Provided by: manpages-fr_3.65d1p1-1_all bug

NOM

       spufs - Système de fichiers SPU

DESCRIPTION

       Le  système  de  fichiers  SPU  est  utilisé  sur  les machines PowerPC qui utilisent l'architecture Cell
       Broadband Engine Architecture pour accéder aux SPU (« Synergistic Processor Units »).

       Le système de fichiers fournit un espace de noms similaire  à  la  mémoire  partagée  ou  aux  queues  de
       messages  POSIX.  Les  utilisateurs  qui  ont  la  permission d'écrire sur le système de fichiers peuvent
       utiliser spu_create(2) pour établir des contextes SPU dans le répertoire racine du spufs.

       Chaque contexte SPU est représenté par un  répertoire  contenant  un  jeu  de  fichiers  prédéfinis.  Ces
       fichiers peuvent être utilisés pour manipuler l'état du SPU logique. Les utilisateurs peuvent changer les
       permissions des fichiers, mais ne peuvent ni en ajouter ni en supprimer.

   Options de montage
       uid=<uid>
              Définit l'utilisateur propriétaire du point de montage ; 0 par défaut (root).

       gid=<gid>
              Définit le groupe propriétaire du point de montage ; 0 par défaut (root).

       mode=<mode>
              Définir  le  mode  du répertoire de plus haut niveau du spufs sous la forme d'une chaîne de valeur
              octale. La valeur par défaut est 0775.

   Fichiers
       Les fichiers du spufs se comportent majoritairement de façon  standard  pour  les  appels  système  comme
       read(2)  ou  write(2), mais ne gèrent souvent qu'une fraction des opérations permises par les systèmes de
       fichiers normaux. Cette liste  détaille  les  opérations  gérées  et  les  dérogations  par  rapport  aux
       comportements standards qui sont décrits dans les différentes pages de manuel.

       Tous  les  fichiers  qui  gèrent  l'opération  read(2) gèrent également readv(2) et tous les fichiers qui
       gèrent l'opération write(2) gèrent aussi writev(2). Tous les fichiers gèrent  les  familles  d'opérations
       access(2)  stat(2),  mais pour cette dernière famille, les seuls champs de la structure stat renvoyée qui
       contiennent des informations fiables sont st_mode, st_nlink, st_uid et st_gid.

       Tous les fichiers gèrent les opérations chmod(2)/fchmod(2) et chown(2)/fchown(2), mais ne permettront pas
       des autorisations d'accès qui contredisent les opérations possibles pour un fichier (par exemple, l'accès
       en lecture pour un fichier wbox).

       Le jeux actuel de fichiers est :

       /capabilities
              Contient une chaîne représentant les capacités, séparées par des virgules, de ce contexte SPU. Les
              capacités possibles sont :

              sched  Ce contexte peut être ordonnancé.

              step   Ce contexte peut être exécuté en mode pas-à-pas, pour débogage.

              De nouveaux attributs de capacités pourront être ajoutés dans le futur.

       /mem   Le contenu de la mémoire de stockage locale du SPU. On peut  y  accéder  comme  à  un  fichier  de
              mémoire  partagé  standard et il contient à la fois le code et les données de l'espace d'adressage
              du SPU. Les opérations possibles sur un fichier mem ouvert sont :

              read(2), pread(2), write(2), pwrite(2), lseek(2)
                     Elles opèrent normalement, à l'exception de lseek(2), write(2) et pwrite(2) qui ne sont pas
                     gérées en dehors des limites du fichier. La taille du fichier est la taille de l'espace  de
                     stockage local du SPU, qui est normalement de 256 kilooctets.

              mmap(2)
                     La  projection  de  mem  dans  l'espace  d'adressage du processus donne accès à l'espace de
                     stockage local du SPU depuis l'espace d'adressage  du  processus.  Seules  les  projections
                     MAP_SHARED sont autorisées.

       /regs  Contient  la sauvegarde des registres à vocation générale du contexte SPU. Ce fichier contient les
              valeurs 128 bits de chaque registre, du registre 0 au registre 127, dans l'ordre. Cela  permet  de
              consulter le contenu de ces registres à vocation générale à des fins de débogage.

              La  lecture ou l'écriture dans ce fichier nécessite que le contexte ne soit pas ordonnancé, aussi,
              l'utilisation de ce fichier n'est pas recommandé lors de l'exécution normale d'un programme.

              Le fichier regs n'existe pas pour les contextes créés avec l'attribut SPU_CREATE_NOSCHED.

       /mbox  La première boîte aux lettres pour la communication entre SPU et CPU. Ce fichier  est  en  lecture
              seule  et peut être lu par unités de 4 octets. Le fichier peut uniquement être utilisé en mode non
              bloquant - même poll(2) ne peut pas être utuilisé  pour  se  bloquer  sur  ce  fichier.  La  seule
              opération possible sur un fichier mbox ouvert est :

              read(2)
                     Si  count  est plus petit que quatre, read(2) renvoie -1 et positionne errno à EINVAL. S'il
                     n'y a pas de donnée disponible dans la boîte aux lettres (c'est-à-dire si le  SPU  n'a  pas
                     envoyé  de  message  dans  la  boîte  aux lettres), la valeur de retour est -1 et errno est
                     positionnée à EAGAIN. Quand des données ont été lues avec succès, quatre octets sont placés
                     dans le tampon de données et la valeur renvoyée est quatre.

       /ibox  La deuxième boîte aux lettres pour la communication entre SPU et CPU. Ce fichier est similaire  au
              premier  fichier  de  boîte aux lettres, mais peut être lu en mode bloquant, ainsi appeler read(2)
              sur un fichier ibox ouvert bloquera tant que le SPU n'a pas écrit dans son canal boîte  à  lettres
              (à  moins que le fichier n'ait été ouvert avec O_NONBLOCK, voir ci-dessous). Également, poll(2) et
              des appels système similaires peuvent être utilisés pour surveiller la présence de données dans la
              boîte à lettres.

              Les opérations possibles sur un fichier ibox ouvert sont :

              read(2)
                     Si count est plus petit que quatre, read(2) renvoie -1 et positionne errno à  EINVAL.  S'il
                     n'y  a  pas  de  donnée disponible dans la boîte aux lettres et que le fichier a été ouvert
                     avec O_NONBLOCK, la valeur renvoyée est -1 et errno est positionnée à EAGAIN.

                     S'il n'y a pas de donnée disponible dans la boîte aux lettres  et  que  le  fichier  a  été
                     ouvert  sans  l'attribut O_NONBLOCK, l'appel bloquera jusqu'à ce que le SPU écrive dans son
                     canal d'interruption de la boîte aux lettres. Quand des données ont été lues  avec  succès,
                     quatre octets sont placés dans le tampon de données et la valeur quatre est renvoyée.

              poll(2)
                     L'appel de poll(2) sur le fichier ibox renvoie (POLLIN | POLLRDNORM) quand des données sont
                     disponibles en lecture.

       /wbox  La  boîte aux lettres pour la communication entre CPU et SPU. Elle est en écriture seulement et on
              peut y écrire des données de 32 bits. Si la boîte aux  lettres  est  pleine,  write(2)  bloque  et
              poll(2)  peut  être utilisé pour bloquer jusqu'à ce qu'il soit possible d'écrire dans la boîte aux
              lettres. Les opérations possibles sur un fichier wbox ouvert sont :

              write(2)
                     Si count est plus petit que quatre, write(2) renvoie -1 et positionne errno à EINVAL.  S'il
                     n'y a pas d'espace disponible dans la boîte aux lettres et que le fichier a été ouvert avec
                     O_NONBLOCK, la valeur renvoyée est -1 et errno est positionnée à EAGAIN.

                     S'il n'y a pas d'espace disponible dans la boîte aux lettres et que le fichier a été ouvert
                     sans  l'attribut  O_NONBLOCK, l'appel bloque jusqu'à ce que le SPU lise dans le canal de sa
                     boîte aux lettres PPE (PowerPC Processing Element). Quand des données ont été écrites  avec
                     succès, l'appel système renvoie 4 comme résultat de la fonction.

              poll(2)
                     Un appel à poll(2) sur le fichier wbox renvoie (POLLOUT | POLLWRNORM) quand de l'espace est
                     disponible en écriture.

       /mbox_stat, /ibox_stat, /wbox_stat
              Ce  sont des fichiers en lecture seule qui contiennent la taille des différentes queues des boîtes
              aux lettres, c'est-à-dire le nombre de mots qui peuvent être lus dans mbox ou ibox ou peuvent être
              écrits dans wbox sans bloquer. Ces fichiers ne peuvent être lus que par blocs de quatre octets  et
              renvoient  un  nombre  entier  avec  un  codage grand boutiste (« big endian ». La seule opération
              possible sur un fichier *box_stat ouvert est :

              read(2)
                     Si count est plus petit que quatre, read(2) renvoie -1 et positionne errno à EINVAL. Sinon,
                     une valeur de quatre octets est placée dans le tampon  de  données.  Cette  valeur  est  le
                     nombre  d'éléments  qui  peuvent  être  lus  (pour  mbox_stat et ibox_stat) ou écrits (pour
                     wbox_stat) dans les boîtes aux lettres respectives sans  bloquer  ou  renvoyer  une  erreur
                     EAGAIN.

       /npc, /decr, /decr_status, /spu_tag_mask, /event_mask, /event_status, /srr0, /lslr
              Les registres internes du SPU. Ces fichiers contiennent une chaîne de caractère ASCII représentant
              la  valeur  hexadécimale  du  registre indiqué. Lire et écrire dans ces fichiers (hormis npc, voir
              ci-dessous) nécessite que le contexte du SPU ne soit pas ordonnancé, aussi, les accès fréquents  à
              ces fichiers ne sont pas recommandés lors de l'exécution normale d'un programme.

              Le contenu des fichiers est :

              npc             Compteur  programme  suivant  -  Valide uniquement lorsque le SPU est dans un état
                              arrêté.

              decr            Décrémenteur SPU

              decr_status     État du décrémenteur

              spu_tag_mask    Masque de attributs MFC pour le DMA SPU

              event_mask      Masque d'événements pour les interruptions SPU

              event_status    Nombre d'événements SPU en attente (lecture seule)

              srr0            Registre contenant l'adresse de retour d'interruption

              lslr            Registre de limite de stokage local

              Les opérations possibles sur ces fichiers sont :

              read(2)
                     Lit la valeur actuelle du registre. Si la valeur du registre est plus grande que le  tampon
                     passé à read(2), les lectures suivantes continueront à lire à partir du même tampon jusqu'à
                     ce que la fin du tampon soit atteinte.

                     Lorsqu'une chaîne complète a été lue, toutes les opérations de lecture suivantes renverront
                     zéro  octet  et  il  faudra ouvrir un nouveau descripteur de fichier pour lire une nouvelle
                     valeur.

              write(2)
                     Un appel à write(2) sur le fichier définit le registre à la valeur fournie dans la  chaîne.
                     La  chaîne est analysée du début jusqu'au premier caractère non numérique ou jusqu'à la fin
                     du tampon. Les écritures suivantes sur le même  descripteur  de  fichier  remplaceront  les
                     précédentes écritures.

                     Excepté  pour  le  fichier  npc,  ces fichiers n'existent pas dans les contextes créés avec
                     l'attribut SPU_CREATE_NOSCHED.

       /fpcr  Ce fichier donne accès au registre d'état et de contrôle pour la virgule flottante (Floating Point
              Status and Control Register, fcpr) comme un fichier binaire de quatre octets. Les opérations  pour
              le fichier fpcr sont :

              read(2)
                     Si count est plus petit que quatre, read(2) renvoie -1 et positionne errno à EINVAL. Sinon,
                     une valeur de quatre octets est placée dans le tampon de données ; c'est la valeur actuelle
                     du registre fpcr.

              write(2)
                     Si  count  est  plus  petit  que  quatre, write(2) renvoie -1 et positionne errno à EINVAL.
                     Sinon, une valeur de quatre octets est copiée depuis le tampon de données, mettant  à  jour
                     la valeur du registre fpcr.

       /signal1, /signal2
              Le fichier donne accès aux deux canaux de notification de signal d'un SPU. Ce sont des fichiers en
              lecture  et  écriture  qui  utilisent  des  mots  de quatre octets. Écrire dans un de ces fichiers
              déclenche une interruption sur le SPU. La valeur écrite dans le fichier de signalisation peut être
              lue depuis le SPU au travers d'un canal de lecture ou par l'espace utilisateur sur l'hôte grâce au
              fichier. Les opérations possibles sur un fichier signal1 ou signal2 ouvert sont :

              read(2)
                     Si count est plus petit que quatre, read(2) renvoie -1 et positionne errno à EINVAL. Sinon,
                     une valeur de quatre octets est placée dans le tampon de données ; c'est la valeur actuelle
                     du registre de notification du signal indiqué.

              write(2)
                     Si count est plus petit que quatre, write(2) renvoie  -1  et  positionne  errno  à  EINVAL.
                     Sinon,  une valeur de quatre octets est copiée depuis le tampon de données et met à jour la
                     valeur du registre de notification du signal indiqué. Le registre de notification du signal
                     sera soit remplacé par les données fournies en entrée ou sera mis à jour par un  OU  bit  à
                     bit  de  l'ancienne  valeur  et  des données fournies en entrée, en fonction du contenu des
                     fichiers signal1_type ou signal2_type respectivement.

       /signal1_type, /signal2_type
              Ces deux fichiers changent le comportement des fichiers de notification signal1  et  signal2.  Ils
              contiennent  une  chaîne  ASCII  numérique  qui  est  lue  comme  "1"  ou  "0".  Dans  le  mode  0
              (remplacement), le matériel remplace le contenu du canal du signal avec la donnée qu'on  y  écrit.
              Dans  le  mode 1 (OU logique), le matériel accumule les bits qui y sont écrits au fur et à mesure.
              Les opérations possibles sur un fichier signal1_type ou signal2_type sont :

              read(2)
                     Quand le paramètre count fourni à l'appel read(2) est plus petit que la longueur nécessaire
                     pour la valeur du chiffre (plus un caractère de fin de ligne), les lectures  suivantes  sur
                     le même descripteur de fichier compléteront la chaîne. Quand une chaîne complète a été lue,
                     les lectures qui suivent ne renvoient aucun octet et un nouveau descripteur de fichier doit
                     être ouvert pour lire une nouvelle valeur.

              write(2)
                     Un  appel à write(2) sur le fichier définit le registre à la valeur fournie dans la chaîne.
                     La chaîne est analysée du début jusqu'au premier caractère non numérique ou jusqu'à la  fin
                     du  tampon.  Les  écritures  suivantes  sur le même descripteur de fichier remplaceront les
                     précédentes écritures.

       /mbox_info, /ibox_info, /wbox_info, /dma_into, /proxydma_info
              Fichiers en lecture seule qui contiennent l'état sauvegardé des boîtes à lettres SPU et des  files
              DMA.  Cela  permet  de pouvoir consulter l'état du SPU, principalement à des fins de débogage. Les
              fichiers mbox_info et ibox_info contiennent chacun un message de 4 octets qui a été écrit  par  le
              SPU.  Si  aucun  message  n'a  été écrit dans ces boîtes à lettres, le contenu de ces fichiers est
              indéterminé. Les fichiers mbox_stat,  ibox_stat  et  wbox_stat  contient  le  nombre  de  messages
              disponibles.

              Le fichier wbox_info contient un tableau de messages de 4 octets qui ont été envoyés à le SPU. Sur
              les  machines CBEA actuelles, le tableau a une longueur de 4 éléments, ainsi, on peut lire jusqu'à
              4 * 4 = 16 octets. Si une entrée de file de  boîte  à  lettres  est  vide,  les  octets  lus  dans
              l'emplacement correspondant sont indéterminés.

              Le  fichier dma_info contient le contenu de la file DMA du MFC du SPU, représenté par la structure
              suivante :

                  struct spu_dma_info {
                      uint64_t         dma_info_type;
                      uint64_t         dma_info_mask;
                      uint64_t         dma_info_status;
                      uint64_t         dma_info_stall_and_notify;
                      uint64_t         dma_info_atomic_command_status;
                      struct mfc_cq_sr dma_info_command_data[16];
                  };

              Le dernier membre de cette structure de données est la file DMA réelle contenant  16  entrées.  La
              structure mfc_cq_sr est définie ainsi :

                  struct mfc_cq_sr {
                      uint64_t mfc_cq_data0_RW;
                      uint64_t mfc_cq_data1_RW;
                      uint64_t mfc_cq_data2_RW;
                      uint64_t mfc_cq_data3_RW;
                  };

              Le  fichier  proxydma_info  contient  des  informations  similaires  mais décrit la file DMA proxy
              (c'est-à-dire, les DMA initiés par des entités  extérieures  au  SPU).  Le  fichier  a  le  format
              suivant :

                  struct spu_proxydma_info {
                      uint64_t         proxydma_info_type;
                      uint64_t         proxydma_info_mask;
                      uint64_t         proxydma_info_status;
                      struct mfc_cq_sr proxydma_info_command_data[8];
                  };

              L'accès  à  ces  fichiers  nécessite  que le contexte SPU ne soit pas ordonnancé ; une utilisation
              fréquente serait inefficace. Ces fichiers ne doivent pas être utilisés  dans  l'exécution  normale
              d'un programme.

              Ces fichiers n'existent pas dans les contextes créés avec l'attribut SPU_CREATE_NOSCHED.

       /cntl  Ce  fichier  fournit  un  accès  aux registres de contrôle d'exécution et d'état du SPU sous forme
              d'une chaîne ASCII. Les opérations suivantes sont prises en charge :

              read(2)
                     La lecture du fichier cntl renverra une chaîne ASCCI contenant la  valeur  hexadécimale  du
                     registre d'état du SPU.

              write(2)
                     L'écriture dans le fichier cntl définira le registre de contrôle d'exécution du contexte du
                     SPU.

       /mfc   Fournit  un accès au contrôleur de flux mémoire (MFC) du SPU. Une lecture de ce fichier renvoie le
              contenu du registre d'état de balise MFC du SPU et une écriture dans le fichier initie un  DMA  du
              MFC. Les opérations suivantes sont prises en charge :

              write(2)
                     L'écriture dans ce fichier nécessite d'être dans le format d'une commande DMA du MFC défini
                     ainsi :

                         struct mfc_dma_command {
                             int32_t  pad;    /* réservé */
                             uint32_t lsa;    /* adresse de stockage local */
                             uint64_t ea;     /* adresse effective */
                             uint16_t size;   /* taille de transfert */
                             uint16_t tag;    /* attribut de commande */
                             uint16_t class;  /* identifiant de la classe */
                             uint16_t cmd;    /* opcode de la commande */
                         };

                     Les  écritures doivent avoir une taille d'exactement sizeof(struct mfc_dma_command) octets.
                     La commande sera envoyée à la file proxy MFC du SPU et l’attribut enregistré dans le  noyau
                     (voir ci-dessous).

              read(2)
                     Lire le contenu du registre d'état de l’attribut. Si le fichier est ouvert en mode bloquant
                     (c'est-à-dire,  sans  O_NONBLOCK),  la lecture bloquera jusqu'à ce qu'une balise DMA (comme
                     effectué par une écriture précédente) soit achevée.  En  mode  non  bloquant,  le  registre
                     d'état de l’attribut MFC sera renvoyé sans attente.

              poll(2)
                     Appeler  poll(2)  sur  le  fichier  mfc  bloquera  jusqu'à ce qu'un nouveau DMA puisse être
                     démarré (en vérifiant POLLOUT) ou jusqu'à ce qu'un DMA démarré précédemment  (en  vérifiant
                     POLLIN) se soit achevé.

                     /mss  Fournit  un  accès  à  la fonctionnalité de synchronisation multisource (MSS) MFC. En
                     effectuant un mmap(2) sur ce fichier, les processus peuvent accéder à la zone MSS du SPU.

                     Les opérations suivantes sont gérées :

              mmap(2)
                     La projection de mss dans l'espace d'adressage du processus donne accès à la  zone  MSS  du
                     SPU  depuis  l'espace  d'adressage  du  processus.  Seules  les projections MAP_SHARED sont
                     autorisées.

       /psmap Fournit un accès à l'ensemble de la projection  d'état  de  problèmes  du  SPU.  Les  applications
              peuvent  utiliser  cette  zone  pour  interfacer  le  SPU  plutôt  que  d'écrire dans les fichiers
              individuels des registres sur le système de fichiers spufs.

              Les opérations suivantes sont gérées :

              mmap(2)
                     La projection de psmap donne un accès direct  à  un  processus  vers  la  zone  d'état  des
                     problèmes du SPU. Seules les projections MAP_SHARED sont autorisées.

       /phys-id
              Fichier  en  lecture  seule  contenant  le  nombre  de SPU physiques sur lesquelles s'exécutent le
              contexte SPU. Lorsque le contexte n'est pas en cours d'exécution, ce fichier  contient  la  chaîne
              « -1 ».

              Le nombre de SPU physiques est fourni sous forme d'une chaîne ASCII hexadécimale.

       /object-id
              Permet  aux  applications  de  stocker (ou récupérer) un idendifiant 64 bits dans le contexte. Cet
              identifiant est utilisé plus tard par les outils de profilage pour identifier de manière unique le
              contexte.

              write(2)
                     En écrivant une valeur hexadécimale ASCII dans ce fichier, les applications peuvent définir
                     l'identifiant d'objet du contexte SPU. Toute valeur précédente de l'identifiant d'objet est
                     écrasée.

              read(2)
                     La lecture de ce fichier fournit une chaîne hexadécimale ASCII  représentant  l'identifiant
                     d'objet de ce contexte SPU.

EXEMPLE

       Entrée /etc/fstab
              none      /spu      spufs     gid=spu   0    0

VOIR AUSSI

       close(2), spu_create(2), spu_run(2), capabilities(7)

       The Cell Broadband Engine Architecture (CBEA) specification

COLOPHON

       Cette page fait partie de la publication 3.65 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des
       instructions     pour     signaler     des     anomalies    peuvent    être    trouvées    à    l'adresse
       http://www.kernel.org/doc/man-pages/.

TRADUCTION

       Depuis 2010, cette traduction est maintenue à l'aide de l'outil po4a <http://po4a.alioth.debian.org/> par
       l'équipe de traduction francophone au sein du projet perkamon <http://perkamon.alioth.debian.org/>.

       Julien Cristau et l'équipe francophone de traduction de Debian (2006-2009).

       Veuillez signaler toute erreur de traduction en écrivant à <debian-l10n-french@lists.debian.org>  ou  par
       un rapport de bogue sur le paquet manpages-fr.

       Vous pouvez toujours avoir accès à la version anglaise de ce document en utilisant la commande « man -L C
       <section> <page_de_man> ».

Linux                                           20 décembre 2007                                        SPUFS(7)