boucle est exécutée. L’attribut -n ne peut pas  être  donné
       aux  variables  de  type  tableau. Cependant, les variables nameref peuvent référencer des
       variables de type tableau et des variables de  type  tableau  indicé.  nameref  peut  être
       détruit en utilisant l’option -n de la commande interne unset. Sinon, si unset est exécuté
       avec le nom d’une variable nameref en argument, la variable  référencée  par  la  variable
       nameref sera détruite.

   Paramètres positionnels
       Un paramètre positionnel est un paramètre noté par un ou plusieurs chiffres (à l'exception
       du chiffre 0 seul). Les paramètres  positionnels  sont  affectés  avec  les  arguments  de
       l'interpréteur  lors  de  son  appel. Ils peuvent être réaffectés avec la commande interne
       set. On ne peut pas utiliser les affectations pour les paramètres positionnels.  Ils  sont
       temporairement  remplacés  lors de l'exécution d'une fonction de l'interpréteur (consultez
       FONCTIONS ci-dessous).

       Un paramètre positionnel constitué  de  plusieurs  chiffres  doit  être  encadré  par  des
       accolades lors de son développement (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous).

   Paramètres spéciaux
       L'interpréteur   traite   plusieurs  paramètres  spécifiquement.  Ces  paramètres  peuvent
       uniquement être consultés, il n'est pas permis de leur affecter une valeur.
       *      Se développe en ensemble des paramètres positionnels, commençant  par  le  premier.
              Quand  le  développement  n’est  pas  entre guillemets doubles, tous les paramètres
              positionnels se développent  en  mots  séparés.  Dans  les  contextes  où  il  sont
              réalisés,  ces  mots  sont soumis à d’autres découpages de mot et développements de
              chemin. Quand le développement se  produit  entre  des  guillemets  doubles,  *  se
              transforme  en  un  seul  mot  constitué  de  la  valeur  de  tous  les  paramètres
              positionnels séparés  par  le  premier  caractère  de  la  variable  spéciale  IFS.
              C'est-à-dire  que  "$*" est équivalent à "$1c$2c...", où c est le premier caractère
              de la valeur de la variable IFS.  Si  IFS  est  inexistante,  les  paramètres  sont
              séparés  par  des  espaces.  Si  IFS  est  NULL,  les  paramètres sont accolés sans
              séparateurs.
       @      Se développe en ensemble des paramètres positionnels, commençant  par  le  premier.
              Quand  le  développement  a  lieu  entre  guillemets  doubles,  chaque paramètre se
              développe en un mot distinct. C'est-à-dire que "$@" est équivalent à "$1" "$2" ....
              Si  le  développement des guillemets doubles survient dans un mot, le développement
              du premier paramètre est accolé à  la  première  partie  du  mot  d'origine  et  le
              développement  du  dernier  paramètre  est  accolé  à  la  dernière  partie  du mot
              d'origine. Quand il n'y a  pas  de  paramètres  positionnels,  "$@"  et  $@  ne  se
              développent en rien (c'est-à-dire qu'ils sont simplement éliminés).
       #      Correspond au nombre de paramètres positionnels, en base décimale.
       ?      Se développe en état final de la dernière conduite exécutée au premier plan.
       -      Est  remplacé  par la liste des options de l'interpréteur indiquées durant l'appel,
              configurées avec la commande  interne  set  ou  celles  créées  par  l'interpréteur
              lui-même (comme avec l'option -i).
       $      Se  transforme  en  PID  de  l'interpréteur.  Dans  un  sous-interpréteur (), il se
              transforme en PID de l'interpréteur et non pas du sous-interpréteur.
       !      Se transforme en PID de la dernière tâche placée  en  arrière-plan,  soit  exécutée
              comme  une commande asynchrone, soit en utilisant la commande interne bg (consultez
              CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessous).
       0      Se développe en nom de l'interpréteur ou du script. Ce paramètre est créé  lors  de
              l'initialisation  de  l'interpréteur.  Si  bash  est  appelé  avec  un  fichier  de
              commandes, $0 correspond au nom de ce fichier. Si bash est lancé avec l'option  -c,
              alors $0 contient le premier argument, s'il y en a un, après la chaîne de commandes
              à exécuter. Sinon, ce paramètre contient le nom de  fichier  utilisé  pour  appeler
              bash, comme indiqué par l'argument zéro.
       _      Au  lancement  de  l'interpréteur,  contient  le chemin d'accès absolu utilisé pour
              appeler l'interpréteur, ou le script en cours d'exécution tel qu'il est passé  dans
              l'environnement  ou  dans la liste des arguments. Devient le dernier argument de la
              commande précédente, après développement.  Contient  également  le  chemin  d'accès
              complet  de  chaque commande exécutée et se retrouve dans l'environnement exporté à
              cette commande. Lors de la vérification de l'arrivée de courrier, contient  le  nom
              du fichier de courrier en cours de consultation.

   Variables de l'interpréteur
       Les variables suivantes sont créées par l'interpréteur :

       BASH   Se développe en chemin d'accès complet à l'instance actuelle de bash.
       BASHOPTS
              Liste  des  options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ».
              Chaque mot de la liste est un argument correct pour  l'option  -s  de  la  commande
              interne  shopt  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Les
              options apparaissant dans BASHOPTS sont celles indiquées comme actives  par  shopt.
              Si  cette  variable est dans l'environnement au lancement de bash, chaque option de
              la liste est activée avant de lire les fichiers  d’initialisation.  Cette  variable
              est en lecture seule.
       BASHPID
              Se  transforme  en  PID de l'interpréteur bash actuel. Diffère de $$ sous certaines
              conditions, comme dans les sous-interpréteurs ne  nécessitant  pas  que  bash  soit
              réinitialisé.
       BASH_ALIASES
              Une variable de type tableau associatif dont les éléments correspondent à une liste
              interne d'alias comme celle gérée par  la  commande  interne  alias.  Les  éléments
              ajoutés à ce tableau apparaissent dans la liste d'alias ; la destruction d'éléments
              du tableau implique le retrait des alias de la liste.
       BASH_ARGC
              Une variable de type tableau contenant le nombre de paramètres de chaque  trame  de
              la  pile d'appel d'exécution de l'interpréteur bash actuel. Le nombre de paramètres
              du sous-programme actuel (fonction de l'interpréteur ou script  exécuté  par  .  ou
              source)  est  au sommet de la pile. Lorsqu'un sous-programme est exécuté, le nombre
              de paramètres passés  est  placé  dans  BASH_ARGC.  L'interpréteur  crée  BASH_ARGC
              seulement  dans  le  mode de traçage étendu (consultez ci-dessous la description de
              l'option extdebug de la commande interne shopt).
       BASH_ARGV
              Une variable de type tableau contenant tous  les  paramètres  de  la  pile  d'appel
              d'exécution  de  l'interpréteur  bash  actuel.  Le  dernier  paramètre  du  dernier
              sous-programme est au sommet de la pile ; le premier paramètre de  l'appel  initial
              est  en  bas.  Lorsqu'un  sous-programme  est  exécuté, les paramètres fournis sont
              placés dans BASH_ARGV. BASH_ARGV est créé uniquement dans le mode de traçage étendu
              (consultez  ci-dessous  la  description de l'option extdebug de la commande interne
              shopt).
       BASH_CMDS
              Une variable de type tableau associatif dont les éléments correspondent à une table
              de hachage interne de commandes comme celle gérée par la commande interne hash. Les
              éléments ajoutés à ce tableau apparaissent dans la  liste  table  de  hachage ;  la
              destruction  d'éléments du tableau implique le retrait des commandes de la table de
              hachage.
       BASH_COMMAND
              La commande en cours d'exécution ou sur le  point  d'être  exécutée,  à  moins  que
              l'interpréteur n'exécute une commande à la suite d'une capture, auquel cas c'est la
              commande s'exécutant au moment de la capture.
       BASH_EXECUTION_STRING
              L'argument commande de l'option d'appel -c.
       BASH_LINENO
              Une variable de type tableau dont les  éléments  sont  les  numéros  de  ligne  des
              fichiers  sources  où  chaque  élément  correspondant  de  FUNCNAME  a été invoqué.
              ${BASH_LINENO[$i]}  est  le  numéro  de   la   ligne   dans   le   fichier   source
              (${BASH_SOURCE[$i+1]})  où ${FUNCNAME[$i]} a été appelé (ou ${BASH_LINENO[$i-1]} si
              consulté depuis une autre fonction de l'interpréteur). Utilisez LINENO pour obtenir
              le numéro de ligne actuel.
       BASH_REMATCH
              Une  variable  de  type  tableau  dont  les éléments sont affectés avec l'opérateur
              binaire =~ dans la commande conditionnelle [[. L'élément d'indice 0 est  la  partie
              de  la chaîne correspondant à l'expression rationnelle complète. L'élément d'indice
              n est la partie de la  chaîne  correspondant  à  la  n-ième  sous-expression  entre
              parenthèses. Cette variable est en lecture seule.
       BASH_SOURCE
              Une variable de type tableau dont les éléments sont les noms des fichiers source où
              les noms des fonctions d'interpréteur correspondants à la variable de type  tableau
              FUNCNAME  sont définis. La fonction d'interpréteur ${FUNCNAME[$i]} est définie dans
              le fichier ${BASH_SOURCE[$i]} et appelée depuis ${BASH_SOURCE[$i+1]}.
       BASH_SUBSHELL
              Incrémentée dans tous les sous-interpréteurs et environnements de sous-interpréteur
              quand  l’interpréteur  commence  à  s’exécuter  dans  cet  environnement. La valeur
              initiale est 0.
       BASH_VERSINFO
              Une variable de type tableau protégée en écriture dont les éléments représentent la
              version  de  cette  instance  de  bash.  Cette  valeur est affectée aux éléments du
              tableau comme suit :
              BASH_VERSINFO[0]        Le numéro majeur de la version (release).
              BASH_VERSINFO[1]        Le numéro mineur de la version (version).
              BASH_VERSINFO[2]        Le niveau de correctif.
              BASH_VERSINFO[3]        Le numéro de compilation.
              BASH_VERSINFO[4]        Le statut de cette version (par exemple beta1).
              BASH_VERSINFO[5]        La valeur de MACHTYPE.
       BASH_VERSION
              Se développe en une chaîne décrivant le numéro de  version  de  cette  instance  de
              bash.
       COMP_CWORD
              Un  indice  dans  ${COMP_WORDS}  du  mot contenant la position actuelle du curseur.
              Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de  l'interpréteur  appelées
              par  les  outils de complètement programmables (consultez Complètement programmable
              ci-dessous).
       COMP_KEY
              La touche (ou dernière touche d'une suite de  touches)  utilisée  pour  appeler  la
              fonction de complètement actuelle.
       COMP_LINE
              La  ligne  de  commande  actuelle.  Cette  variable  n'est  disponible que dans les
              fonctions de l'interpréteur appelées par les outils de  complètement  programmables
              (consultez Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_POINT
              L'indice  de  la  position  actuelle  du  curseur  relatif  au début de la commande
              actuelle. Si la position actuelle du curseur est à la fin de la commande  actuelle,
              la  valeur  de  cette  variable  est  égale  à  ${#COMP_LINE}. Cette variable n'est
              disponible que dans les fonctions  de  l'interpréteur  et  les  commandes  externes
              appelées  par  les  outils  de  complètement  programmables (consultez Complètement
              programmable ci-dessous).
       COMP_TYPE
              Configurée à une valeur entière correspondant au type de complètement essayé qui  a
              provoqué  l'appel d'une fonction de complètement : TAB pour un complètement normal,
              ?  pour  l'affichage  des  complètements  après  tabulations  successives,  !  pour
              l'affichage  des  alternatives  de complètement de mot partiel, @ pour afficher les
              complètements si le mot n'est pas modifié, ou % pour le menu de complètement. Cette
              variable n'est disponible que dans les fonctions de l'interpréteur et les commandes
              externes  appelées  par  les  outils  de  complètement   programmables   (consultez
              Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_WORDBREAKS
              Le  jeu  de  caractères que la bibliothèque readline considère comme séparateurs de
              mots lors du complètement de mot. Si COMP_WORDBREAKS est détruite,  elle  perd  ses
              propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       COMP_WORDS
              Une  variable  de  type  tableau (consultez Tableaux ci-dessous) consistant en mots
              individuels de la ligne de commande actuelle. La ligne est découpée en  mots  comme
              readline  la  découperait,  en  utilisant COMP_WORDBREAKS tel que décrit ci-dessus.
              Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de  l'interpréteur  appelées
              par  les  outils de complètement programmables (consultez Complètement programmable
              ci-dessous).
       COPROC Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) créée pour représenter
              les  descripteurs  de  fichier  pour  les  sorties  depuis  et  les entrées vers un
              coprocessus non nommé (consultez Coprocessus ci-dessus).
       DIRSTACK
              Une variable de  type  tableau  (consultez  Tableaux  ci-dessous)  représentant  le
              contenu actuel de la pile de répertoires. Les répertoires apparaissent dans la pile
              dans l'ordre dans lequel la commande interne dirs les affiche. Les affectations des
              éléments  de  cette  variable  tableau  peuvent  être  utilisés  pour  modifier les
              répertoires déjà dans la pile, mais les commandes internes pushd  et  popd  doivent
              être  utilisées  pour  ajouter  et  enlever des répertoires. L'affectation de cette
              variable ne modifiera pas le répertoire actuel. Si DIRSTACK est détruite, elle perd
              ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       EUID   Contient   l'UID   effectif   de   l'utilisateur,   initialisé   au   démarrage  de
              l'interpréteur. Cette variable est en lecture seule.
       FUNCNAME
              Une variable  de  type  tableau  contenant  le  nom  de  toutes  les  fonctions  de
              l'interpréteur  actuellement dans la pile d'appel d'exécution. L'élément d'indice 0
              est le nom de  l'une  des  fonctions  en  cours  d'exécution  dans  l'interpréteur.
              L'élément  le  plus  bas  (celui  avec  l'indice le plus grand) est « main ». Cette
              variable n'existe que si une fonction de l'interpréteur est en  cours  d'exécution.
              Les  affectations  de  FUNCNAME n'ont aucun effet et renvoient un état d'erreur. Si
              FUNCNAME est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée
              par la suite.

              Cette  variable  peut être utilisée avec BASH_LINENO et BASH_SOURCE. Chaque élément
              de FUNCNAME a des éléments  correspondant  dans  BASH_LINENO  et  BASH_SOURCE  pour
              décrire  la  pile  d'appel.  Par  exemple,  ${FUNCNAME[$i]}  a été appelé depuis le
              fichier ${BASH_SOURCE[$i+1]} à la  ligne  numéro  ${BASH_LINENO[$i]}.  La  commande
              interne caller affiche la pile d'appel actuelle utilisant ces renseignements.
       GROUPS Une  variable de type tableau contenant la liste des groupes dont l'utilisateur est
              membre. Les affectations de GROUPS n'ont aucun effet et renvoient un état d'erreur.
              Si  GROUPS  est  détruite,  elle  perd  ses  propriétés spéciales, même si elle est
              recréée par la suite.
       HISTCMD
              Le numéro d'historique, ou l'indice dans la file d'historique, de  la  commande  en
              cours.  Si  HISTCMD  est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle
              est recréée par la suite.
       HOSTNAME
              Automatiquement configurée au nom de la machine actuelle.
       HOSTTYPE
              Automatiquement configurée en chaîne décrivant de façon unique le type  de  machine
              sur laquelle bash s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       LINENO Chaque fois que ce paramètre est consulté, l'interpréteur le remplace par un nombre
              décimal représentant le numéro de la ligne actuelle (commençant à 1),  au  sein  du
              script  ou  de  la  fonction. Hors d'un script ou d'une fonction, la valeur n'a pas
              nécessairement de sens. Si LINENO est détruite, elle perd ses propriétés spéciales,
              même si elle est recréée par la suite.
       MACHTYPE
              Automatiquement  configurée  en chaîne décrivant le type du système sur lequel bash
              s'exécute, dans le format standard de GNU processeur-compagnie-système.  La  valeur
              par défaut dépend du système.
       MAPFILE
              Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) créée pour représenter
              le texte lu par la commande interne mapfile  si  aucun  nom  de  variable  n'a  été
              fourni.
       OLDPWD Le répertoire de travail précédent tel que configuré par la commande cd.
       OPTARG La  valeur  du  dernier  argument  d'option  traité par la commande interne getopts
              (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OPTIND L'indice du prochain argument à traiter par la commande interne getopts  (consultez
              COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OSTYPE Automatiquement configurée en chaîne décrivant le système d'exploitation sur lequel
              bash s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       PIPESTATUS
              Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous)  contenant  une  liste
              des états finaux des processus exécutés dans la conduite exécutée la plus récemment
              au premier plan (qui peut éventuellement contenir une seule commande).
       PPID   L'identifiant du processus parent de l'interpréteur. Cette variable est en  lecture
              seule.
       PWD    Le répertoire de travail actuel tel que configuré par la commande cd.
       RANDOM À  chaque  fois que ce paramètre est consulté, un entier aléatoire entre 0 et 32767
              est engendré. Cette suite de nombres aléatoires peut être initialisée en  affectant
              une  valeur  à  RANDOM. Si RANDOM est détruite, elle perd ses propriétés spéciales,
              même si elle est recréée par la suite.
       READLINE_LINE
              Le contenu du tampon de ligne readline, pour utiliser avec « bind  -x »  (consultez
              COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       READLINE_POINT
              La  position  du  point d'insertion dans le tampon de ligne readline, pour utiliser
              avec « bind -x » (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       REPLY  Configurée en ligne de  saisie  lue  par  la  commande  interne  read  lorsqu'aucun
              argument n'a été fourni.
       SECONDS
              À  chaque  fois que ce paramètre est consulté, le temps en seconde écoulé depuis le
              lancement de l'interpréteur est renvoyé. Si une valeur est affectée à  SECONDS,  la
              valeur  renvoyée  lors d’une consultation ultérieure est le temps en seconde écoulé
              depuis l'affectation, ajouté à la valeur affectée. Si SECONDS  est  détruite,  elle
              perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       SHELLOPTS
              Liste  des  options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ».
              Chaque mot de la liste est un argument correct pour  l'option  -o  de  la  commande
              interne  set  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous). Les
              options apparaissant dans SHELLOPTS sont celles indiquées comme actives par set -o.
              Si  cette  variable est dans l'environnement au lancement de bash, chaque option de
              la liste est activée avant de lire les fichiers  d’initialisation.  Cette  variable
              est en lecture seule.
       SHLVL  Incrémenté de 1 à chaque appel d'une instance de bash.
       UID    Contient  l'UID de l'utilisateur actuel, initialisé au démarrage de l'interpréteur.
              Cette variable est en lecture seule.

       Les variables suivantes sont utilisées par l'interpréteur. Dans certains cas, bash affecte
       des valeurs par défaut aux variables ; ces cas sont décrits ci-dessous.

       BASH_COMPAT
              La  valeur  est utilisée pour définir le niveau de compatibilité de l’interpréteur.
              Consultez la description de la commande interne  shopt  ci-dessous  dans  COMMANDES
              INTERNES   DE  L'INTERPRÉTEUR  pour  une  description  des  différents  niveaux  de
              compatibilité et leurs conséquences. La valeur peut être  un  nombre  décimal  (par
              exemple  4.2)  ou  entier (par exemple 42) correspondant au niveau de compatibilité
              voulu. Si BASH_COMPAT est détruite ou définie comme une chaîne vide, le  niveau  de
              compatibilité  est  défini  à  la  valeur  par  défaut  de  la version actuelle. Si
              BASH_COMPAT est définie  à  une  valeur  de  niveau  de  compatibilité  impossible,
              l’interpréteur  affiche un message d’erreur et définit le niveau de compatibilité à
              la valeur par défaut de la version actuelle. Les niveaux de compatibilité possibles
              correspondent  aux  options de compatibilité acceptée par la commande interne shopt
              décrite ci-dessous (par exemple, compat42 signifie que 4.2 et 42 sont  des  valeurs
              possibles). La version actuelle est aussi une valeur possible.
       BASH_ENV
              Si  ce  paramètre  existe  lorsque bash exécute un script, sa valeur est considérée
              comme un nom de fichier contenant les commandes d'initialisation de l'interpréteur,
              comme  dans  ~/.bashrc.  La  valeur  de  BASH_ENV  est soumise au développement des
              paramètres, à la substitution de commande et au  développement  arithmétique  avant
              d'être  considérée comme un nom de fichier. PATH n'est pas utilisée pour rechercher
              le fichier obtenu.
       BASH_XTRACEFD
              Si configurée à une valeur  entière  correspondant  à  un  descripteur  de  fichier
              correct, bash écrira la trace de sortie si set -x est activé vers ce descripteur de
              fichier. Le descripteur de fichier est fermé quand BASH_XTRACEFD  est  détruite  ou
              qu'une  nouvelle valeur lui est affectée. Détruire BASH_XTRACEFD ou lui affecter la
              chaîne vide conduit la trace de sortie  à  être  envoyé  vers  la  sortie  d'erreur
              standard.  Remarquez que configurer BASH_XTRACEFD à 2 (le descripteur de fichier de
              la sortie d'erreur standard) puis la détruire revient à fermer la  sortie  d'erreur
              standard.
       CDPATH Le  chemin  de  recherche  de  la  commande  interne  cd.  Il s'agit d'une liste de
              répertoires,  séparés  par  des  deux-points  « : »,  que  l'interpréteur  consulte
              lorsqu'il  cherche  un sous-répertoire destination de la commande cd. Un exemple de
              valeur est « .:~:/usr ».
       CHILD_MAX
              Définir le nombre de valeurs d’état de sortie des fils dont l’interpréteur doit  se
              souvenir.  Bash  ne  permettra  pas  à  cette valeur d’être inférieure à un minimum
              imposé par POSIX, ni d’être supérieure à une valeur maximale (8192 pour l’instant).
              La valeur minimale dépend du système.
       COLUMNS
              Utilisée  par  la  commande  composée select pour déterminer la largeur du terminal
              lors de l'affichage des listes de sélection. Automatiquement configurée si l’option
              checkwinsize  est  activée  ou  dans un interpréteur interactif à la réception d'un
              signal SIGWINCH
       COMPREPLY
              Une variable de type tableau dans  lequel  bash  lit  les  complètements  possibles
              produits  par une fonction de l'interpréteur appelée par les outils de complètement
              programmables (consultez Complètement programmable ci-dessous). Chaque  élément  du
              tableau contient un complètement possible.
       EMACS  Si  bash  trouve cette variable dans l'environnement lorsque l'interpréteur démarre
              avec la valeur « t », il considère que l'interpréteur  est  lancé  dans  un  tampon
              d'interpréteur d'Emacs et désactive l'édition en ligne.
       ENV    Similaire à BASH_ENV. Utilisé quand l'interpréteur est invoqué en mode POSIX.
       FCEDIT L'éditeur par défaut utilisé par la commande interne fc.
       FIGNORE
              Une liste de suffixes, séparés par des deux-points « : », que bash ignorera lors du
              complètement des noms de  fichiers  (consultez  READLINE  ci-dessous).  Un  nom  de
              fichier dont le suffixe correspond à l'un de ceux mentionnés dans FIGNORE est exclu
              de la liste des noms de fichiers correspondant pour le complètement.  Par  exemple,
              cette  variable  peut  prendre la valeur « .o:~ » (des protections sont nécessaires
              pour l'affectation d'une valeur à cette variable qui contient des tildes).
       FUNCNEST
              Si configurée à une valeur numérique strictement positive, cela définit  le  niveau
              maximal  d'imbrication  de fonctions. Les invocations de fonctions qui dépassent ce
              niveau d'imbrication forceront la commande actuelle à abandonner.
       GLOBIGNORE
              Une liste de motifs séparés par des deux-points « : », définissant  l'ensemble  des
              noms  de fichiers à ignorer lors du développement des chemins. Si un nom de fichier
              correspondant à un motif de développement des chemins  correspond  également  à  un
              motif dans GLOBIGNORE, il est supprimé de la liste des correspondances.
       HISTCONTROL
              Une  liste de valeurs, séparées par des deux-points « : », commandant la façon dont
              les commandes sont sauvegardées dans la file d'historique. Si la liste des  valeurs
              contient  la  valeur  ignorespace, les lignes commençant par une espace ne sont pas
              sauvegardées dans la file d'historique. La  valeur  ignoredups  conduit  à  ne  pas
              sauvegarder  une  ligne correspondant exactement à la ligne de commande précédente.
              La présence de ignoreboth est un condensé pour ignorespace et ignoredups. La valeur
              erasedups  conduit à retirer de la file d'historique toutes les lignes précédant la
              ligne actuelle et lui correspondant avant que cette ligne y soit sauvegardée. Toute
              valeur qui ne fait pas partie de la liste ci-dessus est ignorée. Si HISTCONTROL est
              inexistante ou si elle ne contient pas une valeur correcte, toutes les lignes  lues
              par  l'analyseur  de  l'interpréteur seront sauvegardées dans la file d'historique,
              selon la valeur de HISTIGNORE. La seconde ligne et  les  suivantes  d'une  commande
              multiligne ne sont pas testées et sont ajoutées dans l'historique indépendamment de
              la valeur de HISTCONTROL.
       HISTFILE
              Le nom du fichier dans lequel l'historique des commandes est sauvegardé  (consultez
              HISTORIQUE  ci-dessous).  Par défaut, il s'agit de ~/.bash_history. Si inexistante,
              l'historique des commandes n'est pas sauvegardé lorsqu'un interpréteur se termine.
       HISTFILESIZE
              Le nombre maximal de lignes contenues dans le  fichier  d'historique.  Quand  cette
              variable  contient une valeur, le fichier d’historique est tronqué, si besoin, pour
              ne pas contenir plus que ce nombre de lignes  en  enlevant  les  entrées  les  plus
              anciennes.  Ce fichier est aussi tronqué à cette taille après son écriture quand un
              interpréteur se termine. Si la valeur est 0, le fichier d’historique est tronqué  à
              une  taille nulle. Les valeurs non numériques ou négatives empêchent la troncature.
              L’interpréteur définit la valeur par défaut à la valeur de HISTSIZE après avoir  lu
              tous les fichiers d’initialisation.
       HISTIGNORE
              Une  liste de motifs, séparés par des deux-points « : », déterminant quelles lignes
              de commande devraient être sauvegardées dans la file d'historique. Chaque motif est
              accroché au début de la ligne et doit lui correspondre en complètement (aucun ajout
              de « * » implicite). Chaque motif est comparé à chaque ligne après application  des
              vérifications   de   HISTCONTROL.   En   plus   des  motifs  génériques  usuels  de
              l'interpréteur, « & » correspond à la ligne précédente de l'historique. « & »  peut
              être  protégée  par  une  contre-oblique ; la contre-oblique est supprimée avant de
              tenter une comparaison. La seconde ligne et les suivantes d'une commande multiligne
              ne  sont  pas  testées et sont ajoutées dans l'historique quelque soit la valeur de
              HISTIGNORE.
       HISTSIZE
              Le  nombre  de  commandes  à  mémoriser  dans  l'historique  (consultez  HISTORIQUE
              ci-dessous).  Si  la  valeur  est 0, les commandes ne sont pas sauvegardées dans la
              liste d’historique. Les valeurs négatives  permettent  de  sauvegarder  toutes  les
              commandes  dans  la  liste  d’historique  (sans  limite). L’interpréteur définit la
              valeur par défaut à 500 après avoir lu tous les fichiers d’initialisation.
       HISTTIMEFORMAT
              Si cette variable existe et n'est pas NULL, sa valeur est utilisée comme une chaîne
              de caractères par strftime(3) afin d'imprimer l'horodatage associé à chaque élément
              de l'historique affiché par la commande interne history. Si cette variable  existe,
              les  horodatages  sont écrits dans le fichier d'historique afin d'être conservés au
              fur et à mesure des sessions  de  l'interpréteur.  Cela  utilise  le  caractère  de
              commentaire   d'historique  pour  distinguer  l'horodatage  des  autres  lignes  de
              l'historique.
       HOME   Le répertoire d'accueil de l'utilisateur  actuel ;  l'argument  par  défaut  de  la
              commande  interne  cd.  La  valeur  de  cette  variable  est aussi utilisée lors du
              développement du tilde.
       HOSTFILE
              Contient le nom d'un fichier ayant le même format que /etc/hosts qui devra être  lu
              lorsque  l'interpréteur  aura  besoin  de compléter un nom de machine. La liste des
              complètements possibles de noms de machines peut être changée  pendant  l'exécution
              de  l'interpréteur ;  à  la  tentative de complètement de nom de machine suivant le
              changement de valeur, bash  ajoute  le  contenu  du  nouveau  fichier  à  la  liste
              existante.  Si  HOSTFILE existe mais est vide, ou désigne un fichier non accessible
              en lecture, bash essaie de lire /etc/hosts pour obtenir la liste des  complètements
              de  noms de machines possibles. Lorsque HOSTFILE est détruite, la liste des noms de
              machines est effacée.
       IFS    Le séparateur de champs interneInternal Field Separator ») qui est utilisé pour
              le  découpage  en mots après les développements et pour découper les lignes en mots
              avec la commande interne read. La valeur par défaut est  « <espace><tab><changement
              de ligne> ».
       IGNOREEOF
              Commande  le  comportement  d'un interpréteur interactif à réception d'un caractère
              EOF (fin de fichier) comme unique saisie. Si elle existe, la valeur est  le  nombre
              de  caractères EOF consécutifs qui doivent être tapés comme premiers caractères sur
              une ligne de saisie avant que bash ne termine. Si la variable existe  mais  que  sa
              valeur  n'est  pas numérique ou si elle n'a pas de valeur, la valeur par défaut est
              10. Si elle n'existe pas, EOF signifie la fin de la saisie pour l'interpréteur.
       INPUTRC
              Le nom du fichier d’initialisation pour readline, prioritaire sur  le  fichier  par
              défaut ~/.inputrc (consultez READLINE ci-dessous).
       LANG   Utilisée  pour  déterminer  le paramètre linguistique régional pour toute catégorie
              non spécifiquement sélectionnée par une variable commençant par LC_.
       LC_ALL Cette variable surpasse LANG et toute autre variable LC_ indiquant une catégorie de
              paramètres linguistiques régionaux.
       LC_COLLATE
              Cette  variable  détermine l'ordre de collation utilisé pour trier les résultats du
              développement  des  chemins  et   détermine   le   comportement   des   expressions
              d’intervalle,  des  classes  d'équivalences  et  des  suites  de collations dans le
              développement des chemins et la correspondance de motifs.
       LC_CTYPE
              Cette variable détermine l'interprétation des caractères  et  le  comportement  des
              classes  de  caractères  lors  du  développement  des chemins et de la recherche de
              correspondances de motifs.
       LC_MESSAGES
              Cette variable détermine le paramètre linguistique régional utilisé  pour  traduire
              les chaînes entre guillemets doubles précédées d'un $.
       LC_NUMERIC
              Cette  variable  détermine le paramètre linguistique régional utilisé pour formater
              les nombres.
       LINES  Utilisée par la commande composée select pour déterminer  la  taille  des  colonnes
              lors de l'affichage des listes de sélection. Automatiquement configurée si l’option
              checkwinsize est activée ou dans un interpréteur interactif  à  la  réception  d'un
              signal SIGWINCH.
       MAIL   Si  ce  paramètre correspond à un nom de fichier ou de répertoire et si la variable
              MAILPATH est inexistante, bash informe l'utilisateur de l'arrivée de messages  dans
              le fichier indiqué ou le répertoire au format Maildir.
       MAILCHECK
              Indique  la  durée  (en  seconde)  au  bout  de laquelle bash vérifie si un nouveau
              message est arrivé. La valeur par défaut est  60 secondes.  Lorsque  le  délai  est
              écoulé,  l'interpréteur  vérifiera  la  présence  d'un  courrier électronique avant
              d'afficher son invite de base. Si cette variable est inexistante, ou  contient  une
              valeur strictement négative, l'interpréteur désactive la vérification du courrier.
       MAILPATH
              Une  liste  de noms de fichiers séparés par des deux-points « : », dans lesquels on
              vérifiera l'arrivée de courrier. Le nom d'un fichier peut  être  suivi  d'un  point
              d'interrogation  « ? »,  puis  d'une  chaîne  de  caractères indiquant le message à
              afficher en cas de courrier. Dans cette chaîne, le paramètre $_ correspond  au  nom
              du fichier de courrier actuel. Exemple :
              MAILPATH='/usr/spool/mail/bfox?"Vous   avez   du  courrier":~/shell-mail?"$_  a  du
              courrier !"'
              Bash fournit une valeur par défaut  pour  cette  variable,  mais  l'emplacement  du
              fichier boîte à lettres dépend du système (par exemple /usr/spool/mail/$USER).
       OPTERR Si  configurée  à la valeur 1, bash affiche les messages d'erreurs engendrés par la
              commande  interne  getopts  (consultez   COMMANDES   INTERNES   DE   L'INTERPRÉTEUR
              ci-dessous).   OPTERR   est  initialisée  avec  la  valeur  1  à  chaque  appel  de
              l'interpréteur ou au lancement d'un script.
       PATH   Le chemin de  recherche  des  commandes  à  exécuter.  Il  s'agit  d'une  liste  de
              répertoires,  séparés  par  des  deux-points  « : »  dans  lesquels  l'interpréteur
              recherche les commandes (consultez EXÉCUTION DES COMMANDES ci-dessous). Un  nom  de
              répertoire  de  taille  nulle  (NULL)  dans la valeur de PATH désigne le répertoire
              actuel. Un répertoire NULL peut apparaître comme deux  deux-points  consécutifs  ou
              comme des deux-points en début ou en fin. Le chemin par défaut dépend du système et
              est  choisi  par  l'administrateur  installant  bash.  Une   valeur   commune   est
              ``/usr/local/bin:/usr/local/sbin:/usr/bin:/usr/sbin:/bin:/sbin''.
       POSIXLY_CORRECT
              Si  cette variable existe dans l'environnement lorsque bash démarre, l'interpréteur
              passe en mode posix avant de lire les fichiers d’initialisation comme  si  l'option
              --posix  avait  été  fournie.  Si  elle est créée pendant que l'interpréteur est en
              cours d'exécution, bash active le mode posix comme si  la  commande  set  -o  posix
              avait été exécutée.
       PROMPT_COMMAND
              Si  existante, sa valeur est exécutée comme commande préalablement à l'affichage de
              chaque invite de base.
       PROMPT_DIRTRIM
              Si elle contient un nombre supérieur à zéro, cette valeur est utilisée comme nombre
              de  répertoires  finaux à conserver lors du développement des protections de chaîne
              d'invite \w et \W (consultez INVITES ci-dessous).  Les  caractères  supprimés  sont
              remplacés par une ellipse.
       PS1    La  valeur  de  ce  paramètre est développée puis utilisée comme chaîne d'invite de
              base (consultez INVITES ci-dessous). La valeur par défaut est « \s-\v\$  ».
       PS2    La valeur de ce paramètre est développée  comme  PS1  puis  utilisée  comme  chaîne
              d'invite secondaire. La valeur par défaut est « >  ».
       PS3    La  valeur  de  ce  paramètre  est  utilisée  comme  invite  de  la commande select
              (consultez GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessus).
       PS4    La valeur de ce paramètre est développée  comme  PS1  puis  affichée  entre  chaque
              commande lors d'un suivi d'exécution. Le premier caractère de PS4 est répété autant
              de fois que nécessaire pour indiquer le niveau d'imbrication. La valeur par  défaut
              est « +  ».
       SHELL  Le  chemin  d'accès  complet  à l'interpréteur de commandes est conservé dans cette
              variable d'environnement. Si inexistante au démarrage de l'interpréteur,  bash  lui
              affecte  le  chemin  d'accès  complet à l'interpréteur de commandes de connexion de
              l'utilisateur actuel.
       TIMEFORMAT
              La valeur de ce paramètre est utilisée en  tant  que  chaîne  de  format  indiquant
              comment  les  informations de paramétrage doivent être affichées pour les conduites
              précédées du mot réservé time. Le caractère % introduit une suite de caractères  de
              protection  qui  est développée en valeur de temps ou autre information. Les suites
              de caractères de protection  et  leurs  significations  sont  les  suivantes ;  les
              crochets marquent les parties facultatives.
              %%        Un % seul (non interprété).
              %[p][l]R  Le temps écoulé en seconde.
              %[p][l]U  Le temps processeur écoulé en mode utilisateur en seconde.
              %[p][l]S  Le temps processeur écoulé en mode système en seconde.
              %P        Le pourcentage de temps processeur utilisé calculé avec (%U + %S) / %R.

              Le  p facultatif est un chiffre indiquant la précision, le nombre de chiffres après
              la virgule. Une valeur de 0 conduit à affichage de nombre entiers.  Trois  chiffres
              au  plus  peuvent être affichés après la virgule ; toute valeur supérieure à 3 sera
              modifiée en 3. Si p n'est pas précisé, la valeur 3 est utilisée.

              Le l facultatif indique un format plus long, incluant  les  minutes,  de  la  forme
              MMmSS.DDs. La valeur de p détermine si la partie décimale est affichée ou non.

              Si  cette  variable  n'existe  pas,  bash  agit  comme  si  elle  avait  la  valeur
              $'\nreal\t%3lR\nuser\t%3lU\nsys\t%3lS'. Si la valeur est NULL,  aucune  information
              de  chronométrage  n'est  affichée.  Un  caractère final de changement de ligne est
              ajouté quand la chaîne de format est affichée.
       TMOUT  Si configurée en valeur strictement positive, TMOUT est traitée comme le délai  par
              défaut  pour la commande interne read. La commande select se termine s'il n'y a pas
              de saisie au bout de TMOUT secondes lorsque l'entrée vient d'un terminal.  Dans  un
              interpréteur  interactif,  la  valeur  est interprétée comme une durée en seconde à
              attendre une ligne de saisie après avoir affiché l'invite de base. Bash se  termine
              après  avoir attendu pendant ce temps en seconde si aucune saisie de ligne complète
              n'est arrivée.
       TMPDIR Si existante, bash utilise sa valeur comme nom de répertoire dans lequel bash  crée
              les fichiers temporaires nécessaires au fonctionnement de l'interpréteur.
       auto_resume
              Cette   variable   commande   le   comportement   de  l'interpréteur  vis-à-vis  de
              l'utilisateur et du contrôle des tâches. Si cette variable  existe,  les  commandes
              simples  constituées  d'un  seul  mot,  sans redirection, sont considérées comme de
              possibles relances de  tâches  suspendues.  Aucune  ambiguïté  n'est  possible,  si
              plusieurs  tâches  commencent  par  la  chaîne saisie, la tâche à laquelle il a été
              accédé le plus récemment est sélectionnée. Le nom d'une tâche  suspendue,  dans  ce
              contexte,  est  la  ligne  de  commande utilisée pour la lancer. Si configurée à la
              valeur exact, la chaîne fournie doit correspondre exactement  au  nom  d'une  tâche
              suspendue ;  si  configurée  à substring, la chaîne fournie doit correspondre à une
              sous-chaîne  du  nom  de  la  tâche  suspendue.  La  valeur  substring  donne   une
              fonctionnalité  analogue  à  l'identificateur  de  tâche %? (consultez CONTRÔLE DES
              TÂCHES ci-dessous). Si configurée à toute autre valeur, la chaîne fournie doit être
              le  préfixe du nom d'une tâche suspendue ; cela fournit une fonctionnalité analogue
              à l'identificateur de tâche %string.
       histchars
              Les deux ou trois caractères commandant le  développement  de  l'historique  et  le
              découpage  en  lexèmes  (consultez  DÉVELOPPEMENT  DE  L'HISTORIQUE ci-dessous). Le
              premier caractère est le caractère de  développement  de  l'historique,  celui  qui
              indique  le  début  d'un  développement d'historique (normalement « ! »). Le second
              caractère est celui de substitution rapide, utilisé comme raccourci  pour  relancer
              la commande précédente, en modifiant une partie de la chaîne (par défaut « ^ »). Le
              troisième caractère facultatif est celui qui indique, lorsqu'on le trouve en  début
              de  mot  que  le  reste  de  la  ligne  est  un commentaire (normalement « # »). Ce
              caractère de commentaire empêche le développement de  l'historique  pour  tous  les
              mots  restants  sur  la  ligne.  Il  ne  conduit  pas nécessairement l'analyseur de
              l'interpréteur à considérer le reste de la ligne comme un commentaire.

   Tableaux
       Bash fournit des variables de type tableau indicé ou associatif, à  une  dimension.  Toute
       variable peut être utilisée comme tableau indicé ; la commande interne declare peut servir
       à déclarer explicitement un tableau. Il n'y a pas de limitation maximale à la taille  d'un
       tableau,  ni  d'obligation  à  indicer les éléments ou les affecter de façon contiguë. Les
       tableaux indicés sont consultés avec des  entiers  (évaluations  arithmétiques  comprises)
       commençant  à zéro ; les tableaux associatifs sont consultés avec des chaînes arbitraires.
       Sauf mention contraire, les indices de tableaux indicés doivent être des entiers positifs.

       Un tableau indicé est créé automatiquement si une  variable  quelconque  est  affectée  en
       utilisant  la  syntaxe  nom[indice]=valeur.  L'indice  est  traité  comme  une  expression
       arithmétique  et  doit  s'évaluer  en  un  nombre.  declare  -a  nom  permet  de  déclarer
       explicitement   un   tableau   indicé  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous). declare -a nom[indice] est aussi accepté ; l'indice est ignoré.

       Les tableaux associatifs sont créés en utilisant declare -A nom.

       Des attributs peuvent être indiqués pour une variable tableau en utilisant  les  commandes
       internes declare et readonly. Les attributs s'appliquent à tous les éléments d'un tableau.

       Les  tableaux  sont affectés en utilisant l'affectation composée de la forme nom=(valeur_1
       ... valeur_n), où chaque valeur est de  la  forme  [indice]=chaîne.  Les  affectations  de
       tableau  indicé  ne nécessitent rien d’autre que chaîne. Lors de l'affectation de tableaux
       indicés, si les crochets et les indices facultatifs sont  fournis,  les  affectations  ont
       lieu  en  conséquence ;  sinon l'indice de l'élément affecté est le dernier indice affecté
       plus un. L'indexation commence à zéro.

       Lors de l'affectation d'un tableau associatif, l'indice est obligatoire.

       Cette syntaxe est aussi acceptée par la commande interne declare. Les éléments individuels
       du  tableau  sont affectés en utilisant la syntaxe nom[indice]=valeur présentée ci-dessus.
       Lors de l’affectation vers un tableau indicé, si nom est indicé avec un nombre négatif, ce
       nombre  est  considéré  comme  ajouté  à  l'indice maximal de nom plus un (ainsi un indice
       négatif compte à rebours depuis la fin du tableau  et  un  indice  -1  fait  référence  au
       dernier élément du tableau).

       Tout  élément  d'un  tableau est accessible avec la notation ${nom[indice]}. Les accolades
       sont nécessaires pour éviter les conflits avec le développement des chemins. Si indice est
       @ ou *, le mot se développe en tous les éléments de nom. Ces deux indices ne diffèrent que
       lorsque le mot apparaît entre guillemets doubles. Si le mot est entre guillemets  doubles,
       ${nom[*]}  se  développe en un seul mot contenant les valeurs de chaque élément du tableau
       séparées par le premier caractère de la  variable  spéciale  IFS  et  ${nom[@]}  développe
       chaque  élément  de  nom en un mot distinct. Quand il n'y a pas d'élément dans le tableau,
       ${nom[@]} ne se développe en rien. Si le développement entre guillemets doubles survient à
       l'intérieur  d'un  mot,  le  développement  du  premier paramètre est accolé à la première
       partie du mot original et le développement du dernier paramètre est accolé à  la  dernière
       partie  du mot original. Le comportement est analogue à celui des paramètres spéciaux * et
       @ (consultez Paramètres spéciaux  ci-dessus).  ${#nom[indice]}  s'évalue  en  longueur  de
       l'élément  ${nom[indice]}.  Si  l'indice est * ou @, s'évalue en nombre d'éléments dans le
       tableau. Accéder à une variable tableau sans indice est équivalent à accéder  à  l'élément
       de  tableau  d'indice  0. Si l'indice utilisé pour référencer un élément de tableau indicé
       s'évalue en un nombre négatif, il est considéré comme ajouté à l'indice maximal du tableau
       plus un (ainsi un indice négatif compte à rebours depuis la fin du tableau et un indice -1
       fait référence au dernier élément du tableau).

       Une variable tableau est considérée configurée si une valeur a été affectée à  un  indice.
       La chaîne NULL est une valeur possible.

       Les  clefs  (indices)  d’un  tableau  peuvent  être  aussi  bien obtenues que les valeurs.
       ${!nom[@]} et ${!nom[*]} se développent en indices assignés dans la variable tableau  nom.
       Le  traitement  entre  guillemets  doubles  est  similaire au développement des paramètres
       spéciaux @ et * entre guillemets doubles.

       La commande interne  unset  sert  à  détruire  les  tableaux.  unset  nom[indice]  détruit
       l'élément  de  tableau  d'indice  indice.  Les  indices négatifs des tableaux indicés sont
       traités comme décrit précédemment. Un soin particulier doit être apporté afin d'éviter des
       effets  de bords non désirés provoqués par le développement des chemins. unset nom, où nom
       est un tableau, ou unset nom[indice], avec indice  valant  *  ou  @  supprime  le  tableau
       entier.

       Les  commandes  internes  declare,  local  et readonly acceptent toutes une option -a pour
       préciser un tableau indicé et une option -A pour préciser un tableau  associatif.  Si  les
       deux  options  sont  fournies,  -A  est  prioritaire. La commande interne read accepte une
       option -a pour affecter une liste de mots lus depuis l'entrée standard  dans  un  tableau.
       Les  commandes  internes set et declare affichent les valeurs d'un tableau d'une façon qui
       permet de les réutiliser pour des affectations.

DÉVELOPPEMENTS

       Les développements sont appliqués à la ligne de commande après avoir été découpée en mots.
       Sept  types  de  développements  sont  effectués :  le  développement  des  accolades,  le
       développement du tilde, le développement des paramètres et des variables, la  substitution
       de  commande,  le développement arithmétique, le découpage en mots et le développement des
       chemins.

       L'ordre des développements est : développement des accolades ; développement du tilde, des
       paramètres,  des  variables  et arithmétique, et substitution de commande (effectuée de la
       gauche vers la droite) ; découpage en mots ; et développement des chemins.

       Sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  un  développement  supplémentaire  a  lieu :  la
       substitution de processus. Il est réalisé en même temps que le développement du tilde, des
       paramètres, des variables et arithmétique, et que la substitution de commande.

       Seuls le développement des accolades, le découpage en mots et le développement des chemins
       peuvent  modifier  le nombre de mots. Les autres développements transforment un mot unique
       en un autre mot unique. La seule exception à cette règle est le développement de « $@ » et
       « ${nom[@]} » comme expliqué ci-dessus (consultez PARAMÈTRES).

   Développement des accolades
       Le  développement  des  accolades  est  un  mécanisme  permettant  de produire des chaînes
       quelconques. Il est similaire au développement des chemins,  mais  les  noms  de  fichiers
       produits n'existent pas nécessairement. Les motifs qui seront développés prennent la forme
       d'un préambule facultatif, suivi soit par une série de chaînes séparées par des  virgules,
       soit  par  l'expression  d'une  série  entre  accolades,  et  suivi  par  un post-scriptum
       facultatif. Le préambule est  inséré  devant  chacune  des  chaînes  contenues  entre  les
       accolades  et  le post-scriptum est concaténé à la fin de chacune des chaînes résultantes,
       le développement se faisant de gauche à droite.

       Plusieurs développements d'accolades peuvent  être  imbriqués.  Les  résultats  de  chaque
       développement  ne  sont  pas  triés,  l'ordre de gauche à droite est conservé. Par exemple
       a{d,c,b}e se développe en « ade ace abe ».

       Une expression de série est de la forme {x..y[..incr]}, où x et y sont soit  des  entiers,
       soit  des  caractères  uniques, et incr, un incrément facultatif, est un entier. Lorsqu'il
       s'agit d'entiers, l'expression est remplacée par la liste des nombres entre x et y inclus.
       Les  entiers  fournis peuvent être préfixés par 0 pour forcer chaque terme à avoir la même
       longueur. Si x ou y commencent par un zéro, l'interpréteur essaiera  de  forcer  tous  les
       termes  créés  à  la  même  longueur,  en  ajoutant  des  zéros  au besoin. S'il s'agit de
       caractères, l'expression se développe en l’ensemble des caractères situés entre  x  et  y,
       inclus, d'un point de vue lexicographique en utilisant les paramètres régionaux par défaut
       de C. Remarquez que x et y doivent être du même type. Si l'incrément est  fourni,  il  est
       utilisé  comme  différence  entre chaque terme. L'incrément par défaut est 1 ou -1 suivant
       les valeurs de x et y.

       Le développement des accolades est effectué avant tout autre  développement  et  tous  les
       caractères  ayant une signification spéciale pour les autres développements sont conservés
       dans le résultat. Il s'agit d'une modification purement littérale. Bash n'effectue  aucune
       interprétation syntaxique du texte entre les accolades.

       Un  développement  d'accolades  correctement formé doit contenir des accolades ouvrante et
       fermante non protégées et au moins une virgule non protégée ou  une  expression  de  série
       correcte. Tout développement d'accolades incorrectement formé est laissé inchangé. Un { ou
       un , peuvent être protégés par une contre-oblique  pour  éviter  d'être  considérés  comme
       partie  d'une  expression  entre accolades. Pour éviter tout conflit avec le développement
       des paramètres, la chaîne ${ n'est pas considérée  comme  éligible  au  développement  des
       accolades.

       Cette  construction est typiquement utilisée comme raccourci lorsque le préfixe commun aux
       chaînes à engendrer est plus long que dans l'exemple ci-dessous :

              mkdir /usr/local/src/bash/{old,new,dist,bugs}
       ou
              chown root /usr/{ucb/{ex,edit},lib/{ex?.?*,how_ex}}

       Le développement des  accolades  induit  une  légère  incompatibilité  avec  les  versions
       historiques de sh. sh n'effectue aucun traitement sur les accolades ouvrantes et fermantes
       lorsqu'elles apparaissent dans  un  mot  et  les  laisse  inchangées.  Bash  supprime  les
       accolades  dans les mots, après développement. Par exemple, si le mot file{1,2} est fourni
       à sh, il reste inchangé en sortie. En revanche, il est transformé en file1 file2 par bash.
       Si  une  compatibilité  stricte  avec  sh  est nécessaire, lancez bash avec l'option +B ou
       désactivez le développement des accolades avec l'option +B de la commande  set  (consultez
       COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Développement du tilde
       Si  un  mot  commence  par  un  caractère  tilde  (« ~ ») non protégé, tous les caractères
       précédant la première barre oblique non protégée (voire tous les caractères s'il n'y a pas
       de barre oblique non protégée), sont considérés comme un préfixe tilde. Si aucun caractère
       du préfixe tilde n'est protégé, les caractères suivant le  tilde  sont  traités  comme  un
       identifiant  de connexion possible. Si cet identifiant de connexion est la chaîne NULL, le
       tilde est remplacé par la valeur du paramètre d'interpréteur HOME. Si HOME  n'existe  pas,
       le  répertoire d'accueil de l'utilisateur exécutant l'interpréteur est utilisé à la place.
       Sinon le préfixe tilde est remplacé par le répertoire d'accueil associé à l'identifiant de
       connexion indiqué.

       Si  le  préfixe  tilde  est  « ~+ »,  la  valeur  de  la variable de l'interpréteur PWD le
       remplace. Si le préfixe tilde est « ~- », la  valeur  de  la  variable  de  l'interpréteur
       OLDPWD,  si  existante,  lui est substituée. Si les caractères à la suite du tilde dans le
       préfixe tilde représentent un nombre N préfixé facultativement par un « + » ou un « - » le
       préfixe  tilde  est  remplacé  par l'élément correspondant de la pile de répertoires telle
       qu'il serait affiché par la commande  interne  dirs  appelée  avec  le  préfixe  tilde  en
       argument.  Si  les  caractères  à  la suite du tilde dans le préfixe tilde représentent un
       nombre sans un « + » ou « - » en tête, on suppose qu'il s'agit de « + ».

       Si l'identifiant de connexion est incorrect ou si le développement du tilde échoue, le mot
       est inchangé.

       Chaque  affectation  de  variable  vérifie immédiatement la présence de préfixes tilde non
       protégés suivant un : ou le premier =. Dans ces cas, le développement des tildes est aussi
       effectué. On peut donc utiliser des noms de fichiers avec des tildes dans des affectations
       de PATH, MAILPATH et CDPATH et l'interpréteur affectera la valeur développée.

   Remplacement des paramètres
       Le caractère « $ » permet d'introduire le développement des paramètres, la substitution de
       commande  ou le développement arithmétique. Le nom du paramètre ou du symbole à développer
       peut être encadré par des accolades facultatives mais permettant d'éviter le développement
       de  la  variable  à  partir  de caractères la suivant immédiatement et qui pourraient être
       considérés comme appartenant à son nom.

       Lorsque les accolades sont utilisées, l'accolade de  fin  correspondante  est  le  premier
       caractère  « } » ni protégé par une contre-oblique, ni inclus dans une chaîne protégée, un
       développement  arithmétique,  une  substitution  de  commande  ou  un  développement   des
       paramètres.

       ${paramètre}
              est  remplacé  par  la valeur du paramètre. Les accolades sont nécessaires quand le
              paramètre est un paramètre positionnel ayant plusieurs chiffres, ou si le paramètre
              est  suivi de caractères n'appartenant pas à son nom. Le paramètre est un paramètre
              d’interpréteur (comme décrit précédemment dans  PARAMÈTRES)  ou  une  référence  de
              tableau (Tableaux).

       Si  le  premier  caractère  du  paramètre  est un point d'exclamation (!), il introduit un
       niveau d'imbrication de variable. Bash utilise la valeur de  la  variable  formée  par  le
       reste  du  paramètre  comme  un nom de variable. Cette variable est alors développée et la
       valeur utilisée pour le reste de  la  substitution  plutôt  que  la  valeur  du  paramètre
       lui-même.  On  appelle  ce  mécanisme le développement imbriqué. Les exceptions à celui-ci
       sont les développements de ${!préfixe*} et de  ${!nom[@]}  décrits  ci-dessous.  Le  point
       d'exclamation   doit   immédiatement   suivre   l'accolade   ouvrante   afin  d'introduire
       l'imbrication.

       Dans chacun des  cas  ci-dessous,  le  mot  est  soumis  au  développement  du  tilde,  au
       développement   des  paramètres,  à  la  substitution  de  commande  et  au  développement
       arithmétique.

       Quand il  n'effectue  pas  de  développement  de  sous-chaîne,  en  utilisant  les  formes
       documentées  ci-dessous  (par  exemple  :-),  bash teste si le paramètre est inexistant ou
       NULL. L'absence de deux-points induit un test sur la seule inexistence du paramètre.

       ${paramètre:-mot}
              Utilisation de valeur par défaut. Si  le  paramètre  est  inexistant  ou  NULL,  le
              développement  du  mot  est  substitué. Sinon, c'est la valeur du paramètre qui est
              substituée.
       ${paramètre:=mot}
              Affectation de valeur par défaut. Si  le  paramètre  est  inexistant  ou  NULL,  le
              développement  du  mot lui est affecté. La valeur du paramètre est alors substitué.
              Les paramètres positionnels et spéciaux ne  peuvent  pas  être  affectés  de  cette
              façon.
       ${paramètre:?mot}
              Affichage  d'erreur  si NULL ou inexistant. Si le paramètre est inexistant ou NULL,
              le développement du mot (ou un message approprié si aucun  mot  n'est  fourni)  est
              affiché  sur  la sortie d'erreur standard et l'interpréteur termine, s'il n'est pas
              interactif. Sinon, la valeur du paramètre est substituée.
       ${paramètre:+mot}
              Utilisation de valeur alternative. Si le paramètre est  NULL  ou  inexistant,  rien
              n'est substitué. Sinon le développement du mot est substitué.
       ${paramètre:début}
       ${paramètre:début:longueur}
              Développement  des  sous-chaînes.  Se  développe  pour  fournir  la  sous-chaîne de
              longueur indiquée (en caractère) commençant au début. Si le  paramètre  est  @,  un
              tableau  indicé  par  @  ou *, ou un nom de tableau associatif, le résultat diffère
              comme  décrit  ci-dessous.  Si  la  longueur  est  omise,  fournit  la  sous-chaîne
              commençant  au  caractère  indiqué  par  début  et  s'étendant jusqu'à la fin de la
              valeur. La longueur et le  début  sont  des  expressions  arithmétiques  (consultez
              ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE ci-dessous).

              Si  le début est négatif, sa valeur est considérée à partir de la fin du contenu du
              paramètre. Si longueur est négatif, sa valeur est considérée comme une position  en
              caractère  à  partir de la fin de la valeur de paramètre plutôt que comme un nombre
              de caractères, et le développement est constitué des caractères entre le  début  et
              cette  position.  Remarquez  que  les positions négatives doivent être séparées des
              deux-points par  au  moins  une  espace  pour  éviter  d’être  confondues  avec  le
              développement de :-.

              Si  le  paramètre  est @, le résultat correspond à longueur paramètres positionnels
              commençant au début. Une valeur négative de début est considérée relative  au  plus
              grand  paramètre  positionnel plus un (ainsi un indice -1 fait référence au dernier
              paramètre positionnel). C’est une erreur de développement si longueur  est  évaluée
              en nombre négatif.

              Si  le  paramètre  est  un  nom  de  tableau indicé par @ ou *, le résultat est les
              longueur éléments du tableau commençant à ${paramètre[début]}. Une valeur  négative
              de  début  est  prise  relativement  à  la  valeur  maximale de l'indice du tableau
              considéré plus un. C’est une erreur de développement si  longueur  est  évaluée  en
              nombre négatif.

              Le  développement  de  sous-chaîne  appliqué  à  un  tableau associatif produit des
              résultats non définis.

              L'indexation  des  sous-chaînes  commence  à  zéro,  sauf   pour   les   paramètres
              positionnels pour lesquels l'indexation commence à 1 par défaut. Si début est 0, et
              que les paramètres positionnels sont utilisés, la liste est préfixée par $0.

       ${!préfixe*}
       ${!préfixe@}
              Noms correspondant au préfixe. Se développe en noms des  variables  dont  les  noms
              commencent  par  préfixe,  séparés par le premier caractère de la variable spéciale
              IFS. Si @ est utilisé et que le développement apparaît  entre  guillemets  doubles,
              chaque nom de variable se développe séparément.

       ${!nom[@]}
       ${!nom[*]}
              Liste  des  clefs  du  tableau.  Si  nom  est une variable de type tableau, elle se
              développe en liste des indices (clefs) du tableau affecté à nom. Si nom  n'est  pas
              un  tableau,  se développe en 0 si nom existe et en NULL sinon. Quand @ est utilisé
              et que le développement apparaît entre guillemets doubles, chaque clef se développe
              en un mot séparé.

       ${#paramètre}
              Longueur du paramètre. Est remplacé par la longueur, en caractères, de la valeur du
              paramètre. Si le paramètre est * ou @,  la  valeur  est  le  nombre  de  paramètres
              positionnels.  Si  le  paramètre est un nom de tableau indicé par * ou @, la valeur
              donnée est le nombre d'éléments du tableau. Si le paramètre est un nom  de  tableau
              indicé  par  un  nombre  négatif,  ce  nombre est considéré comme ajouté à l'indice
              maximal de paramètre plus un (ainsi un indice négatif compte à  rebours  depuis  la
              fin du tableau et un indice -1 fait référence au dernier élément).

       ${paramètre#mot}
       ${paramètre##mot}
              Retrait  du  motif  correspondant  au préfixe. Le mot est développé pour fournir un
              motif, comme dans le développement des chemins. Si le motif correspond au début  de
              la  valeur  du  paramètre,  alors  le  développement  prend la valeur développée du
              paramètre après suppression du plus court (cas « # ») ou du plus long (cas  « ## »)
              motif  correspondant.  Si  le  paramètre  est @ ou *, l'opération de suppression de
              motif est appliquée à chaque paramètre positionnel tour à tour et le  développement
              est  la liste résultante. Si le paramètre est une variable tableau indicée par @ ou
              *, l'opération de suppression de motif est appliquée à chaque  élément  du  tableau
              tour à tour et le développement est la liste résultante.

       ${paramètre%mot}
       ${paramètre%%mot}
              Retrait  du  motif  correspondant  au suffixe. Le mot est développé pour fournir un
              motif, comme dans le développement des  chemins.  Si  le  motif  correspond  à  une
              portion  finale  de la valeur développée du paramètre, alors le développement prend
              la valeur développée du paramètre après suppression du plus court (cas « % ») ou du
              plus long (cas « %% ») motif correspondant. Si le paramètre est @ ou *, l'opération
              de suppression de motif est appliquée à chaque paramètre positionnel tour à tour et
              le  développement est la liste résultante. Si le paramètre est une variable tableau
              indicée par @ ou *, l'opération de suppression de  motif  est  appliquée  à  chaque
              élément du tableau tour à tour et le développement est la liste résultante.

       ${paramètre/motif/chaîne}
              Substitution de motif. Le motif est développé comme dans le traitement des chemins.
              Le paramètre est développé et la plus longue portion  correspondant  au  motif  est
              remplacée  par la chaîne. Si le motif commence par /, toutes les correspondances au
              motif sont remplacées par la chaîne. Normalement, seule la première  correspondance
              est  remplacée.  Si  le  motif  commence par #, il doit correspondre au début de la
              valeur développée du paramètre. Si le motif commence par %, il doit correspondre  à
              la  fin  du  développement  du  paramètre.  Si  la  chaîne  est  NULL, les portions
              correspondant au motif sont supprimées et le / suivant le motif peut être omis.  Si
              le  paramètre  est  @  ou *, l'opération de substitution est appliquée à chacun des
              paramètres positionnels tour à tour et le développement est la liste résultante. Si
              le  paramètre  est  une  variable  tableau  indicée  par  @  ou  *,  l'opération de
              substitution s'applique à chaque élément du tableau tour à tour et le développement
              est la liste résultante.

       ${paramètre^motif}
       ${paramètre^^motif}
       ${paramètre,motif}
       ${paramètre,,motif}
              Modification  de  la  casse.  Ce  développement  modifie  la  casse  des caractères
              alphabétiques du paramètre. Le motif est développé pour  fournir  un  motif,  comme
              dans  le  développement  des  chemins.  Chaque caractère de la valeur développée de
              paramètre est testé par rapport au motif et, en cas de correspondance, sa casse est
              convertie.  Le  motif ne devrait pas essayer de correspondre à plus d’un caractère.
              L'opérateur  ^  convertit  les  lettre  minuscules  correspondant  à  ce  motif  en
              majuscules ; l'opérateur , convertit les lettre majuscules correspondant à ce motif
              en minuscules. Les développements  ^^  et  ,,  convertissent  tous  les  caractères
              correspondant  à  leur  valeur développée ; les développements ^ et , convertissent
              seulement le premier caractère de la valeur développée correspondant. Si motif  est
              omis, il est traité comme un ?, ce qui correspond à n'importe quel caractère. Si le
              paramètre est @ ou *, la  modification  de  casse  s'applique  à  chaque  paramètre
              positionnel  tour  à  tour  et  le  développement  est  la  liste résultante. Si le
              paramètre est une variable tableau indicée par @ ou *,  la  modification  de  casse
              s'applique à chaque élément du tableau tour à tour et le développement est la liste
              résultante.

   Substitution de commande
       La substitution de commande permet de remplacer le nom d'une commande par son résultat. Il
       en existe deux formes :

              $(commande)
       ou
              `commande`

       Bash  effectue  la substitution en exécutant la commande et en la remplaçant par sa sortie
       standard dont les éventuels sauts de lignes finaux  sont  supprimés.  Les  changements  de
       ligne  internes  ne sont pas supprimés mais peuvent disparaître lors du découpage en mots.
       La substitution de commande $(cat fichier)  peut  être  remplacée  par  l'équivalent  plus
       rapide $(< fichier).

       Quand  l'ancienne  forme  de  substitution  avec les accents graves « ` » est utilisée, le
       caractère contre-oblique garde sa signification propre sauf lorsqu'il est suivi de $, ` ou
       \.  Le  premier accent grave non protégé par une contre-oblique termine la substitution de
       commande. Quand on utilise la forme $(commande), tous  les  caractères  entre  parenthèses
       constituent la commande ; aucun n'est traité spécifiquement.

       Les  substitutions  de  commande  peuvent  être imbriquées. Pour imbriquer en utilisant la
       forme  à  accents  graves,  il  faut  protéger  les  accents  graves  internes  avec   des
       contre-obliques.

       Si  la  substitution  apparaît  entre  guillemets  doubles,  le  découpage  en  mots et le
       développement des chemins ne sont pas effectués sur ses résultats.

   Développement arithmétique
       Le développement arithmétique permet de  remplacer  une  expression  arithmétique  par  le
       résultat de son évaluation. Le format du développement arithmétique est :

              $((expression))

       L'ancien  format  $[expression] est obsolète et sera supprimé dans les prochaines versions
       de bash.

       L'expression est traitée comme si elle était entre guillemets doubles, mais  un  guillemet
       double à l'intérieur de parenthèses n'est pas traité spécifiquement. Tous les lexèmes dans
       l'expression  sont  sujet  au  développement  des  paramètres  et  des  variables,  à   la
       substitution de commande et à la suppression des protections. Le résultat est traité comme
       l’expression  arithmétique  à  évaluer.  Les  développements  arithmétiques  peuvent  être
       imbriqués.

       L'évaluation  est  effectuée  en  suivant  les  règles décrites ci-dessous dans ÉVALUATION
       ARITHMÉTIQUE. Si l'expression est incorrecte, bash affiche un message indiquant l'échec et
       aucune substitution n'a lieu.

   Substitution de processus
       La  substitution de processus n'est disponible que sur les systèmes acceptant le mécanisme
       des tubes nommés (FIFO) ou la méthode /dev/fd de noms de fichiers.  Elle  prend  la  forme
       <(liste)  ou  >(liste).  La  liste  de processus est exécutée avec son entrée ou sa sortie
       connectée à une FIFO ou à un fichier dans /dev/fd. Le nom  de  ce  fichier  est  passé  en
       argument  à  la  commande  qui  sera  exécutée comme résultat de cette substitution. Si on
       utilise la forme >(liste), l'écriture dans le fichier fournira des entrées pour la  liste.
       Si la forme <(liste) est utilisée, le fichier passé en argument devra être lu pour obtenir
       la sortie de la liste.

       Sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  la  substitution  de  processus  est   effectuée
       simultanément  au développement des paramètres et variables, à la substitution de commande
       et au développement arithmétique.

   Découpage en mots
       Les résultats du développement des paramètres,  de  la  substitution  de  commande  et  du
       développement  arithmétique  qui ne se trouvent pas entre guillemets doubles sont analysés
       par l'interpréteur afin d'appliquer le découpage en mots.

       L'interpréteur considère chaque caractère du paramètre IFS comme un délimiteur et  découpe
       le  résultat des autres développements en mots utilisant ces caractères comme terminaisons
       de champ. Si IFS est inexistante ou si sa valeur est  exactement  <espace><tab><changement
       de  ligne>,  la  valeur  par  défaut,  alors  les  suites de caractères <espace>, <tab> et
       <changement de ligne> au début ou à la fin du résultat des développements précédents  sont
       ignorés,  et toute suite de caractères de IFS ni au début ni à la fin sert à délimiter les
       mots. Si IFS a une valeur autre que celle par  défaut,  alors  les  suites  de  caractères
       blancs  espace  et  tabulation  sont  ignorées en début et fin de mot, à condition que ces
       caractères blancs se trouvent dans la valeur de IFS (un  caractère  blanc  de  IFS).  Tout
       caractère de IFS qui n'est pas un caractère blanc, se trouvant à côté d'un caractère blanc
       de IFS, délimite un champ. Une suite de caractères blancs de  IFS  est  également  traitée
       comme un délimiteur. Si la valeur de IFS est NULL, aucun découpage en mots n'a lieu.

       Les arguments NULL explicites ("" ou '') sont conservés. Les arguments NULL implicites non
       protégés, résultant du développement  des  paramètres  qui  n'ont  pas  de  valeurs,  sont
       supprimés. Si un paramètre sans valeur est développé entre guillemets doubles, le résultat
       est un argument NULL qui est conservé.

       Remarquez que si aucun développement n'a lieu, le découpage en mots n'est pas effectué.

   Développement des chemins
       Après le découpage en mots, à moins que l'option -f soit  présente,  bash  recherche  dans
       chaque mot les caractères *, ? et [. Si l'un d'eux apparaît, le mot est considéré comme un
       motif et remplacé par une liste, classée par ordre  alphabétique,  des  noms  de  fichiers
       correspondant à ce motif (consultez Motifs génériques ci-dessous). Si aucun nom de fichier
       ne correspond et si l'option d'interpréteur nullglob  n'est  pas  activée,  le  mot  reste
       inchangé.  Si  l'option  nullglob existe et si aucune correspondance n'est trouvée, le mot
       est supprimé. Si l'option d'interpréteur failglob existe et si aucune correspondance n'est
       trouvée,  un  message  d'erreur est affiché et la commande n'est pas exécutée. Si l'option
       d'interpréteur nocaseglob est activée, la correspondance est effectuée sans  tenir  compte
       de   la  casse  des  caractères  alphabétiques.  Remarquez  que  lorsque  des  expressions
       d’intervalle comme [a-z] (voir ci-dessous) sont utilisées les  lettres  de  l'autre  casse
       peuvent être incluses, selon le paramétrage de LC_COLLATE. Quand un motif est utilisé pour
       le développement des chemins, le caractère « . » au début d'un nom ou immédiatement  à  la
       suite  d'une  barre  oblique  doit  être  explicitement mis en correspondance, à moins que
       l'option d'interpréteur dotglob n'existe. Lors de la correspondance  avec  un  chemin,  le
       caractère  barre  oblique doit toujours être mis en correspondance explicitement. Dans les
       autres cas, le caractère « . » n'est pas traité spécifiquement. Voyez la description de la
       commande  shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour une description des options
       d'interpréteur nocaseglob, nullglob, failglob et dotglob.

       La variable de l'interpréteur GLOBIGNORE peut servir à restreindre l'ensemble des noms  de
       fichiers  correspondant  à  un  motif.  Si  GLOBIGNORE  existe,  chaque nom de fichier qui
       correspond aussi à un motif de GLOBIGNORE est supprimé de la  liste  des  correspondances.
       Les  noms  de  fichiers  « . »  et « .. » sont toujours ignorés quand GLOBIGNORE existe et
       n'est pas NULL. Toutefois, configurer GLOBIGNORE avec une valeur non  NULL  a  pour  effet
       d'activer  l'option  d'interpréteur  dotglob,  ainsi  tous  les  autres  noms  de fichiers
       commençant par « . » correspondront. Pour obtenir l'ancien comportement ignorant les  noms
       commençant  par  « . », placez « .* » dans l'un des motifs de GLOBIGNORE. L'option dotglob
       est désactivée si la variable GLOBIGNORE est inexistante.

       Motifs génériques

       Tout caractère  apparaissant  dans  un  motif,  hormis  les  caractères  spéciaux  décrits
       ci-dessous,  correspond à lui-même. Le caractère NUL ne peut pas se trouver dans un motif.
       Une contre-oblique protège le caractère qui la suit ; la contre-oblique de protection  est
       supprimée  lors  de  la  recherche  de  correspondance.  Les caractères spéciaux de motifs
       doivent être protégés s'ils sont destinés à une correspondance littérale.

       Les caractères spéciaux ont les significations suivantes :

              *      Correspond à n'importe quelle chaîne, y compris la chaîne NULL. Si  l'option
                     globstar  de  l'interpréteur  est  activée,  et  que  *  est utilisé dans un
                     contexte de développement des chemins, deux * adjacents sont  utilisés  pour
                     un  seul  motif  correspondant  à  tous  les  fichiers  et  zéro  ou plus de
                     répertoires  et  sous-répertoires.  Lorsqu'il  sont  suivis  de  /,  deux  *
                     adjacents correspondront seulement aux répertoires et sous-répertoires.
              ?      Correspond à n'importe quel caractère.
              [...]  Correspond  à  tout  caractère  entre  les crochets. Un couple de caractères
                     séparés par un trait d'union  indique  une  expression  d’intervalle ;  tout
                     caractère  qui  correspond  à  n'importe quel caractère situé entre les deux
                     bornes incluses, en  utilisant  les  suites  de  collations  et  le  jeu  de
                     caractères  des  paramètres linguistiques régionaux actuels, est capturé. Si
                     le premier caractère suivant le [ est un ! ou un ^ alors  la  correspondance
                     se  fait  sur  tous  les  caractères  hors  intervalle.  L'ordre  de tri des
                     caractères  dans  les  expressions  d’intervalle  est  déterminé   par   les
                     paramètres  linguistiques régionaux actuels et par les valeurs des variables
                     de  l'interpréteur  LC_COLLATE  et  LC_ALL  si  existantes.   Pour   obtenir
                     l’interprétation  traditionnelle  des expressions d’intervalle, où [a-d] est
                     équivalent à [abcd], configurez la  valeur  de  la  variable  d’interpréteur
                     LC_ALL  à  C  ou  activez l’option d’interpréteur globasciiranges. Un - peut
                     faire partie du motif de correspondance à condition d’être le premier ou  le
                     dernier  caractère  de  l'ensemble.  Un  ]  peut  faire  partie  du motif de
                     correspondance à condition d’être le premier caractère de l'ensemble.

                     Entre [ et ], on peut indiquer une  classe  de  caractère  en  utilisant  la
                     syntaxe [:classe:], où classe est l'une des classes suivantes, définies dans
                     la norme POSIX :
                     alnum alpha ascii blank cntrl digit graph lower print punct space upper word
                     xdigit
                     Une  classe  correspond à n'importe quel caractère qui s'y trouve. La classe
                     de caractères word correspond aux lettres,  aux  chiffres  et  au  caractère
                     souligné « _ ».

                     Entre  [  et  ],  on  peut indiquer une classe d'équivalence en utilisant la
                     syntaxe [=c=] qui correspond à n'importe quel caractère ayant le même  poids
                     de  collation  (comme  indiqué  par  les  paramètres linguistiques régionaux
                     actuels) que le caractère c.

                     Entre [ et ], la syntaxe [.symbole.]  correspond  au  symbole  de  collation
                     symbole.

       Si  l'option  extglob  d'interpréteur  est activée par la commande interne shopt plusieurs
       opérateurs de correspondance étendue sont reconnus.  Dans  la  description  suivante,  une
       liste-motif  est une liste d'un ou plusieurs motifs séparés par des |. Les motifs composés
       sont formés en utilisant un ou plusieurs sous-motifs comme suit :

              ?(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou une occurrence des motifs indiqués.
              *(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              +(liste-motif)
                     Correspond à une ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              @(liste-motif)
                     Correspond à une occurrence exactement des motifs indiqués.
              !(liste-motif)
                     Correspond à tout sauf l'un des motifs indiqués.

   Suppression des protections
       Après les développements précédents, toutes les occurrences non protégées  des  caractères
       \, ' et " qui ne résultent pas d'un des développements ci-dessus sont supprimées.

REDIRECTIONS

       Avant  qu'une  commande  ne  soit  exécutée, il est possible de rediriger son entrée ou sa
       sortie en  utilisant  une  notation  spéciale  prise  en  compte  par  l'interpréteur.  La
       redirection permet aux descripteurs de fichier d’être dupliqués, ouverts, fermés, de faire
       référence à d’autres fichiers et peut modifier les fichiers lus et écrits par la commande.
       Les  redirections  permettent  également  de  modifier  les  descripteurs de fichiers dans
       l'environnement d’exécution  actuel  de  l'interpréteur.  Les  opérateurs  de  redirection
       suivants  peuvent  précéder  ou apparaître n'importe où dans une commande simple ou suivre
       une commande. Les redirections sont traitées dans leur ordre  d'apparition,  de  gauche  à
       droite.

       Toutes  les  redirections  pouvant  être précédées par un numéro de descripteur de fichier
       peuvent aussi être précédées par un mot de la forme {nom_de_variable}. Dans ce  cas,  pour
       chaque  opérateur de redirection à part >&- et <&-, l'interpréteur de commande allouera un
       descripteur de fichier supérieur ou égal à 10 et l'affectera à nom_de_variable. Si >&-  ou
       <&-  est précédé de {nom_de_variable}, la valeur de nom_de_variable définit le descripteur
       de fichier à fermer.

       Dans les descriptions suivantes, si le numéro de descripteur de fichier est omis et si  le
       premier  caractère  de  l'opérateur  de  redirection  est  <, la redirection se rapporte à
       l'entrée standard (descripteur de fichier 0). Si le premier caractère  de  l'opérateur  de
       redirection est >, la redirection se rapporte à la sortie standard (descripteur de fichier
       1).

       Le mot qui suit l'opérateur de redirection dans les descriptions suivantes, à moins  qu'il
       en  soit  fait  état  autrement,  est soumis au développement des accolades, du tilde, des
       paramètres et des variables, à la substitution de commande, au développement arithmétique,
       à  la  suppression  des protections, au développement des chemins et au découpage en mots.
       S'il se développe en plusieurs mots, bash signale une erreur.

       Remarquez que l'ordre des redirections est important. Par exemple, la commande

              ls > liste_répertoires 2>&1

       redirige à la fois la sortie standard et la  sortie  d'erreur  standard  vers  le  fichier
       liste_répertoires, alors que la commande

              ls 2>&1 > liste_répertoires

       ne  redirige  que  la  sortie  standard  vers  le fichier liste_répertoires, car la sortie
       d'erreur standard a été dupliquée de  la  sortie  standard  avant  que  celle-ci  ne  soit
       redirigée vers liste_répertoires.

       Bash  gère plusieurs noms de fichiers de façon particulière, lorsqu'ils sont utilisés dans
       des redirections, comme décrit dans la table suivante :

              /dev/fd/df
                     Si df est un entier correct, le descripteur de fichier df est dupliqué.
              /dev/stdin
                     Le descripteur de fichier 0 est dupliqué.
              /dev/stdout
                     Le descripteur de fichier 1 est dupliqué.
              /dev/stderr
                     Le descripteur de fichier 2 est dupliqué.
              /dev/tcp/hôte/port
                     Si hôte est un nom de machine ou une adresse Internet corrects  et  si  port
                     est  un numéro de port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir la
                     socket TCP correspondante.
              /dev/udp/hôte/port
                     Si hôte est un nom de machine ou une adresse Internet corrects  et  si  port
                     est  un numéro de port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir la
                     socket UDP correspondante.

       Un échec à l'ouverture ou à la création de fichier conduit à l'échec de la redirection.

       Les redirections utilisant des descripteurs  de  fichiers  supérieurs  à  9  doivent  être
       utilisées  avec  précaution  car  des  conflits  peuvent survenir avec les descripteurs de
       fichiers utilisés en interne par l'interpréteur.

       Notez que la commande interne exec peut faire appliquer les redirections à  l'interpréteur
       de commande en cours.

   Redirection d'entrée
       Une  redirection  d'entrée conduit à l'ouverture en lecture avec le descripteur de fichier
       numéro n du fichier dont le nom résulte du développement  du  mot  ou  en  tant  qu'entrée
       standard (descripteur de fichier 0) si n n'est pas indiqué.

       Le format général des redirections d'entrée est :

              [n]<mot

   Redirection de sortie
       Une redirection de sortie conduit à l'ouverture en écriture du fichier dont le nom résulte
       du développement du mot avec comme descripteur de fichier n ou en tant que sortie standard
       (descripteur  de  fichier  1)  si  n n'est pas indiqué. Si le fichier n'existe pas, il est
       créé. S'il existait déjà, sa taille est réduite à zéro.

       Le format général des redirections de sortie est le suivant :

              [n]>mot

       Si l'opérateur de redirection est > et si l'option noclobber de la  commande  interne  set
       est activée, la redirection échouera si le fichier dont le nom résulte du développement du
       mot existe et est un fichier normal. Si l'opérateur de redirection est >| ou l'opérateur >
       avec  l'option noclobber de la commande interne set n'est pas activée, la redirection sera
       tentée même si le fichier dont le nom résulte du développement du mot existe.

   Ajout d'une sortie redirigée
       La redirection de la sortie de cette façon conduit à l'ouverture du fichier  dont  le  nom
       résulte  du  développement  du mot pour ajouter au descripteur de fichier n ou à la sortie
       standard (descripteur de fichier 1) si n n'est pas indiqué. Si le fichier n'existe pas, il
       est créé.

       Le format général pour les sorties avec ajout est :

              [n]>>mot

   Redirection de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette  construction permet la redirection simultanée de la sortie standard (descripteur 1)
       et de la sortie d'erreur standard (descripteur 2), dans un fichier  dont  le  nom  est  le
       résultat du développement du mot.

       Il y a deux formes pour rediriger les sortie standard et sortie d'erreur standard :

              &>mot
       et
              >&mot

       La première des deux formes est préférée. C'est sémantiquement équivalent à

              >mot 2>&1

       En utilisant la deuxième forme, mot ne peut pas être développé en nombre ou -. Si c’est le
       cas,  les  autres  opérateurs  de  redirection  s’appliquent  (consultez  Dédoublement  de
       descripteurs de fichier ci-dessous) pour des raisons de compatibilité.

   Ajout de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette construction permet l'ajout simultané de la sortie standard (descripteur 1) et de la
       sortie d'erreur standard (descripteur 2), dans un fichier dont le nom est le  résultat  du
       développement du mot.

       La forme pour ajouter les sortie standard et sortie d'erreur standard est :

              &>>mot

       C'est sémantiquement équivalent à

              >>mot 2>&1

       (consultez Dédoublement de descripteurs de fichier ci-dessous).

   Document en ligne
       Ce  type de redirection commande à l'interpréteur de lire son entrée de la source actuelle
       jusqu'à ce qu'il voie une ligne contenant  seulement  le  délimiteur  prévu  (sans  blancs
       finaux).  Toutes  les  lignes  lues jusqu'à ce point sont ensuite utilisées comme l'entrée
       standard pour une commande.

       Le format des documents en ligne est le suivant :

              <<[-]mot
                      document_en_ligne
              délimiteur

       Aucun développement des paramètres ou des  variables,  ni  substitution  de  commande,  ni
       développement  arithmétique ou des chemins n’est effectué sur le mot. Si un des caractères
       du mot est protégé, délimiteur est le résultat de la suppression des protections  sur  mot
       et  les  lignes  du  document_en_ligne  ne sont pas développées. Si mot n'est pas protégé,
       toutes les lignes du document_en_ligne sont soumises au développement des paramètres, à la
       substitution  de  commande  et  au  développement  arithmétique,  la  suite  de caractères
       \<changement de ligne> est ignorée et \ doit être utilisée pour protéger les caractères \,
       $ et `.

       Si  l'opérateur de redirection est <<-, alors les tabulations en tête de chaque ligne sont
       supprimées de l'entrée,  y  compris  dans  la  ligne  contenant  délimiteur.  Cela  permet
       d'indenter de façon naturelle les documents en ligne au sein des scripts.

   Chaînes en ligne
       Une variante aux documents en ligne, le format est :

              <<<mot

       Le  mot  est  sujet  au  développement  des  accolades,  du  tilde,  des paramètres et des
       variables,  à  la  substitution  de  commande,  au  développement  arithmétique  et  à  la
       suppression  des  protections.  Ni  le  développement des chemins, ni le découpage en mots
       n’est réalisé. Le résultat est fourni comme une seule chaîne à la commande sur son  entrée
       standard.

   Dédoublement de descripteurs de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<&mot

       permet  de dupliquer les descripteurs de fichiers en entrée. Si le mot se transforme en un
       ou plusieurs chiffres, le descripteur de fichier noté  par  n  devient  une  copie  de  ce
       descripteur.  Si  les  chiffres  du  mot  ne  correspondent pas à un descripteur ouvert en
       lecture, une erreur de redirection se produit. Si le mot prend la forme -, le  descripteur
       n est fermé. Si n n'est pas mentionné, l'entrée standard (descripteur 0) est utilisée.

       L'opérateur

              [n]>&mot

       est  utilisé  de façon similaire pour dupliquer les descripteurs de sortie. Si n n'est pas
       explicité, la sortie standard (descripteur 1) est utilisée. Si  les  chiffres  du  mot  ne
       correspondent  pas  à un descripteur en écriture, une erreur de redirection se produit. Si
       mot est évalué en -, le descripteur de fichier n est fermé. Dans le cas particulier  où  n
       est  omis  et  où  mot  ne se développe pas en un ou plusieurs chiffres, ou -, les sorties
       standard et d'erreur standard sont toutes deux redirigées comme décrit précédemment.

   Déplacement de descripteurs de fichiers
       L'opérateur de redirection

              [n]<&chiffre-

       déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur de fichier n ou sur l'entrée
       standard  (descripteur de fichier 0) si n n'est pas indiqué. chiffre est fermé après avoir
       été dupliqué en n.

       De la même façon, l'opérateur de redirection

              [n]>&chiffre-

       déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur  de  fichier  n  ou  sur  la
       sortie standard (descripteur de fichier 1) si n n'est pas indiqué.

   Ouverture en Lecture/Écriture d'un descripteur de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<>mot

       conduit à l'ouverture du fichier dont le nom résulte du développement du mot, à la fois en
       lecture et en écriture et lui affecte le descripteur de fichier n ou bien le descripteur 0
       si n n'est pas mentionné. Si le fichier n'existe pas, il est créé.

ALIAS

       Les alias permettent de substituer une chaîne à un mot lorsqu'il est utilisé comme premier
       mot d'une commande simple. L'interpréteur gère une liste d'alias qui peuvent être créés et
       détruits  avec  les  commandes  internes alias et unalias (consultez COMMANDES INTERNES DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). L'interpréteur vérifie si le premier mot  de  chaque  commande
       simple, si non protégé, est un alias. Si c'est le cas, ce mot est remplacé par le texte de
       l'alias. Les caractères /, $, ` et = et tout métacaractère de l'interpréteur ou  caractère
       de protection décrits ci-dessus ne peuvent pas apparaître dans un nom d'alias. Le texte de
       remplacement peut contenir toute  entrée  correcte  pour  l'interpréteur,  y  compris  les
       métacaractères  de  l'interpréteur.  L'interpréteur  vérifie si le premier mot du texte de
       remplacement est à son tour un alias, mais un  mot  identique  à  un  alias  en  cours  de
       développement n'est pas développé une seconde fois. Cela signifie qu'on peut, par exemple,
       créer un alias ls valant ls -F et bash n'essaiera pas de développer récursivement le texte
       de  substitution.  Si  le dernier caractère de la valeur de l'alias est un blanc, alors le
       prochain mot de commande suivant l'alias connaîtra aussi le développement d'alias.

       Les alias sont créés et affichés avec la commande alias  et  supprimés  avec  la  commande
       unalias.

       Il  n'existe  pas  de  mécanisme  permettant  d'utiliser  des  arguments  dans le texte de
       remplacement. S'ils sont nécessaires, une fonction de l'interpréteur devrait être utilisée
       (consultez FONCTIONS ci-dessous).

       Les  alias  ne  sont  pas  développés  quand  l'interpréteur  n'est pas interactif sauf si
       l'option expand_aliases de l'interpréteur est créée par la commande  shopt  (consultez  la
       description de shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Les  règles concernant la définition et l'utilisation des alias sont un peu confuses. Bash
       lit toujours au moins une ligne d'entrée complètement avant d'exécuter une  des  commandes
       de  cette ligne. Les alias sont traités lorsque la commande est lue et non pas lorsqu'elle
       est exécutée. Ainsi, une définition d'alias apparaissant sur la même  ligne  qu'une  autre
       commande  ne  prend  pas  effet avant la lecture de la prochaine ligne d'entrée. Autrement
       dit, une commande placée à la suite d'une définition d'alias, sur la même  ligne  ne  sera
       pas  affectée  par  cet alias. Ce comportement est également important lors de l'exécution
       des fonctions. Les alias sont traités lorsque la définition de la fonction est lue et  non
       pas  lors  de  l'exécution de cette fonction. Ainsi des alias définis dans une fonction ne
       sont  pas  disponibles  avant  la  fin  de  l'exécution  de  la  fonction.  Pour  plus  de
       tranquillité, placez toujours les définitions d'alias sur des lignes isolées et n'utilisez
       jamais la commande alias dans les commandes composées.

       Les alias sont  surpassés  par  les  fonctions  de  l'interpréteur  dans  la  plupart  des
       situations.

FONCTIONS

       Une  fonction  de  l'interpréteur,  définie  comme  décrit  ci-dessus,  dans  GRAMMAIRE DE
       L'INTERPRÉTEUR, conserve une suite de commandes pour exécution ultérieure. Lorsque le  nom
       d'une  fonction  de  l'interpréteur est utilisée comme un simple nom de commande, la liste
       des commandes associées à ce nom de fonction est exécutée. Les  fonctions  sont  exécutées
       dans  le  contexte  de l'interpréteur actuel ; aucun nouveau processus n'est créé pour les
       interpréter (à la différence d'un script). Lorsqu'une fonction est exécutée, les arguments
       de  la fonction deviennent les paramètres positionnels pendant son exécution. Le paramètre
       spécial # est mis à jour en conséquence. Le paramètre spécial 0 reste inchangé. Le premier
       élément de la variable FUNCNAME contient le nom de la fonction pendant son exécution.

       Tous  les  autres aspects de l'environnement d'exécution de l'interpréteur sont identiques
       entre la fonction et le contexte d'appel, aux exceptions suivantes : les captures de DEBUG
       et RETURN (consultez la description de la commande interne trap dans COMMANDES INTERNES DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ne sont pas héritées, à moins  que  l'attribut  trace  ne  soit
       positionné  pour  la  fonction  (consultez  la  description de la commande interne declare
       ci-dessous) ou que l'option d'interpréteur -o functrace n'ait été activée avec la commande
       interne  set (auquel cas toutes les fonctions hériteront des captures de DEBUG et RETURN),
       et la capture ERR n'est pas héritée à moins que l'option d'interpréteur -o errtrace  n'ait
       été activée.

       Les  variables  locales  d'une  fonction  peuvent  être déclarées avec la commande interne
       local. Dans le cas général, les  variables  et  leurs  valeurs  sont  partagées  entre  la
       fonction et le contexte d'appel.

       La  variable  FUNCNEST, si configurée à une valeur numérique strictement positive, définit
       le niveau maximal d'imbrication de fonctions. Les invocations de fonctions  qui  dépassent
       la limite forceront toute la commande à abandonner.

       Si  la  commande  interne  return  est  exécutée dans une fonction, celle-ci se termine et
       l'exécution reprend avec la commande suivant l'appel de fonction. Toute commande  associée
       à  la capture de RETURN est exécutée avant que l'exécution reprenne. Quand une fonction se
       termine, les paramètres positionnels et le paramètre  spécial  #  reprennent  les  valeurs
       qu'ils avaient avant l'appel de la fonction.

       Les  noms  de  fonctions  et  leurs définitions peuvent être affichés avec l'option -f des
       commandes internes declare ou typeset. Les options -F de declare ou typeset  n'afficheront
       que  les noms de fonctions (et facultativement le fichier source et le numéro de ligne, si
       l'option d'interpréteur extdebug est activée). Les fonctions peuvent être  exportées  avec
       l'option  -f  de la commande interne export, afin d'être automatiquement définies dans les
       sous-interpréteurs. Une définition de fonction peut être supprimée avec l'option -f de  la
       commande interne unset. Remarquez que les fonctions et variables de l'interpréteur de même
       nom pourront induire à plusieurs éléments de mêmes noms  dans  l'environnement  passé  aux
       fils  de  l'interpréteur.  Un  soin  particulier  doit être pris dans les cas où cela peut
       conduire à un problème.

       Les fonctions peuvent être récursives.  La  variable  FUNCNEST  peut  être  utilisée  pour
       limiter  la  profondeur  de  la  pile  d'appel  de  la  fonction  et restreindre le nombre
       d'invocations de fonctions. Par défaut,  aucune  limite  n'est  imposée  quant  au  nombre
       d'appels récursifs.

ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE

       L'interpréteur   permet,   dans   certaines   circonstances,   l'évaluation  d'expressions
       arithmétiques (consultez les commandes internes let et  declare  ainsi  que  Développement
       arithmétique).  L'évaluation est effectuée en utilisant des entiers de longueur fixe, sans
       vérification du débordement. Néanmoins, la division par 0 est capturée  et  marquée  comme
       une  erreur. Les opérateurs, leur priorité, associativité et leur valeur sont identiques à
       ceux du langage C. La liste suivante d'opérateurs  est  entre  opérateurs  de  niveaux  de
       priorité identiques. Les niveaux sont décrits par ordre de priorité décroissante.

       id++ id--
              post-incrément et post-décrément de variables
       ++id --id
              préincrément et prédécrément de variables
       - +    moins et plus unaires
       ! ~    négations logique et binaire
       **     exponentiation
       * / %  multiplication, division, reste
       + -    addition, soustraction
       << >>  décalage arithmétique à gauche et à droite
       <= >= < >
              comparaisons
       == !=  égalité et différence
       &      ET binaire
       ^      OU exclusif binaire
       |      OU binaire
       &&     ET logique
       ||     OU logique
       expr?expr:expr
              opérateur conditionnel
       = *= /= %= += -= <<= >>= &= ^= |=
              affectations
       expr1 , expr2
              virgule

       Les  variables  de  l'interpréteur  sont utilisables comme opérandes, le développement des
       paramètres étant effectué  avant  l'évaluation  arithmétique.  Dans  une  expression,  les
       variables de l'interpréteur peuvent également être référencées par leur nom, sans utiliser
       la  syntaxe  de  développement  des  paramètres.  Une  variable  d'interpréteur  NULL   ou
       inexistante est évaluée à 0 lorsqu'elle est consultée par son nom sans utiliser la syntaxe
       de développement des paramètres. La valeur d'une variable est évaluée comme une expression
       arithmétique lorsqu'elle est consultée, ou lorsqu'une valeur lui est affecté alors que son
       attribut integer (entier) a été positionné en utilisant declare -i. Une  valeur  NULL  est
       évaluée  à 0. Une variable d'interpréteur n'a donc pas besoin d'avoir son attribut integer
       positionné pour être utilisable dans un calcul.

       Les constantes commençant par 0 sont interprétées comme des nombres octaux. Un en-tête  0x
       ou 0X indique une valeur hexadécimale. Sinon, les nombres ont la forme [base#]n où la base
       facultative est un nombre décimal entre 2 et 64 représentant la base arithmétique et n est
       un  nombre  exprimé  dans  cette  base. Si la base# est omise, la base 10 est utilisée. En
       indiquant n, les chiffres supérieurs à 9 sont représentés par les lettres minuscules,  les
       lettres  majuscules, le @ et le _, dans cet ordre. Si la base est inférieure ou égale à 36
       les minuscules et les majuscules sont interchangeables pour représenter les nombres  entre
       10 et 35.

       Les  opérateurs sont évalués par ordre de priorité. Les sous-expressions entre parenthèses
       sont évaluées en premier, ce qui permet de surpasser les règles de priorité ci-dessus.

CONDITIONS

       Les conditions sont utilisées par la commande composée [[ et les commandes  internes  test
       et  [ pour vérifier l'état d'un fichier et effectuer des comparaisons arithmétiques ou sur
       des chaînes. Les conditions se  forment  à  partir  des  primitives  unaires  ou  binaires
       suivantes.  Si  n'importe  quel  argument  fichier de l'une des primitives est de la forme
       /dev/fd/n, alors le descripteur de fichier n est examiné. Si l'argument fichier  de  l'une
       des primitives est parmi /dev/stdin, /dev/stdout ou /dev/stderr, le descripteur de fichier
       0, 1 ou 2, respectivement, est examiné.

       Sauf indication contraire,  les  primitives  relatives  aux  fichiers  suivent  les  liens
       symboliques et opèrent sur la cible du lien plutôt que sur le lien lui-même.

       Lorsqu'ils  sont  utilisés  avec  [[,  les  opérateurs  < et > ordonnent d'un point de vue
       lexicographique en utilisant les paramètres linguistiques régionaux actuels.  La  commande
       test trie en utilisant l'ordre ASCII.

       -a fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -b fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial bloc.
       -c fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial caractère.
       -d fichier
              Vrai si le fichier existe et est un répertoire.
       -e fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -f fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier normal.
       -g fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-GID positionné.
       -h fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -k fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit « sticky » positionné.
       -p fichier
              Vrai si le fichier existe et est un tube nommé (FIFO).
       -r fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en lecture.
       -s fichier
              Vrai si le fichier existe et a une taille strictement positive.
       -t df  Vrai si le descripteur de fichier df est ouvert et se rapporte à un terminal.
       -u fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-UID positionné.
       -w fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en écriture.
       -x fichier
              Vrai si le fichier existe et est exécutable.
       -G fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient au GID effectif du groupe.
       -L fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -N fichier
              Vrai si le fichier existe et a été modifié depuis sa dernière lecture.
       -O fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient à l'UID effectif de l'utilisateur.
       -S fichier
              Vrai si le fichier existe et est une socket.
       fichier_1 -ef fichier_2
              Vrai  si le fichier_1 et le fichier_2 se rapportent au même périphérique et ont les
              mêmes numéros d'inœuds.
       fichier_1 -nt fichier_2
              Vrai si le fichier_1 est plus récent que le fichier_2 (selon les dates de  dernière
              modification) ou si fichier_1 existe et non fichier_2.
       fichier_1 -ot fichier_2
              Vrai si le fichier_1 est plus ancien que le fichier_2 ou si fichier_2 existe et non
              fichier_1.
       -o nom_opt
              Vrai si l'option d'interpréteur nom_opt est activée. Consulter la liste des options
              ci-dessous dans la description de l'option -o de la commande interne set.
       -v nom_de_variable
              Vrai si la variable nom_de_variable de l'interpréteur est configurée (si une valeur
              lui a été assignée).
       -R nom_de_variable
              Vrai si la variable nom_de_variable de l'interpréteur est  configurée  et  est  une
              référence de nom.
       -z chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est nulle.
       chaîne
       -n chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est non nulle.

       chaîne_1 == chaîne_2
       chaîne_1 = chaîne_2
              Vrai  si  les  deux  chaînes sont égales. Le symbole = devrait être utilisé avec la
              commande test pour être en conformité POSIX. Utilisée avec  la  commande  [[,  cela
              réalise  une  correspondance  de  motif  tel  que  décrit  précédemment  (Commandes
              composées).

       chaîne_1 != chaîne_2
              Vrai si les deux chaînes sont différentes.

       chaîne_1 < chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve avant chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       chaîne_1 > chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve après chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       arg1 OP arg2
              OP est l'un des opérateurs suivants -eq, -ne, -lt, -le, -gt ou -ge. Ces  opérateurs
              arithmétiques  binaires  renvoient vrai si arg1 est respectivement égal, différent,
              inférieur, inférieur ou égal, supérieur, supérieur ou égal à  arg2.  arg1  et  arg2
              peuvent être des entiers positifs ou négatifs.

DÉVELOPPEMENT DES COMMANDES SIMPLES

       Lors  de  l'exécution  d'une  commande simple, l'interpréteur effectue les développements,
       affectations et redirections suivants de gauche à droite.

       1.     Les mots que l'analyseur  a  repéré  comme  affectations  de  variables  (ceux  qui
              précèdent  le  nom  de  la  commande)  et  les redirections sont conservées pour un
              traitement ultérieur.

       2.     Les mots qui ne sont ni des affectations de  variables  ni  des  redirections  sont
              développés.  S'il  reste  des  mots  après  le  développement,  le  premier mot est
              considéré comme le nom d'une commande et les suivants comme ses arguments.

       3.     Les redirections sont effectuées comme décrit ci-dessus dans REDIRECTIONS.

       4.     Le texte suivant le signe  =  de  chaque  affectation  de  variable  est  sujet  au
              développement  du  tilde,  des  paramètres,  à  la  substitution  de  commande,  au
              développement arithmétique et à la suppression des protections avant d'être affecté
              à la variable.

       Si  aucun  nom  de  commande  ne  résulte  des précédentes opérations, les affectations de
       variables modifient l'environnement actuel de l'interpréteur.  Sinon  les  variables  sont
       ajoutées  à  l'environnement de la commande exécutée et n'affectent pas l'environnement de
       l'interpréteur actuel. Si l'une des tentatives  d'affectation  concerne  une  variable  en
       lecture  seule,  une  erreur  se  produit et la commande termine avec un état différent de
       zéro.

       Si aucun nom de commande n'est obtenu, les redirections sont effectuées mais ne  modifient
       pas  l'environnement  de  l'interpréteur  actuel.  Une  erreur de redirection conduit à la
       terminaison de la commande avec un état différent de zéro.

       S'il reste un nom de commande après le développement,  l'exécution  a  lieu  comme  décrit
       ci-dessous.   Sinon   la  commande  termine.  Si  l'un  des  développements  contient  une
       substitution de commande, l'état final de la commande est  l'état  final  de  la  dernière
       substitution  de  commande  effectuée.  S'il n'y avait aucune substitution de commande, la
       commande termine avec un état de zéro.

EXÉCUTION DES COMMANDES

       Après le découpage de la ligne de commande en mots, si le résultat est une commande simple
       suivie d'une liste facultative d'arguments, les actions suivantes sont effectuées.

       Si  le  nom  de  la  commande ne contient aucune barre oblique, l'interpréteur tente de la
       localiser. S'il existe une fonction de l'interpréteur de ce nom, elle  est  appelée  comme
       nous  l'avons  vu  ci-dessus  dans  FONCTIONS.  Si  le nom n'est pas celui d'une fonction,
       l'interpréteur le recherche dans la liste des commandes internes.  Si  une  correspondance
       est trouvée, cette commande interne est appelée.

       Si le nom n'est ni celui d'une fonction de l'interpréteur, ni celui d'une commande interne
       et s'il ne contient pas de barre oblique, bash va chercher dans  chacun  des  éléments  de
       PATH  un  répertoire contenant un fichier exécutable du nom désiré. Bash utilise une table
       de hachage pour mémoriser les chemins d'accès complets aux fichiers exécutables (consultez
       la  commande  hash  dans  COMMANDES  INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Une recherche
       complète dans les répertoires du PATH n'est effectuée que si la commande ne se trouve  pas
       dans  la  table de hachage. Si la recherche est infructueuse, l'interpréteur recherche une
       fonction de l'interpréteur appelée command_not_found_handle.  Si  cette  fonction  existe,
       elle  est  appelée  avec  pour arguments la commande d'origine et ses arguments, et l'état
       final de la fonction devient l'état final de l'interpréteur. Si cette fonction  n'est  pas
       définie, l'interpréteur affiche un message d'erreur et renvoie un état final de 127.

       Si  la  recherche  réussit  ou  si  le nom de la commande contient une ou plusieurs barres
       obliques, l'interpréteur exécute le programme demandé dans  un  environnement  d'exécution
       distinct. L'argument 0 est configuré au nom indiqué et les éventuels arguments restants de
       la commande sont configurés aux arguments indiqués.

       Si cette exécution échoue parce que le programme n'est pas un exécutable et si le  fichier
       n'est  pas  un  répertoire, il est pris pour un script, un fichier contenant des commandes
       d'interpréteur.  Un  sous-interpréteur  est  alors  créé  pour  exécuter  ce  script.   Ce
       sous-interpréteur  se  réinitialisera  lui-même, comme si un nouvel interpréteur avait été
       appelé pour exécuter le script, à la différence qu'il continuera à mémoriser l'emplacement
       des   commandes  connues  de  son  parent  (consultez  hash  dans  COMMANDES  INTERNES  DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Si le programme est un fichier commençant par #!, le reste de la première ligne indique un
       interprète  pour  ce programme. L'interpréteur se chargera d'exécuter l'interprète indiqué
       sur les systèmes d'exploitation qui ne gèrent pas eux-mêmes ce  format  d'exécutable.  Les
       arguments de l'interprète consistent en un seul argument facultatif fourni sur la première
       ligne du fichier à la suite du nom de l'interprète, suivi du nom du programme,  suivi  des
       arguments de la commande s'il y en a.

ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION DES COMMANDES

       L'interpréteur  fournit un environnement d'exécution consistant en l'ensemble des éléments
       suivants :

       •      les fichiers ouverts hérités par l'interpréteur à son appel  et  modifiés  par  les
              redirections fournies à la commande interne exec ;

       •      le répertoire de travail actuel comme configuré par cd, pushd ou popd ou hérité par
              l'interpréteur à son appel ;

       •      le masque de création de fichier comme configuré par umask ou hérité du  parent  de
              l'interpréteur ;

       •      les captures actuelles configurées par trap ;

       •      les paramètres de l'interpréteur configurés par des affectations de variables, avec
              la  commande  interne  set,  ou   hérités   de   l'environnement   du   parent   de
              l'interpréteur ;

       •      les  fonctions  de  l'interpréteur  définies  lors  de  l'exécution  ou héritées de
              l'environnement du parent de l'interpréteur ;

       •      les options activées à l'appel (par défaut  ou  avec  les  arguments  de  ligne  de
              commande) ou par set ;

       •      les options activées par shopt ;

       •      les alias de l'interpréteur définies par la commande alias ;

       •      les  ID  des divers processus, y compris ceux des tâches en arrière-plan, la valeur
              de $$ et la valeur de PPID.

       Lorsqu'une commande différente d'une commande interne ou d'une fonction de  l'interpréteur
       doit être exécutée, elle est appelée dans un environnement d'exécution séparé constitué de
       ce qui suit. Sauf indication contraire, les valeurs sont héritées  de  l'environnement  de
       l'interpréteur :

       •      les  fichiers  ouverts  de l'interpréteur, ainsi que toutes modifications et ajouts
              précisés par les redirections de la commande ;

       •      le répertoire de travail actuel ;

       •      le masque de création de fichiers ;

       •      les variables et les fonctions de l'interpréteur marquées pour l'exportation, ainsi
              que les variables exportées spécialement pour la commande ;

       •      les  captures  interceptées  par  l'interpréteur  sont  réinitialisées  aux valeurs
              héritées de l'interpréteur parent  et  les  captures  ignorées  par  l'interpréteur
              restent ignorées.

       Une  commande  appelée dans un environnement distinct ne peut pas affecter l'environnement
       d'exécution de l'interpréteur.

       Les substitutions de commande, les commandes groupées entre parenthèses et  les  commandes
       asynchrones  sont appelées dans un environnement de sous-interpréteur qui est une copie de
       celui  de  l'interpréteur,  mais  les  captures  interceptées  par   l'interpréteur   sont
       réinitialisées  aux  valeurs  que l'interpréteur avait héritées de son parent à son appel.
       Les  commandes  internes  appelées  dans  une  conduite  sont  aussi  exécutées  dans   un
       environnement  de  sous-interpréteur.  Les  modifications apportées à l'environnement d'un
       sous-interpréteur n'affectent aucunement l'environnement d'exécution de l'interpréteur.

       Les sous-interpréteurs engendrés pour exécuter les substitutions de commande héritent  des
       valeurs  de  l'option  -e  de  l'interpréteur parent. En dehors du mode posix, bash efface
       l'option -e de tels sous-interpréteurs.

       Si une commande est suivie par un & et  que  le  contrôle  des  tâches  n'est  pas  actif,
       l'entrée  standard  par  défaut  de  la  commande est le fichier vide /dev/null. Sinon, la
       commande appelée hérite des descripteurs de  fichiers  de  l'interpréteur  appelant  comme
       modifiés par les redirections.

ENVIRONNEMENT

       Quand  un  programme  est  appelé,  il  reçoit  un  tableau  de  chaînes  que l'on appelle
       environnement. Il s'agit d'une liste de couples nom-valeur, de la forme nom=valeur.

       L'interpréteur  fournit  plusieurs  façons  de  gérer   l'environnement.   Au   démarrage,
       l'interpréteur  analyse  son  propre  environnement  et  crée un paramètre pour chaque nom
       trouvé, en le marquant comme exportable vers les processus fils. Les  commandes  exécutées
       héritent  de cet environnement. Les commandes export et declare -x permettent d'ajouter ou
       de supprimer des paramètres ou  des  fonctions  de  l'environnement.  Si  la  valeur  d'un
       paramètre  de  l'environnement  est  modifiée,  la  nouvelle  valeur devient une partie de
       l'environnement et elle remplace l'ancienne. L'environnement  hérité  par  toute  commande
       exécutée  est  l'environnement  initial  de  l'interpréteur, dont les valeurs peuvent être
       modifiées dans l'interpréteur, sans les éléments supprimés par la commande unset, et  avec
       les éléments ajoutés par les commandes export et declare -x.

       L'environnement d'une commande simple ou d'une fonction peut être augmenté temporairement,
       en la faisant précéder des affectations de paramètres, comme  nous  l'avons  vu  ci-dessus
       dans PARAMÈTRES. Ces affectations ne concernent que l'environnement vu par cette commande.

       Si l'option -k est configurée (consultez ci-dessous la commande interne set), alors toutes
       les affectations de paramètres sont placées dans l'environnement d'une  commande  exécutée
       et non seulement celles qui précèdent son nom.

       Quand  bash  appelle  une commande externe, la variable _ est configurée en chemin d'accès
       complet à cette commande et elle est transmise dans l'environnement.

ÉTAT FINAL

       L'état final d'une commande exécutée est la valeur renvoyée par l'appel système waitpid ou
       fonction  équivalente.  Les états finaux prennent leurs valeurs entre 0 et 255, néanmoins,
       comme expliqué ci-dessous, l'interpréteur peut utiliser les valeurs supérieures à  125  de
       façon  particulière.  Les  états finaux des commandes internes et composées sont également
       limités à cet intervalle. Sous certaines conditions, l'interpréteur utilisera des  valeurs
       particulières pour indiquer des modes d'échec particuliers.

       Du  point de vue de l'interpréteur, une commande qui termine avec état final valant zéro a
       réussi. Un état final de zéro indique le succès. Un état final différent de  zéro  indique
       un  échec.  Quand  une  commande se termine par un signal mortel N, bash utilise la valeur
       128+N comme état final.

       Si une commande n'est pas trouvée, le processus fils créé pour l'exécuter renvoie un  état
       de 127. Si une commande est trouvée mais pas exécutable, la valeur renvoyée est 126.

       Si  une  commande  échoue  à  cause  d'une  erreur survenue lors d'un développement ou des
       redirections, l'état final est strictement plus grand que zéro.

       Les commandes internes renvoient un état de 0 (vrai) si réussies et une valeur  différente
       de  zéro  (faux)  si  une  erreur  se produit pendant leur exécution. Toutes les commandes
       internes renvoient un état final de 2 pour indiquer un usage incorrect.

       Bash lui-même renvoie l'état final de la dernière commande exécutée, à moins qu'une erreur
       de  syntaxe  ne  se  produise,  auquel  cas il termine avec une valeur différente de zéro.
       Consultez aussi ci-dessous la commande interne exit.

SIGNAUX

       Quand bash fonctionne de façon interactive, en absence de toute capture, il ignore SIGTERM
       (c'est ainsi que kill 0 ne tue pas un interpréteur interactif) et SIGINT est intercepté et
       géré (c'est ainsi que la commande interne wait est interruptible). Dans tous les cas, bash
       ignore  SIGQUIT.  Si  le  contrôle  des  tâches est actif, bash ignore SIGTTIN, SIGTTOU et
       SIGTSTP.

       Les commandes externes lancées par bash ont les gestionnaires de  signaux  configurés  aux
       valeurs  héritées par l'interpréteur de son parent. Quand le contrôle des tâches n'est pas
       actif, les tâches en arrière-plan ignorent les signaux  SIGINT  et  SIGQUIT  en  plus  des
       gestionnaires  hérités. Les commandes exécutées en tant que résultat d'une substitution de
       commande ignorent les signaux de contrôle de tâches émis par le clavier  SIGTTIN,  SIGTTOU
       et SIGTSTP.

       Par  défaut,  l'interpréteur  termine  à  la  réception  de  SIGHUP. Avant de terminer, un
       interpréteur interactif renvoie le SIGHUP à toutes les tâches en cours ou suspendues.  Les
       tâches  suspendues  reçoivent  aussi  SIGCONT  pour  s'assurer  qu'elles reçoivent bien le
       SIGHUP. Pour empêcher l'interpréteur d'envoyer le signal à une  tâche  particulière,  elle
       devrait  être  supprimée de la table des tâches avec la commande interne disown (consultez
       COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ou marquée comme exemptée  de  SIGHUP  en
       utilisant disown -h.

       Si  l'option d'interpréteur huponexit a été configurée avec la fonction shopt, bash envoie
       un signal SIGHUP à toutes les tâches lorsqu'un  interpréteur  de  commandes  de  connexion
       interactif termine.

       Lorsque  bash  attend qu'une commande se termine et qu'il reçoit un signal pour lequel une
       capture a été configurée, la capture ne sera pas exécutée tant que la commande  n'est  pas
       terminée.  Lorsque  bash  attend  la fin d'une commande asynchrone par la commande interne
       wait, la réception d'un signal pour lequel une capture a  été  configurée  conduira  à  un
       retour immédiat de la commande interne wait avec un état final supérieur à 128, à la suite
       de quoi la capture est immédiatement exécutée.

CONTRÔLE DES TÂCHES

       Le contrôle des tâches se réfère  à  la  capacité  de  suspendre  (suspend)  sélectivement
       l'exécution  d'un  processus  et  de  la  reprendre (resume) ultérieurement. L'utilisateur
       bénéficie généralement de cette possibilité  grâce  à  l'action  conjointe  du  pilote  de
       terminal du noyau de système d'exploitation et de bash.

       L'interpréteur  associe  une tâche à chaque conduite. Il maintient une table des tâches en
       cours d'exécution, cette table pouvant être affichée avec la  commande  jobs.  Quand  bash
       lance  une tâche de façon asynchrone (en arrière-plan), il affiche une ligne qui ressemble
       à :

              [1] 25647

       Cette ligne indique que la tâche est la tâche numéro 1 et que le PID du dernier  processus
       dans  la conduite associée à cette tâche est 25647. Tous les processus d'une même conduite
       font partie de la même tâche. Bash utilise la notion de tâche comme base du  contrôle  des
       tâches.

       Pour faciliter l'implémentation d'une interface utilisateur pour le contrôle de tâches, le
       système introduit la notion d'ID de groupe  de  processus  associés  à  un  terminal.  Les
       membres  de  ce groupe de processus (processus dont le GID est égal au Process Group ID du
       terminal actuel) reçoivent les signaux émis par le clavier  comme  SIGINT.  Ces  processus
       sont  dits  au  premier  plan. Les processus en arrière-plan sont ceux dont le Process-GID
       diffère de celui du terminal ; ils sont indifférents aux  signaux  émis  par  le  clavier.
       Seuls  les  processus au premier plan peuvent lire depuis le terminal ou, si l'utilisateur
       l'indique avec stty tostop, y écrire.  Les  processus  en  arrière-plan  qui  tentent  une
       lecture  (ou  une  écriture si stty tostop est actif) dans le terminal reçoivent un signal
       SIGTTIN (SIGTTOU) émis par le pilote du terminal du noyau, qui, sauf interception, suspend
       le processus.

       Si  le  système  d'exploitation  sur lequel bash fonctionne permet le contrôle des tâches,
       bash  fournit  des  outils  pour  l'utiliser.  La  frappe  d'un  caractère  de  suspension
       (généralement  ^Z,  Contrôle-Z) pendant l'exécution d'un processus conduit à la suspension
       de celui-ci et redonne la main à bash. La frappe d'un  caractère  de  suspension  différée
       (généralement  ^Y,  Contrôle-Y)  conduira  à  la  suspension  du processus au moment où il
       tentera de lire des saisies depuis le terminal et la main reviendra à bash.  L'utilisateur
       peut  alors  manipuler  l'état  de  cette  tâche en utilisant la commande bg (background =
       arrière-plan) pour en continuer l'exécution en arrière-plan, la commande fg (foreground  =
       premier  plan)  pour la continuer au premier plan ou encore la commande kill pour la tuer.
       Un ^Z s'applique immédiatement et a pour effet de bord d'éliminer les sorties  et  saisies
       en attente.

       Plusieurs  façons  permettent  de  se  rapporter à une tâche. Le caractère % introduit une
       spécification de tâche (jobspec). Il est possible de se rapporter à la tâche numéro n avec
       %n.  Il  est également possible de se rapporter à une tâche en utilisant un préfixe du nom
       utilisé pour la lancer ou une sous-chaîne qui apparaît dans  sa  ligne  de  commande.  Par
       exemple,  %ce  se  rapporte  à  une  tâche suspendue nommée ce. Si ce préfixe correspond à
       plusieurs tâches, bash signale une erreur. Utiliser %?ce, d'un autre côté, se  rapporte  à
       toute tâche contenant la chaîne ce dans sa ligne de commande. Si la sous-chaîne correspond
       à plusieurs tâches, bash signale une erreur. Les symboles %% et  %+  se  rapportent  à  la
       notion de tâche actuelle de l'interpréteur, c'est-à-dire la dernière tâche suspendue alors
       qu'elle était au premier plan ou démarrée en arrière-plan. La tâche précédente  peut  être
       désignée  en  utilisant  %-.  Si  une  seule tâche existe, %+ et %- peuvent tous deux être
       utilisés pour se rapporter à cette tâche. Dans les affichages  se  rapportant  aux  tâches
       (par exemple la sortie de la commande jobs), la tâche actuelle est toujours annotée d'un +
       et la tâche précédente d'un -. Un simple % (non accompagné de spécification de  tâche)  se
       rapporte également à la tâche actuelle.

       Il  suffit  de  nommer une tâche pour la ramener au premier plan : %1 est synonyme de « fg
       %1 » et ramène la tâche 1 de l'arrière-plan vers  le  premier  plan.  De  même,  « %1  & »
       reprend la tâche 1 en arrière-plan, de façon équivalente à « bg %1 ».

       L'interpréteur  est immédiatement prévenu lorsqu'une tâche change d'état. Normalement bash
       attend d'être prêt à afficher son interpréteur avant  de  signaler  des  changements  dans
       l'état  des  tâches,  afin  de ne pas interrompre toute autre sortie. Si l'option -b de la
       commande interne set est activée, bash signalera de  telles  modifications  immédiatement.
       Toute capture sur SIGCHLD est exécutée pour chaque fils qui se termine.

       Si  une tentative visant à terminer bash est réalisée alors que des tâches sont suspendues
       (ou, si l'option d'interpréteur checkjobs a été activée par la commande interne shopt,  en
       cours  d'exécution),  l'interpréteur  affiche  un message d'avertissement, et, si l'option
       d'interpréteur checkjobs est activée, affiche la liste  les  tâches  et  leurs  états.  La
       commande  jobs peut alors être utilisée pour examiner leur état. Si une deuxième tentative
       est faite pour terminer sans commande intercalaire, l'interpréteur n'affiche  aucun  autre
       avertissement et les tâches suspendues sont terminées.

INVITES

       Quand il est exécuté de façon interactive, bash affiche l'invite de base PS1 dès qu'il est
       prêt à lire une commande et l'invite secondaire PS2 quand il a besoin de plus  de  saisies
       pour exécuter une commande. Bash permet de personnaliser ces chaînes d'invite, en insérant
       un certain nombre de caractères spéciaux protégés par des contre-obliques qui sont décodés
       comme suit :
              \a     un caractère ASCII d'alarme (07) ;
              \d     la date au format « Jour_de_la_semaine Mois Quantième » (par exemple : « Tue
                     May 26 ») ;
              \D{format}
                     le format est passé à strftime(3) et le résultat est inséré dans  la  chaîne
                     de l'invite ; un format vide implique une représentation du temps spécifique
                     aux paramètres linguistiques régionaux. Les accolades sont nécessaires ;
              \e     un caractère de protection ASCII (033) ;
              \h     le nom de la machine, jusqu'au premier point « . » ;
              \H     le nom de la machine ;
              \j     le nombre de tâches actuellement gérées par l'interpréteur ;
              \l     le nom de base du nom de périphérique de terminal de l'interpréteur ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \s     le nom de l'interpréteur, c'est-à-dire le nom de  base  de  $0  (la  portion
                     suivant la dernière barre oblique) ;
              \t     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 24 heures ;
              \T     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 12 heures ;
              \@     l'heure actuelle au format HH:MM sur 12 heures ;
              \A     l'heure actuelle au format HH:MM sur 24 heures ;
              \u     le nom de l'utilisateur ;
              \v     la version de bash (par exemple, 2.00) ;
              \V     le  numéro  de  version  complet  (avec  niveau de correctifs) de bash, (par
                     exemple, 2.00.0) ;
              \w     le répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde  « ~ »  (utilise
                     la valeur de la variable PROMPT_DIRTRIM) ;
              \W     le  nom  de base du répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde
                     (« ~ ») ;
              \!     le numéro d'historique de la commande ;
              \#     le numéro de la commande ;
              \$     # si l'UID effectif est 0, $ sinon ;
              \nnn   le caractère de code octal nnn ;
              \\     une contre-oblique ;
              \[     débute une suite de caractères non imprimables, qui  peuvent  être  utilisés
                     pour   inclure  une  suite  de  caractères  de  contrôle  du  terminal  dans
                     l'interpréteur ;
              \]     finit une suite de caractères non imprimables.

       Le numéro de commande et le numéro d'historique sont généralement différents :  le  numéro
       d'historique  d'une  commande  correspond à sa position dans la file d'historique qui peut
       contenir des commandes relues depuis cette liste (consultez HISTORIQUE ci-dessous),  alors
       que le numéro de commande est simplement une position dans la suite de commandes exécutées
       depuis le début de la session  d'interpréteur  actuelle.  Après  que  la  chaîne  ait  été
       décodée,  elle est soumise au développement des paramètres, à la substitution de commande,
       au développement arithmétique, au découpage des mots et à la suppression des  protections,
       selon  la  valeur de l'option d'interpréteur promptvars (consultez la description de shopt
       dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

READLINE

       C'est la bibliothèque qui gère la lecture des saisies lors des  sessions  interactives  de
       l'interpréteur,   à  moins  que  l'option  --noediting  ne  soit  indiquée  à  l'appel  de
       l'interpréteur. Par défaut les commandes d'édition  de  ligne  sont  similaires  à  celles
       d'Emacs.  Une  interface  d'édition  de  ligne dans le style vi est aussi disponible. Pour
       arrêter l'édition de ligne après le démarrage  de  l'interpréteur,  utiliser  l'option  +o
       emacs  ou +o vi de la commande interne set (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous).

   Notation readline
       Dans ce paragraphe on utilisera la notation « à la Emacs » pour indiquer  les  frappes  de
       touches.  Les  touches Contrôle sont notées C-touche, par exemple C-n signifie Contrôle-N.
       De même, les touches Méta sont notées par M-touche, ainsi M-x signifie  Méta-X.  (Sur  les
       claviers   sans  touches  Méta,  M-x  signifie  ESC  x,  c'est-à-dire  presser  la  touche
       d'Échappement puis la touche x. Cela fait de ESC le préfixe  méta.  La  combinaison  M-C-x
       signifie ESC-Contrôle-x ou encore presser la touche d'Échappement puis maintenir la touche
       Contrôle enfoncée tout en pressant la touche x.)

       Les commandes readline peuvent recevoir des  arguments  numériques,  qui  fonctionnent  en
       règle  générale  comme  compteurs  de  répétitions.  Parfois, cependant, c'est le signe de
       l'argument qui est significatif. L'utilisation d'un argument  négatif  pour  une  commande
       agissant  dans un sens donné (par exemple kill-line) conduit cette commande à agir dans la
       direction opposée. Les commandes dont le comportement avec les arguments diffère  de  cela
       sont indiquées ci-dessous.

       Lorsqu'une  commande  est  indiquée comme détruisant du texte, le texte effacé est en fait
       sauvegardé pour une éventuelle récupération ultérieure (« yanking »). Il est conservé dans
       un   tampon   circulaire  (« kill  ring »).  Les  suppressions  successives  conduisent  à
       l'accumulation du texte en un seul bloc qui peut être récupéré en une fois. Les  commandes
       non destructives séparent les blocs de textes dans le tampon circulaire.

   Initialisation de readline
       Readline  est  personnalisé  en plaçant des commandes dans un fichier d'initialisation (le
       fichier inputrc). Le nom de ce  fichier  est  pris  dans  la  variable  de  l'interpréteur
       INPUTRC.  Si  cette  variable est inexistante, le nom par défaut est ~/.inputrc. Lorsqu'un
       programme utilisant la bibliothèque readline démarre, le fichier d'initialisation  est  lu
       et  les  raccourcis  clavier  et  les  variables  sont mis en place. Il n'y a que quelques
       constructions élémentaires possibles dans le fichier  d'initialisation  de  readline.  Les
       lignes  blanches  sont  ignorées.  Les  lignes commençant par # sont des commentaires. Les
       lignes commençant par $ indiquent des constructions  conditionnelles.  Les  autres  lignes
       indiquent des raccourcis clavier et des paramétrages de variables.

       Les  raccourcis  clavier par défaut peuvent être modifiés par un fichier inputrc. D'autres
       programmes qui utilisent cette bibliothèque peuvent ajouter  leurs  propres  commandes  et
       raccourcis.

       Par exemple, en plaçant

              M-Control-u: universal-argument
       ou
              C-Meta-u: universal-argument
       dans  le  fichier  inputrc,  on associera la suite de touches M-C-u à la commande readline
       universal-argument.

       Les caractères symboliques suivants sont acceptés : RUBOUT, DEL, ESC, LFD,  NEWLINE,  RET,
       RETURN, SPC, SPACE et TAB.

       En  plus  des  noms  de  commandes,  readline permet d'associer à une touche une chaîne de
       caractères qui sera insérée lorsque la touche est pressée (une macro).

   Raccourcis clavier readline
       La syntaxe de définition des raccourcis clavier dans le fichier inputrc est  simple.  Tout
       ce  qui  est  nécessaire  est le nom de la commande ou le texte d'une macro et la suite de
       touches à laquelle il faut l'associer. Les noms de touches peuvent être indiqués de  l'une
       des  deux  façons : comme un nom de touche symbolique, éventuellement précédé des préfixes
       Meta- ou Control- ou sous forme d'une suite de touches.

       En utilisant la forme touche:nom_de_fonction ou macro, touche est le nom de la  touche  en
       anglais. Par exemple :

              Control-u: universal-argument
              Meta-Rubout: backward-kill-word
              Control-o: "> sortie"

       Dans  l'exemple  ci-dessus,  C-u  est associé à la fonction universal-argument, M-DEL à la
       fonction backward-kill-word et C-o à l'exécution de  la  macro  exprimée  dans  la  partie
       gauche (c'est-à-dire, insérer le texte « > sortie » sur la ligne).

       Avec  la  seconde  forme,  "touches":nom_de_fonction  ou  macro, touches diffère de touche
       ci-dessus en ce que les  chaînes  notant  une  suite  complète  de  touches  peuvent  être
       indiquées  en  plaçant  la  suite  entre  guillemets  doubles. Certaines suites de touches
       d'Échappement dans le style  GNU  Emacs  peuvent  être  utilisées,  comme  dans  l'exemple
       suivant, mais les noms de caractères symboliques ne sont pas reconnus.

              "\C-u": universal-argument
              "\C-x\C-r": re-read-init-file
              "\e[11~": "Function Key 1"

       Dans cet exemple, C-u est à nouveau associé à la fonction universal-argument, C-x C-r à la
       fonction re-read-init-file et ESC [ 1 1 ~ à l'insertion du texte « Function Key 1 ».

       Le jeu complet des suites de caractères de protection du style GNU Emacs est :
              \C-    préfixe Contrôle ;
              \M-    préfixe Méta ;
              \e     caractère de protection ;
              \\     contre-oblique ;
              \"     un guillemet " littéral ;
              \'     un guillemet ' littéral.

       En plus des suites de caractères de protection dans le style GNU Emacs, un second  jeu  de
       suites de caractères de protection par contre-obliques est disponible :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \d     effacement ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le  caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres
                     hexadécimaux) ;

       Lorsqu'on saisit le texte d'une macro, il faut utiliser des guillemets simples ou  doubles
       pour indiquer la définition de la macro. Les textes non protégés sont considérés comme des
       noms de fonctions. Dans le corps de la macro, les protections par contre-oblique  décrites
       ci-dessus sont développées. La contre-oblique protégera tout autre caractère dans le texte
       de la macro, y compris " et '.

       Bash permet d'afficher ou de modifier les raccourcis clavier  readline  avec  la  commande
       interne  bind.  On  peut  basculer  d'un  mode  d'édition  à l'autre en mode interactif en
       utilisant l'option -o  de  la  commande  interne  set  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Variables de readline
       Readline  dispose  de  variables permettant de personnaliser encore plus son comportement.
       Une variable peut être configurée dans le fichier inputrc avec une affectation de la forme

              set nom_de_variable valeur

       Sauf indication contraire, les variables de readline prennent les valeurs On  ou  Off  (la
       casse étant sans importance). Les noms de variables non reconnues sont ignorés. Lorsqu'une
       valeur de variable est lue, les variables vides ou de valeur NULL, « on » (insensible à la
       casse) et « 1 » sont équivalentes à On. Toutes les autres valeurs sont équivalentes à Off.
       Les variables et leurs valeurs par défaut, sont :

       bell-style (audible)
              Cette variable commande readline lorsqu'il faut déclencher l'alarme du terminal. Si
              configurée  à  none,  readline  n'émet  jamais  d'alarme.  Si configurée à visible,
              readline utilise une alarme visuelle s'il y en a une disponible.  Si  configurée  à
              audible, readline essaie de faire sonner l'alarme du terminal.
       bind-tty-special-chars (On)
              Si  configurée  à  On, readline tente d'associer les caractères de contrôle traités
              spécialement par le pilote de terminal du noyau à leurs équivalents readline.
       colored-stats (Off)
              Si configurée à On, readline affiche les complètements possibles en  utilisant  des
              couleurs différentes pour indiquer leur type de fichier. Les définitions de couleur
              sont prises dans la valeur de la variable d’environnement LS_COLORS.
       comment-begin  # »)
              Cette chaîne est insérée quand la commande readline  insert-comment  est  exécutée.
              Cette commande est associée à M-# en mode Emacs et à # en mode de commande vi.
       completion-ignore-case (Off)
              Si  configurée à On, readline effectue les correspondances et complètements de noms
              de fichiers sans tenir compte de la casse.
       completion-prefix-display-length (0)
              La longueur,  en  caractères,  du  préfixe  commun  d'une  liste  de  complètements
              possibles affiché sans modification. Si configurée en valeur positive, les préfixes
              communs plus longs que  cette  valeur  sont  remplacés  par  une  ellipse  lors  de
              l'affichage des complètements possibles.
       completion-query-items (100)
              Cela   détermine   quand  l'utilisateur  est  interrogé  pour  voir  le  nombre  de
              complètements possibles produits par la commande  possible-completions.  Elle  peut
              être  configurée  à  toute  valeur  entière positive. Si le nombre de complètements
              possibles est supérieur ou égal à la valeur de cette variable,  il  est  demandé  à
              l'utilisateur  s'il  veut ou non les voir ; sinon, ils sont simplement affichés sur
              le terminal.
       convert-meta (On)
              Si configurée à On, readline transformera les caractères avec leur huitième bit à 1
              en  suite  de  caractères  ASCII en supprimant le huitième bit et en insérant comme
              préfixe un  caractère  de  protection  (en  fait,  en  utilisant  le  caractère  de
              protection comme préfixe méta).
       disable-completion (Off)
              Si  configurée à On, readline empêchera le complètement des mots. Les caractères de
              complètement seront insérés sur  la  ligne  comme  s'ils  avaient  été  associés  à
              self-insert.
       editing-mode (emacs)
              Commande  si  readline doit démarrer avec des raccourcis clavier similaires à Emacs
              ou à vi. editing-mode peut être positionné soit à emacs, soit à vi.
       echo-control-characters (On)
              Si configurée à On, sur les systèmes d'exploitation le permettant, readline affiche
              un caractère correspondant à un signal provenant du clavier.
       enable-keypad (Off)
              Quand   configurée   à  On,  readline  essayera  d'activer  le  pavé  numérique  de
              l'application une fois  appelée.  Sur  certains  systèmes,  c'est  nécessaire  pour
              utiliser les flèches.
       enable-meta-key (On)
              Quand   configurée  à  On,  readline  essayera  d'activer  toutes  les  touches  de
              modificateur Méta que le terminal peut prendre en charge une fois  appelé.  Sur  de
              nombreux terminaux, la touche Méta est utilisée pour saisir des caractères sur huit
              bits.
       expand-tilde (Off)
              Si configurée à On, le développement du tilde est effectué lorsque  readline  tente
              un complètement de commandes.
       history-preserve-point (Off)
              Si  configurée  à  On, le programme d'historique tente de placer le curseur au même
              endroit  sur  chaque  ligne  d'historique  récupérée   avec   previous-history   ou
              next-history.
       history-size (0)
              Configure  le  nombre  d'éléments  sauvegardés  dans  la  file  de l'historique. Si
              configurée à zéro, tous les éléments sont effacés et  aucun  nouvel  élément  n’est
              sauvegardé.  Si  configurée à une valeur strictement négative, le nombre d'éléments
              de la file d’historique n'est pas limité. Par défaut, le  nombre  d’éléments  n’est
              pas limité.
       horizontal-scroll-mode (Off)
              Quand  configurée  à  On,  readline  utilisera  une seule ligne d'affichage et fera
              défiler la saisie horizontalement sur une seule ligne d'écran  quand  elle  devient
              plus longue que la largeur de l'écran, plutôt que de faire un retour à la ligne.
       input-meta (Off)
              Si  configurée à On, readline acceptera des saisies sur huit bits (autrement dit il
              ne supprimera pas le huitième bit), quel que  soit  le  terminal  utilisé.  Le  nom
              meta-flag est un synonyme pour cette variable.
       isearch-terminators  C-[C-J »)
              La  chaîne  de  caractères qui doit terminer une recherche incrémentale sans que le
              caractère ne soit exécuté comme une commande. Si cette variable  n'a  pas  reçu  de
              valeur, les caractères ESC et C-J termineront une recherche incrémentale.
       keymap (emacs)
              Configure  le  jeu  de  raccourcis readline actuel. L'ensemble des noms corrects de
              jeux  de  raccourcis  est  emacs,  emacs-standard,  emacs-meta,   emacs-ctlx,   vi,
              vi-command  et  vi-insert.  vi est équivalent à vi-command ; emacs est équivalent à
              emacs-standard. La valeur par défaut est emacs ; la valeur de editing-mode  modifie
              aussi le jeu de raccourcis par défaut.
       keyseq-timeout (500)
              Indique  le temps que readline attendra un caractère lors de la lecture d’une suite
              de touches ambiguë (c’est-à-dire qui peut former une suite de touches  complète  en
              utilisant  l’entrée lue jusqu’à présent, ou accepter une entrée supplémentaire pour
              compléter une suite de touches plus longue). Si aucune entrée n’est  reçue  pendant
              le  temps  d’attente, readline utilisera la suite la plus courte, mais complète. La
              valeur est indiquée en milliseconde, donc une valeur de 1000 signifie que  readline
              attendra  pendant  une  seconde  une  entrée  supplémentaire. Si cette variable est
              configurée à une valeur inférieure ou égale à zéro, ou à une valeur non  numérique,
              readline  attendra la saisie d’une autre touche pour décider de la suite de touches
              à compléter.
       mark-directories (On)
              Si configurée à On, une barre oblique est ajoutée aux noms de répertoires.
       mark-modified-lines (Off)
              Si configurée à On, les lignes d'historique qui ont été modifiées seront  précédées
              à l'affichage d'un astérisque (*).
       mark-symlinked-directories (Off)
              Si configurée à On, une barre oblique est ajoutée aux noms complétés si ce sont des
              liens symboliques vers des répertoires (selon la valeur de mark-directories).
       match-hidden-files (On)
              Cette  variable,  quand  elle  est  configurée  à  On,  conduit  readline  à  faire
              correspondre  des fichiers dont le nom commence par un « . » (fichiers cachés) lors
              du complètement de noms de fichiers. Si configurée à Off, le « . »  du  début  doit
              être fourni par l'utilisateur dans le nom de fichier à compléter.
       menu-complete-display-prefix (Off)
              Si configurée à On, le complètement de menu affiche le préfixe commun à la liste de
              complétements possibles (qui peut être vide) avant de tourner dans la liste.
       output-meta (Off)
              Si configurée à On,  readline  affichera  directement  les  caractères  ayant  leur
              huitième  bit à 1, plutôt que d'utiliser une suite de caractères de protection avec
              préfixe méta.
       page-completions (On)
              Si configurée à On, readline utilise un afficheur de texte  interne  du  type  more
              pour afficher les complètements possibles sur un seul plein écran.
       print-completions-horizontally (Off)
              Si  configurée  à  On,  readline  affichera  les complètements correspondants triés
              horizontalement dans l'ordre alphabétique plutôt que verticalement.
       revert-all-at-newline (Off)
              Si  configurée  à  On,  readline  annulera  toutes  les  modifications  des  lignes
              d'historique  avant  de  s'arrêter  quand  accept-line  est exécuté. Par défaut les
              lignes d'historique peuvent être modifiées et conservent  les  listes  d'annulation
              individuelles au fur et à mesure des appels à readline.
       show-all-if-ambiguous (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par  défaut  des  fonctions  de  complètement.  Si
              configurée à On, les mots qui ont plus d'un  complètement  possibles  conduisent  à
              l'affichage immédiat des correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-all-if-unmodified (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par  défaut des fonctions de complètement de façon
              similaire à show-all-if-ambiguous. Si configurée à On, les mots qui ont  plus  d'un
              complètement  possible  sans aucun complètement partiel possible (les complètements
              possibles ne partagent pas de préfixe commun) conduisent à l'affichage immédiat des
              correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-mode-in-prompt (Off)
              Si  configurée  à  On,  ajoute  un caractère au début de l’invite indiquant le mode
              d’édition : Emacs (@), commande Vi (:) ou insertion Vi (+).
       skip-completed-text (Off)
              Si configurée à On, modifie le comportement par  défaut  du  complètement  lors  de
              l'insertion d'une unique correspondance dans la ligne. Elle n'est utilisée que lors
              d'un complètement effectué au milieu  d'un  mot.  Si  elle  est  activée,  readline
              n'insère  pas  de  caractères de complètement correspondant à des caractères situés
              après le curseur dans le mot en train d'être complété, ainsi les  parties  du  mots
              situées après le curseur ne sont pas dupliquées.
       visible-stats (Off)
              Si  configurée  à  On, un caractère indiquant le type de fichier, comme signalé par
              stat(2) est ajouté aux noms de fichiers en affichant les complètements possibles.

   Constructions conditionnelles de readline
       Readline implémente un mécanisme inspiré des fonctionnalités de compilation conditionnelle
       du  préprocesseur  C  qui  permet d'effectuer le paramétrage des raccourcis clavier et des
       variables selon les résultats de tests. Il y a quatre directives d'analyse utilisées.

       $if    La structure $if permet de choisir les  raccourcis  selon  le  mode  d'édition,  le
              terminal  utilisé  ou l'application utilisant readline. Le texte du test va jusqu'à
              la fin de la ligne ; aucun caractère n'est nécessaire pour le délimiter.

              mode   La forme mode= de la directive $if est utilisée pour  vérifier  si  readline
                     est  en mode emacs ou vi. Cela peut être utilisé conjointement à la commande
                     set keymap, par exemple pour  ne  configurer  les  raccourcis  des  jeux  de
                     raccourcis  emacs-standard  et  emacs-ctlx  que  si readline démarre en mode
                     emacs.

              term   La forme term= peut  être  utilisée  pour  ajouter  des  raccourcis  clavier
                     spécifiques  au terminal, comme associer des suites de touches produites par
                     des touches de fonction du terminal. Le mot à droite du signe = est  comparé
                     à  la fois au nom complet du terminal et à la portion de nom du terminal qui
                     précède le premier signe -. Cela permet, par exemple, de faire  correspondre
                     sun avec à la fois sun et sun-cmd.

              application
                     La   structure  application  est  utilisée  pour  inclure  des  paramétrages
                     spécifiques à chaque application. Chaque programme utilisant la bibliothèque
                     readline  configure un nom d'application et un fichier d'initialisation peut
                     tester une valeur particulière. Ce  peut  être  utilisé  pour  associer  des
                     suites  de  touches  à  des  fonctions utiles pour un certain programme. Par
                     exemple, les commandes suivantes ajoutent une suite de touches  qui  protège
                     le mot actuel ou précédant dans bash :

                     $if Bash
                     # Protéger le mot actuel ou le précédant
                     "\C-xq": "\eb\"\ef\""
                     $endif

       $endif Cette commande, comme on l'a vu dans l'exemple ci-dessus, termine une commande $if.

       $else  Permet d'ajouter des commandes qui seront exécutées si un $if échoue.

       $include
              Cette  directive prend un seul nom de fichier comme argument et y lit les commandes
              et  les  raccourcis.  Par  exemple,  la  directive  suivante  lirait   le   fichier
              /etc/inputrc :

              $include  /etc/inputrc

   Recherche
       Readline  fournit  des  commandes  de  recherche  au  sein  de  l'historique  de commandes
       (consultez HISTORIQUE ci-dessous) des lignes contenant une chaîne  donnée.  Il  y  a  deux
       modes de recherche : incrémental et non incrémental.

       Les  recherches  incrémentales  commencent  avant  même que l'utilisateur n'ait terminé de
       saisir la chaîne recherchée. À chaque caractère saisi, readline affiche l'élément  suivant
       de  l'historique  qui  correspond  à  la  chaîne  déjà  entrée. Une recherche incrémentale
       nécessite seulement  le  nombre  de  caractères  indispensable  pour  retrouver  l'élément
       d'historique  désiré.  Les  caractères  se  trouvant  dans la variable isearch-terminators
       servent à terminer une recherche incrémentale. Si aucune valeur n'a été affectée  à  cette
       variable,  les  caractères  Échappement (« Escape ») et Contrôle-J terminent une recherche
       incrémentale. Contrôle-G permet d'interrompre une recherche incrémentale et  de  restaurer
       la  ligne  originale.  Lorsque la recherche est finie, l'élément d'historique contenant la
       chaîne désirée devient la ligne actuelle.

       Pour trouver les autres éléments correspondant dans la file d'historique, saisissez  selon
       Contrôle-S  ou  Contrôle-R.  Cela  recherchera  en  avant  ou en arrière dans l'historique
       l'élément suivant correspondant à la chaîne saisie jusque-là. Toute autre suite de touches
       associée  à  une  commande readline interrompra la recherche et exécutera la commande. Par
       exemple, un changement de ligne interrompra la recherche et acceptera la ligne,  exécutant
       ainsi la commande de la file d'historique.

       Readline  se  souvient de la dernière chaîne de recherche incrémentale. Si deux Contrôle-R
       sont tapés sans caractère pour définir une nouvelle  recherche  de  chaîne,  toute  chaîne
       mémorisée sera utilisée.

       Les  recherches  non incrémentales lisent la chaîne désirée en entier avant de démarrer la
       recherche de correspondance dans la liste d'historique. La chaîne  peut  être  saisie  par
       l'utilisateur ou faire partie du contenu de la ligne actuelle.

   Noms des commandes readline
       Ce  qui suit est une liste des noms de commandes et les suites de touches auxquelles elles
       sont associées par défaut. Les noms de commandes sans suite de touche les accompagnant  ne
       sont  pas associées par défaut. Dans les descriptions suivantes, le curseur (« point ») se
       rapporte à la position actuelle du curseur et la marque se  rapporte  à  une  position  de
       curseur  sauvegardée  par la commande set-mark. Le texte entre le curseur et la marque est
       désigné comme la zone.

   Commandes de déplacement
       beginning-of-line (C-a)
              Reculer au début de la ligne actuelle.
       end-of-line (C-e)
              Avancer à la fin de la ligne.
       forward-char (C-f)
              Avancer d'un caractère.
       backward-char (C-b)
              Reculer d'un caractère.
       forward-word (M-f)
              Avancer jusqu'à la fin du  mot  suivant.  Les  mots  sont  composés  de  caractères
              alphanumériques (lettres et chiffres).
       backward-word (M-b)
              Reculer  jusqu'au  début  du  mot actuel ou du précédent. Les mots sont composés de
              caractères alphanumériques (lettres et chiffres).
       shell-forward-word
              Avancer jusqu'à la fin du mot suivant. Les mots sont séparés par des métacaractères
              non protégés de l'interpréteur.
       shell-backward-word
              Reculer jusqu'au début du mot actuel ou du précédent. Les mots sont séparés par des
              métacaractères non protégés de l'interpréteur.
       clear-screen (C-l)
              Effacer l'écran, en laissant la ligne actuelle au sommet de l'écran. S'il  y  a  un
              argument, rafraîchir la ligne actuelle sans effacer l'écran.
       redraw-current-line
              Rafraîchir la ligne actuelle.

   Commandes de manipulation de l'historique
       accept-line (changement de ligne, retour chariot)
              Valider  la  ligne,  sans se soucier de l'emplacement du curseur. Si la ligne n'est
              pas  vide,  l'ajouter  à  la  file  d'historique,  sous  contrôle  de  la  variable
              HISTCONTROL.  Si  cette  ligne est une ligne d'historique modifiée, restaurer cette
              dernière.
       previous-history (C-p)
              Récupérer la commande précédente de la file  d'historique,  en  remontant  dans  la
              file.
       next-history (C-n)
              Récupérer  la  commande  suivante  dans la file d'historique, en descendant dans la
              file.
       beginning-of-history (M-<)
              Récupérer la première ligne de l'historique.
       end-of-history (M->)
              Retourner à la fin de l'historique de saisie, c'est-à-dire à la ligne en  cours  de
              saisie.
       reverse-search-history (C-r)
              Rechercher  en  arrière  dans  l'historique,  en  remontant.  C'est  une  recherche
              incrémentale.
       forward-search-history (C-s)
              Rechercher  en  avant  dans  l'historique,  en  descendant.  C'est  une   recherche
              incrémentale.
       non-incremental-reverse-search-history (M-p)
              Rechercher  une  chaîne  en arrière dans l'historique, en remontant depuis la ligne
              actuelle, utiliser une recherche non  incrémentale  pour  une  chaîne  fournie  par
              l'utilisateur.
       non-incremental-forward-search-history (M-n)
              Rechercher  une  chaîne  en  avant  dans  l'historique,  utiliser une recherche non
              incrémentale pour une chaîne fournie par l'utilisateur.
       history-search-forward
              Rechercher en avant dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne
              actuelle et la position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       history-search-backward
              Rechercher  en  arrière  dans  l'historique la chaîne comprise entre le début de la
              ligne actuelle et la position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       yank-nth-arg (M-C-y)
              Insérer, à l'emplacement du curseur, le premier argument de la commande précédente.
              Généralement,  il  s'agit du second mot de la ligne précédente. Avec un argument n,
              insérer le n-ième mot de la commande précédente (les mots sont numérotés  à  partir
              de 0). Un argument négatif insère le n-ième mot en partant de la fin de la commande
              précédente. Une fois que l'argument n est traité, l'argument est extrait  comme  si
              le développement d'historique « !n » avait été indiqué.
       yank-last-arg (M-., M-_)
              Insérer  le dernier argument de la commande précédente (le dernier mot de l'élément
              précédent de la  file  d'historique).  Avec  un  argument  numérique,  se  comporte
              exactement comme yank-nth-arg. Les appels successifs à yank-last-arg remontent dans
              la file d'historique en insérant le dernier mot (ou le mot indiqué  par  l'argument
              du  premier  appel)  de  chaque  ligne  tour  à tour. Tous les arguments numériques
              fournis à ces appels  successifs  déterminent  la  direction  de  déplacement  dans
              l'historique.  Un argument négatif modifie la direction dans l'historique (en avant
              ou en arrière).  Les  outils  de  développement  d'historique  sont  utilisés  pour
              extraire  le  dernier  mot, comme si le développement d'historique « !$ » avait été
              indiqué.
       shell-expand-line (M-C-e)
              Développer, comme le fait l'interpréteur,  la  ligne  actuelle.  Cela  effectue  le
              développement  des  alias et d'historique, ainsi que tous les développements de mot
              de l'interpréteur. Consultez ci-dessous DÉVELOPPEMENT  DE  L'HISTORIQUE,  pour  une
              description détaillée du développement de l'historique.
       history-expand-line (M-^)
              Effectuer le développement d'historique sur la ligne actuelle. Consultez ci-dessous
              DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour une description détaillée.
       magic-space
              Effectuer le développement de l'historique sur la ligne  actuelle  et  insérer  une
              espace.  Consultez  ci-dessous  DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour une description
              détaillée.
       alias-expand-line
              Effectuer le développement  des  alias  sur  la  ligne  actuelle.  Consultez  ALIAS
              ci-dessus pour une description des développements d'alias.
       history-and-alias-expand-line
              Effectuer le développement de l'historique et des alias sur la ligne actuelle.
       insert-last-argument (M-., M-_)
              Un synonyme de yank-last-arg.
       operate-and-get-next (C-o)
              Valider  la  ligne  actuelle  et  récupérer  la ligne suivante de l'historique pour
              édition. Tout argument est ignoré.
       edit-and-execute-command (C-xC-e)
              Appeler un éditeur sur la ligne de commande actuelle et exécuter le résultat  comme
              une commande d'interpréteur. Bash tente d'appeler, dans cet ordre, $VISUAL, $EDITOR
              et emacs comme éditeur.

   Commande d'édition de texte
       end-of-file (généralement C-d)
              Le caractère indiquant la fin de ligne, comme défini, par exemple, par « stty ». Si
              ce  caractère est lu alors qu’aucun caractère n’est sur la ligne, et que le curseur
              est au début de la ligne, readline l’interprète comme le fin de l’entrée et renvoie
              EOF.
       delete-char (C-d)
              Effacer  le  caractère  sous  le  curseur.  Si  cette fonction est associée au même
              caractère que le caractère EOF du terminal, comme c’est souvent le  cas  avec  C-d,
              consultez les effets dans le paragraphe précédent.
       backward-delete-char (Effacement ou « Rubout »)
              Effacer  le  caractère avant le curseur. Lorsque un argument numérique est indiqué,
              le texte effacé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       forward-backward-delete-char
              Effacer le caractère sous le curseur, sauf s'il est en fin de ligne, auquel cas  le
              caractère avant le curseur est effacé.
       quoted-insert (C-q, C-v)
              Ajouter  littéralement  sur  la  ligne  le  caractère  saisi  suivant.  Cela permet
              d'insérer des caractères comme C-q, par exemple.
       tab-insert (C-v TAB)
              Insérer un caractère de tabulation.
       self-insert (a, b, A, 1, !, ...)
              Insérer le caractère mentionné.
       transpose-chars (C-t)
              Échanger les caractères se trouvant devant et  sous  le  curseur.  Le  curseur  est
              avancé  d'un caractère. À la fin d'une ligne, les caractères échangés sont les deux
              précédents. Les arguments négatifs n'ont aucun effet.
       transpose-words (M-t)
              Déplace le mot avant le curseur au-delà du mot après le curseur et déplace aussi le
              curseur  sur  ce mot. Si le curseur est à la fin de la ligne, cela échange les deux
              derniers mots de la ligne.
       upcase-word (M-u)
              Transformer le mot actuel (ou le suivant) en majuscules. Avec un argument  négatif,
              agir sur le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       downcase-word (M-l)
              Transformer  le mot actuel (ou le suivant) en minuscules. Avec un argument négatif,
              agir sur le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       capitalize-word (M-c)
              Passer en majuscule l'initiale du mot actuel (ou  du  suivant).  Avec  un  argument
              négatif, agir sur le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       overwrite-mode
              Basculer  en  mode  d'écrasement.  Avec un argument numérique explicite strictement
              positif, bascule en mode d'écrasement. Avec un argument numérique explicite négatif
              ou  nul,  bascule en mode d'insertion. Cette commande n'affecte que le mode emacs ;
              le mode vi écrase de façon différente. Chaque appel à readline()  démarre  en  mode
              d'insertion. En mode d'écrasement, les caractères associés à self-insert remplacent
              le texte sous le curseur plutôt que de  déplacer  le  texte  vers  la  droite.  Les
              caractères associés à backward-delete-char remplacent le caractère avant le curseur
              par une espace. Par défaut, cette commande n'est pas associée.

   Effacement et récupération
       kill-line (C-k)
              Effacer le texte depuis la position du curseur jusqu'à la fin de la ligne.
       backward-kill-line (C-x Effacement)
              Effacer en arrière jusqu'au début de ligne.
       unix-line-discard (C-u)
              Effacer le texte entre le début de la ligne et la position du curseur. Le texte est
              sauvegardé dans le tampon circulaire.
       kill-whole-line
              Effacer toute la ligne sans tenir compte de la position du curseur.
       kill-word (M-d)
              Effacer  le  texte  entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si entre des mots,
              jusqu'à la fin du mot suivant. Les  limites  des  mots  sont  identiques  à  celles
              utilisées par forward-word.
       backward-kill-word (M-Effacement)
              Effacer  le  mot  sous  le  curseur.  Les  limites de mots sont identiques à celles
              utilisées par backward-word.
       shell-kill-word (M-d)
              Effacer le texte entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si  entre  des  mots,
              jusqu'à  la  fin  du  mot  suivant.  Les  limites des mots sont identiques à celles
              utilisées par shell-forward-word.
       shell-backward-kill-word (M-Effacement)
              Effacer le mot sous le curseur. Les  limites  de  mots  sont  identiques  à  celles
              utilisées par shell-backward-word.
       unix-word-rubout (C-w)
              Effacer  le  mot  sous  le curseur, en utilisant une espace blanche comme limite de
              mot. Le texte effacé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       unix-filename-rubout
              Effacer le mot sous le curseur, en utilisant l'espace blanche et la  barre  oblique
              comme limites de mot. Le texte supprimé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       delete-horizontal-space (M-\)
              Effacer toutes les espaces blanches et les tabulations autour du curseur.
       kill-region
              Effacer le texte de la zone actuelle.
       copy-region-as-kill
              Copier le texte de la zone vers le tampon circulaire.
       copy-backward-word
              Copier  le  mot précédant le curseur dans le tampon circulaire. Les limites de mots
              sont identiques à celles de backward-word.
       copy-forward-word
              Copier le mot suivant le curseur dans le tampon circulaire.  Les  limites  de  mots
              sont identiques à celles de forward-word.
       yank (C-y)
              Récupérer  le texte au sommet du tampon circulaire à la position du curseur dans le
              tampon.
       yank-pop (M-y)
              Exécuter une rotation du tampon circulaire  et  récupérer  le  texte  situé  à  son
              nouveau sommet. Cela ne fonctionne qu'après yank ou yank-pop.

   Arguments numériques
       digit-argument (M-0, M-1, ..., M--)
              Ajouter  ce chiffre à l'argument en cours de rédaction ou créer un nouvel argument.
              M-- crée un argument négatif.
       universal-argument
              Il s'agit d'une autre façon d'indiquer un argument. Si cette  commande  est  suivie
              d'un  ou plusieurs chiffres facultativement précédés d'un signe moins, ces chiffres
              définissent l'argument. Si  la  commande  est  suivie  de  chiffres,  une  nouvelle
              exécution de universal-argument termine l'argument numérique, mais est ignorée dans
              les autres cas. Par exception, si cette commande est suivie  immédiatement  par  un
              caractère  qui n'est ni un chiffre ni le signe moins, le compteur d'arguments de la
              commande suivante est multiplié par 4. Le compteur d'arguments est  initialement  à
              un,  donc  la  première exécution de cette commande amène le compteur d'arguments à
              quatre, une seconde fois porte le compteur d'arguments à seize et ainsi de suite.

   Complètement
       complete (TAB)
              Essayer d'effectuer un complètement du texte situé avant le curseur. Bash  effectue
              le  complètement  en  considérant  tour  à  tour  le texte comme une variable (s'il
              commence par $), un nom d'utilisateur (s'il commence par  ~),  un  nom  de  machine
              (s'il  commence  par  @) ou une commande (y compris les alias et les fonctions). Si
              aucun ne correspond, un complètement de nom de fichier est essayé.
       possible-completions (M-?)
              Afficher les complètements possibles pour le texte situé avant le curseur.
       insert-completions (M-*)
              Insérer avant le curseur l'ensemble des complètements qui auraient été produits par
              possible-completions.
       menu-complete
              Analogue  à  complete,  mais  en  remplaçant  le  mot  à  compléter  par  une seule
              correspondance de la liste des complètements possibles. Des exécutions répétées  de
              menu-complete  parcourent  la liste des complètements possibles, en insérant chaque
              correspondance tour à tour. À la fin de la liste des complètements, une alarme  est
              émise  (selon la configuration de bell-style) et le texte original est restauré. Un
              argument de n déplace de n positions dans la liste des correspondances. Un argument
              négatif peut être utilisé pour revenir en arrière dans la liste. Cette commande est
              destinée à être associée à la touche TAB, mais ne l'est pas par défaut.
       menu-complete-backward
              Identique  à  menu-complete,  mais  se  déplace  en  arrière  dans  la  liste   des
              complètements   possibles,   comme  si  un  argument  négatif  avait  été  passé  à
              menu-complete. Cette commande n'est associée à aucune touche par défaut.
       delete-char-or-list
              Effacer le caractère sous le curseur sauf au  début  ou  en  fin  de  ligne  (comme
              delete-char).  En  fin  de  ligne,  se  comporte  comme possible-completions. Cette
              commande n'est associée à aucune touche par défaut.
       complete-filename (M-/)
              Essayer le complètement des noms de fichiers sur le texte situé avant le curseur.
       possible-filename-completions (C-x /)
              Afficher les complètements possibles du texte situé avant le curseur, traité  comme
              un nom de fichier.
       complete-username (M-~)
              Essayer  le  complètement sur le texte situé avant le curseur, en le traitant comme
              un nom d'utilisateur.
       possible-username-completions (C-x ~)
              Afficher les complètements possibles  du  texte  situé  avant  le  curseur,  en  le
              traitant comme un nom d'utilisateur.
       complete-variable (M-$)
              Essayer  le  complètement sur le texte situé avant le curseur, en le traitant comme
              une variable de l'interpréteur.
       possible-variable-completions (C-x $)
              Afficher les complètements possibles  du  texte  situé  avant  le  curseur,  en  le
              traitant comme une variable de l'interpréteur.
       complete-hostname (M-@)
              Essayer  le  complètement sur le texte situé avant le curseur, en le traitant comme
              un nom de machine.
       possible-hostname-completions (C-x @)
              Afficher les complètements possibles  du  texte  situé  avant  le  curseur,  en  le
              traitant comme un nom de machine.
       complete-command (M-!)
              Essayer  le  complètement sur le texte situé avant le curseur, en le traitant comme
              un nom de commande. Le complètement des commandes essaie de faire  correspondre  le
              texte,  dans  cet  ordre,  aux  alias,  mots réservés, fonctions de l'interpréteur,
              commandes  internes  de  l'interpréteur  et  finalement  les   noms   de   fichiers
              exécutables.
       possible-command-completions (C-x !)
              Afficher  les  complètements  possibles  du  texte  situé  avant  le curseur, en le
              traitant comme un nom de commande.
       dynamic-complete-history (M-TAB)
              Essayer le complètement du texte situé avant le curseur, en le comparant aux lignes
              de la file d'historique lui correspondant pour les complètements possibles.
       dabbrev-expand
              Essayer  le  menu  de complètement du texte situé avant le curseur, en le comparant
              aux lignes de  la  file  d'historique  lui  correspondant  pour  les  complètements
              possibles.
       complete-into-braces (M-{)
              Effectuer un complètement en noms de fichiers et insérer la liste des complètements
              possibles entre accolades afin que la liste  soit  exploitable  par  l'interpréteur
              (consultez Développement des accolades ci-dessus).

   Macros clavier
       start-kbd-macro (C-x ()
              Démarrer la mémorisation dans la macro en cours des caractères tapés.
       end-kbd-macro (C-x ))
              Arrêter  la  mémorisation dans la macro en cours des caractères saisis et conserver
              la définition.
       call-last-kbd-macro (C-x e)
              Réexécuter la dernière macro définie, en agissant comme si les caractères  contenus
              dans cette macro étaient saisis au clavier.
       print-last-kbd-macro ()
              Afficher  la  dernière  macro  de  clavier  définie,  mise en forme de façon à être
              incorporée dans un fichier inputrc.

   Divers
       re-read-init-file (C-x C-r)
              Lire le contenu du  fichier  inputrc  et  prendre  en  compte  tous  raccourcis  ou
              affectations de variables qui s'y trouvent.
       abort (C-g)
              Abandonner  l'édition  en  cours  et  émettre  une  alarme  de  terminal  (selon la
              configuration de la variable bell-style).
       do-uppercase-version (M-a, M-b, M-x, ...)
              Si le caractère x précédé de Méta est en minuscule, exécuter la  commande  qui  est
              associée aux caractères majuscules correspondants.
       prefix-meta (ESC)
              Considérer  le  prochain  caractère  saisi  comme  un  Méta. ESC f est équivalent à
              Meta-f.
       undo (C-_, C-x C-u)
              Fonction d'annulation incrémentale, chaque ligne étant mémorisée séparément.
       revert-line (M-r)
              Annuler toutes les modifications sur cette ligne. C’est équivalent à  répéter  undo
              suffisamment de fois pour ramener la ligne à son état initial.
       tilde-expand (M-&)
              Effectuer le développement du tilde sur le mot actuel.
       set-mark (C-@, M-<space>)
              Placer  la  marque  à la position actuelle du curseur. Si un argument numérique est
              fourni, la marque est posée à la position correspondante.
       exchange-point-and-mark (C-x C-x)
              Échanger le curseur et la marque. La position actuelle du curseur est configurée  à
              la  position  sauvegardée  précédemment  et  l'ancienne  position  du  curseur  est
              mémorisée comme la marque.
       character-search (C-])
              Un caractère est lu et le curseur déplacé à l'occurrence suivante de ce  caractère.
              Un argument négatif recherche les occurrences précédentes.
       character-search-backward (M-C-])
              Un  caractère  est  lu  et  le  curseur  déplacé  à  l'occurrence  précédente de ce
              caractère. Un argument négatif recherche les occurrences suivantes.
       skip-csi-sequence
              Lire suffisamment de caractères pour englober une suite  multitouche  comme  celles
              définies  pour  des  touches comme Début et Fin. De telles suites commencent par un
              indicateur  de  suite  de  contrôle  (« control  sequence  indicator »   ou   CSI),
              habituellement  ESC-[.  Si  cette  suite  est  associée  à  "\[",  les  touches qui
              produisent de telles suites n'auront  pas  d'effet  à  moins  d'être  explicitement
              associées  à une commande readline, au lieu d'insérer des caractères parasites dans
              le tampon d'édition. N'est associée à aucune touche par défaut,  mais  est  souvent
              associée à ESC-[.
       insert-comment (M-#)
              Sans  argument  numérique,  la  valeur de la variable comment-begin de readline est
              insérée au début de la ligne actuelle. Si un argument numérique est  fourni,  cette
              commande  agit  comme  une  bascule :  si  les  caractères  du  début  de  ligne ne
              correspondent pas à la valeur de comment-begin, la valeur est insérée,  sinon,  les
              caractères  de  comment-begin sont effacés du début de la ligne. Dans les deux cas,
              la ligne est acceptée comme si un changement de ligne avait été  saisi.  La  valeur
              par  défaut de comment-begin conduit cette commande à transformer la ligne actuelle
              de l'interpréteur en commentaire. Si un argument numérique conduit  à  l'effacement
              du caractère de commentaire, la ligne sera exécutée par l'interpréteur.
       glob-complete-word (M-g)
              Le  mot avant le curseur est traité comme un motif pour un développement de chemin,
              avec un astérisque implicitement ajouté. Ce motif est  utilisé  pour  produire  une
              liste de noms de fichiers correspondants pour de possibles complètements.
       glob-expand-word (C-x *)
              Le mot précédant le curseur est considéré comme un motif de développement de chemin
              et la liste des fichiers correspondants est insérée à  sa  place.  Si  un  argument
              numérique est fourni, un astérisque est ajouté avant le développement du chemin.
       glob-list-expansions (C-x g)
              La  liste  des  développements  qui  auraient été produits par glob-expand-word est
              affichée et la ligne est rafraîchie.  Si  un  argument  numérique  est  fourni,  un
              astérisque est ajouté devant le développement du chemin.
       dump-functions
              Afficher  toutes les fonctions et leurs raccourcis clavier sur le flux de sortie de
              readline. Si un argument numérique est fourni, la sortie est mise en forme de façon
              à être incorporée dans un fichier inputrc.
       dump-variables
              Afficher  toutes les variables readline modifiables et leurs valeurs sur le flux de
              sortie de readline. Si un argument numérique est fourni,  la  sortie  est  mise  en
              forme de façon à être incorporée dans un fichier inputrc.
       dump-macros
              Afficher  toutes  les  suites  de  touches  readline  associées à des macros et les
              chaînes auxquelles elles correspondent. Si un argument  numérique  est  fourni,  la
              sortie est mise en forme de façon à être incorporée dans un fichier inputrc.
       display-shell-version (C-x C-v)
              Afficher des informations sur la version actuelle de bash.

   Complètement programmable
       Lorsqu'un  complètement de mot est tenté pour un argument d'une commande pour laquelle une
       spécification de complètement a été définie en  utilisant  la  commande  interne  complete
       (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), les outils de complètement
       programmables sont appelés.

       En premier lieu, le nom de la commande est identifié. Si  le  mot  de  commande  est  vide
       (complètement  essayé  en  début de ligne vide), toutes les spécifications de complètement
       définies par l'option -E de complete sont utilisées. Si une spécification de  complètement
       a  été  définie  pour  cette  commande,  elle  est  utilisée  pour  produire  la liste des
       complètements possibles pour le mot. Si le mot de commande est un chemin d'accès  complet,
       on  cherche  en  premier  lieu  une  spécification  de complètement pour le chemin d'accès
       complet. Si aucune spécification de complètement n'est  trouvée  pour  le  chemin  d'accès
       complet,  une  tentative est effectuée pour trouver une spécification de complètement pour
       la partie située après la barre  oblique  finale.  Si  ces  recherches  ne  donnent  aucun
       résultat  sous  forme  de  spécification  de  complètement,  toutes  les spécifications de
       complètement définies par l'option -D de complete sont utilisées par défaut.

       Une fois qu'une spécification de complètement  a  été  trouvée,  elle  est  utilisée  pour
       produire  la  liste des mots correspondants. Si aucune spécification de complètement n'est
       trouvée, le complètement par défaut de bash, tel que décrit  ci-dessus  dans  Complètement
       est effectué.

       Tout  d'abord,  les  actions définies par la spécification de complètement sont utilisées.
       Seules les correspondances préfixées par  le  mot  à  compléter  sont  renvoyées.  Lorsque
       l'option -f ou -d est utilisée pour le complètement des noms de fichiers ou de répertoire,
       la variable de l'interpréteur FIGNORE est utilisée pour filtrer les correspondances.

       Tous les complètements indiqués par le motif de développement de  chemin  de  l'option  -G
       sont  ensuite  produits.  Il  n'est  pas  nécessaire  que  les  mots produits par le motif
       correspondent au mot à compléter. La  variable  de  l'interpréteur  GLOBIGNORE  n'est  pas
       utilisée pour filtrer les correspondances, mais la variable FIGNORE est utilisée.

       Ensuite, la chaîne indiquée comme argument à l'option -W est prise en compte. Cette chaîne
       est tout d'abord découpée en utilisant les caractères de la variable  spéciale  IFS  comme
       délimiteurs.  Les  protections  de  l'interpréteur  sont  prises en compte. Chaque mot est
       ensuite développé en utilisant les développements d'accolades, du tilde, des paramètres et
       des  variables,  de  même que la substitution de commande et le développement arithmétique
       comme décrit ci-dessus dans DÉVELOPPEMENTS. Les résultats sont découpés en  utilisant  les
       règles  décrites  ci-dessus  dans  Découpage  en mots. Les résultats du développement sont
       comparés au mot  à  compléter  en  considérant  ce  dernier  comme  préfixe  et  les  mots
       correspondants deviennent les complètements possibles.

       Après  la  création  de  ces correspondances, toute fonction de l'interpréteur ou commande
       indiquée avec les options -F et -C est appelée. Lorsque la commande  ou  la  fonction  est
       appelée,  les  variables COMP_LINE , COMP_POINT , COMP_LINKEY , et COMP_POINTYPE se voient
       affectées de valeurs comme décrit ci-dessus  dans  Variables  de  l'interpréteur.  Si  une
       fonction  de  l'interpréteur  est  appelée,  les  variables  COMP_WORDS et COMP_CWORD sont
       également créées. Lorsqu'une fonction ou une commande est  appelée,  le  premier  argument
       ($1)  est  le  nom  de  la commande dont les arguments doivent être complétés, le deuxième
       argument ($2) est le mot à compléter et le troisième argument ($3) est  le  mot  précédant
       celui  devant  être  complété  sur  la  ligne  de  commande  actuelle.  Aucun filtrage des
       complètements produits pour le mot à compléter n'est effectué ; la fonction ou la commande
       a toute liberté dans la production des correspondances.

       Toute fonction indiquée avec -F est appelée en premier. La fonction peut utiliser tous les
       outils de l'interpréteur, incluant la commande interne compgen  décrite  ci-dessous,  pour
       produire  les  correspondances.  Elle  doit  mettre  les  complètements  possibles dans la
       variable tableau COMPREPLY, une par élément de tableau.

       Ensuite, toute commande indiquée avec  l'option  -C  est  appelée  dans  un  environnement
       équivalent   à   la  substitution  de  commande.  Elle  devrait  afficher  une  liste  des
       complètements possibles, une par  ligne,  sur  la  sortie  standard.  Si  nécessaire,  une
       contre-oblique peut être utilisée pour protéger un caractère de changement de ligne.

       Après  la création de tous les complètements possibles, tout filtre, indiqué avec l'option
       -X, est appliqué à la liste. Ce filtre est  un  motif  comme  dans  le  développement  des
       chemins ; un & dans le motif est remplacé par le texte du mot en cours de complètement. Un
       & littéral peut être protégé par une  contre-oblique ;  la  contre-oblique  est  supprimée
       avant  la  tentative  de mise en correspondance. Tout complètement qui correspond au motif
       sera supprimé de la liste. Un ! au début du motif provoque la négation de ce motif ;  dans
       ce cas, tout complètement ne correspondant pas au motif sera supprimé de la liste.

       Finalement,  tous  préfixe  et  suffixe  indiqués avec les options -P et -S sont ajoutés à
       chacun des éléments de la liste de complètement et le résultat est renvoyé au programme de
       complètement de readline comme étant la liste des complètements possibles.

       Si  les  opérations  précédemment  appliquées  ne  produisent  aucune correspondance et si
       l'option -o dirnames a été fournie à complete lorsque la spécification de  complètement  a
       été définie, le complètement des noms de répertoire est tenté.

       Si l'option -o plusdirs a été fournie à complete lors de la définition de la spécification
       de complètement, le complètement des noms de répertoires est tenté et toute correspondance
       est ajoutée aux résultats des autres actions.

       Par  défaut, si une spécification de complètement est trouvée, tout ce qu'elle produit est
       renvoyé au programme de complètement comme un jeu complet des complètements possibles. Les
       complètements  par  défaut  de  bash ne sont pas tentés et le complètement de fichiers par
       défaut de readline est désactivé. Si l'option -o bashdefault a été fournie à complete lors
       de la définition de la spécification de complètement, les complètements par défaut de bash
       sont tentés si la spécification de  complètement  ne  produit  aucune  correspondance.  Si
       l'option  -o default a été fournie à complete lors de la définition de la spécification de
       complètement, le complètement par défaut de readline sera effectué si la spécification  de
       complètement  (et,  si  tentés,  les  complètements  par défaut de bash) ne produit aucune
       correspondance.

       Lorsqu'une spécification de complètement indique qu'un complètement de nom  de  répertoire
       est  souhaité,  les  fonctions de complètement programmable forcent readline à ajouter une
       barre oblique pour compléter les noms qui sont des liens symboliques vers des répertoires,
       selon la valeur de la variable mark-directories de readline, indépendamment du paramétrage
       de la variable mark-symlinked-directories de readline.

       La modification dynamique des complètements est également possible. C'est particulièrement
       utile  combiné  avec  un  complètement  par  défaut  indiqué  à l'aide de complete -D. Les
       fonctions de  l'interpréteur  exécutés  comme  gestionnaires  de  complètement  permettent
       d'annoncer que le complètement devrait être réessayé en renvoyant un état final de 124. Si
       une fonction de l'interpréteur renvoie 124, et modifie la  spécification  de  complètement
       associée  à  la  commande  sur  laquelle le complètement est essayé (fournie comme premier
       argument quand la fonction est exécutée), le complètement programmable  recommence  depuis
       le  début,  en  essayant  de trouver une nouvelle spécification de complètement pour cette
       commande. Un jeu de complètements peut  ainsi  être  construit  dynamiquement  lorsque  le
       complètement est essayé, plutôt que d'être chargé entièrement au début.

       Par   exemple,   en   supposant   l'existence  d'une  bibliothèque  de  spécifications  de
       complètement, chacune conservée dans un fichier correspondant au nom de  la  commande,  la
       fonction  de  complètement  par  défaut  suivante  chargerait  les  complètements de façon
       dynamique :

       _completion_loader()
       {
            . "/etc/bash_completion.d/$1.sh" >/dev/null 2>&1 && return 124
       }
       complete -D -F _completion_loader -o bashdefault -o default

HISTORIQUE

       Quand l'option -o history de la commande interne set  est  activée,  l'interpréteur  donne
       accès  à  un  historique  des  commandes, c'est-à-dire la liste des commandes précédemment
       utilisées. La valeur de la variable HISTSIZE est utilisée  comme  nombre  de  commandes  à
       sauvegarder  dans  la  file  d'historique.  Le texte des HISTSIZE dernières commandes (par
       défaut  500)  est  sauvegardé.  L'interpréteur  conserve  chaque  commande  dans  la  file
       d'historique   avant   le   développement  des  paramètres  et  des  variables  (consultez
       DÉVELOPPEMENTS ci-dessus) mais après avoir  effectué  le  développement  de  l'historique,
       selon les valeurs des variables de l'interpréteur HISTIGNORE et HISTCONTROL.

       Au  démarrage, l'historique est initialisé avec le fichier dont le nom est contenu dans la
       variable HISTFILE (par défaut ~/.bash_history).  Le  fichier  désigné  par  la  valeur  de
       HISTFILE  est  tronqué  si  nécessaire,  pour ne pas contenir plus de lignes que le nombre
       précisé par HISTFILESIZE. Si HISTFILESIZE est détruite, ou définie à NULL, une valeur  non
       numérique  ou  une valeur numérique strictement inférieure à zéro, le fichier d’historique
       n’est pas tronqué. Quand le fichier d'historique est lu,  les  lignes  commençant  par  le
       caractère  de commentaire d'historique suivi immédiatement par un chiffre sont considérées
       comme  des  horodatages  de  la  ligne  d'historique  précédente.  Ces  horodatages   sont
       facultativement  affichés  en fonction de la valeur de la variable HISTTIMEFORMAT termine,
       les HISTSIZE dernières lignes de  la  file  d'historique  sont  copiées  dans  le  fichier
       HISTFILE.  Si  l'option d'interpréteur histappend est activée (consultez la description de
       shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), les lignes sont  ajoutées  au
       fichier  d'historique,  sinon  le fichier est écrasé. Si HISTFILE est inexistante ou si le
       fichier d'historique n'est pas accessible en écriture, l'historique n'est pas  sauvegardé.
       Si  la variable HISTTIMEFORMAT est configurée, les horodatages sont écrits dans le fichier
       d'historique, repérés par le caractère de commentaire d'historique, afin d'être  conservés
       au  fur  et  à  mesure  des  sessions  de  l'interpréteur.  Le  caractère  de  commentaire
       d'historique est utilisé pour distinguer l'horodatage des autres lignes  de  l'historique.
       Après  la  sauvegarde  de  l'historique,  le  fichier d'historique est tronqué pour ne pas
       contenir plus de HISTFILESIZE lignes. Si HISTFILESIZE est détruite, ou définie à NULL, une
       valeur  non  numérique  ou  une valeur numérique strictement inférieure à zéro, le fichier
       d’historique n’est pas tronqué.

       La commande interne fc (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous)  permet
       d'afficher,  d'éditer  ou  de  réexécuter  une partie de la file d'historique. La commande
       interne history permet  d'afficher  la  file  d'historique  et  de  manipuler  le  fichier
       d'historique.  Quelque  soit  le  mode  d'édition  en  ligne de commande, des commandes de
       recherche donnent accès à la file d'historique.

       L'interpréteur permet de configurer quelles commandes seront  sauvegardées  dans  la  file
       d'historique.  Les  variables  HISTCONTROL  et  HISTIGNORE  peuvent  être configurées pour
       conduire l'interpréteur à  ne  sauvegarder  qu'un  sous-ensemble  des  commandes  saisies.
       L'option   d'interpréteur  cmdhist,  si  activée,  conduit  l'interpréteur  à  essayer  de
       sauvegarder chaque ligne d'une commande multiligne dans le même élément  de  l'historique,
       en  ajoutant  des points-virgules si nécessaire pour préserver l'exactitude de la syntaxe.
       L'option d'interpréteur lithist conduit l'interpréteur à sauvegarder  les  commandes  avec
       des  changements  de ligne incorporés plutôt que des points-virgules. Consultez ci-dessous
       la description de la commande interne shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour
       des détails sur la création et la destruction des options d'interpréteur.

DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE

       L'interpréteur  propose  des  possibilités  de  développement  de  l'historique  qui  sont
       semblables à celles de csh. Ce paragraphe décrit quelles syntaxes sont disponibles.  Cette
       fonctionnalité  est  activée  par  défaut  dans les interpréteurs interactifs et peut être
       désactivée en utilisant l'option +H  de  la  commande  interne  set  (consultez  COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Les interpréteurs non interactifs n'effectuent pas
       de développement d'historique par défaut.

       Le développement de l'historique permet d'insérer des mots de la file d'historique dans le
       flux  de  saisie,  facilitant  la répétition de commandes, l'insertion des arguments d'une
       ligne antérieure dans la saisie en cours  ou  la  correction  rapide  d'erreurs  dans  les
       commandes précédentes.

       Le  développement  de l'historique est effectué immédiatement après la lecture d'une ligne
       complète, avant que l'interpréteur ne la décompose en mots. Il se déroule en deux parties.
       La  première  consiste  à  déterminer la ligne de la file d'historique à utiliser pour les
       substitutions, la seconde permet de sélectionner les parties de la ligne à inclure dans la
       nouvelle  ligne. La ligne sélectionnée dans l'historique est l'événement et les parties de
       cette ligne à réutiliser sont des mots. Plusieurs modificateurs  permettent  de  manipuler
       les  mots  sélectionnés.  La  ligne  est  découpée en mots de la même façon que lors de la
       lecture d'une saisie, ainsi plusieurs mots séparés par des métacaractères et encadrés  par
       des  guillemets  simples  sont  considérés  comme  un  unique  mot.  Le  développement  de
       l'historique est introduit par l'apparition du caractère de développement, qui est  !  par
       défaut.  Seule  la  contre-oblique (\) et les guillemets simples permettent de protéger le
       caractère de développement de l'historique.

       Plusieurs  caractères  empêchent  le  développement  de  l'historique  s'ils  se  trouvent
       immédiatement  après  le  caractère  de développement de l'historique, même s'il n'est pas
       protégé : espace, tabulation, changement de  ligne,  retour  chariot  et  =.  Si  l'option
       d'interpréteur extglob est activée, ( empêchera aussi le développement.

       Plusieurs options d'interpréteur, configurables avec la commande interne shopt, permettent
       d'ajuster le comportement du développement de  l'historique.  Si  l'option  d'interpréteur
       histverify  est activée (consultez la description de la commande interne shopt ci-dessous)
       et si readline est utilisée, les substitutions d'historique ne sont pas transmises tout de
       suite  à l'analyseur de l'interpréteur. À la place, la ligne développée est rechargée dans
       le tampon d'édition de readline pour permettre des modifications ultérieures. Si  readline
       est  utilisée  et  si  l'option  histreedit est activée, une substitution d'historique qui
       échoue est rechargée dans la mémoire tampon de readline pour correction. L'option -p de la
       commande  interne  history  peut servir à examiner ce qu'une substitution donnera avant de
       l'employer réellement. L'option -s de la commande interne  history  permet  d'ajouter  des
       commandes  à  la  fin de la file d'historique sans les avoir effectivement exécutées, afin
       qu'elles soient disponibles pour des rappels ultérieurs.

       L'interpréteur offre le contrôle des  divers  caractères  utilisés  par  le  mécanisme  de
       développement  de  l'historique  (consultez  la  description  de  histchars ci-dessus dans
       Variables  de  l'interpréteur).  L'interpréteur  utilise  le  caractère   de   commentaire
       d'historique pour repérer l'horodatage lors de l'écriture du fichier d'historique.

   Indicateur d'événement
       Un  indicateur  d'événement  est une référence à un élément ligne de commande dans la file
       d'historique. Sauf s'il s'agit d'une référence absolue, les événements sont relatifs à  la
       position actuelle dans la file d'historique.

       !      Débute  une substitution d'historique, sauf s'il est suivi par un blanc, changement
              de ligne, retour chariot, = ou  (  (lorsque  l'option  d'interpréteur  extglob  est
              activée en utilisant la commande interne shopt).
       !n     Se rapporte à la ligne de commande n.
       !-n    Se rapporte à la commande actuelle moins n.
       !!     Se rapporte à la commande précédente. C'est un synonyme de « !-1 ».
       !chaîne
              Se  rapporte  à  la commande la plus récente précédant la position actuelle dans la
              liste d'historique commençant par chaîne.
       !?chaîne[?]
              Se rapporte à la commande la plus récente précédant la position  actuelle  dans  la
              liste  d'historique  contenant  chaîne.  Le  ?  final  peut être omis si chaîne est
              immédiatement suivie d'un changement de ligne.
       ^chaîne_1^chaîne_2^
              Substitution rapide. Répéter la commande  précédente  en  remplaçant  chaîne_1  par
              chaîne_2.   Équivalent   à   « !!:s/chaîne_1/chaîne_2/ »  (consultez  Modificateurs
              ci-dessous).
       !#     La ligne entière tapée jusqu'à présent.

   Indicateurs de mots
       Ces indicateurs servent à sélectionner les mots désirés dans un  événement.  Un  :  sépare
       l'indicateur d'événements de l'indicateur de mot. On peut l'omettre si l'indicateur de mot
       commence par ^, $, *, - ou %. Les mots sont numérotés depuis le  début  de  la  ligne,  le
       premier étant noté 0 (zéro). Les mots sont insérés dans la ligne actuelle, séparés par des
       espaces.

       0 (zéro)
              Le zéro-ième mot. Pour l'interpréteur, c'est le nom de la commande.
       n      Le n-ième mot.
       ^      Le premier argument, c'est-à-dire le mot 1.
       $      Le dernier mot. C’est généralement le dernier argument, mais qui sera développé  en
              zéro-ième mot s’il n’y a qu’un seul mot sur la ligne.
       %      Le mot correspondant à la recherche « ?chaîne? » la plus récente.
       x-y    Un intervalle de mots, « -y » permet d'abréger « 0-y ».
       *      Tous  les  mots  sauf  le  zéro-ième.  C'est un synonyme pour « 1-$ ». Il n'est pas
              erroné d'utiliser * s'il n'y a qu'un mot dans  l'événement ;  la  chaîne  vide  est
              renvoyée dans ce cas.
       x*     Abréviation de x-$.
       x-     Abréviation de x-$ comme x*, mais sans le dernier mot.

       Si  un  indicateur de mot est fourni sans indication d'événement, la dernière commande est
       utilisée.

   Modificateurs
       Après un indicateur de mot facultatif, une  suite  d'un  ou  plusieurs  des  modificateurs
       suivants peut apparaître, chacun précédé par un « : ».

       h      Éliminer la fin du chemin d'accès, en ne gardant que le début.
       t      Supprimer tout le début d'un chemin d'accès, en ne gardant que la fin.
       r      Supprimer un suffixe final de la forme .xxx, en ne gardant que le nom de base.
       e      Supprimer tout sauf le suffixe final.
       p      Afficher la nouvelle commande sans l'exécuter.
       q      Protéger les mots substitués, pour éviter des substitutions futures.
       x      Protéger les mots substitués comme avec q, mais avec séparation des mots aux blancs
              et changements de ligne.
       s/ancien/nouveau/
              Remplacer par nouveau la première occurrence de ancien sur  la  ligne  d'événement.
              Tout  délimiteur  peut  être  utilisé  à  la  place de /. Le dernier délimiteur est
              facultatif si c'est le dernier caractère de la  ligne  d'événement.  Le  délimiteur
              peut  être  protégé  dans  ancien  et  nouveau  avec une seule contre-oblique. Si &
              apparaît dans nouveau,  il  est  remplacé  par  ancien.  Une  seule  contre-oblique
              protégera le &. Si ancien est NULL, il est configuré au dernier ancien substitué ou
              si aucune substitution n'a eu lieu précédemment, à  la  dernière  chaîne  dans  une
              recherche !?chaîne[?].
       &      Répéter la substitution précédente.
       g      Appliquer  les  modifications  sur  toute  la  ligne  d'événements.  C'est  utilisé
              conjointement à « :s » (par exemple « :gs/ancien/nouveau/ ») ou « :& ». Si  utilisé
              avec  « :s »,  tout  délimiteur  peut  être  utilisé  à la place de / et le dernier
              délimiteur est facultatif si c'est le dernier caractère de la  ligne  d'événements.
              Un a peut être utilisé en tant que synonyme de g.
       G      Appliquer  le  modificateur  « s »  suivant  une  fois  à tous les mots de la ligne
              d'événements.

COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR

       Sauf indication contraire, chaque  commande  interne  décrite  dans  ce  paragraphe  comme
       acceptant  des  options  précédées par - accepte également la notation -- pour signaler la
       fin des options. Les commandes internes :, true, false et test n'acceptent  aucune  option
       et  --  est  ignoré.  Les  commandes  internes exit, logout, break, continue, let et shift
       acceptent et traitent les arguments commençant par - sans avoir besoin de --.  Les  autres
       commandes internes qui acceptent les arguments mais qui ne sont pas déclarés explicitement
       comme acceptant des options considèrent les arguments commençant par - comme  des  options
       non valides, donc -- est obligatoire pour éviter cette interprétation.
       : [arguments]
              Sans  effet ;  cette  commande ne fait rien d'autre que développer les arguments et
              effectuer toute redirection indiquée. Un code final de zéro est renvoyé.

        .  fichier [arguments]
       source fichier [arguments]
              Lire et exécuter les commandes du fichier dans  l'environnement  de  l'interpréteur
              actuel,  puis  renvoyer l'état final de la dernière commande exécutée dans fichier.
              Si le nom du fichier ne contient pas de barre oblique, les chemins d'accès contenus
              dans  PATH  sont  parcourus  pour  rechercher  le  répertoire contenant le fichier.
              Lorsqu'il est recherché dans PATH le fichier  n'a  pas  besoin  d'être  exécutable.
              Lorsque  bash  n'est  pas  en  mode  posix,  le  répertoire  de  travail actuel est
              finalement examiné si aucun fichier n'est trouvé dans PATH. Si l'option  sourcepath
              de  la  commande  interne  shopt est désactivée, le PATH n'est pas parcouru. Si des
              arguments sont fournis, ils sont transmis dans les paramètres positionnels  lorsque
              le  fichier  est  exécuté.  Sinon les paramètres positionnels ne sont pas modifiés.
              L'état renvoyé est l'état de la dernière commande terminée au sein du script (0  si
              aucune commande n'a été exécutée) et faux si le fichier n'est pas trouvé ou ne peut
              être lu.

       alias [-p] [nom[=valeur] ...]
              La commande alias sans argument ou avec l'option -p affiche sur la sortie  standard
              la  liste  des  alias  actuellement  définis, sous la forme nom=valeur. Lorsque des
              arguments sont fournis, un alias est créé pour chaque nom auquel  on  a  donné  une
              valeur.  Une  espace finale dans une valeur conduira à la recherche d'alias dans le
              mot suivant lors du développement de  l'alias.  Pour  tous  les  noms  sans  valeur
              fournie dans la liste d'arguments, le nom et la valeur de l'alias sont affichés. La
              commande alias renvoie vrai, à moins qu'un nom n'ait été indiqué pour lequel  aucun
              alias n'a été défini.

       bg [tâche ...]
              Reprendre  en  arrière-plan  chaque tâche suspendue, comme si elle avait été lancée
              avec &. Si aucune tâche n'est précisée, la notion d'interpréteur de tâche  actuelle
              est  utilisée. bg tâche renvoie 0 sauf si le contrôle des tâches est désactivé, ou,
              quand le contrôle des tâches est activé, si une tâche précisée n'a pas été  trouvée
              ou a été lancée sans contrôle de tâches.

       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-lpsvPSVX]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-q fonction] [-u fonction] [-r suite_de_touches]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -f fichier
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
       bind [-m jeu_de_raccourcis] suite_de_touches:nom_de_fonction
       bind commande_readline
              Afficher  les  associations  de  touches  readline  actuelles  et les raccourcis de
              fonctions, associer une suite de touches à une fonction ou une  macro  readline  ou
              créer  une  variable  readline.  Chaque  argument  qui n'est pas une option est une
              commande comme elle devrait apparaître dans  .inputrc,  mais  chaque  raccourci  ou
              commande doit être fourni comme un argument indépendant ; par exemple « "\C-x\C-r":
              re-read-init-file ». Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -m jeu_de_raccourcis
                     Utiliser le jeu_de_raccourcis comme jeu de raccourcis devant  être  concerné
                     par les raccourcis ultérieurs. Les noms de jeux_de_raccourcis possibles sont
                     emacs, emacs-standard, emacs-meta, emacs-ctlx, vi,  vi-move,  vi-command  et
                     vi-insert.   vi  est  équivalent  à  vi-command ;  emacs  est  équivalent  à
                     emacs-standard.
              -l     Afficher la liste des noms de toutes les fonctions readline.
              -p     Afficher les noms des fonctions readline et  leurs  raccourcis  de  façon  à
                     pouvoir les relire.
              -P     Afficher les noms des fonctions readline et leurs raccourcis.
              -s     Afficher  les suites de touches readline associées aux macros et les chaînes
                     correspondantes, de façon à pouvoir les relire.
              -S     Afficher les suites de touches readline associées aux macros et les  chaînes
                     correspondantes.
              -v     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs de façon à pouvoir
                     les relire.
              -V     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs.
              -f fichier
                     Lire les raccourcis clavier dans fichier.
              -q fonction
                     Rechercher les touches permettant d'appeler la fonction indiquée.
              -u fonction
                     Dissocier toutes les touches associées à fonction.
              -r suite_de_touches
                     Supprimer tout raccourci actuel pour la suite_de_touches.
              -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
                     Conduire la commande_de_l'interpréteur à être exécutée chaque  fois  que  la
                     suite_de_touches   est   saisie.  Quand  la  commande_de_l'interpréteur  est
                     exécutée, l'interpréteur configure la variable READLINE_LINE au  contenu  du
                     tampon  de  ligne  de  readline  et la variable READLINE_POINT à la position
                     actuelle du curseur d'insertion. Si la commande exécutée modifie les valeurs
                     de  READLINE_LINE  ou READLINE_POINT, ces nouvelles valeurs seront prises en
                     considération dans l'état d'édition.
              -X     Afficher  toutes  les  suites  de  touches  associées   aux   commandes   de
                     l’interpréteur  et  aux commandes associées pour pouvoir être réutilisées en
                     entrée.

              La valeur renvoyée est 0, à moins qu'une option inconnue ne soit indiquée ou qu'une
              erreur ne se soit produite.

       break [n]
              Sortir  d'une  boucle  for,  while,  until ou select. Si n est indiqué, sortir de n
              niveaux de boucles. n doit être ≥ 1. Si  n  est  supérieur  au  nombre  de  boucles
              imbriquées,  sortir  de toutes les boucles. La valeur renvoyée est 0, à moins que n
              ne soit pas supérieur ou égal à 1.

       builtin commande_interne [arguments]
              Exécuter la commande  interne  de  l'interpréteur  indiquée,  en  lui  passant  les
              arguments,  puis  renvoyer  son  état  final.  C'est  utile lorsqu'une fonction est
              définie avec le même nom qu'une commande interne, et que cette commande est appelée
              depuis  l'intérieur de la fonction. La commande interne cd est souvent redéfinie de
              cette façon. L'état renvoyé est faux si la commande_interne n'est pas une  commande
              interne de l'interpréteur.

       caller [expr]
              Renvoyer  le  contexte  de  tout  appel  de  sous-programme  actif (une fonction de
              l'interpréteur ou un script lancé avec les commandes internes .  ou  source).  Sans
              expr,  caller  affiche  le  numéro  de ligne et le nom de fichier du sous-programme
              actuel. Si un entier positif est fourni comme expr, caller  affiche  le  numéro  de
              ligne,  le  nom  du  sous-programme  et le nom de fichier source correspondant à la
              position  dans  la  pile   d'appels   d'exécution   actuelle.   Cette   information
              supplémentaire peut être utilisée, par exemple, pour afficher une trace de la pile.
              La trame actuelle  est  la  trame  0.  La  valeur  renvoyée  est  0,  à  moins  que
              l'interpréteur  ne  soit  pas  en train d'exécuter un sous-programme ou que expr ne
              corresponde pas à une position correcte dans la pile d'appels.

       cd [-L|[-P [-e]] [-@]] [rép]
              Remplacer le répertoire de travail actuel par rép. Si  rép  n’est  pas  fourni,  la
              valeur  de  la  variable  d’interpréteur  HOME  est  la valeur par défaut. Tous les
              arguments supplémentaires suivant rép sont ignorés. La variable CDPATH définit  des
              chemins  de  recherche  pour trouver le répertoire contenant rép : tous les noms de
              répertoire contenus  dans  CDPATH  sont  parcourus  à  la  recherche  de  rép.  Les
              répertoires  possibles  y  sont  fournis dans une liste séparés par des deux-points
              « : ». Un nom de répertoire NULL dans CDPATH est équivalent au  répertoire  actuel,
              c'est-à-dire  « . ».  Si rép commence par une barre oblique (/), alors CDPATH n'est
              pas utilisé. L'option -P force cd à n'employer  que  la  structure  de  répertoires
              physiques  en résolvant les liens symboliques en traversant rép et avant de traiter
              les instances de .. dans rép (consultez aussi l'option -P de  la  commande  interne
              set) ;  l'option  -L  force  à  suivre les liens symboliques en résolvant les liens
              symboliques après le traitement des instances de .. dans rép. Si ..  apparaît  dans
              dir,  il est traité en supprimant le composant de chemin précédant directement rép,
              jusqu’à une barre oblique ou le début de rép. Si l'option -e est fournie  avec  -P,
              et que le répertoire de travail actuel ne peut pas être déterminé avec succès après
              un changement de répertoire avec succès, cd  renverra  un  état  d'échec.  Sur  les
              systèmes  qui  le permettent, l’option -@ présente les attributs étendus associés à
              un fichier comme à un répertoire. Un argument  -  est  converti  en  $OLDPWD  avant
              d’essayer  un  changement de répertoire. Si un nom de répertoire non vide de CDPATH
              est utilisé ou si - est le premier argument  et  si  le  changement  de  répertoire
              réussit,  le chemin absolu du nouveau répertoire de travail est écrit sur la sortie
              standard. La valeur renvoyée est vrai si le changement de répertoire a réussi, faux
              sinon.

       command [-pVv] commande [arguments ...]
              Exécuter  la  commande avec les arguments indiqués, mais en supprimant le processus
              habituel de recherche des commandes. Seules les commandes internes et les commandes
              trouvées  dans  PATH seront exécutées. Si l'option -p est indiquée, la recherche de
              la commande est effectuée en utilisant une valeur par défaut pour PATH garantissant
              de  trouver  tous  les utilitaires standards. Si l'option -V ou -v est fournie, une
              description de la commande est affichée. L'option -v  conduit  à  n'afficher  qu'un
              seul  mot  indiquant  la  commande  ou  le  nom  de fichier utilisé pour appeler la
              commande. L'option -V fournit une description plus prolixe. Si l'option  -V  ou  -v
              est  fournie, l'état final est 0 si la commande a été trouvée et 1 sinon. Si aucune
              option n'est fournie et si une erreur s'est produite ou si la commande ne peut être
              trouvée,  l'état  final  est  127.  Sinon,  l'état final de la commande interne est
              l'état final de commande.

       compgen [option] [mot]
              Produire les  correspondances  des  complètements  possibles  pour  mot  selon  les
              options,  qui peuvent être toute option acceptée par la commande interne complete à
              l'exception de -p et -r et écrit le résultat  sur  la  sortie  standard.  Lorsqu'on
              utilise  les  options -F ou -C, les diverses variables de l'interpréteur créées par
              les outils de complètement programmables,  lorsque  disponibles,  n'auront  pas  de
              valeurs utilisables.

              Les  correspondances  seront  produites  de  la  même  façon que si le programme de
              complètement  programmable  les  avait  produites  directement   à   partir   d'une
              spécification  de  complètement avec les mêmes attributs. Si mot est indiqué, seuls
              les complètements qui correspondent à mot sont affichés.

              La valeur renvoyée est vrai, sauf si une option incorrecte  a  été  fournie  ou  si
              aucune correspondance n'a été produite.

       complete  [-abcdefgjksuv]  [-o  option-complètement]  [-DE]  [-A  action] [-G globpat] [-W
       liste_de_mots] [-F fonction] [-C commande]
              [-X motif_filtre] [-P préfixe] [-S suffixe] nom [nom ...]
       complete -pr [-DE] [nom ...]
              Indiquer la façon de compléter les arguments de chaque  nom.  Si  l'option  -p  est
              fournie  ou  si  aucune  option  n'est  fournie, les spécifications de complètement
              existantes sont affichées de telle façon qu'elles puissent être  réutilisées  comme
              entrée.  L'option  -r  retire une spécification de complètement à chaque nom fourni
              ou, si aucun nom n'est fourni, toutes les spécifications de complètement.  L'option
              -D  indique  que  les  options  restantes et les actions devraient s'appliquer à la
              commande de complètement par « défaut », c'est-à-dire le  complètement  essayé  sur
              une  commande  pour  laquelle  aucun  complètement  n'a  été  préalablement défini.
              L'option -E indique que les options restantes et les actions devraient  s'appliquer
              à la commande de complètement « vide », c'est-à-dire le complètement essayé sur une
              ligne vide.

              Le  processus  d'application  de  ces  spécifications  de  complètement,  lorsqu'un
              complètement de mot est tenté, est décrit ci-dessus dans Complètement programmable.

              Les  autres  options, si indiquées, ont les significations suivantes. Les arguments
              des options -G, -W et -X (et, si nécessaire, les options -P et -S)  devraient  être
              protégées  pour éviter leur développement avant que la commande interne complete ne
              soit appelée.
              -o option-complètement
                      L'option-complètement  commande  plusieurs  aspects  du  comportement   des
                      spécifications   de   complètement  au-delà  de  la  simple  production  de
                      complètement. option-complètement peut être l'une des suivantes :
                      bashdefault
                              Effectuer le reste des complètements  par  défaut  de  bash  si  la
                              spécification de complètement ne produit aucune correspondance.
                      default Utiliser  le  complètement de nom de fichier par défaut de readline
                              si   la   spécification   de   complètement   ne   produit   aucune
                              correspondance.
                      dirnames
                              Effectuer  le complètement de nom de répertoire si la spécification
                              de complètement ne produit aucune correspondance.
                      filenames
                              Indiquer à readline que la spécification  de  complètement  produit
                              des  noms  de  fichiers,  ainsi  il  peut effectuer tout traitement
                              spécifique aux noms de fichiers (comme ajouter  une  barre  oblique
                              aux  noms  de  répertoires,  protéger  les  caractères  spéciaux ou
                              supprimer les espaces de fin de ligne). Destinée  à  être  utilisée
                              avec les fonctions de l'interpréteur.
                      noquote Indiquer  à  readline de protéger les mots complétés s’il s’agit de
                              noms de fichier (la protection des noms de fichier est par défaut).
                      nospace Indiquer à readline de ne pas ajouter une espace (comportement  par
                              défaut) aux mots complétés en fin de ligne.
                      plusdirs
                              Après  création  de  toutes  les  correspondances  définies  par la
                              spécification de complètement, une tentative de complètement de nom
                              de  répertoire  est  effectuée  et  toutes les correspondances sont
                              ajoutées aux résultats des autres actions.
              -A action
                      L'action peut  être  l'une  des  suivantes  pour  produire  une  liste  des
                      complètements possibles :
                      alias   Noms d'alias. Peut également être indiquée avec -a.
                      arrayvar
                              Noms de variable de type tableau.
                      binding Noms de raccourci clavier readline.
                      builtin Noms  de  commandes internes de l'interpréteur. Peut également être
                              indiquée avec -b.
                      command Noms de commande. Peut également être indiquée avec -c.
                      directory
                              Noms de répertoire. Peut également être indiquée avec -d.
                      disabled
                              Noms de commandes internes de l'interpréteur désactivées.
                      enabled Noms de commandes internes de l'interpréteur activées.
                      export  Noms de variables de l'interpréteur exportées. Peut également  être
                              indiquée avec -e.
                      file    Noms de fichier. Peut également être indiquée avec -f.
                      function
                              Noms de fonctions de l'interpréteur.
                      group   Noms de groupe. Peut également être indiquée avec -g.
                      helptopic
                              Sujets de l'aide acceptés par la commande interne help.
                      hostname
                              Noms de machine tels qu'ils sont extraits du fichier indiqué par la
                              variable de l'interpréteur HOSTFILE.
                      job     Noms de tâche si le contrôle des tâches est actif.  Peut  également
                              être indiquée avec -j.
                      keyword Mots  réservés de l'interpréteur. Peut également être indiquée avec
                              -k.
                      running Noms de tâches en cours d'exécution si le contrôle des  tâches  est
                              actif.
                      service Noms de service. Peut également être indiquée avec -s.
                      setopt  Arguments corrects de l'option -o de la commande interne set.
                      shopt   Noms  des  options d'interpréteur acceptées par la commande interne
                              shopt.
                      signal  Noms de signaux.
                      stopped Noms de tâches suspendues si le contrôle des tâches est actif.
                      user    Noms d'utilisateur. Peut également être indiquée avec -u.
                      variable
                              Noms de toutes les variables de l'interpréteur. Peut également être
                              indiquée avec -v.
              -C commande
                      La  commande  est exécutée dans un environnement de sous-interpréteur et sa
                      sortie est utilisée comme complètements possibles.
              -F fonction
                      La fonction de l'interpréteur  est  exécutée  dans  l'interpréteur  actuel.
                      Lorsqu'une fonction est exécutée, le premier argument ($1) est le nom de la
                      commande dont les arguments doivent être complétés,  le  deuxième  argument
                      ($2)  est  le  mot  à  compléter  et  le troisième argument ($3) est le mot
                      précédant celui devant être complété sur la  ligne  de  commande  actuelle.
                      Lorsqu'elle  finit,  les complètements possibles sont récupérés à partir de
                      la valeur de la variable de type tableau COMPREPLY.
              -G globpat
                      Le motif de développement des chemins globpat est développé  pour  produire
                      les complètements possibles.
              -P préfixe
                      préfixe   est  ajouté  au  début  de  chaque  complètement  possible  après
                      application de toutes les autres options.
              -S suffixe
                      suffixe est ajouté à chaque  complètement  possible  après  application  de
                      toutes les autres options.
              -W liste_de_mots
                      La  liste_de_mots  est  découpée en utilisant les caractères de la variable
                      spéciale IFS comme délimiteurs et chaque mot résultant est  développé.  Les
                      complètements  possibles  sont  les  éléments  de  la  liste résultante qui
                      correspondent au mot en cours de complètement.
              -X motif_filtre
                      motif_filtre est un motif utilisé pour le développement des chemins. Il est
                      appliqué à la liste des complètements possibles produite par les options et
                      arguments précédents et chaque complètement  correspondant  à  motif_filtre
                      est  supprimé de la liste. Un ! au début du motif_filtre inverse le motif ;
                      dans ce cas, tout complètement qui ne correspond  pas  à  motif_filtre  est
                      supprimé.

              La  valeur  renvoyée  est vrai, sauf si une option incorrecte a été fournie, si une
              option comme -p ou -r a été fournie sans un nom d'argument, si une tentative a  été
              faite  pour  supprimer une spécification de complètement pour un nom pour lequel il
              n'existe pas de spécification, ou si une erreur est survenue lors de l'ajout  d'une
              spécification de complètement.

       compopt [-o option] [-DE] [+o option] [nom]
              Modifier  les  options  de complètement pour chaque nom en fonction des options, ou
              pour le complètement en cours d'exécution si aucun  nom  n'est  fourni.  Si  aucune
              option  n'est  donnée, afficher les options de complètement pour chaque nom ou pour
              le complètement actuel.  Les  valeurs  d’options  possibles  sont  celles  décrites
              ci-dessus  pour  la  commande interne complete. L'option -D indique que les options
              restantes et les actions devraient s'appliquer à la commande  de  complètement  par
              « défaut » ;  c'est-à-dire  le  complètement  essayé sur une commande pour laquelle
              aucun complètement n'a été  préalablement  défini.  L'option  -E  indique  que  les
              options   restantes   et  les  actions  devraient  s'appliquer  à  la  commande  de
              complètement par « vide » ; c'est-à-dire le complètement essayé sur une ligne vide.

              La valeur renvoyée est vrai, à moins qu'une  option  incorrecte  ait  été  fournie,
              qu'une tentative ait été faite pour modifier les options pour un nom pour lequel il
              n'existe pas de spécification de complètement, ou bien qu'une erreur de sortie soit
              survenue.

       continue [n]
              Reprendre  l'exécution  à  l'itération  suivante  d'une boucle for, while, until ou
              encore select.  Si  n  est  indiqué,  reprendre  l'exécution  à  la  n-ième  boucle
              imbriquée.  n  doit  être  ≥ 1. Si n est supérieur au nombre de boucles imbriquées,
              l'exécution reprend à la boucle la plus  externe  (la  boucle  « au  sommet »).  La
              valeur renvoyée est 0, à moins que n ne soit supérieur ou égal à 1.

       declare [-aAfFgilnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
       typeset [-aAfFgilnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
              Déclarer  des  variables ou leur fournir des attributs. Si aucun nom n'est indiqué,
              afficher les valeurs des variables. L'option -p  affichera  les  attributs  et  les
              valeurs  de  chaque  nom. Quand -p est utilisée avec des arguments nom, les options
              supplémentaires, à part -f et -F, sont ignorées. Quand -p est fourni sans  argument
              nom,  les attributs et valeurs de toutes les variables ayant des attributs indiqués
              par les options additionnelles  seront  affichés.  Si  aucune  autre  option  n'est
              fournie avec -p, declare affichera les attributs et valeurs de toutes les variables
              de l'interpréteur. L'option -f limite l'affichage aux fonctions de  l'interpréteur.
              L'option  -F  empêche l'affichage des définitions de fonctions : seuls le nom de la
              fonction et ses attributs sont affichés. Si l'option  d'interpréteur  extdebug  est
              activée  en  utilisant  shopt, le nom du fichier source et le numéro de ligne où la
              fonction est définie sont aussi affichés. L'option  -F  implique  -f.  L'option  -g
              force  la création ou la modification de variables avec une portée globale, même si
              declare est exécutée dans une fonction de l'interpréteur.  Elle  est  ignorée  dans
              tous  les  autres  cas. Les options suivantes permettent de restreindre l'affichage
              aux variables dotées de certains attributs  ou  de  configurer  les  attributs  des
              variables :
              -a     Chaque  nom  est  une  variable  de  type tableau indicé (consultez Tableaux
                     ci-dessus).
              -A     Chaque nom est une variable de type tableau associatif  (consultez  Tableaux
                     ci-dessus).
              -f     Utiliser seulement les noms de fonctions.
              -i     La   variable  est  traitée  comme  un  entier ;  l'évaluation  arithmétique
                     (consultez  ÉVALUATION  ARITHMÉTIQUE  ci-dessus)  est  effectuée  lorsqu'une
                     valeur est affectée à la variable.
              -l     Quand  cette  variable  contient  une  valeur,  toutes les majuscules seront
                     converties en minuscules. L'attribut majuscule est désactivé.
              -n     Donner à chaque nom l’attribut nameref, le rendant une référence de nom vers
                     une  autre  variable. Cette autre variable est définie par la valeur de nom.
                     Toutes les références et affectations de nom,  à  part  la  modification  de
                     l’attribut  -n  lui-même,  sont  réalisées sur la variable référencée par la
                     valeur de nom. L’attribut -n ne peut pas être appliqué aux variables de type
                     tableau.
              -r     Rendre  les  noms accessibles en lecture seule. Plus aucune valeur ne pourra
                     leur être affectée et ils ne pourront plus être détruits.
              -t     Donner à chaque nom l'attribut trace. Les  fonctions  tracées  héritent  des
                     captures de DEBUG et RETURN de l'interpréteur appelant. L'attribut trace n'a
                     pas de signification spéciale pour les variables.
              -u     Quand cette variable contient  une  valeur,  toutes  les  minuscules  seront
                     converties en majuscules. L'attribut minuscule est désactivé.
              -x     Marquer  les  noms  pour  qu'ils  soit  exportés  dans  l'environnement  des
                     commandes ultérieures.

              En utilisant « + » à la place de « - », l'attribut correspondant est désactivé, aux
              exceptions  que  +a  ne peut pas être utilisé pour détruire une variable tableau et
              que +r n'enlèvera pas l'attribut lecture seule. Quand utilisés dans  une  fonction,
              declare  et  typeset rendent chaque nom local, comme avec la commande local sauf si
              l'option -g est fournie. Si un nom de variable est suivi par =valeur, la valeur  de
              cette  variable est configurée à valeur. Lors de l’utilisation de -a ou -A et de la
              syntaxe d’affectation composée pour  créer  des  variables  de  type  tableau,  les
              attributs  supplémentaires  sont  sans  effet  jusqu’aux affectations suivantes. La
              valeur renvoyée est 0, sauf  si  une  option  incorrecte  est  rencontrée,  si  une
              tentative est faite de définir une fonction en utilisant « -f truc=bidule », si une
              tentative est faite d'affecter une valeur à une variable en lecture seule,  si  une
              tentative  est  faite d'affecter une valeur à une variable tableau sans employer la
              syntaxe d'affectation composée (consultez Tableaux ci-dessus), si un des noms n'est
              pas  un nom correct pour une variable de l'interpréteur, si une tentative est faite
              de supprimer l'attribut lecture seule d'une  variable  en  lecture  seule,  si  une
              tentative  est  faite de supprimer l'attribut tableau d'une variable tableau, ou si
              une tentative est faite avec -f d'afficher une fonction inexistante.

       dirs [-clpv] [+n] [-n]
              Sans option, afficher la liste des répertoires actuellement mémorisés.  L'affichage
              par  défaut  est réalisé sur une seule ligne, les noms de répertoires étant séparés
              par des espaces. Les répertoires sont ajoutés à la liste avec la commande pushd  et
              supprimés avec la commande popd.
              -c     Effacer la liste des répertoires en les supprimant tous.
              -l     Produire une liste en utilisant les chemins complets ; le format d'affichage
                     par défaut utilise le tilde pour représenter le répertoire d'accueil.
              -p     Afficher la pile des répertoires avec un élément par ligne.
              -v     Afficher la pile des répertoires avec un élément  par  ligne,  en  préfixant
                     chaque entrée avec son numéro d'indice dans la pile.
              +n     Afficher  le n-ième élément de la liste fournie par dirs, lorsqu'appelé sans
                     options, en comptant à partir de la gauche en commençant à zéro.
              -n     Afficher le n-ième élément de la liste fournie par dirs, lorsqu'appelé  sans
                     options, en comptant à partir de la droite en commençant à zéro.

              La  valeur  renvoyée  est  0,  sauf  si  une  option incorrecte a été fournie ou si
              l'indice n dépasse la longueur de la pile des répertoires.

       disown [-ar] [-h] [tâche ...]
              Sans options, supprimer chaque tâche de la table  des  tâches  actives.  Si  aucune
              tâche  n'est  précisée  et  qu’aucune  des options -a ou -r n'est fournie, la tâche
              actuelle est utilisée. Si l'option -h est indiquée, aucune tâche n'est supprimée de
              la  table,  mais chaque tâche est marquée pour que le signal SIGHUP ne lui soit pas
              envoyé si l'interpréteur reçoit un signal SIGHUP. Si aucune  tâche  n'est  fournie,
              l'option  -a signifie la suppression ou le marquage de toutes les tâches ; l'option
              -r sans l'argument tâche restreint les opérations aux tâches en cours  d'exécution.
              La valeur renvoyée est 0, sauf si tâche n'indique pas une tâche correcte.

       echo [-neE] [arguments ...]
              Afficher  les  arguments,  séparés par des espaces, suivis par un saut de ligne. La
              valeur renvoyée est 0 sauf en cas d’erreur. Si -n est  indiqué,  le  changement  de
              ligne  final  est  supprimé.  Si  l'option  -e  est  indiquée, l'interprétation des
              caractères de protection suivants par une contre-oblique est activée.  L'option  -E
              désactive  l'interprétation  de ces caractères de protection, même sur les systèmes
              où ils sont interprétés par défaut.  L'option  d'interpréteur  xpg_echo  peut  être
              utilisée  dynamiquement  pour  déterminer  si  echo développe ou non par défaut ces
              caractères de protection. echo n'interprète pas --  comme  signifiant  la  fin  des
              options. echo reconnaît les suites de caractères de protection suivants :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \c     supprime tout affichage suivant ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \0nnn  le  caractère  8 bits dont la valeur en octal est nnn (zéro à trois chiffres
                     octaux) ;
              \xHH   le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux  chiffres
                     hexadécimaux) ;
              \uHHHH le  caractère  Unicode  (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale est HHHH
                     (un à quatre chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le caractère  Unicode  (ISO/IEC  10646)  dont  la  valeur  hexadécimale  est
                     HHHHHHHH (un à huit chiffres hexadécimaux) ;

       enable [-a] [-dnps] [-f fichier] [nom ...]
              Activer  ou  désactiver  les  commandes  internes de l'interpréteur. Désactiver une
              commande interne permet d'exécuter une commande disque ayant  le  même  nom  qu'une
              commande  interne  de  l'interpréteur,  sans  avoir  à  indiquer  un chemin d'accès
              complet, même quand l'interpréteur recherche  normalement  les  commandes  internes
              avant les commandes du disque. Si -n est utilisé, chaque nom indiqué est désactivé,
              sinon ils sont activés. Par exemple, pour utiliser le programme binaire test qui se
              trouve  dans  PATH  plutôt  que  la  commande interne, utilisez « enable -n test ».
              L'option -f demande de charger la nouvelle commande interne  avec  le  nom  indiqué
              depuis  le  fichier  objet  partagé sur les systèmes qui le permettent. L'option -d
              permet de supprimer une commande interne chargée précédemment  avec  -f.  Si  aucun
              argument  nom  n'est indiqué ou si l'option -p est fournie, une liste des commandes
              internes de l'interpréteur est affichée. Sans autre option, la liste est celle  des
              commandes  internes  actives  de  l'interpréteur.  Si  -n  est  fournie, seules les
              commandes désactivées sont affichées. Si -a est fournie, la  liste  de  toutes  les
              commandes  est  affichée, avec une indication des activations et désactivations. Si
              -s est fournie, la sortie est limitée aux commandes internes  spéciales  POSIX.  La
              valeur  renvoyée est 0, sauf si nom n'est pas une commande interne ou qu'il y a une
              erreur au chargement d'une nouvelle commande interne d'un objet partagé.

       eval [arguments ...]
              Les arguments sont lus et regroupés en une seule commande  simple.  Cette  commande
              est  alors  lue  et exécutée par l'interpréteur et son état final est renvoyé comme
              valeur de la commande eval. S'il n'y a pas d'arguments ou uniquement des  arguments
              NULL, eval renvoie 0.

       exec [-cl] [-a nom] [commande [arguments]]
              Si une commande est indiquée, elle remplace l'interpréteur. Aucun nouveau processus
              n'est créé. Les arguments deviennent ceux  de  la  commande.  Si  l'option  -l  est
              fournie,  l'interpréteur  place un tiret en guise de zéro-ième argument fourni à la
              commande. C'est ce que fait login(1). L'option  -c  conduit  à  l'exécution  de  la
              commande  avec  un  environnement  vide. Si l'option -a est fournie, l'interpréteur
              transmet le nom comme zéro-ième argument. Si la commande ne peut être exécutée pour
              une  raison quelconque, un interpréteur non interactif termine, sauf si l'option de
              l'interpréteur execfail est activée. Dans ce  cas,  une  erreur  est  renvoyée.  Un
              interpréteur  interactif renvoie une erreur si le fichier ne peut pas être exécuté.
              Si aucune commande n'est indiquée, les éventuelles redirections sont mises en place
              dans  l'interpréteur  actuel  et  l'état  renvoyé  est  0.  S'il  y a une erreur de
              redirection, l'état renvoyé est 1.

       exit [n]
              Termine l'interpréteur avec un état de n. Si n est omis, l'état final est celui  de
              la  dernière  commande  exécutée.  Une  capture  sur  EXIT  est  exécutée avant que
              l'interpréteur ne se termine.

       export [-fn] [nom[=mot]] ...
       export -p
              Les  noms  fournis  sont  marqués   pour   être   exportés   automatiquement   dans
              l'environnement  des commandes exécutées par la suite. Si l'option -f est indiquée,
              les noms se rapportent à des fonctions. Si aucun nom n'est donné ou si l'option  -p
              est  fournie,  une  liste  de  noms de toutes les variables exportées est affichée.
              L'option -n conduit à supprimer l'attribut d'exportation de  toutes  les  variables
              nommées.  Si  un  nom  de variable est suivi par =mot, la valeur de la variable est
              configurée à mot. export renvoie un état final de 0, sauf si une option  incorrecte
              est  rencontrée,  si  un  des  noms  n'est  pas  un  nom  correct  de  variable  de
              l'interpréteur, ou si l'option -f est  fournie  avec  un  nom  qui  n'est  pas  une
              fonction.

       fc [-e éditeur] [-lnr] [première] [dernière]
       fc -s [motif=nouveau] [commande]
              La  première  forme  sélectionne  un  intervalle  de  commandes de la première à la
              dernière dans la file d’historique et l’affiche ou l’édite pour les réexécuter.  La
              première  et la dernière peuvent être indiquées sous forme de chaînes (pour trouver
              la dernière commande commençant par cette  chaîne)  ou  sous  forme  numérique  (un
              indice  dans  la  file d'historique où un nombre négatif est utilisé comme décalage
              par rapport au numéro de la commande actuelle). Si la dernière n'est pas  indiquée,
              elle  est  configurée  à la commande actuelle si l'on veut afficher la liste (ainsi
              « fc -l -10 » affiche les 10 dernières commandes) et à l'identique de  la  première
              sinon.  Si  la  première  n'est  pas  indiquée,  elle  est configurée à la commande
              précédente pour une édition et à -16 pour l'affichage de liste.

              L'option -n supprime l'affichage des numéros dans la  liste.  L'option  -r  inverse
              l'ordre  des  commandes.  Si l'option -l est indiquée, les commandes sont affichées
              sur la sortie standard.  Sinon,  l'éditeur  indiqué  est  appelé  avec  un  fichier
              contenant  les  commandes sélectionnées. Si aucun éditeur n'est indiqué, on utilise
              la valeur de la variable FCEDIT ou la valeur de EDITOR si FCEDIT n'existe  pas.  Si
              aucune  variable  n'existe,  vi  est  utilisé.  Lorsque  l'édition  se termine, les
              commandes sont affichées puis exécutées.

              Dans la seconde forme, la commande  est  réexécutée  après  avoir  remplacé  chaque
              instance  du  motif  par  nouveau.  commande  est  interprétée de la même façon que
              première ci-dessus. Un alias utile pour cela est « r="fc -s" », ainsi en tapant « r
              cc »  on  relance  la dernière commande commençant par « cc » et en tapant « r » on
              réexécute la commande précédente.

              Lorsque la première forme est utilisée, la valeur  renvoyée  est  0,  sauf  si  une
              option  incorrecte  est  trouvée  ou  si  première ou dernière indiquent des lignes
              d'historique hors d'atteinte. Si l'option -e est fournie, la  valeur  renvoyée  est
              celle  de  la  dernière  commande exécutée ou un échec si une erreur s'est produite
              avec le fichier temporaire des commandes. Avec la seconde forme, l'état renvoyé est
              celui  de la commande réexécutée, sauf si commande n'indique pas une ligne correcte
              de l'historique, auquel cas fc renvoie un échec.

       fg [tâche]
              Reprendre la tâche au premier plan qui devient la tâche actuelle. Si  aucune  tâche
              n'est  précisée,  l'interpréteur  utilise  la  notion  de tâche actuelle. La valeur
              renvoyée est celle de la commande placée au premier plan ou un échec si le contrôle
              des tâches est désactivé ou, lorsque le contrôle des tâches est activé, si la tâche
              n'indique pas une tâche correcte ou si la  tâche  indique  une  tâche  lancée  sans
              contrôle des tâches.

       getopts chaîne_d_options nom [arguments]
              getopts  est  utilisé  par  les scripts d'interpréteur pour analyser les paramètres
              positionnels. La chaîne_d_options contient l'ensemble des  caractères  d'options  à
              reconnaître ;  si  un  caractère  est suivi par un deux-points, l'option est censée
              avoir un argument, qui devrait en  être  séparé  par  une  espace.  Les  caractères
              deux-points  et  le  point  d'interrogation  ne  peuvent  pas  être  utilisés comme
              caractères d'option. À chaque  appel,  getopts  place  l'option  suivante  dans  la
              variable  de  l'interpréteur  dont le nom est fourni, en la créant si elle n'existe
              pas et l'indice de l'argument suivant à traiter dans la variable OPTIND. OPTIND est
              initialisée  à  1 à chaque appel d'un interpréteur ou d'un script. Quand une option
              nécessite un  argument,  getopts  place  cet  argument  dans  la  variable  OPTARG.
              L'interpréteur  ne  réinitialise  pas  OPTIND  automatiquement,  il  faut  le faire
              manuellement  entre  des  appels  multiples  à  getopts  au  sein  du  même   appel
              d'interpréteur si un nouveau jeu de paramètres doit être utilisé.

              Lorsque  la  fin des options est atteinte, getopts termine avec une valeur renvoyée
              strictement supérieure à zéro. OPTIND est positionné à l'indice du premier argument
              obligatoire et un point d'interrogation (?) est placé dans la variable nom.

              getopts  analyse  en principe les paramètres positionnels, mais si plus d'arguments
              sont indiqués, getopts analysera ces derniers à la place.

              getopts peut signaler des erreurs de deux façons. Si le  premier  caractère  de  la
              chaîne_d_options   est   un  deux-points,  les  erreurs  sont  signalées  de  façon
              silencieuse. Lors d'un fonctionnement  normal,  des  messages  de  diagnostic  sont
              affichés  si  une  option est incorrecte ou s'il manque un argument d'option. Si la
              variable OPTERR est configurée à 0, aucun message d'erreur ne sera affiché, même si
              le premier caractère de la chaîne_d_options n'est pas un deux-points.

              Si une option incorrecte est rencontrée, getopts place un point d'interrogation (?)
              dans la variable  nom,  affiche  un  message  d'erreur  (s'il  n'est  pas  en  mode
              silencieux)   et  détruit  la  variable  OPTARG.  Si  getopts  fonctionne  en  mode
              silencieux, le caractère d'option  est  placé  dans  OPTARG  et  aucun  message  de
              diagnostic n'est affiché.

              Lorsqu'un  argument  d'option  nécessaire  est  absent  et  si  getopts  n'est  pas
              silencieux, un point d'interrogation (?) est placé dans la variable nom, OPTARG est
              détruite  et  un  message  de diagnostic est affiché. Si getopts est silencieux, un
              deux-points (:) est placé dans la variable nom et OPTARG est positionné à  l'option
              monocaractère trouvée.

              getopts  renvoie  vrai si une option, indiquée ou non, est trouvée. Il renvoie faux
              si la fin des options est atteinte ou si une erreur se produit.

       hash [-lr] [-p fichier] [-dt] [nom]
              Chaque fois que hash est invoquée, le chemin d'accès complet de la commande nom est
              déterminé  en  examinant  les  répertoires  de $PATH, et mémorisé. Tous les chemins
              précédemment mémorisés sont supprimés. Si l'option -p est fournie, aucune recherche
              de  chemin  d'accès  n'est effectuée et le fichier est utilisé comme chemin d'accès
              complet pour la commande. L'option -r conduit l'interpréteur  à  oublier  tous  les
              emplacements  mémorisés.  L'option  -d  conduit  l'interpréteur  à oublier tous les
              emplacements mémorisés de chaque nom. Si l'option -t est fournie, le chemin d'accès
              complet  de  chaque  nom correspondant est affiché. Si plusieurs arguments nom sont
              fournis avec -t, le nom est affiché avant chaque chemin  d'accès  complet  associé.
              L'option  -l conduit à afficher la sortie dans un format réutilisable en entrée. Si
              aucun argument n'est indiqué ou si seulement -l est fournie, des  informations  sur
              les  commandes  mémorisées sont affichées. La valeur renvoyée est vrai, sauf si nom
              n'est pas trouvé ou si une option incorrecte est fournie.

       help [-dms] [motif]
              Afficher des informations d'aide au sujet des commandes internes. Si un  motif  est
              indiqué,  help  fournit de l'aide sur toutes les commandes internes correspondant à
              ce motif, sinon, une liste des commandes internes et des structures de contrôle  de
              l'interpréteur est affichée.
              -d     Afficher une courte description de chaque motif.
              -m     Afficher  la  description  de  chaque  motif dans un format du type pages de
                     manuel.
              -s     Afficher seulement un court synopsis d'utilisation de chaque motif.

              L'état renvoyé est 0, sauf si aucune commande ne correspond au motif.

       history [n]
       history -c
       history -d nombre
       history -anrw [fichier]
       history -p argument [argument ...]
       history -s argument [argument ...]
              Sans options, afficher la liste des commandes de la  file  d'historique,  avec  les
              numéros  de  ligne.  Les lignes marquées avec un * ont été modifiées. Un argument n
              permet de n'afficher que les n dernières lignes. Si la variable  de  l'interpréteur
              HISTTIMEFORMAT  existe  et n'est pas NULL, elle est utilisée comme chaîne de format
              pour  strftime(3)  afin  d'afficher  l'horodatage  associé  à  chaque  élément   de
              l'historique.  Aucun  blanc  ne  sépare l'horodatage ainsi mis en forme de la ligne
              d'historique. Si un argument fichier est  fourni,  il  est  utilisé  comme  nom  de
              fichier  d'historique ;  sinon  la valeur de HISTFILE est utilisée. Les options, si
              fournies, ont les significations suivantes :
              -c     Effacer la file de l'historique en supprimant tous les éléments.
              -d nombre
                     Détruire l'élément de l'historique à la position nombre.
              -a     Ajouter les « nouvelles » lignes d'historique (celles créées depuis le début
                     de la session actuelle de bash) dans le fichier d'historique.
              -n     Lire  dans le fichier d'historique les lignes non encore lues et les ajouter
                     à la file d'historique actuelle. Il s'agit des lignes qui ont  été  ajoutées
                     dans le fichier d'historique depuis le début de la session bash.
              -r     Lire le contenu du fichier et l'ajouter à l’historique actuel.
              -w     Écrire  la  liste  actuelle  d’historique  dans  le fichier d’historique, en
                     écrasant le contenu précédent.
              -p     Effectuer  la  substitution  d'historique  sur  les  arguments  suivants  et
                     afficher  le résultat sur la sortie standard. Ne pas mémoriser les résultats
                     dans la file d'historique. Chaque argument doit être protégé pour désactiver
                     le développement normal de l'historique.
              -s     Conserver  les  arguments dans la file d'historique comme un unique élément.
                     La dernière commande de la file d'historique est  supprimée  avant  que  les
                     arguments ne soient ajoutés.

              Si  la  variable  HISTTIMEFORMAT  existe, les informations d'horodatage associées à
              chaque élément de l'historique sont écrites dans le fichier  d'historique,  repérés
              par le caractère de commentaire d'historique. Quand le fichier d'historique est lu,
              les  lignes  commençant  par  le  caractère  de  commentaire   d'historique   suivi
              immédiatement  par  un  chiffre  sont  considérés comme des horodatages de la ligne
              d'historique précédente. La valeur renvoyée est 0, sauf si  une  option  incorrecte
              est  fournie,  si une erreur se produit durant la lecture ou l'écriture du fichier,
              si un nombre incorrect est fourni comme argument à -d ou  si  le  développement  de
              l'historique fourni en argument à -p échoue.

       jobs [-lnprs] [ tâche ... ]
       jobs -x commande [ arguments ... ]
              La  première  forme  affiche  la  liste  des  tâches  actives.  Les options ont les
              significations suivantes :
              -l     Afficher les PID, en plus des informations normales.
              -n     Afficher uniquement des informations sur les tâches  dont  l'état  a  changé
                     depuis la dernière notification de leur état à l'utilisateur.
              -p     Afficher uniquement le PID du meneur du groupe de processus de la tâche.
              -r     N’afficher que les tâches en cours d'exécution.
              -s     N’afficher que les tâches suspendues.

              Si  une  tâche est indiquée, l'affichage est restreint aux informations relatives à
              cette tâche. L'état renvoyé est 0, sauf si une option incorrecte est rencontrée  ou
              si une tâche incorrecte est fournie.

              Si  l'option  -x est fournie, jobs remplace toute tâche trouvée dans la commande ou
              dans ses arguments avec les Process Group ID  correspondant,  puis  il  exécute  la
              commande en lui transmettant les arguments et en renvoyant son état final.

       kill [-s signal | -n num-signal | -signal] [pid | tâche] ...
       kill -l [signal | état_final]
              Envoyer  le  signal indiqué par signal ou num-signal aux processus indiqués par pid
              ou par tâche. signal est soit sous la forme de nom  de  signal  (indifférent  à  la
              casse),  comme  SIGKILL  (avec ou sans le préfixe SIG), soit sous forme numérique ;
              num-signal est un numéro de signal. Si signal est absent, SIGTERM est  supposé  par
              défaut. Un argument -l provoque l'affichage de la liste des noms de signaux. Si des
              arguments sont fournis quand -l est indiqué, les noms des signaux correspondant aux
              arguments  sont affichés et l'état renvoyé est 0. L'argument état_final de l'option
              -l est un nombre indiquant soit  un  numéro  de  signal,  soit  l'état  final  d'un
              processus  terminé  par  un  signal.  kill renvoie vrai si au moins un signal a été
              envoyé avec succès ou faux si une erreur s'est produite ou si une option incorrecte
              a été rencontrée.

       let argument [argument ...]
              Chaque  argument  est  une  expression arithmétique à évaluer (consultez ÉVALUATION
              ARITHMÉTIQUE ci-dessus). Si l'évaluation du dernier argument donne 0,  let  renvoie
              1 ; sinon 0 est renvoyé.

       local [option] [nom[=valeur] ...]
              Pour  chaque  argument,  une  variable  locale  nom  est créée et la valeur lui est
              affectée. L'option peut être n'importe quelle option acceptée  par  declare.  Quand
              local  est  utilisé  dans  une fonction, la variable nom possède une portée visible
              restreinte à cette fonction et ses fils. Sans opérandes, local affiche la liste des
              variables  locales  sur  la  sortie  standard.  Une  utilisation  de local hors des
              fonctions est erronée. La valeur renvoyée est 0, sauf si  local  est  utilisé  hors
              d'une  fonction,  si  un  nom  incorrect  est  fourni ou si nom est une variable en
              lecture seule.

       logout Terminer un interpréteur de connexion.

       mapfile [-n nombre] [-O origine] [-s  nombre]  [-t]  [-u  df]  [-C  rappel]  [-c  quantum]
       [tableau]
       readarray  [-n  nombre]  [-O  origine]  [-s  nombre] [-t] [-u df] [-C rappel] [-c quantum]
       [tableau]
              Lire les lignes depuis l'entrée standard dans la variable de  type  tableau  indicé
              tableau,  ou  depuis  le  descripteur  de fichier df si l'option -u est fournie. La
              variable MAPFILE est le tableau par défaut.  Les  options,  si  fournies,  ont  les
              significations suivantes :
              -n     Copier  au  plus  nombre  lignes.  Si  nombre  est 0, toutes les lignes sont
                     copiées.
              -O     Commencer l'affectation de tableau à l'indice origine. L'indice  par  défaut
                     est 0.
              -s     Supprimer les nombre premières lignes lues.
              -t     Éliminer le changement de ligne de chaque ligne lue.
              -u     Lire  les  lignes  à  partir  du descripteur de fichier df plutôt que depuis
                     l'entrée standard.
              -C     Évaluer rappel à chaque fois que  quantum  lignes  sont  lues.  L'option  -c
                     précise le quantum.
              -c     Préciser le nombre de lignes entre chaque appel à rappel.

              Si -C est précisé sans -c, le quantum par défaut est 5000. Quand rappel est évalué,
              l'indice du prochain élément de tableau à affecter et la ligne  à  affecter  à  cet
              élément  sont  fournis  en  arguments  supplémentaires.  rappel est évalué après la
              lecture de la ligne, mais avant l'affectation de l'élément de tableau.

              Si aucune origine explicite n'est fournie, mapfile effacera tableau  avant  de  lui
              affecter des valeurs.

              mapfile  termine  avec  succès  sauf si une option ou un de ses arguments n'est pas
              valable, ou si tableau n'est pas valable, n'est pas un tableau  indicé  ou  si  son
              affectation est impossible.

       popd [-n] [+n] [-n]
              Enlever des éléments de la pile des répertoires. Sans arguments, seul le répertoire
              du sommet de la pile est éliminé et un cd est  effectué  en  direction  du  nouveau
              répertoire au sommet. Les arguments, si fournis, ont les significations suivantes :
              -n     Empêcher  le  changement  normal  de  répertoire lors de la suppression d'un
                     répertoire de la pile. Seule la pile est manipulée.
              +n     Supprimer le n-ième élément de la  liste  affichée  par  dirs,  en  comptant
                     depuis  la  gauche  à  partir  de  zéro. Par exemple : « popd +0 » enlève le
                     premier répertoire, « popd +1 » le second.
              -n     Supprimer le n-ième élément de la  liste  affichée  par  dirs,  en  comptant
                     depuis  la  droite  à  partir de zéro. Par exemple : « popd -0 » supprime le
                     dernier répertoire et « popd -1 » l'avant-dernier.

              Si la commande popd réussit, un dirs est effectué et l'état  renvoyé  est  0.  popd
              renvoie  faux  si  une option incorrecte est trouvée, si la pile de répertoires est
              vide, si le répertoire indiqué est absent  de  la  pile  ou  si  le  changement  de
              répertoire a échoué.

       printf [-v var] format [arguments]
              Écrire  les  arguments  mis  en  forme  sur  la sortie standard sous le contrôle du
              format. L'option -v conduit à affecter la sortie à la variable var  plutôt  que  de
              l'afficher sur la sortie standard.

              Ce  format  est  une  chaîne  contenant  trois types de caractères : les caractères
              normaux, qui sont simplement copiés sur  la  sortie  standard,  les  caractères  de
              protection   qui  sont  convertis  puis  copiés  sur  la  sortie  standard  et  les
              spécifications de  format,  qui  conduisent  chacun  à  l'affichage  des  arguments
              successifs.  En  plus  des  spécifications  de format standard de printf(1), printf
              interprète les extensions suivantes :
              %b     conduit printf à développer les  suites  de  caractères  de  protection  par
                     contre-oblique  se  trouvant dans l'argument correspondant (à l'exception de
                     \c qui termine la sortie, des contre-obliques dans \', \" et \? qui ne  sont
                     pas supprimées et des suites de caractères de protection pour les nombres en
                     octal commençant par \0 qui peuvent contenir jusqu'à quatre chiffres) ;
              %q     conduit  printf  à  afficher  l'argument  correspondant   dans   un   format
                     réutilisable en entrée de l'interpréteur ;
              %(formatdate)T
                     conduit printf à afficher la chaîne date-heure résultant de l'utilisation de
                     formatdate en  tant  que  chaîne  de  format  pour  strftime(3).  L'argument
                     correspondant  est  un entier représentant le temps en seconde écoulé depuis
                     epoch. Deux valeurs particulières d'argument  peuvent  être  utilisées :  -1
                     représente  l'heure  actuelle  et -2 l'heure à laquelle l'interpréteur a été
                     invoqué. Si aucun argument n’est indiqué, la conversion se comporte comme si
                     -1 avait été fourni. C’est une exception au comportement habituel de printf.

              Les arguments des spécificateurs de format qui ne sont pas des chaînes sont traités
              comme des constantes C, sauf qu'un signe plus ou moins est permis au début, et que,
              si  le premier caractère est un guillemet simple ou double, la valeur est la valeur
              ASCII du caractère suivant.

              Le format est réutilisé si nécessaire pour  englober  tous  les  arguments.  Si  le
              format  demande plus d'arguments que fournis, les spécifications supplémentaires se
              comportent comme si une valeur zéro ou une chaîne NULL, suivant le besoin,  avaient
              été  fournies.  La valeur renvoyée est zéro en cas de succès, différente de zéro en
              cas d'échec.

       pushd [-n] [+n] [-n]
       pushd [-n] [rép]
              Ajouter un répertoire au sommet  de  la  pile  des  répertoires  ou  effectuer  une
              rotation  dans  la pile, en ramenant le répertoire actuel au sommet. Sans argument,
              cette commande échange les deux répertoires au sommet et renvoie 0, sauf si la pile
              est vide. Les arguments, si fournis, ont les significations suivantes :
              -n     Empêcher  le  changement  normal de répertoire lors d'un ajout dans la pile.
                     Seule la pile est manipulée.
              +n     Effectuer une rotation dans la pile, de façon à amener au sommet  le  n-ième
                     répertoire  (de  la  liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à
                     partir de zéro).
              -n     Effectuer une rotation dans la pile, de façon à amener au sommet  le  n-ième
                     répertoire  (de  la  liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à
                     partir de zéro).
              rép    Ajouter le répertoire rép au sommet de la pile de répertoires et en faire le
                     nouveau  répertoire de travail comme s’il avait été fourni en argument de la
                     commande interne cd.

              Si la commande pushd réussit, un dirs est aussi effectué. Avec la  première  forme,
              pushd  renvoie  0  sauf  si  le déplacement vers rép échoue. Avec la seconde forme,
              pushd renvoie 0, sauf si la pile est vide, si un élément inexistant  dans  la  pile
              est  indiqué  ou  si le changement de répertoire vers le nouveau répertoire indiqué
              échoue.

       pwd [-LP]
              Afficher le chemin d'accès absolu au répertoire de travail  actuel.  Le  chemin  ne
              contiendra  pas  de liens symboliques si l'option -P est fournie, ou si l'option -o
              physical de la commande interne set est activée. Si l'option -L  est  utilisée,  le
              chemin  affiché  peut contenir des liens symboliques. L'état renvoyé est 0, sauf si
              une erreur s'est produite lors de la lecture du nom du répertoire actuel ou si  une
              option incorrecte est fournie.

       read  [-ers]  [-a  tableau] [-d délimiteur] [-i texte] [-n nb_car] [-N nb_car] [-p invite]
       [-t délai] [-u df] [nom ...]
              Une ligne est lue depuis l'entrée standard ou à partir du descripteur de fichier df
              fourni en argument à l'option -u, puis le premier mot de cette ligne est affecté au
              premier nom, le second mot au second nom, et ainsi de suite avec les mots  restants
              et  leurs  séparateurs  affectés au dernier nom. S'il y a moins de mots lus dans le
              flux d'entrée  que  de  variables,  des  valeurs  vides  sont  affectées  à  celles
              restantes. Les caractères contenus dans la variable IFS sont utilisés pour découper
              la  ligne  en  mots  en  utilisant  les  mêmes  règles  que  celles  utilisées  par
              l’interpréteur  pour le développement (décrites précédemment dans Découpage en mots
              ). Le caractère contre-oblique (\) permet de supprimer toute signification spéciale
              pour  le  caractère  suivant  et autorise la continuation de ligne. Les options, si
              fournies, ont les significations suivantes :
              -a tableau
                     Les mots sont affectés aux indices successifs d'une variable tableau de  nom
                     tableau,  en  commençant  à  0.  tableau  est détruit avant que de nouvelles
                     valeurs ne soient affectées. Les autres arguments nom sont ignorés.
              -d délimiteur
                     Le premier caractère de délimiteur est utilisé pour  terminer  la  ligne  de
                     saisie, plutôt qu'un changement de ligne.
              -e     Si  l'entrée  standard  provient  d'un  terminal,  la  bibliothèque readline
                     (consultez READLINE ci-dessus) est utilisée pour obtenir la ligne.  Readline
                     utilise  les  configurations d'édition en cours (ou par défaut, si l'édition
                     de ligne n'était pas préalablement active).
              -i texte
                     Si readline est utilisée pour lire la ligne, texte est placé dans le  tampon
                     d'édition avant le début de l'édition.
              -n nb_car
                     read  s'arrête  après  avoir  lu nb_car caractères plutôt que d'attendre une
                     ligne complète en entrée, mais un délimiteur est respecté si moins de nb_car
                     caractères ont été lus avant le délimiteur.
              -N nb_car
                     read  s'arrête  après  avoir  lu  exactement  nb_car  caractères  plutôt que
                     d'attendre une ligne complète en entrée, sauf si une fin  de  fichier  (EOF)
                     est  rencontrée  ou  si  read  dépasse son délai de réponse. Les délimiteurs
                     rencontrés en entrée ne sont pas pris en compte et n'entraînent pas  la  fin
                     de read avant que nb_car caractères n'aient été lus.
              -p invite
                     Afficher  invite  sur  la  sortie d'erreur standard, sans caractère final de
                     changement de ligne, avant d'essayer de lire toute nouvelle saisie. L'invite
                     est affichée seulement si l'entrée vient d'un terminal.
              -r     La   contre-oblique   n'agit  pas  comme  un  caractère  de  protection.  La
                     contre-oblique  est  considérée  comme  faisant  partie  de  la  ligne.   En
                     particulier  une  contre-oblique  suivie  d'un changement de ligne n'est pas
                     considérée comme une continuation de ligne.
              -s     Mode silencieux. Si une entrée arrive à partir d'un terminal, les caractères
                     ne sont pas affichés.
              -t délai
                     Conduire read à expirer et renvoyer un échec si une ligne complète en entrée
                     (ou un nombre indiqué de caractères) n'a  pas  été  lue  dans  le  délai  en
                     seconde.  délai est un nombre décimal avec éventuellement des chiffres après
                     la virgule (NdT : point en l'occurrence). Cette option n'est  effective  que
                     si  read  lit l'entrée à partir d'un terminal, d'un tube, ou depuis un autre
                     fichier spécial ; elle n'a aucun effet  lors  de  la  lecture  d'un  fichier
                     normal.  Si  read expire, read sauvegarde toute entrée partielle lue dans la
                     variable nom indiquée. Si délai est nul, read se termine immédiatement, sans
                     essayer  de  lire  des  données.  L’état  de  sortie est 0 si une entrée est
                     disponible pour le descripteur de fichier indiqué, non nulle  sinon.  L'état
                     final est supérieur à 128 si le délai est dépassé.
              -u df  Lire l'entrée à partir du descripteur de fichier df.

              Si  aucun  nom  n'est  fourni,  la ligne lue est affectée entièrement à la variable
              REPLY. Le code renvoyé est zéro, sauf si une fin de fichier (EOF)  est  rencontrée,
              si read dépasse son délai de réponse (auquel cas le code renvoyé est plus grand que
              128), en cas d’erreur d’affectation  (comme  une  affectation  de  variable  à  une
              variable  en lecture seule) ou si un descripteur de fichier incorrect est fourni en
              argument de -u.

       readonly [-aAf] [-p] [nom[=mot] ...]
              Les noms indiqués reçoivent un attribut lecture seule ; les valeurs de ces noms  ne
              pourront  plus  être modifiées par des affectations ultérieures. Si l'option -f est
              fournie, les fonctions correspondant à  ces  noms  sont  marquées  en  conséquence.
              L'option  -a  restreint  l'action  aux  variables  tableaux  indicés ;  l'option -A
              restreint l'action aux variables tableaux associatifs. Si  les  deux  options  sont
              fournies, -A est prioritaire. Si aucun argument nom n'est indiqué ou si l'option -p
              est fournie, une liste de tous les noms en lecture seule est affichée.  Les  autres
              options  peuvent  être utilisées pour restreindre l'affichage à un sous-ensemble de
              l'ensemble des noms en lecture seule. L'option -p conduit à afficher la sortie dans
              un  format  susceptible  d'être  réutilisé  en entrée. Si le nom d'une variable est
              suivi par =mot, la variable est configurée à mot. L'état renvoyé est 0, sauf si une
              option  incorrecte  a  été rencontrée, si l'un des noms n'est pas un nom correct de
              variable de l'interpréteur ou si l'option -f est fournie avec un nom qui n'est  pas
              une fonction.

       return [n]
              Forcer  une fonction à arrêter son exécution et à renvoyer la valeur indiquée par n
              dans son contexte d'appel. Si n est omis,  la  valeur  renvoyée  est  celle  de  la
              dernière  commande  exécutée  dans  le corps de la fonction. Si return est utilisée
              hors d'une fonction, mais  pendant  l'exécution  d'un  script  par  la  commande  .
              (source),  elle  conduit  à  l'arrêt de l'exécution du script par l'interpréteur et
              renvoie comme état final du script : soit n,  soit  l'état  final  de  la  dernière
              commande  exécutée  dans  le  script.  Si n est fourni, la valeur de retour est ses
              8 bits de poids faible. La valeur de retour  est  non  nulle  si  un  argument  non
              numérique  est fourni à return, ou si elle est utilisée hors d'une fonction ou d'un
              script exécuté par . ou source. Toute commande associée à la capture de RETURN  est
              exécutée avant la reprise de l'exécution après la fonction ou le script.

       set [--abefhkmnptuvxBCEHPT] [-o nom_d_option] [argument ...]
       set [+abefhkmnptuvxBCEHPT] [+o nom_d_option] [argument ...]
              Sans  options,  le  nom et la valeur de toutes les variables de l'interpréteur sont
              affichés dans un format susceptible  d'être  réutilisé  en  entrée  pour  créer  ou
              réinitialiser  les  variables  actuelles. Les variables en lecture seule ne peuvent
              pas être réinitialisées. En mode posix, seules les variables de l'interpréteur sont
              affichées.  La  sortie est triée en fonction des paramètres linguistiques régionaux
              actuels. Lorsque des  options  sont  indiquées,  elles  créent  ou  détruisent  des
              attributs  de  l'interpréteur.  Tous  les  arguments  restant  après traitement des
              options sont considérés comme des valeurs pour les paramètres positionnels et  sont
              affectés,  dans  l'ordre,  à :  $1,  $2, ... $n. Les options, si indiquées, ont les
              significations suivantes :
              -a      Marquer automatiquement des variables et fonctions modifiées ou créées pour
                      qu'elles  soient  exportées  dans  l'environnement  des commandes exécutées
                      ultérieurement.
              -b      Signaler l'état des tâches terminées en arrière-plan immédiatement,  plutôt
                      que  d'attendre  l'affichage de la prochaine invite de base. N'est effectif
                      que si le contrôle des tâches est activé.
              -e      Se terminer immédiatement si une conduite (qui  peut  être  réduite  à  une
                      unique  commande  simple),  une  liste  ou une commande composée (consultez
                      GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessus) se termine avec un état différent de
                      zéro.  L'interpréteur  ne  se  termine  pas  si la commande qui échoue fait
                      partie d'une liste de commandes immédiatement suivie par un mot clef  while
                      ou  until,  d'un  test suivant les mots réservés if ou elif, d'une commande
                      exécutée dans une liste && ou || sauf si la commande est  située  après  le
                      dernier  && ou ||, d'une commande de conduite à l'exception de la dernière,
                      ou si la valeur renvoyée par  la  commande  est  inversée  par  !.  Si  une
                      commande  composée  autre  qu’un  sous-interpréteur renvoie un état non nul
                      parce qu’une commande échoue alors que -e était ignoré,  l’interpréteur  ne
                      se  termine  pas. Une capture sur ERR, si existante, est exécutée avant que
                      l'interpréteur ne se termine. Cette option s'applique à l'environnement  de
                      l'interpréteur  ainsi  qu'à  l'environnement  de  chaque  sous-interpréteur
                      individuellement  (consultez  ENVIRONNEMENT   D'EXÉCUTION   DES   COMMANDES
                      ci-dessus), et peut conduire des sous-interpréteurs à se terminer avant d'y
                      avoir exécuté toutes les commandes.

                      Si une commande composée ou une fonction de l’interpréteur s’exécutent dans
                      un  contexte  où  -e  est  ignoré,  aucune des commandes exécutées dans une
                      commande composée ou dans un corps de fonction  ne  sera  affectée  par  le
                      réglage  -e,  même  si  -e  est  défini  et qu’une commande renvoie un état
                      d’échec. Si  une  commande  composée  ou  une  fonction  de  l’interpréteur
                      définissent  -e pendant son exécution dans un contexte où -e est ignoré, ce
                      réglage n’aura aucun effet avant la fin de la commande composée  ou  de  la
                      commande contenant l’appel de fonction.
              -f      Désactiver le développement des chemins.
              -h      Mémoriser  l'emplacement  des commandes lors de leur exécution. Activée par
                      défaut.
              -k      Tous  les  arguments  sous  la  forme  d'affectations  sont   placés   dans
                      l'environnement  d'une commande, et non pas seulement ceux qui précèdent le
                      nom de la commande.
              -m      Mode supervision. Le contrôle des  tâches  est  activé.  Cette  option  est
                      activée  par défaut pour les interpréteurs interactifs sur les systèmes qui
                      le permettent (consultez CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessus). Tous les processus
                      sont  exécutés  dans  un  groupe  de  processus  séparé. Quand une tâche en
                      arrière-plan se termine, l’interpréteur affiche  une  ligne  contenant  son
                      état final.
              -n      Lecture de commandes sans exécution. Cela peut être utilisé pour rechercher
                      les erreurs de syntaxe dans un script. Cette option  est  ignorée  par  les
                      interpréteurs interactifs.
              -o nom_d_option
                      Le nom_d_option est l'un des suivants :
                      allexport
                              Identique à -a.
                      braceexpand
                              Identique à -B.
                      emacs   Utiliser  une  interface  d'édition  des  lignes de commande « à la
                              Emacs ».  C'est   le   comportement   activé   par   défaut   quand
                              l'interpréteur  est  interactif, sauf si l'interpréteur est démarré
                              avec l'option --noediting. L'interface d'édition utilisée par  read
                              -e est modifiée également.
                      errexit Identique à -e.
                      errtrace
                              Identique à -E.
                      functrace
                              Identique à -T.
                      hashall Identique à -h.
                      histexpand
                              Identique à -H.
                      history Activer  l'historique  des  commandes,  comme décrit ci-dessus dans
                              HISTORY. Cette option est activée par défaut dans les interpréteurs
                              interactifs.
                      ignoreeof
                              Identique    à    l'exécution   de   la   commande   d'interpréteur
                              « IGNOREEOF=10 » (consultez Variables de l'interpréteur ci-dessus).
                      keyword Identique à -k.
                      monitor Identique à -m.
                      noclobber
                              Identique à -C.
                      noexec  Identique à -n.
                      noglob  Identique à -f.
                      nolog   Actuellement ignorée.
                      notify  Identique à -b.
                      nounset Identique à -u.
                      onecmd  Identique à -t.
                      physical
                              Identique à -P.
                      pipefail
                              Si existante, la valeur renvoyée par une conduite est la valeur  de
                              la  dernière  commande  (la  plus à droite) à terminer avec un état
                              final différent de zéro ou zéro  si  toutes  les  commandes  de  la
                              conduite terminent avec succès. Désactivée par défaut.
                      posix   Aligner  le  comportement  de bash sur la norme (mode posix), en ce
                              qui concerne les options dont l'action par  défaut  diffère  de  la
                              norme POSIX. La section VOIR AUSSI ci-dessous référence un document
                              précisant la façon dont le mode posix affecte  le  comportement  de
                              bash.
                      privileged
                              Identique à -p.
                      verbose Identique à -v.
                      vi      Utiliser  une  interface  d'édition  des  lignes de commande « à la
                              vi ». L'interface d'édition  utilisée  par  read  -e  est  modifiée
                              également.
                      xtrace  Identique à -x.
                      Si -o est fournie sans nom_d_option, les valeurs actuelles des options sont
                      affichées. Si +o est fournie sans nom_d_option, la série de  commandes  set
                      permettant  de recréer la configuration actuelle d'options est affichée sur
                      la sortie standard.
              -p      Basculer en mode privilégié. Dans ce mode, les fichiers $ENV  et  $BASH_ENV
                      ne  sont  pas traités, les fonctions de l'interpréteur ne sont pas héritées
                      de l'environnement,  et  les  variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS,  CDPATH,  et
                      GLOBIGNORE,   si   présentes   dans   l'environnement,  sont  ignorées.  Si
                      l'interpréteur démarre avec un UID  (ou  respectivement  un  GID)  effectif
                      différent  de  son  UID  (GID) réel et si l'option -p n'est pas fournie, ce
                      comportement est appliqué et l'UID (GID) effectif est  positionné  à  l'UID
                      (GID)  réel.  Si l'option -p est fournie au démarrage, l'UID (GID) effectif
                      n'est pas modifié. Désactiver cette option conduit à la  configuration  des
                      UID et GID effectifs à la valeur des UID et GID réels.
              -t      Terminer après lecture et exécution d'une commande.
              -u      Considérer  les  variables  inexistantes  et  les paramètres différents des
                      paramètres spéciaux « @ » et « * » comme des erreurs lors du  développement
                      des paramètres. Si un développement de variable inexistante ou de paramètre
                      est tenté, l'interpréteur affiche un message d'erreur et,  s'il  n'est  pas
                      interactif, termine avec un état différent de zéro.
              -v      Afficher les lignes en entrée de l'interpréteur lorsqu'elles sont lues.
              -x      Après  le  développement  de chaque commande simple, commande for, commande
                      case, commande select ou commande  for  arithmétique,  afficher  la  valeur
                      développée  de PS4, suivie de la commande et ses arguments développés ou la
                      liste de mots associés.
              -B      L'interpréteur  effectue  le   développement   des   accolades   (consultez
                      Développement des accolades ci-dessus). Activée par défaut.
              -C      Si  configurée, bash n'écrasera pas un fichier existant avec les opérateurs
                      >, >& et <>. Ce comportement peut être surpassé lors de  la  création  d'un
                      fichier  de sortie en utilisant l'opérateur de redirection >| à la place de
                      >.
              -E      Si configurée,  toute  capture  sur  ERR  est  héritée  par  les  fonctions
                      d'interpréteur,  les  substitutions de commandes et les commandes exécutées
                      dans un sous-interpréteur. La capture de ERR n'est normalement pas  héritée
                      dans de tels cas.
              -H      Activer  le style ! de substitution d'historique. C'est le comportement par
                      défaut lorsque l'interpréteur est interactif.
              -P      Si configurée, l'interpréteur  ne  résout  pas  les  liens  symboliques  en
                      exécutant des commandes comme cd qui modifient le répertoire de travail. Il
                      utilise à la place le répertoire physique. Par défaut bash suit  la  chaîne
                      logique  des  répertoires  lors  des  commandes qui modifient le répertoire
                      actuel.
              -T      Si configurée, toutes les captures de DEBUG et RETURN sont héritées par les
                      fonctions de l'interpréteur, les substitutions de commande et les commandes
                      exécutées dans un sous-interpréteur. Les captures de  DEBUG  et  RETURN  ne
                      sont normalement pas héritées dans de tels cas.
              --      Si  aucun  argument ne suit cette option, alors les paramètres positionnels
                      sont détruits. Sinon,  les  paramètres  positionnels  sont  configurés  aux
                      arguments, même si certains d'entre eux commencent par un -.
              -       Marquer la fin des options, tous les arguments restants sont alors affectés
                      aux paramètres positionnels. Les options -x et -v  sont  désactivées.  S'il
                      n'y a pas d'arguments, les paramètres positionnels ne sont pas modifiés.

              Par  défaut  les attributs sont désactivés, sauf indication contraire. En utilisant
              « + » à la place de « - »,  les  options  sont  désactivées.  Les  options  peuvent
              également  être  fournies  en  argument  lors  de l'appel de l'interpréteur. Le jeu
              actuel des options peut être trouvé dans $-. La valeur renvoyée est toujours  vrai,
              sauf si une option incorrecte est rencontrée.

       shift [n]
              Les  paramètres  positionnels  à  partir  de  n+1  ... sont renommés en $1 .... Les
              paramètres représentés par les nombres $# jusqu'à $#-n+1 sont détruits. n doit être
              un  entier  positif  inférieur  ou  égal  à  $#. Si n vaut 0, aucun paramètre n'est
              modifié. Si n est omis, on suppose qu'il vaut 1. Si  n  est  supérieur  à  $#,  les
              paramètres  positionnels  ne  sont  pas  modifiés.  L'état  renvoyé est strictement
              positif si n est supérieur à $# ou strictement négatif, sinon 0 est renvoyé.

       shopt [-pqsu] [-o] [nom_opt ...]
              Basculer la valeur des réglages contrôlant le comportement de gestion  des  options
              de  l'interpréteur.  Les  réglages  peuvent  soit  être  ceux  ci-dessous, soit, si
              l’option -o est utilisée, ceux disponibles avec l’option -o de la commande  interne
              set. Sans option ou avec l'option -p, une liste de toutes les options configurables
              est affichée, avec l'indication de l'état de chacune  d'entre  elles.  L'option  -p
              conduit à un affichage de la sortie sous une forme susceptible d'être réutilisée en
              entrée. Les autres options ont les significations suivantes :
              -s     Activer (créer) chaque nom_opt.
              -u     Désactiver (détruire) chaque nom_opt.
              -q     Supprimer la sortie normale (mode silencieux) ; l'état  renvoyé  indique  si
                     nom_opt  est  existante ou non. Si plusieurs arguments nom_opt sont indiqués
                     avec -q, l'état  renvoyé  est  zéro  si  tous  les  nom_opt  sont  activés ;
                     différent de zéro sinon.
              -o     Restreindre  les valeurs de nom_opt à celles définies pour l'option -o de la
                     commande interne set.

              Si  l'option  -s  ou  -u  est  utilisée  sans  argument  nom_opt,   shopt   affiche
              respectivement les options existantes ou non existantes. Sauf indication contraire,
              les options shopt sont désactivées (détruites) par défaut.

              L'état renvoyé lors d'un affichage des options est zéro si tous  les  nom_opt  sont
              activés,  différent  de  zéro  sinon.  Lors  de  la  création  ou de la destruction
              d'options, l'état renvoyé est zéro, à moins que nom_opt  ne  soit  pas  une  option
              correcte de l'interpréteur.

              La liste des options shopt est :

              autocd  Si existante, un nom de commande qui est le nom d'un répertoire est exécuté
                      comme s'il était l'argument de la commande interne cd. Cette  option  n'est
                      utilisée que par les interpréteurs interactifs.
              cdable_vars
                      Si  existante,  un  argument  de  la  commande  interne cd qui n'est pas un
                      répertoire est supposé être un nom  de  variable  dont  la  valeur  est  le
                      répertoire visé.
              cdspell Si existante, les erreurs minimes de frappe dans un composant du répertoire
                      en argument de la commande cd seront corrigées. Les erreurs corrigées  sont
                      les  inversions  d'un  caractère,  un caractère manquant et un caractère en
                      trop. Si une correction est possible, le  nom  de  répertoire  corrigé  est
                      affiché et la commande est exécuté. Cette option n'est utilisée que par les
                      interpréteurs interactifs.
              checkhash
                      Si existante, bash vérifie si une commande trouvée dans la table de hachage
                      existe avant d'essayer de l'exécuter. Si une commande hachée n'existe plus,
                      une recherche normale de chemin est effectuée.
              checkjobs
                      Si existante, bash affiche la liste des états de toutes les tâches en cours
                      et  arrêtées  avant  de  terminer un interpréteur interactif. Si des tâches
                      sont en cours, la sortie est différée jusqu'à  ce  qu'une  nouvelle  sortie
                      soit  tentée  sans  commande  intermédiaire  (consultez CONTRÔLE DES TÂCHES
                      ci-dessus). L'interpréteur repousse toujours la sortie si des  tâches  sont
                      arrêtées.
              checkwinsize
                      Si  existante,  bash  vérifie la taille de la fenêtre après chaque commande
                      et, au besoin, met à jour les valeurs des variables LINES et COLUMNS.
              cmdhist Si existante, bash essaie  de  sauvegarder  les  commandes  s'étendant  sur
                      plusieurs  lignes  en un seul élément d'historique. Cela facilite l'édition
                      ultérieure de commandes multilignes.
              compat31
                      Si existante, bash modifie son comportement  de  manière  compatible  à  la
                      version 3.1  en respectant les arguments protégés pour l’opérateur =~ de la
                      commande conditionnelle [[ et les comparaisons de chaînes  spécifiques  aux
                      paramètres  linguistiques  régionaux lors de l'utilisation des opérateurs <
                      et > de la commande conditionnelle [[. Les versions de  bash  antérieure  à
                      4.1  utilisent  la  collation  ASCII  et  strcmp(3).  bash  à  partir de la
                      version 4.1 utilise la suite  de  collation  des  paramètres  linguistiques
                      régionaux et strcoll(3).
              compat32
                      Si  existante,  bash  modifie  son  comportement de manière compatible à la
                      version 3.2 en respectant  les  comparaisons  de  chaînes  spécifiques  aux
                      paramètres  linguistiques  régionaux lors de l'utilisation des opérateurs <
                      et > de la commande conditionnelle [[ (consultez le paragraphe précédent).
              compat40
                      Si existante, bash modifie son comportement  de  manière  compatible  à  la
                      version 4.0  en  respectant  les  comparaisons  de  chaînes spécifiques aux
                      paramètres linguistiques régionaux lors de l'utilisation des  opérateurs  <
                      et  >  de  la  commande  conditionnelle  [[  (consultez  la  description de
                      compat31) et l'effet d'interruption de liste de commandes. À partir  de  la
                      version 4.0,  bash  interrompt  la  liste  comme si l’interpréteur recevait
                      l’interruption ; les  versions  précédentes  continuent  avec  la  commande
                      suivante de la liste.
              compat41
                      Si existante, bash, lorsqu'il est en mode posix, traite le guillemet simple
                      dans l'expansion de paramètre entre guillemets doubles comme  un  caractère
                      spécial.  Les  guillemets simples doivent correspondre (et même s'appairer)
                      et les caractères entre guillemets simples sont considérés protégés.  C'est
                      le comportement du mode posix de la version 4.1. Le comportement par défaut
                      de bash reste le même que dans les versions précédentes.
              compat42
                      Si existante, bash ne traite pas la chaîne de remplacement dans le motif de
                      substitution  du  développement  de  mot  en  utilisant  la suppression des
                      guillemets.
              complete_fullquote
                      Si existante, bash protège tous les métacaractères de  l’interpréteur  dans
                      les  noms  de  fichier  et  de  répertoire  lors  du  complètement.  Si non
                      existante, bash supprime les métacaractères comme les signes dollar du  jeu
                      de  caractères  qui  sera protégé dans les noms de fichiers complétés quand
                      ces  métacaractères  apparaissent   dans   des   références   de   variable
                      d’interpréteur  dans  des  mots  à  compléter. Cela signifie que les signes
                      dollar dans les noms de variables qui  se  développent  en  répertoires  ne
                      seront  pas  protégés ; cependant, tous les signes dollar apparaissant dans
                      les noms de fichier ne seront pas protégés non plus. Ce n’est actif que  si
                      bash  utilise  des  contre-obliques  pour  protéger  des  noms  de  fichier
                      complétés.  Cette  variable  est  définie  par  défaut,  ce  qui   est   le
                      comportement de bash par défaut jusqu’à la version 4.2.
              direxpand
                      Si  existante,  bash  remplace  les noms de répertoire par les résultats de
                      développement de mots lors  du  complètement  des  noms  de  fichier.  Cela
                      modifie  le  contenu du tampon d'édition de readline. Sinon, bash essaye de
                      conserver ce que l'utilisateur a tapé.
              dirspell
                      Si existante, bash essaie de corriger les erreurs de frappe sur les noms de
                      répertoire lors du complètement de mot si le nom de répertoire initialement
                      fourni n'existe pas.
              dotglob Si existante, bash inclut les noms de fichiers commençant par un « . » dans
                      les résultats des développements de chemins.
              execfail
                      Si  existante, un interpréteur non interactif ne terminera pas s'il ne peut
                      exécuter un fichier indiqué en argument de la  commande  interne  exec.  Un
                      interpréteur interactif ne termine pas si exec échoue.
              expand_aliases
                      Si existante, les alias sont développés comme décrit ci-dessus, dans ALIAS.
                      Cette option est activée par défaut pour les interpréteurs interactifs.
              extdebug
                      Si existante, le comportement attendu par les traceurs est activé :
                      1.     L'option -F de la commande interne declare affiche le nom du fichier
                             source  et le numéro de ligne correspondant à chaque nom de fonction
                             fourni comme argument.
                      2.     Si la commande lancée par la capture de  DEBUG  renvoie  une  valeur
                             différente  de  zéro,  la  commande suivante est sautée et n'est pas
                             exécutée.
                      3.     Si la commande lancée par la capture de DEBUG renvoie la valeur 2 et
                             si  l'interpréteur s'exécute dans un sous-programme (une fonction de
                             l'interpréteur ou un script exécuté par les commandes internes .  ou
                             source), un appel à return est simulé.
                      4.     BASH_ARGC  et  BASH_ARGV sont mises à jour comme expliqué dans leurs
                             descriptions ci-dessus.
                      5.     Le traçage des fonctions est activé : la substitution  de  commande,
                             les  fonctions  de  l'interpréteur et les sous-interpréteurs appelés
                             avec ( command ) héritent des captures de DEBUG et RETURN.
                      6.     Le traçage d'erreur est activé : la substitution  de  commande,  les
                             fonctions de l'interpréteur et les sous-interpréteurs appelés avec (
                             command ) héritent de la capture de ERR.
              extglob Si existante,  les  fonctionnalités  étendues  de  mise  en  correspondance
                      décrites ci-dessus dans Développement des chemins sont activées.
              extquote
                      Si  existante,  la  protection  par  $'chaîne' et $"chaîne" est effectuée à
                      l'intérieur des développements de ${paramètres} entre  guillemets  doubles.
                      Cette option est activée par défaut.
              failglob
                      Si  existante,  les  motifs  qui  échouent à faire correspondre les noms de
                      fichiers pendant le développement des chemins font qu'ils provoqueront  une
                      erreur de développement.
              force_fignore
                      Si  existante,  les  suffixes  indiqués  par  la variable de l'interpréteur
                      FIGNORE conduiront des mots à être ignorés lors  du  complètement  de  mot,
                      même  si les mots ignorés sont les seuls complètements possibles. Consultez
                      VARIABLES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessus  pour  une  description  de  FIGNORE.
                      Cette option est activée par défaut.
              globasciiranges
                      Si  existante,  les  expressions  d’intervalle utilisées dans les motifs de
                      correspondance des expressions entre crochets (consultez Motifs  génériques
                      ci-dessus)  se comportent comme avec les paramètres régionaux traditionnels
                      de C lors des comparaisons. Cela signifie  que  l’ordre  de  collation  des
                      paramètres  régionaux  actuels n’est pas pris en compte, donc b ne sera pas
                      ordonné entre A et B, et les caractères ASCII  en  majuscule  et  minuscule
                      seront fusionnés.
              globstar
                      Si  existante,  le  motif  ** utilisé dans un contexte de développement des
                      chemins correspondra à tous les fichiers et zéro ou  plusieurs  répertoires
                      et  sous-répertoires.  Si le motif est suivi de /, seuls les répertoires et
                      sous-répertoires correspondent.
              gnu_errfmt
                      Si existante, les messages d'erreur de l'interpréteur seront écrits dans le
                      format standard GNU des messages d'erreurs.
              histappend
                      Si  existante,  la  file d'historique est ajoutée au fichier désigné par la
                      valeur de la variable HISTFILE lorsque l'interpréteur termine,  plutôt  que
                      d'écraser ce fichier.
              histreedit
                      Si  existante et si readline est utilisée, un utilisateur peut rééditer une
                      substitution d'historique qui a échoué.
              histverify
                      Si existante et si readline est utilisée, le résultat  de  la  substitution
                      d'historique   n'est   pas   transmise   immédiatement   à  l'analyseur  de
                      l'interpréteur. À la place, la ligne résultante est chargée dans le  tampon
                      d'édition de readline, permettant des modifications ultérieures.
              hostcomplete
                      Si  existante  et  si  readline  est utilisée, bash essayera d'effectuer le
                      complètement des noms de machines lorsqu'un mot contient  un  @  (consultez
                      Complètement dans READLINE ci-dessus). Cette option est activée par défaut.
              huponexit
                      Si  existante,  bash enverra un signal SIGHUP à toutes les tâches lorsqu'un
                      interpréteur de connexion interactif termine.
              interactive_comments
                      Si existante, un mot commençant par un # conduira ce mot et tous les autres
                      caractères  restants  de  la  ligne  à  être  ignorés  dans un interpréteur
                      interactif (consultez COMMENTAIRES ci-dessus). Cette option est activée par
                      défaut.
              lastpipe
                      Si   existante,   et   que   le  contrôle  des  tâches  n'est  pas  activé,
                      l'interpréteur exécute la dernière commande d'une conduite non exécutée  en
                      arrière-plan dans l'environnement d'interpréteur actuel.
              lithist Si  existante et si l'option cmdhist est activée, les commandes multilignes
                      sont  sauvegardées  dans  l'historique  avec  des  changements   de   ligne
                      incorporés  comme  séparateurs  plutôt  que des points-virgules là où c'est
                      possible.
              login_shell
                      L'interpréteur crée cette option s'il est démarré en  tant  qu'interpréteur
                      de connexion (consultez APPEL ci-dessus). La valeur ne peut être modifiée.
              mailwarn
                      Si  existante et s'il a été accédé à un fichier que bash surveille pour les
                      courriers depuis sa dernière vérification, le message  « Le  courrier  dans
                      fichier_de_courrier a été lu. » est affiché.
              no_empty_cmd_completion
                      Si existante et si readline est utilisée, bash n'essaiera pas d'utiliser le
                      PATH pour de possibles complètements quand le complètement  est  tenté  sur
                      une ligne vide.
              nocaseglob
                      Si  existante,  bash  fait  correspondre  les  noms de fichiers d'une façon
                      insensible  à  la  casse  lors  du  développement  des  chemins  (consultez
                      Développement des chemins ci-dessus).
              nocasematch
                      Si existante, bash fait correspondre les motifs d'une façon insensible à la
                      casse lors de la mise en correspondance pendant l'exécution  des  commandes
                      conditionnelles case ou [[.
              nullglob
                      Si  existante,  bash  autorise  les motifs ne correspondant à aucun fichier
                      (consultez Développement des chemins ci-dessus)  à  se  développer  en  une
                      chaîne NULL plutôt qu'en une valeur littérale.
              progcomp
                      Si   existante,   les   outils  de  complètement  programmables  (consultez
                      Complètement programmable ci-dessus) sont activés. Cette option est activée
                      par défaut.
              promptvars
                      Si  existante,  les  chaînes  d'invite  sont  sujettes au développement des
                      paramètres, à la substitution de commande, au développement arithmétique et
                      à  la  suppression des protections après avoir été développées comme décrit
                      ci-dessus dans INVITES. Cette option est activée par défaut.
              restricted_shell
                      L'interpréteur crée  cette  option  s'il  est  démarré  en  mode  restreint
                      (consultez  INTERPRÉTEUR  RESTREINT  ci-dessous).  Cette valeur ne peut pas
                      être  changée.  Elle  n'est  pas   réinitialisée   lorsque   les   fichiers
                      d’initialisation  sont  exécutés, ce qui permet à ces fichiers de découvrir
                      si un interpréteur est restreint ou non.
              shift_verbose
                      Si existante, la commande interne shift affiche un message d'erreur lorsque
                      le nombre de décalages dépasse le nombre de paramètres positionnels.
              sourcepath
                      Si  existante,  la  commande  interne  source  (.)  utilise la valeur de la
                      variable PATH pour trouver le répertoire contenant  le  fichier  fourni  en
                      argument. Cette option est activée par défaut.
              xpg_echo
                      Si  existante,  la commande interne echo développe par défaut les suites de
                      caractères de protection par contre-oblique.

       suspend [-f]
              Suspendre l'exécution de l'interpréteur jusqu'à la réception d'un  signal  SIGCONT.
              Un  interpréteur  de  connexion  ne  peut pas être suspendu ; l'option -f permet de
              surpasser ce comportement et force sa suspension. L'état renvoyé  est  0,  sauf  si
              l'interpréteur  est un interpréteur de connexion et que l'option -f est absente, ou
              si le contrôle des tâches n'est pas activé.

       test expr
       [ expr ]
              Renvoyer un état de 0 (vrai) ou 1 (faux) suivant l'évaluation de la condition expr.
              Chaque  opérateur  et  opérande  doit être représenté par un argument distinct. Les
              conditions sont composées des primitives décrites ci-dessus dans  CONDITIONS.  test
              n'accepte  aucune  option,  n'accepte  pas  non  plus  et ignore l'argument -- pour
              signifier la fin des options.

              Les conditions peuvent être combinées avec  les  opérateurs  suivant,  décrits  par
              ordre  de  priorité  décroissante.  L'évaluation dépend du nombre d'arguments, voir
              ci-dessous. La priorité des opérateurs est utilisée quand il  y  a  au  moins  cinq
              arguments.
              ! expr Vrai si expr est fausse.
              ( expr )
                     Renvoie  la  valeur de expr. Peut servir à surpasser la priorité normale des
                     opérateurs.
              expr1 -a expr2
                     Vrai si expr1 et expr2 sont toutes deux vraies.
              expr1 -o expr2
                     Vrai si expr1 ou expr2 est vraie.

              test et [ évaluent les conditions en fonction  d'un  jeu  de  règles  dépendant  du
              nombre d'arguments.

              0 argument
                     La condition est fausse.
              1 argument
                     La condition est vraie si et seulement si l'argument n'est pas NULL.
              2 arguments
                     Si  le  premier argument est !, la condition est vraie si et seulement si le
                     second argument est NULL. Si le premier argument  est  l'un  des  opérateurs
                     conditionnel  unaires  décrits  ci-dessus  dans  CONDITIONS la condition est
                     vraie si le test unaire est vrai.  Si  le  premier  argument  n'est  pas  un
                     opérateur conditionnel unaire correct, la condition est fausse.
              3 arguments
                     Les  conditions  suivantes  sont  appliquées dans l'ordre de la liste. Si le
                     second argument est  l'un  des  opérateurs  conditionnels  binaires  décrits
                     ci-dessus  dans  CONDITIONS,  le résultat de la condition est le résultat du
                     test  binaire  utilisant  le  premier  et  le  troisième  argument  en  tant
                     qu'opérandes.  Les  opérateurs -a et -o sont considérés comme des opérateurs
                     binaires quand ils sont avec trois arguments. Si le premier argument est  !,
                     la  valeur  est  la  négation  du  test  binaire  utilisant  les deuxième et
                     troisième arguments. Si le premier argument est exactement ( et le troisième
                     argument  est  exactement  ),  le  résultat  est  le  test  unaire du second
                     argument. Sinon la condition est fausse.
              4 arguments
                     Si le premier argument est !, le résultat est la négation de la condition  à
                     trois  arguments  composée  des  arguments  restants. Sinon la condition est
                     analysée et évaluée selon les règles de priorité décrites ci-dessus.
              5 arguments ou plus
                     La condition est analysée et évaluée selon les règles de  priorité  décrites
                     ci-dessus.

              Lorsqu'ils sont utilisés avec test ou [, les opérateurs < et > ordonnent d'un point
              de vue lexicographique en utilisant l'ordre ASCII.

       times  Afficher les durées cumulées utilisateur et  système  pour  l'interpréteur  et  les
              processus lancés par cet interpréteur. L'état renvoyé est 0.

       trap [-lp] [[argument] signal ...]
              La commande argument doit être lue et exécutée quand l'interpréteur reçoit au moins
              un signal. Si argument est absent (et qu'un seul signal est fourni)  ou  -,  chaque
              signal indiqué est réinitialisé à sa position d'origine (la valeur qu'il avait lors
              de l'entrée dans l'interpréteur). Si argument est la  chaîne  NULL,  chaque  signal
              indiqué  est  ignoré  par  l'interpréteur  et  par  les commandes qu'il appelle. Si
              argument n'est pas présent et que -p est fourni, les commandes capturées  associées
              à  chaque  signal sont affichées. Si aucun argument n'est fourni, ou si seul -p est
              donné, trap affiche la liste des commandes associées à chaque signal.  L'option  -l
              conduit  l'interpréteur  à  afficher  une  liste  des noms de signal et leur numéro
              correspondant. Chaque signal est soit un nom de signal défini dans <signal.h>, soit
              un  numéro  de signal. Les noms de signal sont insensibles à la casse et le préfixe
              SIG est optionnel.

              Si un signal est EXIT (0), la commande argument est exécutée lors de la  sortie  de
              l'interpréteur.  Si  un  signal  est DEBUG, la commande argument est exécutée avant
              toute commande simple, commande for, commande case, commande select, toute commande
              for  arithmétique,  et  avant  que  la  première commande n'exécute une fonction de
              l'interpréteur (consultez GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessus).  Reportez-vous  à
              la  description  de l'option extdebug de la commande interne shopt pour obtenir des
              renseignements sur les effets de la capture DEBUG. Si  un  signal  est  RETURN,  la
              commande  argument est exécutée à chaque fois qu'une fonction de l'interpréteur, ou
              un script exécuté avec les commandes internes . ou source, termine son exécution.

              Si un signal est ERR, la commande argument est exécutée chaque fois qu'une conduite
              (qui  peut  être  réduite  à une unique commande simple), une liste ou une commande
              composée renvoie un état final différent de zéro, sujet aux  conditions  suivantes.
              La  capture  ERR n'est pas exécutée si la commande échouant fait partie d'une liste
              de commandes suivant immédiatement un mot clef while ou until, d'un test if,  d'une
              commande  exécutée  au  sein d'une liste de && ou de || sauf la commande suivant le
              dernier && ou ||, n’importe quelle commande d’une conduite sauf la dernière, ou  si
              la valeur renvoyée par la commande est inversée par !. Ce sont les mêmes conditions
              que celles observées par l'option errexit (-e).

              Les signaux ignorés en entrant dans l'interpréteur  ne  peuvent  être  capturés  ou
              réinitialisés.  Les  signaux  capturés qui ne sont pas ignorés sont réinitialisés à
              leur  valeur  d'origine  dans  un  sous-interpréteur   ou   un   environnement   de
              sous-interpréteur quand il est créé. L'état renvoyé est faux si un signal n'est pas
              valable, sinon trap renvoie vrai.

       type [-aftpP] nom [nom ...]
              Sans option, indiquer la façon d’interpréter chaque nom s’il est utilisé en nom  de
              commande.  Si  l'attribut  -t  est  utilisé,  type  affiche  une des chaînes alias,
              keyword, function, builtin ou file selon que le nom  est  un  alias,  un  mot  clef
              réservé  de l'interpréteur, une fonction, une commande interne ou un fichier sur le
              disque. Si le nom n'est pas trouvé, rien n'est affiché et un état final à faux  est
              renvoyé.  Si  l'option  -p  est  utilisée,  type renvoie le nom du fichier qui sera
              exécuté si l'on tape le nom en guise de commande ou rien si  « type  -t  name »  ne
              renvoyait pas file. L'option -P force une recherche dans PATH pour chaque nom, même
              si « type -t name » ne renvoyait pas file. Si une commande est disponible  dans  la
              table  de  hachage,  -p  et  -P  affichent  la valeur de cette table, qui n'est pas
              nécessairement le fichier apparaissant en premier dans PATH.  Si  l'option  -a  est
              appelée, type affiche tous les emplacements contenant un exécutable du nom indiqué.
              Cela inclut les alias et les fonctions, sauf si l'option -p est également présente.
              La table de hachage des commandes n'est pas consultée avec l'option -a. L'option -f
              supprime la fonction de l'interpréteur de consultation  de  table,  comme  avec  la
              commande  interne  command. type renvoie vrai si tous les arguments sont trouvés et
              faux si aucun n'a été trouvé.

       ulimit [-HSTabcdefilmnpqrstuvx [limitation]]
              Fournir, sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  un  mécanisme  de  contrôle  des
              ressources  disponibles  pour l'interpréteur et pour les processus qu'il lance. Les
              options -H et -S indiquent si la limitation  est  stricte  (« hard »)  ou  flexible
              (« soft »)  pour  la  ressource  indiquée.  Une limitation stricte ne peut pas être
              augmentée par un utilisateur non privilégié une fois qu'elle a été configurée ; une
              limitation  flexible peut être augmentée jusqu'à la valeur de la limitation stricte
              correspondante. Si ni -H ni -S n'est indiqué, les limitations stricte  et  flexible
              sont  toutes  deux  configurées.  La  valeur  de  la limitation peut être un nombre
              (utilisant les unités particulières de la ressource) ou l'une des valeurs spéciales
              hard,  soft  ou  unlimited,  qui  signifient, respectivement, la limitation stricte
              actuelle, la limitation  flexible  actuelle  et  l'absence  de  limitation.  Si  la
              limitation  est  omise,  la  valeur  actuelle  de  la  limitation  flexible pour la
              ressource est affichée, à moins que l'option  -H  soit  indiquée.  Quand  plusieurs
              ressources  sont  indiquées, les noms des limitations et leurs unités sont affichés
              avant les valeurs. Les autres options sont interprétées comme suit :
              -a     Toutes les limitations actuelles sont signalées
              -b     La taille maximale du tampon de socket
              -c     La taille maximale des fichiers core créés
              -d     La taille maximale du segment de données d'un processus
              -e     La priorité maximale d’ordonnancement (« nice »)
              -f     La taille maximale d'un fichier écrit par l'interpréteur et ses fils
              -i     Le nombre maximal de signaux en attente
              -l     La taille maximale qui peut être verrouillée en mémoire
              -m     La taille maximale de la partie résidente  d'un  processus  (« resident  set
                     size » ou RSS, la plupart des systèmes ne respectent pas cette limite)
              -n     Le  nombre  maximal  de  descripteurs  de  fichiers  ouverts (la plupart des
                     systèmes ne permettent pas de modifier cette valeur)
              -p     La taille d'un tube en blocs de 512 octets (parfois inexistante)
              -q     Le nombre maximal d'octets dans les files de messages POSIX
              -r     La priorité maximale d'ordonnancement temps-réel
              -s     La taille maximale de la pile
              -t     La durée maximale, en seconde, de temps processeur accordé à un processus
              -u     Le nombre maximal de processus autorisés pour un seul utilisateur
              -v     La quantité maximale de mémoire virtuelle disponible pour l'interpréteur et,
                     sur certains systèmes, pour ses fils
              -x     Le nombre maximal de verrous de fichiers
              -T     Le nombre maximal de processus légers (« threads »)

              Si  une  limitation  est  indiquée, et que l'option -a n’est pas donnée, limitation
              sera la nouvelle valeur pour la ressource indiquée. Si aucune option n'est indiquée
              alors -f est supposée. Les valeurs s'expriment par pas de 1024 octets, sauf pour -t
              qui est en seconde, -p qui utilise comme unité le bloc de 512 octets, ainsi que -T,
              -b, -n et -u, qui n'ont pas d'unité. L'état renvoyé est 0, sauf si une option ou un
              argument incorrect a été fourni ou si une  erreur  se  produit  en  configurant  la
              nouvelle limitation.

       umask [-p] [-S] [mode]
              Le  masque  de  création  de fichier de l'utilisateur est configuré à mode. Si mode
              commence par un chiffre, il est interprété comme un  nombre  octal,  sinon  il  est
              considéré  comme  un  masque symbolique, semblable à ceux acceptés par chmod(1). Si
              mode est omis ou si l'option -S est fournie,  la  valeur  actuelle  du  masque  est
              affichée.  L'option  -S  conduit  à  l'affichage  du  masque sous forme symbolique,
              l'affichage par défaut étant en octal. Si l'option -p est fournie et si le mode est
              omis,  la sortie a lieu dans un format réutilisable en entrée. L'état renvoyé est 0
              si le mode a pu être changé correctement ou si aucun argument mode n'a été  fourni,
              et faux sinon.

       unalias [-a] [nom ...]
              Supprimer  le nom de la liste des alias définis. Si l'option -a est fournie, toutes
              les définitions d'alias sont supprimées. La valeur renvoyée est vrai,  sauf  si  un
              nom fourni n'est pas un alias défini.

       unset [-fv] [-n] [name ...]
              Pour  chaque  nom  indiqué, supprimer la variable ou la fonction correspondante. Si
              l'option -v est indiquée, chaque nom se rapporte à une variable de  l'interpréteur,
              et cette variable est supprimée. Les variables en lecture seule ne peuvent pas être
              détruites. Si l'option -f est indiquée, chaque nom se rapporte à  une  fonction  de
              l'interpréteur  et  la  définition de la fonction est supprimée. Si l’option -n est
              fournie, et que nom est une variable avec l’attribut  nameref,  nom  sera  détruite
              plutôt  que  la  variable  qu’elle référence. -n n’a pas d’effet si l’option -f est
              fournie. Si aucune option n’est fournie, chaque nom fait référence à une variable ;
              si  aucune  variable  de  ce  nom  n’existe,  toutes  les  fonctions de ce nom sont
              détruites.  Toutes  les  variables  et  fonctions  détruites  sont  supprimées   de
              l'environnement   transmis  aux  commandes  ultérieures.  Si  l'une  des  variables
              COMP_WORDBREAKS, RANDOM, SECONDS, LINENO, HISTCMD, FUNCNAME, GROUPS ou DIRSTACK est
              détruite,   elle  perd  ses  propriétés  spécifiques,  même  si  elle  est  recréée
              ultérieurement. L'état final est vrai sauf si un des noms est en lecture seule.

       wait [-n] [n ...]
              Attendre que tous les processus fils indiqués s’exécutent et  renvoient  leur  état
              final.  Chaque  n  peut  être  un  PID  ou  une  spécification  de  tâche ;  si une
              spécification de tâche est indiquée, la fin de tous les processus de la conduite de
              cette  tâche  sera  attendue.  Si  n  est  omis,  la fin de tous les processus fils
              actuellement actifs sera attendue et l'état renvoyé est zéro. Si  l’option  -n  est
              fournie,  wait  attend  que chaque tâche se termine et renvoie son état final. Si n
              indique un processus ou une tâche  inexistants,  l'état  renvoyé  est  127.  Sinon,
              l'état renvoyé est l'état final du dernier processus, ou tâche, attendu.

INTERPRÉTEUR RESTREINT

       Si  bash  démarre  sous  le  nom  rbash  ou  si l'option -r est fournie lors de son appel,
       l'interpréteur  devient  restreint.  Un  interpréteur  restreint  permet   de   créer   un
       environnement  plus contrôlé qu'un interpréteur standard. Il se comporte de même façon que
       bash à la différence des actions suivantes qui sont interdites ou non effectuées :

       •      changer de répertoire avec cd ;

       •      créer ou détruire les valeurs de SHELL, PATH, ENV ou BASH_ENV ;

       •      indiquer des noms de commandes contenant un / ;

       •      indiquer un nom de fichier contenant un / comme argument de la commande interne . ;

       •      indiquer un nom de fichier contenant une barre oblique comme argument  de  l'option
              -p de la commande interne hash ;

       •      importer une définition de fonction dans l'environnement au démarrage ;

       •      analyser les valeurs de SHELLOPTS au démarrage ;

       •      rediriger la sortie en utilisant les opérateurs de redirection >, >|, <>, >&, &> et
              >> ;

       •      utiliser la commande interne exec  pour  remplacer  l'interpréteur  par  une  autre
              commande ;

       •      ajouter  ou  supprimer  des  commandes  internes  avec  les  options -f et -d de la
              commande interne enable ;

       •      utiliser la  commande  interne  enable  pour  activer  les  commandes  internes  de
              l'interpréteur désactivées ;

       •      indiquer l'option -p à la commande interne commande ;

       •      supprimer le mode restreint avec set +r ou set +o restricted.

       Ces   restrictions   sont   mises   en  place  après  la  lecture  de  tous  les  fichiers
       d’initialisation.

       Quand une commande exécutée se trouve  être  un  script  shell  (consultez  EXÉCUTION  DES
       COMMANDES  ci-dessus),  rbash  supprime  toute  restriction  dans l'interpréteur créé pour
       exécuter le script.

VOIR AUSSI

       Manuel de référence de Bash, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU Readline Library, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU History Library, Brian Fox et Chet Ramey
       Portable Operating System Interface (POSIX) Part 2: Shell and Utilities, IEEE –
              http://pubs.opengroup.org/onlinepubs/9699919799/
       http://tiswww.case.edu/~chet/bash/POSIX – une description du mode posix
       sh(1), ksh(1), csh(1)
       emacs(1), vi(1)
       readline(3)

FICHIERS

       /bin/bash
              L'exécutable bash
       /etc/profile
              Le  fichier  d'initialisation  commun  à  tout  le  système,   exécuté   pour   les
              interpréteurs de commandes de connexion
       /etc/bash.bashrc
              Le  fichier  d’initialisation  commun  à  tout  le  système  pour les interpréteurs
              interactifs
       /etc/bash.bash.logout
              Le fichier de nettoyage des interpréteurs de connexion commun à  tout  le  système,
              exécuté lorsqu'un interpréteur de connexion termine
       ~/.bash_profile
              Le  fichier  d'initialisation personnel exécuté pour les interpréteurs de commandes
              de connexion
       ~/.bashrc
              Le fichier d’initialisation personnel pour les interpréteurs interactifs
       ~/.bash_logout
              Le fichier de nettoyage personnel des  interpréteurs  de  commandes  de  connexion,
              exécuté lorsqu'un interpréteur de commandes de connexion termine
       ~/.inputrc
              Le fichier d'initialisation personnel de readline

AUTEURS

       Brian Fox, Free Software Foundation
       bfox@gnu.org

       Chet Ramey, Case Western Reserve University
       chet.ramey@case.edu

SIGNALEMENTS D'ANOMALIES

       Si  vous trouvez une anomalie dans bash, vous devriez la signaler. Tout d'abord vous devez
       vous assurer qu'il s'agit réellement d'une anomalie  et  qu'elle  apparaît  bien  dans  la
       dernière  version disponible de bash. La dernière version est toujours disponible à partir
       de ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/bash/.

       Une fois que vous  avez  déterminé  qu'une  anomalie  existe  effectivement,  utilisez  la
       commande  bashbug  pour envoyer un signalement d'anomalie. Si vous avez un correctif, vous
       êtes encouragé à l'envoyer en même temps ! Les suggestions ou les signalements d'anomalies
       de nature « philosophique » peuvent être envoyés (en anglais) à bug-bash@gnu.org ou postés
       dans le groupe Usenet gnu.bash.bug.

       TOUS les signalements d'anomalie doivent contenir :

       Le numéro de version de bash
       Le matériel et le système d'exploitation utilisés
       Le compilateur utilisé pour compiler
       Une description (en anglais) de l'anomalie
       Un petit script ou une « recette » qui démontre l'anomalie

       bashbug insère automatiquement  les  trois  premiers  éléments  de  cette  liste  dans  le
       formulaire qu'il fournit pour remplir un signalement d'anomalie.

       Les  commentaires et signalement d'anomalies concernant la version originale de cette page
       de manuel (en anglais) doivent être transmis à chet.ramey@case.edu. Ceux concernant  cette
       version française peuvent être envoyés à debian-l10n-french@lists.debian.org.

ANOMALIES

       Cet interpréteur de commandes est trop gros et trop lent.

       Il  y  a  quelques  différences  subtiles  de  comportement  entre  bash  et  les versions
       traditionnelles de sh, principalement à cause des spécifications POSIX.

       L'utilisation des alias peut avoir des conséquences inattendues.

       Les  commandes  internes  et  les  fonctions  de  l'interpréteur  ne  peuvent   pas   être
       suspendues/relancées.

       Les  commandes  composées et les suites de commandes de la forme « a ; b ; c » ne sont pas
       gérées élégamment lors  d'une  interruption  de  processus.  En  cas  de  suspension  d'un
       processus,  l'interpréteur exécute immédiatement la commande suivante. Il suffit de placer
       cette suite de commandes entre parenthèses pour la forcer à  créer  un  sous-interpréteur,
       qui, lui, pourra être suspendu en bloc.

       Les variables de type tableau ne peuvent pas (encore) être exportées.

       Il ne peut exister qu'un seul coprocessus actif à la fois.

TRADUCTION

       Ce  document est une traduction réalisée par Christophe Blaess et Thierry Vignaud en 1997,
       et mise à jour par Alain Portal <aportal AT univ-montp2 DOT fr> en 2006.

       La version présente dans Debian  a  été  entièrement  retravaillée  par  Frédéric  Lehobey
       <Frederic   AT   Lehobey   DOT   net>   et  est  dorénavant  maintenue  par  David  Prévot
       david@tilapin.org et les membres de la liste debian-l10n-french@lists.debian.org.

       Veuillez signaler toute erreur de traduction  par  un  rapport  de  bogue  sur  le  paquet
       manpages-fr-extra.