Provided by: dnsmasq-base_2.75-1ubuntu0.16.04.10_amd64 bug

NAME

       Dnsmasq - Un serveur DHCP et cache DNS poids-plume.

SYNOPSIS

       dnsmasq [OPTION]...

DESCRIPTION

       dnsmasq  est  un  serveur  à  faible empreinte mémoire faisant DNS, TFTP, PXE, annonces de
       routeurs et DHCP. Il offre à la fois les services DNS et DHCP pour un réseau local (LAN).

       Dnsmasq accepte les requêtes DNS et y réponds soit en utilisant un petit cache local, soit
       en  effectuant  une  requête à un serveur DNS récursif externe (par exemple celui de votre
       fournisseur d'accès internet). Il charge le contenu du fichier  /etc/hosts  afin  que  les
       noms locaux n'apparaissant pas dans les DNS globaux soient tout de même résolus, et assure
       également la résolution de nom pour les hôtes présents dans le service DHCP. Il peut aussi
       agir en temps que serveur DNS faisant autorité pour un ou plusieurs domaines, permettant à
       des noms locaux d'apparaitre dans le DNS global.

       Le serveur DHCP Dnsmasq DHCP supporte les définitions d'adresses statiques et les  réseaux
       multiples.  Il  fournit  par  défaut  un  jeu raisonnable de paramètres DHCP, et peut être
       configuré pour fournir n'importe quelle option DHCP. Il inclut un serveur TFTP sécurisé en
       lecture  seule  permettant  le  démarrage  via  le  réseau/PXE de clients DHCP et supporte
       également le protocole BOOTP. Le support PXE  est  complet,  et  comprend  un  mode  proxy
       permettant  de  fournir  des  informations PXE aux clients alors que l'allocation DHCP est
       effectuée par un autre serveur.

       Le serveur DHCPv6 de dnsmasq possède non seulement les mêmes fonctionalités que le serveur
       DHCPv4,  mais  aussi  le  support  des  annonces  de  routeurs  ainsi qu'une fonctionalité
       permettant l'addition  de  ressources  AAAA  pour  des  clients  utilisant  DHCPv4  et  la
       configuration   IPv6  sans  état  (stateless  autoconfiguration).  Il  inclut  le  support
       d'allocations d'adresses (à la fois en DHCPv6 et en annonces de routeurs -  RA)  pour  des
       sous-réseaux dynamiquement délégués via une délégation de préfixe DHCPv6.

       Dnsmasq  est  developpé  pour  de  petits systèmes embarqués. It tends à avoir l'empreinte
       mémoire la plus faible possible pour les fonctions supportées,  et  permet  d'exclure  les
       fonctions inutiles du binaire compilé.

OPTIONS

       Notes : Il est possible d'utiliser des options sans leur donner de paramètre. Dans ce cas,
       la fonction correspondante sera désactivée. Par exemple --pid-file= (sans paramètre  après
       le  =)  désactive  l'écriture  du  fichier  PID.  Sur BSD, à moins que le logiciel ne soit
       compilé avec la bibliothèque GNU getopt, la forme longue des options ne fonctionne pas  en
       ligne de commande; Elle est toujours supportée dans le fichier de configuration.

       --test Vérifie la syntaxe du ou des fichiers de configurations. Se termine avec le code de
              retour 0 si tout est OK, ou un code différent  de  0  dans  le  cas  contraire.  Ne
              démarre pas Dnsmasq.

       -h, --no-hosts
              Ne pas charger les noms du fichier /etc/hosts.

       -H, --addn-hosts=<fichier>
              Fichiers  d'hôtes  additionnels. Lire le fichier spécifié en plus de /etc/hosts. Si
              -h est spécifié, lire uniquement  le  fichier  spécifié.  Cette  option  peut  être
              répétée  afin  d'ajouter  d'autres  fichiers.  Si  un répertoire est donné, lis les
              fichiers contenus dans ce répertoire.

       -E, --expand-hosts
              Ajoute le nom de domaine aux noms simples (ne contenant pas de point dans  le  nom)
              contenus  dans  le  fichier  /etc/hosts, de la même façon que pour le service DHCP.
              Notez  que  cela  ne  s'applique  pas  au  nom  de  domaine  dans  les  CNAME,  les
              enregistrements PTR, TXT, etc...

       -T, --local-ttl=<durée>
              Lorsque Dnsmasq répond avec une information provenant du fichier /etc/hosts ou avec
              un bail DHCP, il donne un temps de  vie  (time-to-live)  positionné  à  zéro,  afin
              d'indiquer à la machine faisant la requête que celle-ci  ne doit pas être mise dans
              un cache. Ceci est le comportement correct  dans  presque  toutes  les  situations.
              Cette  option  permet  de  spécifier  la  valeur  de  time-to-live  à retourner (en
              secondes). Cela permet de réduire la  charge  sur  le  serveur,  mais  les  clients
              risquent d'utiliser des données périmées dans certains cas.

       --neg-ttl=<durée>
              Les  réponses  négatives  provenant des serveurs amonts contiennent normalement une
              information  de  durée  de  vie  (time-to-live)  dans  les   enregistrements   SOA,
              information  dont dnsmasq se sert pour mettre la réponse en cache. Si la réponse du
              serveur amont omet cette information, dnsmasq ne cache pas la réponse. Cette option
              permet  de  doner  une  valeur de durée de vie par défaut (en secondes) que dnsmasq
              utilise pour mettre les réponses  négatives  dans  son  cache,  même  en  l'absence
              d'enregistrement SOA.

       --max-ttl=<durée>
              Définie la valeur de TTL maximum qui sera fournie aux clients. La valeur maximum de
              TTL spécifiée sera fournie aux clients en remplacement de la vraie valeur de TTL si
              cette dernière est supérieure. La valeur réelle de TTL est cependant conservée dans
              le cache afin d'éviter de saturer les serveurs DNS en amont.

       --max-cache-ttl=<durée>
              Définie la valeur de TTL maximum pour les entrées dans le cache

       --auth-ttl=<durée>
              Définie la valeur de TTL retournée pour les réponses du serveur faisant autorité.

       -k, --keep-in-foreground
              Ne pas aller en tâche de fond au lancement, mais en  dehors  de  cela,  fonctionner
              normalement. Ce mode est prévu pour les cas où Dnsmasq est lancé par daemontools ou
              launchd.

       -d, --no-daemon
              Mode debug (déverminage) : ne pas aller en tâche de fond, ne pas écrire de  fichier
              pid,  ne  pas  changer  d'identifiant utilisateur, générer un état complet du cache
              lors de la réception d'un signal SIGUSR1, envoyer les logs sur la  sortie  standard
              d'erreur ("stderr") de même que dans le syslog, ne pas créer de processus fils pour
              traiter les requêtes TCP. A noter que cette option est à user pour  du  déverminage
              seulement  :  pour  empêcher  dnsmasq  se  fonctionner en mode démon en production,
              utiliser -k.

       -q, --log-queries
              Enregistrer les résultats des requêtes DNS traitées par Dnsmasq dans un fichier  de
              traces  ("logs").  Active  la  génération  d'un  état  complet  du cache lors de la
              réception d'un signal SIGUSR1.

       -8, --log-facility=<facility>
              Définit la "facility" dans laquelle Dnsmasq enverra ses entrées syslog, par  défaut
              DAEMON ou LOCAL0 si le mode debug est activé. Si la "facility" contient au moins un
              caractère "/", alors Dnsmasq considère qu'il s'agit d'un  fichier  et  enverra  les
              logs  dans le fichier correspondant à la place du syslog. Si la "facility" est '-',
              alors dnsmasq envoie les logs sur la sortie d'erreur standard stderr. (Les  erreurs
              lors  de la lecture de la configuration vont toujours vers le syslog, mais tous les
              messages postérieurs à un démarrage réussi seront  exclusivement  envoyés  vers  le
              fichier  de  logs).  Lorsque  Dnsmasq est configuré pour envoyer ses traces vers un
              fichier, la réception d'un signal SIGUSR2 entraine la fermeture et  réouverture  du
              fichier.  Cela  permet la rotation de fichiers de traces sans nécessiter l'arrêt de
              Dnsmasq.

       --log-async[=<lignes>]
              Permet l'envoi de traces de manière  asynchrone,  et  de  manière  optionnelle,  le
              nombre  de  lignes  devant  être  mises  dans la file d'attente par Dnsmasq lorsque
              l'écriture vers le syslog est lente. Dnsmasq  peut  envoyer  ses  logs  de  manière
              asynchrone  :  cela  lui  permet de continuer à fonctionner sans être bloqué par le
              syslog, et permet à syslog d'utiliser Dnsmasq pour les résolutions DNS sans  risque
              d'interblocage. Si la file d'attente devient pleine, Dnsmasq loggera le dépassement
              de file et le nombre de  messages  perdus.  La  longueur  par  défaut  de  la  file
              d'attente est de 5 et une valeur saine sera comprise entre 5 et 25, avec une limite
              maximum imposée de 100.

       -x, --pid-file=<chemin>
              Spécifie un fichier dans lequel stocker le numéro de processus (pid). La valeur par
              défaut est /var/run/dnsmasq.pid.

       -u, --user=<nom d'utilisateur>
              Spécifie  l'identité  (nom  d'utilisateur)  prise  par  Dnsmasq après le démarrage.
              Dnsmasq doit normalement être démarré en temps que root ("super-utilisateur"), mais
              abandonne  ses  privilèges  après le démarrage en changeant d'identité. Normalement
              cet utilisateur est l'utilisateur nobody ("personne"), mais il  est  possible  d'en
              définir un autre par le biais de ce paramètre.

       -g, --group=<nom de groupe>
              Spécifie  le  groupe sous lequel Dnsmasq s'exécute. Par défaut, il s'agit du groupe
              "dip", afin de faciliter l'accès  au  fichier  /etc/ppp/resolv.conf  qui  n'est  en
              général pas en lecture par tout le monde.

       -v, --version
              Imprime le numéro de version.

       -p, --port=<port>
              Ecoute  sur  le  port  numéro  <port> au lieu du port DNS standard (53). Paramétrer
              cette valeur à zéro désactive complètement la fonction DNS pour  ne  laisser  actif
              que le DHCP ou le TFTP.

       -P, --edns-packet-max=<taille>
              Spécifie  la  taille  maximum  de  paquet  UDP EDNS.0 supporté par le relai DNS. Le
              défaut est de 4096, qui est la valeur recommandée dans la RFC5625.

       -Q, --query-port=<numéro de port>
              Envoie et écoute les requêtes DNS sortantes depuis le port UDP spécifié par <numéro
              de port>, et non sur un port aléatoire. NOTE : Cette option rends dnsmasq moins sûr
              contre les attaques par usurpation DNS ("DNS spoofing"), mais cela  peut  permettre
              d'utiliser  moins  de ressources et d'être plus rapide. Donner une valeur de zéro à
              cette option restaure le comportement par  défaut  présent  dans  les  versions  de
              dnsmasq  inférieures  à 2.43 qui consiste à n'allouer qu'un seul port alloué par le
              système d'exploitation.

       --min-port=<port>
              Ne pas utiliser de port dont  le  numéro  est  inférieur  à  la  valeur  donnée  en
              paramètre pour les requêtes DNS sortantes. Dnsmasq choisis un port source aléatoire
              pour les requêtes sortantes : lorsque cette option est fournie, les ports  utilisés
              seront  toujours au dessus de la valeur spécifiée. Utile pour des systèmes derrière
              des dispositifs garde-barrières ("firewalls").

       -i, --interface=<nom d'interface>
              N'écouter que sur l'interface réseau  spécifiée.  Dnsmasq  aujoute  automatiquement
              l'interface  locale  ("loopback")  à  la  liste  des  interfaces  lorsque  l'option
              --interface est utilisée. Si aucune option --interface  ou  --listen-address  n'est
              donnée,  Dnsmasq  écoutera  sur  toutes  les  interfaces  disponibles sauf celle(s)
              spécifiée(s) par  l'option  --except-interface.  Les  alias  d'interfaces  IP  (e-g
              "eth1:0")  ne  peuvent  être  utilisés  ni  avec --interface ni --except-interface.
              Utiliser l'option --listen-address à la place. Un simple joker, consistant d'un '*'
              final, peut-être utilisé dans les options --interface et --except-interface

       -I, --except-interface=<interface name>
              Ne  pas  écouter  sur  l'interface spécifiée. Notez que l'ordre dans lesquelles les
              options  --listen-address  ,  --interface  et  --except-interface   sont   fournies
              n'importe  pas,  et  que  l'option  --except-interface  l'emporte  toujours sur les
              autres.

       --auth-server=<domaine>,<interface>|<addresse IP>
              Active le mode DNS faisant autorité pour les requêtes arrivant sur cette  interface
              ou  sur  cette  adresse. Noter que l'interface ou l'adresse n'ont pas besoin d'être
              mentionées ni dans --interface ni dans --listen-address En effet, --auth-server  va
              passer outre ceux-ci et fournir un service DNS différent sur l'interface spécifiée.
              La valeur de <domaine> est l'enregistrement de type  "colle"  ("glue  record").  Il
              doit correspondre dans le service DNS global avec un enregistrement de type A et/ou
              AAAA pointant sur l'adresse sur laquelle dnsmasq écoute pour le  mode  DNS  faisant
              autorité.

       -2, --no-dhcp-interface=<nom d'interface>
              Ne pas fournir de service DHCP sur l'interface spécifiée, mais fournir tout de même
              le service DNS.

       -a, --listen-address=<adresse IP>
              Ecouter sur la ou les  adresse(s)  IP  spécifiée(s).  Les  options  --interface  et
              --listen-address   peuvent-être   spécifiées   simultanément,  auquel  cas  un  jeu
              d'interfaces et d'adresses seront utilisées. Notez que si aucune option --interface
              n'est  donnée  alors  qu'une  option --listen-address l'est, Dnsmasq n'écoutera pas
              automatiquement sur l'interface locale  ("loopback").  Pour  activer  l'écoute  sur
              l'interface  locale,  il  est alors nécessaire de fournir explicitement son adresse
              IP, 127.0.0.1 via l'option --listen-address.

       -z, --bind-interfaces
              Sur les  systèmes  qui  le  supporte,  Dnsmasq  s'associe  avec  l'interface  joker
              ("wildcard"),  même  lorsqu'il ne doit écouter que sur certaines interfaces. Par la
              suite, il rejette les requêtes auxquelles il ne doit pas répondre. Cette  situation
              présente  l'avantage de fonctionner même lorsque les interfaces vont et viennent ou
              changent d'adresses. L'option  --bind-interfaces  force  Dnsmasq  à  ne  réellement
              s'associer  qu'avec  les  interfaces sur lesquelles il doit écouter. L'un des seuls
              cas où cette option est utile est celui où un autre serveur de nom  (ou  une  autre
              instance  de  Dnsmasq)  tourne  sur  la  même machine. Utiliser cette option permet
              également d'avoir plusieurs instances de Dnsmasq fournissant un service DHCP sur la
              même machine.

       --bind-dynamic
              Autorise  un  mode  réseau  intermédiaire  entre  --bind-interfaces  et le mode par
              défaut. Dnsmasq s'associe à une seule interface, ce qui permet plusieurs  instances
              de   dnsmasq,  mais  si  une  interface  ou  adresse  apparaissent,  il  se  mettra
              automatiquement  à  écouter  sur  celles-ci  (les  règles   de   contrôle   d'accès
              s'appliquent). De fait, les interfaces créées dynamiquement fonctionnent de la même
              façon que dans le comportement par défaut. Ce  fonctionnement  nécessite  des  APIs
              réseau non standard et n'est disponible que sous Linux. Sur les autres plateformes,
              le fonctionnement est celui du mode --bind-interfaces.

       -y, --localise-queries
              Retourne des réponses aux requêtes DNS dépendantes de l'interface sur  laquelle  la
              requête  a  été  reçue, à partir du fichier /etc/hosts. Si un nom dans /etc/hosts a
              plus d'une adresse associée avec lui, et qu'une des adresses au moins est  dans  le
              même  sous-réseau  que  l'interface  sur  laquelle la requête a été reçue, alors ne
              retourne que la(les) adresse(s) du sous-réseau considéré. Cela permet d'avoir  dans
              /etc/hosts  un  serveur  avec  de  multiples  adresses,  une  pour  chacune  de ses
              interfaces, et de fournir aux hôtes l'adresse correcte (basée sur le réseau  auquel
              ils sont attachés). Cette possibilité est actuellement limitée à IPv4.

       -b, --bogus-priv
              Fausse résolution inverse pour les réseaux privés. Toutes les requêtes DNS inverses
              pour des adresses IP privées (ie 192.168.x.x, etc...) qui ne sont pas trouvées dans
              /etc/hosts ou dans le fichier de baux DHCP se voient retournées une réponse "pas de
              tel domaine" ("no such domain") au lieu d'être transmises aux serveurs de nom amont
              ("upstream server").

       -V, --alias=[<ancienne IP>]|[<IP de début>-<IP de fin>],<nouvelle IP>[,<masque>]
              Modifie  les  adresses IPv4 retournées par les serveurs de nom amont; <ancienne IP>
              est remplacée par <nouvelle IP>. Si le <masque> optionnel est fourni,  alors  toute
              adresse  correspondant  à l'adresse <ancienne IP>/<masque> sera réécrite. Ainsi par
              exemple --alias=1.2.3.0,6.7.8.0,255.255.255.0 modifiera  1.2.3.56  en  6.7.8.56  et
              1.2.3.67  en  6.7.8.67. Cette fonctionnalité correspond à ce que les routeurs Cisco
              PIX appellent "bidouillage DNS" ("DNS doctoring"). Si l'ancienne IP est donnée sous
              la  forme d'une gamme d'adresses, alors seules les adresses dans cette gamme seront
              réecrites,    et    non    le    sous-réseau    dans    son    ensemble.     Ainsi,
              --alias=192.168.0.10-192.168.0.40,10.0.0.0,255.255.255.0      fait     correspondre
              192.168.0.10->192.168.0.40 à 10.0.0.10->10.0.0.40

       -B, --bogus-nxdomain=<adresse IP>
              Transforme les réponses contenant l'adresse IP fournie  en  réponses  "pas  de  tel
              domaine"  ("no  such  domain").  Ceci  a  pour  but  de neutraliser la modification
              sournoise mise en place par Verisign en septembre 2003, lorsqu'ils ont  commencé  à
              retourner  l'adresse d'un serveur web publicitaire en réponse aux requêtes pour les
              noms de domaines non enregistrés, au lieu de la réponse correcte "NXDOMAIN".  Cette
              option  demande  à  Dnsmasq  de retourner la réponse correcte lorsqu'il constate ce
              comportement. L'adresse retournée par Verisign en septembre 2003 est 64.94.110.11.

       -f, --filterwin2k
              Les dernières versions de windows font des requêtes DNS périodiques auxquelles  non
              seulement  les  serveurs  DNS  publics  ne  peuvent donner de réponse, mais qui, de
              surcroît, peuvent poser des problèmes en déclenchant des  connexions  intempestives
              pour  des  liens  réseaux  avec des connexions "à la demande". Fournir cette option
              active le filtrage des requêtes de ce type. Les requêtes bloquées sont les requêtes
              pour  les  entrées  de type SOA ou SRV, ainsi que les requêtes de type ANY avec des
              noms possédant des caractères sous-lignés (requêtes pour des serveurs LDAP).

       -r, --resolv-file=<fichier>
              Lis les adresses des serveurs de nom amont dans le fichier  de  nom  <fichier>,  au
              lieu du fichier /etc/resolv.conf. Pour le format de ce fichier, voir dans le manuel
              pour resolv.conf(5) les entrées correspondant aux serveurs  de  noms  (nameserver).
              Dnsmasq  peut  lire  plusieurs  fichiers  de  type  resolv.conf, le premier fichier
              spécifié remplace le fichier par défaut, le contenu des suivants est  rajouté  dans
              la  liste  des  fichiers  à  consulter.  Seul  le fichier ayant la dernière date de
              modification sera chargé en mémoire.

       -R, --no-resolv
              Ne pas lire  le  contenu  du  fichier  /etc/resolv.conf.  N'obtenir  l'adresse  des
              serveurs  de  nom  amont  que  depuis  la  ligne  de  commande  ou  le  fichier  de
              configuration de Dnsmasq.

       -1, --enable-dbus[=<nom de service>]
              Autoriser la mise à jour de la configuration de Dnsmasq par  le  biais  d'appel  de
              méthodes  DBus. Il est possible par ce biais de mettre à jour l'adresse de serveurs
              DNS amont (et les domaines correspondants) et  de  vider  le  cache.  Cette  option
              nécessite  que  Dnsmasq soit compilé avec le support DBus. Si un nom de service est
              fourni, dnsmasq fourni un service à ce nom, plutôt qu'avec la valeur par  défaut  :
              uk.org.thekelleys.dnsmasq

       -o, --strict-order
              Par défaut, Dnsmasq envoie les requêtes à n'importe lequel des serveurs amonts dont
              il  a  connaissance  tout  en  essayant  de  favoriser  les  serveurs  qu'il   sait
              fonctionner.  Cette  option  force  Dnsmasq  à  essayer  d'interroger,  pour chaque
              requête,  les  serveurs  DNS  dans  leur  ordre  d'apparition   dans   le   fichier
              /etc/resolv.conf.

       --all-servers
              Par  défaut,  lorsque dnsmasq a plus d'un serveur amont disponible, il n'envoie les
              requêtes qu'à un seul serveur. Spécifier cette option force dnsmasq à effectuer ses
              requêtes  à tous les serveurs disponibles. Le résultat renvoyé au client sera celui
              fournit par le premier serveur ayant répondu.

       --stop-dns-rebind
              Rejete (et enregistre dans le  journal  d'activité)  les  adresses  dans  la  gamme
              d'adresses  IP  privée  (au  sens  RFC1918)  qui  pourraient être renvoyées par les
              serveurs amonts suite à une résolution de nom. Cela bloque les attaques cherchant à
              détourner de leur usage les logiciels de navigation web ('browser') en s'en servant
              pour découvrir les machines situées sur le réseau local.

       --rebind-localhost-ok
              Exclue 127.0.0/8 des vérifications de réassociation DNS. Cette gamme d'adresses est
              retournée  par  les serveurs Realtime Blackhole (RBL, utilisés dans la lutte contre
              le spam), la bloquer peut entraîner des disfonctionnements de ces services.

       --rebind-domain-ok=[<domaine>]|[[/<domaine>/[<domaine>/]
              Ne pas détecter ni bloquer les actions de type dns-rebind pour ces domaines.  Cette
              option  peut  prendre  comme  valeur  soit un nom de domaine soit plusieurs noms de
              domains entourés par des '/', selon une syntaxe similaire à l'option --server, c-à-
              d : --rebind-domain-ok=/domaine1/domaine2/domaine3/

       -n, --no-poll
              Ne pas vérifier régulièrement si le fichier /etc/resolv.conf a été modifié.

       --clear-on-reload
              Lorsque  le  fichier  /etc/resolv.conf  est  relu,  ou  si les serveurs amonts sont
              configurés via DBus, vider le cache DNS. Cela est utile si  les  nouveaux  serveurs
              sont susceptibles d'avoir des données différentes de celles stockées dans le cache.

       -D, --domain-needed
              Indique  à Dnsmasq de ne jamais transmettre en amont de requêtes A ou AAAA pour des
              noms simples, c'est à dire ne comprenant ni points ni nom de  domaine.  Si  un  nom
              n'est pas dans /etc/hosts ou dans la liste des baux DHCP, alors une réponse de type
              "non trouvé" est renvoyée.

       -S,   --local,   --server=[/[<domaine>]/[domaine/]][<Adresse   IP>[#<port>][@<Adresse   IP
       source>|<interface>[#<port>]]]
              Spécifie  directement  l'adresse  IP  d'un  serveur  de  nom amont. Cette option ne
              supprime pas la lecture du fichier /etc/resolv.conf : utiliser pour  cela  l'option
              -R  . Si un ou plusieurs nom(s) de domaine(s) optionnel(s) sont fournis, ce serveur
              sera  uniquement  utilisé  uniquement  pour  ce(s)  domaine(s),  et  toute  requête
              concernant ce(s) domaine(s) sera adressée uniquement à ce serveur. Cette option est
              destinée aux serveurs de nom privés : si vous avez un  serveur  de  nom  sur  votre
              réseau ayant pour adresse IP 192.168.1.1 et effectuant la résolution des noms de la
              forme             xxx.internal.thekelleys.org.uk,             alors              -S
              /internal.thekelleys.org.uk/192.168.1.1   enverra  toutes  les  requêtes  pour  les
              machines internes vers ce serveur de nom, alors  que  toutes  les  autres  requêtes
              seront  adressées  aux  serveurs  indiqués  dans  le  fichier /etc/resolv.conf. Une
              spécification de nom de domaine vide, // possède le sens particulier de  "pour  les
              noms  non  qualifiés uniquement", c'est-à-dire les noms ne possédant pas de points.
              Un port non standard peut être rajouté à la suite des adresses IP en  utilisant  le
              caractère  #.  Plus  d'une  option  -S  est  autorisée, en répétant les domaines et
              adresses IP comme requis.

              Le domaine le plus spécifique l'emporte sur le domaine le moins spécifique, ainsi :
              --server=/google.com/1.2.3.4  --server=/www.google.com/2.3.4.5 enverra les requêtes
              pour *.google.com à 1.2.3.4, à l'exception des requêtes *www.google.com, qui seront
              envoyées à 2.3.4.5.

              L'adresse   spéciale   '#'   signifie  "utiliser  les  serveurs  standards",  ainsi
              --server=/google.com/1.2.3.4 --server=/www.google.com/# enverra les  requêtes  pour
              *.google.com  à 1.2.3.4, à l'exception des requêtes pour *www.google.com qui seront
              envoyées comme d'habitude (c-à-d aux serveurs définis par défaut).

              Il est également permis de donner une option -S avec un nom de  domaine  mais  sans
              adresse  IP;  Cela  informe Dnsmasq que le domaine est local et qu'il doit répondre
              aux requêtes le concernant depuis les entrées contenues dans le fichier  /etc/hosts
              ou  les  baux  DHCP,  et ne doit en aucun cas transmettre les requêtes aux serveurs
              amonts. local est synonyme  de  server  ("serveur")  afin  de  rendre  plus  claire
              l'utilisation de cette option pour cet usage particulier.

              Les  adresses  IPv6 peuvent inclure un identifiant de zone sous la forme %interface
              tel que par exemple fe80::202:a412:4512:7bbf%eth0.

              La chaîne de caractères optionnelle suivant le caractère @  permet  de  définir  la
              source  que  Dnsmasq  doit  utiliser pour les réponses à ce serveur de nom. Il doit
              s'agir d'une des adresses IP appartenant à la machine sur laquelle  tourne  Dnsmasq
              ou  sinon  la  ligne  sera ignorée et une erreur sera consignée dans le journal des
              événements, ou alors d'un nom d'interface. Si un nom d'interface est  donné,  alors
              les  requêtes vers le serveur de nom seront envoyées depuis cette interface; si une
              adresse ip est donnée, alors l'adresse source  de  la  requête  sera  l'adresse  en
              question.  L'option query-port est ignorée pour tous les serveurs ayant une adresse
              source  spécifiée,  mais  il  est  possible  de  la  donner  directement  dans   la
              spécification  de  l'adresse  source.  Forcer les requêtes à être émises depuis une
              interface spécifique n'est pas possible sur toutes les plateformes  supportées  par
              dnsmasq.

       -A, --address=/<domaine>/[domaine/]<adresse IP>
              Spécifie une adresse IP à retourner pour toute requête pour les domaines fournis en
              option. Les requêtes pour ce(s) domaine(s) ne sont jamais transmises  aux  serveurs
              amonts  et reçoivent comme réponse l'adresse IP spécifiée qui peut être une adresse
              IPv4 ou IPv6. Pour donner à la fois une adresse IPv4 et une adresse  IPv6  pour  un
              domaine,  utiliser  plusieurs  options  -A. Il faut noter que le contenu du fichier
              /etc/hosts et de celui des baux DHCP supplante ceci pour des noms individuels.  Une
              utilisation  courante  de  cette  option  est  de  rediriger la totalité du domaine
              doubleclick.net  vers  un  serveur  web   local   afin   d'éviter   les   bannières
              publicitaires.  La  spécification  de  domaine  fonctionne  de  la  même  façon que
              --server, avec  la  caractéristique  supplémentaire  que  /#/  coïncide  avec  tout
              domaine.  Ainsi, --address=/#/1.2.3.4 retournera 1.2.3.4 pour toute requête n'ayant
              de réponse ni dans /etc/hosts, ni dans les baux DHCP, et n'étant pas transmise à un
              serveur spécifique par le biais d'une directive --server.

       --ipset=/<domaine>/[domaine/]<ipset>[,<ipset>]
              Obtient  les  adresses IP des domaines spécifiés et les place dans les groupes d'IP
              netfilter (ipset) indiqués. Domaines et sous-domaines sont résolus de la même façon
              que  pour --address. Ces groupes d'IP doivent déjà exister. Voir ipset(8) pour plus
              de détails.

       -m, --mx-host=<nom de l'hôte>[[,<nom du MX>],<préference>]
              Spécifie un enregistrement de type MX pour <nom de l'hôte> retournant le nom  donné
              dans  <nom  du MX> (s'il est présent), ou sinon le nom spécifié dans l'option --mx-
              target si elle est présente. Sinon retourne le  nom  de  la  machine  sur  laquelle
              Dnsmasq  tourne.  La  valeur  par défaut (spécifiée dans l'option --mx-target ) est
              utile dans un réseau local pour  rediriger  les  courriers  électroniques  vers  un
              serveur  central.  La  valeur de préférence est optionnelle et vaut par défaut 1 si
              elle n'est pas spécifiée. Plus d'une entrée MX  peut  être  fournie  pour  un  hôte
              donné.

       -t, --mx-target=<nom d'hôte>
              Spécifie  la  réponse  par  défaut  fournie  par  Dnsmasq pour les requêtes sur des
              enregistrements de type MX. Voir --mx-host. Si --mx-target est donné  mais  pas  de
              --mx-host,  alors  Dnsmasq retourne comme réponse un enregistrement MX contenant le
              nom d'hôte spécifié dans l'option --mx-target pour toute requête concernant  le  MX
              de la machine sur laquelle tourne Dnsmasq.

       -e, --selfmx
              Définit,  pour toutes les machines locales, un MX correspondant à l'hôte considéré.
              Les machines locales sont celles définies dans le fichier  /etc/hosts  ou  dans  un
              bail DHCP.

       -L, --localmx
              Définit, pour toutes les machines locales, un enregistrement MX pointant sur l'hôte
              spécifié par mx-target (ou la machine sur laquelle Dnsmasq  tourne).  Les  machines
              locales sont celles définies dans le fichier /etc/hosts ou dans un bail DHCP.

       -W                                                                                  --srv-
       host=<_service>.<_protocole>.[<domaine>],[<cible>[,<port>[,<priorité>[,<poids>]]]]
              Spécifie un enregistrement DNS de type SRV. Voir la RFC2782 pour plus  de  détails.
              Si  le  champs <domaine> n'est pas fourni, prends par défaut la valeur fournie dans
              l'option --domain. La valeur par défaut pour le domaine est vide  et  le  port  par
              défaut est 1, alors que les poids et priorités par défaut sont 0. Attention lorsque
              vous transposez des valeurs issues d'une configuration BIND : les ports,  poids  et
              priorités  sont  dans un ordre différents. Pour un service/domaine donné, plus d'un
              enregistrement SRV est autorisé et tous les  enregistrements  qui  coïncident  sont
              retournés dans la réponse.

       --host-record=<nom>[,<nom>....][<adresse IPv4>],[<adresse IPv6>]
              Ajoute  des enregistrements A, AAAA et PTR dans le DNS. Ceci permet d'ajouter un ou
              plusieurs noms dans le DNS et de les associer à des  enregistrements  IPv4  (A)  ou
              IPv6  (AAAA).  Un nom peut apparaître dans plus d'une entrée host-record et de fait
              être associé à plus d'une adresse. Seule la première entrée créée  l'enregistrement
              PTR  associée au nom. Ceci correspond à la même règle que celle utilisée lors de la
              lecture du fichier hosts. Les options host-record sont considérées  lues  avant  le
              fichier  hosts,  ainsi  un  nom apparaissant dans une option host-record et dans le
              fichier hosts n'aura pas d'enregistrement PTR associé à l'entrée  dans  le  fichier
              hosts.  A  l'inverse  du  fichier hosts, les noms ne sont pas étendus, même lorsque
              l'option expand-hosts est activée. Les  noms  longs  et  les  noms  courts  peuvent
              apparaitre     dans     la     même     entrée     host-record,    c-à-d    --host-
              record=laptop,laptop.thekelleys.org,192.168.0.1,1234::100

       -Y, --txt-record=<nom>[[,<texte>],<texte>]
              Définit un enregistrement DNS de type TXT. La valeur de l'enregistrement TXT est un
              ensemble de chaînes de caractères, donc un nombre variable de chaînes de caractères
              peuvent être spécifiées, séparées par des virgules. Utilisez  des  guillemets  pour
              mettre  une  virgule  dans une chaîne de caractères. Notez que la longueur maximale
              pour une chaîne est de 255 caractères, les chaînes plus longues étant découpées  en
              morceaux de 255 caractères de longs.

       --ptr-record=<nom>[,<cible>]
              Définit un enregistrement DNS de type PTR.

       --naptr-record=<nom>,<ordre>,<préférence>,<drapeaux>,<service>,<expr.
       régulière>[,<remplacement>]
              Retourne un enregistrement de type NAPTR, tel que spécifié dans le RFC3403.

       --cname=<cname>,<cible>
              Retourne un enregistrement de type CNAME qui indique que  <cname>  est  en  réalité
              <cible>.  Il existe des contraintes importantes sur la valeur cible; il doit s'agir
              d'un nom DNS qui  est  connu  de  dnsmasq  via  /etc/hosts  (ou  un  fichier  hôtes
              additionnel),  via  DHCP, via interface--name ou par un autre --cname. Si une cible
              ne satisfait pas ces critères, le CNAME est ignoré. Le CNAME doit être unique, mais
              il est autorisé d'avoir plus d'un CNAME pointant vers la même cible.

       --dns-rr=<nom>,<numéro-RR>,[<données hexadécimales>]
              Retourne   un   enregistrement   DNS  arbitraire.  Le  numéro  correspond  au  type
              d'enregistrement  (qui  est  toujours  de   la   classe   C_IN).   La   valeur   de
              l'enregistrement  est donnée dans les données hexadécimales, qui peuvent être de la
              forme 01:23:45, 01 23 45,+012345 ou n'importe quelle combinaison.

       --interface-name=<nom>,<interface>
              Définit un entregistrement  DNS  associant  le  nom  avec  l'adresse  primaire  sur
              l'interface  donnée  en argument. Cette option spécifie un enregistrement de type A
              pour le nom donné en argument de la même façon que s'il était défini par une  ligne
              de   /etc/hosts,  sauf  que  l'adresse  n'est  pas  constante  mais  dépendante  de
              l'interface définie. Si l'interface est inactive, non existante ou non  configurée,
              une  réponse  vide  est fournie. Un enregistrement inverse (PTR) est également créé
              par cette option, associant l'adresse de l'interface avec le  nom.  Plus  d'un  nom
              peut  être  associé à une interface donnée en répétant cette option plusieurs fois;
              dans ce cas, l'enregistrement inverse pointe vers le nom fourni  dans  la  première
              instance de cette option.

       --synth-domain=<domaine>,<plage d'adresses>[,<préfixe>]
              Créé   des   enregistrements   A/AAAA   ou  PTR  pour  une  plage  d'adresses.  Les
              enregistrements utilisent l'adresse ainsi que les points (ou les deux  points  dans
              le cas d'IPv6) remplacés par des tirets.

              Un   exemple   devrait   rendre   cela  plus  clair  :  La  configuration  --synth-
              domain=thekelleys.org.uk,192.168.0.0/24,internal-     permet      de      retourner
              internal-192-168-0-56.thekelleys.org.uk    lors   d'une   requête   sur   l'adresse
              192.168.0.56 et vice-versa pour la requête inverse. La même logique s'applique pour
              IPv6,  avec  la  particularité  suivante  : les adresses IPv6 pouvant commencer par
              '::', mais les noms DNS ne pouvant pas commencer par '-', si  aucun  préfixe  n'est
              donné, un zéro est ajouté en début de nom. Ainsi, ::1 devient 0--1.

              La  plage  d'adresses  peut-être  de la forme <adresse IP>,<adresse IP> ou <adresse
              IP>/<masque réseau>

       --add-mac
              Ajoute l'adresse MAC du requêteur aux requêtes DNS transmises aux serveurs  amonts.
              Cela  peut  être  utilisé  dans  un  but  de  filtrage DNS par les serveurs amonts.
              L'adresse MAC peut uniquement être ajoutée si le requêteur est sur  le  même  sous-
              réseau  que  le  serveur  dnsmasq.  Veuillez  noter  que  le mécanisme utilisé pour
              effectuer cela (une option  EDNS0)  n'est  pas  encore  standardisée,  aussi  cette
              fonctionalité  doit être considérée comme expérimentale. Notez également qu'exposer
              les adresses MAC de la sorte peut avoir des implications en termes de  sécurité  et
              de vie privée. L'avertissement donné pour --add-subnet s'applique également ici.

       --add-subnet[[=<longueur de préfixe IPv4>],<longueur de préfixe IPv6>]
              Rajoute  l'adresse  de  sous-réseau  du  requêteur  aux requêtes DNS transmises aux
              serveurs amonts. La quantité d'adresses transmises dépend du paramètre longueur  du
              préfixe  : 32 (ou 128 dans le cas d'IPv6) transmet la totalité de l'adresse, 0 n'en
              transmet aucun mais marque néanmoins la requête ce qui fait qu'aucun serveur  amont
              ne  rajoutera  d'adresse client. La valeur par défaut est zéro et pour IPv4 et pour
              IPv6. A noter que les serveurs amonts peuvent-être configurés  pour  retourner  des
              valeurs  différentes  en fonction de cette information mais que le cache de dnsmasq
              n'en tient pas compte. Si une instance de dnsmasq est configurée de  telle  maniêre
              que des valeurs différentes pourraient-être rencontrés, alors le cache devrait être
              désactivé.

       -c, --cache-size=<taille>
              Définit la taille du cache de Dnsmasq. La  valeur  par  défaut  est  de  150  noms.
              Définir une valeur de zéro désactive le cache.

       -N, --no-negcache
              Désactive  le  "cache  négatif". Le "cache négatif" permet à Dnsmasq de se souvenir
              des réponses de type "no such domain" fournies par les serveurs DNS en amont et  de
              fournir les réponses sans avoir à re-transmettre les requêtes aux serveurs amont.

       -0, --dns-forward-max=<nombre de requêtes>
              Définit  le  nombre  maximum  de requêtes DNS simultanées. La valeur par défaut est
              150, ce qui devrait être suffisant dans la majorité des  configurations.  La  seule
              situation  identifiée  dans  laquelle  cette  valeur nécessite d'être augmentée est
              lorsqu'un serveur web a la résolution de nom activée pour l'enregistrement  de  son
              journal  des  requêtes,  ce  qui  peut  générer  un  nombre  important  de requêtes
              simultanées.

       --proxy-dnssec
              Un resolveur sur une machine cliente peut effectuer la validation  DNSSEC  de  deux
              façons  :  il peut effectuer lui-même les opérations de chiffrements sur la réponse
              reçue, ou il peut  laisser  le  serveur  récursif  amont  faire  la  validation  et
              positionner  un  drapeau  dans  la réponse au cas où celle-ci est correcte. Dnsmasq
              n'est pas un validateur DNSSEC, aussi il ne peut effectuer la validation  comme  un
              serveur  de  nom  récursif,  cependant  il  peut  retransmettre  les  résultats  de
              validation de ses serveurs  amonts.  Cette  option  permet  l'activation  de  cette
              fonctionalité.  Vous  ne  devriez  utiliser  cela  que si vous faites confiance aux
              serveurs amonts ainsi que le réseau entre vous et eux. Si vous utilisez le  premier
              mode  DNSSEC,  la  validation  par le resolveur des clients, cette option n'est pas
              requise. Dnsmasq retourne toujours toutes les données  nécessaires  par  un  client
              pour effectuer la validation lui-même.

       --auth-zone=<domaine>[,<sous-réseau>[/<longueur  de préfixe>][,<sous-réseau>[/<longueur de
       préfixe>].....]]
              Définie une zone DNS pour laquelle  dnsmasq  agit  en  temps  que  serveur  faisant
              autorité.  Les enregistrements DNS définis localement et correspondant à ce domaine
              seront fournis. Les enregistrements A et AAAA doivent se situer dans l'un des sous-
              réseaux  définis, ou dans un réseau correspondant à une plage DHCP (ce comportement
              peut-être  désactivé  par  constructor-noauth:  ).  Le  ou  les  sous-réseaux  sont
              également  utilisé(s)  pour définir les domaines in-addr.arpa et ip6.arpa servant à
              l'interrogation DNS inverse. Si la longueur de préfixe n'est  pas  spécifiée,  elle
              sera par défaut de 24 pour IPv4 et 64 pour IPv6. Dans le cas d'IPv4, la longueur du
              masque de réseau devrait-être de 8, 16 ou 24, sauf si en cas de mise en place d'une
              délégation de la zone in-addr.arpa conforme au RFC 2317.

       --auth-soa=<numéro            de           série>[,<mainteneur           de           zone
       (hostmaster)>[,<rafraichissement>[,<nombre de réessais>[,<expiration>]]]]
              Spécifie les champs de l'enregistrement de type SOA (Start Of Authority) associé  à
              une  zone  pour  laquelle le serveur fait autorité. A noter que cela est optionnel,
              les valeurs par défaut devant convenir à la majorité des cas.

       --auth-sec-servers=<domaine>[,<domaine>[,<domaine>...]]
              Spécifie un ou plusieurs serveur de nom secondaires pour  une  zone  pour  laquelle
              dnsmasq  fait  autorité. Ces serveurs doivent-être configurés pour récupérer auprès
              de dnsmasq les informations liées à la zone au travers d'un transfert de  zone,  et
              répondre aux requêtes pour toutes les zones pour lesquelles dnsmasq fait autorité.

       --auth-peer=<adresse IP>[,<adresse IP>[,<adresse IP>...]]
              Spécifie  la  ou  les  adresses  de  serveurs  secondaires  autorisés à initier des
              requêtes de transfert de zone (AXFR) pour les zones pour  lesquelles  dnsmasq  fait
              autorité.  Si  cette  option  n'est pas fournie, les requêtes AXFR seront acceptées
              pour tous les serveurs secondaires.

       --conntrack
              Lis le marquage de suivi de connexion Linux associé aux requêtes DNS  entrantes  et
              positionne  la  même  marque  au trafic amont utilisé pour répondre à ces requétes.
              Cela permet au trafic généré  par  Dnsmasq  d'étre  associé  aux  requêtes  l'ayant
              déclenché, ce qui est pratique pour la gestion de la bande passante (accounting) et
              le filtrage (firewall). Dnsmasq  doit  pour  cela  être  compilé  avec  le  support
              conntrack,  le  noyau doit également inclure conntrack et être configuré pour cela.
              Cette option ne peut pas être combinée avec --query-port.

       -F, --dhcp-range=[tag:<label>[,tag:<label>],][set:<label>],]<adresse  de  début>[,<adresse
       de fin>][,<mode>][,<masque de réseau>[,<broadcast>]][,<durée de bail>]

       -F,      --dhcp-range=[tag:<label>[,tag:<label>],][set:<label>],]<addresse     IPv6     de
       début>[,<adresse    IPv6    de    fin>|constructor:<interface>][,<mode>][,<longueur     de
       préfixe>][,<durée de bail>]

              Active  le  serveur  DHCP. Les adresses seront données dans la plage comprise entre
              <adresse de  début>  et  <adresse  de  fin>  et  à  partir  des  adresses  définies
              statiquement  dans  l'option  dhcp-host. Si une durée de bail est donnée, alors les
              baux seront donnés pour cette durée. La durée de bail est donnée  en  secondes,  en
              minutes  (exemple  :  45m), en heures (exemple : 1h) ou être la chaine de caractère
              "infinite" pour une durée indéterminée. Si aucune valeur n'est donnée, une durée de
              bail par défaut de une heure est appliquée. La valeur minimum pour un bail DHCP est
              de 2 minutes.

              Pour les plages IPv6, la durée de bail peut-être  égale  au  mot-clef  "deprecated"
              (obsolète);  Cela positionne la durée de vie préférée envoyée dans les baux DHCP ou
              les annonces routeurs à zéro,  ce  qui  incite  les  clients  à  utiliser  d'autres
              adresses  autant  que  possible,  pour  toute nouvelle connexion, en préalable à la
              renumérotation.

              Cette option peut être répétée, avec différentes adresses, pour activer le  service
              DHCP sur plus d'un réseau. Pour des réseaux directement connectés (c'est-à-dire des
              réseaux  dans  lesquels  la  machine  sur  laquelle  tourne  Dnsmasq  possède   une
              interface),  le masque de réseau est optionnel : Dnsmasq la déterminera à partir de
              la configuration des interfaces.

              Pour les réseaux pour lesquels le service DHCP se fait via un relais  DHCP  ("relay
              agent"),  Dnsmasq est incapable de déterminer le masque par lui-même, aussi il doit
              être spécifié, faute de quoi Dnsmasq essaiera de  le  deviner  en  fonction  de  la
              classe  (A,  B  ou  C)  de  l'adresse  réseau.  L'adresse de broadcast est toujours
              optionnelle.

              Il est toujours possible d'avoir plus d'une plage DHCP pour un même sous-réseau.

              Pour IPv6, les paramètres sont légèrement différents  :  au  lieu  d'un  masque  de
              réseau   et  d'une  adresse  de  broadcast,  il  existe  une  longueur  de  préfixe
              optionnelle. Si elle est omise, la valeur  par  défaut  est  64.  À  la  différence
              d'IPv4,   la   longueur   de  préfixe  n'est  pas  automatiquement  déduite  de  la
              configuration de l'interface. La taille minimale pour la longueur  de  préfixe  est
              64.

              Pour  IPv6  (et IPv6 uniquement), il est possible de définir les plages d'une autre
              façon. Dans ce cas, l'adresse de départ et l'adresse de fin optionnelle contiennent
              uniquement   la   partie   réseau   (par   exemple   ::1)   et   sont  suivies  par
              constructor:<interface>. Cela forme  un  modèle  décrivant  comment  construire  la
              plage, à partir des adresses assignées à l'interface. Par exemple

              --dhcp-range=::1,::400,constructor:eth0

              provoque la recherche d'adresses de la forme <réseau>::1 sur eth0 et crée une plage
              allant de <réseau>::1 à <réseau>:400. Si une interface est  assignée  à  plus  d'un
              réseau, les plages correspondantes seront automatiquement créées, rendues obsolètes
              puis supprimées lorsque l'adress est rendue obsolète  puis  supprimée.  Le  nom  de
              l'interface peut être spécifié avec un caractère joker '*' final.

              provoque la recherche d'adresses sur eth0 et crée une plage allant de <réseau>::1 à
              <réseau>:400.  Si  l'interface  est  assignée  à  plus  d'un  réseau,  les   plages
              correspondantes  seront respectivement automatiquement créées, rendues obsolètes et
              supprimées  lorsque  l'adresse  est  rendue  obsolète  et  supprimée.  Le  nom   de
              l'interface  peut  être  spécifié  avec  un caractère joker '*' final. Les adresses
              autoconfigurées, privées ou obsolètes ne conviennent pas.

              Si  une  plage  dhcp-range  est  uniquement  utilisée  pour   du   DHCP   sans-état
              ("stateless")  ou de l'autoconfiguration sans état ("SLAAC"), alors l'adresse peut-
              être indiquée sous la forme '::'

              --dhcp-range=::,constructor:eth0

              Il existe une variante de la syntaxe constructor: qui consiste en l'utilisation  du
              mot-clef constructor-noauth. Voir --auth-zone pour des explications à ce sujet.

              L'identifiant  de  label optionnel set:<label> fournie une étiquette alphanumérique
              qui identifie ce réseau, afin de permettre la fourniture d'options DHCP spécifiques
              à chaque réseau. Lorsque préfixé par 'tag:', la signification change, et au lieu de
              définir un label, il définit le label pour laquelle la règle  s'applique.  Un  seul
              label peut- être défini mais plusieurs labels peuvent coïncider.

              Le  mot clef optionnel <mode> peut être égal à static ("statique") ce qui indique à
              Dnsmasq d'activer le service DHCP pour le réseau spécifié, mais de ne  pas  activer
              l'allocation  dynamique  d'adresses  IP : Seuls les hôtes possédant des adresses IP
              statiques fournies via dhcp-host ou présentes dans le  fichier  /etc/ethers  seront
              alors  servis  par  le  DHCP.  Il  est  possible d'activer un mode "fourre-tout" en
              définissant un réseau statique comportant uniquement des  zéros,  c'est  à  dire  :
              --dhcp=range=::,static  Cela permet de retourner des réponses à tous les paquets de
              type Information-request (requête d'information) en mode DHCPv6 sans  état  sur  le
              sous-réseau configuré.

              Pour IPv4, le <mode> peut est égal à proxy , auquel cas Dnsmasq fournira un service
              de DHCP proxy pour le sous-réseau spécifié. (voir pxe-prompt  et  pxe-service  pour
              plus de détails).

              Pour  IPv6, le mode peut-être une combinaison des valeurs ra-only, slaac, ra-names,
              ra-stateless, off-link.

              ra-only indique à dnsmasq de  n'effectuer  que  des  annonces  de  routeur  (Router
              Advertisement, RA) sur ce sous-réseau, et de ne pas faire de DHCP.

              slaac  indique  à dnsmasq d'effectuer des annonces de routeur sur ce sous-réseau et
              de positionner dans celles-ci le bit A, afin que les clients utilisent des adresses
              SLAAC.  Lorsqu'utilisé  conjointement  avec  une  plage  DHCP  ou  des affectations
              statiques d'adresses DHCP, les  clients  disposeront  à  la  fois  d'adresses  DHCP
              assignées et d'adresses SLAAC.

              ra-stateless  indique à dnsmasq d'effectuer des annonces de routeur avec les bits 0
              et A positionnés, et de fournir  un  service  DHCP  sans  état  ("stateless").  Les
              clients  utiliseront des adresses SLAAC, et utiliseront DHCP pour toutes les autres
              informations de configuration.

              ra-names active un mode qui fourni des noms DNS aux hôtes  fonctionnant  en  double
              pile  ("dual  stack") et configurés pour faire du SLAAC en IPv6. Dnsmasq utilise le
              bail IPv4 de l'hôte afin de dériver le nom, le segment de réseau et  l'adresse  MAC
              et  assume que l'hôte disposera d'une adresse IPv6 calculée via l'algorithme SLAAC,
              sur le même segment de réseau. Un ping est envoyé à l'adresse, et  si  une  réponse
              est  obtenue,  un  enregistrement  AAAA  est rajouté dans le DNS pour cette adresse
              IPv6. Veuillez-noter que cela n'arrive que pour les réseaux  directement  connectés
              (et  non  ceux  pour lesquels DHCP se fait via relai), et ne fonctionnera pas si un
              hôte utilise les "extensions de vie privée" ("privacy extensions"). ra-names  peut-
              être combiné avec ra-stateless et slaac.

              off-link indique à dnsmasq d'annoncer le préfixe sans le bit L (sur lien).

       -G, --dhcp-host=[<adresse matérielle>][,id:<identifiant client>|*][,set:<label>][,<adresse
       IP>][,<nom d'hôte>][,<durée de bail>][,ignore]
              Spécifie les paramètres DHCP  relatifs  à  un  hôte.  Cela  permet  à  une  machine
              possédant  une  adresse matérielle spécifique de se voir toujours allouée les mêmes
              nom d'hôte, adresse IP et durée de bail. Un nom d'hôte spécifié comme ceci remplace
              le  nom  fourni  par  le  client DHCP de la machine hôte. Il est également possible
              d'omettre l'adresse matérielle et d'inclure le nom d'hôte, auquel cas l'adresse  IP
              et  la  durée  de  bail  s'appliqueront à toute machine se réclamant de ce nom. Par
              exemple --dhcp-host=00:20:e0:3b:13:af,wap,infinite spécifie à Dnsmasq de fournir  à
              la  machine  d'adresse  matérielle  00:20:e0:3b:13:af  le  nom, et un bail de durée
              indéterminée.

              --dhcp-host=lap,192.168.0.199 spécifie à Dnsmasq d'allouer toujours  à  la  machine
              portant le nom lap l'adresse IP 192.168.0.199.

              Les  adresses  allouées  de  la sorte ne sont pas contraintes à une plage d'adresse
              spécifiée par une option --dhcp-range, mais elles se trouver  dans  le  même  sous-
              réseau  qu'une  plage dhcp-range valide. Pour les sous-réseaux qui n'ont pas besoin
              d'adresses  dynamiquement  allouées,  utiliser  le  mot-clef   "static"   dans   la
              déclaration de plage d'adresses dhcp-range.

              Il  est possible d'utiliser des identifiants clients (appellé "DUID client" dans le
              monde IPv6) plutôt que des adresses  matérielles  pour  identifier  les  hôtes,  en
              préfixant  ceux-ci  par  'id:'.  Ainsi,  --dhcp-host=id:01:02:03:04,.....  réfère à
              l'hôte  d'identifiant  01:02:03:04.  Il  est  également   possible   de   spécifier
              l'identifiant client sous la forme d'une chaîne de caractères, comme ceci : --dhcp-
              host=id:identifiantclientsousformedechaine,.....

              Un seul dhcp-host peut contenir une adresse IPv4, une adresse IPv6, ou les deux  en
              même  temps.  Les  adresses  IPv6  doivent-être  mises  entre crochets comme suit :
              --dhcp-host=laptop,[1234::56] Les adresses IPv6 peuvent ne contenir que  la  partie
              identifiant  de  client : --dhcp-host=laptop,[::56] Dans ce cas, lorsque des plages
              dhcp sont définies automatiquement par le biais de constructeurs, la partie  réseau
              correspondante est rajoutée à l'adresse.

              A  noter que pour le DHCP IPv6, l'adresse matérielle n'est pas toujours disponible,
              bien que ce soit toujours le cas pour des clients  directement  connectés  (sur  le
              même  domaine  de  broadcast)  ou  pour  des  clients utilisant des relais DHCP qui
              supportent la RFC 6939.

              En DHCPv4, l'option spéciale id:* signifie : "ignorer tout  identifiant  client  et
              n'utiliser  que  l'adresse matérielle". Cela est utile lorsqu'un client présente un
              identifiant client mais pas les autres.

              Si un nom apparaît dans /etc/hosts, l'adresse associée peut être allouée à un  bail
              DHCP  mais  seulement  si  une  option  --dhcp-host  spécifiant  le  nom existe par
              ailleurs. Seul un nom d'hôte peut-être donné dans une option dhcp-host ,  mais  les
              alias  sont  possibles  au travers de l'utilisation des CNAMEs. (Voir --cname ). Le
              mot clef "ignore" ("ignorer") indique à Dnsmasq de ne jamais fournir de bail DHCP à
              une  machine.  La  machine  peut  être  spécifiée  par  son adresse matérielle, son
              identifiant    client    ou    son    nom    d'hôte.    Par     exemple     --dhcp-
              host=00:20:e0:3b:13:af,ignore  Cela  est  utile lorsqu'un autre serveur DHCP sur le
              réseau doit être utilisé par certaines machines.

              Le paramètre set:<identifiant réseau> permet de définir un  identifiant  de  réseau
              lorsque  l'option  dhcp-host  est  utilisée.  Cela  peut  servir à sélectionner des
              options DHCP juste pour cet hôte.  Plus  d'un  label  peut  être  fourni  dans  une
              directive  dhcp-host  (et  dans cette seule directive). Lorsqu'une machine coïncide
              avec une directive dhcp-host (ou une impliquée par  /etc/ethers),  alors  le  label
              réservé  "known" ("connu") est associé. Cela permet à Dnsmasq d'être configuré pour
              ignorer les requêtes issus de machines inconnue
               par le biais de --dhcp-ignore=tag:!known.

              Les adresses ethernet (mais pas les identifiants  clients)  peuvent  être  définies
              avec  des  octets  joker,  ainsi  par  exemple  --dhcp-host=00:20:e0:3b:13:*,ignore
              demande à Dnsmasq d'ignorer une gamme d'adresses matérielles. Il est  à  noter  que
              "*"  doit-être précédé d'un caractère d'échappement ou mis entre guillemets lorsque
              spécifié en option de ligne de commande, mais pas dans le fichier de configuration.

              Les adresses matérielles coïncident en principe avec n'importe quel type de  réseau
              (ARP),  mais  il est possible de les limiter à un seul type ARP en les précédant du
              type ARP (en Hexadécimal) et de "-". Ainsi --dhcp-host=06-00:20:e0:3b:13:af,1.2.3.4
              coïncidera uniquement avec des adresses matérielles Token-Ring, puisque le type ARP
              pour une adresse Token-Ring est 6.

              Un cas spécial, pour IPv4, correspond à l'inclusion  d'une  ou  plusieurs  adresses
              matérielles,  c-à-d  : --dhcp-host=11:22:33:44:55:66,12:34:56:78:90:12,192.168.0.2.
              Cela permet à une adresse IP d'être associé à plusieurs  adresses  matérielles,  et
              donne  à  dnsmasq  la  permission d'abandonner un bail DHCP attribué à l'une de ces
              adresses lorsqu'une autre adresse dans la liste  demande  un  bail.  Ceci  est  une
              opération  dangereuse  qui  ne  fonctionnera  de  manière fiable que si une adresse
              matérielle est active à un moment donné et dnsmasq n'a aucun moyen de s'assurer  de
              cela.  Cela  est utile, par exemple, pour allouer une adresse IP stable à un laptop
              qui aurait à la fois une connexion filaire et sans-fil.

       --dhcp-hostsfile=<chemin>
              Lis les informations d'hôtes DHCP dans le fichier spécifié. Si  l'argument  est  un
              chemin  vers  un  répertoire,  lis  tous  les fichiers de ce répertoire. Le fichier
              contient des informations à raison d'un hôte par ligne. Le format d'une  ligne  est
              la  même  que  le  texte fourni à la droite sur caractère "=" dans l'option --dhcp-
              host. L'avantage de stocker les informations sur les hôtes DHCP dans ce fichier est
              que  celles-ci  peuvent être modifiées sans recharger Dnsmasq; le fichier sera relu
              lorsque Dnsmasq reçoit un signal SIGHUP.

       --dhcp-optsfile=<chemin>
              Lis les informations relatives aux  options  DHCP  dans  le  fichier  spécifié.  Si
              l'argument  est  un  chemin  vers  un  répertoire,  lis  tous  les  fichiers  de ce
              répertoire. L'intérêt d'utiliser cette option est le même que pour
               --dhcp-hostsfile : le fichier spécifié sera rechargé à la  réception  par  dnsmasq
              d'un  signal  SIGHUP.  Notez qu'il est possible d'encoder l'information via --dhcp-
              boot en utilisant les noms optionnels  bootfile-name,  server-ip-address  et  tftp-
              server.    Ceci   permet   d'inclure   ces   options   dans   un   fichier   "dhcp-
              optsfile".DNSMASQ_SUPPLIED_HOSTNAME

       -Z, --read-ethers
              Lis les informations d'hôtes  DHCP  dans  le  fichier  /etc/ethers.  Le  format  de
              /etc/ethers est une adresse matérielle suivie, soit par un nom d'hôte, soit par une
              adresse IP sous la forme de 4 chiffres séparés  par  des  points.  Lorsque  lu  par
              Dnsmasq, ces lignes ont exactement le même effet que l'option --dhcp-host contenant
              les mêmes informations. /etc/ethers est relu à la réception d'un signal SIGHUP  par
              Dnsmasq. Les adresses IPv6 ne sont PAS lues dans /etc/ethers.

       -O,                         --dhcp-option=[tag:<label>,[tag:<label>]][encap:<option>,][vi-
       encap:<entreprise>,][vendor:[<classe_vendeur>],][<option>|option:<nom
       d'option>|option6:<option>|option6:<nom d'option>],[<valeur>[,<valeur>]]
              Spécifie  des  options  différentes  ou  supplémentaires pour des clients DHCP. Par
              défaut, Dnsmasq envoie un ensemble standard d'options aux clients DHCP : le  masque
              de  réseau  et  l'adresse  de  broadcast  sont les mêmes que pour l'hôte sur lequel
              tourne Dnsmasq, et le serveur DNS ainsi que la  route  par  défaut  prennent  comme
              valeur   l'adresse   de  la  machine  sur  laquelle  tourne  Dnsmasq.  (Des  règles
              équivalentes s'appliquent en IPv6). Si une option de nom de domaine a été  définie,
              son  contenu  est  transmis. Cette option de configuration permet de changer toutes
              ces valeurs  par  défaut,  ou  de  spécifier  d'autres  options.  L'option  DHCP  à
              transmettre  peut  être  fournie  sous  forme  d'un nombre décimal ou sous la forme
              "option:<nom d'option>". Les nombres correspondants aux options sont  définis  dans
              la  RFC2132 et suivants. Les noms d'options connus par Dnsmasq peuvent être obtenus
              via "Dnsmasq --help dhcp".  Par  exemple,  pour  définir  la  route  par  défaut  à
              192.168.4.4,  il est possible de faire --dhcp-option=3,192.168.4.4 ou --dhcp-option
              = option:router, 192.168.4.4 ou encore, pour positionner l'adresse  du  serveur  de
              temps  à 192.168.0.4, on peut faire --dhcp-option = 42,192.168.0.4 ou --dhcp-option
              = option:ntp-server, 192.168.0.4 L'adresse 0.0.0.0 prends ici le sens "d'adresse de
              la  machine  sur laquelle tourne Dnsmasq". Les types de données autorisées sont des
              adresses IP sous la forme de 4 chiffres séparés par des points, un nombre  décimal,
              une  liste  de  caractères  hexadécimaux séparés par des 2 points, ou une chaîne de
              caractères. Si des labels optionnels sont fournis, alors cette option n'est envoyée
              qu'aux réseaux dont tous les labels coïncident avec ceux de la requête.

              Un  traitement  spécial  est  effectué  sur les chaînes de caractères fournies pour
              l'option 119, conformément à la RFC 3397. Les chaînes de caractères ou les adresses
              IP  sous forme de 4 chiffres séparés par des points donnés en arguments de l'option
              120 sont traités conforméments à la RFC 3361. Les  adresses  IP  sous  forme  de  4
              chiffres séparés par des points suivies par une barre montante "/", puis une taille
              de masque sont encodés conforméments à la RFC 3442.

              Les options IPv6 sont fournies en utilisant  le  mot-clef  option6:  suivi  par  le
              numéro  d'option  ou  le  nom  d'option.  L'espace  de nommage des options IPv6 est
              disjint de l'espace de nommage des  options  IPv4.  Les  adresses  IPv6  en  option
              doivent  être entourées de crochets, comme par exemple : --dhcp-option=option6:ntp-
              server,[1234::56]

              Attention : aucun test n'étant fait pour vérifier que des données d'un type adéquat
              sont  envoyées  pour  un  numéro  d'option  donné,  il  est tout à fait possible de
              persuader Dnsmasq  de  générer  des  paquets  DHCP  illégaux  par  une  utilisation
              incorrecte  de  cette option. Lorsque la valeur est un nombre décimal, Dnsmasq doit
              déterminer la taille des données. Cela est fait en examinant le numéro de  l'option
              et/ou  la  valeur,  mais peut-être évité en rajoutant un suffixe d'une lettre comme
              suit : b = un octet, s = 2 octets, i = 4 octets. Cela sert essentiellement pour des
              options encapsulées de classes de vendeurs (voir plus bas), pour lesquelles Dnsmasq
              ne peut déterminer la  taille  de  la  valeur.  Les  données  d'options  consistant
              uniquement  de  points  et  de  décimaux  sont  interprétées  par Dnsmasq comme des
              adresses IP, et envoyées comme telles. Pour forcer l'envoi sous forme de chaîne  de
              caractère,  il  est  nécessaire  d'utiliser  des  guillemets  doubles. Par exemple,
              l'utilisation de l'option 66 pour fournir une adresse IP sous la forme d'une chaîne
              de  caractères  comme  nom de serveur TFTP, il est nécessaire de faire comme suit :
              --dhcp-option=66,"1.2.3.4"

              Les options encapsulées de classes de vendeurs peuvent-être aussi spécifiées  (pour
              IPv4    seulement)    en    utilisant   --dhcp-option   :   par   exemple   --dhcp-
              option=vendor:PXEClient,1,0.0.0.0 envoie l'option encapsulée de classe  de  vendeur
              "mftp-address=0.0.0.0" à n'importe quel client dont la classe de vendeur correspond
              à "PXEClient". La correspondance pour les classes de  vendeur  s'effectue  sur  des
              sous-chaînes  de  caractères (voir --dhcp-vendorclass pour plus de détails). Si une
              option de classe de vendeur (numéro 60) est envoyée par  Dnsmasq,  alors  cela  est
              utilisé  pour  sélectionner  les  options encapsulées, de préférence à toute option
              envoyée par le client. Il est possible d'omettre complètement une classe de vendeur
              :  --dhcp-option=vendor:,1,0.0.0.0  Dans  ce  cas  l'option encapsulée est toujours
              envoyée.

              En IPv4, les options peuvent-être  encapsulées  au  sein  d'autres  options  :  par
              exemple  --dhcp-option=encap:175,  190, iscsi-client0 enverra l'option 175, au sein
              de laquelle se trouve l'option 190. Plusieurs  options  encapsulées  avec  le  même
              numéro   d'option   seront  correctement  combinées  au  sein  d'une  seule  option
              encapsulée. Il n'est pas possible de spécifier encap: et vendor: au sein d'une même
              option dhcp.

              La  dernière  variante  pour  les  options  encapsulées  est  "l'option  de Vendeur
              identifiant le vendeur" ("Vendor-Identifying Vendor  Options")  telle  que  décrite
              dans  le  RFC3925. Celles-ci sont spécifiées comme suit : --dhcp-option=vi-encap:2,
              10, text Le numéro dans la section vi-encap: est le  numéro  IANA  de  l'entreprise
              servant  à  identifier  cette  option.  Cette  forme  d'encapsulation est également
              supportée en IPv6.

              L'adresse 0.0.0.0 n'est pas traitée de manière particulière  lorsque  fournie  dans
              une option encapsulée.

       --dhcp-option-force=[tag:<label>,[tag:<label>]][encap:<option>,][vi-
       encap:<entreprise>,][vendor:[<classe_vendeur>],][<option>|option:<nom
       d'option>],[<valeur>[,<valeur>]]
              Cela fonctionne exactement de la même façon que --dhcp-option sauf que cette option
              sera toujours envoyée, même si le client  ne  la  demande  pas  dans  la  liste  de
              paramêtres  requis.  Cela est parfois nécessaire, par exemple lors de la fourniture
              d'options à PXELinux.

       --dhcp-no-override
              (IPv4 seulement) Désactive la réutilisation des champs DHCP nom de serveur  et  nom
              de  fichier  comme  espace  supplémentaire  pour les options. Si cela est possible,
              dnsmasq déplace les informations sur le serveur de démarrage et le nom  de  fichier
              (fournis  par 'dhcp-boot') en dehors des champs dédiés à cet usage dans les options
              DHCP. Cet espace supplémentaire est alors  disponible  dans  le  paquet  DHCP  pour
              d'autres  options,  mais peut, dans quelques rares cas, perturber des clients vieux
              ou défectueux. Cette option force  le  comportement  à  l'utilisation  des  valeurs
              "simples et sûres" afin d'éviter des problèmes dans de tels cas.

       --dhcp-relay=<adresse locale>,<adresse de serveur>[,<interface]
              Configure  dnsmasq  en  temps  que  relais  DHCP.  L'adresse locale est une adresse
              allouée à l'une interface de la machine sur laquelle  tourne  dnsmasq.  Toutes  les
              requêtes  DHCP arrivant sur cette interface seront relayées au serveur DHCP distant
              correspondant à l'adresse de serveur indiquée. Il est possible  de  relayer  depuis
              une  unique adresse locale vers différents serveurs distant en spécifiant plusieurs
              fois l'option dhcp-relay avec la même adresse locale  et  différentes  adresses  de
              serveur.  L'adresse  de  serveur  doit-être  sous  forme  numérique. Dans le cas de
              DHCPv6,  l'adresse  de  serveur  peut-être   l'adresse   de   multicast   ff05::1:3
              correspondant  à  tous  les  serveurs  DHCP.  Dans  ce  cas,  l'interface doit-étre
              spécifiée et ne peut comporter de caractère joker. Elle sera utilisée pour indiquer
              l'interface à partir de laquelle le multicast pourra atteindre le serveur DHCP.

              Le  contrôle  d'accès  pour  les clients DHCP suivent les mêmes règles que pour les
              serveurs DHCP : voir  --interface,  --except-interface,  etc.  Le  nom  d'interface
              optionel  dans  l'option  dhcp-relay  comporte  une  autre  fonction  : il contrôle
              l'interface sur laquelle la réponse du serveur sera acceptée. Cela sert par exemple
              dans des configurations à 3 interfaces : une à partir de laquelle les requêtes sont
              relayées, une seconde permettant  de  se  connecter  à  un  serveur  DHCP,  et  une
              troisième  reliée  à  un  réseau non-sécurisé tel qu'internet. Cela permet d'éviter
              l'arrivée de requêtes usurpées via cette troisième interface.

              Il est permis de  configurer  dnsmasq  pour  fonctionner  comme  serveur  DHCP  sur
              certaines  interfaces et en temps que relais sur d'autres. Cependant, même s'il est
              possible de configurer dnsmasq de telle manière qu'il soit à  la  fois  serveur  et
              relais  pour  une  même interface, cela n'est pas supporté et la fonction de relais
              prendra le dessus.

              Le relais DHCPv4 et le relais DHCPv6 sont tous les deux supportés,  mais  il  n'est
              pas possible de relayer des requêtes DHCPv4 à un serveur DHCPv6 et vice-versa.

       -U,   --dhcp-vendorclass=set:<label>,[enterprise:<numéro  IANA  d'enterprise>,]<classe  de
       vendeur>

              Associe une chaîne de classe de vendeur à un label. La  plupart  des  clients  DHCP
              fournissent une "classe de vendeur" ("vendor class") qui représente, d'une certaine
              façon, le type d'hôte. Cette option associe des classes de vendeur à des labels, de
              telle  sorte  que  des  options  DHCP peuvent-être fournie de manière sélective aux
              différentes classes d'hôtes.  Par  exemple,  dhcp-vendorclass=set:printers,Hewlett-
              Packard  JetDirect ou dhcp-vendorclass=printers,Hewlett-Packard JetDirect permet de
              n'allouer des options qu'aux imprimantes  HP  de  la  manière  suivante  :  --dhcp-
              option=tag:printers,3,192.168.4.4  La  chaîne de caractères de la classe de vendeur
              founie en argument est cherchée en temps que sous-chaîne de caractères au  sein  de
              la  classe de vendeur fournie par le client, de façon à permettre la recherche d'un
              sous-ensemble de la chaîne de caractères ("fuzzy matching"). Le  préfixe  set:  est
              optionnel mais autorisé afin de conserver une certaine homogénéité.

              Notez  qu'en IPv6 (et seulement en IPv6), les noms de classes de vendeurs sont dans
              un espace de nom associé au numéro attribué à l'entreprise par  l'IANA.  Ce  numéro
              est  fourni  par le biais du mot-clef enterprise: et seules les classes de vendeurs
              associées au numéro spécifié seront cherchées.

       -j, --dhcp-userclass=set:<label>,<classe utilisateur>
              Associe une chaîne de classe d'utilisateur à un label (effectue  la  recherche  sur
              des  sous-chaînes,  comme  pour  les  classes  de  vendeur). La plupart des clients
              permettent de configurer une  "classe  d'utilisateur".  Cette  option  associe  une
              classe  d'utilisateur  à  un label, de telle manière qu'il soit possible de fournir
              des options DHCP spécifiques à différentes classes d'hôtes. Il  est  possible,  par
              exemple,  d'utiliser  ceci  pour définir un serveur d'impression différent pour les
              hôtes de la classe "comptes" et ceux de la classe "ingénierie".

       -4, --dhcp-mac=set:<label>,<adresse MAC>
              Associe une adresse matérielle (MAC) à un label. L'adresse matérielle peut  inclure
              des  jokers.  Par  exemple  --dhcp-mac=set:3com,01:34:23:*:*:* permet de définir le
              label "3com" pour n'importe quel hôte dont l'adresse matérielle coïncide  avec  les
              critères définis.

       --dhcp-circuitid=set:<label>,<identifiant           de          circuit>,          --dhcp-
       remoteid=set:<label>,<identifiant distant>
              Associe des options de relais  DHCP  issus  de  la  RFC3046  à  des  labels.  Cette
              information  peut-être  fournie  par  des  relais DHCP. L'identifiant de circuit ou
              l'identifiant distant est normalement fourni sous la forme d'une chaîne de  valeurs
              hexadécimales  séparées par des ":", mais il est également possible qu'elle le soit
              sous la forme d'une simple chaîne de caractères. Si  l'identifiant  de  circuit  ou
              d'agent correspond exactement à celui fourni par le relais DHCP, alors le label est
              apposé. dhcp-remoteid est supporté en IPv6 (mais non dhcp-circuitid).

       --dhcp-subscrid=set:<label>,<identifiant d'abonné>
              (IPv4 et IPv6) Associe des options de relais  DHCP  issues  de  la  RFC3993  à  des
              labels.

       --dhcp-proxy[=<adresse ip>]......
              (IPv4  seulement)  Un  agent  relai  DHCP  normal est uniquement utilisé pour faire
              suivre les éléments initiaux de l'interaction avec le serveur DHCP. Une fois que le
              client  est  configuré,  il  communique directement avec le serveur. Cela n'est pas
              souhaitable si le relais rajoute des informations supplémentaires aux paquets DHCP,
              telles   que   celles   utilisées   dans   dhcp-circuitid   et  dhcp-remoteid.  Une
              implémentation complète de relai peut utiliser l'option serverid-override de la RFC
              5107 afin de forcer le serveur DHCP à utiliser le relai en temps que proxy complet,
              de sorte que tous les paquets passent par le relai. Cette option  permet  d'obtenir
              le même résultat pour des relais ne supportant pas la RFC 5107. Fournie seule, elle
              manipule la valeur de server-id pour toutes les interactions via des relais. Si une
              liste  d'adresses  IP  est  donnée,  seules  les  interactions avec les relais dont
              l'adresse est dans la liste seront affectées.

       --dhcp-match=set:<label>,<numéro            d'option>|option:<nom            d'option>|vi-
       encap:<entreprise>[,<valeur>]
              Si  aucune  valeur n'est spécifiée, associe le label si le client envoie une option
              DHCP avec le numéro ou le nom spécifié. Lorsqu'une valeur est  fournie,  positionne
              le  label  seulement dans le cas où l'option est fournie et correspond à la valeur.
              La valeur peut-être de la forme "01:ff:*:02", auquel cas le début de l'option  doit
              correspondre (en respectant les jokers). La valeur peut aussi être de la même forme
              que dans dhcp-option , auquel cas l'option est traitée comme un tableau de  valeur,
              et un des éléments doit correspondre, ainsi

              --dhcp-match=set:efi-ia32,option:client-arch,6

              spécifie  le label "efi-ia32" si le numéro 6 apparaît dnas la liste d'architectures
              envoyé par le client au sein de l'option 93. (se réferer au RFC 4578 pour  plus  de
              détails).  Si  la  valeur  est  un  chaine  de  caractères, celle-ci est recherchée
              (correspondance en temps que sous-chaîne).

              Pour la forme particulière vi-encap:<numéro d'entreprise>, la comparaison  se  fait
              avec  les  classes  de vendeur "identifiant de vendeur" ("vendor-identifying vendor
              classes") pour l'entreprise dont le numéro est  fourni  en  option.  Veuillez  vous
              réferer à la RFC 3925 pour plus de détail.

       --tag-if=set:<label>[,set:<label>[,tag:<label>[,tag:<label>]]]
              Effectue  une  opération  booléenne sur les labels. Si tous les labels apparaissant
              dans la liste  tag:<label>  sont  positionnés,  alors  tous  les  la  de  la  liste
              "set:<labels>"  sont  positionnés  (ou  supprimés,  dans  le  cas où "tag:!<label>"
              utilisé). Si aucun tag:<label> n'est spécifié, alors tous les  labels  fournis  par
              set:<label>  sont  positionnés.  N'importe quel nombre de set: ou tag: peuvent être
              fournis, et l'ordre est sans importance. Les  lignes  tag-if  sont  executées  dans
              l'ordre,  ce  qui fait que si un label dans tag:<label> est un label positionné par
              une rêgle tag-if, la ligne qui positionne le  label  doit  précéder  celle  qui  le
              teste.

       -J, --dhcp-ignore=tag:<label>[,tag:<label>]
              Lorsque  tous  les labels fournis dans l'option sont présents, ignorer l'hôte et ne
              pas donner de bail DHCP.

       --dhcp-ignore-names[=tag:<label>[,tag:<label>]]
              Lorsque tous les labels fournis dans l'option sont  présents,  ignorer  le  nom  de
              machine  fourni  par l'hôte. Il est à noter que, à la différence de l'option "dhcp-
              ignore", il est permis de ne pas fournir de label. Dans ce cas,  les  noms  d'hôtes
              fournis  par  les  clients DHCP seront toujours ignorés, et les noms d'hôtes seront
              ajoutés au DNS en utilisant uniquement la configuration dhcp-host de Dnsmasq, ainsi
              que le contenu des fichiers /etc/hosts et /etc/ethers.

       --dhcp-generate-names=tag:<label>[,tag:<label>]
              (IPv4  seulement)  Générer  un  nom pour les clients DHCP qui autrement n'en aurait
              pas, en utilisant l'adresse MAC sous sa forme hexadécimale, séparée par des tirets.
              Noter  que  si  un  hôte  fourni un nom, celui-ci sera utilisé de préférence au nom
              autogénéré, à moins que --dhcp-ignore-names ne soit positionné.

       --dhcp-broadcast=[tag:<label>[,tag:<label>]]
              (IPv4 seulement) Lorsque tous les  labels  fournis  dans  l'option  sont  présents,
              toujours  utiliser le broadcast pour communiquer avec l'hôte lorsque celui-ci n'est
              pas configuré. Il est possible de ne spécifier aucun label, auquel cas cette option
              s'applique  inconditionnellement.  La  plupart  des  clients  DHCP  nécessitant une
              réponse par le biais d'un broadcast activent une option dans leur requête,  ce  qui
              fait  que  cela se fait automatiquement, mais ce n'est pas le cas de certains vieux
              clients BOOTP.

       -M,   --dhcp-boot=[tag:<label>,]<nom   de   fichier>,[<nom   de   serveur>[,<adresse    de
       serveur>|<nom du serveur tftp>]]
              (IPv4  seulement)  Spécifie les options BOOTP devant être retournées par le serveur
              DHCP. Le nom de serveur ainsi que l'adresse sont optionnels :  s'ils  ne  sont  pas
              fournis,  le  nom  est laissé vide et l'adresse fournie est celle de la machine sur
              laquelle s'exécute Dnsmasq. Si Dnsmasq founit un service TFTP  (voir  --enable-tftp
              ),  alors  seul un nom de fichier est requis ici pour permettre un démarrage par le
              réseau. Si d'éventuels labels sont fournis, ils  doivent  coïncider  avec  ceux  du
              client  pour  que  cet  élement  de  configuration  lui soit envoyé. Une adresse de
              serveur TFTP peut être spécifiée à la place de l'adresse IP, sous la forme d'un nom
              de  domaine  qui  sera cherché dans le fichier /etc/hosts. Ce nom peut être associé
              dans /etc/hosts avec plusieurs adresses IP, auquel cas celles-ci  seront  utilisées
              tour  à  tour  (algorithme round-robin). Cela peut-être utiliser pour équilibrer la
              charge tftp sur plusieurs serveurs.

       --dhcp-sequential-ip
              Dnsmasq est conçu pour choisir l'adresse  IP  des  clients  DHCP  en  utilisant  un
              hachage de l'adresse MAC du client. Cela permet en général à l'adresse IP du client
              de rester stable au fil du temps, même lorsque le client laisse  expirer  son  bail
              DHCP  de temps en temps. Dans ce mode de fonctionnement par défaut, les adresses IP
              sont distribuées de façon pseudo-aléatoire dans la totalité de la plage  d'adresses
              utilisable.  Il  existe  des  circonstances  (par  exemples  pour du déploiement de
              serveur) où il est plus pratique d'allouer les adresses IP de manière séquentielle,
              en  commençant  par  la  plus  petite  adresse  disponible,  et  c'est  ce  mode de
              fonctionnement qui est permis par cette option. Veuillez noter  que  dans  ce  mode
              séquentiel,  les clients qui laissent expirer leur bail ont beaucoup plus de chance
              de voir leur adresse IP changer, aussi cette option ne devrait  pas  être  utilisée
              dans un cas général.

       --pxe-service=[tag:<label>,]<CSA>,<entrée  de  menu>[,<nom de fichier>|<type de service de
       démarrage>][,<adresse de serveur>|<nom de serveur>]
              La plupart des ROMS de démarrage PXE ne permettent au système  PXE  que  la  simple
              obtention d'une adresse IP, le téléchargement du fichier spécifié dans dhcp-boot et
              son exécution. Cependant, le  système  PXE  est  capable  de  fonctions  bien  plus
              complexes pour peu que le serveur DHCP soit adapté.

              Ceci  spécifie  l'option de démarrage qui apparaitra dans un menu de démarrage PXE.
              <CSA> est  le  type  du  système  client.  Seuls  des  types  de  services  valides
              apparaitront  dans  un  menu.  Les  types connus sont x86PC, PC98, IA64_EFI, Alpha,
              Arc_x86, Intel_Lean_Client, IA32_EFI, BC_EFI, Xscale_EFI  et  X86-64_EFI;  D'autres
              types peuvent-être spécifiés sous la forme d'une valeur entière. Le paramètre après
              le texte correspondant à l'entrée dans le menu peut être un nom de fichier,  auquel
              cas  Dnsmasq agit comme un serveur de démarrage et indique au client PXE qu'il faut
              télécharger ce fichier via TFTP, soit depuis ce serveur (l'option enable-tftp  doit
              être  spécifiée  pour  que  cela  marche), soit depuis un autre serveur TFTP si une
              adresse ou un nom de serveur est fournie. Veuillez noter que le suffixe de "couche"
              (en  principe  ".0")  est  fourni  par  PXE  et  ne doit pas être rajouté au nom de
              fichier. Si une valeur numérique entière est fournir pour le type de démarrage,  en
              remplacement  du  nom  de  fichier,  le  client  PXE  devra  chercher un service de
              démarrage de ce type sur le réseau. Cette recherche peut être faite  via  broadcast
              ou  directement  auprès d'un serveur si son adresse IP ou son nom sont fournis dans
              l'option. Si aucun nom de fichier n'est donné ni aucune valeur de type  de  service
              de  démarrage  n'est  fournie  (ou  qu'une  valeur  de 0 est donnée pour le type de
              service), alors l'entrée de menu provoque l'interruption du démarrage par le réseau
              et  la  poursuite  du  démarrage sur un média local. L'adresse de serveur peut être
              donnée sous la forme de nom de domaine qui est recherché dans  /etc/hosts.  Ce  nom
              peut-être associé à plusieurs adresses IP, qui dans ce cas sont utilisées à tour de
              rôle (en "round-robin").

       --pxe-prompt=[tag:<label>,]<invite>[,<délai>]
              Cette option permet d'afficher une invite à la suite du démarrage PXE. Si un  délai
              est  fourni,  alors  la  première  entrée du menu de démarrage sera automatiquement
              exécutée après ce délai. Si le délai vaut 0, alors la  première  entrée  disponible
              sera  exécutée  immédiatement. Si pxe-prompt est omis, le système attendra un choix
              de  l'utilisateur  s'il  existe  plusieurs  entrées  dans  le  menu,  ou  démarrera
              immédiatement  dans  le  cas où il n'y a qu'une seule entrée. Voir pxe-service pour
              plus de détails sur les entrées de menu.

              Dnsmasq peut servir de "proxy-DHCP" PXE, dans le cas où un autre serveur  DHCP  sur
              le  réseau  est  responsable de l'allocation des adresses IP, auquel cas Dnsmasq se
              contente de fournir les informations données dans les options  pxe-prompt  et  pxe-
              service  pour permettre le démarrage par le réseau. Ce mode est activé en utilisant
              le mot-clef proxy dans dhcp-range.

       -X, --dhcp-lease-max=<nombre>
              Limite Dnsmasq à un maximum de <nombre> baux DHCP. Le défaut  est  de  1000.  Cette
              limite permet d'éviter des attaques de déni de service ("DoS") par des hôtes créant
              des milliers de baux et utilisant beaucoup de mémoire dans le processus Dnsmasq.

       -K, --dhcp-authoritative
              Doit être spécifié lorsque dnsmasq est réellement  le  seul  serveur  DHCP  sur  le
              réseau.  Pour  DHCPv4,  cela  change  le comportement par défaut qui est celui d'un
              strict respect des RFC, afin que les requêtes DHCP pour des baux inconnus  par  des
              hôtes  inconnus  ne  soient pas ignorées. Cela permet à de nouveaux hôtes d'obtenir
              des baux sans tenir compte de fastidieuses temporisations ("timeout"). Cela  permet
              également  à Dnsmasq de reconstruire sa base de données contenant les baux sans que
              les clients n'aient besoin de redemander un bail, si celle-ci est perdue.  Dans  le
              cas  de DHCPv6, cela positionne la priorité des réponses à 255 (le maximum) au lieu
              de 0 (le minimum).

       --dhcp-alternate-port[=<port serveur>[,<port client>]]
              (IPv4 seulement) Change les ports utilisés par défaut pour le DHCP. Si cette option
              est  donnée seule sans argument, alors change les ports utilisés pour le DHCP de 67
              et 68 respectivement à 1067 et 1068. Si un seul argument est donné, ce  numéro  est
              utilisé  pour  le port serveur et ce numéro plus 1 est utilisé pour le port client.
              Enfin, en  fournissant  deux  numéros  de  ports,  il  est  possible  de  spécifier
              arbitrairement 2 ports à la fois pour le serveur et pour le client DHCP.

       -3, --bootp-dynamic[=<identifiant de réseau>[,<identifiant de réseau>]]
              (IPv4  seulement)  Permet l'allocation dynamique d'adresses IP à des clients BOOTP.
              Utiliser cette option avec précaution, une adresse allouée à un client BOOTP  étant
              perpétuelle,  et  de  fait  n'est  plus  disponibles  pour d'autres hôtes. Si aucun
              argument n'est donné, alors cette option permet une allocation dynamique dans  tous
              les cas. Si des arguments sont spécifiés, alors l'allocation ne se fait que lorsque
              tous les identifiants coïncident. Il est possible  de  répeter  cette  option  avec
              plusieurs jeux d'arguments.

       -5, --no-ping
              (IPv4  seulement)  Par  défaut,  le  serveur DHCP tente de s'assurer qu'une adresse
              n'est pas utilisée avant de l'allouer à un hôte. Cela  est  fait  en  envoyant  une
              requête  ICMP  de  type  "echo  request"  (aussi  connue  sous  le nom de "ping") à
              l'adresse en question. Si le serveur obtient une réponse, alors l'adresse doit déjà
              être  utilisée  et  une  autre  est essayée. Cette option permet de supprimer cette
              vérification. A utiliser avec précaution.

       --log-dhcp
              Traces additionnelles pour le service DHCP : enregistre toutes les options envoyées
              aux clients DHCP et les labels utilisés pour la détermination de celles-ci.

       --quiet-dhcp, --quiet-dhcp6, --quiet-ra
              Supprime  les  logs des opérations de routine des protocoles concernés. Les erreurs
              et les problèmes seront toujours enregistrés. L'option --log-dhcp prends le pas sur
              --quiet-dhcp et quiet-dhcp6.

       -l, --dhcp-leasefile=<chemin de fichier>
              Utilise  le fichier dont le chemin est fourni pour stocker les informations de baux
              DHCP.

       --dhcp-duid=<ID d'entreprise>,<uid>
              (IPv6 seulement) Spécifie le numéro d'UID de  serveur  persistant  que  le  serveur
              DHCPv6 doit utiliser. Cette option n'est normalement pas requise, Dnsmasq créant un
              DUID  automatiquement  lorsque  cela  est  nécessaire.  Lorsque  cette  option  est
              positionnée, elle fournit à Dnsmasq les données nécessaires à la création d'un DUID
              de type DUID-EN. Veuillez noter qu'une fois créé, le DUID est stocké dans  la  base
              des  baux,  aussi changer entre un DUID créé automatiquement et un DUID-EN et vice-
              versa impose de réinitialiser la base de baux.  Le  numéro  d'ID  d'entreprise  est
              assigné par l'IANA, et l'uid est une chaine hexadécimale unique à chaque serveur.

       -6 --dhcp-script=<chemin de fichier>
              Lorsqu'un  bail  DHCP  est créé, qu'un ancien est supprimé, ou qu'un transfert TFTP
              est terminé, le fichier dont le chemin  est spécifié est  exécuté.  Le  <chemin  de
              fichier>  doit  être  un  chemin  absolu,  aucune  recherche n'est effectuée via la
              variable d'environnement PATH. Les arguments fournis à  celui-ci  sont  soit  "add"
              ("ajouter"),  "old"  ("ancien")  ou  "del" ("supprimer"), suivi de l'adresse MAC de
              l'hôte (ou le DUID pour IPv6) puis l'adresse IP et le nom d'hôte  si  celui-ci  est
              connu."add"  signifie  qu'un  bail a été créé, "del" signifie qu'il a été supprimé,
              "old" notifie que le bail existait  au  lancement  de  Dnsmasq,  ou  un  changement
              d'adresse MAC ou de nom d'hôte pour un bail existant (ou, dans le cas où leasefile-
              ro est spécifié, un changement de  durée  de  bail  ou  d'identifiant  d'hôte).  Si
              l'adresse  Mac  est  d'un type de réseau autre qu'ethernet, il est nécessaire de la
              préceder du type de réseau, par exemple "06-01:23:45:67:89:ab" pour du token  ring.
              Le  processus est exécuté en temps que super-utilisateur (si Dnsmasq a été lancé en
              temps que "root"), même si Dnsmasq est configuré pour changer son  UID  pour  celle
              d'un utilisateur non-privilégié.

              L'environnement est hérité de celui de l'invocation du processus Dnsmasq, auquel se
              rajoute quelques unes ou toutes les variables décrites ci-dessous :

              Pour IPv4 et IPv6 :

              DNSMASQ_DOMAIN si le nom de domaine pleinement qualifié de  l'hôte  est  connu,  la
              part  relative  au  domaine  y est stockée. (Notez que le nom d'hôte transmis comme
              argument au script n'est jamais pleinement qualifié).

              Si le client fournit un nom d'hôte, DNSMASQ_SUPPLIED_HOSTNAME.

              Si  le  client   fournit   des   classes   d'utilisateur,   DNSMASQ_USER_CLASS0   à
              DNSMASQ_USER_CLASSn.

              Si Dnsmasq a été compilé avec l'option HAVE_BROKEN_RTC ("horloge RTC défectueuse"),
              alors  la  durée  du  bail   (en   secondes)   est   stockée   dans   la   variable
              DNSMASQ_LEASE_LENGTH,  sinon  la date d'expiration du bail est toujours stocké dans
              la variable d'environnement DNSMASQ_LEASE_EXPIRES.  Le  nombre  de  secondes  avant
              expiration est toujours stocké dans DNSMASQ_TIME_REMAINING.

              Si un bail était associé à un nom d'hôte et que celui-ci est supprimé, un évênement
              de type "old" est généré avec le nouveau statut du bail, c-à-d sans nom d'hôte,  et
              le nom initial est fourni dans la variable d'environnement DNSMASQ_OLD_HOSTNAME.

              La  variable  DNSMASQ_INTERFACE  contient  le  nom  de  l'interface sur laquelle la
              requête est arrivée; ceci n'est pas renseigné dans le cas des actions  "old"  ayant
              lieu après un redémarrage de dnsmasq.

              La  variable  DNSMASQ_RELAY_ADDRESS  est renseignée si le client a utilisé un relai
              DHCP pour contacter Dnsmasq, si l'adresse IP du relai est connue.

              DNSMASQ_TAGS contient tous les labels fournis pendant la transaction DHCP,  séparés
              par des espaces.

              DNSMASQ_LOG_DHCP est positionné si --log-dhcp est activé.

              Pour IPv4 seulement :

              DNSMASQ_CLIENT_ID, si l'hôte a fourni un identifiant de client.

              DNSMASQ_CIRCUIT_ID,  DNSMASQ_SUBSCRIBER_ID,  DNSMASQ_REMOTE_ID  si  un relai DHCP a
              rajouté l'une de ces options.

              Si le client fournit une information de classe de vendeur, DNSMASQ_VENDOR_CLASS.

              Pour IPv6 seulement :

              Si  le  client  fournit  une   classe   de   vendeur   (vendor-class),   positionne
              DNSMASQ_VENDOR_CLASS_ID  avec  comme contenu le numéro IANA de l'entreprise pour la
              classe, et DNSMASQ_VENDOR_CLASS0..DNSMASQ_VENDOR_CLASSn pour les données.

              DNSMASQ_SERVER_DUID contient le DUID du serveur : cette valeur  est  la  même  pour
              chaque appel au script.

              DNSMASQ_IAID  contenant  l'IAID  pour  le  bail.  Si  le  bail  est  une allocation
              temporaire, cela est préfixé par le caractère 'T'.

              DNSMASQ_MAC contient l'adresse MAC du client, si celle-ci est connue.

              A noter que le nom d'hôte fourni, la classe de vendeur ou  les  données  de  classe
              d'utilisateur  sont  uniquement  fournies  pour les actions "add" ou l'action "old"
              lorsqu'un hôte reprend un bail existant,  puisque  ces  informations  ne  sont  pas
              conservées dans la base de baux de dnsmasq.

              Tous  les  descripteurs  de  fichiers sont fermés, sauf stdin, stdout et stderr qui
              sont ouverts sur /dev/null (sauf en mode déverminage).

              Le script n'est pas lancé de manière concurrente : au plus une instance  du  script
              est  executée à la fois (dnsmasq attends qu'une instance de script se termine avant
              de lancer la suivante). Les changements  dans  la  base  des  baux  nécessitant  le
              lancement  du script sont placé en attente dans une queue jusqu'à terminaison d'une
              instance du script en cours. Si cette mise en queue fait que plusieurs  changements
              d'états  apparaissent  pour  un  bail  donné avant que le script puisse être lancé,
              alors les états  les  plus  anciens  sont  supprimés  et  lorsque  le  script  sera
              finalement lancé, ce sera avec l'état courant du bail.

              Au démarrage de Dnsmasq, le script sera invoqué pour chacun des baux existants dans
              le fichier des baux. Le script  sera  lancé  avec  l'action  "del"  pour  les  baux
              expirés,  et "old" pour les autres. Lorsque Dnsmasq reçoit un signal HUP, le script
              sera invoqué avec une action "old" pour tous les baux existants.

              Il existe deux autres actions pouvant apparaître comme argument au script :  "init"
              et  "tftp".  D'autres  sont  susceptibles d'être rajoutées dans le futur, aussi les
              scripts devraient-être écrits de sorte à ignorer les actions inconnues. "init"  est
              décrite  ci-dessous  dans  --leasefile-ro.  L'action  "tftp" est invoquée lorsqu'un
              transfert de fichier TFTP s'est terminé. Ses arguments sont la taille du fichier en
              octets,  l'adresse  à laquelle le fichier a été envoyé, ainsi que le chemin complet
              du fichier.

       --dhcp-luascript=<chemin>
              Spécifie un script écrit en Lua, devant être exécuté lorsque des baux  sont  créés,
              détruits  ou  modifiés.  Pour utiliser cette option, dnsmasq doit être compilé avec
              avec le support de Lua. L'interpréteur Lua est initialisé une seule  fois,  lorsque
              dnsmasq  démarre,  ce  qui  fait  que  les  variables globales persistent entre les
              évênements liés aux baux. Le code Lua doit  définir  une  fonction  lease  et  peut
              fournir  des fonctions init et shutdown qui sont appellées, sans arguments, lorsque
              dnsmasq démarre ou s'arrête. Il peut également fournir une fonction tftp.

              La fonction lease reçoit les informations détaillées dans --dhcp-script. Il  reçoit
              deux  arguments.  Le  premier  spécifie  l'action, qui est une chaîne de caractères
              contenant les valeurs "add" (ajout), "old" (réactivation  d'un  bail  existant)  ou
              "del"  (suppression).  Le deuxième est une table contenant des paires de valeurs de
              labels. Les labels  correspondent  pour  l'essentiel  aux  valeurs  d'environnement
              détaillées  ci-dessus, ainsi le label "domain" (domaine) contient les mêmes données
              que  la  variable  d'environnement  DNSMASQ_DOMAIN.  Il  existe   quelques   labels
              supplémentaires contenant les données fournies comme arguments à --dhcp-script. Ces
              labels sont mac_address, ip_address (pour respectivement l'adresse MAC et l'adresse
              IP)  et  hostname  (le  nom  d'hôte) dans le cas d'IPv4, et client_duid, ip_address
              (valeur DUID du client et adresse IP respectivement) ainsi  que  hostname  (le  nom
              d'hôte) dans le cas d'IPv6.

              La  fonction tftp est appelée de la même façon que la fonction "lease", et la table
              contient les labels destination_address,  file_name  et  file_size  (respectivement
              "adresse de destination", "nom de fichier" et "taille de fichier").

       --dhcp-scriptuser
              Spécifie  l'utilisateur  sous  lequel  le  script  shell  lease-change ou le script
              doivent être exécutés. La valeur par défaut correspond à  l'utilisateur  root  mais
              peut-être changée par le biais de cette option.

       -9, --leasefile-ro
              Supprimer  complètement  l'usage du fichier servant de base de donnée pour les baux
              DHCP. Le fichier ne sera ni créé, ni lu, ni écrit. Change la façon dont  le  script
              de  changement  d'état  de  bail  est lancé (si celui-ci est fourni par le biais de
              l'option --dhcp-script ), de sorte que la base  de  données  de  baux  puisse  être
              complètement  gérée  par le script sur un stockage externe. En addition aux actions
              décrites dans --dhcp-script, le script de changement d'état de bail est appellé une
              fois, au lancement de Dnsmasq, avec pour seul argument "init". Lorsqu'appellé de la
              sorte, le script doit fournir l'état de la base de baux, dans le format de  fichier
              de  baux de Dnsmasq, sur sa sortie standard (stdout) et retourner un code de retour
              de 0. Positionner cette option provoque  également  une  invocation  du  script  de
              changement  d'état  de  bail  à  chaque  changement  de l'identifiant de client, de
              longueur de bail ou de date d'expiration.

       --bridge-interface=<interface>,<alias>[,<alias>]
              Traiter les requêtes DHCP (v4 et v6) et IPv6 Router Solicit arrivant sur  n'importe
              laquelle   des   interfaces  <alias>  comme  si  elles  arrivaient  de  l'interface
              <interface>. Cette option permet à dnsmasq de fournir les service DHCP  et  RA  sur
              les  interfaces  ethernet  non  adressés  et non pontés; par exemple sur un hôte de
              calcul d'OpenStack où chaque telle interface est une interface TAP  à  une  machine
              virtuelle,  ou lors de l'utilisation de pont ethernet "ancien mode" sur plate-forme
              BSD. Chaque <alias> peut finir avec un simple '*' joker.

       -s, --domain=<domaine>[,<gamme d'adresses>[,local]]
              Spécifie le domaine du  serveur  DHCP.  Le  domaine  peut  être  donné  de  manière
              inconditionnelle  (sans  spécifier  de  gamme  d'adresses  IP)  ou  pour des gammes
              d'adresses IP limitées. Cela a deux effets; tout d'abord, le serveur DHCP  retourne
              le  domaine  à  tous les hôtes le demandant, deuxièmement, cela spécifie le domaine
              valide pour les hôtes DHCP configurés. Le but de cela est de contraindre  les  noms
              d'hôte  afin qu'aucun hôte sur le LAN ne puisse fournir via DHCP un nom tel que par
              exemple "microsoft.com" et capturer du trafic de manière illégitime. Si  aucun  nom
              de  domaine n'est spécifié, alors les noms d'hôtes avec un nom de domaine (c-à-d un
              point dans le nom) seront interdits et enregistrés dans le journal  (logs).  Si  un
              suffixe  est  fourni,  alors  les noms d'hôtes possédant un domaine sont autorisés,
              pour peu que le nom de domaine coïncide avec le nom fourni. De plus, si un  suffixe
              est  fourni,  alors  les  noms  d'hôtes ne possédant pas de nom de domain se voient
              rajouter le suffixe fourni dans l'option --domain. Ainsi, sur mon réseau,  je  peux
              configurer  --domain=thekelleys.org.uk et avoir une machine dont le nom DHCP serait
              "laptop". L'adresse IP de cette machine sera disponible à la fois pour "laptop"  et
              "laptop.thekelleys.org.uk".  Si  la valeur fournie pour <domaine> est "#", alors le
              nom de domaine est positionné à la première valeur  de  la  directive  "search"  du
              fichier /etc/resolv.conf (ou équivalent).

              La  gamme  d'adresses  peut  être de la forme <adresse ip>,<adresse ip> ou <adresse
              ip>/<masque de réseau> voire une simple <adresse ip>.  Voir  --dhcp-fqdn  qui  peut
              changer le comportement de dnsmasq relatif aux domaines.

              Si  la  gamme  d'adresse est fournie sous la forme <adresse ip>/<taille de réseau>,
              alors le drapeau "local" peut-être rajouté qui a  pour  effect  d'ajouter  --local-
              declarations     aux     requêtes     DNS     directes     et    inverses.    C-à-d
              --domain=thekelleys.org.uk,192.168.0.0/24,local       est        identique        à
              --domain=thekelleys.org.uk,192.168.0.0/24               --local=/thekelleys.org.uk/
              --local=/0.168.192.in-addr.arpa/ La taille de réseau doit-être de 8, 16 ou 24  pour
              être valide.

       --dhcp-fqdn
              Dans  le  mode  par  défaut, dnsmasq insère les noms non-qualifiés des clients DHCP
              dans le DNS. Pour cette raison, les noms doivent être uniques, même si deux clients
              ayant  le  même  nom sont dans deux domaines différents. Si un deuxième client DHCP
              apparaît ayant le même nom qu'un client déjà existant,  ce  nom  est  transféré  au
              nouveau  client. Si --dhcp-fqdn est spécifié, ce comportement change : les noms non
              qualifiés ne sont plus rajoutés dans le DNS, seuls les noms qualifiés le sont. Deux
              clients  DHCP avec le même nom peuvent tous les deux garder le nom, pour peu que la
              partie relative  au  domaine  soit  différente  (c-à-d  que  les  noms  pleinements
              qualifiés  diffèrent).  Pour d'assurer que tous les noms ont une partie domaine, il
              doit-y avoir au moins  un  --domain  sans  gamme  d'adresses  de  spécifié  lorsque
              l'option --dhcp-fqdn est configurée.

       --dhcp-client-update
              Normalement,  lorsque  dnsmasq  fournit  un  bail DHCP, il positionne un label dans
              l'option FQDN pour indiquer au client qu'il ne doit pas tenter de faire une mise  à
              jour  DDNS  avec  son  nom  et  son  adresse IP. Ceci parce que la paire Nom-IP est
              rajoutée automatiquement dans la partie DNS de  dnsmasq.  Cette  option  inhibe  ce
              comportement  ce  qui est utile, par exemple, pour permettre aux clients Windows de
              la mise à jour de serveurs Active Directory. Voir la RFC 4702 pour plus de détails.

       --enable-ra
              Active la fonctionalité d'annonces routeurs  IPv6  ("IPv6  Router  Advertisement").
              DHCPv6 ne gère pas la configuration complète du réseau de la même façon que DHCPv4.
              La découverte de routeurs  et  la  découverte  (éventuelle)  de  préfixes  pour  la
              création  autonome  d'adresse  sont gérées par un protocole différent. Lorsque DHCP
              est utilisé, seul un sous-ensemble de tout ceci est nécessaire  et  dnsmasq  est  à
              même  de  le  gérer,  en  utilisant  la configuration DHCP présente pour fournir la
              majorité  des  données.  Lorsque   les   annonces   routeurs   (RA   pour   "Router
              Advertisement")  sont  activées,  dnsmasq  va annoncer un préfixe pour chaque dhcp-
              range et, par défaut, fournir comme valeur de routeur et de DNS récursif la  valeur
              d'adresse  link-local  appropriée  parmi  celles  de la machine sur laquelle tourne
              dnsmasq. Par défaut, les bits "managed address" sont positionnés, et  le  bit  "use
              SLAAC"  ("utiliser  SLAAC")  est réinitialisé. Cela peut-être changé pour des sous-
              réseaux donnés par le biais du mot clef  de  mode  décris  dans  --dhcp-range.  Les
              paramètres  DNS  du  RFC6106  sont  inclus dans les annonces. Par défaut, l'adresse
              link-local appropriée parmi celles de la machine sur laquelle  tourne  dnsmasq  est
              spécifiée  comme  DNS  récursif.  Si elles sont fournies, les options dns-server et
              domain-search sont utilisées respectivement pour RDNSS et DNSSL.

       --ra-param=<interface>,[high|low],[[<intervalle d'annonce routeur>],<durée de vie route>]
              Configure pour  une  interface  donnée  des  valeurs  pour  les  annonces  routeurs
              différentes  des valeurs par défaut. La valeur par défaut du champ priorité pour le
              routeur peut-être changée de "medium" (moyen) à "high" (haute)  ou  "low"  (basse).
              Par  exemple : --ra-param=eth0,high. Un intervalle (en secondes) entre les annonces
              routeur peut-être fourni par : --ra-param=eth0,60. La durée  de  vie  de  la  route
              peut-être  changée ou mise à zéro, auquel cas le routeur peut annoncer les préfixes
              mais pas de route :  --ra-parm=eth0,0,0  (une  valeur  de  zéro  pour  l'intervalle
              signifie  qu'il  garde  la  valeur  par  défaut). Ces trois paramètres peuvent-être
              configurés en une fois : --ra-param=low,60,1200 La  valeur  pour  l'interface  peut
              inclure un caractère joker.

       --enable-tftp[=<interface>[,<interface>]]
              Active  la  fonction  serveur  TFTP.  Celui-ci  est de manière délibérée limité aux
              fonctions nécessaires au démarrage par le réseau ("net-boot") d'un client. Seul  un
              accès  en  lecture  est  possible;  les extensions tsize et blksize sont supportées
              (tsize est seulement supporté en mode octet). Sans argument  optionel,  le  service
              TFTP  est  fourni  sur  les  mêmes  interfaces  que  le  service DHCP. Si une liste
              d'interfaces est fournie, cela définit les interfaces  sur  lesquelles  le  service
              TFTP sera activé.

       --tftp-root=<répertoire>[,<interface>]
              Les  fichiers  à  fournir  dans  les  transferts TFTP seront cherchés en prenant le
              répertoire fourni comme racine. Lorsque cela est fourni, les chemins TFTP  incluant
              ".."  sont  rejetés,  afin d'éviter que les clients ne puissent sortir de la racine
              spécifiée. Les chemins absolus  (commençant  par  "/")  sont  autorisés,  mais  ils
              doivent  être  à  la  racine  TFTP fournie. Si l'option interface est spécifiée, le
              répertoire n'est utilisé que pour les requêtes TFTP reçues sur cette interface.

       --tftp-unique-root
              Ajouter l'adresse IP du client TFTP en temps qu'élément de chemin, à la suite de la
              racine  tftp  (adresse sous forme de 4 chiffres séparés par des points). Uniquement
              valable si une racine TFTP est spécifiée et si  le  répertoire  correspond  existe.
              Ainsi,  si  la  valeur  pour  tftp-root  est  "/tftp" et que le client d'adresse IP
              1.2.3.4 requiert le fichier "monfichier", alors le chemin effective résultant  sera
              "/tftp/1.2.3.4/monfichier"  si  /tftp/1.2.3.4 existe, ou "/tftp/monfichier" dans le
              cas contraire.

       --tftp-secure
              Active le mode TFTP sécurisé : sans cela, tout  fichier  lisible  par  Dnsmasq  est
              disponible via TFTP (les règles de contrôle d'accès unix habituelles s'appliquent).
              Lorsque l'option --tftp-secure est  spécifiée,  seuls  les  fichiers  possédés  par
              l'utilisateur  sous lequel tourne le processus Dnsmasq sont accessibles. Si Dnsmasq
              est exécuté  en  temps  que  super-utilisateur  ("root"),  des  règles  différentes
              s'appliquent  :  --tftp-secure  n'a  aucun  effet, mais seuls les fichiers ayant un
              droit de lecture pour tout le monde  sont  accessibles.  Il  n'est  pas  recommandé
              d'exécuter Dnsmasq sous l'utilisateur "root" lorsque le service TFTP est activé, et
              il est formellement déconseillé de le faire sans fournir l'option --tftp-root. Sans
              cela,  en  effet,  l'accès  de tous les fichiers du serveur pour lequel le droit de
              lecture pour tout le monde est positionné ("world-readable") devient  possible  par
              n'importe quel hôte sur le réseau.

       --tftp-lowercase
              Converti  les noms de fichiers des requêtes TFTP en minuscules. Cela est utile pour
              les requêtes effectuées depuis les machines Windows, dont les systèmes de  fichiers
              sont  insensibles  à  la  casse  et  pour lesquels la détermination de la casse est
              parfois un peu  aléatoire.  A  noter  que  le  serveur  tftp  de  dnsmasq  converti
              systématiquement les "\" en "/" dans les noms de fichiers.

       --tftp-max=<connexions>
              Définit  le nombre maximum de connexions TFTP simultanées autorisées. La valeur par
              défaut est de 50. Lorsqu'un grand nombre de connexions TFTP  est  spécifié,  il  se
              peut  que  la  limite  de  nombre  de  descripteurs  de fichiers par processus soit
              atteinte.  Dnsmasq  nécessite  quelques  descripteurs  de  fichiers,  ainsi   qu'un
              descripteur  de  fichier  pour  chaque connexion TFTP simultanée et pour chacun des
              fichiers devant être fournis. De fait, servir  le  même  fichier  à  n  clients  ne
              nécessitera  qu'environ  n  +  10  descripteurs  de fichiers, alors que fournir des
              fichiers tous différents à n clients utilisera environ (2*n) + 10 descripteurs.  Si
              elle  est  donnée,  l'option  --tftp-port-range  peut affecter le nombre maximum de
              connexions concurrentes.

       --tftp-no-blocksize
              Empêche le serveur TFTP de négocier l'option "blocksize" (taille de bloc) avec  les
              clients. Certains clients buggés spécifient cette option mais se comportent ensuite
              de manière incorrecte si celle-ci est accordée.

       --tftp-port-range=<début>,<fin>
              Un  serveur  TFTP  écoute  sur  le  port  prédéfini  69  ("well-known  port")  pour
              l'initiation  de  la connexion, mais utilise également un port dynamiquement alloué
              pour  chaque  connexion.  Normalement,  ces  ports  sont  alloués  par  le  système
              d'exploitation, mais cette option permet de spécifier une gamme de ports à utiliser
              pour les transferts TFTP. Cela peut-être utile si TFTP doit traverser un dispositif
              garde-barrière  ("firewall"). La valeur de début pour la plage de port ne peut-être
              inférieure à 1025 sauf si dnsmasq tourne en temps que  super-utilisateur  ("root").
              Le  nombre de connexions TFTP concurrentes est limitée par la taille de la gamme de
              ports ainsi spécifiée.

       --tftp-port-range=<début>,<fin>
              Un serveur TFTP écoute sur un numéro de port bien connu (69) pour  l'initiation  de
              la connexion, et alloue dynamiquement un port pour chaque connexion. Ces numéros de
              ports sont en principe alloués par le système  d'exploitation,  mais  cette  option
              permet  de  spécifier  une gamme de ports à utiliser pour les transferts TFTP. Cela
              peut-être utile lorsque ceux-ci  doivent  traverser  un  dispositif  garde-barrière
              ("firewall").  Le  début  de  la  plage  ne  peut-être inférieur à 1024 à moins que
              Dnsmasq ne fonctionne en temps que super-utilisateur ("root"). Le nombre maximal de
              connexions  TFTP  concurrentes est limitée par la taille de la plage de ports ainsi
              définie.

       -C, --conf-file=<fichier>
              Spécifie un fichier de configuration différent. L'option "conf-file" est  également
              autorisée  dans  des  fichiers  de  configuration,  ce  qui  permet  l'inclusion de
              multiples fichiers de configuration. L'utilisation de  "-"  comme  nom  de  fichier
              permet la lecture par dnsmasq de sa configuration sur l'entrée standard stdin.

       -7, --conf-dir=<répertoire>[,<extension de fichier>...]
              Lis  tous  les  fichiers du répertoire spécifié et les traite comme des fichiers de
              configuration. Si des extensions sont  données,  tout  fichier  finissant  par  ces
              extensions seront ignorés. Tout fichier dont le nom se termine en ~ ou commence par
              ., ainsi que ceux commençant ou se terminant par # seront systématiquement ignorés.
              Cette  option  peut  être  donnée  en  ligne  de  commande  ou  dans  un fichier de
              configuration.

FICHIER DE CONFIGURATION

       Au démarrage, Dnsmasq lis /etc/dnsmasq.conf,  si  ce  fichier  existe.  (Sur  FreeBSD,  ce
       fichier  est  /usr/local/etc/dnsmasq.conf  )  (voir  cependant  les options -C et -7 ). Le
       format de ce fichier consiste en une  option  par  ligne,  exactement  comme  les  options
       longues  détaillées dans la section OPTIONS, mais sans être précédées par "--". Les lignes
       commençant par # sont des commentaires et sont ignorées. Pour les options qui ne  peuvent-
       être  spécifiées  qu'une  seule  fois, celle du fichier de configuration prends le pas sur
       celle fournie en ligne de  commande.  Il  est  possible  d'utiliser  des  guillemets  afin
       d'éviter que les ",",":","." et "#" ne soit interprêtés, et il est possible d'utiliser les
       séquences d'échappement suivantes :  \\  \"  \t  \e  \b  \r  et  \n.  Elles  correspondent
       respectivement   à  la  barre  oblique  descendante  ("anti-slash"),  guillemets  doubles,
       tabulation,  caractère  d'échappement  ("escape"),   suppression   ("backspace"),   retour
       ("return") et nouvelle ligne ("newline").

NOTES

       A  la  réception  d'un  signal  SIGHUP,  Dnsmasq  vide  son cache et recharge les fichiers
       /etc/hosts et /etc/ethers ainsi que tout autre fichier spécifié par  les  options  --dhcp-
       hostsfile  ,  --dhcp-optsfile ou --addn-hosts. Le script de changement de bail est appellé
       pour chaque bail DHCP existant. Si l'option --no-poll est positionnée,  alors  le  fichier
       /etc/resolv.conf est également rechargé. SIGHUP ne provoque PAS de rechargement du fichier
       de configuration.

       A la réception d'un signal  SIGUSR1,  Dnsmasq  écrit  des  statistiques  dans  les  traces
       système.  Les informations fournies sont : la taille du cache, le nombre de noms ayant été
       supprimés du cache avant expiration afin de faire de la  place  pour  les  nouveaux  noms,
       ainsi  que le nombre total d'entrées ayant été insérées dans le cache. Pour chaque serveur
       amont, il fournit le nomnbre de requêtes transmises ainsi que le nombre de requêtes  ayant
       résulté  par  une  erreur.  Lorsque  Dnsmasq  a  été  lancé  via --no-daemon ou lorsque la
       traçabilité maximale a été activée ( -q ), la totalité du contenu du cache est de surcroît
       fournie.

       A  la réception d'un signal SIGUSR2 et lorsqu'il enregistre directement ses traces dans un
       fichier (voir --log-facility ), alors Dnsmasq ferme et re-rouvre le fichier de traces.  Il
       faut  noter  que  pendant  cette  opération  Dnsmasq ne s'exécute pas en temps que "root".
       Lorsqu'il créé un fichier de traces pour la première fois, Dnsmasq change le  propriétaire
       du  fichier  afin  de  le  faire appartenir à l'utilisateur non "root" sous lequel Dnsmasq
       s'exécute. Le logiciel de rotation de fichiers de trace logrotate doit être configuré pour
       créer  un  nouveau  fichier  avec  un  propriétaire  identique  au  fichier existant avant
       d'envoyer le signal SIGUSR2. Si une requête DNS TCP est  en  cours,  l'ancien  fichier  de
       traces  reste  ouvert  dans  le processus fils qui traite la requête TCP et il peut y être
       écrit. Il existe cependant une limite de 150 secondes après laquelle  tous  les  processus
       traitant  des  requêtes  TCP  expirent  :  pour  cette raison, il est préférable de ne pas
       configurer la compression des fichiers de traces  venant  juste  de  faire  l'objet  d'une
       rotation.  Dans  le  cas de l'utilisation du logiciel logrotate, les options requises sont
       create et delaycompress.

       Dnsmasq est un logiciel de transmission de requêtes DNS : il n'est pas capable d'effectuer
       une  résolution  de  nom  récursive  en  partant des serveurs DNS racine, mais transmet de
       telles requêtes à un serveur DNS amont capable de telles recherches récursives, ce qui est
       typiquement  le cas d'un serveur DNS de FAI. Par défaut, Dnsmasq lis /etc/resolv.conf pour
       découvrir les adresses IP des serveurs DNS amonts à utiliser,  puisque  cette  information
       est  en  général  stockée  à cet endroit. A moins que l'option --no-poll ne soit utilisée,
       Dnsmasq vérifie la date de modification du fichier /etc/resolv.conf  (ou  l'équivalent  si
       --resolv-file  est  utilisé),  et  le  relis  lorsqu'il change. Cela permet de définir les
       serveurs DNS amont de manière dynamique lorsque PPP ou DHCP  sont  utilisés,  puisque  ces
       protocoles fournissent cette information. L'absence du fichier /etc/resolv.conf ne conduit
       pas à une erreur, puisqu'il peut très bien ne pas être créé avant qu'une connexion PPP  ne
       soit  établie.  Dans  ce  cas,  Dnsmasq  vérifie  régulièrement  pour  voir  si un fichier
       /etc/resolv.conf est créé. Dnsmasq  peut  être  configuré  pour  lire  plus  d'un  fichier
       resolv.conf.  Cela  est  utile  sur  un  ordinateur  portable  où PPP et DHCP peuvent-être
       utilisés : Dnsmasq peut alors être configuré pour lire à la fois  /etc/ppp/resolv.conf  et
       /etc/dhcpc/resolv.conf  et utilisera le contenu du fichier ayant changé en dernier, ce qui
       permet de passer automatiquement de serveurs DNS à d'autres.

       Les serveurs amonts peuvent aussi être spécifiés sur la  ligne  de  commande  ou  dans  un
       fichier  de  configuration.  Ces spécifications de serveurs peuvent éventuellement se voir
       adjoindre d'un nom de domaine qui précise à Dnsmasq quel serveur utiliser pour trouver les
       noms d'un domaine donné.

       Pour configurer Dnsmasq afin qu'il se comporte comme un cache pour la machine sur laquelle
       il tourne, mettre "nameserver 127.0.0.1" dans le fichier /etc/resolv.conf afin  de  forcer
       les  processus  locaux à envoyer leurs requêtes à Dnsmasq. Ensuite, spécifier les serveurs
       DNS amont soit en les fournissant directement à Dnsmasq via l'option --server ou alors  en
       mettant  leurs  adresses  dans  un  autre  fichier,  par exemple /etc/resolv.dnsmasq et en
       lançant Dnsmasq avec l'option -r /etc/resolv.dnsmasq. Cette deuxième technique  permet  la
       mise-à-jour dynamique des addresses de serveurs DNS amont par le biais de PPP ou DHCP.

       Les  adresses  dans  /etc/hosts  prennent le dessus sur celles fournies par le serveur DNS
       amont, ainsi "macompagnie.com 1.2.3.4"  dans  /etc/hosts  assure  que  les  requêtes  pour
       "macompagnie.com"  retourneront toujours 1.2.3.4, même si une requête au serveur DNS amont
       retournerait une adresse différente. Il y a une  exception  à  ceci  :  si  le  DNS  amont
       contient  un  CNAME  qui pointe vers un nom présent dans /etc/hosts, alors la recherche du
       CNAME via Dnsmasq fournira l'adresse DNS amont. Pour contourner cela, il suffit de  mettre
       l'entrée correspondant au CNAME dans /etc/hosts.

       le  système  de label fonctionne comme suit : pour chaque requête DHCP, dnsmasq associe un
       ensemble de labels obtenus à partir des lignes de la configuration incluant set:<label>, y
       compris un pour la plage d'adresse ( dhcp-range ) utilisée pour allouer l'adresse, un pour
       chaque entrée dhcp-host associée (auquel est rajouté le mot-clef  "known"  si  une  entrée
       dhcp-host coïncide).

       Le  label  "bootp"  est  associé  aux  requêtes  BOOTP, un label dont le nom est le nom de
       l'interface sur laquelle la requête est arrivée.

       Pour les lignes de  configuration  comportant  des  éléments  tag:<label>,  seules  seront
       valides  celles  pour  lesquels  tous  les  labels  correspondants  seront présents. C'est
       typiquement le cas des lignes dhcp-options.  Un  dhcp-option  possédant  des  labels  sera
       utilisé  de  préférence  à  un  dhcp-option  sans  label,  pour  peu que _tous_ les labels
       positionnés correspondent à l'ensemble de labels décrit plus haut. Le préfixe '!'  sur  un
       label  est  un  indicateur de négation, ainsi --dhcp=option=tag:!purple,3,1.2.3.4 n'envoie
       l'option que lorsque le label "purple" n'est pas dans la  liste  de  labels  définis  pour
       l'hôte  considéré.  (dans  le cas de l'utilisation dans une ligne de commande au lieu d'un
       fichier de configuration, ne pas oublier d'échapper le  caractère  !,  qui  est  un  méta-
       caractère d'interpréteur de commande shell).

       Lors  de la sélection d'une option, une étiquette spécifiée par dhcp-range passe après les
       autres étiquettes, ce qui permet de facilement remplacer des option  génériques  pour  des
       hôtes  spécifiques,  ainsi  : dhcp-range=set:interface1,...... dhcp-host=set:monhote,.....
       dhcp-option=tag:interface1,option:nis-domain,"domaine1"                              dhcp-
       option=tag:monhote,option:nis-domain,"domaine2"   va  positionner  l'option  NIS-domain  à
       domaine1 pour les hôtes dans la plage d'adresse,  sauf  pour  monhote  pour  lequel  cette
       valeur sera domaine2.

       Veuillez noter que pour dhcp-range , les éléments tag:<label> et set:<label> sont tous les
       deux autorisés pour sélectionner la plage à utiliser selon, par exemple, le dhcp-host,  et
       pour affecter l'option envoyée, sur la base de la plage sélectionnée.

       Ce  système  a  évolué d'un système plus ancien et aux possibilités plus limitées, et pour
       des raisons de compatibilité "net:" peut être utilisé à la place de "tag:" et "set:" peut-
       être  omis (à l'exception de dhcp-host, où "net:" peut-être utilisé à la place de "set:").
       Pour les mêmes raisons, '#' peut-être utilisé à la place de '!' pour indiquer la négation.

       Le serveur DHCP intégré dans Dnsmasq fonctionne également en temps que serveur BOOTP, pour
       peu  que  l'adresse  MAC  et  l'adresse IP des clients soient fournies, que ce soit par le
       biais de l'option dhcp-host ou dans le fichier /etc/ethers , et  que  l'option  dhcp-range
       soit  présente  afin  d'activer  le  serveur  DHCP pour un réseau donné (L'option --bootp-
       dynamic supprime la nécessité des associations statiques). Le paramètre "filename" (nom de
       fichier)  de  la  requête  BOOTP  est  utilisé  comme  label,  ainsi que le label "bootp",
       permettant un certain contrôle sur les options retournées aux différentes classes d'hôtes.

CONFIGURATION EN TEMPS QUE SERVEUR FAISANT AUTORITÉ

       Configurer dnsmasq pour agir en temps que serveur DNS faisant autorité est  compliqué  par
       le  fait  que cela implique la configuration de serveurs DNS externes pour mettre en place
       la délégation. Seront présentés ci-dessous trois scénarios de  complexité  croissante.  Le
       pré-requis  pour  chacun  de  ces  scénarios  est l'existence d'une adresse IP globalement
       disponible, d'un enregistrement de type A ou AAAA pointant vers cette adresse,  ainsi  que
       d'un serveur DNS externe capable d'effectuer la délégation de la zone en question. Pour la
       première  partie  de  ces   explications,   nous   allons   appeller   serveur.exemple.com
       l'enregistrement  A  (ou  AAAA)  de l'adresse globalement accessible, et notre.zone.com la
       zone pour laquelle dnsmasq fait autorité.

       La configuration la plus simple consiste en deux lignes de configuration, sous la forme :
       auth-server=serveur.exemple.com,eth0
       auth-zone=notre.zone.com,1.2.3.0/24

       ainsi que deux enregistrements dans le DNS externe :

       serveur.exemple.com       A    192.0.43.10
       notre.zone.com            NS    serveur.exemple.com

       eth0 est l'interface réseau  externe  sur  laquelle  dnsmasq  écoute,  dont  l'adresse  IP
       (globalement accessible) est 192.0.43.10.

       A  noter  que l'adresse IP externe peut parfaitement être dynamique (par exemple attribuée
       par un FAI via DHCP ou PPP). Dans ce cas, l'enregistrement de type A doit être lié  à  cet
       enregistrement  dynamique  par  l'une ou l'autre des techniques habituelles de système DNS
       dynamique.

       Un exemple plus complexe mais en pratique plus utile correspond au  cas  où  l'adresse  IP
       globalement accessible se trouve dans la zone pour laquelle dnsmasq fait autorité, le plus
       souvent à la racine. Dans ce cas nous avons :

       auth-server=notre.zone.com,eth0
       auth-zone=notre.zone.com,1.2.3.0/24

       notre.zone.com             A    1.2.3.4
       notre.zone.com            NS    our.zone.com

       L'enregistrement A pour notre.zone.com est dorénavant un enregistrement "colle" qui résoud
       le  problème  de  poule et d'oeuf consistant à trouver l'adresse IP du serveur de nom pour
       notre.zone.com lorsque l'enregistrement se trouve dans la zone en question. Il  s'agit  du
       seul   rôle   de   cet  enregistrement  :  comme  dnsmasq  fait  désormais  autorité  pour
       notre.zone.com, il doit également fournir cet enregistrement.  Si  l'adresse  externe  est
       statique,  cela  peut-être  réalisé  par  le  biais d'une entrée dans /etc/hosts ou via un
       --host-record.

       auth-server=notre.zone.com,eth0
       host-record=notre.zone.com,1.2.3.4
       auth-zone=notre.zone.com,1.2.3.0/24

       Si l'adresse externe est dynamique, l'adresse associée à notre.zone.com doit être  dérivée
       de  l'interface  correspondante.  Cela  peut être fait en utilisant interface-name Sous la
       forme :

       auth-server=notre.zone.com,eth0
       interface-name=notre.zone.com,eth0
       auth-zone=notre.zone.com,1.2.3.0/24

       La configuration finale rajoute à cette base un serveur DNS  secondaire.  Il  s'agit  d'un
       autre  serveur  DNS  qui  apprend les données DNS de la zone en effectuant un transfert de
       zone, et qui joue le rôle de serveur de secours au cas où le  serveur  principal  devenait
       inaccessible.  La  configuration  de  ce serveur secondaire sort du cadre de cette page de
       manuel. Les éléments de configuration à rajouter dans dnsmasq sont les simples :

       auth-sec-servers=secondaire.monfai.com

       et

       notre.zone.com           NS    secondaire.monfai.com

       L'addition d'une option auth-sec-servers active les transferts de zone  dans  dnsmasq,  ce
       qui  permet  au  serveur  secondaire de venir collecter les données DNS. Si vous souhaitez
       restreindre l'accès à ces données à des hôtes spécifiques, vous pouvez le faire via :

       auth-peer=<adresse IP du serveur secondaire>

       Dnsmasq joue le rôle de  serveur  faisant  autorité  pour  les  domaines  in-addr.arpa  et
       ip6.arpa  associés  aux sous-réseaux définis dans la déclaration de zone auth-zone, ce qui
       fait que les requêtes DNS inversées (de l'adresse vers  le  nom)  peuvent-simplement  être
       configurées  avec  un  enregistrement NS adéquat. Par exemple, comme nous définissons plus
       haut les adresses 1.2.3.0/24 :
        3.2.1.in-addr.arpa  NS    notre.zone.com

       Veuillez noter que pour l'instant, les zones inverses ne sont  pas  disponibles  dans  les
       transferts  de  zone,  donc  il  est  inutile  de configurer de serveur secondaire pour la
       résolution inverse.

       Lorsque dnsmasq est configuré en temps que serveur faisant autorité, les données suivantes
       sont utilisées pour peupler la zone considérée :

       --mx-host,  --srv-host,  --dns-rr, --txt-record, --naptr-record , pour autant que les noms
       des enregistrements se trouvent dans la zone en question.

       --cname pour peu que le nom soit  dans  le  domaine.  Si  la  cible  du  CNAME  n'est  pas
       pleinement  qualifiée,  alors  elle  est qualifiée avec le nom de la zone pour laquelle le
       serveur fait autorité.

       Les adresses IPv4 et IPv6 extraites de /etc/hosts (et --addn-hosts ) ainsi que les options
       --host-record  fournissant  des adresses situées dans l'un des sous-réseaux spécifiés dans
       --auth-zone.

       Adresses spécifiées par --interface-name. Dans ce cas, l'adresse n'est pas limitée à  l'un
       des sous-réseaux donné dans --auth-zone.

       Les  adresses  de baux DHCP, si l'adresse est située dans l'un des sous-réseaux de --auth-
       zone OU dans une plage DHCP construite. Dans le mode par défaut, où le bail DHCP a un  nom
       non qualifié, et éventuellement pour un nom qualifié construit via --domain , alors le nom
       dans la zone faisant autorité est construit à partir du nom non  qualifié  et  du  nom  de
       domaine  de  la  zone.  Cela  peut on non être égal celui fourni par --domain. Si l'option
       --dhcp-fqdn est fournie, alors les noms pleinemenet qualifiés associés aux baux DHCP  sont
       utilisés, dès lors qu'ils correspondent au nom de domaine associé à la zone.

CODES DE SORTIE

       0 - Dnsmasq s'est correctement lancé en tâche de fond, ou alors s'est correctement terminé
       si le lancement en tâche de fond n'a pas été activé.

       1 - Un problème de configuration a été détecté.

       2 - Un problème est survenu  avec  un  accès  réseau  (adresse  déjà  utilisée,  tentative
       d'utiliser un port privilégié sans les permissions nécessaires).

       3  -  Un  problème  est  survenu  avec une opération sur un système de fichier (fichier ou
       répertoire manquant, permissions).

       4 - Impossibilité d'allouer de la mémoire.

       5 - Autre problème.

       11 ou plus - un code de retour différent de 0 a été reçu  lors  de  l'appel  au  processus
       "init"  du  script des bails. Le code de retour de Dnsmasq correspond au code de retour du
       script plus 10.

LIMITES

       Les valeurs par défaut  pour  les  limites  de  ressources  de  Dnsmasq  sont  en  général
       conservatrices  et  appropriées  pour des utilisations embarquées sur des machines de type
       routeur ayant des  processeurs  lents  et  une  mémoire  limitée.  Sur  du  matériel  plus
       performant,  il  est  possible  d'augmenter  les  limites et de gérer plus de clients. Les
       remarques suivantes s'appliquent à Dnsmasq  version  2.37  et  ultérieur  :  les  versions
       précédentes ne montaient pas en charge aussi bien.

       Dnsmasq  est  capable  de  gérer  le DNS et DHCP pour au moins un millier de clients. Pour
       cela, la durée des bail ne doit pas être très courte (moins d'une  heure).  La  valeur  de
       --dns-forward-max peut-être augmentée : commencer par la rendre égale au nombre de clients
       et l'augmenter si le DNS semble lent. Noter que la performance du DNS dépends également de
       la  performance  des  serveurs  amonts.  La  taille du cache DNS peut- être augmentée : la
       limite en dur est de 10000 entrées et la valeur par défaut (150) est très  basse.  Envoyer
       un  signal  SIGUSR1  à  Dnsmasq le fait émettre des informations utiles pour paramétrer la
       taille de cache. Voir la section NOTES pour plus de détails.

       Le serveur TFTP intégré est capable de plusieurs transferts de fichiers  simultanés  :  La
       limite  absolue  est  liée  au  nombre  maximal  de  descripteurs  de fichiers alloué à un
       processus et à la capacité de l'appel système select() à gérer un grand nombre  de  HANDLE
       de  fichier. Si la limite est fixée trop haut par le biais de --tftp-max elle sera réduite
       et la limite actuelle sera enregistrée au démarrage. Il faut noter que plus de  transferts
       sont  possible  lorsque  le même fichier est transmis au lieu d'avoir un fichier différent
       pour chaque transfert.

       Il est possible d'utiliser Dnsmasq pour bloquer la publicité sur la toile en associant des
       serveurs de publicité bien connus à l'adresse 127.0.0.1 ou 0.0.0.0 par le biais du fichier
       /etc/hosts ou d'un fichier d'hôte additionnel. Cette liste peut-être très longue,  Dnsmasq
       ayant  été testé avec succès avec un million de noms. Cette taille de fichier nécessite un
       processeur à 1 Ghz et environ 60 Mo de RAM.

INTERNATIONALISATION

       Dnsmasq peut être compilé pour supporter l'internationalisation.  Pour  cela,  les  cibles
       "all-i18n"  et  "install-i18n"  doivent  être  données à make, en lieu et place des cibles
       standards "all" et "install". Lorsque compilé avec le support  de  l'internationalisation,
       dnsmasq  supporte les noms de domaines internationalisés ("internationalised domain names"
       ou IDN), et les messages de traces ("logs") sont écrits dans la langue locale. Les noms de
       domaines  dans  /etc/hosts, /etc/ethers et /etc/dnsmasq.conf contenant des caractères non-
       ASCII seront transformés selon la représentation punycode interne aux DNS. Veuillez  noter
       que  dnsmasq  détermine  la  langue  pour  les  messages  ainsi  que  le jeu de caractères
       susceptible d'être utilisé dans les fichiers de configuration  à  partir  de  la  variable
       d'environnement  LANG.  Ceci  devrait être configuré à la valeur par défaut du système par
       les scripts démarrant dnsmasq. Lorsque les fichiers de configuration sont édités, veuillez
       faire  attention  à le faire en utilisant la valeur de locale par défaut du système et non
       une valeur spécifique à l'utilisateur, puisque  dnsmasq  n'a  aucun  moyen  de  déterminer
       directement la valeur de jeu de caractère utilisé, et assume de ce fait qu'il s'agit de la
       valeur par défaut du système.

FICHIERS

       /etc/dnsmasq.conf

       /usr/local/etc/dnsmasq.conf       /var/run/dnsmasq/resolv.conf        /etc/ppp/resolv.conf
       /etc/dhcpc/resolv.conf

       /etc/resolv.conf

       /etc/hosts

       /etc/ethers

       /var/lib/misc/dnsmasq.leases

       /var/db/dnsmasq.leases

       /var/run/dnsmasq.pid

VOIR AUSSI

       hosts(5), resolver(5)

AUTEUR

       Cette page de manuel a été écrite par Simon Kelley <simon@thekelleys.org.uk>.

       La   traduction   dans   un   français   bancal   a   été  commise  par  Gildas  Le  Nadan
       <3ntr0p13@gmail.com> : Toute révision/correction permettant  de  corriger  orthographe  ou
       grammaire mais surtout les éventuelles fautes de sens sera la bienvenue!

                                                                                       DNSMASQ(8)