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NOM

       bash - Interpréteur de commandes GNU Bourne-Again SHell

SYNOPSIS

       bash [options] [chaîne_de_commande | fichier]

COPYRIGHT

       Bash is Copyright (C) 1989-2020 by the Free Software Foundation, Inc.

DESCRIPTION

       Bash est un interpréteur de commandes (shell) compatible sh qui exécute les commandes lues
       depuis l'entrée standard ou depuis un  fichier.  Bash  inclut  aussi  des  fonctionnalités
       utiles des interpréteurs de commandes Korn et C (ksh et csh).

       Bash  vise  à  être  une implémentation conforme à la partie relative aux interpréteurs de
       commandes et utilitaires des spécifications IEEE POSIX (norme IEEE 1003.1). Bash peut être
       configuré pour être conforme à la norme POSIX par défaut.

OPTIONS

       Toutes  les  options  d'interpréteur  monocaractères documentées dans la description de la
       commande interne set, y compris -o, peuvent être utilisées comme options si l'interpréteur
       est invoqué. De plus, bash accepte les options suivantes lors de son appel :

       -c        Si  l'option -c est présente, les commandes sont lues depuis le premier argument
                 chaîne_de_commande qui n’est  pas  une  option.  Si  des  arguments  suivent  la
                 chaîne_de_commande, le premier argument est assigné à $0 et tous les autres sont
                 affectés aux paramètres positionnels. Le nom de l'interpréteur, utilisé pour les
                 messages d'avertissement et d'erreur, est fixé par l'assignation à $0.
       -i        Si l'option -i est présente, l'interpréteur est interactif.
       -l        Faire  que  bash  se  comporte comme s'il avait été appelé comme interpréteur de
                 commandes de connexion (consultez APPEL ci-dessous).
       -r        Si  l'option  -r  est  présente,  l'interpréteur  devient  restreint  (consultez
                 INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous).
       -s        Si l'option -s est présente ou s'il ne reste plus d'argument après le traitement
                 des options, alors les commandes  sont  lues  depuis  l'entrée  standard.  Cette
                 option  permet  d'affecter  les  paramètres  positionnels  lors  de l'appel d'un
                 interpréteur interactif ou de la lecture de l'entrée à travers un tube.
       -v        Afficher les lignes en entrée de l'interpréteur lorsqu'elles sont lues.
       -x        Afficher les commandes et leurs arguments à mesure qu'elles sont exécutées.
       -D        Une liste de toutes les chaînes entre guillemets  doubles  précédées  de  $  est
                 affichée  sur  la  sortie  standard. Ce sont les chaînes qui sont soumises à une
                 traduction quand le paramètre linguistique régional n'est ni C  ni  POSIX.  Cela
                 implique l'option -n ; aucune commande ne sera exécutée.
       [-+]O [option_shopt]
                 option_shopt  est  une  des  options de l'interpréteur acceptées par la commande
                 interne shopt (consultez COMMANDES INTERNES DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Si
                 option_shopt est présente, -O crée cette option ; +O la détruit. Si option_shopt
                 n'est pas fournie, les noms et valeurs des options de  l'interpréteur  acceptées
                 par  shopt  sont affichés sur la sortie standard. Si l'option d'appel est +O, la
                 sortie est affichée dans un format réutilisable en entrée.
       --        Deux caractères -- indiquent la fin des options et désactivent le traitement des
                 arguments.  Tous  les  arguments  après  le  --  sont  traités comme des noms de
                 fichiers et paramètres. - est équivalent à --.

       Bash reconnaît également plusieurs options multicaractères. Ces options doivent, pour être
       reconnues, apparaître sur la ligne de commande avant les options monocaractères.

       --debugger
              Prend  les  dispositions  pour que le paramétrage du traçage soit exécuté avant que
              l'interpréteur démarre. Enclenche le mode de traçage étendu  (consultez  ci-dessous
              la description de l'option extdebug de la commande interne shopt).
       --dump-po-strings
              Équivalent  à  -D,  mais  la  sortie  est  dans  le  format des fichiers po (objets
              portables) de l'outil GNU gettext.
       --dump-strings
              Équivalent à -D.
       --help Affiche un message d'aide sur la sortie standard et termine avec succès.
       --init-file fichier
       --rcfile fichier
              Exécuter les  commandes  contenues  dans  fichier  plutôt  que  celles  du  fichier
              d'initialisation  commun  à  tout  le  système  /etc/bash.bashrc  et que le fichier
              d'initialisation personnel standard  ~/.bashrc  si  l'interpréteur  est  interactif
              (consultez APPEL ci-dessous).

       --login
              Équivalent à -l.

       --noediting
              Ne  pas  utiliser  la  bibliothèque  GNU readline pour lire les lignes de commande,
              lorsque l'interpréteur est interactif.

       --noprofile
              Ne lire ni le fichier d'initialisation commun à tout le système /etc/profile ni les
              fichiers  personnels d'initialisation ~/.bash_profile, ~/.bash_login ou ~/.profile.
              Par défaut, bash lit ces  fichiers  lorsqu'il  est  appelé  comme  interpréteur  de
              commandes de connexion (consultez APPEL ci-dessous).

       --norc Ne  pas  lire  ou  exécuter  le  fichier  de configuration commun à tout le système
              /etc/bash.bashrc,  ni  le  fichier  personnel  d'initialisation  ~/.bashrc  lorsque
              l'interpréteur   est   interactif.   Cette   option   est  activée  par  défaut  si
              l'interpréteur est appelé sous le nom sh.

       --posix
              Aligner le comportement de bash sur la norme (mode POSIX), en ce qui  concerne  les
              options  dont  l'action par défaut diffère de la norme POSIX. La section VOIR AUSSI
              ci-dessous référence un document précisant la façon dont le mode POSIX  affecte  le
              comportement de bash.

       --restricted
              L'interpréteur devient restreint (consultez INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous).

       --verbose
              Équivalent à -v.

       --version
              Affiche le numéro de version de bash sur la sortie standard et termine avec succès.

ARGUMENTS

       S'il  reste  des arguments sur la ligne de commande après traitement des options et que ni
       l'option -c, ni l'option -s n'ont été fournies, le premier argument est  supposé  être  le
       nom  du fichier dans lequel lire les commandes d'interpréteur. Si bash est appelé de cette
       façon, le nom du ficher est affecté à $0 et les arguments restants aux  autres  paramètres
       positionnels.  Bash  lit  et exécute les commandes depuis ce fichier, puis termine. L'état
       final de bash est l'état final de la dernière commande exécutée dans le script. Si  aucune
       commande  n'a été exécutée, l'état final est 0. Une tentative est d'abord faite de trouver
       le fichier dans le répertoire actuel et, si aucun  fichier  n'est  trouvé,  l'interpréteur
       cherche le script dans les répertoires contenus dans PATH.

APPEL

       Un interpréteur de commandes est dit de connexion (login shell) si le premier caractère de
       son argument numéro zéro est un - ou s'il est appelé avec l'option --login.

       Un interpréteur est interactif s'il est appelé sans argument  autre  que  des  options  (à
       moins  que  l'option  -s soit spécifiée) et sans l'option -c, dont l'entrée standard et la
       sortie d'erreur sont toutes deux connectées  à  des  terminaux  (comme  déterminé  par  la
       fonction  isatty(3)), ou s'il est appelé avec l'option -i. PS1 est créée et $- contient la
       lettre  i  si  bash  est  interactif,  ce  qui  permet  à  un  script  ou  à  un   fichier
       d’initialisation de tester cet état.

       Le  paragraphe suivant décrit comment bash exécute ses fichiers d'initialisation. Si un de
       ces fichiers existe mais n'est pas accessible en lecture, bash  signale  une  erreur.  Les
       tildes  sont remplacés par des noms de fichiers comme décrit ci-dessous dans Développement
       du tilde dans le paragraphe DÉVELOPPEMENTS.

       Lorsque bash est lancé comme interpréteur de commandes de connexion  interactif  ou  comme
       interpréteur  non  interactif  avec  l'option  --login, il lit et exécute tout d'abord les
       commandes se trouvant dans le fichier /etc/profile si ce fichier existe. Après lecture  de
       ce  fichier,  il  recherche  ~/.bash_profile, ~/.bash_login et ~/.profile, dans cet ordre,
       puis lit et exécute les  commandes  se  trouvant  dans  le  premier  fichier  existant  et
       accessible en lecture. L'option --noprofile peut être utilisée à l'appel de l'interpréteur
       pour empêcher ce comportement.

       Lorsqu'un interpréteur de commandes de connexion interactif termine, ou qu'un interpréteur
       de  commandes  de  connexion  non interactif exécute la commande interne exit, bash lit et
       exécute les commandes du fichier ~/.bash_logout, s'il existe.

       Quand un interpréteur interactif  démarre  sans  être  un  interpréteur  de  commandes  de
       connexion,  bash  lit  et  exécute  les  commandes  se  trouvant  dans /etc/bash.bashrc et
       ~/.bashrc s'ils existent. Ce comportement peut être empêché à l'aide de  l'option  --norc.
       L'option  --rcfile  fichier  forcera  bash  à  lire et exécuter les commandes dans fichier
       plutôt que dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc.

       Quand bash est démarré de façon non interactive, par exemple pour  lancer  un  script,  il
       consulte  la  variable BASH_ENV dans l'environnement, développe son contenu si elle existe
       et considère cette valeur comme le nom d'un fichier à lire et exécuter. Bash  se  comporte
       comme si la commande suivante était exécutée :
              if [ -n "$BASH_ENV" ]; then . "$BASH_ENV"; fi
       mais la valeur de la variable PATH n'est pas utilisée pour rechercher le fichier.

       Si  bash  est  appelé  sous le nom sh, il essaye d'imiter le comportement de démarrage des
       versions historiques de sh aussi fidèlement que possible, tout en restant  conforme  à  la
       norme  POSIX. Lorsqu'il est appelé comme interpréteur de commandes de connexion interactif
       ou non interactif avec l'option --login, il essaye d'abord de lire et exécuter,  dans  cet
       ordre,  les  commandes  de /etc/profile puis de ~/.profile. L'option --noprofile peut être
       utilisée pour empêcher ce comportement.  Quand  il  est  appelé  en  tant  qu'interpréteur
       interactif  sous le nom sh, bash consulte la variable ENV, développe sa valeur si elle est
       définie et utilise le résultat en tant que nom de fichier à lire  et  exécuter.  Comme  un
       interpréteur  appelé  sous le nom sh n'essaye ni de lire, ni d'exécuter des commandes d'un
       autre fichier de démarrage,  l'option  --rcfile  n'a  aucun  effet.  Un  interpréteur  non
       interactif  appelé  sous  le nom sh n'essaie de lire aucun autre fichier d'initialisation.
       Quand il est appelé sous le nom sh, bash entre en mode POSIX après avoir lu  les  fichiers
       d'initialisation.

       Quand  bash est appelé en mode POSIX comme avec l'option --posix sur la ligne de commande,
       il suit la norme POSIX pour les fichiers de démarrage. Dans  ce  mode,  les  interpréteurs
       interactifs  développent  la variable ENV et les commandes sont lues et exécutées à partir
       du fichier dont le nom est la valeur  développée.  Aucun  autre  fichier  d'initialisation
       n'est lu.

       Bash  tente de déterminer s'il est exécuté avec son entrée standard reliée à une connexion
       réseau, comme quand il est exécuté par le démon lançant les interpréteurs de  commandes  à
       distance,  généralement  rshd,  ou  le démon d'interpréteur sécurisé sshd. Si bash conclut
       qu'il est exécuté de cette façon, il lit et exécute les commandes de  /etc/bash.bashrc  et
       ~/.bashrc  si  ces  fichiers  existent  et  sont  accessibles  en  lecture.  Il n'a pas ce
       comportement lorsqu'il est appelé sous le nom sh. L'option --norc peut être utilisée  pour
       empêcher  ce  comportement  et l'option --rcfile peut être utilisée pour forcer la lecture
       d'un autre fichier, mais rshd et sshd n'appellent généralement pas l'interpréteur avec ces
       options et ne permettent pas de les indiquer.

       Si  l'interpréteur  est  lancé  avec  un  identifiant  (de  groupe) d'utilisateur effectif
       différent de l'identifiant (de groupe) d'utilisateur réel et  si  l'option  -p  n'est  pas
       fournie,  aucun fichier d'initialisation n'est lu, les fonctions de l'interpréteur ne sont
       pas importées depuis  l'environnement,  les  variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS,  CDPATH,  et
       GLOBIGNORE,  si  présentes  dans  l'environnement,  sont  ignorées,  et  l'identifiant  de
       l'utilisateur effectif est configuré à celui de l'utilisateur réel.  Si  l'option  -p  est
       fournie   à  l'appel,  le  comportement  au  démarrage  est  le  même  mais  l'identifiant
       d'utilisateur effectif n'est pas modifié.

DÉFINITIONS

       Les définitions suivantes sont utilisées dans toute la suite ce document.
       blanc  Une espace ou une tabulation.
       mot    Une suite de caractères considérée comme une unité élémentaire par  l'interpréteur.
              On parle également de lexème (« token »).
       nom    Un  mot  ne  contenant  que  des  caractères  alphanumériques  et  des  tirets  bas
              (« underscore »), commençant par  une  lettre  ou  un  tiret  bas.  On  s'y  réfère
              également sous le terme identificateur.
       métacaractère
              Un caractère qui, non protégé, sépare les mots. Un de ceux-ci :
              |  & ; ( ) < > space tab newline
       opérateur de contrôle
              Un lexème ayant une fonction de contrôle. C'est l'un des symboles suivants :
              || & && ; ;; ;& ;;& ( ) | |& <newline>

MOTS RÉSERVÉS

       Les  mots  réservés  sont des mots qui ont une signification spéciale pour l'interpréteur.
       Les mots suivants sont reconnus comme réservés lorsqu'ils ne sont  pas  protégés  et  sont
       soit  le premier mot d'une commande (consultez GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), le
       troisième mot d'une commande case ou select (seul in est valable),  ou  le  troisième  mot
       d'une commande for (seuls in et do sont valables) :

       !  case   coproc  do done elif else esac fi for function if in select then until while { }
       time [[ ]]

GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR

   Commandes simples
       Une commande simple est une suite d'affectations facultatives de variables, suivie de mots
       séparés  par  des  blancs et de redirections, et terminée par un opérateur de contrôle. Le
       premier mot indique la commande à exécuter et est passé  comme  argument  zéro.  Les  mots
       restants sont transmis comme arguments à la commande appelée.

       La  valeur  renvoyée  par une commande simple est son état final ou 128+n si la commande a
       été terminée par le signal n.

   Pipelines
       Un pipeline est une suite d'une ou plusieurs commandes séparées par un des  opérateurs  de
       contrôle | ou |&. Le format d'un pipeline est :

              [time [-p]] [!] commande_1 [ [||&] commande_2 ... ]

       La  sortie  standard  de la commande_1 est connectée par un tube à l'entrée standard de la
       commande_2. Cette connexion est effectuée avant toute redirection indiquée par la commande
       elle-même  (consultez  REDIRECTIONS  ci-dessous).  Si  |&  est utilisé, la sortie d'erreur
       standard de la commande_1, en plus  de  sa  sortie  standard,  est  connectée  à  l'entrée
       standard de la commande_2 dans le tube ; c'est un raccourci pour 2>&1 |. Cette redirection
       implicite de la sortie d'erreur standard vers la sortie standard est réalisée après  toute
       redirection précisée par la commande.

       L'état  renvoyé  par  un  pipeline  est  l'état final de la dernière commande, à moins que
       l'option pipefail soit activée. Si pipefail est activée, l'état renvoyé  par  le  pipeline
       est la valeur de la dernière commande (la plus à droite) à terminer avec un état différent
       de zéro ou zéro si toutes les commandes se terminent avec succès.  Si  le  mot  réservé  !
       précède  un pipeline, l'état final de ce pipeline sera la négation logique de l'état final
       tel que décrit ci-dessus. L'interpréteur attend  que  toutes  les  commandes  du  pipeline
       soient terminées avant de renvoyer une valeur.

       Si  le  mot  réservé  time précède un pipeline, les temps passés par le programme en modes
       utilisateur et système sont indiqués quand le pipeline se termine. L'option -p modifie  le
       format  de sortie pour celui indiqué par POSIX. Quand l'interpréteur est en mode POSIX, il
       ne reconnaît pas time comme un mot réservé si le lexème suivant commence par un « - ».  La
       variable  TIMEFORMAT peut contenir une chaîne de format indiquant comment les informations
       de  chronométrage  doivent  être  affichées ;  consultez  ci-dessous  la  description   de
       TIMEFORMAT dans Variables de l'interpréteur.

       Quand  l'interpréteur  est  en  mode POSIX, time peut être suivi d'un changement de ligne.
       Dans ce cas, l'interpréteur affiche le temps utilisateur et  système  total  consommé  par
       l'interpréteur  et ses enfants. La variable TIMEFORMAT peut être utilisée pour indiquer le
       format des informations de temps.

       Toute commande dans un pipeline est exécutée comme un processus séparé (c'est-à-dire  dans
       un   sous-interpréteur).  Consultez  ENVIRONNEMENT  D'EXÉCUTION  DES  COMMANDES  pour  une
       description d'un environnement de sous-interpréteur. Si l'option lastpipe est  activée  en
       utilisant  la  commande  interne  shopt (consultez la description de shopt ci-dessous), le
       dernier élément d'un pipeline peut être exécuté par le processus de l'interpréteur.

   Listes
       Une liste est une suite d'un ou plusieurs pipelines séparés par l'un des opérateurs ;,  &,
       && ou || et facultativement terminée par ;, & ou <changement de ligne>.

       Dans cette liste d'opérateurs, && et || ont une priorité identique, suivis par ; et &, qui
       ont également une priorité identique.

       Une suite d'un ou plusieurs changements de ligne peut apparaître dans une liste à la place
       d'un point-virgule pour délimiter les commandes.

       Si  une  commande  se  termine  par l'opérateur de contrôle &, l'interpréteur l'exécute en
       arrière-plan, dans un sous-interpréteur. L'interpréteur n'attend pas que  la  commande  se
       termine et l'état renvoyé est 0. Elles sont désignées comme des commandes asynchrones. Les
       commandes séparées par un ;  sont  exécutées  successivement,  l'interpréteur  attend  que
       chaque  commande  se  termine  tour à tour. L'état renvoyé est l'état final de la dernière
       commande exécutée.

       Les listes ET et OU sont des suites d'un ou plusieurs pipelines séparés respectivement par
       les opérateurs de contrôle && et ||. Les listes ET et OU sont exécutées avec associativité
       à gauche. Une liste ET est de la forme

              commande_1 && commande_2

       commande_2 est exécutée si, et seulement si, commande_1  renvoie  zéro  comme  état  final
       (succès).

       Une liste OU a la forme

              commande_1 || commande_2

       commande_2 est exécutée si, et seulement si, commande_1 renvoie un état final différent de
       zéro. L'état renvoyé par des listes ET et OU est l'état  final  de  la  dernière  commande
       exécutée dans la liste.

   Commandes composées
       Une  commande composée est l'une des constructions suivantes. Dans la plupart des cas, une
       liste dans une description de commande pourrait être séparée du reste de la  commande  par
       un  ou  plusieurs changements de ligne, et pourrait être suivie d’un changement de ligne à
       la place d’un point-virgule.

       (liste)
              liste est exécutée dans un sous-interpréteur (consultez  ENVIRONNEMENT  D'EXÉCUTION
              DES  COMMANDES ci-dessous). Les affectations de variables et les commandes internes
              qui affectent l'environnement de l'interpréteur n'ont pas d'effet une fois  que  la
              commande se termine. L'état renvoyé est l'état final de la liste.

       { liste; }
              liste  est  simplement  exécutée  avec  l'environnement de l'interpréteur en cours.
              liste doit se terminer par un  changement  de  ligne  ou  un  point-virgule.  Cette
              construction  est  connue  sous  le  nom  de commandes groupées. L'état renvoyé est
              l'état final de la liste. Remarquez que contrairement aux métacaractères ( et ),  {
              et } sont des mots réservés qui ne doivent apparaître que là où un mot réservé peut
              être reconnu. Puisqu'ils ne conduiront pas à un découpage en mots, ils doivent être
              séparés de la liste par un blanc ou un autre métacaractère de l'interpréteur.

       ((expression))
              L'expression  est  évaluée  selon  les  règles  décrites ci-dessous dans ÉVALUATION
              ARITHMÉTIQUE. Si la valeur arithmétique de l'expression  est  différente  de  zéro,
              l'état  renvoyé  est  0 ; sinon l'état renvoyé est 1. C'est exactement équivalent à
              let "expression".

       [[ expression ]]
              Renvoie un état de 0 ou 1  selon  l'évaluation  de  la  condition  expression.  Les
              conditions  sont  composées  de  primitives décrites ci-dessous dans CONDITIONS. Le
              découpage en mots et le développement des chemins ne sont  pas  effectués  sur  les
              mots  entre  [[ et ]] ; le développement des tildes, des paramètres, des variables,
              le développement arithmétique, la substitution de commande et de  processus,  ainsi
              que  la  suppression  des  protections sont effectués. Les opérateurs conditionnels
              comme -f ne doivent pas être protégés afin d'être reconnus comme primitives.

              Lorsqu'ils sont utilisés avec [[, les opérateurs < et > ordonnent d'un point de vue
              lexicographique en utilisant les paramètres linguistiques régionaux actuels.

       Consultez  la  description  de  la  commande interne test (consultez COMMANDES INTERNES DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) pour la gestion des  paramètres  (c'est-à-dire  des  paramètres
       manquants).

       Quand  les opérateurs == et != sont utilisés, la chaîne placée à droite de l'opérateur est
       considérée comme étant un motif dont la correspondance est  recherchée  selon  les  règles
       décrites  ci-dessous  dans  Motifs génériques, comme si l’option extglob de l’interpréteur
       était activée. L’opérateur = est équivalent à ==. Si l'option  d'interpréteur  nocasematch
       est  activée,  la  mise  en  correspondance  est  effectuée  sans tenir compte de la casse
       (différence majuscule/minuscule) des caractères alphabétiques. La valeur renvoyée est 0 si
       les  chaînes  correspondent  (==) ou ne correspondent pas (!=), au motif et 1 sinon. Toute
       partie du motif peut être protégée pour forcer la partie protégée à correspondre  en  tant
       que chaîne.

       Un  opérateur  binaire supplémentaire, =~, est disponible, avec la même priorité que == et
       !=. Lorsqu'il est utilisé, la chaîne à droite de  l'opérateur  est  considérée  comme  une
       expression  rationnelle  étendue  POSIX  et  est mise en correspondance en conséquence (en
       utilisant habituellement les interfaces POSIX regcomp et regexec comme avec regex(3)).  La
       valeur  renvoyée est 0 si la chaîne correspond au motif et 1 si elle ne correspond pas. Si
       l'expression  rationnelle  n'est  pas  syntaxiquement  correcte,  la  valeur  renvoyée  de
       l'expression  conditionnelle est 2. Si l'option d'interpréteur nocasematch est activée, la
       mise en correspondance est effectuée sans tenir compte de la casse. Toute partie du  motif
       peut  être  protégée pour forcer la partie protégée à correspondre en tant que chaîne. Les
       expressions entre crochets des expressions rationnelles doivent être traitées  prudemment,
       car  les  caractères de protection habituels perdent leur signification entre crochets. Si
       le motif est stocké dans une variable de l’interpréteur, la protection de développement de
       variable force le motif entier à correspondre en tant que chaîne.

       Le  motif  correspondra  s'il correspond à n'importe quelle partie de la chaîne. Ancrer le
       motif avec les opérateurs d'expression rationnelle ^ et $ pour le forcer à correspondre  à
       la  totalité de la chaîne. La variable tableau BASH_REMATCH enregistre quelle partie de la
       chaîne correspond au motif. L'élément de BASH_REMATCH d'indice 0 contient la partie de  la
       chaîne   correspondant  à  la  totalité  de  l'expression  rationnelle.  Les  sous-chaînes
       correspondant aux sous-expressions entre parenthèses dans  l'expression  rationnelle  sont
       sauvegardées avec les indices restants de BASH_REMATCH. L'élément de BASH_REMATCH d'indice
       n est la partie de la chaîne correspondant à la n-ième sous-expression entre parenthèses.

       Les expressions peuvent être combinées en utilisant les opérateurs suivants,  décrits  par
       ordre de priorité décroissante :

              ( expression )
                     Renvoie  la valeur de l'expression. Cela peut être utilisé pour surpasser la
                     priorité normale des opérateurs.
              ! expression
                     Vrai si expression est fausse.
              expression1 && expression2
                     Vrai si expression1 et expression2 sont toutes les deux vraies.
              expression1 || expression2
                     Vrai si expression1 ou expression2 est vraie.

              Les opérateurs && et || n'évaluent pas expression2  si  la  valeur  de  expression1
              suffit à déterminer la valeur renvoyée par la condition tout entière.

       for nom [ [ in [ mot ... ] ] ; ] do liste ; done
              La  liste  de  mots  suivant in est développée, produisant une liste d'éléments. La
              variable nom prend tour à tour la valeur  de  chacun  des  éléments  et  liste  est
              exécutée  à  chaque  fois. Si in mot est omis, la commande for exécute la liste une
              fois pour  chacun  des  paramètres  positionnels  existants  (consultez  PARAMÈTRES
              ci-dessous).  L'état  renvoyé est l'état final de la dernière commande exécutée. Si
              le développement des éléments suivant in conduit à une liste vide, aucune  commande
              n'est exécutée et l'état renvoyé est 0.

       for (( expr1 ; expr2 ; expr3 )) ; do liste ; done
              L'expression  arithmétique  expr1  est  d'abord  évaluée  selon les règles décrites
              ci-dessous  sous  ÉVALUATION  ARITHMÉTIQUE.  L'expression  arithmétique  expr2  est
              ensuite  évaluée  répétitivement  jusqu'à  valoir  zéro.  Chaque fois que expr2 est
              évaluée en une valeur différente  de  zéro,  liste  est  exécutée  et  l'expression
              arithmétique  expr3  est  évaluée.  Si  l'une  des  expressions est omise, elle est
              considérée comme s'évaluant à 1. La valeur renvoyée est l'état final de la dernière
              commande  dans  liste  qui  est  exécutée  ou  faux  si  l'une  des expressions est
              incorrecte.

       select nom [ in mot ] ; do liste ; done
              La liste de mots à la suite de in est développée, produisant une liste  d'éléments.
              L'ensemble  des mots développés est imprimé sur la sortie d'erreur standard, chacun
              précédé par un nombre. Si  in  mot  est  omis,  les  paramètres  positionnels  sont
              imprimés  (consultez PARAMÈTRES ci-dessous). L'invite PS3 est affichée et une ligne
              est  lue  depuis  l'entrée  standard.  Si  la  ligne  est  constituée  d'un  nombre
              correspondant  à l'un des mots affichés, alors ce mot est affecté à la valeur de la
              variable nom. Si la ligne est vide, les mots et l'invite sont affichés  à  nouveau.
              Si une fin de fichier (EOF) est lue, la commande se termine. Toute autre valeur lue
              force la variable nom à être définie à NULL. La ligne lue  est  conservée  dans  la
              variable  REPLY.  La  liste  est exécutée après chaque sélection, jusqu'à ce qu'une
              commande break soit atteinte. L'état  final  de  select  est  l'état  final  de  la
              dernière  commande  exécutée  dans  la  liste  ou  zéro  si aucune commande n'a été
              exécutée.

       case mot in [ [(] motif [ | motif ] ... ) liste ;; ] ... esac
              Une commande case commence d'abord par développer le mot, puis essaye de le  mettre
              en  correspondance  tour  à  tour avec chacun des motifs en utilisant les règles de
              mise en correspondance dans Motifs génériques ci-dessous. Le mot est  développé  en
              utilisant  le  développement  du  tilde,  le  développement  des  paramètres et des
              variables,  le  développement  arithmétique,  la  substitution  de   commande,   la
              substitution  de  processus et la suppression des protections. Chaque motif examiné
              est développé  en  utilisant  le  développement  du  tilde,  le  développement  des
              paramètres  et  des  variables,  le  développement arithmétique, la substitution de
              commande et la substitution de processus. Si  l'option  d'interpréteur  nocasematch
              est  activée, la mise en correspondance est effectuée sans tenir compte de la casse
              des caractères alphabétiques.  Quand  une  correspondance  est  trouvée,  la  liste
              associée  est exécutée. Dès qu'un motif correct a été trouvé, il n'y a plus d'autre
              essai si l'opérateur ;; est utilisé. Si ;& est utilisé au lieu de  ;;,  l'exécution
              continue  avec  la  liste  associée au jeu de motifs suivant. Si ;;& est utilisé au
              lieu de ;;, l'interpréteur essaye la liste de motifs suivante, si elle  existe,  et
              exécute  toute  liste associée à un motif correspondant, poursuivant l'exécution de
              la déclaration de cas comme si la liste de motifs n'avait pas de correspondance. Le
              code  de  retour  est  zéro  si  aucun motif ne correspond. Sinon il est le code de
              retour de la dernière commande exécutée dans la liste.

       if liste; then liste; [ elif liste; then liste; ] ... [ else liste; ] fi
              La liste du if est exécutée. Si son état final est  zéro,  la  liste  du  then  est
              exécutée.  Sinon,  chacune  des  listes des elif est exécutée tour à tour et si son
              état final est zéro, la liste du then associé est exécutée et la commande  termine.
              Sinon,  la  liste du else, si présente, est exécutée. L'état final est l'état final
              de la dernière commande exécutée ou zéro si aucune condition n'a été satisfaite.

       while liste-1; do liste-2; done
       until liste-1; do liste-2; done
              La commande while répète la liste liste-2 tant que la dernière commande de la liste
              liste-1  renvoie  un  état  final  de  zéro.  La  commande until est identique à la
              commande while, sauf que le test est inversé : la liste-2 est exécutée tant que  la
              dernière  commande  de  la  liste-1 renvoie un état final différent de zéro. L'état
              final des commandes while et  until  est  l'état  final  de  la  dernière  commande
              exécutée dans la liste-2 ou zéro si aucune commande n'a été exécutée.

   Coprocessus
       Un  coprocessus  est  une  commande  d'interpréteur précédée par le mot réservé coproc. Un
       coprocessus est exécuté de  façon  asynchrone  dans  un  sous-interpréteur,  comme  si  la
       commande  se  terminait  par l'opérateur de contrôle &, avec un tube bidirectionnel établi
       entre l'interpréteur d'exécution et le coprocessus.

       Le format d'un coprocessus est :

              coproc [NOM] commande [redirections]

       Un coprocessus appelé NOM est créé. Si NOM n'est pas fourni, le nom par défaut est COPROC.
       NOM  ne doit pas être fourni si commande est une commande simple (voir ci-dessus) ; sinon,
       il est interprété comme le premier mot d'une commande simple.  Quand  le  coprocessus  est
       exécuté,  l'interpréteur crée une variable tableau (consultez Tableaux ci-dessous) appelée
       NOM dans le contexte de l'interpréteur d'exécution. La sortie  standard  de  commande  est
       connectée  par  un tube à un descripteur de fichier dans l'interpréteur d'exécution, et ce
       descripteur de fichier est affecté à NOM[0]. L'entrée standard de commande  est  connectée
       par un tube à un descripteur de fichier dans l'interpréteur d'exécution, et ce descripteur
       de fichier est affecté à NOM[1]. Ce tube est établi avant toute redirection  indiquée  par
       la  commande (consultez REDIRECTIONS ci-dessous). Les descripteurs de fichier peuvent être
       utilisés comme arguments aux commandes d'interpréteur et  redirections  en  utilisant  les
       développements  standards  de  mot. Les descripteurs de fichier autres que ceux créés pour
       exécuter des substitutions de commande et de processus, ne sont pas disponibles  dans  les
       sous-interpréteurs.  L'identifiant  du  processus  (PID)  de  l'interpréteur engendré pour
       exécuter le coprocessus est la valeur disponible de  la  variable  NAME_PID.  La  commande
       interne wait peut être réutilisée pour attendre que le coprocessus soit terminé.

       Puisque  le  coprocessus  est  créé  comme  une commande asynchrone, la commande coproc se
       termine toujours avec  succès.  L'état  renvoyé  d'un  coprocessus  est  l'état  final  de
       commande.

   Définitions des fonctions de l'interpréteur
       Une  fonction  de  l'interpréteur est un objet qui est appelé comme une commande simple et
       qui exécute une commande composée avec un nouveau  jeu  de  paramètres  positionnels.  Les
       fonctions de l'interpréteur sont déclarées de la façon suivante :

       nomfonction () commande-composée [redirection]
       function nomfonction [()] commande-composée [redirection]
              Cela  définit  une  fonction  possédant  le  nomfonction  mentionné. Le mot réservé
              function est facultatif. S'il est fourni, les  parenthèses  sont  facultatives.  Le
              corps  de  la  fonction  est  la  commande  composée  commande-composée  (consultez
              Commandes composées ci-dessus).  Cette  commande  est  généralement  une  liste  de
              commandes  entre  { et },  mais  peut  être  n'importe quelle commande décrite dans
              Commandes composées ci-dessus, avec une exception : si le mot réservé function  est
              utilisé  mais  que  les  parenthèses  ne  sont  pas  fournies,  les  accolades sont
              nécessaires. La commande-composée est exécutée  chaque  fois  que  nomfonction  est
              indiqué comme le nom d'une commande normale. En mode POSIX, nomfonction ne peut pas
              être le nom d’une des commandes internes spéciales de POSIX (« special builtins »).
              En  mode  par  défaut,  un  nom  de  fonction  peut  être  n'importe  quel  mot  de
              l'interpréteur non protégé qui  ne  contient  pas  de  $  Toutes  les  redirections
              (consultez  REDIRECTIONS ci-dessous) indiquées lorsqu'une fonction est définie sont
              effectuées lorsque la fonction est exécutée. Le code de retour d'une définition  de
              fonction  est  zéro,  à  moins  qu'une  erreur  de syntaxe ne se produise ou qu'une
              fonction en lecture seule n'existe déjà avec le même nom. Lorsque la  fonction  est
              exécutée,  le  code  de  retour  est celui de la dernière commande exécutée dans le
              corps de la fonction (consultez FONCTIONS ci-dessous).

COMMENTAIRES

       Dans un interpréteur non interactif ou  dans  un  interpréteur  interactif  avec  l'option
       interactive_comments  activée  par la commande interne shopt (consultez COMMANDES INTERNES
       DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), un mot commençant par # conduit à ignorer ce  mot  et  tous
       les   caractères   restants  sur  la  ligne.  Un  interpréteur  interactif  sans  l'option
       interactive_comments n'autorise pas les commentaires.  L'option  interactive_comments  est
       activée par défaut dans les interpréteurs interactifs.

PROTECTIONS

       Les   protections   (« quoting »)   permettent  de  forcer  l'interpréteur  à  ignorer  la
       signification spéciale de certains  caractères  ou  mots.  Les  protections  peuvent  être
       utilisées  pour désactiver le traitement des caractères spéciaux, éviter la reconnaissance
       des mots réservés ou empêcher le développement des paramètres.

       Tous  les  métacaractères  décrits  ci-dessus  dans  DÉFINITIONS  ont  des  significations
       spéciales pour l'interpréteur et doivent être protégés pour ne représenter que leur propre
       caractère.

       Lorsque les outils de développement de l'historique des commandes sont utilisés (consultez
       DÉVELOPPEMENT  DE L'HISTORIQUE ci-dessous), le caractère de développement de l'historique,
       généralement !, doit être protégé pour éviter le développement de l'historique.

       Il y a trois mécanismes de protection : le caractère de protection, les guillemets simples
       (« single quotes ») et les guillemets doubles (« double quotes »).

       Le  caractère de protection est une contre-oblique (\) non protégée. Il préserve la valeur
       littérale du caractère qui le suit, à l'exception du <changement de ligne>. Si  un  couple
       \<changement  de  ligne>  apparaît  et  si la contre-oblique n'est pas elle-même protégée,
       l'ensemble  \<changement  de  ligne>  est  considéré  comme  une  continuation  de   ligne
       (c'est-à-dire qu'il est supprimé du flux d'entrée et ignoré en pratique).

       Encadrer  des  caractères  entre  des  guillemets  simples préserve la valeur littérale de
       chacun des caractères entre guillemets simples. Un guillemet simple ne peut pas être placé
       entre deux guillemets simples, même s'il est précédé d'une contre-oblique.

       Encadrer  des  caractères  entre  des  guillemets  doubles préserve la valeur littérale de
       chacun des caractères sauf $, `, \  et,  lorsque  le  développement  de  l'historique  est
       activé,  !.  Quand  l'interpréteur  et  en  mode  POSIX,  le  !  n'a  pas de signification
       particulière entre des guillemets doubles, même quand le développement de l'historique est
       activé.  Les  caractères $ et ` conservent leurs significations spéciales entre guillemets
       doubles. La contre-oblique ne conserve  sa  signification  spéciale  que  lorsqu'elle  est
       suivie  par  l'un  des  caractères  suivants :  $,  `,  ",  \ ou <changement de ligne>. Un
       guillemet double peut être protégé entre deux guillemets doubles en  étant  précédé  d'une
       contre-oblique.  S'il  est activé, le développement de l'historique sera effectué, à moins
       qu'un ! apparaissant entre guillemets doubles ne soit protégé par une  contre-oblique.  La
       contre-oblique précédant le ! n'est pas supprimée.

       Les  caractères  spéciaux  *  et @ ont des significations spéciales lorsqu'ils se trouvent
       entre des guillemets doubles (consultez PARAMÈTRES ci-dessous).

       Les mots de la forme $'chaîne' sont traités spécialement. Le mot est développé  en  chaîne
       avec  les  caractères  protégés par contre-oblique remplacés comme indiqué par le standard
       ANSI C. Les suites de protection par contre-oblique, si  présentes,  sont  décodées  comme
       suit :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \'     guillemet simple ;
              \"     guillemet double ;
              \?     point d'interrogation ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur en octal vaut nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le  caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres
                     hexadécimaux) ;
              \uHHHH le caractère Unicode (ISO/IEC 10646) dont la valeur  hexadécimale  est  HHHH
                     (un à quatre chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le  caractère  Unicode  (ISO/IEC 10646)  dont  la  valeur  hexadécimale  est
                     HHHHHHHH (un à huit chiffres hexadécimaux) ;
              \cx    un caractère contrôle-x.

       Le résultat développé est protégé par des guillemets simples comme si  le  symbole  dollar
       n'avait pas été présent.

       Une chaîne entre guillemets doubles précédée d'un symbole dollar ($"chaine") conduira à la
       traduction  de  la  chaîne  selon  les  paramètres  linguistiques  régionaux  en  vigueur.
       L'infrastructure  de  gettext parcourt le catalogue de messages et effectue la traduction,
       en utilisant les variables de l'interpréteur LC_MESSAGES et TEXTDOMAIN. Si les  paramètres
       linguistiques  régionaux  actuels  sont  C  ou  POSIX,  ou,  s'il  n'y a pas de traduction
       disponible, le symbole dollar est ignoré. Si la  chaîne  est  traduite  et  remplacée,  le
       résultat est protégé par des guillemets doubles.

PARAMÈTRES

       Un  paramètre  est  une  entité permettant de stocker des valeurs. Il peut être un nom, un
       nombre ou un des caractères spéciaux décrits ci-dessous,  dans  Paramètres  spéciaux.  Une
       variable  est  un  paramètre  noté  par un nom. Une variable possède une valeur et zéro ou
       plusieurs attributs. Les attributs sont affectés en utilisant la commande interne  declare
       (consultez declare dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Un  paramètre  est  créé  si  une valeur lui a été affectée. La chaîne NULL est une valeur
       correcte. Une fois qu'une variable est créée, elle ne peut être détruite  qu'en  utilisant
       la commande interne unset (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Une variable peut recevoir une valeur par une affectation de la forme

              nom=[valeur]

       Si  aucune  valeur  n'est indiquée, une chaîne NULL est affectée à la variable. Toutes les
       valeurs sont sujettes au développement du tilde, des paramètres et  des  variables,  à  la
       substitution   de  commande,  au  développement  arithmétique  et  à  la  suppression  des
       protections (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous). Si une variable a son attribut  integer
       configuré,  alors  la  valeur  est soumise à l'évaluation arithmétique, même si la syntaxe
       $((...))  n'est  pas  utilisée  (consultez  Développement  arithmétique  ci-dessous).   Le
       découpage  en  mots  n'est pas effectué, à l'exception de « $@ » comme expliqué ci-dessous
       dans  Paramètres  spéciaux.  Le  développement  des  chemins  n'est  pas   effectué.   Les
       affectations   peuvent   également   apparaître  comme  argument  des  commandes  internes
       suivantes : alias, declare, typeset, export, readonly et local (commandes de déclaration).
       En mode POSIX, ces commandes internes pourraient apparaître dans une commande après une ou
       plusieurs  instances  de  la  commande  interne  command  et  conserver   ces   propriétés
       d’affectation.

       Dans le contexte où une affectation affecte une valeur à une variable de l'interpréteur ou
       à un indice de tableau, l'opérateur += peut être utilisé pour ajouter ou additionner à  la
       précédente valeur de la variable. Cela comprend des arguments pour les commandes internes,
       comme  declare,  qui  acceptent  des  affectations  (commandes  de  déclaration).  Lorsque
       l'opérateur  +=  est  appliqué  à  une  variable  dont  l'attribut  integer (entier) a été
       positionné, la valeur est évaluée comme une expression arithmétique et  additionnée  à  la
       valeur  actuelle  de  la variable qui est également évaluée. Lorsque += est appliqué à une
       variable tableau en utilisant l'affectation composée (consultez Tableaux  ci-dessous),  la
       valeur  de  la variable n'est pas détruite (comme elle l'est lorsque = est utilisé) et les
       nouvelles valeurs sont ajoutées au tableau, en commençant à l'indice  maximal  du  tableau
       plus  un  (pour  les  tableaux  indicés)  ou  ajoutées comme un couple clef valeur pour un
       tableau associatif. Lorsque l'opérateur est appliqué à une variable  de  type  chaîne,  la
       valeur est développée et concaténée en valeur de la variable.

       L’attribut nameref peut être affecté à une variable en utilisant l’option -n des commandes
       internes declare et local  (consultez  la  description  des  commandes  declare  et  local
       ci-dessous)  pour  créer une nameref ou une référence vers une autre variable. Cela permet
       aux variables d’être manipulées indirectement. À chaque fois qu’une variable  nameref  est
       référencée,  affectée,  détruite ou a ses attributs modifiés (autrement qu'en utilisant ou
       en changeant l'attribut nameref  lui-même),  l’opération  est  en  fait  réalisée  sur  la
       variable  indiquée par la valeur de la variable nameref. nameref est généralement utilisée
       dans des fonctions d’interpréteur pour référencer une variable dont le nom  est  passé  en
       argument  de la fonction. Par exemple, si un nom de variable est passé en premier argument
       à une fonction d’interpréteur, exécuter
              declare -n ref=$1
       dans la fonction crée une variable de nameref ref dont la valeur est le nom de la variable
       passée  en premier argument. Les références et affectations de ref et les modifications de
       ses attributs sont traitées comme des références, affectations et modifications d'attribut
       sur la variable dont le nom a été passé par $1. Si la variable de contrôle dans une boucle
       for a l’attribut nameref, la liste de mots peut être une liste de variables d’interpréteur
       et  une  référence de nom est établie pour chaque mot de la liste, tour à tour, lorsque la
       boucle est exécutée. L’attribut nameref ne peut pas  être  donné  aux  variables  de  type
       tableau. Cependant, les variables nameref peuvent référencer des variables de type tableau
       et des variables de type tableau indicé. nameref peut être détruit en  utilisant  l’option
       -n  de  la  commande interne unset. Sinon, si unset est exécuté avec le nom d’une variable
       nameref en argument, la variable référencée par la variable nameref sera détruite.

   Paramètres positionnels
       Un paramètre positionnel est un paramètre noté par un ou plusieurs chiffres (à l'exception
       du  chiffre  0  seul).  Les  paramètres  positionnels  sont affectés avec les arguments de
       l'interpréteur lors de son appel. Ils peuvent être réaffectés  avec  la  commande  interne
       set.  On  ne peut pas utiliser les affectations pour les paramètres positionnels. Ils sont
       temporairement remplacés lors de l'exécution d'une fonction de  l'interpréteur  (consultez
       FONCTIONS ci-dessous).

       Un  paramètre  positionnel  constitué  de  plusieurs  chiffres  doit  être encadré par des
       accolades lors de son développement (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous).

   Paramètres spéciaux
       L'interpréteur  traite  plusieurs  paramètres  spécifiquement.  Ces   paramètres   peuvent
       uniquement être consultés, il n'est pas permis de leur affecter une valeur.
       *      Se  développe en l'ensemble des paramètres positionnels, commençant par le premier.
              Quand le développement n’est pas entre  guillemets  doubles,  tous  les  paramètres
              positionnels  se  développent  en  mots  séparés.  Dans  les  contextes  où il sont
              réalisés, ces mots sont soumis à d’autres découpages en mots et  développements  de
              chemin.  Quand  le  développement  se  produit  entre  des guillemets doubles, * se
              transforme  en  un  seul  mot  constitué  de  la  valeur  de  tous  les  paramètres
              positionnels  séparés  par  le  premier  caractère  de  la  variable  spéciale IFS.
              C'est-à-dire que "$*" est équivalent à "$1c$2c...", où c est le  premier  caractère
              de  la  valeur  de  la  variable  IFS.  Si IFS est inexistante, les paramètres sont
              séparés par des espaces.  Si  IFS  est  NULL,  les  paramètres  sont  accolés  sans
              séparateurs.
       @      Se  développe  en  ensemble des paramètres positionnels, commençant par le premier.
              Dans  les  contextes  où  le  découpage  en  mots  est  réalisé,  chaque  paramètre
              positionnel  se  développe  en  un  mot  séparé ; si ces mots ne sont pas entre des
              guillemets doubles, ils sont sujets au découpage de mot. Dans les contextes  où  il
              n'y a pas de découpage en mots, chaque paramètre positionnel se développe en un mot
              distinct séparé par des espaces. Quand le développement  a  lieu  entre  guillemets
              doubles,  chaque  paramètre  se développe en un mot distinct. C'est-à-dire que "$@"
              est équivalent à "$1" "$2" .... Si le développement des guillemets doubles survient
              dans  un mot, le développement du premier paramètre est accolé à la première partie
              du mot d'origine et le développement du dernier paramètre est accolé à la  dernière
              partie  du mot d'origine. Quand il n'y a pas de paramètres positionnels, "$@" et $@
              ne se développent en rien (c'est-à-dire qu'ils sont simplement éliminés).
       #      Correspond au nombre de paramètres positionnels, en base décimale.
       ?      Se développe en état final du dernier pipeline exécuté au premier plan.
       -      Est remplacé par la liste des options de l'interpréteur indiquées  durant  l'appel,
              configurées  avec  la  commande  interne  set  ou  celles créées par l'interpréteur
              lui-même (comme avec l'option -i).
       $      Se transforme en PID  de  l'interpréteur.  Dans  un  sous-interpréteur  (),  il  se
              transforme en PID de l'interpréteur et non pas du sous-interpréteur.
       !      Se  transforme  en  PID  de la dernière tâche placée en arrière-plan, soit exécutée
              comme une commande asynchrone, soit en utilisant la commande interne bg  (consultez
              CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessous).
       0      Se  développe  en nom de l'interpréteur ou du script. Ce paramètre est créé lors de
              l'initialisation  de  l'interpréteur.  Si  bash  est  appelé  avec  un  fichier  de
              commandes,  $0 correspond au nom de ce fichier. Si bash est lancé avec l'option -c,
              alors $0 contient le premier argument, s'il y en a un, après la chaîne de commandes
              à  exécuter.  Sinon,  ce  paramètre contient le nom de fichier utilisé pour appeler
              bash, comme indiqué par l'argument zéro.

   Variables de l'interpréteur
       Les variables suivantes sont créées par l'interpréteur :

       _      Au lancement de l'interpréteur, contient le chemin  d'accès  utilisé  pour  appeler
              l'interpréteur,  ou  le  script  en  cours  d'exécution  tel  qu'il  est passé dans
              l'environnement ou dans la liste des arguments. Devient ensuite le dernier argument
              de  la  commande  simple  précédente exécutée au premier plan, après développement.
              Contient également le chemin d'accès complet de  chaque  commande  exécutée  et  se
              retrouve  dans l'environnement exporté à cette commande. Lors de la vérification de
              l'arrivée de courrier,  contient  le  nom  du  fichier  de  courrier  en  cours  de
              consultation.
       BASH   Se développe en chemin d'accès complet à l'instance actuelle de bash.
       BASHOPTS
              Liste  des  options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ».
              Chaque mot de la liste est un argument correct pour  l'option  -s  de  la  commande
              interne  shopt  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Les
              options apparaissant dans BASHOPTS sont celles indiquées comme actives  par  shopt.
              Si  cette  variable est dans l'environnement au lancement de bash, chaque option de
              la liste est activée avant de lire les fichiers  d’initialisation.  Cette  variable
              est en lecture seule.
       BASHPID
              Se transforme en PID du processus de l'interpréteur bash actuel. Diffère de $$ sous
              certaines conditions, comme dans les sous-interpréteurs ne nécessitant pas que bash
              soit  réinitialisé.  Les  assignations  à BASHPID n'ont pas d”effet. Si BASHPID est
              détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même  si  elle  est  recréée  par  la
              suite.
       BASH_ALIASES
              Une variable de type tableau associatif dont les éléments correspondent à une liste
              interne d'alias comme celle gérée par  la  commande  interne  alias.  Les  éléments
              ajoutés à ce tableau apparaissent dans la liste d'alias ; cependant, la destruction
              d'éléments du tableau ne provoque pas actuellement le retrait des alias de la liste
              d'alias.  Si BASH_ALIASES est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si
              elle est recréée par la suite.
       BASH_ARGC
              Une variable de type tableau contenant le nombre de paramètres de chaque  trame  de
              la  pile d'appel d'exécution de l'interpréteur bash actuel. Le nombre de paramètres
              du sous-programme actuel (fonction de l'interpréteur ou du script exécuté par .  ou
              source)  est  au sommet de la pile. Lorsqu'un sous-programme est exécuté, le nombre
              de paramètres passés  est  placé  dans  BASH_ARGC.  L'interpréteur  crée  BASH_ARGC
              seulement  dans  le  mode de traçage étendu (consultez ci-dessous la description de
              l'option extdebug de la commande interne shopt). La configuration de extdebug après
              que  l'interpréteur  ait  démarré  l'exécution  d'un script, ou le référencement de
              cette variable quand extdebug n'existe pas,  peut  provoquer  une  incohérence  des
              valeurs.
       BASH_ARGV
              Une  variable  de  type  tableau  contenant  tous les paramètres de la pile d'appel
              d'exécution  de  l'interpréteur  bash  actuel.  Le  dernier  paramètre  du  dernier
              sous-programme  est  au sommet de la pile ; le premier paramètre de l'appel initial
              est en bas. Lorsqu'un sous-programme  est  exécuté,  les  paramètres  fournis  sont
              placés dans BASH_ARGV. BASH_ARGV est créé uniquement dans le mode de traçage étendu
              (consultez ci-dessous la description de l'option extdebug de  la  commande  interne
              shopt).   La  configuration  de  extdebug  après  que  l'interpréteur  ait  démarré
              l'exécution d'un script, ou le  référencement  de  cette  variable  quand  extdebug
              n'existe pas peut provoquer une incohérence des valeurs.
       BASH_ARGV0
              Quand  elle est référencée, cette variable développe le nom de l'interpréteur ou du
              script de l'interpréteur (identique à $0 ; voir la description du paramètre spécial
              0  ci-dessus).  L'affectation  d'une  valeur à BASH_ARGV0 fait que cette valeur est
              aussi assignée  à  $0.  Si  BASH_ARGV0  est  détruite,  elle  perd  ses  propriétés
              spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       BASH_CMDS
              Une variable de type tableau associatif dont les éléments correspondent à une table
              de hachage interne de commandes comme celle gérée par la commande interne hash. Les
              éléments ajoutés à ce tableau apparaissent dans la table de hachage ; cependant, la
              destruction d'éléments du tableau ne provoque pas actuellement le retrait des  noms
              de  commandes  de  la  table  de  hachage. Si BASH_CMDS est détruite, elle perd ses
              propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       BASH_COMMAND
              La commande en cours d'exécution ou sur le  point  d'être  exécutée,  à  moins  que
              l'interpréteur n'exécute une commande à la suite d'une capture, auquel cas c'est la
              commande s'exécutant au moment de la capture. Si BASH_COMMAND  est  détruite,  elle
              perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       BASH_EXECUTION_STRING
              L'argument commande de l'option d'appel -c.
       BASH_LINENO
              Une  variable  de  type  tableau  dont  les  éléments sont les numéros de ligne des
              fichiers sources où  chaque  élément  correspondant  de  FUNCNAME  a  été  invoqué.
              ${BASH_LINENO[$i]}   est   le   numéro   de   la   ligne  dans  le  fichier  source
              (${BASH_SOURCE[$i+1]}) où ${FUNCNAME[$i]} a été appelé (ou ${BASH_LINENO[$i-1]}  si
              consulté depuis une autre fonction de l'interpréteur). Utilisez LINENO pour obtenir
              le numéro de ligne actuel.
       BASH_LOADABLES_PATH
              Liste des répertoires,  séparés  par  des  deux-points  « : »,  que  l'interpréteur
              consulte   lorsqu'il  cherche  les  commandes  internes  chargeables  dynamiquement
              spécifiées par la commande enable.
       BASH_REMATCH
              Une variable de type tableau dont  les  éléments  sont  affectés  avec  l'opérateur
              binaire  =~  dans la commande conditionnelle [[. L'élément d'indice 0 est la partie
              de la chaîne correspondant à l'expression rationnelle complète. L'élément  d'indice
              n  est  la  partie  de  la  chaîne  correspondant à la n-ième sous-expression entre
              parenthèses.
       BASH_SOURCE
              Une variable de type tableau dont les éléments sont les noms des fichiers source où
              les  noms des fonctions d'interpréteur correspondants à la variable de type tableau
              FUNCNAME sont définis. La fonction d'interpréteur ${FUNCNAME[$i]} est définie  dans
              le fichier ${BASH_SOURCE[$i]} et appelée depuis ${BASH_SOURCE[$i+1]}.
       BASH_SUBSHELL
              Incrémentée dans tous les sous-interpréteurs et environnements de sous-interpréteur
              quand l’interpréteur commence  à  s’exécuter  dans  cet  environnement.  La  valeur
              initiale  est  0. Si BASH_COMMAND est détruite, elle perd ses propriétés spéciales,
              même si elle est recréée par la suite.
       BASH_VERSINFO
              Une variable de type tableau protégée en écriture dont les éléments représentent la
              version  de  cette  instance  de  bash.  Cette  valeur est affectée aux éléments du
              tableau comme suit :
              BASH_VERSINFO[0]        Le numéro majeur de la version (release).
              BASH_VERSINFO[1]        Le numéro mineur de la version (version).
              BASH_VERSINFO[2]        Le niveau de correctif.
              BASH_VERSINFO[3]        Le numéro de compilation.
              BASH_VERSINFO[4]        Le statut de cette version (par exemple beta1).
              BASH_VERSINFO[5]        La valeur de MACHTYPE.
       BASH_VERSION
              Se développe en une chaîne décrivant le numéro de  version  de  cette  instance  de
              bash.
       COMP_CWORD
              Un  indice  dans  ${COMP_WORDS}  du  mot contenant la position actuelle du curseur.
              Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de  l'interpréteur  appelées
              par  les  outils de complètement programmables (consultez Complètement programmable
              ci-dessous).
       COMP_KEY
              La touche (ou dernière touche d'une suite de  touches)  utilisée  pour  appeler  la
              fonction de complètement actuelle.
       COMP_LINE
              La  ligne  de  commande  actuelle.  Cette  variable  n'est  disponible que dans les
              fonctions de l'interpréteur appelées par les outils de  complètement  programmables
              (consultez Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_POINT
              L'indice  de  la  position  actuelle  du  curseur  relatif  au début de la commande
              actuelle. Si la position actuelle du curseur est à la fin de la commande  actuelle,
              la  valeur  de  cette  variable  est  égale  à  ${#COMP_LINE}. Cette variable n'est
              disponible que dans les fonctions  de  l'interpréteur  et  les  commandes  externes
              appelées  par  les  outils  de  complètement  programmables (consultez Complètement
              programmable ci-dessous).
       COMP_TYPE
              Configurée à une valeur entière correspondant au type de complètement essayé qui  a
              provoqué  l'appel d'une fonction de complètement : TAB pour un complètement normal,
              ?  pour  l'affichage  des  complètements  après  tabulations  successives,  !  pour
              l'affichage  des  alternatives  de complètement de mot partiel, @ pour afficher les
              complètements si le mot n'est pas modifié, ou % pour le menu de complètement. Cette
              variable n'est disponible que dans les fonctions de l'interpréteur et les commandes
              externes  appelées  par  les  outils  de  complètement   programmables   (consultez
              Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_WORDBREAKS
              Le  jeu  de  caractères que la bibliothèque readline considère comme séparateurs de
              mots lors du complètement de mot. Si COMP_WORDBREAKS est détruite,  elle  perd  ses
              propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       COMP_WORDS
              Une  variable  de  type  tableau (consultez Tableaux ci-dessous) consistant en mots
              individuels de la ligne de commande actuelle. La ligne est découpée en  mots  comme
              readline  la  découperait,  en  utilisant COMP_WORDBREAKS tel que décrit ci-dessus.
              Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de  l'interpréteur  appelées
              par  les  outils de complètement programmables (consultez Complètement programmable
              ci-dessous).
       COPROC Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) créée pour représenter
              les  descripteurs  de  fichier  pour  les  sorties  depuis  et  les entrées vers un
              coprocessus non nommé (consultez Coprocessus ci-dessus).
       DIRSTACK
              Une variable de  type  tableau  (consultez  Tableaux  ci-dessous)  représentant  le
              contenu actuel de la pile de répertoires. Les répertoires apparaissent dans la pile
              dans l'ordre dans lequel la commande interne dirs les affiche. Les affectations des
              éléments  de  cette  variable  tableau  peuvent  être  utilisés  pour  modifier les
              répertoires déjà dans la pile, mais les commandes internes pushd  et  popd  doivent
              être  utilisées  pour  ajouter  et  enlever des répertoires. L'affectation de cette
              variable ne modifiera pas le répertoire actuel. Si DIRSTACK est détruite, elle perd
              ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       EPOCHREALTIME
              À  chaque fois que ce paramètre est consulté, il se développe en nombre de secondes
              écoulées depuis l'Epoch Unix (consultez time(3)) comme valeur en virgule  flottante
              avec  une  granularité  d'une  microseconde.  Les affectations à EPOCHREALTIME sont
              ignorées. Si EPOCHREALTIME est détruite, elle perd ses propriétés  spéciales,  même
              si elle est recréée par la suite.
       EPOCHSECONDS
              À  chaque fois que ce paramètre est consulté, il se développe en nombre de secondes
              écoulées depuis l'Epoch Unix (consultez time(3)). Les affectations  à  EPOCHSECONDS
              sont  ignorées.  Si  EPOCHSECONDS est détruite, elle perd ses propriétés spéciales,
              même si elle est recréée par la suite.
       EUID   Contient  l'UID   effectif   de   l'utilisateur,   initialisé   au   démarrage   de
              l'interpréteur. Cette variable est en lecture seule.
       FUNCNAME
              Une  variable  de  type  tableau  contenant  le  nom  de  toutes  les  fonctions de
              l'interpréteur actuellement dans la pile d'appel d'exécution. L'élément d'indice  0
              est  le  nom  de  l'une  des  fonctions  en  cours d'exécution dans l'interpréteur.
              L'élément le plus bas (celui  avec  l'indice  le  plus  grand)  est  "main".  Cette
              variable  n'existe  que si une fonction de l'interpréteur est en cours d'exécution.
              Les affectations de FUNCNAME n'ont aucun effet. Si FUNCNAME est détruite, elle perd
              ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.

              Cette  variable  peut être utilisée avec BASH_LINENO et BASH_SOURCE. Chaque élément
              de FUNCNAME a des éléments  correspondant  dans  BASH_LINENO  et  BASH_SOURCE  pour
              décrire  la  pile  d'appel.  Par  exemple,  ${FUNCNAME[$i]}  a été appelé depuis le
              fichier ${BASH_SOURCE[$i+1]} à la  ligne  numéro  ${BASH_LINENO[$i]}.  La  commande
              interne caller affiche la pile d'appel actuelle utilisant ces renseignements.
       GROUPS Une  variable de type tableau contenant la liste des groupes dont l'utilisateur est
              membre. Les affectations de GROUPS n'ont aucun effet. Si GROUPS est détruite,  elle
              perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       HISTCMD
              Le  numéro  d'historique,  ou l'indice dans la file d'historique, de la commande en
              cours. Les affectations de HISTCMD sont ignorées. Si  HISTCMD  est  détruite,  elle
              perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       HOSTNAME
              Automatiquement configurée au nom de la machine actuelle.
       HOSTTYPE
              Automatiquement  configurée  en chaîne décrivant de façon unique le type de machine
              sur laquelle bash s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       LINENO Chaque fois que ce paramètre est consulté, l'interpréteur le remplace par un nombre
              décimal  représentant  le  numéro de la ligne actuelle (commençant à 1), au sein du
              script ou de la fonction. Hors d'un script ou d'une fonction,  la  valeur  n'a  pas
              nécessairement de sens. Si LINENO est détruite, elle perd ses propriétés spéciales,
              même si elle est recréée par la suite.
       MACHTYPE
              Automatiquement configurée en chaîne décrivant le type du système sur  lequel  bash
              s'exécute,  dans  le format standard de GNU processeur-compagnie-système. La valeur
              par défaut dépend du système.
       MAPFILE
              Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) créée pour représenter
              le  texte  lu  par  la  commande  interne  mapfile si aucun nom de variable n'a été
              fourni.
       OLDPWD Le répertoire de travail précédent tel que configuré par la commande cd.
       OPTARG La valeur du dernier argument d'option  traité  par  la  commande  interne  getopts
              (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OPTIND L'indice  du prochain argument à traiter par la commande interne getopts (consultez
              COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OSTYPE Automatiquement configurée en chaîne décrivant le système d'exploitation sur lequel
              bash s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       PIPESTATUS
              Une  variable  de  type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) contenant une liste
              des états finaux des processus exécutés dans le pipeline exécuté le plus  récemment
              au premier plan (qui peut éventuellement contenir une seule commande).
       PPID   L'identifiant  du processus parent de l'interpréteur. Cette variable est en lecture
              seule.
       PWD    Le répertoire de travail actuel tel que configuré par la commande cd.
       RANDOM À chaque fois que ce paramètre est consulté, un entier aléatoire entre 0  et  32767
              est  engendré.  L'affectation d'une valeur à RANDOM initialise (ensemence) la suite
              de nombres aléatoires. Si RANDOM est détruite, elle perd ses propriétés  spéciales,
              même si elle est recréée par la suite.
       READLINE_LINE
              Le  contenu  du  tampon  de ligne readline, pour utiliser avec "bind -x" (consultez
              COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       READLINE_MARK
              La position de la marque (point d'insertion enregistré) dans  le  tampon  de  ligne
              readline,   pour   utiliser   avec  "bind  -x"  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE
              L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Les caractères entre le point d'insertion et la  marque
              sont souvent appelés la zone.
       READLINE_POINT
              La  position  du  point d'insertion dans le tampon de ligne readline, pour utiliser
              avec "bind -x" (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       REPLY  Configurée en ligne de  saisie  lue  par  la  commande  interne  read  lorsqu'aucun
              argument n'a été fourni.
       SECONDS
              À  chaque  fois que ce paramètre est consulté, le temps en seconde écoulé depuis le
              lancement de l'interpréteur est renvoyé. Si une valeur est affectée à  SECONDS,  la
              valeur  renvoyée  lors d’une consultation ultérieure est le temps en seconde écoulé
              depuis l'affectation, ajouté à la valeur affectée. Le temps en seconde au moment du
              lancement  de  l'interpréteur  et  l'heure  actuelle  sont  toujours  déterminés en
              interrogeant l'horloge système. Si SECONDS est détruite, elle perd  ses  propriétés
              spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       SHELLOPTS
              Liste  des  options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ».
              Chaque mot de la liste est un argument correct pour  l'option  -o  de  la  commande
              interne  set  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous). Les
              options apparaissant dans SHELLOPTS sont celles indiquées comme actives par set -o.
              Si  cette  variable est dans l'environnement au lancement de bash, chaque option de
              la liste est activée avant de lire les fichiers  d’initialisation.  Cette  variable
              est en lecture seule.
       SHLVL  Incrémenté de 1 à chaque appel d'une instance de bash.
       SRANDOM
              Cette  variable  engendre un nombre pseudo-aléatoire de 32 bits chaque fois qu'elle
              est consultée. Le générateur de nombres  aléatoires  n'est  pas  linéaire  sur  les
              systèmes  qui  prennent  en  charge /dev/urandom ou arc4random, aussi chaque nombre
              renvoyé n'a aucune relation avec les nombres précédents. Le  générateur  de  nombre
              aléatoire ne peut pas être ensemencé, aussi les affectations à cette variable n'ont
              aucun effet. Si SRANDOM est détruite, elle perd ses propriétés spéciales,  même  si
              elle est recréée par la suite.
       UID    Contient  l'UID de l'utilisateur actuel, initialisé au démarrage de l'interpréteur.
              Cette variable est en lecture seule.

       Les variables suivantes sont utilisées par l'interpréteur. Dans certains cas, bash affecte
       des valeurs par défaut aux variables ; ces cas sont décrits ci-dessous.

       BASH_COMPAT
              La  valeur  est utilisée pour définir le niveau de compatibilité de l’interpréteur.
              Consultez MODE DE COMPATIBILITÉ DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous pour  une  description
              des  différents niveaux de compatibilité et leurs conséquences. La valeur peut être
              un nombre décimal (par exemple 4.2) ou entier (par  exemple  42)  correspondant  au
              niveau  de  compatibilité  voulu.  Si BASH_COMPAT est détruite ou définie comme une
              chaîne vide, le niveau de compatibilité est défini à la valeur  par  défaut  de  la
              version   actuelle.   Si  BASH_COMPAT  est  définie  à  une  valeur  de  niveau  de
              compatibilité impossible, l’interpréteur affiche un message d’erreur et définit  le
              niveau  de compatibilité à la valeur par défaut de la version actuelle. Les valeurs
              possibles correspondent aux niveaux de compatibilité décrits ci-dessous  dans  MODE
              DE  COMPATIBILITÉ  DE  L'INTERPRÉTEUR.  Par  exemple,  4.2  et  42 sont des valeurs
              possibles qui correspondent à l'option compat42 de shopt et définissent  le  niveau
              de compatibilité à 42. La version actuelle est aussi une valeur possible.
       BASH_ENV
              Si  ce  paramètre  existe  lorsque bash exécute un script, sa valeur est considérée
              comme un nom de fichier contenant les commandes d'initialisation de l'interpréteur,
              comme  dans  ~/.bashrc.  La  valeur  de  BASH_ENV  est soumise au développement des
              paramètres, à la substitution de commande et au  développement  arithmétique  avant
              d'être  considérée comme un nom de fichier. PATH n'est pas utilisée pour rechercher
              le fichier obtenu.
       BASH_XTRACEFD
              Si configurée à une valeur  entière  correspondant  à  un  descripteur  de  fichier
              correct, bash écrira la trace de sortie si set -x est activé vers ce descripteur de
              fichier. Le descripteur de fichier est fermé quand BASH_XTRACEFD  est  détruite  ou
              qu'une  nouvelle valeur lui est affectée. Détruire BASH_XTRACEFD ou lui affecter la
              chaîne vide conduit la trace de sortie à  être  envoyée  vers  la  sortie  d'erreur
              standard.  Remarquez que configurer BASH_XTRACEFD à 2 (le descripteur de fichier de
              la sortie d'erreur standard) puis la détruire revient à fermer la  sortie  d'erreur
              standard.
       CDPATH Le  chemin  de  recherche  de  la  commande  interne  cd.  Il s'agit d'une liste de
              répertoires,  séparés  par  des  deux-points  « : »,  que  l'interpréteur  consulte
              lorsqu'il  cherche  un sous-répertoire destination de la commande cd. Un exemple de
              valeur est ".:~:/usr".
       CHILD_MAX
              Définir le nombre de valeurs d’état de sortie des enfants dont l’interpréteur  doit
              se  souvenir.  Bash  ne permettra pas à cette valeur d’être inférieure à un minimum
              imposé par POSIX, ni d’être supérieure à une valeur maximale (8192 pour l’instant).
              La valeur minimale dépend du système.
       COLUMNS
              Utilisée  par  la  commande  composée select pour déterminer la largeur du terminal
              lors de l'affichage des listes de sélection. Automatiquement configurée si l’option
              checkwinsize  est  activée  ou  dans un interpréteur interactif à la réception d'un
              signal SIGWINCH.
       COMPREPLY
              Une variable de type tableau dans  lequel  bash  lit  les  complètements  possibles
              produits  par une fonction de l'interpréteur appelée par les outils de complètement
              programmables (consultez Complètement programmable ci-dessous). Chaque  élément  du
              tableau contient un complètement possible.
       EMACS  Si  bash  trouve cette variable dans l'environnement lorsque l'interpréteur démarre
              avec la valeur "t", il considère  que  l'interpréteur  est  lancé  dans  un  tampon
              d'interpréteur d'Emacs et désactive l'édition en ligne.
       ENV    Développé  et  exécuté  de  façon  similaire à BASH_ENV (consultez APPEL ci-dessus)
              quand l'interpréteur interactif est invoqué en mode POSIX.
       EXECIGNORE
              Une liste, séparée par des deux-points « : », de  motifs  de  l'interpréteur  (voir
              Motifs  génériques)  définissant  la  liste  de  noms  de  fichier à ignorer par la
              commande de recherche utilisant PATH. Les fichiers dont les noms de chemin complets
              correspondent  à  un  de  ces  motifs  ne  sont  pas  considérés comme des fichiers
              exécutables en vue du complètement et de l'exécution de  commande  au  moyen  d'une
              recherche  dans  PATH.  Cela n'affecte pas le comportement des commandes [, test et
              [[. Les noms de chemin complets dans la table de hachage des commandes ne sont  pas
              sujets  à  EXECIGNORE.  Utiliser  cette  variable  pour  ignorer  des  fichiers  de
              bibliothèque partagée dont le bit exécutable est présent, mais qui ne sont pas  des
              fichiers  exécutables.  La  correspondance  de  motif  respecte la configuration de
              l'option d'interpréteur extglob.
       FCEDIT L'éditeur par défaut utilisé par la commande interne fc.
       FIGNORE
              Une liste de suffixes, séparés par des deux-points « : », que bash ignorera lors du
              complètement  des  noms  de  fichiers  (consultez  READLINE  ci-dessous). Un nom de
              fichier dont le suffixe correspond à l'un de ceux mentionnés dans FIGNORE est exclu
              de  la  liste des noms de fichiers correspondant pour le complètement. Par exemple,
              cette variable peut prendre la valeur ".o:~" (des protections sont nécessaires pour
              l'affectation d'une valeur à cette variable qui contient des tildes).
       FUNCNEST
              Si  configurée  à une valeur numérique strictement positive, cela définit le niveau
              maximal d'imbrication de fonctions. Les invocations de fonctions qui  dépassent  ce
              niveau d'imbrication forceront la commande actuelle à abandonner.
       GLOBIGNORE
              Une  liste  de motifs séparés par des deux-points « : », définissant l'ensemble des
              noms de fichier à ignorer lors du développement des chemins. Si un nom  de  fichier
              correspondant à un des motif de développement des chemins correspond également à un
              des motifs dans GLOBIGNORE, il est supprimé de la liste des correspondances.
       HISTCONTROL
              Une liste de valeurs, séparées par des deux-points « : », commandant la façon  dont
              les  commandes sont sauvegardées dans la file d'historique. Si la liste des valeurs
              contient la valeur ignorespace, les lignes commençant par une espace  ne  sont  pas
              sauvegardées  dans  la  file  d'historique.  La  valeur ignoredups conduit à ne pas
              sauvegarder une ligne correspondant exactement à la ligne de  commande  précédente.
              La présence de ignoreboth est un condensé pour ignorespace et ignoredups. La valeur
              erasedups conduit à retirer de la file d'historique toutes les lignes précédant  la
              ligne actuelle et lui correspondant avant que cette ligne y soit sauvegardée. Toute
              valeur qui ne fait pas partie de la liste ci-dessus est ignorée. Si HISTCONTROL est
              inexistante  ou si elle ne contient pas une valeur correcte, toutes les lignes lues
              par l'analyseur de l'interpréteur seront sauvegardées dans  la  file  d'historique,
              selon  la  valeur  de  HISTIGNORE. La seconde ligne et les suivantes d'une commande
              multiligne ne sont pas testées et sont ajoutées dans l'historique indépendamment de
              la valeur de HISTCONTROL.
       HISTFILE
              Le  nom du fichier dans lequel l'historique des commandes est sauvegardé (consultez
              HISTORIQUE ci-dessous). Par défaut, il s'agit de ~/.bash_history.  Si  inexistante,
              l'historique des commandes n'est pas sauvegardé lorsqu'un interpréteur se termine.
       HISTFILESIZE
              Le  nombre  maximal  de  lignes contenues dans le fichier d'historique. Quand cette
              variable contient une valeur, le fichier d’historique est tronqué, si besoin,  pour
              ne  pas  contenir  plus  que  ce  nombre de lignes en enlevant les entrées les plus
              anciennes. Ce fichier est aussi tronqué à cette taille après son écriture quand  un
              interpréteur  se termine. Si la valeur est 0, le fichier d’historique est tronqué à
              une taille nulle. Les valeurs non numériques ou négatives empêchent la  troncature.
              L’interpréteur  définit la valeur par défaut à la valeur de HISTSIZE après avoir lu
              tous les fichiers d’initialisation.
       HISTIGNORE
              Une liste de motifs, séparés par des deux-points « : », déterminant quelles  lignes
              de commande devraient être sauvegardées dans la file d'historique. Chaque motif est
              accroché au début de la ligne et doit correspondre à celle-ci  complètement  (aucun
              ajout  de  « * »  implicite).  Chaque  motif  est  comparé  à  chaque  ligne  après
              application des vérifications de HISTCONTROL. En plus des motifs génériques  usuels
              de  l'interpréteur,  « & »  correspond à la ligne précédente de l'historique. « & »
              peut être protégée par une contre-oblique ; la contre-oblique est  supprimée  avant
              de  tenter  une  comparaison.  La  seconde  ligne  et  les suivantes d'une commande
              composée multiligne ne sont pas testées et sont ajoutées dans l'historique  quelque
              soit  la valeur de HISTIGNORE. La correspondance de motif respecte la configuration
              de l'option d'interpréteur extglob.
       HISTSIZE
              Le  nombre  de  commandes  à  mémoriser  dans  l'historique  (consultez  HISTORIQUE
              ci-dessous).  Si  la  valeur  est 0, les commandes ne sont pas sauvegardées dans la
              liste d’historique. Les valeurs négatives  permettent  de  sauvegarder  toutes  les
              commandes  dans  la  liste  d’historique  (sans  limite). L’interpréteur définit la
              valeur par défaut à 500 après avoir lu tous les fichiers d’initialisation.
       HISTTIMEFORMAT
              Si cette variable existe et n'est pas NULL, sa valeur est utilisée comme une chaîne
              de caractères par strftime(3) afin d'imprimer l'horodatage associé à chaque élément
              de l'historique affiché par la commande interne history. Si cette variable  existe,
              les  horodatages  sont écrits dans le fichier d'historique afin d'être conservés au
              fur et à mesure des sessions  de  l'interpréteur.  Cela  utilise  le  caractère  de
              commentaire   d'historique  pour  distinguer  l'horodatage  des  autres  lignes  de
              l'historique.
       HOME   Le répertoire d'accueil de l'utilisateur  actuel ;  l'argument  par  défaut  de  la
              commande  interne  cd.  La  valeur  de  cette  variable  est aussi utilisée lors du
              développement du tilde.
       HOSTFILE
              Contient le nom d'un fichier ayant le même format  /etc/hosts  qui  devra  être  lu
              lorsque  l'interpréteur  aura  besoin  de compléter un nom de machine. La liste des
              complètements possibles de noms de machine peut être changée pendant l'exécution de
              l'interpréteur ;  à  la  tentative  de  complètement  de  nom de machine suivant le
              changement de valeur, bash  ajoute  le  contenu  du  nouveau  fichier  à  la  liste
              existante.  Si  HOSTFILE existe mais est vide, ou désigne un fichier non accessible
              en lecture, bash essaie de lire /etc/hosts pour obtenir la liste des  complètements
              de  noms  de machine possibles. Lorsque HOSTFILE est détruite, la liste des noms de
              machine est effacée.
       IFS    Le séparateur de champs interneInternal Field Separator ») qui est utilisé pour
              le  découpage  en mots après les développements et pour découper les lignes en mots
              avec    la    commande    interne    read.    La    valeur    par    défaut     est
              « <espace><tab><changement_de_ligne> ».
       IGNOREEOF
              Commande le comportement d'un interpréteur interactif à la réception d'un caractère
              EOF (fin de fichier) comme unique saisie. Si elle existe, la valeur est  le  nombre
              de  caractères EOF consécutifs qui doivent être tapés comme premiers caractères sur
              une ligne de saisie avant que bash ne termine. Si la variable existe  mais  que  sa
              valeur  n'est  pas numérique ou si elle n'a pas de valeur, la valeur par défaut est
              10. Si elle n'existe pas, EOF signifie la fin de la saisie pour l'interpréteur.
       INPUTRC
              Le nom du fichier d’initialisation pour readline, prioritaire sur  le  fichier  par
              défaut de ~/.inputrc (consultez READLINE ci-dessous).
       INSIDE_EMACS
              Si  cette  variable  apparaît  dans  l'environnement  quand le script démarre, bash
              considère qu'il s'exécute dans un tampon d'interpréteur d'Emacs et peut  désactiver
              l'édition de ligne, suivant la valeur de TERM.
       LANG   Utilisée  pour  déterminer  le paramètre linguistique régional pour toute catégorie
              non spécifiquement sélectionnée par une variable commençant par LC_.
       LC_ALL Cette variable surpasse LANG et toute autre variable LC_ indiquant une catégorie de
              paramètres linguistiques régionaux.
       LC_COLLATE
              Cette  variable  détermine l'ordre de collation utilisé pour trier les résultats du
              développement  des  chemins  et   détermine   le   comportement   des   expressions
              d’intervalle,  des  classes  d'équivalences  et  des  suites  de collations dans le
              développement des chemins et la correspondance de motifs.
       LC_CTYPE
              Cette variable détermine l'interprétation des caractères  et  le  comportement  des
              classes  de  caractères  lors  du  développement  des chemins et de la recherche de
              correspondances de motifs.
       LC_MESSAGES
              Cette variable détermine le paramètre linguistique régional utilisé  pour  traduire
              les chaînes entre guillemets doubles précédées d'un $.
       LC_NUMERIC
              Cette  variable  détermine le paramètre linguistique régional utilisé pour formater
              les nombres.
       LC_TIME
              Cette variable détermine  le  paramètre  linguistique  régional  utilisé  pour  les
              données et le temps.
       LINES  Utilisée  par  la  commande  composée select pour déterminer la taille des colonnes
              lors de l'affichage des listes de sélection. Automatiquement configurée si l’option
              checkwinsize  est  activée  ou  dans un interpréteur interactif à la réception d'un
              signal SIGWINCH.
       MAIL   Si ce paramètre correspond à un nom de fichier ou de répertoire et si  la  variable
              MAILPATH  est inexistante, bash informe l'utilisateur de l'arrivée de messages dans
              le fichier indiqué ou le répertoire au format Maildir.
       MAILCHECK
              Indique la durée (en seconde) au bout  de  laquelle  bash  vérifie  si  un  nouveau
              message  est  arrivé.  La  valeur  par défaut est 60 secondes. Lorsque le délai est
              écoulé, l'interpréteur vérifiera  la  présence  d'un  courrier  électronique  avant
              d'afficher  son  invite de base. Si cette variable est inexistante, ou contient une
              valeur strictement négative, l'interpréteur désactive la vérification du courrier.
       MAILPATH
              Une liste de noms de fichiers séparés par des deux-points « : », dans  lesquels  on
              vérifiera  l'arrivée  de  courrier.  Le nom d'un fichier peut être suivi d'un point
              d'interrogation « ? », puis d'une chaîne  de  caractères  indiquant  le  message  à
              afficher  en  cas de courrier. Dans cette chaîne, le paramètre $_ correspond au nom
              du fichier de courrier actuel. Exemple :
              MAILPATH='/usr/spool/mail/bfox?"Vous  avez  du  courrier":~/shell-mail?"$_   a   du
              courrier !"'
              Bash  peut  être  configurée pour fournir une valeur par défaut pour cette variable
              (il n'y a pas de valeur par défaut), mais  l'emplacement  du  fichier  de  boîte  à
              lettres dépend du système (par exemple /var/mail/$USER).
       OPTERR Si  configurée  à la valeur 1, bash affiche les messages d'erreurs engendrés par la
              commande  interne  getopts  (consultez   COMMANDES   INTERNES   DE   L'INTERPRÉTEUR
              ci-dessous).   OPTERR   est  initialisée  avec  la  valeur  1  à  chaque  appel  de
              l'interpréteur ou au lancement d'un script.
       PATH   Le chemin de  recherche  des  commandes  à  exécuter.  Il  s'agit  d'une  liste  de
              répertoires,  séparés  par  des  deux-points  « : »  dans  lesquels  l'interpréteur
              recherche les commandes (consultez EXÉCUTION DES COMMANDES ci-dessous). Un  nom  de
              répertoire  de  taille  nulle  (NULL)  dans la valeur de PATH désigne le répertoire
              actuel. Un répertoire NULL peut apparaître comme deux  deux-points  consécutifs  ou
              comme des deux-points en début ou en fin. Le chemin par défaut dépend du système et
              est choisi par l'administrateur installant bash. Une valeur commune est
              ``/usr/local/bin:/usr/local/sbin:/usr/bin:/usr/sbin:/bin:/sbin''.
       POSIXLY_CORRECT
              Si  cette variable existe dans l'environnement lorsque bash démarre, l'interpréteur
              passe en mode POSIX avant de lire les fichiers d’initialisation comme  si  l'option
              --posix  avait  été  fournie.  Si  elle est créée pendant que l'interpréteur est en
              cours d'exécution, bash active le mode POSIX comme si la commande set  -o  posix  a
              été exécutée. Quand l'interpréteur passe en mode POSIX, il configure cette variable
              si elle ne l'a pas déjà été.
       PROMPT_COMMAND
              Si cette variable existe et est un tableau, la valeur de  chaque  élément  existant
              est  exécutée  comme commande préalablement à l'affichage de chaque invite de base.
              Si elle existe mais n'est pas une variable de type tableau, sa valeur est  utilisée
              comme commande à exécuter à la place.
       PROMPT_DIRTRIM
              Si elle contient un nombre supérieur à zéro, cette valeur est utilisée comme nombre
              de répertoires finaux à conserver lors du développement des protections  de  chaîne
              d'invite  \w  et  \W  (consultez INVITES ci-dessous). Les caractères supprimés sont
              remplacés par une ellipse.
       PS0    La valeur de ce  paramètre  est  développée  (consultez  INVITES  ci-dessous)  puis
              affichée par les interpréteurs interactifs après la lecture d'une commande et avant
              son exécution.
       PS1    La valeur de ce paramètre est développée puis utilisée  comme  chaîne  d'invite  de
              base (consultez INVITES ci-dessous). La valeur par défaut est « \s-\v\$  ».
       PS2    La  valeur  de  ce  paramètre  est  développée comme PS1 puis utilisée comme chaîne
              d'invite secondaire. La valeur par défaut est « >  ».
       PS3    La valeur de  ce  paramètre  est  utilisée  comme  invite  de  la  commande  select
              (consultez GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessus).
       PS4    La  valeur  de  ce  paramètre  est  développée comme PS1 puis affichée avant chaque
              commande affichée par bash lors d'un suivi d'exécution. Le premier caractère de PS4
              est  répété autant de fois que nécessaire pour indiquer le niveau d'imbrication. La
              valeur par défaut est « +  ».
       SHELL  Cette variable développe le chemin d'accès complet à l'interpréteur  de  commandes.
              Si  elle est inexistante au démarrage de l'interpréteur, bash lui affecte le chemin
              d'accès complet à l'interpréteur de commandes de connexion de l'utilisateur actuel.
       TIMEFORMAT
              La valeur de ce paramètre est utilisée en  tant  que  chaîne  de  format  indiquant
              comment  les  informations de paramétrage doivent être affichées pour les pipelines
              précédés du mot réservé time. Le caractère % introduit une suite de  caractères  de
              protection  qui  est développée en valeur de temps ou autre information. Les suites
              de caractères de protection  et  leurs  significations  sont  les  suivantes ;  les
              crochets marquent les parties facultatives.
              %%        Un % seul (non interprété).
              %[p][l]R  Le temps écoulé en seconde.
              %[p][l]U  Le temps processeur écoulé en mode utilisateur en seconde.
              %[p][l]S  Le temps processeur écoulé en mode système en seconde.
              %P        Le pourcentage de temps processeur utilisé calculé avec (%U + %S) / %R.

              Le  p facultatif est un chiffre indiquant la précision, le nombre de chiffres après
              la virgule. Une valeur de 0 conduit à affichage de nombres entiers. Trois  chiffres
              au  plus  peuvent être affichés après la virgule ; toute valeur supérieure à 3 sera
              modifiée en 3. Si p n'est pas précisé, la valeur 3 est utilisée.

              Le l facultatif indique un format plus long, incluant  les  minutes,  de  la  forme
              MMmSS.DDs. La valeur de p détermine si la partie décimale est affichée ou non.

              Si  cette  variable  n'existe  pas,  bash  agit  comme  si  elle  avait  la  valeur
              $'\nreal\t%3lR\nuser\t%3lU\nsys\t%3lS'. Si la valeur est NULL,  aucune  information
              de  chronométrage  n'est  affichée.  Un  caractère final de changement de ligne est
              ajouté quand la chaîne de format est affichée.
       TMOUT  Si configurée en valeur strictement positive, TMOUT est traitée comme le délai  par
              défaut  pour la commande interne read. La commande select se termine s'il n'y a pas
              de saisie au bout de TMOUT secondes lorsque l'entrée vient d'un terminal.  Dans  un
              interpréteur  interactif,  la  valeur  est interprétée comme une durée en seconde à
              attendre une ligne de saisie après avoir affiché l'invite de base. Bash se  termine
              après  avoir attendu pendant ce temps en seconde si aucune saisie de ligne complète
              n'est arrivée.
       TMPDIR Si existante, bash utilise sa valeur comme nom de répertoire dans lequel bash  crée
              les fichiers temporaires nécessaires au fonctionnement de l'interpréteur.
       auto_resume
              Cette   variable   commande   le   comportement   de  l'interpréteur  vis-à-vis  de
              l'utilisateur et du contrôle des tâches. Si cette variable  existe,  les  commandes
              simples  constituées  d'un  seul  mot,  sans redirection, sont considérées comme de
              possibles relances de  tâches  suspendues.  Aucune  ambiguïté  n'est  possible,  si
              plusieurs  tâches  commencent  par  la  chaîne saisie, la tâche à laquelle il a été
              accédé le plus récemment est sélectionnée. Le nom d'une tâche  suspendue,  dans  ce
              contexte,  est  la  ligne  de  commande utilisée pour la lancer. Si configurée à la
              valeur exact, la chaîne fournie doit correspondre exactement  au  nom  d'une  tâche
              suspendue ;  si  configurée  à substring, la chaîne fournie doit correspondre à une
              sous-chaîne  du  nom  de  la  tâche  suspendue.  La  valeur  substring  donne   une
              fonctionnalité  analogue  à  l'identificateur  de  tâche %? (consultez CONTRÔLE DES
              TÂCHES ci-dessous). Si configurée à toute autre valeur, la chaîne fournie doit être
              le  préfixe du nom d'une tâche suspendue ; cela fournit une fonctionnalité analogue
              à l'identificateur de tâche %string.
       histchars
              Les deux ou trois caractères commandant le  développement  de  l'historique  et  le
              découpage  en  lexèmes  (consultez  DÉVELOPPEMENT  DE  L'HISTORIQUE ci-dessous). Le
              premier caractère est le caractère de  développement  de  l'historique,  celui  qui
              indique  le  début  d'un  développement d'historique (normalement « ! »). Le second
              caractère est celui de substitution rapide, utilisé comme raccourci  pour  relancer
              la commande précédente, en modifiant une partie de la chaîne (par défaut « ^ »). Le
              troisième caractère facultatif est celui qui indique, lorsqu'on le trouve en  début
              de  mot  que  le  reste  de  la  ligne  est  un commentaire (normalement « # »). Ce
              caractère de commentaire empêche le développement de  l'historique  pour  tous  les
              mots  restants  sur  la  ligne.  Il  ne  conduit  pas nécessairement l'analyseur de
              l'interpréteur à considérer le reste de la ligne comme un commentaire.

   Tableaux
       Bash fournit des variables de type tableau indicé ou associatif, à  une  dimension.  Toute
       variable peut être utilisée comme tableau indicé ; la commande interne declare peut servir
       à déclarer explicitement un tableau. Il n'y a pas de limitation maximale à la taille  d'un
       tableau,  ni  d'obligation  à  indicer les éléments ou les affecter de façon contiguë. Les
       tableaux indicés sont consultés avec des  entiers  (évaluations  arithmétiques  comprises)
       commençant  à zéro ; les tableaux associatifs sont consultés avec des chaînes arbitraires.
       Sauf mention contraire, les indices de tableaux indicés ne doivent pas  être  des  entiers
       négatifs.

       Un  tableau  indicé  est  créé  automatiquement si une variable quelconque est affectée en
       utilisant  la  syntaxe  nom[indice]=valeur.  L'indice  est  traité  comme  une  expression
       arithmétique  et  doit  s'évaluer  en  un  nombre.  declare  -a  nom  permet  de  déclarer
       explicitement  un  tableau  indicé  (consultez  COMMANDES   INTERNES   DE   L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous). declare -a nom[indice] est aussi accepté ; l'indice est ignoré.

       Les tableaux associatifs sont créés en utilisant declare -A nom.

       Des  attributs  peuvent être indiqués pour une variable tableau en utilisant les commandes
       internes declare et readonly. Les attributs s'appliquent à tous les éléments d'un tableau.

       Les tableaux sont affectés en utilisant l'affectation composée de la  forme  nom=(valeur_1
       ... valeur_n), où chaque valeur peut être de la forme [indice]=chaîne. Les affectations de
       tableau indicé ne nécessitent rien d’autre que chaîne.  Chaque  valeur  de  la  liste  est
       développée  en utilisant tous les développements de l'interpréteur décrits ci-dessous dans
       DÉVELOPPEMENTS. Lors de l'affectation de tableaux indicés, si les crochets et les  indices
       facultatifs  sont  fournis,  les  affectations ont lieu en conséquence ; sinon l'indice de
       l'élément affecté est le dernier indice affecté plus un. L'indexation commence à zéro.

       Lors de l'affectation à un tableau associatif, les mots d'une affectation composée peuvent
       être  soit  des  affectations pour lesquelles un indice est requis, soit une liste de mots
       qui est interprétée comme une séquence alternant clés et valeurs : nom=( clé1 valeur1 clé2
       valeur2   ...).   Elles  sont  traitées  de  la  même  manière  que  nom=(  [clé1]=valeur1
       [clé2]=valeur2 ...). Le premier mot de la liste détermine comment  les  autres  mots  sont
       interprétés ;  toutes  les  affectations  d'une  liste  doivent être du même type. Lors de
       l'utilisation de paires clé/valeur, les clés ne peuvent pas être absentes ou  vides ;  une
       valeur finale absente est traitée comme une chaîne vide.

       Cette syntaxe est aussi acceptée par la commande interne declare. Les éléments individuels
       du tableau sont affectés en utilisant la syntaxe nom[indice]=valeur  présentée  ci-dessus.
       Lors de l’affectation vers un tableau indicé, si nom est indicé avec un nombre négatif, ce
       nombre est considéré comme ajouté à l'indice maximal de nom  plus  un,  ainsi,  un  indice
       négatif  compte  à  rebours  depuis  la  fin  du tableau et un indice -1 fait référence au
       dernier élément du tableau.

       Tout élément d'un tableau est accessible avec la notation  ${nom[indice]}.  Les  accolades
       sont nécessaires pour éviter les conflits avec le développement des chemins. Si indice est
       @ ou *, le mot se développe en tous les éléments de nom. Ces deux indices ne diffèrent que
       lorsque  le mot apparaît entre guillemets doubles. Si le mot est entre guillemets doubles,
       ${nom[*]} se développe en un seul mot contenant les valeurs de chaque élément  du  tableau
       séparées  par  le  premier  caractère  de  la variable spéciale IFS et ${nom[@]} développe
       chaque élément de nom en un mot distinct. Quand il n'y a pas d'élément  dans  le  tableau,
       ${nom[@]} ne se développe en rien. Si le développement entre guillemets doubles survient à
       l'intérieur d'un mot, le développement du premier  paramètre  est  accolé  à  la  première
       partie  du  mot original et le développement du dernier paramètre est accolé à la dernière
       partie du mot original. Le comportement est analogue à celui des paramètres spéciaux *  et
       @  (consultez  Paramètres  spéciaux  ci-dessus).  ${#nom[indice]}  s'évalue en longueur de
       l'élément ${nom[indice]}. Si l'indice est * ou @, il s'évalue en nombre d'éléments dans le
       tableau.  Si  l'indice utilisé pour référencer un élément de tableau indicé s'évalue en un
       nombre négatif, il est considéré comme ajouté à  l'indice  maximal  du  tableau  plus  un,
       ainsi,  un  indice  négatif compte à rebours depuis la fin du tableau et un indice -1 fait
       référence au dernier élément du tableau.

       Le référencement d'une variable tableau sans indice est équivalent au  référencement  d'un
       tableau  avec  un  indice de 0. Toute référence à une variable utilisant un indice valable
       est légale et bash créera un tableau si nécessaire.

       Une variable tableau est considérée configurée si une valeur a été affectée à  un  indice.
       La chaîne NULL est une valeur possible.

       Les  clefs  (indices)  d’un  tableau  peuvent  être  aussi  bien obtenues que les valeurs.
       ${!nom[@]} et ${!nom[*]} se développent en indices assignés dans la variable tableau  nom.
       Le  traitement  entre  guillemets  doubles  est  similaire au développement des paramètres
       spéciaux @ et * entre guillemets doubles.

       La commande interne  unset  sert  à  détruire  les  tableaux.  unset  nom[indice]  détruit
       l'élément  de tableau d'indice indice, pour à la fois les tableaux indicés et les tableaux
       associatifs.  Les  indices  négatifs  des  tableaux  indicés  sont  traités  comme  décrit
       précédemment.  Supprimer  le  dernier  élément  d'une  variable  tableau ne détruit pas la
       variable. unset nom, où nom est un tableau, ou unset nom[indice], avec indice valant *  ou
       @ supprime le tableau entier.

       Lors  de  l'utilisation  d'un nom de variable avec un indice comme argument d'une commande
       comme  avec  unset,  sans  utiliser  la  syntaxe  des  développements  de   mots   décrite
       précédemment,  l'argument  est  sujet  au  développement de chemin. Si le développement de
       chemin n'est pas souhaité, l'argument doit être protégé.

       Les commandes internes declare, local et readonly acceptent  toutes  une  option  -a  pour
       préciser  un  tableau  indicé et une option -A pour préciser un tableau associatif. Si les
       deux options sont fournies, -A est prioritaire.  La  commande  interne  read  accepte  une
       option  -a  pour  affecter une liste de mots lus depuis l'entrée standard dans un tableau.
       Les commandes internes set et declare affichent les valeurs d'un tableau d'une  façon  qui
       permet de les réutiliser pour des affectations.

DÉVELOPPEMENTS

       Les développements sont appliqués à la ligne de commande après avoir été découpée en mots.
       Sept  types  de  développements  sont  effectués :  le  développement  des  accolades,  le
       développement  du tilde, le développement des paramètres et des variables, la substitution
       de commande, le développement arithmétique, le découpage en mots et le  développement  des
       chemins.

       L'ordre des développements est : développement des accolades ; développement du tilde, des
       paramètres, des variables et arithmétique, et substitution de commande  (effectuée  de  la
       gauche vers la droite) ; découpage en mots ; et développement des chemins.

       Sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  un  développement  supplémentaire  a  lieu :  la
       substitution de processus. Il est réalisé en même temps que le développement du tilde, des
       paramètres, des variables et arithmétique, et que la substitution de commande.

       Après  la réalisation de ces développements, les caractères de protection présents dans le
       mot original sont supprimés à moins qu'ils n'aient été protégés eux-mêmes (suppression des
       protections)

       Seuls le développement des accolades, le découpage en mots et le développement des chemins
       peuvent modifier le nombre de mots. Les autres développements transforment un  mot  unique
       en un autre mot unique. La seule exception à cette règle est le développement de « $@ » et
       « ${nom[@]} », ainsi que, dans la  plupart  des  cas,  $*  et  ${name[*]}  comme  expliqué
       précédemment (consultez PARAMÈTRES).

   Développement des accolades
       Le  développement  des  accolades  est  un  mécanisme  permettant  de produire des chaînes
       quelconques. Il est similaire au développement des chemins,  mais  les  noms  de  fichiers
       produits n'existent pas nécessairement. Les motifs qui seront développés prennent la forme
       d'un préambule facultatif, suivi soit par une série de chaînes séparées par des  virgules,
       soit  par  l'expression  d'une  série  entre  accolades,  et  suivi  par  un post-scriptum
       facultatif. Le préambule est  inséré  devant  chacune  des  chaînes  contenues  entre  les
       accolades  et  le post-scriptum est concaténé à la fin de chacune des chaînes résultantes,
       le développement se faisant de gauche à droite.

       Plusieurs développements d'accolades peuvent  être  imbriqués.  Les  résultats  de  chaque
       développement  ne  sont  pas  triés,  l'ordre de gauche à droite est conservé. Par exemple
       a{d,c,b}e se développe en « ade ace abe ».

       Une expression de série est de la forme {x..y[..incr]}, où x et y sont soit  des  entiers,
       soit  des  caractères  uniques, et incr, un incrément facultatif, est un entier. Lorsqu'il
       s'agit d'entiers, l'expression est remplacée par la liste des nombres entre x et y inclus.
       Les  entiers  fournis peuvent être préfixés par 0 pour forcer chaque terme à avoir la même
       longueur. Si x ou y commencent par un zéro, l'interpréteur essaiera  de  forcer  tous  les
       termes  créés  à  la  même  longueur,  en  ajoutant  des  zéros  au besoin. S'il s'agit de
       caractères, l'expression se développe en l’ensemble des caractères situés entre  x  et  y,
       inclus, d'un point de vue lexicographique en utilisant les paramètres régionaux par défaut
       de C. Remarquez que x et y doivent être du même type. Si l'incrément est  fourni,  il  est
       utilisé  comme  différence  entre chaque terme. L'incrément par défaut est 1 ou -1 suivant
       les valeurs de x et y.

       Le développement des accolades est effectué avant tout autre  développement  et  tous  les
       caractères  ayant une signification spéciale pour les autres développements sont conservés
       dans le résultat. Il s'agit d'une modification purement littérale. Bash n'effectue  aucune
       interprétation syntaxique du texte entre les accolades.

       Un  développement  d'accolades  correctement formé doit contenir des accolades ouvrante et
       fermante non protégées et au moins une virgule non protégée ou  une  expression  de  série
       correcte. Tout développement d'accolades incorrectement formé est laissé inchangé. Un { ou
       un , peuvent être protégés par une contre-oblique  pour  éviter  d'être  considérés  comme
       partie  d'une  expression  entre accolades. Pour éviter tout conflit avec le développement
       des paramètres, la chaîne ${ n'est pas considérée  comme  éligible  au  développement  des
       accolades, et empêche le développement d'accolades jusqu'au } fermant.

       Cette  construction est typiquement utilisée comme raccourci lorsque le préfixe commun aux
       chaînes à engendrer est plus long que dans les exemplesprécédents :

              mkdir /usr/local/src/bash/{old,new,dist,bugs}
       ou
              chown root /usr/{ucb/{ex,edit},lib/{ex?.?*,how_ex}}

       Le développement des  accolades  induit  une  légère  incompatibilité  avec  les  versions
       historiques de sh. sh n'effectue aucun traitement sur les accolades ouvrantes et fermantes
       lorsqu'elles apparaissent dans  un  mot  et  les  laisse  inchangées.  Bash  supprime  les
       accolades  dans les mots, après développement. Par exemple, si le mot file{1,2} est fourni
       à sh, il reste inchangé en sortie. En revanche, il est transformé en file1 file2 par bash.
       Si  une  compatibilité  stricte  avec  sh  est nécessaire, lancez bash avec l'option +B ou
       désactivez le développement des accolades avec l'option +B de la commande  set  (consultez
       COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Développement du tilde
       Si  un  mot  commence  par  un  caractère  tilde  (« ~ ») non protégé, tous les caractères
       précédant la première barre oblique non protégée (voire tous les caractères s'il n'y a pas
       de barre oblique non protégée), sont considérés comme un préfixe tilde. Si aucun caractère
       du préfixe tilde n'est protégé, les caractères suivant le  tilde  sont  traités  comme  un
       identifiant  de connexion possible. Si cet identifiant de connexion est la chaîne NULL, le
       tilde est remplacé par la valeur du paramètre d'interpréteur HOME. Si HOME  n'existe  pas,
       le  répertoire d'accueil de l'utilisateur exécutant l'interpréteur est utilisé à la place.
       Sinon le préfixe tilde est remplacé par le répertoire d'accueil associé à l'identifiant de
       connexion indiqué.

       Si  le  préfixe  tilde  est  « ~+ »,  la  valeur  de  la variable de l'interpréteur PWD le
       remplace. Si le préfixe tilde est « ~- », la  valeur  de  la  variable  de  l'interpréteur
       OLDPWD,  si  existante,  lui est substituée. Si les caractères à la suite du tilde dans le
       préfixe tilde représentent un nombre N préfixé facultativement par un « + » ou un « - » le
       préfixe  tilde  est  remplacé  par l'élément correspondant de la pile de répertoires telle
       qu'il serait affiché par la commande  interne  dirs  appelée  avec  le  préfixe  tilde  en
       argument.  Si  les  caractères  à  la suite du tilde dans le préfixe tilde représentent un
       nombre sans un « + » ou « - » en tête, on suppose qu'il s'agit de « + ».

       Si l'identifiant de connexion est incorrect ou si le développement du tilde échoue, le mot
       est inchangé.

       Chaque  affectation  de  variable  vérifie immédiatement la présence de préfixes tilde non
       protégés suivant un : ou le premier =. Dans ces cas, le développement des tildes est aussi
       effectué. On peut donc utiliser des noms de fichiers avec des tildes dans des affectations
       de PATH, MAILPATH et CDPATH et l'interpréteur affectera la valeur développée.

       Bash effectue aussi le développement des tildes sur les mots satisfaisant  les  conditions
       d'affectations  de  variable  (comme  décrit  précédemment  dans  PARAMÈTRES)  quand elles
       apparaissent comme arguments de commandes simples. Bash ne le fait pas en mode POSIX  sauf
       pour les commandes de déclaration listées ci-dessus.

   Remplacement des paramètres
       Le caractère « $ » permet d'introduire le développement des paramètres, la substitution de
       commande ou le développement arithmétique. Le nom du paramètre ou du symbole à  développer
       peut être encadré par des accolades facultatives mais permettant d'éviter le développement
       de la variable à partir de caractères la suivant  immédiatement  et  qui  pourraient  être
       considérés comme appartenant à son nom.

       Lorsque  les  accolades  sont  utilisées,  l'accolade de fin correspondante est le premier
       caractère « } » ni protégé par une contre-oblique, ni inclus dans une chaîne protégée,  un
       développement   arithmétique,  une  substitution  de  commande  ou  un  développement  des
       paramètres.

       ${paramètre}
              est remplacé par la valeur du paramètre. Les accolades sont  nécessaires  quand  le
              paramètre est un paramètre positionnel ayant plusieurs chiffres, ou si le paramètre
              est suivi de caractères n'appartenant pas à son nom. Le paramètre est un  paramètre
              d’interpréteur  (comme  décrit  précédemment  dans  PARAMÈTRES) ou une référence de
              tableau (Tableaux).

       Si le premier caractère du paramètre est un point d'exclamation (!), et  si  le  paramètre
       n'est  pas  un  nameref, il introduit un niveau d'indirection de variable. Bash utilise la
       valeur formée par le développement du reste du paramètre en tant  que  nouveau  paramètre.
       Cette  variable  est alors développée et la valeur utilisée pour le reste du développement
       plutôt  que  le  développement  du  paramètre  original.  On  appelle  ce   mécanisme   le
       développement indirect. La valeur est sujette au développement de tildes et de paramètres,
       à la substitution de commande ou au développement arithmétique. Si  le  paramètre  est  un
       nameref,  le développement porte sur le nom du paramètre référencé par le paramètre plutôt
       que sur le développement indirecte complet. Les exceptions à cela sont les  développements
       de  ${!préfixe*}  et  de  ${!nom[@]}  décrits  ci-dessous.  Le  point  d'exclamation  doit
       immédiatement suivre l'accolade ouvrante afin d'introduire l'indirection.

       Dans chacun des  cas  ci-dessous,  le  mot  est  soumis  au  développement  de  tilde,  au
       développement   des  paramètres,  à  la  substitution  de  commande  et  au  développement
       arithmétique.

       Quand il  n'effectue  pas  de  développement  de  sous-chaîne,  en  utilisant  les  formes
       documentées  ci-dessous  (par  exemple  :-),  bash teste si le paramètre est inexistant ou
       NULL. L'absence de deux-points induit un test sur la seule inexistence du paramètre.

       ${paramètre:-mot}
              Utilisation de valeur par défaut. Si  le  paramètre  est  inexistant  ou  NULL,  le
              développement  du  mot  est  substitué. Sinon, c'est la valeur du paramètre qui est
              substituée.
       ${paramètre:=mot}
              Affectation de valeur par défaut. Si  le  paramètre  est  inexistant  ou  NULL,  le
              développement  du  mot lui est affecté. La valeur du paramètre est alors substitué.
              Les paramètres positionnels et spéciaux ne  peuvent  pas  être  affectés  de  cette
              façon.
       ${paramètre:?mot}
              Affichage  d'erreur  si NULL ou inexistant. Si le paramètre est inexistant ou NULL,
              le développement du mot (ou un message approprié si aucun  mot  n'est  fourni)  est
              affiché  sur  la sortie d'erreur standard et l'interpréteur termine, s'il n'est pas
              interactif. Sinon, la valeur du paramètre est substituée.
       ${paramètre:+mot}
              Utilisation de valeur alternative. Si le paramètre est  NULL  ou  inexistant,  rien
              n'est substitué. Sinon le développement du mot est substitué.
       ${paramètre:début}
       ${paramètre:début:longueur}
              Développement  des  sous-chaînes.  Se  développe  pour  fournir  la  sous-chaîne de
              longueur indiquée (en caractère) commençant au début. Si le  paramètre  est  @,  un
              tableau  indicé  par  @  ou *, ou un nom de tableau associatif, le résultat diffère
              comme  décrit  ci-dessous.  Si  la  longueur  est  omise,  fournit  la  sous-chaîne
              commençant  au  caractère  indiqué  par  début  et  s'étendant jusqu'à la fin de la
              valeur. La longueur et le  début  sont  des  expressions  arithmétiques  (consultez
              ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE ci-dessous).

              Si  le début est négatif, sa valeur est considérée à partir de la fin du contenu du
              paramètre. Si longueur est négatif, sa valeur est considérée comme une position  en
              caractère  à  partir de la fin de la valeur du paramètre plutôt que comme un nombre
              de caractères, et le développement est constitué des caractères entre le  début  et
              cette  position.  Remarquez  que  les positions négatives doivent être séparées des
              deux-points par  au  moins  une  espace  pour  éviter  d’être  confondues  avec  le
              développement de :-.

              Si  le  paramètre  est @, le résultat correspond à longueur paramètres positionnels
              commençant au début. Une valeur négative de début est considérée relative  au  plus
              grand  paramètre  positionnel plus un (ainsi un indice -1 fait référence au dernier
              paramètre positionnel). C’est une erreur de développement si longueur  est  évaluée
              en nombre négatif.

              Si  le  paramètre  est  un  nom  de  tableau indicé par @ ou *, le résultat est les
              longueur éléments du tableau commençant à ${paramètre[début]}. Une valeur  négative
              de  début  est  prise  relativement  à  la  valeur  maximale de l'indice du tableau
              considéré plus un. C’est une erreur de développement si  longueur  est  évaluée  en
              nombre négatif.

              Le  développement  de  sous-chaîne  appliqué  à  un  tableau associatif produit des
              résultats non définis.

              L'indexation  des  sous-chaînes  commence  à  zéro,  sauf   pour   les   paramètres
              positionnels pour lesquels l'indexation commence à 1 par défaut. Si début est 0, et
              que les paramètres positionnels sont utilisés, la liste est préfixée par $0.

       ${!préfixe*}
       ${!préfixe@}
              Noms correspondant au préfixe. Se développe en noms des  variables  dont  les  noms
              commencent  par  préfixe,  séparés par le premier caractère de la variable spéciale
              IFS. Si @ est utilisé et que le développement apparaît  entre  guillemets  doubles,
              chaque nom de variable se développe séparément.

       ${!nom[@]}
       ${!nom[*]}
              Liste  des  clefs  du  tableau.  Si  nom  est une variable de type tableau, elle se
              développe en liste des indices (clefs) du tableau affecté à nom. Si nom  n'est  pas
              un  tableau,  se développe en 0 si nom existe et en NULL sinon. Quand @ est utilisé
              et que le développement apparaît entre guillemets doubles, chaque clef se développe
              en un mot séparé.

       ${#paramètre}
              Longueur du paramètre. Est remplacé par la longueur, en caractères, de la valeur du
              paramètre. Si le paramètre est * ou @,  la  valeur  est  le  nombre  de  paramètres
              positionnels.  Si  le  paramètre est un nom de tableau indicé par * ou @, la valeur
              donnée est le nombre d'éléments du tableau. Si le paramètre est un nom  de  tableau
              indicé  par  un  nombre  négatif,  ce  nombre est considéré comme ajouté à l'indice
              maximal de paramètre plus un (ainsi un indice négatif compte à  rebours  depuis  la
              fin du tableau et un indice -1 fait référence au dernier élément).

       ${paramètre#mot}
       ${paramètre##mot}
              Retrait  du  motif  correspondant  au préfixe. Le mot est développé pour fournir un
              motif, comme dans le développement des chemins et mis  en  correspondance  avec  la
              valeur  développée  du  paramètre  avec  les règles décrites dans Motifs génériques
              ci-dessous. Si le motif correspond au début de la valeur  du  paramètre,  alors  le
              développement  prend  la  valeur  développée du paramètre après suppression du plus
              court (cas « # ») ou du plus long (cas « ## ») motif correspondant. Si le paramètre
              est  @  ou  *, l'opération de suppression de motif est appliquée à chaque paramètre
              positionnel tour à tour  et  le  développement  est  la  liste  résultante.  Si  le
              paramètre  est  une variable tableau indicée par @ ou *, l'opération de suppression
              de motif est appliquée à chaque élément du tableau tour à tour et le  développement
              est la liste résultante.

       ${paramètre%mot}
       ${paramètre%%mot}
              Retrait  du  motif  correspondant  au suffixe. Le mot est développé pour fournir un
              motif, comme dans le développement des chemins et mis  en  correspondance  avec  la
              valeur  développée  du  paramètre  avec  les règles décrites dans Motifs génériques
              ci-dessous. Si le motif correspond à une portion finale de la valeur développée  du
              paramètre,  alors  le  développement  prend la valeur développée du paramètre après
              suppression du  plus  court  (cas  « % »)  ou  du  plus  long  (cas  « %% »)  motif
              correspondant.  Si le paramètre est @ ou *, l'opération de suppression de motif est
              appliquée à chaque paramètre positionnel tour à tour et  le  développement  est  la
              liste  résultante.  Si  le  paramètre  est une variable tableau indicée par @ ou *,
              l'opération de suppression de motif est appliquée à chaque élément du tableau  tour
              à tour et le développement est la liste résultante.

       ${paramètre/motif/chaîne}
              Substitution  de  motif.  Le  motif  est  développé produire un motif comme dans le
              développement des chemins. Le paramètre est développé et  la  plus  longue  portion
              correspondant  au  motif est remplacée par la chaîne. La mise en correspondance est
              réalisée en utilisant les règles décrites dans Motifs génériques ci-dessous. Si  le
              motif  commence  par  /, toutes les correspondances au motif sont remplacées par la
              chaîne. Normalement, seule la première correspondance est remplacée.  Si  le  motif
              commence par #, il doit correspondre au début de la valeur développée du paramètre.
              Si le motif commence par %, il doit correspondre  à  la  fin  du  développement  du
              paramètre.  Si  la  chaîne  est  NULL,  les  portions  correspondant  au motif sont
              supprimées et le / suivant le motif peut  être  omis.  Si  l'option  d'interpréteur
              nocasematch  est  activée, la mise en correspondance est réalisée sans tenir compte
              de la casse des caractères alphabétiques. Si le paramètre est @ ou  *,  l'opération
              de  substitution  est appliquée à chacun des paramètres positionnels tour à tour et
              le développement est la liste résultante. Si le paramètre est une variable  tableau
              indicée  par  @  ou  *,  l'opération de substitution s'applique à chaque élément du
              tableau tour à tour et le développement est la liste résultante.

       ${paramètre^motif}
       ${paramètre^^motif}
       ${paramètre,motif}
       ${paramètre,,motif}
              Modification de  la  casse.  Ce  développement  modifie  la  casse  des  caractères
              alphabétiques  du  paramètre.  Le  motif est développé pour fournir un motif, comme
              dans le développement des chemins. Chaque caractère  de  la  valeur  développée  du
              paramètre est testé par rapport au motif et, en cas de correspondance, sa casse est
              convertie. Le motif ne devrait pas essayer de correspondre à plus  d’un  caractère.
              L'opérateur  ^  convertit  les  lettre  minuscules  correspondant  à  ce  motif  en
              majuscules ; l'opérateur , convertit les lettre majuscules correspondant à ce motif
              en  minuscules.  Les  développements  ^^  et  ,,  convertissent tous les caractères
              correspondant à leur valeur développée ; les développements ^  et  ,  convertissent
              seulement  le premier caractère de la valeur développée correspondant. Si motif est
              omis, il est traité comme un ?, ce qui correspond à n'importe quel caractère. Si le
              paramètre  est  @  ou  *,  la  modification  de casse s'applique à chaque paramètre
              positionnel tour à tour  et  le  développement  est  la  liste  résultante.  Si  le
              paramètre  est  une  variable  tableau indicée par @ ou *, la modification de casse
              s'applique à chaque élément du tableau tour à tour et le développement est la liste
              résultante.

       ${paramètre@opérateur}
              Transformation  de  paramètre.  Le  développement est soit une transformation de la
              valeur du paramètre ou des informations sur paramètre lui-même, selon la valeur  de
              opérateur. Chaque opérateur est une lettre unique :

              U      Le  développement  est  une  chaîne qui est la valeur de l'argument avec des
                     caractères alphabétiques en minuscule convertis en majuscule.
              u      Le développement est une chaîne qui est la valeur  de  l'argument  avec  son
                     premier caractère converti en majuscule, si c'est un caractère alphabétique.
              L      Le  développement  est  une  chaîne qui est la valeur de l'argument avec les
                     caractères alphabétiques en majuscule convertis en minuscule.
              Q      Le développement est une chaîne qui est la  valeur  de  l'argument  protégée
                     dans un format réutilisable en entrée de l'interpréteur.
              E      Le  développement  est  une  chaîne  qui est la valeur du paramètre avec des
                     suites de caractères de protection par contre-oblique développée comme  avec
                     le mécanisme de protection $'...'.
              P      Le  développement  est  une  chaîne  qui est le résultat du développement de
                     lavaleur du paramètre comme s'il s'agissait d'une chaîne d'invite (consultez
                     INVITES ci-dessous).
              A      Le  développement  est  une  chaîne sous la forme d'une affectation ou d'une
                     commande declare qui, lorsqu'elle est évaluée, recréera  paramètre  avec  sa
                     valeur et ses attributs.
              K      Produit  une  version  potentiellement  protégée de la valeur de l'argument,
                     sauf qu'il affiche les valeurs des tableaux indicés et associatifs comme une
                     séquence de paires clé/valeur protégées (consultez Tableaux ci-dessus).
              a      Le   développement   est  une  chaîne  consistant  en  valeurs  d'indicateur
                     représentant les attributs de paramètre.

              Si le  paramètre  est  @  ou  *,  l'opération  est  appliquée  à  chaque  paramètre
              positionnel  tour  à  tour  et  le  développement  est  la  liste résultante. Si le
              paramètre est une variable tableau indicée par @ ou *, l'opération est appliquée  à
              chaque élément du tableau tour à tour et le développement est la liste résultante.

              Le résultat du développement est sujet au découpage en mots et au développement des
              chemins comme décrit ci-dessous.

   Substitution de commande
       La substitution de commande permet de remplacer le nom d'une commande par son résultat. Il
       en existe deux formes :

              $(commande)
       ou
              `commande`

       Bash  effectue  le  développement  en  exécutant  la  commande  dans  un  environnement de
       sous-interpréteur et en remplaçant la substitution de commande par sa sortie standard dont
       les  éventuels sauts de lignes finaux sont supprimés. Les changements de ligne internes ne
       sont pas supprimés mais peuvent disparaître lors du découpage en mots. La substitution  de
       commande $(cat fichier) peut être remplacée par l'équivalent plus rapide $(< fichier).

       Quand  l'ancienne  forme  de  substitution  avec les accents graves « ` » est utilisée, le
       caractère contre-oblique garde sa signification propre sauf lorsqu'il est suivi de $, ` ou
       \.  Le  premier accent grave non protégé par une contre-oblique termine la substitution de
       commande. Quand on utilise la forme $(commande), tous  les  caractères  entre  parenthèses
       constituent la commande ; aucun n'est traité spécifiquement.

       Les  substitutions  de  commande  peuvent  être imbriquées. Pour imbriquer en utilisant la
       forme  à  accents  graves,  il  faut  protéger  les  accents  graves  internes  avec   des
       contre-obliques.

       Si  la  substitution  apparaît  entre  guillemets  doubles,  le  découpage  en  mots et le
       développement des chemins ne sont pas effectués sur ses résultats.

   Développement arithmétique
       Le développement arithmétique permet de  remplacer  une  expression  arithmétique  par  le
       résultat de son évaluation. Le format du développement arithmétique est :

              $((expression))

       L'ancien  format  $[expression] est obsolète et sera supprimé dans les prochaines versions
       de bash.

       L'expression est traitée comme si elle était entre guillemets doubles, mais  un  guillemet
       double à l'intérieur de parenthèses n'est pas traité spécifiquement. Tous les lexèmes dans
       l'expression  sont  sujets  au  développement  des  paramètres  et  des  variables,  à  la
       substitution de commande et à la suppression des protections. Le résultat est traité comme
       l’expression  arithmétique  à  évaluer.  Les  développements  arithmétiques  peuvent  être
       imbriqués.

       L'évaluation  est  effectuée  en  suivant  les  règles décrites ci-dessous dans ÉVALUATION
       ARITHMÉTIQUE. Si l'expression est incorrecte, bash affiche un message indiquant l'échec et
       aucune substitution n'a lieu.

   Substitution de processus
       La  substitution  de  processus  permet  à  une entrée ou une sortie d'un processus d’être
       référencée en utilisant un nom de fichier. Elle prend la forme <(liste)  ou  >(liste).  La
       liste  de  processus  est  exécutée  de façon asynchrone est son entrée ou sortie apparaît
       comme un nom de fichier. Le nom de ce fichier est passé en argument à la commande actuelle
       comme  résultat  de ce développement. Si on utilise la forme >(liste), le fichier passé en
       argument devra être lu pour obtenir la sortie de la liste. La  substitution  de  processus
       est  prise en charge sur les systèmes acceptant le mécanisme des tubes nommés (FIFO) ou la
       méthode /dev/fd de nommage de fichiers ouverts.

       Sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  la  substitution  de  processus  est   effectuée
       simultanément  au développement des paramètres et variables, à la substitution de commande
       et au développement arithmétique.

   Découpage en mots
       Les résultats du développement des paramètres,  de  la  substitution  de  commande  et  du
       développement  arithmétique  qui ne se trouvent pas entre guillemets doubles sont analysés
       par l'interpréteur afin d'appliquer le découpage en mots.

       L'interpréteur considère chaque caractère du paramètre IFS comme un délimiteur et  découpe
       le  résultat des autres développements en mots utilisant ces caractères comme terminaisons
       de   champ.   Si   IFS   est   inexistante   ou    si    sa    valeur    est    exactement
       <espace><tab><changement_de_ligne>,  la  valeur par défaut, alors les suites de caractères
       <espace>,  <tab>  et  <changement_de_ligne>  au  début  ou  à  la  fin  du  résultat   des
       développements précédents sont ignorés, et toute suite de caractères de IFS ni au début ni
       à la fin sert à délimiter les mots. Si IFS a une valeur autre que celle par défaut,  alors
       les  suites de caractères blancs espace et tabulation et changement_de_ligne sont ignorées
       en début et fin de mot, à condition que ces caractères blancs se trouvent dans  la  valeur
       de  IFS  (un  caractère  blanc  de  IFS). Tout caractère de IFS qui n'est pas un caractère
       blanc, se trouvant à côté d'un caractère blanc de IFS, délimite un  champ.  Une  suite  de
       caractères  blancs  de  IFS est également traitée comme un délimiteur. Si la valeur de IFS
       est NULL, aucun découpage en mots n'a lieu.

       Les arguments NULL explicites ("" ou '') sont conservés et passés à  des  commandes  comme
       chaînes  vides. Les arguments NULL implicites non protégés, résultant du développement des
       paramètres qui n'ont pas de valeurs, sont supprimés.  Si  un  paramètre  sans  valeur  est
       développé  entre  guillemets doubles, le résultat est un argument NULL qui est conservé et
       passé à une commande comme une chaîne vide. Quand un argument NULL protégé apparaît  comme
       appartenant  à  un  mot  dont  l'expansion  n'est  pas NULL, l'argument NULL est supprimé.
       C'est-à-dire que le mot -d'' devient -d après le  découpage  en  mots  et  le  retrait  de
       l'argument NULL.

       Remarquez que si aucun développement n'a lieu, le découpage en mots n'est pas effectué.

   Développement des chemins
       Après  le  découpage  en  mots, à moins que l'option -f soit présente, bash recherche dans
       chaque mot les caractères *, ? et [. Si l'un d'eux apparaît et n'est pas protégé,  le  mot
       est  considéré comme un motif et remplacé par une liste, classée par ordre alphabétique de
       noms de fichiers correspondant à ce motif (consultez  Motifs  génériques  ci-dessous).  Si
       aucun  nom  de  fichier  ne  correspond  et  si l'option d'interpréteur nullglob n'est pas
       activée, le mot reste inchangé. Si l'option nullglob existe et  si  aucune  correspondance
       n'est  trouvée,  le  mot  est  supprimé.  Si l'option d'interpréteur failglob existe et si
       aucune correspondance n'est trouvée, un message d'erreur est affiché et la commande  n'est
       pas  exécutée.  Si  l'option  d'interpréteur nocaseglob est activée, la correspondance est
       effectuée sans tenir compte de  la  casse  des  caractères  alphabétiques.  Remarquez  que
       lorsque  des  expressions  d’intervalle  comme [a-z] (voir ci-dessous) sont utilisées, les
       lettres de l'autre casse peuvent être incluses, selon le paramétrage de LC_COLLATE.  Quand
       un  motif  est utilisé pour le développement des chemins, le caractère « . » au début d'un
       nom ou immédiatement à la suite  d'une  barre  oblique  doit  être  explicitement  mis  en
       correspondance,  à moins que l'option d'interpréteur dotglob n'existe. Les noms de fichier
       « . » et « .. » doivent  toujours  être  explicitement  mis  en  correspondance,  même  si
       l'option  dotglob  existe.  Dans  les  autres  cas,  le  caractère  « . » n'est pas traité
       spécifiquement. Lors de la correspondance avec un chemin, le caractère barre oblique  doit
       toujours  être  mis  en  correspondance explicitement par une barre oblique dans le motif,
       mais dans les autres contextes de correspondance, il peut être mis en  correspondance  par
       un  caractère  de  motif  spécial comme décrit ci-dessous dans Motifs génériques. Voyez la
       description de la commande shopt  dans  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  pour  une
       description des options d'interpréteur nocaseglob, nullglob, failglob et dotglob.

       La  variable de l'interpréteur GLOBIGNORE peut servir à restreindre l'ensemble des noms de
       fichiers correspondant à un motif.  Si  GLOBIGNORE  existe,  chaque  nom  de  fichier  qui
       correspond aussi à un motif de GLOBIGNORE est supprimé de la liste des correspondances. Si
       l'option nocaseglob existe, la mise en correspondance avec les motifs dans GLOBIGNORE  est
       réalisée sans tenir compte de la casse. Les noms de fichiers « . » et « .. » sont toujours
       ignorés quand GLOBIGNORE existe et n'est pas NULL. Toutefois, configurer  GLOBIGNORE  avec
       une valeur non NULL a pour effet d'activer l'option d'interpréteur dotglob, ainsi tous les
       autres noms de  fichiers  commençant  par  « . »  correspondront.  Pour  obtenir  l'ancien
       comportement ignorant les noms commençant par « . », placez « .* » dans l'un des motifs de
       GLOBIGNORE. L'option dotglob est désactivée si la variable GLOBIGNORE est inexistante.  La
       correspondances de motifs respecte la configuration de l'option d'interpréteur extglob.

       Motifs génériques

       Tout  caractère  apparaissant  dans  un  motif,  hormis  les  caractères  spéciaux décrits
       ci-dessous, correspond à lui-même. Le caractère NUL ne peut pas se trouver dans un  motif.
       Une  contre-oblique protège le caractère qui la suit ; la contre-oblique de protection est
       supprimée lors de la recherche  de  correspondance.  Les  caractères  spéciaux  de  motifs
       doivent être protégés s'ils sont destinés à une correspondance littérale.

       Les caractères spéciaux ont les significations suivantes :

              *      Correspond  à n'importe quelle chaîne, y compris la chaîne NULL. Si l'option
                     globstar de l'interpréteur est  activée,  et  que  *  est  utilisé  dans  un
                     contexte  de  développement des chemins, deux * adjacents sont utilisés pour
                     un seul motif  correspondant  à  tous  les  fichiers  et  zéro  ou  plus  de
                     répertoires  et  sous-répertoires.  Lorsqu'il  sont  suivis  de  /,  deux  *
                     adjacents correspondront seulement aux répertoires et sous-répertoires.
              ?      Correspond à n'importe quel caractère.
              [...]  Correspond à tout caractère entre les  crochets.  Un  couple  de  caractères
                     séparés  par  un  trait  d'union  indique une expression d’intervalle ; tout
                     caractère qui correspond à n'importe quel caractère  situé  entre  les  deux
                     bornes  incluses,  en  utilisant  les  suites  de  collations  et  le jeu de
                     caractères des paramètres linguistiques régionaux actuels, est  capturé.  Si
                     le  premier  caractère suivant le [ est un ! ou un ^ alors la correspondance
                     se fait sur  tous  les  caractères  hors  intervalle.  L'ordre  de  tri  des
                     caractères   dans   les  expressions  d’intervalle  est  déterminé  par  les
                     paramètres linguistiques régionaux actuels et par les valeurs des  variables
                     de   l'interpréteur   LC_COLLATE  et  LC_ALL  si  existantes.  Pour  obtenir
                     l’interprétation traditionnelle des expressions d’intervalle, où  [a-d]  est
                     équivalent  à  [abcd],  configurez  la  valeur de la variable d’interpréteur
                     LC_ALL à C ou activez l’option d’interpréteur  globasciiranges.  Un  -  peut
                     faire  partie du motif de correspondance à condition d’être le premier ou le
                     dernier caractère de  l'ensemble.  Un  ]  peut  faire  partie  du  motif  de
                     correspondance à condition d’être le premier caractère de l'ensemble.

                     Entre  [  et  ],  on  peut  indiquer une classe de caractère en utilisant la
                     syntaxe [:classe:], où classe est l'une des classes suivantes, définies dans
                     la norme POSIX :
                     alnum alpha ascii blank cntrl digit graph lower print punct space upper word
                     xdigit
                     Une classe correspond à n'importe quel caractère qui s'y trouve.  La  classe
                     de  caractères  word  correspond  aux  lettres, aux chiffres et au caractère
                     souligné « _ ».

                     Entre [ et ], on peut indiquer une  classe  d'équivalence  en  utilisant  la
                     syntaxe  [=c=] qui correspond à n'importe quel caractère ayant le même poids
                     de collation (comme  indiqué  par  les  paramètres  linguistiques  régionaux
                     actuels) que le caractère c.

                     Entre  [  et  ],  la  syntaxe [.symbole.] correspond au symbole de collation
                     symbole.

       Si l'option extglob d'interpréteur est activée par la  commande  interne  shopt  plusieurs
       opérateurs  de  correspondance  étendue  sont  reconnus. Dans la description suivante, une
       liste-motif est une liste d'un ou plusieurs motifs séparés par des |. Les motifs  composés
       sont formés en utilisant un ou plusieurs sous-motifs comme suit :

              ?(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou une occurrence des motifs indiqués.
              *(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              +(liste-motif)
                     Correspond à une ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              @(liste-motif)
                     Correspond à une occurrence exactement des motifs indiqués.
              !(liste-motif)
                     Correspond à tout sauf l'un des motifs indiqués.

       La  mise  en  correspondance de motifs étendus complexes avec de longues chaînes est lente
       surtout quand les motifs contiennent des alternances et les chaînes contiennent  plusieurs
       correspondances.  L'utilisation  de correspondances séparées avec des chaînes plus courtes
       ou en utilisant des tableaux de chaînes à la place d'une longue chaîne  unique  peut  être
       plus court.

   Suppression des protections
       Après  les  développements précédents, toutes les occurrences non protégées des caractères
       \, ' et " qui ne résultent pas d'un des développements ci-dessus sont supprimées.

REDIRECTIONS

       Avant qu'une commande ne soit exécutée, il est possible de  rediriger  son  entrée  ou  sa
       sortie  en  utilisant  une  notation  spéciale  prise  en  compte  par  l'interpréteur. La
       redirection permet aux descripteurs de fichier d’être dupliqués, ouverts, fermés, de faire
       référence à d’autres fichiers et peut modifier les fichiers lus et écrits par la commande.
       Les redirections permettent également  de  modifier  les  descripteurs  de  fichiers  dans
       l'environnement  d’exécution  actuel  de  l'interpréteur.  Les  opérateurs  de redirection
       suivants peuvent précéder ou apparaître n'importe où dans une commande  simple  ou  suivre
       une  commande.  Les  redirections  sont traitées dans leur ordre d'apparition, de gauche à
       droite.

       Toutes les redirections pouvant être précédées par un numéro  de  descripteur  de  fichier
       peuvent  aussi  être précédées par un mot de la forme {nom_de_variable}. Dans ce cas, pour
       chaque opérateur de redirection à part >&- et <&-, l'interpréteur de commande allouera  un
       descripteur  de fichier supérieur ou égal à 10 et l'affectera à nom_de_variable. Si >&- ou
       <&-  sont  précédés  de  {nom_de_variable},  la  valeur  de  nom_de_variable  définit   le
       descripteur de fichier à fermer. Si {nom_de_variable} est fournie, la redirection persiste
       au-delà de la portée de la commande, permettant au programmeur de l'interpréteur de  gérer
       le descripteur de fichier lui-même.

       Dans  les descriptions suivantes, si le numéro de descripteur de fichier est omis et si le
       premier caractère de l'opérateur de redirection  est  <,  la  redirection  se  rapporte  à
       l'entrée  standard  (descripteur  de fichier 0). Si le premier caractère de l'opérateur de
       redirection est >, la redirection se rapporte à la sortie standard (descripteur de fichier
       1).

       Le  mot qui suit l'opérateur de redirection dans les descriptions suivantes, à moins qu'il
       en soit fait état autrement, est soumis au développement  des  accolades,  du  tilde,  des
       paramètres et des variables, à la substitution de commande, au développement arithmétique,
       à la suppression des protections, au développement des chemins et au  découpage  en  mots.
       S'il se développe en plusieurs mots, bash signale une erreur.

       Remarquez que l'ordre des redirections est important. Par exemple, la commande

              ls > liste_répertoires 2>&1

       redirige  à  la  fois  la  sortie  standard et la sortie d'erreur standard vers le fichier
       liste_répertoires, alors que la commande

              ls 2>&1 > liste_répertoires

       ne redirige que la sortie standard  vers  le  fichier  liste_répertoires,  car  la  sortie
       d'erreur  standard  a  été  dupliquée  de  la  sortie  standard avant que celle-ci ne soit
       redirigée vers liste_répertoires.

       Bash gèrent plusieurs noms de fichier spécifiquement quand  ils  sont  utilisés  dans  des
       redirections.  Si le système d'exploitation sur lequel bash s'exécute fournit ces fichiers
       spéciaux, bash les utilise ;sinon, il les émule en interne  avec  le  comportement  décrit
       ci-dessous.

              /dev/fd/df
                     Si df est un entier correct, le descripteur de fichier df est dupliqué.
              /dev/stdin
                     Le descripteur de fichier 0 est dupliqué.
              /dev/stdout
                     Le descripteur de fichier 1 est dupliqué.
              /dev/stderr
                     Le descripteur de fichier 2 est dupliqué.
              /dev/tcp/hôte/port
                     Si  hôte  est  un nom de machine ou une adresse Internet corrects et si port
                     est un numéro de port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir  la
                     socket TCP correspondante.
              /dev/udp/hôte/port
                     Si  hôte  est  un nom de machine ou une adresse Internet corrects et si port
                     est un numéro de port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir  la
                     socket UDP correspondante.

       Un échec à l'ouverture ou à la création de fichier conduit à l'échec de la redirection.

       Les  redirections  utilisant  des  descripteurs  de  fichiers  supérieurs à 9 doivent être
       utilisées avec précaution, car des conflits peuvent  survenir  avec  les  descripteurs  de
       fichiers utilisés en interne par l'interpréteur.

       Notez  que la commande interne exec peut faire appliquer les redirections à l'interpréteur
       de commande en cours.

   Redirection d'entrée
       Une redirection d'entrée conduit à l'ouverture en lecture avec le descripteur  de  fichier
       numéro  n  du  fichier  dont  le  nom résulte du développement du mot ou en tant qu'entrée
       standard (descripteur de fichier 0) si n n'est pas indiqué.

       Le format général des redirections d'entrée est :

              [n]<mot

   Redirection de sortie
       Une redirection de sortie conduit à l'ouverture en écriture du fichier dont le nom résulte
       du développement du mot avec comme descripteur de fichier n ou en tant que sortie standard
       (descripteur de fichier 1) si n n'est pas indiqué. Si le  fichier  n'existe  pas,  il  est
       créé. S'il existait déjà, sa taille est réduite à zéro.

       Le format général des redirections de sortie est le suivant :

              [n]>mot

       Si  l'opérateur  de  redirection est > et si l'option noclobber de la commande interne set
       est activée, la redirection échouera si le fichier dont le nom résulte du développement du
       mot existe et est un fichier normal. Si l'opérateur de redirection est >| ou l'opérateur >
       avec l'option noclobber de la commande interne set n'est pas activée, la redirection  sera
       tentée même si le fichier dont le nom résulte du développement du mot existe.

   Ajout d'une sortie redirigée
       La  redirection  de  la sortie de cette façon conduit à l'ouverture du fichier dont le nom
       résulte du développement du mot pour ajouter au descripteur de fichier n ou  à  la  sortie
       standard (descripteur de fichier 1) si n n'est pas indiqué. Si le fichier n'existe pas, il
       est créé.

       Le format général pour les sorties avec ajout est :

              [n]>>mot

   Redirection de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette construction permet la redirection simultanée de la sortie standard (descripteur  1)
       et  de  la  sortie  d'erreur  standard (descripteur 2), dans un fichier dont le nom est le
       résultat du développement du mot.

       Il y a deux formes pour rediriger les sortie standard et sortie d'erreur standard :

              &>mot
       et
              >&mot

       La première des deux formes est préférée. C'est sémantiquement équivalent à

              >mot 2>&1

       En utilisant la deuxième forme, mot ne peut pas être développé en nombre ou -. Si c’est le
       cas,  les  autres  opérateurs  de  redirection  s’appliquent  (consultez  Dédoublement  de
       descripteurs de fichier ci-dessous) pour des raisons de compatibilité.

   Ajout de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette construction permet l'ajout simultané de la sortie standard (descripteur 1) et de la
       sortie  d'erreur  standard (descripteur 2), dans un fichier dont le nom est le résultat du
       développement du mot.

       La forme pour ajouter les sortie standard et sortie d'erreur standard est :

              &>>mot

       C'est sémantiquement équivalent à

              >>mot 2>&1

       (consultez Dédoublement de descripteurs de fichier ci-dessous).

   Document en ligne
       Ce type de redirection commande à l'interpréteur de lire son entrée de la source  actuelle
       jusqu'à  ce  qu'il  voit  une  ligne  contenant seulement le délimiteur prévu (sans blancs
       finaux). Toutes les lignes lues jusqu'à ce  point  sont  ensuite  utilisées  comme  entrée
       standard (ou comme descripteur de fichier n, si n est spécifié) pour une commande.

       Le format des documents en ligne est le suivant :

              [n]<<[-]mot
                      document_en_ligne
              délimiteur

       Aucun  développement  des  paramètres  ou  des  variables, ni substitution de commande, ni
       développement arithmétique ou des chemins n’est effectué sur le mot. Si une partie du  mot
       est  protégée,  le délimiteur est le résultat de la suppression des protections sur mot et
       les lignes du document_en_ligne ne sont pas développées. Si mot n'est pas protégé,  toutes
       les  lignes  du  document_en_ligne  sont  soumises  au  développement des paramètres, à la
       substitution de  commande  et  au  développement  arithmétique,  la  suite  de  caractères
       \<changement_de_ligne> est ignorée et \ doit être utilisée pour protéger les caractères \,
       $ et `.

       Si l'opérateur de redirection est <<-, alors les tabulations en tête de chaque ligne  sont
       supprimées  de  l'entrée,  y  compris  dans  la  ligne  contenant  délimiteur. Cela permet
       d'indenter de façon naturelle les documents en ligne au sein des scripts.

   Chaînes en ligne
       Une variante aux documents en ligne, le format est :

              [n]<<<mot

       Le mot est sujet au développement  du  tilde,  des  paramètres  et  des  variables,  à  la
       substitution   de  commande,  au  développement  arithmétique  et  à  la  suppression  des
       protections. Ni le développement des chemins, ni le découpage en mots ne sont réalisés. Le
       résultat  est  fourni comme une seule chaîne, avec l'ajout d'un caractère de changement de
       ligne, à la commande sur son entrée standard (ou sur le descripteur de fichier n, si n est
       spécifié).

   Dédoublement de descripteurs de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<&mot

       permet  de dupliquer les descripteurs de fichiers en entrée. Si le mot se transforme en un
       ou plusieurs chiffres, le descripteur de fichier noté  par  n  devient  une  copie  de  ce
       descripteur.  Si  les  chiffres  du  mot  ne  correspondent pas à un descripteur ouvert en
       lecture, une erreur de redirection se produit. Si le mot prend la forme -, le  descripteur
       n est fermé. Si n n'est pas mentionné, l'entrée standard (descripteur 0) est utilisée.

       L'opérateur

              [n]>&mot

       est  utilisé  de façon similaire pour dupliquer les descripteurs de sortie. Si n n'est pas
       explicité, la sortie standard (descripteur 1) est utilisée. Si  les  chiffres  du  mot  ne
       correspondent  pas  à un descripteur en écriture, une erreur de redirection se produit. Si
       mot est évalué en -, le descripteur de fichier n est fermé. Dans le cas particulier  où  n
       est  omis  et  où  mot  ne se développe pas en un ou plusieurs chiffres, ou -, les sorties
       standard et d'erreur standard sont toutes deux redirigées comme décrit précédemment.

   Déplacement de descripteurs de fichiers
       L'opérateur de redirection

              [n]<&chiffre-

       déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur de fichier n ou sur l'entrée
       standard  (descripteur de fichier 0) si n n'est pas indiqué. chiffre est fermé après avoir
       été dupliqué en n.

       De la même façon, l'opérateur de redirection

              [n]>&chiffre-

       déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur  de  fichier  n  ou  sur  la
       sortie standard (descripteur de fichier 1) si n n'est pas indiqué.

   Ouverture en Lecture/Écriture d'un descripteur de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<>mot

       conduit à l'ouverture du fichier dont le nom résulte du développement du mot, à la fois en
       lecture et en écriture et lui affecte le descripteur de fichier n ou bien le descripteur 0
       si n n'est pas mentionné. Si le fichier n'existe pas, il est créé.

ALIAS

       Les alias permettent de substituer une chaîne à un mot lorsqu'il est utilisé comme premier
       mot d'une commande simple. L'interpréteur gère une liste d'alias qui peuvent être créés et
       détruits  avec  les  commandes  internes alias et unalias (consultez COMMANDES INTERNES DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). L'interpréteur vérifie si le premier mot  de  chaque  commande
       simple, si non protégé, est un alias. Si c'est le cas, ce mot est remplacé par le texte de
       l'alias. Les caractères /, $, ` et = et tout métacaractère de l'interpréteur ou  caractère
       de protection décrits ci-dessus ne peuvent pas apparaître dans un nom d'alias. Le texte de
       remplacement peut contenir toute  entrée  correcte  pour  l'interpréteur,  y  compris  les
       métacaractères  de  l'interpréteur.  L'interpréteur  vérifie si le premier mot du texte de
       remplacement est à son tour un alias, mais un  mot  identique  à  un  alias  en  cours  de
       développement n'est pas développé une seconde fois. Cela signifie qu'on peut, par exemple,
       créer un alias ls valant ls -F et bash n'essaiera pas de développer récursivement le texte
       de  substitution.  Si  le dernier caractère de la valeur de l'alias est un blanc, alors le
       prochain mot de commande suivant l'alias connaîtra aussi le développement d'alias.

       Les alias sont créés et affichés avec la commande alias  et  supprimés  avec  la  commande
       unalias.

       Il  n'existe  pas  de  mécanisme  permettant  d'utiliser  des  arguments  dans le texte de
       remplacement. S'ils sont nécessaires, une fonction de l'interpréteur devrait être utilisée
       (consultez FONCTIONS ci-dessous).

       Les  alias  ne  sont  pas  développés  quand  l'interpréteur  n'est pas interactif sauf si
       l'option expand_aliases de l'interpréteur est créée par la commande  shopt  (consultez  la
       description de shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Les  règles concernant la définition et l'utilisation des alias sont un peu confuses. Bash
       lit toujours au moins une ligne d'entrée complètement et toutes les lignes  qui  composent
       une commande composée, avant d'exécuter une des commandes de cette ligne ou de la commande
       composée. Les alias sont développés lorsque la commande est lue et non pas lorsqu'elle est
       exécutée.  Ainsi,  une  définition  d'alias  apparaissant  sur  la même ligne qu'une autre
       commande ne prend pas effet avant la lecture de la prochaine ligne d'entrée. Une  commande
       placée  à  la suite d'une définition d'alias sur la même ligne ne sera pas affectée par ce
       nouvel alias. Ce comportement est également important lors de l'exécution  des  fonctions.
       Les  alias sont développés lorsque la définition de la fonction est lue et non pas lors de
       l'exécution de cette fonction, parce qu'une  définition  de  fonction  est  elle-même  une
       commande.  Ainsi  des alias définis dans une fonction ne sont pas disponibles avant la fin
       de l'exécution de la fonction. Pour plus de tranquillité, placez toujours les  définitions
       d'alias  sur  des lignes isolées et n'utilisez jamais la commande alias dans les commandes
       composées.

       Les alias sont  surpassés  par  les  fonctions  de  l'interpréteur  dans  la  plupart  des
       situations.

FONCTIONS

       Une  fonction  de  l'interpréteur,  définie  comme  décrit  ci-dessus,  dans  GRAMMAIRE DE
       L'INTERPRÉTEUR, conserve une suite de commandes pour exécution ultérieure. Lorsque le  nom
       d'une  fonction  de  l'interpréteur est utilisée comme un simple nom de commande, la liste
       des commandes associées à ce nom de fonction est exécutée. Les  fonctions  sont  exécutées
       dans  le  contexte  de l'interpréteur actuel ; aucun nouveau processus n'est créé pour les
       interpréter (à la différence d'un script). Lorsqu'une fonction est exécutée, les arguments
       de  la fonction deviennent les paramètres positionnels pendant son exécution. Le paramètre
       spécial # est mis à jour en conséquence. Le paramètre spécial 0 reste inchangé. Le premier
       élément de la variable FUNCNAME contient le nom de la fonction pendant son exécution.

       Tous  les  autres aspects de l'environnement d'exécution de l'interpréteur sont identiques
       entre la fonction et le contexte d'appel, aux exceptions suivantes : les captures de DEBUG
       et RETURN (consultez la description de la commande interne trap dans COMMANDES INTERNES DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ne sont pas héritées, à moins  que  l'attribut  trace  ne  soit
       positionné  pour  la  fonction  (consultez  la  description de la commande interne declare
       ci-dessous) ou que l'option d'interpréteur -o functrace n'ait été activée avec la commande
       interne  set (auquel cas toutes les fonctions hériteront des captures de DEBUG et RETURN),
       et la capture ERR n'est pas héritée à moins que l'option d'interpréteur -o errtrace  n'ait
       été activée.

       Les  paramètres  linguistiques  régionaux  des  variables  pour les fonctions peuvent être
       déclarés avec la commande interne local. Normalement, les variables et leurs valeurs  sont
       partagées  entre  la fonction et son contexte d'appel. Si une variable est déclarée local,
       la portée visible de la variable est restreinte à cette fonction et ses enfants (y compris
       les  fonctions  qu'ils appellent). Les variables locales « suivent » les variables du même
       nom déclarées pour des portées précédentes. Par exemple, une variable locale déclarée dans
       une  fonction masque une variable globale du même nom : les références et les affectations
       se réfèrent à la variable locale, sans modifier la variable  globale.  Quand  la  fonction
       rend la main, la variable globale est à nouveau visible.

       L'interpréteur  utilise les portées dynamiques pour contrôler la visibilité d'une variable
       dans les fonctions. Avec les portées dynamiques, les variables visibles et  leurs  valeurs
       sont  le  résultat  d'une  suite  d'appels de fonction qui font que l'exécution atteint la
       fonction actuelles. La valeur de la variable vue par une fonction dépend de sa valeur dans
       son  contexte  d'appel, s'il existe, que le contexte d'appel soit la portée « globale » ou
       une autre fonction de l'interpréteur. C'est aussi la valeur qu'une déclaration de variable
       locale « suit », et la valeur qui est restaurée quand la fonction rend la main.

       Par  exemple, si une variable var est déclarée comme locale dans la fonction fonc1, et que
       fonc1 appelle une autre fonction, fonc2, les références à var provenant de la fonc2 seront
       résolues à la valeur de la variable locale var provenant la fonc1, masquant toute variable
       globale nommée var.

       La commande interne unset fonctionne avec les mêmes portées dynamiques : si  une  variable
       est locale pour la portée actuelle, unset la détruit ; autrement, la destruction se réfère
       à la variable trouvée dans une portée d'appel comme décrit ci-dessus. Si une variable pour
       la  portée  locale  actuelle  est  désactivée,  elle  reste  ainsi  jusqu'à ce quelle soit
       réinitialisée dans cette portée ou jusqu'à ce que la fonction rende la main. Une fois  que
       la  fonction  a  rendu  la  main,  tout  instance de la variable dans la portée antérieure
       deviendra visible. Si la désactivation agit sur une variable dans une  portée  antérieure,
       toute instance d'une variable de ce nom qui avait été masquée deviendra visible.

       La  variable  FUNCNEST, si configurée à une valeur numérique strictement positive, définit
       le niveau maximal d'imbrication de fonctions. Les invocations de fonctions  qui  dépassent
       la limite forceront toute la commande à abandonner.

       Si  la  commande  interne  return  est  exécutée dans une fonction, celle-ci se termine et
       l'exécution reprend avec la commande suivant l'appel de fonction. Toute commande  associée
       à  la capture de RETURN est exécutée avant que l'exécution reprenne. Quand une fonction se
       termine, les paramètres positionnels et le paramètre  spécial  #  reprennent  les  valeurs
       qu'ils avaient avant l'appel de la fonction.

       Les  noms  et  les  définitions  de  fonctions  peuvent être affichés avec l'option -f des
       commandes internes declare ou typeset. L'option -F de declare ou typeset  n'affichera  que
       les  noms  de  fonction  (et  facultativement  le fichier source et le numéro de ligne, si
       l'option d'interpréteur extdebug est activée). Les fonctions peuvent être  exportées  avec
       l'option  -f  de la commande interne export, afin d'être automatiquement définies dans les
       sous-interpréteurs. Une définition de fonction peut être supprimée avec l'option -f de  la
       commande interne unset.

       Les  fonctions  peuvent  être  récursives.  La  variable  FUNCNEST peut être utilisée pour
       limiter la profondeur de  la  pile  d'appel  de  la  fonction  et  restreindre  le  nombre
       d'invocations  de  fonctions.  Par  défaut,  aucune  limite  n'est imposée quant au nombre
       d'appels récursifs.

ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE

       L'interpréteur  permet,   dans   certaines   circonstances,   l'évaluation   d'expressions
       arithmétiques  (consultez  les  commandes  internes let et declare ainsi que Développement
       arithmétique). L'évaluation est effectuée en utilisant des entiers de longueur fixe,  sans
       vérification  du  débordement.  Néanmoins, la division par 0 est capturée et marquée comme
       une erreur. Les  opérateurs,  leur  priorité,  leur  associativité  et  leur  valeur  sont
       identiques  à ceux du langage C. La liste suivante d'opérateurs est groupée par opérateurs
       de niveaux de priorité  identiques.  Les  niveaux  sont  décrits  par  ordre  de  priorité
       décroissante.

       id++ id--
              post-incrément et post-décrément de variables
       - +    moins et plus unaires
       ++id --id
              préincrément et prédécrément de variables
       ! ~    négations logique et binaire
       **     exponentiation
       * / %  multiplication, division, reste
       + -    addition, soustraction
       << >>  décalage arithmétique à gauche et à droite
       <= >= < >
              comparaisons
       == !=  égalité et différence
       &      ET binaire
       ^      OU exclusif binaire
       |      OU binaire
       &&     ET logique
       ||     OU logique
       expr?expr:expr
              opérateur conditionnel
       = *= /= %= += -= <<= >>= &= ^= |=
              affectations
       expr1 , expr2
              virgule

       Les  variables  de  l'interpréteur  sont utilisables comme opérandes, le développement des
       paramètres étant effectué  avant  l'évaluation  arithmétique.  Dans  une  expression,  les
       variables de l'interpréteur peuvent également être référencées par leur nom, sans utiliser
       la  syntaxe  de  développement  des  paramètres.  Une  variable  d'interpréteur  NULL   ou
       inexistante est évaluée à 0 lorsqu'elle est consultée par son nom sans utiliser la syntaxe
       de développement des paramètres. La valeur d'une variable est évaluée comme une expression
       arithmétique lorsqu'elle est consultée, ou lorsqu'une valeur lui est affecté alors que son
       attribut integer (entier) a été positionné en utilisant declare -i. Une  valeur  NULL  est
       évaluée  à 0. Une variable d'interpréteur n'a donc pas besoin d'avoir son attribut integer
       positionné pour être utilisable dans un calcul.

       Les constantes de type entier  suivent  la  définition  du  langage C,  sans  suffixes  ou
       constantes  de  caractères.  Les  constantes  commençant par 0 sont interprétées comme des
       nombres octaux. Un en-tête 0x ou 0X indique une valeur hexadécimale.  Sinon,  les  nombres
       ont  la  forme  [base#]n  où  la  base  facultative  est  un  nombre décimal entre 2 et 64
       représentant la base arithmétique et n est un nombre exprimé dans cette base. Si la  base#
       est  omise,  la  base 10  est  utilisée.  En  indiquant n, si un caractère non chiffre est
       requis, les chiffres supérieurs à 9 sont  représentés  par  les  lettres  minuscules,  les
       lettres  majuscules,  le  « @ »  et le « _ », dans cet ordre. Si la base est inférieure ou
       égale à 36, les minuscules et les majuscules sont interchangeables  pour  représenter  les
       nombres entre 10 et 35.

       Les  opérateurs sont évalués par ordre de priorité. Les sous-expressions entre parenthèses
       sont évaluées en premier, ce qui permet de surpasser les règles de priorité ci-dessus.

CONDITIONS

       Les conditions sont utilisées par la commande composée [[ et les commandes  internes  test
       et  [ pour vérifier les attributs d'un fichier et effectuer des comparaisons arithmétiques
       ou sur des chaînes. Les commandes test et [ déterminent  comment  elles  se  comportent  à
       partir  du  nombre d'arguments ; consultez la description de ces commandes pour toutes les
       autres actions spécifiques aux commandes.

       Les conditions se forment à partir des primitives unaires ou binaires suivantes. Bash gère
       plusieurs  noms  de fichier spécifiquement quand ils sont utilisés dans des conditions. Si
       le système d'exploitation sur lequel bash s'exécute fournit ces  fichiers  spéciaux,  bash
       les  utilise ;  sinon,  il  les  émule en interne avec ce comportement : si n'importe quel
       argument fichier de l'une des primitives est de la forme /dev/fd/n, alors  le  descripteur
       de  fichier  n  est  examiné.  Si  l'argument  fichier  de  l'une des primitives est parmi
       /dev/stdin,  /dev/stdout  ou  /dev/stderr,  le  descripteur  de   fichier 0,   1   ou   2,
       respectivement, est examiné.

       Sauf  indication  contraire,  les  primitives  relatives  aux  fichiers  suivent les liens
       symboliques et opèrent sur la cible du lien plutôt que sur le lien lui-même.

       Lorsqu'ils sont utilisés avec [[, les opérateurs <  et  >  ordonnent  d'un  point  de  vue
       lexicographique  en  utilisant les paramètres linguistiques régionaux actuels. La commande
       test trie en utilisant l'ordre ASCII.

       -a fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -b fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial bloc.
       -c fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial caractère.
       -d fichier
              Vrai si le fichier existe et est un répertoire.
       -e fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -f fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier normal.
       -g fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-GID positionné.
       -h fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -k fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit « sticky » positionné.
       -p fichier
              Vrai si le fichier existe et est un tube nommé (FIFO).
       -r fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en lecture.
       -s fichier
              Vrai si le fichier existe et a une taille strictement positive.
       -t df  Vrai si le descripteur de fichier df est ouvert et se rapporte à un terminal.
       -u fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-UID positionné.
       -w fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en écriture.
       -x fichier
              Vrai si le fichier existe et est exécutable.
       -G fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient au GID effectif du groupe.
       -L fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -N fichier
              Vrai si le fichier existe et a été modifié depuis sa dernière lecture.
       -O fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient à l'UID effectif de l'utilisateur.
       -S fichier
              Vrai si le fichier existe et est une socket.
       fichier_1 -ef fichier_2
              Vrai si le fichier_1 et le fichier_2 se rapportent au même périphérique et ont  les
              mêmes numéros d'inœuds.
       fichier_1 -nt fichier_2
              Vrai  si le fichier_1 est plus récent que le fichier_2 (selon les dates de dernière
              modification) ou si fichier_1 existe et non fichier_2.
       fichier_1 -ot fichier_2
              Vrai si le fichier_1 est plus ancien que le fichier_2 ou si fichier_2 existe et non
              fichier_1.
       -o nom_opt
              Vrai si l'option d'interpréteur nom_opt est activée. Consulter la liste des options
              ci-dessous dans la description de l'option -o de la commande interne set.
       -v nom_de_variable
              Vrai si la variable nom_de_variable de l'interpréteur est configurée (si une valeur
              lui a été assignée).
       -R nom_de_variable
              Vrai  si  la  variable  nom_de_variable de l'interpréteur est configurée et est une
              référence de nom.
       -z chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est nulle.
       chaîne
       -n chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est non nulle.

       chaîne_1 == chaîne_2
       chaîne_1 = chaîne_2
              Vrai si les deux chaînes sont égales. Le symbole = devrait  être  utilisé  avec  la
              commande  test  pour  être  en conformité POSIX. Utilisée avec la commande [[, cela
              réalise  une  correspondance  de  motif  tel  que  décrit  précédemment  (Commandes
              composées).

       chaîne_1 != chaîne_2
              Vrai si les deux chaînes sont différentes.

       chaîne_1 < chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve avant chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       chaîne_1 > chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve après chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       arg1 OP arg2
              OP  est l'un des opérateurs suivants -eq, -ne, -lt, -le, -gt ou -ge. Ces opérateurs
              arithmétiques binaires renvoient vrai si arg1 est respectivement  égal,  différent,
              inférieur,  inférieur  ou  égal,  supérieur, supérieur ou égal à arg2. arg1 et arg2
              peuvent être des entiers positifs ou négatifs. Lorsqu'ils  sont  utilisés  avec  la
              commande  [[,  arg1  et  arg2  sont  évalués  comme  des  expressions arithmétiques
              (consultez ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE ci-dessus).

DÉVELOPPEMENT DES COMMANDES SIMPLES

       Lors de l'exécution d'une commande simple,  l'interpréteur  effectue  les  développements,
       affectations et redirections, de gauche à droite dans l'ordre suivant.

       1.     Les  mots  que  l'analyseur  a  repéré  comme  affectations  de variables (ceux qui
              précèdent le nom de la commande)  et  les  redirections  sont  conservées  pour  un
              traitement ultérieur.

       2.     Les  mots  qui  ne  sont  ni des affectations de variables ni des redirections sont
              développés. S'il reste  des  mots  après  le  développement,  le  premier  mot  est
              considéré comme le nom d'une commande et les suivants comme ses arguments.

       3.     Les redirections sont effectuées comme décrit ci-dessus dans REDIRECTIONS.

       4.     Le  texte  suivant  le  signe  =  de  chaque  affectation  de variable est sujet au
              développement  du  tilde,  des  paramètres,  à  la  substitution  de  commande,  au
              développement arithmétique et à la suppression des protections avant d'être affecté
              à la variable.

       Si aucun nom de commande ne  résulte  des  précédentes  opérations,  les  affectations  de
       variables  modifient  l'environnement  actuel  de l'interpréteur. Sinon les variables sont
       ajoutées à l'environnement de la commande exécutée et n'affectent pas  l'environnement  de
       l'interpréteur  actuel.  Si  l'une  des  tentatives d'affectation concerne une variable en
       lecture seule, une erreur se produit et la commande termine  avec  un  état  différent  de
       zéro.

       Si  aucun nom de commande n'est obtenu, les redirections sont effectuées mais ne modifient
       pas l'environnement de l'interpréteur actuel. Une  erreur  de  redirection  conduit  à  la
       terminaison de la commande avec un état différent de zéro.

       S'il  reste  un  nom  de  commande après le développement, l'exécution a lieu comme décrit
       ci-dessous.  Sinon  la  commande  termine.  Si  l'un  des  développements   contient   une
       substitution  de  commande,  l'état  final  de la commande est l'état final de la dernière
       substitution de commande effectuée. S'il n'y avait aucune  substitution  de  commande,  la
       commande termine avec un état de zéro.

EXÉCUTION DES COMMANDES

       Après le découpage de la ligne de commande en mots, si le résultat est une commande simple
       suivie d'une liste facultative d'arguments, les actions suivantes sont effectuées.

       Si le nom de la commande ne contient aucune barre  oblique,  l'interpréteur  tente  de  la
       localiser.  S'il  existe  une fonction de l'interpréteur de ce nom, elle est appelée comme
       nous l'avons vu ci-dessus dans FONCTIONS. Si  le  nom  n'est  pas  celui  d'une  fonction,
       l'interpréteur  le  recherche  dans la liste des commandes internes. Si une correspondance
       est trouvée, cette commande interne est appelée.

       Si le nom n'est ni celui d'une fonction de l'interpréteur, ni celui d'une commande interne
       et  s'il  ne  contient  pas de barre oblique, bash va chercher dans chacun des éléments de
       PATH un répertoire contenant un fichier exécutable du nom désiré. Bash utilise  une  table
       de hachage pour mémoriser les chemins d'accès complets aux fichiers exécutables (consultez
       la commande hash dans COMMANDES INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Une  recherche
       complète  dans les répertoires du PATH n'est effectuée que si la commande ne se trouve pas
       dans la table de hachage. Si la recherche est infructueuse, l'interpréteur  recherche  une
       fonction  de  l'interpréteur  appelée  command_not_found_handle. Si cette fonction existe,
       elle est appelée dans un environnement d'exécution séparé avec la  commande  d'origine  et
       comme  argument  les  arguments de celle-ci, et l'état final de la fonction devient l'état
       final de ce sous-interpréteur. Si cette fonction n'est pas définie, l'interpréteur affiche
       un message d'erreur et renvoie un état final de 127.

       Si  la  recherche  réussit  ou  si  le nom de la commande contient une ou plusieurs barres
       obliques, l'interpréteur exécute le programme demandé dans  un  environnement  d'exécution
       distinct. L'argument 0 est configuré au nom indiqué et les éventuels arguments restants de
       la commande sont configurés aux arguments indiqués.

       Si cette exécution échoue parce que le programme n'est pas un exécutable et si le  fichier
       n'est  pas  un  répertoire, il est pris pour un script, un fichier contenant des commandes
       d'interpréteur.  Un  sous-interpréteur  est  alors  créé  pour  exécuter  ce  script.   Ce
       sous-interpréteur  se  réinitialisera  lui-même, comme si un nouvel interpréteur avait été
       appelé pour exécuter le script, à la différence qu'il continuera à mémoriser l'emplacement
       des   commandes  connues  de  son  parent  (consultez  hash  dans  COMMANDES  INTERNES  DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Si le programme est un fichier commençant par #!, le reste de la première ligne indique un
       interprète  pour  ce programme. L'interpréteur se chargera d'exécuter l'interprète indiqué
       sur les systèmes d'exploitation qui ne gèrent pas eux-mêmes ce  format  d'exécutable.  Les
       arguments de l'interprète consistent en un seul argument facultatif fourni sur la première
       ligne du fichier à la suite du nom de l'interprète, suivi du nom du programme,  suivi  des
       arguments de la commande s'il y en a.

ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION DES COMMANDES

       L'interpréteur  fournit un environnement d'exécution consistant en l'ensemble des éléments
       suivants :

       •      les fichiers ouverts hérités par l'interpréteur à son appel  et  modifiés  par  les
              redirections fournies à la commande interne exec ;

       •      le répertoire de travail actuel comme configuré par cd, pushd ou popd ou hérité par
              l'interpréteur à son appel ;

       •      le masque de création de fichier comme configuré par umask ou hérité du  parent  de
              l'interpréteur ;

       •      les captures actuelles configurées par trap ;

       •      les paramètres de l'interpréteur configurés par des affectations de variables, avec
              la  commande  interne  set,  ou   hérités   de   l'environnement   du   parent   de
              l'interpréteur ;

       •      les  fonctions  de  l'interpréteur  définies  lors  de  l'exécution  ou héritées de
              l'environnement du parent de l'interpréteur ;

       •      les options activées à l'appel (par défaut  ou  avec  les  arguments  de  ligne  de
              commande) ou par set ;

       •      les options activées par shopt ;

       •      les alias de l'interpréteur définies par la commande alias ;

       •      les  ID  des divers processus, y compris ceux des tâches en arrière-plan, la valeur
              de $$ et la valeur de PPID.

       Lorsqu'une commande différente d'une commande interne ou d'une fonction de  l'interpréteur
       doit être exécutée, elle est appelée dans un environnement d'exécution séparé constitué de
       ce qui suit. Sauf indication contraire, les valeurs sont héritées  de  l'environnement  de
       l'interpréteur :

       •      les  fichiers  ouverts  de l'interpréteur, ainsi que toutes modifications et ajouts
              précisés par les redirections de la commande ;

       •      le répertoire de travail actuel ;

       •      le masque de création de fichiers ;

       •      les variables et les fonctions de l'interpréteur marquées pour l'exportation, ainsi
              que les variables exportées spécialement pour la commande ;

       •      les  captures  interceptées  par  l'interpréteur  sont  réinitialisées  aux valeurs
              héritées de l'interpréteur parent  et  les  captures  ignorées  par  l'interpréteur
              restent ignorées.

       Une  commande  appelée dans un environnement distinct ne peut pas affecter l'environnement
       d'exécution de l'interpréteur.

       Les substitutions de commande, les commandes groupées entre parenthèses et  les  commandes
       asynchrones  sont appelées dans un environnement de sous-interpréteur qui est une copie de
       celui  de  l'interpréteur,  mais  les  captures  interceptées  par   l'interpréteur   sont
       réinitialisées  aux  valeurs  que l'interpréteur avait héritées de son parent à son appel.
       Les  commandes  internes  appelées  dans  un  pipeline  sont  aussi  exécutées   dans   un
       environnement  de  sous-interpréteur.  Les  modifications apportées à l'environnement d'un
       sous-interpréteur n'affectent aucunement l'environnement d'exécution de l'interpréteur.

       Les sous-interpréteurs engendrés pour exécuter les substitutions de commande  héritent  de
       la  valeur  de  l'option -e de l'interpréteur parent. En dehors du mode POSIX, bash efface
       l'option -e de tels sous-interpréteurs.

       Si une commande est suivie par un & et  que  le  contrôle  des  tâches  n'est  pas  actif,
       l'entrée  standard  par  défaut  de  la  commande est le fichier vide /dev/null. Sinon, la
       commande appelée hérite des descripteurs de  fichiers  de  l'interpréteur  appelant  comme
       modifiés par les redirections.

ENVIRONNEMENT

       Quand  un  programme  est  appelé,  il  reçoit  un  tableau  de  chaînes  que l'on appelle
       environnement. Il s'agit d'une liste de couples nom-valeur, de la forme nom=valeur.

       L'interpréteur  fournit  plusieurs  façons  de  gérer   l'environnement.   Au   démarrage,
       l'interpréteur  analyse  son  propre  environnement  et  crée un paramètre pour chaque nom
       trouvé, en le  marquant  comme  exportable  vers  les  processus  enfants.  Les  commandes
       exécutées  héritent  de  cet  environnement. Les commandes export et declare -x permettent
       d'ajouter ou de supprimer des paramètres ou des fonctions de l'environnement. Si la valeur
       d'un  paramètre  de l'environnement est modifiée, la nouvelle valeur devient une partie de
       l'environnement et elle remplace l'ancienne. L'environnement  hérité  par  toute  commande
       exécutée  est  l'environnement  initial  de  l'interpréteur, dont les valeurs peuvent être
       modifiées dans l'interpréteur, sans les éléments supprimés par la commande unset, et  avec
       les éléments ajoutés par les commandes export et declare -x.

       L'environnement d'une commande simple ou d'une fonction peut être augmenté temporairement,
       en la faisant précéder des affectations de paramètres, comme  nous  l'avons  vu  ci-dessus
       dans PARAMÈTRES. Ces affectations ne concernent que l'environnement vu par cette commande.

       Si l'option -k est configurée (consultez ci-dessous la commande interne set), alors toutes
       les affectations de paramètres sont placées dans l'environnement d'une  commande  exécutée
       et non seulement celles qui précèdent son nom.

       Quand  bash  appelle  une commande externe, la variable _ est configurée en chemin d'accès
       complet à cette commande et elle est transmise dans l'environnement.

CODE DE RETOUR

       L'état final d'une commande exécutée est la valeur renvoyée par l'appel système waitpid ou
       fonction  équivalente.  Les états finaux prennent leurs valeurs entre 0 et 255, néanmoins,
       comme expliqué ci-dessous, l'interpréteur peut utiliser les valeurs supérieures à  125  de
       façon  particulière.  Les  états finaux des commandes internes et composées sont également
       limités à cet intervalle. Sous certaines conditions, l'interpréteur utilisera des  valeurs
       particulières pour indiquer des modes d'échec particuliers.

       Du  point de vue de l'interpréteur, une commande qui termine avec état final valant zéro a
       réussi. Un état final de zéro indique le succès. Un état final différent de  zéro  indique
       un  échec.  Quand  une  commande se termine par un signal mortel N, bash utilise la valeur
       128+N comme état final.

       Si une commande n'est pas trouvée, le processus enfant créé  pour  l'exécuter  renvoie  un
       état de 127. Si une commande est trouvée mais pas exécutable, la valeur renvoyée est 126.

       Si  une  commande  échoue  à  cause  d'une  erreur survenue lors d'un développement ou des
       redirections, l'état final est strictement plus grand que zéro.

       Les commandes internes renvoient un état de 0 (vrai) si réussies et une valeur  différente
       de  zéro  (faux)  si  une  erreur  se produit pendant leur exécution. Toutes les commandes
       internes renvoient un état final de 2 pour indiquer un usage  incorrect,  en  général  des
       options non valables ou des arguments manquants.

       Bash lui-même renvoie l'état final de la dernière commande exécutée, à moins qu'une erreur
       de syntaxe ne se produise, auquel cas il termine  avec  une  valeur  différente  de  zéro.
       Consultez aussi ci-dessous la commande interne exit.

SIGNAUX

       Quand bash fonctionne de façon interactive, en absence de toute capture, il ignore SIGTERM
       (c'est ainsi que kill 0 ne tue pas un interpréteur interactif) et SIGINT est intercepté et
       géré (c'est ainsi que la commande interne wait est interruptible). Dans tous les cas, bash
       ignore SIGQUIT. Si le contrôle des tâches est  actif,  bash  ignore  SIGTTIN,  SIGTTOU  et
       SIGTSTP.

       Les  commandes  externes  lancées par bash ont les gestionnaires de signaux configurés aux
       valeurs héritées par l'interpréteur de son parent. Quand le contrôle des tâches n'est  pas
       actif,  les  tâches  en  arrière-plan  ignorent  les signaux SIGINT et SIGQUIT en plus des
       gestionnaires hérités. Les commandes exécutées en tant que résultat d'une substitution  de
       commande  ignorent  les signaux de contrôle de tâches émis par le clavier SIGTTIN, SIGTTOU
       et SIGTSTP.

       Par défaut, l'interpréteur termine à  la  réception  de  SIGHUP.  Avant  de  terminer,  un
       interpréteur  interactif renvoie le SIGHUP à toutes les tâches en cours ou suspendues. Les
       tâches suspendues reçoivent aussi  SIGCONT  pour  s'assurer  qu'elles  reçoivent  bien  le
       SIGHUP.  Pour  empêcher  l'interpréteur d'envoyer le signal à une tâche particulière, elle
       devrait être supprimée de la table des tâches avec la commande interne  disown  (consultez
       COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ou marquée comme exemptée de SIGHUP en
       utilisant disown -h.

       Si l'option d'interpréteur huponexit a été configurée avec la fonction shopt, bash  envoie
       un  signal  SIGHUP  à  toutes  les tâches lorsqu'un interpréteur de commandes de connexion
       interactif termine.

       Lorsque bash attend qu'une commande se termine et qu'il reçoit un signal pour  lequel  une
       capture  a  été configurée, la capture ne sera pas exécutée tant que la commande n'est pas
       terminée. Lorsque bash attend la fin d'une commande asynchrone  par  la  commande  interne
       wait,  la  réception  d'un  signal  pour lequel une capture a été configurée conduira à un
       retour immédiat de la commande interne wait avec un état final supérieur à 128, à la suite
       de quoi la capture est immédiatement exécutée.

CONTRÔLE DES TÂCHES

       Le  contrôle  des  tâches  se  réfère  à  la capacité de suspendre (suspend) sélectivement
       l'exécution d'un processus et  de  la  reprendre  (resume)  ultérieurement.  L'utilisateur
       bénéficie  généralement  de  cette  possibilité  grâce  à  l'action conjointe du pilote de
       terminal du noyau de système d'exploitation et de bash.

       L'interpréteur associe une tâche à chaque pipeline. Il maintient une table des  tâches  en
       cours  d'exécution,  cette  table  pouvant être affichée avec la commande jobs. Quand bash
       lance une tâche de façon asynchrone (en arrière-plan), il affiche une ligne qui  ressemble
       à :

              [1] 25647

       Cette  ligne indique que la tâche est la tâche numéro 1 et que le PID du dernier processus
       dans le pipeline associé à cette tâche est 25647. Tous les processus  d'un  même  pipeline
       font  partie  de la même tâche. Bash utilise la notion de tâche comme base du contrôle des
       tâches.

       Pour faciliter l'implémentation d'une interface utilisateur pour le contrôle de tâches, le
       système  introduit  la  notion  d'ID  de  groupe  de processus associés à un terminal. Les
       membres de ce groupe de processus (processus dont le GID est égal au Process Group  ID  du
       terminal  actuel)  reçoivent  les  signaux émis par le clavier comme SIGINT. Ces processus
       sont dits au premier plan. Les processus en arrière-plan sont  ceux  dont  le  Process-GID
       diffère  de  celui  du  terminal ;  ils sont indifférents aux signaux émis par le clavier.
       Seuls les processus au premier plan peuvent lire depuis le terminal ou,  si  l'utilisateur
       l'indique  avec  stty  tostop,  y  écrire.  Les  processus en arrière-plan qui tentent une
       lecture (ou une écriture si stty tostop est actif) dans le terminal  reçoivent  un  signal
       SIGTTIN (SIGTTOU) émis par le pilote du terminal du noyau, qui, sauf interception, suspend
       le processus.

       Si le système d'exploitation sur lequel bash fonctionne permet  le  contrôle  des  tâches,
       bash  fournit  des  outils  pour  l'utiliser.  La  frappe  d'un  caractère  de  suspension
       (généralement ^Z, Contrôle-Z) pendant l'exécution d'un processus conduit à  la  suspension
       de  celui-ci  et  redonne  la main à bash. La frappe d'un caractère de suspension différée
       (généralement ^Y, Contrôle-Y) conduira à la  suspension  du  processus  au  moment  où  il
       tentera  de lire des saisies depuis le terminal et la main reviendra à bash. L'utilisateur
       peut alors manipuler l'état de cette tâche en  utilisant  la  commande  bg  (background  =
       arrière-plan)  pour en continuer l'exécution en arrière-plan, la commande fg (foreground =
       premier plan) pour la continuer au premier plan ou encore la commande kill pour  la  tuer.
       Un  ^Z  s'applique immédiatement et a pour effet de bord d'éliminer les sorties et saisies
       en attente.

       Plusieurs façons permettent de se rapporter à une tâche.  Le  caractère  %  introduit  une
       spécification de tâche (jobspec). Il est possible de se rapporter à la tâche numéro n avec
       %n. Il est également possible de se rapporter à une tâche en utilisant un préfixe  du  nom
       utilisé  pour  la  lancer  ou  une sous-chaîne qui apparaît dans sa ligne de commande. Par
       exemple, %ce se rapporte à une tâche suspendue dont le nom de commande commence par ce. Si
       ce  préfixe  correspond  à  plusieurs tâches, bash signale une erreur. Utiliser %?ce, d'un
       autre côté, se rapporte à toute tâche contenant la chaîne ce dans sa ligne de commande. Si
       la  sous-chaîne correspond à plusieurs tâches, bash signale une erreur. Les symboles %% et
       %+ se rapportent à la notion de tâche actuelle de l'interpréteur, c'est-à-dire la dernière
       tâche  suspendue alors qu'elle était au premier plan ou démarrée en arrière-plan. La tâche
       précédente peut être désignée en utilisant %-. Si une seule tâche existe, %+ et %- peuvent
       tous deux être utilisés pour se rapporter à cette tâche. Dans les affichages se rapportant
       aux tâches (par exemple la sortie de la commande jobs), la  tâche  actuelle  est  toujours
       annotée d'un + et la tâche précédente d'un -. Un simple % (non accompagné de spécification
       de tâche) se rapporte également à la tâche actuelle.

       Il suffit de nommer une tâche pour la ramener au premier plan : %1 est  synonyme  de  « fg
       %1 »  et  ramène  la  tâche  1  de  l'arrière-plan vers le premier plan. De même, « %1 & »
       reprend la tâche 1 en arrière-plan, de façon équivalente à « bg %1 ».

       L'interpréteur est immédiatement prévenu lorsqu'une tâche change d'état. Normalement  bash
       attend  d'être  prêt  à  afficher  son interpréteur avant de signaler des changements dans
       l'état des tâches, afin de ne pas interrompre toute autre sortie. Si  l'option  -b  de  la
       commande  interne  set  est activée, bash signalera de telles modifications immédiatement.
       Toute capture sur SIGCHLD est exécutée pour chaque enfant qui se termine.

       Si une tentative visant à terminer bash est réalisée alors que des tâches sont  suspendues
       (ou,  si l'option d'interpréteur checkjobs a été activée par la commande interne shopt, en
       cours d'exécution), l'interpréteur affiche un message  d'avertissement,  et,  si  l'option
       d'interpréteur  checkjobs  est  activée,  affiche  la  liste les tâches et leurs états. La
       commande jobs peut alors être utilisée pour examiner leur état. Si une deuxième  tentative
       est  faite  pour terminer sans commande intercalaire, l'interpréteur n'affiche aucun autre
       avertissement et les tâches suspendues sont terminées.

       Lorsque l'interpréteur est dans l'attente d'une  tâche  ou  d'un  processus  utilisant  la
       commande  interne wait et que le contrôle des tâches est activé, wait rendra la main quand
       la tâche changera d'état. L'option -f fera que wait attendra que la tâche ou le  processus
       termine avant de rendre la main.

INVITES

       Quand il est exécuté de façon interactive, bash affiche l'invite de base PS1 dès qu'il est
       prêt à lire une commande et l'invite secondaire PS2 quand il a besoin de plus  de  saisies
       pour  exécuter  une  commande. Bash affiche PS0 après avoir lu une commande, mais avant de
       l'exécuter. Bash affiche PS4 comme décrit ci-dessus avant de tracer chaque commande  quand
       l'option -x est activée. Bash permet de personnaliser ces chaînes d'invite, en insérant un
       certain nombre de caractères spéciaux protégés par des contre-obliques  qui  sont  décodés
       comme suit :
              \a     un caractère ASCII d'alarme (07) ;
              \d     la date au format « Jour_de_la_semaine Mois Quantième » (par exemple : « Tue
                     May 26 ») ;
              \D{format}
                     le format est passé à strftime(3) et le résultat est inséré dans  la  chaîne
                     de l'invite ; un format vide implique une représentation du temps spécifique
                     aux paramètres linguistiques régionaux. Les accolades sont nécessaires ;
              \e     un caractère de protection ASCII (033) ;
              \h     le nom de la machine, jusqu'au premier point « . » ;
              \H     le nom de la machine ;
              \j     le nombre de tâches actuellement gérées par l'interpréteur ;
              \l     le nom de base du nom de périphérique de terminal de l'interpréteur ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \s     le nom de l'interpréteur, c'est-à-dire le nom de  base  de  $0  (la  portion
                     suivant la dernière barre oblique) ;
              \t     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 24 heures ;
              \T     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 12 heures ;
              \@     l'heure actuelle au format HH:MM sur 12 heures ;
              \A     l'heure actuelle au format HH:MM sur 24 heures ;
              \u     le nom de l'utilisateur ;
              \v     la version de bash (par exemple, 2.00) ;
              \V     le  numéro  de  version  complet  (avec  niveau de correctifs) de bash, (par
                     exemple, 2.00.0) ;
              \w     le répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde  « ~ »  (utilise
                     la valeur de la variable PROMPT_DIRTRIM) ;
              \W     le  nom  de base du répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde
                     (« ~ ») ;
              \!     le numéro d'historique de la commande ;
              \#     le numéro de la commande ;
              \$     # si l'UID effectif est 0, $ sinon ;
              \nnn   le caractère de code octal nnn ;
              \\     une contre-oblique ;
              \[     débute une suite de caractères non imprimables, qui  peuvent  être  utilisés
                     pour   inclure  une  suite  de  caractères  de  contrôle  du  terminal  dans
                     l'interpréteur ;
              \]     finit une suite de caractères non imprimables.

       Le numéro de commande et le numéro d'historique sont généralement différents :  le  numéro
       d'historique  d'une  commande  correspond à sa position dans la file d'historique qui peut
       contenir des commandes relues depuis cette liste (consultez HISTORIQUE ci-dessous),  alors
       que le numéro de commande est simplement une position dans la suite de commandes exécutées
       depuis le début de la session  d'interpréteur  actuelle.  Après  que  la  chaîne  ait  été
       décodée,  elle est soumise au développement des paramètres, à la substitution de commande,
       au développement arithmétique, au découpage des mots et à la suppression des  protections,
       selon  la  valeur de l'option d'interpréteur promptvars (consultez la description de shopt
       dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Cela  peut  avoir  des  effets  non
       désirés  si  des  portions  protégées  de  la  chaîne  apparaissent  à  l'intérieur  de la
       substitution de commande ou contiennent des caractères spéciaux pour le  développement  de
       mots.

READLINE

       C'est  la  bibliothèque  qui gère la lecture des saisies lors des sessions interactives de
       l'interpréteur,  à  moins  que  l'option  --noediting  ne  soit  indiquée  à  l'appel   de
       l'interpréteur.  Par  défaut  les  commandes  d'édition  de ligne sont similaires à celles
       d'Emacs. Une interface d'édition de ligne dans le style  vi  est  aussi  disponible.  Pour
       arrêter  l'édition  de  ligne  après  le démarrage de l'interpréteur, utiliser l'option +o
       emacs ou +o vi de la commande interne set (consultez COMMANDES INTERNES DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous).

   Notation readline
       Dans  ce  paragraphe  on utilisera la notation « à la Emacs » pour indiquer les frappes de
       touches. Les touches Contrôle sont notées C-touche, par exemple C-n  signifie  Contrôle-N.
       De  même,  les  touches Méta sont notées par M-touche, ainsi M-x signifie Méta-X. (Sur les
       claviers  sans  touches  Méta,  M-x  signifie  ESC  x,  c'est-à-dire  presser  la   touche
       d'Échappement  puis  la  touche  x. Cela fait de ESC le préfixe méta. La combinaison M-C-x
       signifie ESC-Contrôle-x ou encore presser la touche d'Échappement puis maintenir la touche
       Contrôle enfoncée tout en pressant la touche x.)

       Les  commandes  readline  peuvent  recevoir  des arguments numériques, qui fonctionnent en
       règle générale comme compteurs de répétitions.  Parfois,  cependant,  c'est  le  signe  de
       l'argument  qui  est  significatif.  L'utilisation d'un argument négatif pour une commande
       agissant dans un sens donné (par exemple kill-line) conduit cette commande à agir dans  la
       direction  opposée.  Les commandes dont le comportement avec les arguments diffère de cela
       sont indiquées ci-dessous.

       Lorsqu'une commande est indiquée comme détruisant du texte, le texte effacé  est  en  fait
       sauvegardé pour une éventuelle récupération ultérieure (« yanking »). Il est conservé dans
       un  tampon  circulaire  (« kill  ring »).  Les  suppressions  successives   conduisent   à
       l'accumulation  du texte en un seul bloc qui peut être récupéré en une fois. Les commandes
       non destructives séparent les blocs de textes dans le tampon circulaire.

   Initialisation de readline
       Readline est personnalisé en plaçant des commandes dans un  fichier  d'initialisation  (le
       fichier  inputrc).  Le  nom  de  ce  fichier  est  pris dans la variable de l'interpréteur
       INPUTRC. Si cette variable est inexistante, le  nom  par  défaut  est  ~/.inputrc.  Si  ce
       fichier  n'existe  pas  ou  s'il  ne  peut  pas être lu, le dernier fichier par défaut est
       /etc/inputrc. Lorsqu'un programme utilisant la bibliothèque readline démarre,  le  fichier
       d'initialisation  est  lu et les raccourcis clavier et les variables sont mis en place. Il
       n'y a que quelques constructions élémentaires possibles dans le  fichier  d'initialisation
       de  readline.  Les  lignes  blanches  sont  ignorées. Les lignes commençant par # sont des
       commentaires. Les lignes commençant par $ indiquent des constructions conditionnelles. Les
       autres lignes indiquent des raccourcis clavier et des paramétrages de variables.

       Les  raccourcis  clavier par défaut peuvent être modifiés par un fichier inputrc. D'autres
       programmes qui utilisent cette bibliothèque peuvent ajouter  leurs  propres  commandes  et
       raccourcis.

       Par exemple, en plaçant

              M-Control-u: universal-argument
       ou
              C-Meta-u: universal-argument
       dans  le  fichier  inputrc,  on associera la suite de touches M-C-u à la commande readline
       universal-argument.

       Les caractères symboliques suivants sont acceptés : RUBOUT, DEL, ESC, LFD,  NEWLINE,  RET,
       RETURN, SPC, SPACE et TAB.

       En  plus  des  noms  de  commandes,  readline permet d'associer à une touche une chaîne de
       caractères qui sera insérée lorsque la touche est pressée (une macro).

   Raccourcis clavier readline
       La syntaxe pour contrôler les raccourcis clavier dans le fichier inputrc est simple.  Tout
       ce  qui  est  nécessaire  est le nom de la commande ou le texte d'une macro et la suite de
       touches à laquelle il faut l'associer. Les noms de touches peuvent être indiqués de  l'une
       des  deux  façons : comme un nom de touche symbolique, éventuellement précédé des préfixes
       Meta- ou Control- ou sous forme d'une suite de touches.

       En utilisant la forme touche:nom_de_fonction ou macro, touche est le nom de la  touche  en
       anglais. Par exemple :

              Control-u: universal-argument
              Meta-Rubout: backward-kill-word
              Control-o: "> sortie"

       Dans  l'exemple  ci-dessus,  C-u  est associé à la fonction universal-argument, M-DEL à la
       fonction backward-kill-word et C-o à l'exécution de  la  macro  exprimée  dans  la  partie
       gauche (c'est-à-dire, insérer le texte ``> output'' sur la ligne).

       Avec  la  seconde  forme,  "touches":nom_de_fonction  ou  macro, touches diffère de touche
       ci-dessus en ce que les  chaînes  notant  une  suite  complète  de  touches  peuvent  être
       indiquées  en  plaçant  la  suite  entre  guillemets  doubles. Certaines suites de touches
       d'échappement dans le style  GNU  Emacs  peuvent  être  utilisées,  comme  dans  l'exemple
       suivant, mais les noms de caractères symboliques ne sont pas reconnus.

              "\C-u": universal-argument
              "\C-x\C-r": re-read-init-file
              "\e[11~": "Function Key 1"

       Dans cet exemple, C-u est à nouveau associé à la fonction universal-argument, C-x C-r à la
       fonction re-read-init-file et ESC [ 1 1 ~ à l'insertion du texte ``Function Key 1''.

       Le jeu complet des suites de caractères de protection du style GNU Emacs est :
              \C-    préfixe Contrôle ;
              \M-    préfixe Méta ;
              \e     caractère de protection ;
              \\     contre-oblique ;
              \"     un guillemet " littéral ;
              \'     un guillemet ' littéral.

       En plus des suites de caractères de protection dans le style GNU Emacs, un second  jeu  de
       suites de caractères de protection par contre-obliques est disponible :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \d     effacement ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le  caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres
                     hexadécimaux) ;

       Lorsqu'on saisit le texte d'une macro, il faut utiliser des guillemets simples ou  doubles
       pour indiquer la définition de la macro. Les textes non protégés sont considérés comme des
       noms de fonctions. Dans le corps de la macro, les protections par contre-oblique  décrites
       ci-dessus sont développées. La contre-oblique protégera tout autre caractère dans le texte
       de la macro, y compris " et '.

       Bash permet d'afficher ou de modifier les raccourcis clavier  readline  avec  la  commande
       interne  bind.  On  peut  basculer  d'un  mode  d'édition  à l'autre en mode interactif en
       utilisant l'option -o  de  la  commande  interne  set  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Variables de readline
       Readline  dispose  de  variables permettant de personnaliser encore plus son comportement.
       Une variable peut être configurée dans le fichier inputrc avec une affectation de la forme

              set nom_de_variable valeur
       ou utilisant la commande interne bind  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous).

       Sauf  indication  contraire,  les variables de readline prennent les valeurs On ou Off (la
       casse étant sans importance). Les noms de variables non reconnues sont ignorés. Lorsqu'une
       valeur de variable est lue, les variables vides ou de valeur NULL, « on » (insensible à la
       casse) et « 1 » sont équivalentes à On. Toutes les autres valeurs sont équivalentes à Off.
       Les variables et leurs valeurs par défaut, sont :

       bell-style (audible)
              Cette variable commande readline lorsqu'il faut déclencher l'alarme du terminal. Si
              configurée à none, readline  n'émet  jamais  d'alarme.  Si  configurée  à  visible,
              readline  utilise  une  alarme visuelle s'il y en a une disponible. Si configurée à
              audible, readline essaie de faire sonner l'alarme du terminal.
       bind-tty-special-chars (On)
              Si configurée à On, readline tente d'associer les caractères  de  contrôle  traités
              spécialement par le pilote de terminal du noyau à leurs équivalents readline.
       blink-matching-paren (Off)
              Si  configurée  à  On,  readline  tente  de déplacer brièvement le curseur vers une
              parenthèse ouvrante lors de l'insertion d'une parenthèse fermante.
       colored-completion-prefix (Off)
              Si configurée à On, lors du listage des complètements, readline affiche le  préfixe
              commun  du jeu des complètements possibles en utilisant une couleur différente. Les
              définitions de couleur sont prises selon la valeur de la  variable  d’environnement
              LS_COLORS.
       colored-stats (Off)
              Si  configurée  à On, readline affiche les complètements possibles en utilisant des
              couleurs différentes pour indiquer leur type de fichier. Les définitions de couleur
              sont prises dans la valeur de la variable d’environnement LS_COLORS.
       comment-begin  # »)
              Cette  chaîne  est  insérée quand la commande readline insert-comment est exécutée.
              Cette commande est associée à M-# en mode Emacs et à # en mode de commande vi.
       completion-display-width (-1)
              Le nombre de colonnes d'écran utilisées pour afficher de possibles  correspondances
              lors  de  la  réalisation  du  complètement.  La  valeur  est  ignorée  si elle est
              inférieure à 0 ou supérieure à la largeur de l'écran du terminal. Une valeur  de  0
              fera  que  les correspondances seront affichées une par ligne. La valeur par défaut
              est -1.
       completion-ignore-case (Off)
              Si configurée à On, readline effectue les correspondances et complètements de  noms
              de fichiers sans tenir compte de la casse.
       completion-map-case (Off)
              Si  configurée  à  On et completion-ignore-case activée, readline traite les traits
              d'union (-) et les  tirets  bas  (_)  comme  équivalents  lorsqu'elle  réalise  une
              recherche  de  correspondance et un complètement de nom de fichier insensibles à la
              casse.
       completion-prefix-display-length (0)
              La longueur,  en  caractères,  du  préfixe  commun  d'une  liste  de  complètements
              possibles affiché sans modification. Si configurée en valeur positive, les préfixes
              communs plus longs que  cette  valeur  sont  remplacés  par  une  ellipse  lors  de
              l'affichage des complètements possibles.
       completion-query-items (100)
              Cela   détermine   quand  l'utilisateur  est  interrogé  pour  voir  le  nombre  de
              complètements possibles produits par la commande  possible-completions.  Elle  peut
              être  configurée  à  toute  valeur  entière positive. Si le nombre de complètements
              possibles est supérieur ou égal à la valeur de cette variable, readline demandera à
              l'utilisateur  s'il  veut ou non les voir ; sinon, ils sont simplement affichés sur
              le terminal.
       convert-meta (On)
              Si configurée à On, readline transformera les caractères  avec  leur  huitième  bit
              réglé à une suite de caractères ASCII en supprimant le huitième bit et en préfixant
              un caractère de protection (en fait, en utilisant le caractère de protection  comme
              préfixe  méta).  La configuration par défaut est On, mais readline la fixe à Off si
              le paramètre linguistique régional contient des caractères 8 bits.
       disable-completion (Off)
              Si configurée à On, readline empêchera le complètement des mots. Les caractères  de
              complètement  seront  insérés  sur  la  ligne  comme  s'ils  avaient été associés à
              self-insert.
       echo-control-characters (On)
              Si configurée à On, sur les systèmes d'exploitation le permettant, readline affiche
              un caractère correspondant à un signal provenant du clavier.
       editing-mode (emacs)
              Commande  si  readline doit démarrer avec des raccourcis clavier similaires à Emacs
              ou à vi. editing-mode peut être positionné soit à emacs, soit à vi.
       emacs-mode-string (@)
              Si  la  variable  show-mode-in-prompt  est  activée,  cette  chaîne  est   affichée
              immédiatement  avant  la dernière ligne de la première invite quand le mode édition
              d'Emacs est activé. La valeur est développée comme un raccourci  clavier,  donc  le
              jeu  standard  de  préfixes  meta-  ou  Control- et de séquences de protections par
              contre-oblique est disponible. Utiliser les caractères de protection \1 et \2  pour
              ouvrir  et  fermer  les  séquences  de caractères non imprimables, ce qui peut être
              utilisé pour inclure une suite de caractères de contrôle du terminal dans la chaîne
              de mode.
       enable-bracketed-paste (On)
              Quand  configurée  à  On,  readline  configurera  le terminal de manière à ce qu'il
              puisse insérer chaque  collage  dans  le  tampon  d'édition  comme  une  chaîne  de
              caractères  unique, plutôt que de traiter chaque caractère comme si il avait été lu
              du clavier. Cela peut empêcher que les  caractères  collés  ne  soient  interprétés
              comme des commandes d'édition.
       enable-keypad (Off)
              Quand   configurée   à  On,  readline  essayera  d'activer  le  pavé  numérique  de
              l'application une fois  appelée.  Sur  certains  systèmes,  c'est  nécessaire  pour
              utiliser les flèches.
       enable-meta-key (On)
              Quand   configurée  à  On,  readline  essayera  d'activer  toutes  les  touches  de
              modificateur Méta que le terminal peut prendre en charge une fois  appelé.  Sur  de
              nombreux terminaux, la touche Méta est utilisée pour saisir des caractères sur huit
              bits.
       expand-tilde (Off)
              Si configurée à On, le développement du tilde est effectué lorsque  readline  tente
              un complètement de commandes.
       history-preserve-point (Off)
              Si  configurée  à  On, le programme d'historique tente de placer le curseur au même
              endroit  sur  chaque  ligne  d'historique  récupérée   avec   previous-history   ou
              next-history.
       history-size (unset)
              Configure le nombre maximal d'éléments sauvegardés dans la file de l'historique. Si
              configuré à zéro, tous les éléments sont effacés  et  aucun  nouvel  élément  n’est
              sauvegardé. Si configuré à une valeur strictement négative, le nombre d'éléments de
              la file d’historique n'est  pas  limité.  Par  défaut,  le  nombre  d’éléments  est
              configuré  à  la  valeur  de  la  variable  HISTSIZE  de  l'interpréteur. En cas de
              tentative de régler history-size à une valeur  non  numérique,  le  nombre  maximal
              d'éléments est configuré à 5OO.
       horizontal-scroll-mode (Off)
              Quand  configurée  à  On,  readline  utilisera  une seule ligne d'affichage et fera
              défiler la saisie horizontalement sur une seule ligne d'écran  quand  elle  devient
              plus longue que la largeur de l'écran, plutôt que de faire un retour à la ligne. Ce
              réglage est activé automatiquement pour les terminaux de hauteur 1.
       input-meta (Off)
              Si configurée à On, readline acceptera des saisies sur huit bits (autrement dit  il
              ne  supprimera  pas  le  huitième  bit),  quel que soit le terminal utilisé. Le nom
              meta-flag est un synonyme pour cette variable. La configuration par défaut est Off,
              mais  readline  la  fixe  à  On  si le paramètre linguistique régional contient des
              caractères 8 bits.
       isearch-terminators  C-[C-J »)
              La chaîne de caractères qui doit terminer une recherche incrémentale  sans  que  le
              caractère  ne  soit  exécuté  comme une commande. Si cette variable n'a pas reçu de
              valeur, les caractères ESC et C-J termineront une recherche incrémentale.
       keymap (emacs)
              Configure le jeu de raccourcis readline actuel. L'ensemble  des  noms  corrects  de
              jeux   de   raccourcis  est  emacs,  emacs-standard,  emacs-meta,  emacs-ctlx,  vi,
              vi-command et vi-insert. vi est équivalent à vi-command ; emacs  est  équivalent  à
              emacs-standard.  La valeur par défaut est emacs ; la valeur de editing-mode modifie
              aussi le jeu de raccourcis par défaut.
       keyseq-timeout (500)
              Indique le temps que readline attendra un caractère lors de la lecture d’une  suite
              de  touches  ambiguë (c’est-à-dire qui peut former une suite de touches complète en
              utilisant l’entrée lue jusqu’à présent, ou accepter une entrée supplémentaire  pour
              compléter  une  suite de touches plus longue). Si aucune entrée n’est reçue pendant
              le temps d’attente, readline utilisera la suite la plus courte, mais  complète.  La
              valeur  est indiquée en milliseconde, donc une valeur de 1000 signifie que readline
              attendra pendant une seconde une  entrée  supplémentaire.  Si  cette  variable  est
              configurée  à une valeur inférieure ou égale à zéro, ou à une valeur non numérique,
              readline attendra la saisie d’une autre touche pour décider de la suite de  touches
              à compléter.
       mark-directories (On)
              Si configurée à On, une barre oblique est ajoutée aux noms de répertoires.
       mark-modified-lines (Off)
              Si  configurée à On, les lignes d'historique qui ont été modifiées seront précédées
              à l'affichage d'un astérisque (*).
       mark-symlinked-directories (Off)
              Si configurée à On, une barre oblique est ajoutée aux noms complétés si ce sont des
              liens symboliques vers des répertoires (selon la valeur de mark-directories).
       match-hidden-files (On)
              Cette  variable,  quand  elle  est  configurée  à  On,  conduit  readline  à  faire
              correspondre des fichiers dont le nom commence par un « . » (fichiers cachés)  lors
              du  complètement  de  noms de fichiers. Si configurée à Off, le « . » du début doit
              être fourni par l'utilisateur dans le nom de fichier à compléter.
       menu-complete-display-prefix (Off)
              Si configurée à On, le complètement de menu affiche le préfixe commun à la liste de
              complètements possibles (qui peut être vide) avant de tourner dans la liste.
       output-meta (Off)
              Si  configurée  à  On,  readline  affichera  directement  les caractères ayant leur
              huitième bit défini plutôt que d'utiliser une suite  de  caractères  de  protection
              avec  préfixe méta. La configuration par défaut est Off, mais readline la fixe à On
              si le paramètre linguistique régional contient des caractères 8 bits.
       page-completions (On)
              Si configurée à On, readline utilise un afficheur de texte  interne  du  type  more
              pour afficher les complètements possibles sur un seul plein écran.
       print-completions-horizontally (Off)
              Si  configurée  à  On,  readline  affichera  les complètements correspondants triés
              horizontalement dans l'ordre alphabétique plutôt que verticalement.
       revert-all-at-newline (Off)
              Si  configurée  à  On,  readline  annulera  toutes  les  modifications  des  lignes
              d'historique  avant  de  s'arrêter  quand  accept-line  est exécuté. Par défaut les
              lignes d'historique peuvent être modifiées et conservent  les  listes  d'annulation
              individuelles au fur et à mesure des appels à readline.
       show-all-if-ambiguous (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par  défaut  des  fonctions  de  complètement.  Si
              configurée à On, les mots qui ont plus d'un  complètement  possibles  conduisent  à
              l'affichage immédiat des correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-all-if-unmodified (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par  défaut des fonctions de complètement de façon
              similaire à show-all-if-ambiguous. Si configurée à On, les mots qui ont  plus  d'un
              complètement  possible  sans aucun complètement partiel possible (les complètements
              possibles ne partagent pas de préfixe commun) conduisent à l'affichage immédiat des
              correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-mode-in-prompt (Off)
              Si  configurée  à  On,  ajoute  une  chaîne  au début de l’invite indiquant le mode
              d’édition : Emacs, commande Vi ou insertion Vi. L'utilisateur  peut  configurer  la
              chaîne de mode (par exemple, emacs-mode-string).
       skip-completed-text (Off)
              Si  configurée  à  On,  modifie  le comportement par défaut du complètement lors de
              l'insertion d'une unique correspondance dans la ligne. Elle n'est utilisée que lors
              d'un  complètement  effectué  au  milieu  d'un  mot.  Si elle est activée, readline
              n'insère pas de caractères de complètement correspondant à  des  caractères  situés
              après  le  curseur  dans le mot en train d'être complété, ainsi les parties du mots
              situées après le curseur ne sont pas dupliquées.
       vi-cmd-mode-string ((cmd))
              Si  la  variable  show-mode-in-prompt  est  activée,  cette  chaîne  est   affichée
              immédiatement avant la dernière ligne de la première invite quand le mode d'édition
              vi est activé et en mode commande. La valeur  est  développée  comme  un  raccourci
              clavier,  donc  le  jeu  standard  de préfixes meta- ou Control- et de séquences de
              protections  par  contre-oblique  est  disponible.  Utiliser  les   caractères   de
              protection  \1  et  \2  pour  ouvrir  et  fermer  les  séquences  de caractères non
              imprimables, ce qui peut être utilisé pour  inclure  une  suite  de  caractères  de
              contrôle du terminal dans la chaîne de mode.
       vi-ins-mode-string ((ins))
              Si   la  variable  show-mode-in-prompt  est  activée,  cette  chaîne  est  affichée
              immédiatement avant la dernière ligne de la première invite quand le mode d'édition
              vi  est  activé  et  en mode insertion. La valeur est développée comme un raccourci
              clavier, donc le jeu standard de préfixes meta- ou  Control-  et  de  séquences  de
              protections   par   contre-oblique  est  disponible.  Utiliser  les  caractères  de
              protection \1 et  \2  pour  ouvrir  et  fermer  les  séquences  de  caractères  non
              imprimables,  ce  qui  peut  être  utilisé  pour inclure une suite de caractères de
              contrôle du terminal dans la chaîne de mode.
       visible-stats (Off)
              Si configurée à On, un caractère indiquant le type de fichier,  comme  signalé  par
              stat(2) est ajouté aux noms de fichiers en affichant les complètements possibles.

   Constructions conditionnelles de readline
       Readline implémente un mécanisme inspiré des fonctionnalités de compilation conditionnelle
       du préprocesseur C qui permet d'effectuer le paramétrage des  raccourcis  clavier  et  des
       variables selon les résultats de tests. Il y a quatre directives d'analyse utilisées.

       $if    La  structure  $if  permet  de  choisir  les raccourcis selon le mode d'édition, le
              terminal utilisé ou l'application utilisant  readline.  Le  texte  du  test,  après
              n’importe  quel  opérateur  de  comparaison,  va  jusqu'à la fin de la ligne ; sauf
              notation contraire, aucun caractère n'est nécessaire pour le délimiter.

              mode   La forme mode= de la directive $if est utilisée pour  vérifier  si  readline
                     est  en mode emacs ou vi. Cela peut être utilisé conjointement à la commande
                     set keymap, par exemple pour  ne  configurer  les  raccourcis  des  jeux  de
                     raccourcis  emacs-standard  et  emacs-ctlx  que  si readline démarre en mode
                     emacs.

              term   La forme term= peut  être  utilisée  pour  ajouter  des  raccourcis  clavier
                     spécifiques  au terminal, comme associer des suites de touches produites par
                     des touches de fonction du terminal. Le mot à droite du signe = est  comparé
                     à  la fois au nom complet du terminal et à la portion de nom du terminal qui
                     précède le premier signe -. Cela permet, par exemple, de faire  correspondre
                     sun avec à la fois sun et sun-cmd.

              version
                     Le  test  de  version peut être utilisé pour effectuer des comparaisons avec
                     des versions particulières de readline. La version est développée  selon  la
                     version  actuelle de readline. L'ensemble d'opérateurs de comparaison inclut
                     =, (et ==), !=, <=, >=, < et >. Le numéro de  version  fourni  à  droite  de
                     l'opérateur  consiste  en  un  numéro  de  version majeure, un point décimal
                     facultatif et un numéro de version mineure facultatif (par exemple, 7.1). Si
                     la  version  mineure  est  omise, on considère que c'est 0. L'opérateur peut
                     être séparé de la chaîne version et de l'argument du numéro de  version  par
                     une espace.

              application
                     La   structure  application  est  utilisée  pour  inclure  des  paramétrages
                     spécifiques à chaque application. Chaque programme utilisant la bibliothèque
                     readline  configure un nom d'application et un fichier d'initialisation peut
                     tester une valeur particulière. Ce  peut  être  utilisé  pour  associer  des
                     suites  de  touches  à  des  fonctions utiles pour un certain programme. Par
                     exemple, les commandes suivantes ajoutent une suite de touches  qui  protège
                     le mot actuel ou précédant dans bash :

                     $if Bash
                     # Protéger le mot actuel ou le précédant
                     "\C-xq": "\eb\"\ef\""
                     $endif

              variable
                     La structure variable fournit des tests d'égalité simples pour les variables
                     et les valeurs de readline. Les opérateurs de comparaison permis sont =, ==,
                     et  !=.  Le  nom  de  la  variable  doit  être séparé de l'opérateur par une
                     espace ; l'opérateur peut être séparé de la valeur à droite par une  espace.
                     Les  variables  de  chaîne  ainsi  que les variables booléennes peuvent être
                     testées. Les variables booléennes doivent être comparées aux valeurs  on  et
                     off.

       $endif Cette commande, comme on l'a vu dans l'exemple ci-dessus, termine une commande $if.

       $else  Permet d'ajouter des commandes qui seront exécutées si un $if échoue.

       $include
              Cette  directive prend un seul nom de fichier comme argument et y lit les commandes
              et  les  raccourcis.  Par  exemple,  la  directive  suivante  lirait   le   fichier
              /etc/inputrc :

              $include  /etc/inputrc

   Recherche
       Readline  fournit  des  commandes  de  recherche  au  sein  de  l'historique  de commandes
       (consultez HISTORIQUE ci-dessous) des lignes contenant une chaîne  donnée.  Il  y  a  deux
       modes de recherche : incrémental et non incrémental.

       Les  recherches  incrémentales  commencent  avant  même que l'utilisateur n'ait terminé de
       saisir la chaîne recherchée. À chaque caractère saisi, readline affiche l'élément  suivant
       de  l'historique  qui  correspond  à  la  chaîne  déjà  entrée. Une recherche incrémentale
       nécessite seulement  le  nombre  de  caractères  indispensable  pour  retrouver  l'élément
       d'historique  désiré.  Les  caractères  se  trouvant  dans la variable isearch-terminators
       servent à terminer une recherche incrémentale. Si aucune valeur n'a été affectée  à  cette
       variable,  les  caractères  Échappement (« Escape ») et Contrôle-J terminent une recherche
       incrémentale. Contrôle-G permet d'interrompre une recherche incrémentale et  de  restaurer
       la  ligne  originale.  Lorsque la recherche est finie, l'élément d'historique contenant la
       chaîne désirée devient la ligne actuelle.

       Pour trouver les autres éléments correspondant dans la file d'historique, saisissez  selon
       Contrôle-S  ou  Contrôle-R.  Cela  recherchera  en  avant  ou en arrière dans l'historique
       l'élément suivant correspondant à la chaîne saisie jusque-là. Toute autre suite de touches
       associée  à  une  commande readline interrompra la recherche et exécutera la commande. Par
       exemple, un changement de ligne interrompra la recherche et acceptera la ligne,  exécutant
       ainsi la commande de la file d'historique.

       Readline  se  souvient de la dernière chaîne de recherche incrémentale. Si deux Contrôle-R
       sont tapés sans caractère pour définir une nouvelle  recherche  de  chaîne,  toute  chaîne
       mémorisée sera utilisée.

       Les  recherches  non incrémentales lisent la chaîne désirée en entier avant de démarrer la
       recherche de correspondance dans la liste d'historique. La chaîne  peut  être  saisie  par
       l'utilisateur ou faire partie du contenu de la ligne actuelle.

   Noms des commandes readline
       Ce  qui suit est une liste des noms de commandes et les suites de touches auxquelles elles
       sont associées par défaut. Les noms de commandes sans suite de touche les accompagnant  ne
       sont  pas associées par défaut. Dans les descriptions suivantes, le curseur (« point ») se
       rapporte à la position actuelle du curseur et la marque se  rapporte  à  une  position  de
       curseur  sauvegardée  par la commande set-mark. Le texte entre le curseur et la marque est
       désigné comme la zone.

   Commandes de déplacement
       beginning-of-line (C-a)
              Reculer au début de la ligne actuelle.
       end-of-line (C-e)
              Avancer à la fin de la ligne.
       forward-char (C-f)
              Avancer d'un caractère.
       backward-char (C-b)
              Reculer d'un caractère.
       forward-word (M-f)
              Avancer jusqu'à la fin du  mot  suivant.  Les  mots  sont  composés  de  caractères
              alphanumériques (lettres et chiffres).
       backward-word (M-b)
              Reculer  jusqu'au  début  du  mot actuel ou du précédent. Les mots sont composés de
              caractères alphanumériques (lettres et chiffres).
       shell-forward-word
              Avancer jusqu'à la fin du mot suivant. Les mots sont séparés par des métacaractères
              non protégés de l'interpréteur.
       shell-backward-word
              Reculer jusqu'au début du mot actuel ou du précédent. Les mots sont séparés par des
              métacaractères non protégés de l'interpréteur.
       previous-screen-line
              Tenter de déplacer le curseur vers la même colonne physique de l'écran sur la ligne
              physique précédente de l'écran. Cela n'aura pas l'effet désiré si la ligne actuelle
              de readline n'accepte pas sur d'une ligne physique ou si le but n'est pas supérieur
              à la longueur de l'invite plus la largeur de l'écran.
       next-screen-line
              Tenter de déplacer le curseur vers la même colonne de l'écran physique sur la ligne
              suivante de l'écran physique. Cela n'aura pas l'effet désiré si la  ligne  actuelle
              de  readline  n'accepte pas plus d'une ligne physique ou si la longueur de la ligne
              actuelle de readline n'est pas supérieure à la longueur de l'invite plus la largeur
              de l'écran.
       clear-display (M-C-l)
              Effacer  l'écran  et,  si  possible,  le  tampon  de  défilement  du terminal, puis
              rafraîchir la ligne actuelle, en laissant la ligne actuelle au sommet de l'écran.
       clear-screen (C-l)
              Effacer l'écran, puis rafraîchir la ligne actuelle, en laissant la  ligne  actuelle
              au  sommet  de  l'écran.  S'il  y  a un argument, rafraîchir la ligne actuelle sans
              effacer l'écran.
       redraw-current-line
              Rafraîchir la ligne actuelle.

   Commandes de manipulation de l'historique
       accept-line (changement de ligne, retour chariot)
              Valider la ligne, sans se soucier de l'emplacement du curseur. Si  la  ligne  n'est
              pas  vide,  l'ajouter  à  la  file  d'historique,  sous  contrôle  de  la  variable
              HISTCONTROL. Si cette ligne est une ligne d'historique  modifiée,  restaurer  cette
              dernière.
       previous-history (C-p)
              Récupérer  la  commande  précédente  de  la file d'historique, en remontant dans la
              file.
       next-history (C-n)
              Récupérer la commande suivante dans la file d'historique,  en  descendant  dans  la
              file.
       beginning-of-history (M-<)
              Récupérer la première ligne de l'historique.
       end-of-history (M->)
              Retourner  à  la fin de l'historique de saisie, c'est-à-dire à la ligne en cours de
              saisie.
       reverse-search-history (C-r)
              Rechercher  en  arrière  dans  l'historique,  en  remontant.  C'est  une  recherche
              incrémentale.
       forward-search-history (C-s)
              Rechercher   en  avant  dans  l'historique,  en  descendant.  C'est  une  recherche
              incrémentale.
       non-incremental-reverse-search-history (M-p)
              Rechercher une chaîne en arrière dans l'historique, en remontant  depuis  la  ligne
              actuelle,  utiliser  une  recherche  non  incrémentale  pour une chaîne fournie par
              l'utilisateur.
       non-incremental-forward-search-history (M-n)
              Rechercher une chaîne en  avant  dans  l'historique,  utiliser  une  recherche  non
              incrémentale pour une chaîne fournie par l'utilisateur.
       history-search-forward
              Rechercher en avant dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne
              actuelle et la position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       history-search-backward
              Rechercher en arrière dans l'historique la chaîne comprise entre  le  début  de  la
              ligne actuelle et la position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       history-substring-search-backward
              Rechercher  en  arrière  dans  l'historique la chaîne comprise entre le début de la
              ligne actuelle et la position du curseur. La chaîne  recherchée  peut  trouver  une
              correspondance n'importe où dans une ligne de l'historique. C'est une recherche non
              incrémentale.
       history-substring-search-forward
              Rechercher en avant dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne
              actuelle  et  la  position  du  curseur.  La  chaîne  recherchée  peut  trouver une
              correspondance n'importe où dans une ligne de l'historique. C'est une recherche non
              incrémentale.
       yank-nth-arg (M-C-y)
              Insérer, à l'emplacement du curseur, le premier argument de la commande précédente.
              Généralement, il s'agit du second mot de la ligne précédente. Avec un  argument  n,
              insérer  le  n-ième mot de la commande précédente (les mots sont numérotés à partir
              de 0). Un argument négatif insère le n-ième mot en partant de la fin de la commande
              précédente.  Une  fois que l'argument n est traité, l'argument est extrait comme si
              le développement d'historique « !n » avait été indiqué.
       yank-last-arg (M-., M-_)
              Insérer le dernier argument de la commande précédente (le dernier mot de  l'élément
              précédent  de  la  file  d'historique).  Avec  un  argument  numérique, se comporte
              exactement comme yank-nth-arg. Les appels successifs à yank-last-arg remontent dans
              la  file  d'historique en insérant le dernier mot (ou le mot indiqué par l'argument
              du premier appel) de chaque ligne  tour  à  tour.  Tous  les  arguments  numériques
              fournis  à  ces  appels  successifs  déterminent  la  direction de déplacement dans
              l'historique. Un argument négatif modifie la direction dans l'historique (en  avant
              ou  en  arrière).  Les  outils  de  développement  d'historique  sont utilisés pour
              extraire le dernier mot, comme si le développement d'historique  « !$ »  avait  été
              indiqué.
       shell-expand-line (M-C-e)
              Développer,  comme  le  fait  l'interpréteur,  la  ligne actuelle. Cela effectue le
              développement des alias et d'historique, ainsi que tous les développements  de  mot
              de  l'interpréteur.  Consultez  ci-dessous  DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour une
              description détaillée du développement de l'historique.
       history-expand-line (M-^)
              Effectuer le développement d'historique sur la ligne actuelle. Consultez ci-dessous
              DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour une description détaillée.
       magic-space
              Effectuer  le  développement  de  l'historique sur la ligne actuelle et insérer une
              espace. Consultez ci-dessous DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE,  pour  une  description
              détaillée.
       alias-expand-line
              Effectuer  le  développement  des  alias  sur  la  ligne  actuelle. Consultez ALIAS
              ci-dessus pour une description des développements d'alias.
       history-and-alias-expand-line
              Effectuer le développement de l'historique et des alias sur la ligne actuelle.
       insert-last-argument (M-., M-_)
              Un synonyme de yank-last-arg.
       operate-and-get-next (C-o)
              Valider la ligne actuelle pour exécution et  récupérer  de  l'historique  la  ligne
              suivante  liée  à  la  ligne  actuelle  pour  édition. Si un argument numérique est
              fourni, il spécifie l'entrée de l'historique à utiliser à  la  place  de  la  ligne
              actuelle.
       edit-and-execute-command (C-x C-e)
              Appeler  un éditeur sur la ligne de commande actuelle et exécuter le résultat comme
              une commande d'interpréteur. Bash tente d'appeler, dans cet ordre, $VISUAL, $EDITOR
              et emacs comme éditeur.

   Commande d'édition de texte
       end-of-file (généralement C-d)
              Le  caractère indiquant la fin de fichier, comme défini, par exemple, par ``stty''.
              Si ce caractère est lu alors qu’aucun caractère n’est  sur  la  ligne,  et  que  le
              curseur est au début de la ligne, readline l’interprète comme le fin de l’entrée et
              renvoie EOF.
       delete-char (C-d)
              Effacer le caractère sous le curseur.  Si  cette  fonction  est  associée  au  même
              caractère  que  le  caractère EOF du terminal, comme c’est souvent le cas avec C-d,
              consultez les effets dans le paragraphe précédent.
       backward-delete-char (Effacement ou « Rubout »)
              Effacer le caractère avant le curseur. Lorsque un argument numérique  est  indiqué,
              le texte effacé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       forward-backward-delete-char
              Effacer  le caractère sous le curseur, sauf s'il est en fin de ligne, auquel cas le
              caractère avant le curseur est effacé.
       quoted-insert (C-q, C-v)
              Ajouter littéralement  sur  la  ligne  le  caractère  saisi  suivant.  Cela  permet
              d'insérer des caractères comme C-q, par exemple.
       tab-insert (C-v TAB)
              Insérer un caractère de tabulation.
       self-insert (a, b, A, 1, !, ...)
              Insérer le caractère mentionné.
       transpose-chars (C-t)
              Échanger  les  caractères  se  trouvant  devant  et sous le curseur. Le curseur est
              avancé d'un caractère. À la fin d'une ligne, les caractères échangés sont les  deux
              précédents. Les arguments négatifs n'ont aucun effet.
       transpose-words (M-t)
              Déplace le mot avant le curseur au-delà du mot après le curseur et déplace aussi le
              curseur sur ce mot. Si le curseur est à la fin de la ligne, cela échange  les  deux
              derniers mots de la ligne.
       upcase-word (M-u)
              Transformer  le mot actuel (ou le suivant) en majuscules. Avec un argument négatif,
              agir sur le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       downcase-word (M-l)
              Transformer le mot actuel (ou le suivant) en minuscules. Avec un argument  négatif,
              agir sur le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       capitalize-word (M-c)
              Passer  en  majuscule  l'initiale  du  mot actuel (ou du suivant). Avec un argument
              négatif, agir sur le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       overwrite-mode
              Basculer en mode d'écrasement. Avec un  argument  numérique  explicite  strictement
              positif, bascule en mode d'écrasement. Avec un argument numérique explicite négatif
              ou nul, bascule en mode d'insertion. Cette commande n'affecte que le  mode  emacs ;
              le  mode  vi  écrase de façon différente. Chaque appel à readline() démarre en mode
              d'insertion. En mode d'écrasement, les caractères associés à self-insert remplacent
              le  texte  sous  le  curseur  plutôt  que  de déplacer le texte vers la droite. Les
              caractères associés à backward-delete-char remplacent le caractère avant le curseur
              par une espace. Par défaut, cette commande n'est pas associée.

   Effacement et récupération
       kill-line (C-k)
              Effacer le texte depuis la position du curseur jusqu'à la fin de la ligne.
       backward-kill-line (C-x Effacement)
              Effacer en arrière jusqu'au début de ligne.
       unix-line-discard (C-u)
              Effacer le texte entre le début de la ligne et la position du curseur. Le texte est
              sauvegardé dans le tampon circulaire.
       kill-whole-line
              Effacer toute la ligne sans tenir compte de la position du curseur.
       kill-word (M-d)
              Effacer le texte entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si  entre  des  mots,
              jusqu'à  la  fin  du  mot  suivant.  Les  limites des mots sont identiques à celles
              utilisées par forward-word.
       backward-kill-word (M-Effacement)
              Effacer le mot sous le curseur. Les  limites  de  mots  sont  identiques  à  celles
              utilisées par backward-word.
       shell-kill-word
              Effacer  le  texte  entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si entre des mots,
              jusqu'à la fin du mot suivant. Les  limites  des  mots  sont  identiques  à  celles
              utilisées par shell-forward-word.
       shell-backward-kill-word
              Effacer  le  mot  sous  le  curseur.  Les  limites de mots sont identiques à celles
              utilisées par shell-backward-word.
       unix-word-rubout (C-w)
              Effacer le mot sous le curseur, en utilisant une espace  blanche  comme  limite  de
              mot. Le texte effacé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       unix-filename-rubout
              Effacer  le  mot sous le curseur, en utilisant l'espace blanche et la barre oblique
              comme limites de mot. Le texte supprimé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       delete-horizontal-space (M-\)
              Effacer toutes les espaces blanches et les tabulations autour du curseur.
       kill-region
              Effacer le texte de la zone actuelle.
       copy-region-as-kill
              Copier le texte de la zone vers le tampon circulaire.
       copy-backward-word
              Copier le mot précédant le curseur dans le tampon circulaire. Les limites  de  mots
              sont identiques à celles de backward-word.
       copy-forward-word
              Copier  le  mot  suivant  le curseur dans le tampon circulaire. Les limites de mots
              sont identiques à celles de forward-word.
       yank (C-y)
              Récupérer le texte au sommet du tampon circulaire à la position du curseur dans  le
              tampon.
       yank-pop (M-y)
              Exécuter  une  rotation  du  tampon  circulaire  et  récupérer le texte situé à son
              nouveau sommet. Cela ne fonctionne qu'après yank ou yank-pop.

   Arguments numériques
       digit-argument (M-0, M-1, ..., M--)
              Ajouter ce chiffre à l'argument en cours de rédaction ou créer un nouvel  argument.
              M-- crée un argument négatif.
       universal-argument
              Il  s'agit  d'une  autre façon d'indiquer un argument. Si cette commande est suivie
              d'un ou plusieurs chiffres facultativement précédés d'un signe moins, ces  chiffres
              définissent  l'argument.  Si  la  commande  est  suivie  de  chiffres, une nouvelle
              exécution de universal-argument termine l'argument numérique, mais est ignorée dans
              les  autres  cas.  Par exception, si cette commande est suivie immédiatement par un
              caractère qui n'est ni un chiffre ni le signe moins, le compteur d'arguments de  la
              commande  suivante  est multiplié par 4. Le compteur d'arguments est initialement à
              un, donc la première exécution de cette commande amène le  compteur  d'arguments  à
              quatre, une seconde fois porte le compteur d'arguments à seize et ainsi de suite.

   Complètement
       complete (TAB)
              Essayer  d'effectuer un complètement du texte situé avant le curseur. Bash effectue
              le complètement en considérant tour à  tour  le  texte  comme  une  variable  (s'il
              commence  par  $),  un  nom  d'utilisateur (s'il commence par ~), un nom de machine
              (s'il commence par @) ou une commande (y compris les alias et  les  fonctions).  Si
              aucun ne correspond, un complètement de nom de fichier est essayé.
       possible-completions (M-?)
              Afficher les complètements possibles pour le texte situé avant le curseur.
       insert-completions (M-*)
              Insérer avant le curseur l'ensemble des complètements qui auraient été produits par
              possible-completions.
       menu-complete
              Analogue à  complete,  mais  en  remplaçant  le  mot  à  compléter  par  une  seule
              correspondance  de la liste des complètements possibles. Des exécutions répétées de
              menu-complete parcourent la liste des complètements possibles, en  insérant  chaque
              correspondance  tour à tour. À la fin de la liste des complètements, une alarme est
              émise (selon la configuration de bell-style) et le texte original est restauré.  Un
              argument de n déplace de n positions dans la liste des correspondances. Un argument
              négatif peut être utilisé pour revenir en arrière dans la liste. Cette commande est
              destinée à être associée à la touche TAB, mais ne l'est pas par défaut.
       menu-complete-backward
              Identique   à  menu-complete,  mais  se  déplace  en  arrière  dans  la  liste  des
              complètements  possibles,  comme  si  un  argument  négatif  avait  été   passé   à
              menu-complete. Cette commande n'est associée à aucune touche par défaut.
       delete-char-or-list
              Effacer  le  caractère  sous  le  curseur  sauf  au début ou en fin de ligne (comme
              delete-char). En fin  de  ligne,  se  comporte  comme  possible-completions.  Cette
              commande n'est associée à aucune touche par défaut.
       complete-filename (M-/)
              Essayer le complètement des noms de fichiers sur le texte situé avant le curseur.
       possible-filename-completions (C-x /)
              Afficher  les complètements possibles du texte situé avant le curseur, traité comme
              un nom de fichier.
       complete-username (M-~)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en le  traitant  comme
              un nom d'utilisateur.
       possible-username-completions (C-x ~)
              Afficher  les  complètements  possibles  du  texte  situé  avant  le curseur, en le
              traitant comme un nom d'utilisateur.
       complete-variable (M-$)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en le  traitant  comme
              une variable de l'interpréteur.
       possible-variable-completions (C-x $)
              Afficher  les  complètements  possibles  du  texte  situé  avant  le curseur, en le
              traitant comme une variable de l'interpréteur.
       complete-hostname (M-@)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en le  traitant  comme
              un nom de machine.
       possible-hostname-completions (C-x @)
              Afficher  les  complètements  possibles  du  texte  situé  avant  le curseur, en le
              traitant comme un nom de machine.
       complete-command (M-!)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en le  traitant  comme
              un  nom  de commande. Le complètement des commandes essaie de faire correspondre le
              texte, dans cet ordre, aux  alias,  mots  réservés,  fonctions  de  l'interpréteur,
              commandes   internes   de   l'interpréteur  et  finalement  les  noms  de  fichiers
              exécutables.
       possible-command-completions (C-x !)
              Afficher les complètements possibles  du  texte  situé  avant  le  curseur,  en  le
              traitant comme un nom de commande.
       dynamic-complete-history (M-TAB)
              Essayer le complètement du texte situé avant le curseur, en le comparant aux lignes
              de la file d'historique lui correspondant pour les complètements possibles.
       dabbrev-expand
              Essayer le menu de complètement du texte situé avant le curseur,  en  le  comparant
              aux  lignes  de  la  file  d'historique  lui  correspondant  pour les complètements
              possibles.
       complete-into-braces (M-{)
              Effectuer un complètement en noms de fichiers et insérer la liste des complètements
              possibles  entre  accolades  afin  que la liste soit exploitable par l'interpréteur
              (consultez Développement des accolades ci-dessus).

   Macros clavier
       start-kbd-macro (C-x ()
              Démarrer la mémorisation dans la macro en cours des caractères tapés.
       end-kbd-macro (C-x ))
              Arrêter la mémorisation dans la macro en cours des caractères saisis  et  conserver
              la définition.
       call-last-kbd-macro (C-x e)
              Réexécuter  la dernière macro définie, en agissant comme si les caractères contenus
              dans cette macro étaient saisis au clavier.
       print-last-kbd-macro ()
              Afficher la dernière macro de clavier définie,  mise  en  forme  de  façon  à  être
              incorporée dans un fichier inputrc.

   Divers
       re-read-init-file (C-x C-r)
              Lire  le  contenu  du  fichier  inputrc  et  prendre  en  compte tous raccourcis ou
              affectations de variables qui s'y trouvent.
       abort (C-g)
              Abandonner l'édition  en  cours  et  émettre  une  alarme  de  terminal  (selon  la
              configuration de la variable bell-style).
       do-lowercase-version (M-A, M-B, M-x, ...)
              Si  le  caractère  x précédé de Méta est en majuscule, exécuter la commande qui est
              associée aux caractères minuscules correspondants. Le comportement est  non  défini
              si x est déjà en minuscule.
       prefix-meta (ESC)
              Considérer  le  prochain  caractère  saisi  comme  un  Méta. ESC f est équivalent à
              Meta-f.
       undo (C-_, C-x C-u)
              Fonction d'annulation incrémentale, chaque ligne étant mémorisée séparément.
       revert-line (M-r)
              Annuler toutes les modifications sur cette ligne. C’est équivalent à  répéter  undo
              suffisamment de fois pour ramener la ligne à son état initial.
       tilde-expand (M-&)
              Effectuer le développement du tilde sur le mot actuel.
       set-mark (C-@, M-<space>)
              Placer  la  marque  à la position actuelle du curseur. Si un argument numérique est
              fourni, la marque est posée à la position correspondante.
       exchange-point-and-mark (C-x C-x)
              Échanger le curseur et la marque. La position actuelle du curseur est configurée  à
              la  position  sauvegardée  précédemment  et  l'ancienne  position  du  curseur  est
              mémorisée comme la marque.
       character-search (C-])
              Un caractère est lu et le curseur déplacé à l'occurrence suivante de ce  caractère.
              Un argument négatif recherche les occurrences précédentes.
       character-search-backward (M-C-])
              Un  caractère  est  lu  et  le  curseur  déplacé  à  l'occurrence  précédente de ce
              caractère. Un argument négatif recherche les occurrences suivantes.
       skip-csi-sequence
              Lire suffisamment de caractères pour englober une suite  multitouche  comme  celles
              définies  pour  des  touches comme Début et Fin. De telles suites commencent par un
              indicateur  de  suite  de  contrôle  (« control  sequence  indicator »   ou   CSI),
              habituellement  ESC-[.  Si  cette  suite  est  associée  à  "\[",  les  touches qui
              produisent de telles suites n'auront  pas  d'effet  à  moins  d'être  explicitement
              associées  à une commande readline, au lieu d'insérer des caractères parasites dans
              le tampon d'édition. N'est associée à aucune touche par défaut,  mais  est  souvent
              associée à ESC-[.
       insert-comment (M-#)
              Sans  argument  numérique,  la  valeur de la variable comment-begin de readline est
              insérée au début de la ligne actuelle. Si un argument numérique est  fourni,  cette
              commande  agit  comme  une  bascule :  si  les  caractères  du  début  de  ligne ne
              correspondent pas à la valeur de comment-begin, la valeur est insérée,  sinon,  les
              caractères  de  comment-begin sont effacés du début de la ligne. Dans les deux cas,
              la ligne est acceptée comme si un changement de ligne avait été  saisi.  La  valeur
              par  défaut de comment-begin conduit cette commande à transformer la ligne actuelle
              de l'interpréteur en commentaire. Si un argument numérique conduit  à  l'effacement
              du caractère de commentaire, la ligne sera exécutée par l'interpréteur.
       glob-complete-word (M-g)
              Le  mot avant le curseur est traité comme un motif pour un développement de chemin,
              avec un astérisque implicitement ajouté. Ce motif est  utilisé  pour  produire  une
              liste de noms de fichiers correspondants pour de possibles complètements.
       glob-expand-word (C-x *)
              Le mot précédant le curseur est considéré comme un motif de développement de chemin
              et la liste des fichiers correspondants est insérée à  sa  place.  Si  un  argument
              numérique est fourni, un astérisque est ajouté avant le développement du chemin.
       glob-list-expansions (C-x g)
              La  liste  des  développements  qui  auraient été produits par glob-expand-word est
              affichée et la ligne est rafraîchie.  Si  un  argument  numérique  est  fourni,  un
              astérisque est ajouté devant le développement du chemin.
       dump-functions
              Afficher  toutes les fonctions et leurs raccourcis clavier sur le flux de sortie de
              readline. Si un argument numérique est fourni, la sortie est mise en forme de façon
              à être incorporée dans un fichier inputrc.
       dump-variables
              Afficher  toutes les variables readline modifiables et leurs valeurs sur le flux de
              sortie de readline. Si un argument numérique est fourni,  la  sortie  est  mise  en
              forme de façon à être incorporée dans un fichier inputrc.
       dump-macros
              Afficher  toutes  les  suites  de  touches  readline  associées à des macros et les
              chaînes auxquelles elles correspondent. Si un argument  numérique  est  fourni,  la
              sortie est mise en forme de façon à être incorporée dans un fichier inputrc.
       display-shell-version (C-x C-v)
              Afficher des informations sur la version actuelle de bash.

   Complètement programmable
       Lorsqu'un  complètement de mot est tenté pour un argument d'une commande pour laquelle une
       spécification de complètement a été définie en  utilisant  la  commande  interne  complete
       (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), les outils de complètement
       programmables sont appelés.

       En premier lieu, le nom de la commande est identifié. Si  le  mot  de  commande  est  vide
       (complètement  essayé  en  début de ligne vide), toutes les spécifications de complètement
       définies par l'option -E de complete sont utilisées. Si une spécification de  complètement
       a  été  définie  pour  cette  commande,  elle  est  utilisée  pour  produire  la liste des
       complètements possibles pour le mot. Si le mot de commande est un chemin d'accès  complet,
       on  cherche  en  premier  lieu  une  spécification  de complètement pour le chemin d'accès
       complet. Si aucune spécification de complètement n'est  trouvée  pour  le  chemin  d'accès
       complet,  une  tentative est effectuée pour trouver une spécification de complètement pour
       la partie située après la barre  oblique  finale.  Si  ces  recherches  ne  donnent  aucun
       résultat  sous  forme  de  spécification  de  complètement,  toutes  les spécifications de
       complètement définies par l'option -D de complete sont utilisées par défaut. S'il n'existe
       pas  de  spécification de complètement par défaut, bash tente un développement d'alias sur
       le mot  de  commande  en  dernier  ressort  et  tente  de  trouver  une  spécification  de
       complètement  pour  le  mot  de  commande  à  partir de n'importe quel développement ayant
       réussi.

       Une fois qu'une spécification de complètement  a  été  trouvée,  elle  est  utilisée  pour
       produire  la  liste des mots correspondants. Si aucune spécification de complètement n'est
       trouvée, le complètement par défaut de bash, tel que décrit  ci-dessus  dans  Complètement
       est effectué.

       Tout  d'abord,  les  actions définies par la spécification de complètement sont utilisées.
       Seules les correspondances préfixées par  le  mot  à  compléter  sont  renvoyées.  Lorsque
       l'option  -f  ou  -d  sont  utilisées  pour  le  complètement  des  noms  de fichier ou de
       répertoire,  la  variable  d'interpréteur  FIGNORE   est   utilisée   pour   filtrer   les
       correspondances.

       Tous  les  complètements  indiqués  par le motif de développement de chemin de l'option -G
       sont ensuite produits. Il n'est  pas  nécessaire  que  les  mots  produits  par  le  motif
       correspondent  au  mot  à  compléter.  La  variable de l'interpréteur GLOBIGNORE n'est pas
       utilisée pour filtrer les correspondances, mais la variable FIGNORE est utilisée.

       Ensuite, la chaîne indiquée comme argument à l'option -W est prise en compte. Cette chaîne
       est  tout  d'abord  découpée en utilisant les caractères de la variable spéciale IFS comme
       délimiteurs. Les protections de l'interpréteur sont  prises  en  compte.  Chaque  mot  est
       ensuite développé en utilisant les développements d'accolades, du tilde, des paramètres et
       des variables, de même que la substitution de commande et  le  développement  arithmétique
       comme  décrit  ci-dessus dans DÉVELOPPEMENTS. Les résultats sont découpés en utilisant les
       règles décrites ci-dessus dans Découpage en mots.  Les  résultats  du  développement  sont
       comparés  au  mot  à  compléter  en  considérant  ce  dernier  comme  préfixe  et les mots
       correspondants deviennent les complètements possibles.

       Après la création de ces correspondances, toute fonction  de  l'interpréteur  ou  commande
       indiquée  avec  les  options  -F et -C est appelée. Lorsque la commande ou la fonction est
       appelée, les variables COMP_LINE, COMP_POINT,  COMP_LINKEY,  et  COMP_POINTYPE  se  voient
       affectées  de  valeurs  comme  décrit  ci-dessus  dans Variables de l'interpréteur. Si une
       fonction de l'interpréteur est  appelée,  les  variables  COMP_WORDS  et  COMP_CWORD  sont
       également  créées.  Lorsqu'une  fonction  ou une commande est appelée, le premier argument
       ($1) est le nom de la commande dont les arguments  doivent  être  complétés,  le  deuxième
       argument  ($2)  est  le mot à compléter et le troisième argument ($3) est le mot précédant
       celui devant être  complété  sur  la  ligne  de  commande  actuelle.  Aucun  filtrage  des
       complètements produits pour le mot à compléter n'est effectué ; la fonction ou la commande
       a toute liberté dans la production des correspondances.

       Toute fonction indiquée avec -F est appelée en premier. La fonction peut utiliser tous les
       outils  de  l'interpréteur,  incluant la commande interne compgen décrite ci-dessous, pour
       produire les correspondances.  Elle  doit  mettre  les  complètements  possibles  dans  la
       variable tableau COMPREPLY, un par élément de tableau.

       Ensuite,  toute  commande  indiquée  avec  l'option  -C  est appelée dans un environnement
       équivalent  à  la  substitution  de  commande.  Elle  devrait  afficher  une   liste   des
       complètements  possibles,  un  par  ligne,  sur  la  sortie  standard.  Si nécessaire, une
       contre-oblique peut être utilisée pour protéger un caractère de changement de ligne.

       Après la création de tous les complètements possibles, tout filtre, indiqué avec  l'option
       -X,  est  appliqué  à  la  liste.  Ce  filtre est un motif comme dans le développement des
       chemins ; un & dans le motif est remplacé par le texte du mot en cours de complètement. Un
       &  littéral  peut  être  protégé  par une contre-oblique ; la contre-oblique est supprimée
       avant la tentative de mise en correspondance. Tout complètement qui  correspond  au  motif
       sera  supprimé de la liste. Un ! au début du motif provoque la négation de ce motif ; dans
       ce cas, tout complètement ne correspondant pas au motif sera  supprimé  de  la  liste.  Si
       l'option  d'interpréteur  nocasematch est activée, la mise en correspondance est effectuée
       sans tenir compte de la casse des caractères alphabétiques.

       Finalement, tous préfixe et suffixe indiqués avec les options -P  et  -S  sont  ajoutés  à
       chacun des éléments de la liste de complètement et le résultat est renvoyé au programme de
       complètement de readline comme étant la liste des complètements possibles.

       Si les opérations précédemment  appliquées  ne  produisent  aucune  correspondance  et  si
       l'option  -o  dirnames a été fournie à complete lorsque la spécification de complètement a
       été définie, le complètement des noms de répertoire est tenté.

       Si l'option -o plusdirs a été fournie à complete lors de la définition de la spécification
       de complètement, le complètement des noms de répertoires est tenté et toute correspondance
       est ajoutée aux résultats des autres actions.

       Par défaut, si une spécification de complètement est trouvée, tout ce qu'elle produit  est
       renvoyé au programme de complètement comme un jeu complet des complètements possibles. Les
       complètements par défaut de bash ne sont pas tentés et le  complètement  de  fichiers  par
       défaut de readline est désactivé. Si l'option -o bashdefault a été fournie à complete lors
       de la définition de la spécification de complètement, les complètements par défaut de bash
       sont  tentés  si  la  spécification  de  complètement ne produit aucune correspondance. Si
       l'option -o default a été fournie à complete lors de la définition de la spécification  de
       complètement,  le complètement par défaut de readline sera effectué si la spécification de
       complètement (et, si tentés, les complètements par  défaut  de  bash)  ne  produit  aucune
       correspondance.

       Lorsqu'une  spécification  de complètement indique qu'un complètement de nom de répertoire
       est souhaité, les fonctions de complètement programmable forcent readline  à  ajouter  une
       barre oblique pour compléter les noms qui sont des liens symboliques vers des répertoires,
       selon la valeur de la variable mark-directories de readline, indépendamment du paramétrage
       de la variable mark-symlinked-directories de readline.

       La modification dynamique des complètements est également possible. C'est particulièrement
       utile combiné avec un complètement par  défaut  indiqué  à  l'aide  de  complete  -D.  Les
       fonctions  de  l'interpréteur  exécutés  comme  gestionnaires  de  complètement permettent
       d'annoncer que le complètement devrait être réessayé en renvoyant un état final de 124. Si
       une  fonction  de  l'interpréteur renvoie 124, et modifie la spécification de complètement
       associée à la commande sur laquelle le complètement  est  essayé  (fournie  comme  premier
       argument  quand  la fonction est exécutée), le complètement programmable recommence depuis
       le début, en essayant de trouver une nouvelle spécification  de  complètement  pour  cette
       commande.  Un  jeu  de  complètements  peut  ainsi être construit dynamiquement lorsque le
       complètement est essayé, plutôt que d'être chargé entièrement au début.

       Par  exemple,  en  supposant  l'existence  d'une   bibliothèque   de   spécifications   de
       complètement,  chacune  conservée  dans un fichier correspondant au nom de la commande, la
       fonction de complètement  par  défaut  suivante  chargerait  les  complètements  de  façon
       dynamique :

       _completion_loader()
       {
            . "/etc/bash_completion.d/$1.sh" >/dev/null 2>&1 && return 124
       }
       complete -D -F _completion_loader -o bashdefault -o default

HISTORIQUE

       Quand  l'option  -o  history  de la commande interne set est activée, l'interpréteur donne
       accès à un historique des commandes, c'est-à-dire  la  liste  des  commandes  précédemment
       utilisées.  La  valeur  de  la  variable HISTSIZE est utilisée comme nombre de commandes à
       sauvegarder dans la file d'historique. Le texte  des  HISTSIZE  dernières  commandes  (par
       défaut  500)  est  sauvegardé.  L'interpréteur  conserve  chaque  commande  dans  la  file
       d'historique  avant  le  développement  des  paramètres  et   des   variables   (consultez
       DÉVELOPPEMENTS  ci-dessus)  mais  après  avoir  effectué le développement de l'historique,
       selon les valeurs des variables de l'interpréteur HISTIGNORE et HISTCONTROL.

       Au démarrage, l'historique est initialisé avec le fichier dont le nom est contenu dans  la
       variable  HISTFILE  (par  défaut  ~/.bash_history).  Le  fichier  désigné par la valeur de
       HISTFILE est tronqué si nécessaire, pour ne pas contenir plus  de  lignes  que  le  nombre
       précisé  par HISTFILESIZE. Si HISTFILESIZE est détruite, ou définie à NULL, une valeur non
       numérique ou une valeur numérique strictement inférieure à zéro, le  fichier  d’historique
       n’est  pas  tronqué.  Quand  le  fichier d'historique est lu, les lignes commençant par le
       caractère de commentaire d'historique suivi immédiatement par un chiffre sont  considérées
       comme   des  horodatages  de  la  ligne  d'historique  précédente.  Ces  horodatages  sont
       facultativement affichés en fonction de la valeur de la variable HISTTIMEFORMAT. Lorsqu'un
       interpréteur  avec  historique activé se termine, les HISTSIZE dernières lignes de la file
       d'historique sont copiées dans le fichier HISTFILE. Si l'option d'interpréteur  histappend
       est  activée  (consultez la description de shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous), les lignes sont ajoutées  au  fichier  d'historique,  sinon  le  fichier  est
       écrasé.  Si HISTFILE est inexistante ou si le fichier d'historique n'est pas accessible en
       écriture, l'historique n'est pas sauvegardé. Si la variable HISTTIMEFORMAT est configurée,
       les  horodatages  sont  écrits  dans  le fichier d'historique, repérés par le caractère de
       commentaire d'historique, afin d'être conservés  au  fur  et  à  mesure  des  sessions  de
       l'interpréteur.  Le  caractère  de  commentaire  d'historique  est utilisé pour distinguer
       l'horodatage des autres lignes de l'historique. Après la sauvegarde  de  l'historique,  le
       fichier  d'historique  est  tronqué  pour  ne pas contenir plus de HISTFILESIZE lignes. Si
       HISTFILESIZE est détruite, ou définie à NULL, une  valeur  non  numérique  ou  une  valeur
       numérique inférieure à zéro, le fichier d’historique n’est pas tronqué.

       La  commande interne fc (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) permet
       d'afficher, d'éditer ou de réexécuter une partie de  la  file  d'historique.  La  commande
       interne  history  permet  d'afficher  la  file  d'historique  et  de  manipuler le fichier
       d'historique. Quelque soit le mode d'édition  en  ligne  de  commande,  des  commandes  de
       recherche donnent accès à la file d'historique.

       L'interpréteur  permet  de  configurer  quelles commandes seront sauvegardées dans la file
       d'historique. Les variables  HISTCONTROL  et  HISTIGNORE  peuvent  être  configurées  pour
       conduire  l'interpréteur  à  ne  sauvegarder  qu'un  sous-ensemble  des commandes saisies.
       L'option  d'interpréteur  cmdhist,  si  activée,  conduit  l'interpréteur  à  essayer   de
       sauvegarder  chaque  ligne d'une commande multiligne dans le même élément de l'historique,
       en ajoutant des points-virgules si nécessaire pour préserver l'exactitude de  la  syntaxe.
       L'option  d'interpréteur  lithist  conduit l'interpréteur à sauvegarder les commandes avec
       des changements de ligne incorporés plutôt que des points-virgules.  Consultez  ci-dessous
       la description de la commande interne shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour
       des détails sur la création et la destruction des options d'interpréteur.

DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE

       L'interpréteur  propose  des  possibilités  de  développement  de  l'historique  qui  sont
       semblables  à celles de csh. Ce paragraphe décrit quelles syntaxes sont disponibles. Cette
       fonctionnalité est activée par défaut dans les  interpréteurs  interactifs  et  peut  être
       désactivée  en  utilisant  l'option  +H  de  la  commande interne set (consultez COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Les interpréteurs non interactifs n'effectuent pas
       de développement d'historique par défaut.

       Le développement de l'historique permet d'insérer des mots de la file d'historique dans le
       flux de saisie, facilitant la répétition de commandes,  l'insertion  des  arguments  d'une
       ligne  antérieure  dans  la  saisie  en  cours  ou la correction rapide d'erreurs dans les
       commandes précédentes.

       Le développement de l'historique est effectué immédiatement après la lecture  d'une  ligne
       complète,  avant  que  l'interpréteur  ne la décompose en mots. Il est effectué sur chaque
       ligne individuellement sans prendre en compte une protection sur les  lignes  précédentes.
       Il  se  déroule  en  deux  parties.  La première consiste à déterminer la ligne de la file
       d'historique à utiliser pour les substitutions, la  seconde  permet  de  sélectionner  les
       parties  de  la  ligne  à  inclure  dans  la  ligne  actuelle.  La ligne sélectionnée dans
       l'historique est l'événement et les parties de cette ligne à  réutiliser  sont  des  mots.
       Plusieurs  modificateurs  permettent  de  manipuler  les  mots  sélectionnés. La ligne est
       découpée en mots de la même façon que lors de la lecture  d'une  saisie,  ainsi  plusieurs
       mots  séparés  par des métacaractères et encadrés par des guillemets sont considérés comme
       un unique mot.  Le  développement  de  l'historique  est  introduit  par  l'apparition  du
       caractère  de  développement,  qui  est  ! par défaut. Seules la contre-oblique (\) et les
       guillemets simples permettent de protéger le caractère de développement  de  l'historique,
       mais  le  caractère  de  développement de l'historique est aussi traité comme protégé s'il
       précède immédiatement le  guillemet  double  fermant  dans  une  chaîne  entre  guillemets
       doubles.

       Plusieurs  caractères  empêchent  le  développement  de  l'historique  s'ils  se  trouvent
       immédiatement après le caractère de développement de l'historique,  même  s'il  n'est  pas
       protégé :  espace,  tabulation,  changement  de  ligne,  retour  chariot et =. Si l'option
       d'interpréteur extglob est activée, ( empêchera aussi le développement.

       Plusieurs options d'interpréteur, configurables avec la commande interne shopt, permettent
       d'ajuster  le  comportement  du  développement de l'historique. Si l'option d'interpréteur
       histverify est activée (consultez la description de la commande interne shopt  ci-dessous)
       et si readline est utilisée, les substitutions d'historique ne sont pas transmises tout de
       suite à l'analyseur de l'interpréteur. À la place, la ligne développée est rechargée  dans
       le  tampon d'édition de readline pour permettre des modifications ultérieures. Si readline
       est utilisée et si l'option histreedit est  activée,  une  substitution  d'historique  qui
       échoue est rechargée dans la mémoire tampon de readline pour correction. L'option -p de la
       commande interne history peut servir à examiner ce qu'une substitution  donnera  avant  de
       l'employer  réellement.  L'option  -s  de la commande interne history permet d'ajouter des
       commandes à la fin de la file d'historique sans les avoir  effectivement  exécutées,  afin
       qu'elles soient disponibles pour des rappels ultérieurs.

       L'interpréteur  offre  le  contrôle  des  divers  caractères  utilisés par le mécanisme de
       développement de l'historique  (consultez  la  description  de  histchars  ci-dessus  dans
       Variables   de   l'interpréteur).  L'interpréteur  utilise  le  caractère  de  commentaire
       d'historique pour repérer l'horodatage lors de l'écriture du fichier d'historique.

   Indicateur d'événement
       Un indicateur d'événement est une référence à un élément ligne de commande  dans  la  file
       d'historique.  Sauf s'il s'agit d'une référence absolue, les événements sont relatifs à la
       position actuelle dans la file d'historique.

       !      Débute une substitution d'historique, sauf s'il est suivi par un blanc,  changement
              de  ligne,  retour  chariot,  =  ou  ( (lorsque l'option d'interpréteur extglob est
              activée en utilisant la commande interne shopt).
       !n     Se rapporte à la ligne de commande n.
       !-n    Se rapporte à la commande actuelle moins n.
       !!     Se rapporte à la commande précédente. C'est un synonyme de « !-1 ».
       !chaîne
              Se rapporte à la commande la plus récente précédant la position  actuelle  dans  la
              liste d'historique commençant par chaîne.
       !?chaîne[?]
              Se  rapporte  à  la commande la plus récente précédant la position actuelle dans la
              liste d'historique contenant chaîne. Le ?  final  peut  être  omis  si  chaîne  est
              immédiatement  suivie d'un changement de ligne. Si chaîne est absente, la chaîne de
              la dernière recherche est utilisée ; c'est une erreur s'il n'y a pas de  chaîne  de
              recherche précédente.
       ^chaîne_1^chaîne_2^
              Substitution  rapide.  Répéter  la  commande  précédente en remplaçant chaîne_1 par
              chaîne_2.  Équivalent  à   « !!:s^chaîne_1^chaîne_2^ »   (consultez   Modificateurs
              ci-dessous).
       !#     La ligne entière tapée jusqu'à présent.

   Indicateurs de mots
       Ces  indicateurs  servent  à  sélectionner les mots désirés dans un événement. Un : sépare
       l'indicateur d'événements de l'indicateur de mot. On peut l'omettre si l'indicateur de mot
       commence  par  ^,  $,  *,  - ou %. Les mots sont numérotés depuis le début de la ligne, le
       premier étant noté 0 (zéro). Les mots sont insérés dans la ligne actuelle, séparés par des
       espaces.

       0 (zéro)
              Le zéroième mot. Pour l'interpréteur, c'est le nom de la commande.
       n      Le n-ième mot.
       ^      Le premier argument, c'est-à-dire le mot 1.
       $      Le  dernier mot. C’est généralement le dernier argument, mais qui sera développé en
              zéroième mot s’il n’y a qu’un seul mot sur la ligne.
       %      Le premier mot correspondant à la recherche « ?chaîne? » la  plus  récente,  si  la
              chaîne de recherche débute par un caractère qui fait partie d'un mot.
       x-y    Un intervalle de mots, « -y » permet d'abréger « 0-y ».
       *      Tous les mots sauf le zéroième. C'est un synonyme pour « 1-$ ». Il n'est pas erroné
              d'utiliser * s'il n'y a qu'un mot dans l'événement ; la chaîne  vide  est  renvoyée
              dans ce cas.
       x*     Abréviation de x-$.
       x-     Abréviation  de  x-$ comme x*, mais sans le dernier mot. Si x est absent, la valeur
              par défaut est 0.

       Si un indicateur de mot est fourni sans indication d'événement, la dernière  commande  est
       utilisée.

   Modificateurs
       Après  un  indicateur  de  mot  facultatif,  une suite d'un ou plusieurs des modificateurs
       suivants peut apparaître, chacun précédé par un « : ». Cela modifie ou corrige le  ou  les
       mots sélectionnés à partir de l’événement de l'historique.

       h      Éliminer la fin du chemin d'accès, en ne gardant que le début.
       t      Supprimer tout le début d'un chemin d'accès, en ne gardant que la fin.
       r      Supprimer un suffixe final de la forme .xxx, en ne gardant que le nom de base.
       e      Supprimer tout sauf le suffixe final.
       p      Afficher la nouvelle commande sans l'exécuter.
       q      Protéger les mots substitués, pour éviter des substitutions futures.
       x      Protéger les mots substitués comme avec q, mais avec séparation des mots aux blancs
              et changements de ligne. Les modificateurs q  et  x  s'excluent  mutuellement ;  le
              dernier fourni est utilisé.
       s/ancien/nouveau/
              Remplacer  par  nouveau  la première occurrence de ancien sur la ligne d'événement.
              Tout caractère peut être utilisé comme délimiteur à  la  place  de  /.  Le  dernier
              délimiteur est facultatif si c'est le dernier caractère de la ligne d'événement. Le
              délimiteur peut être protégé dans ancien et nouveau avec une seule  contre-oblique.
              Si  &  apparaît  dans nouveau, il est remplacé par ancien. Une seule contre-oblique
              protégera le &. Si ancien est NULL, il est configuré au dernier ancien substitué ou
              si  aucune  substitution  n'a  eu  lieu précédemment, à la dernière chaîne dans une
              recherche !?chaîne[?]. Si nouveau est NULL,  chaque  correspondance  à  ancien  est
              supprimée.
       &      Répéter la substitution précédente.
       g      Appliquer  les  modifications  sur  toute  la  ligne  d'événements.  C'est  utilisé
              conjointement à « :s » (par exemple « :gs/ancien/nouveau/ ») ou « :& ». Si  utilisé
              avec  « :s »,  tout  délimiteur  peut  être  utilisé  à la place de / et le dernier
              délimiteur est facultatif si c'est le dernier caractère de la  ligne  d'événements.
              Un a peut être utilisé en tant que synonyme de g.
       G      Appliquer  une  fois  le  modificateur « s » ou « & » suivant à tous les mots de la
              ligne d'événement.

COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR

       Sauf indication contraire, chaque  commande  interne  décrite  dans  ce  paragraphe  comme
       acceptant  des  options  précédées par - accepte également la notation -- pour signaler la
       fin des options. Les commandes internes :, true, false et test/[ n'acceptent aucune option
       et  ne  traitent  pas  --  particulièrement.  Les commandes internes exit, logout, return,
       break, continue, let et shift acceptent et traitent les arguments commençant  par  -  sans
       avoir besoin de --. Les autres commandes internes, qui acceptent des arguments mais qui ne
       sont pas déclarées explicitement comme acceptant des options,  considèrent  les  arguments
       commençant  par - comme des options non valides, donc -- est obligatoire pour éviter cette
       interprétation.
       : [arguments]
              Sans effet ; cette commande ne fait rien d'autre que développer  les  arguments  et
              effectuer toute redirection indiquée. L'état renvoyé est 0.

        .  fichier [arguments]
       source fichier [arguments]
              Lire  et  exécuter  les commandes du fichier dans l'environnement de l'interpréteur
              actuel, puis renvoyer l'état final de la dernière commande exécutée depuis fichier.
              Si le nom du fichier ne contient pas de barre oblique, les chemins d'accès contenus
              dans PATH sont parcourus  pour  rechercher  le  répertoire  contenant  le  fichier.
              Lorsqu'il  est  recherché  dans  PATH  le fichier n'a pas besoin d'être exécutable.
              Lorsque bash n'est  pas  en  mode  POSIX,  le  répertoire  de  travail  actuel  est
              finalement  examiné si aucun fichier n'est trouvé dans PATH. Si l'option sourcepath
              de la commande interne shopt est désactivée, le PATH n'est  pas  parcouru.  Si  des
              arguments  sont fournis, ils sont transmis dans les paramètres positionnels lorsque
              le fichier est exécuté. Sinon les paramètres positionnels ne sont pas modifiés.  Si
              l'option -T est activée, source hérite de toutes les captures de DEBUG ; si elle ne
              l'est pas, toutes les chaînes de capture de DEBUG sont sauvegardées  et  restaurées
              autour  de  l'appel  à  source, et source détruit les captures de DEBUG lors de son
              exécution. Si -T n'existe pas et si le fichier  venant  de  la  source  modifie  la
              capture  de DEBUG, la nouvelle valeur est conservée quand source se termine. L'état
              renvoyé est l'état de la dernière commande terminée au sein du script (0 si  aucune
              commande  n'a  été exécutée) et faux si le fichier n'est pas trouvé ou ne peut être
              lu.

       alias [-p] [nom[=valeur] ...]
              La commande alias sans argument ou avec l'option -p affiche sur la sortie  standard
              la  liste  des  alias  actuellement  définis, sous la forme nom=valeur. Lorsque des
              arguments sont fournis, un alias est créé pour chaque nom auquel  on  a  donné  une
              valeur.  Une  espace finale dans une valeur conduira à la recherche d'alias dans le
              mot suivant lors du développement de  l'alias.  Pour  tous  les  noms  sans  valeur
              fournie dans la liste d'arguments, le nom et la valeur de l'alias sont affichés. La
              commande alias renvoie vrai, à moins qu'un nom n'ait été indiqué pour lequel  aucun
              alias n'a été défini.

       bg [tâche ...]
              Reprendre  en  arrière-plan  chaque tâche suspendue, comme si elle avait été lancée
              avec &. Si aucune tâche n'est précisée, la notion d'interpréteur de tâche  actuelle
              est  utilisée. bg tâche renvoie 0 sauf si le contrôle des tâches est désactivé, ou,
              quand le contrôle des tâches est activé, si une tâche précisée n'a pas été  trouvée
              ou a été lancée sans contrôle de tâches.

       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-lpsvPSVX]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-q fonction] [-u fonction] [-r suite_de_touches]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -f fichier
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
       bind [-m jeu_de_raccourcis] suite_de_touches:nom_de_fonction
       bind [-m jeu_de_raccourcis] suite_de_touches:commande_readline
              Afficher  les  associations  de  touches  readline  actuelles  et les raccourcis de
              fonctions, associer une suite de touches à une fonction ou une  macro  readline  ou
              créer  une  variable  readline.  Chaque  argument  qui n'est pas une option est une
              commande comme elle devrait apparaître dans  .inputrc,  mais  chaque  raccourci  ou
              commande doit être fourni comme un argument indépendant ; par exemple « "\C-x\C-r":
              re-read-init-file ». Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -m jeu_de_raccourcis
                     Utiliser le jeu_de_raccourcis comme jeu de raccourcis devant  être  concerné
                     par  les raccourcis ultérieurs. Les noms de jeu_de_raccourcis possibles sont
                     emacs, emacs-standard, emacs-meta, emacs-ctlx, vi,  vi-move,  vi-command  et
                     vi-insert.  vi est équivalent à vi-command (vi-move est aussi un synonyme) ;
                     emacs est équivalent à emacs-standard.
              -l     Afficher la liste des noms de toutes les fonctions readline.
              -p     Afficher les noms des fonctions readline et  leurs  raccourcis  de  façon  à
                     pouvoir les relire.
              -P     Afficher les noms des fonctions readline et leurs raccourcis.
              -s     Afficher  les suites de touches readline associées aux macros et les chaînes
                     correspondantes, de façon à pouvoir les relire.
              -S     Afficher les suites de touches readline associées aux macros et les  chaînes
                     correspondantes.
              -v     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs de façon à pouvoir
                     les relire.
              -V     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs.
              -f fichier
                     Lire les raccourcis clavier dans fichier.
              -q fonction
                     Rechercher les touches permettant d'appeler la fonction indiquée.
              -u fonction
                     Dissocier toutes les touches associées à fonction.
              -r suite_de_touches
                     Supprimer tout raccourci actuel pour la suite_de_touches.
              -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
                     Conduire la commande_de_l'interpréteur à être exécutée chaque  fois  que  la
                     suite_de_touches   est   saisie.  Quand  la  commande_de_l'interpréteur  est
                     exécutée, l'interpréteur configure la variable READLINE_LINE au  contenu  du
                     tampon de ligne de readline et les variables READLINE_POINT et READLINE_MARK
                     à la position actuelle  du  curseur  d'insertion  et  du  point  d'insertion
                     sauvegardé  (la  marque) respectivement. Si la commande exécutée modifie les
                     valeurs de READLINE_LINE, READLINE_POINT  ou  READLINE_MARK,  ces  nouvelles
                     valeurs seront prises en considération dans l'état d'édition.
              -X     Afficher   toutes   les   suites  de  touches  associées  aux  commandes  de
                     l’interpréteur et aux commandes associées pour pouvoir être  réutilisées  en
                     entrée.

              La valeur renvoyée est 0, à moins qu'une option inconnue ne soit indiquée ou qu'une
              erreur ne se soit produite.

       break [n]
              Sortir d'une boucle for, while, until ou select. Si n  est  indiqué,  sortir  de  n
              niveaux  de  boucles.  n  doit  être  ≥  1. Si n est supérieur au nombre de boucles
              imbriquées, sortir de toutes les boucles. La valeur renvoyée est 0, à moins  que  n
              ne soit pas supérieur ou égal à 1.

       builtin commande_interne [arguments]
              Exécuter  la  commande  interne  de  l'interpréteur  indiquée,  en  lui passant les
              arguments, puis renvoyer son  état  final.  C'est  utile  lorsqu'une  fonction  est
              définie avec le même nom qu'une commande interne, et que cette commande est appelée
              depuis l'intérieur de la fonction. La commande interne cd est souvent redéfinie  de
              cette  façon. L'état renvoyé est faux si la commande_interne n'est pas une commande
              interne de l'interpréteur.

       caller [expr]
              Renvoyer le contexte de  tout  appel  de  sous-programme  actif  (une  fonction  de
              l'interpréteur  ou  un  script lancé avec les commandes internes . ou source). Sans
              expr, caller affiche le numéro de ligne et le  nom  de  fichier  du  sous-programme
              actuel.  Si  un  entier  positif est fourni comme expr, caller affiche le numéro de
              ligne, le nom du sous-programme et le nom de  fichier  source  correspondant  à  la
              position   dans   la   pile   d'appels   d'exécution  actuelle.  Cette  information
              supplémentaire peut être utilisée, par exemple, pour afficher une trace de la pile.
              La  trame  actuelle  est  la  trame  0.  La  valeur  renvoyée  est  0,  à moins que
              l'interpréteur ne soit pas en train d'exécuter un sous-programme  ou  que  expr  ne
              corresponde pas à une position correcte dans la pile d'appels.

       cd [-L|[-P [-e]] [-@]] [rép]
              Remplacer  le  répertoire  de  travail  actuel par rép. Si rép n’est pas fourni, la
              valeur de la variable d’interpréteur HOME  est  la  valeur  par  défaut.  Tous  les
              arguments  supplémentaires suivant rép sont ignorés. La variable CDPATH définit des
              chemins de recherche pour trouver le répertoire contenant rép : tous  les  noms  de
              répertoire  contenus  dans  CDPATH  sont  parcourus  à  la  recherche  de  rép. Les
              répertoires possibles y sont fournis dans une liste  séparés  par  des  deux-points
              « : ».  Un  nom de répertoire NULL dans CDPATH est équivalent au répertoire actuel,
              c'est-à-dire « . ». Si rép commence par une barre oblique (/), alors  CDPATH  n'est
              pas  utilisé.  L'option  -P  force  cd à n'employer que la structure de répertoires
              physiques en résolvant les liens symboliques en traversant rép et avant de  traiter
              les  instances  de  .. dans rép (consultez aussi l'option -P de la commande interne
              set) ; l'option -L force à suivre les liens  symboliques  en  résolvant  les  liens
              symboliques  après  le traitement des instances de .. dans rép. Si .. apparaît dans
              dir, il est traité en supprimant le composant de chemin précédant directement  rép,
              jusqu’à  une  barre oblique ou le début de rép. Si l'option -e est fournie avec -P,
              et que le répertoire de travail actuel ne peut pas être déterminé avec succès après
              un  changement  de  répertoire  avec  succès,  cd renverra un état d'échec. Sur les
              systèmes qui le permettent, l’option -@ présente les attributs étendus  associés  à
              un  fichier  comme  à  un  répertoire.  Un argument - est converti en $OLDPWD avant
              d’essayer un changement de répertoire. Si un nom de répertoire non vide  de  CDPATH
              est  utilisé  ou  si  -  est  le premier argument et si le changement de répertoire
              réussit, le chemin absolu du nouveau répertoire de travail est écrit sur la  sortie
              standard. La valeur renvoyée est vrai si le changement de répertoire a réussi, faux
              sinon.

       command [-pVv] commande [arguments ...]
              Exécuter la commande avec les arguments indiqués, mais en supprimant  le  processus
              habituel de recherche des commandes. Seules les commandes internes ou les commandes
              trouvées dans PATH seront exécutées. Si l'option -p est indiquée, la  recherche  de
              la commande est effectuée en utilisant une valeur par défaut pour PATH garantissant
              de trouver tous les utilitaires standards. Si l'option -V ou -v  est  fournie,  une
              description  de  la  commande  est affichée. L'option -v conduit à n'afficher qu'un
              seul mot indiquant la commande ou  le  nom  de  fichier  utilisé  pour  appeler  la
              commande.  L'option  -V  fournit une description plus prolixe. Si l'option -V ou -v
              est fournie, l'état final est 0 si la commande a été trouvée et 1 sinon. Si  aucune
              option n'est fournie et si une erreur s'est produite ou si la commande ne peut être
              trouvée, l'état final est 127. Sinon, l'état final de la command interne est l'état
              final de commande.

       compgen [option] [mot]
              Produire  les  correspondances  des  complètements  possibles  pour  mot  selon les
              options, qui peuvent être toute option acceptée par la commande interne complete  à
              l'exception  de  -p  et  -r  et écrit le résultat sur la sortie standard. Lorsqu'on
              utilise les options -F ou -C, les diverses variables de l'interpréteur  créées  par
              les  outils  de  complètement  programmables,  lorsque disponibles, n'auront pas de
              valeurs utilisables.

              Les correspondances seront produites de la  même  façon  que  si  le  programme  de
              complètement   programmable   les   avait  produites  directement  à  partir  d'une
              spécification de complètement avec les mêmes attributs. Si mot est  indiqué,  seuls
              les complètements qui correspondent à mot sont affichés.

              La  valeur  renvoyée  est  vrai,  sauf si une option incorrecte a été fournie ou si
              aucune correspondance n'a été produite.

       complete [-abcdefgjksuv] [-o option-complètement] [-DEI]  [-A  action]  [-G  globpat]  [-W
       liste_de_mots]
              [-F  fonction]  [-C  commande] [-X motif_filtre] [-P préfixe] [-S suffixe] nom [nom
              ...]
       complete -pr [-DEI] [nom ...]
              Indiquer la façon de compléter les arguments de chaque  nom.  Si  l'option  -p  est
              fournie  ou  si  aucune  option  n'est  fournie, les spécifications de complètement
              existantes sont affichées de telle façon qu'elles puissent être  réutilisées  comme
              entrée.  L'option  -r  retire une spécification de complètement à chaque nom fourni
              ou, si aucun nom n'est fourni, toutes les spécifications de complètement.  L'option
              -D  indique  que  les  options  restantes  et  les actions devraient s'appliquer au
              complètement de commande par « défaut », c'est-à-dire le  complètement  essayé  sur
              une  commande  pour  laquelle  aucun  complètement  n'a  été  préalablement défini.
              L'option -E indique que les options restantes et les actions devraient  s'appliquer
              au  complètement  de commande « vide », c'est-à-dire le complètement essayé sur une
              ligne vide. L'option -I indique que les options restantes et les actions  devraient
              s'appliquer  au complètement du premier mot de non affectation de la ligne ou après
              un délimiteur de commande ; ou |, ce qui est habituellement  le  complètement  d'un
              nom de commande. Si plusieurs options sont fournies, l'option -D prend la préséance
              sur -E et les deux prennent la préséance sur -I. Si une des -options -D, -E  ou  -I
              est  fournie,  tous les autres arguments de nom sont ignorés ; ces complètements ne
              s'appliquent qu'au cas précisé par l'option.

              Le  processus  d'application  de  ces  spécifications  de  complètement,  lorsqu'un
              complètement de mot est tenté, est décrit ci-dessus dans Complètement programmable.

              Les  autres  options, si indiquées, ont les significations suivantes. Les arguments
              des options -G, -W et -X (et, si nécessaire, les options -P et -S)  devraient  être
              protégées  pour éviter leur développement avant que la commande interne complete ne
              soit appelée.
              -o option-complètement
                      L'option-complètement  commande  plusieurs  aspects  du  comportement   des
                      spécifications   de   complètement  au-delà  de  la  simple  production  de
                      complètement. option-complètement peut être l'une des suivantes :
                      bashdefault
                              Effectuer le reste des complètements  par  défaut  de  bash  si  la
                              spécification de complètement ne produit aucune correspondance.
                      default Utiliser  le  complètement de nom de fichier par défaut de readline
                              si   la   spécification   de   complètement   ne   produit   aucune
                              correspondance.
                      dirnames
                              Effectuer  le complètement de nom de répertoire si la spécification
                              de complètement ne produit aucune correspondance.
                      filenames
                              Indiquer à readline que la spécification  de  complètement  produit
                              des  noms  de  fichiers,  ainsi  il  peut effectuer tout traitement
                              spécifique aux noms de fichiers (comme ajouter  une  barre  oblique
                              aux  noms  de  répertoires,  protéger  les  caractères  spéciaux ou
                              supprimer les espaces de fin de ligne). Destinée  à  être  utilisée
                              avec les fonctions de l'interpréteur.
                      noquote Indiquer  à  readline de protéger les mots complétés s’il s’agit de
                              noms de fichier (la protection des noms de fichier est par défaut).
                      nosort  Indiquer à readline de ne pas trier par ordre alphabétique la liste
                              des complètements possibles.
                      nospace Indiquer  à readline de ne pas ajouter une espace (comportement par
                              défaut) aux mots complétés en fin de ligne.
                      plusdirs
                              Après création  de  toutes  les  correspondances  définies  par  la
                              spécification de complètement, une tentative de complètement de nom
                              de répertoire est effectuée  et  toutes  les  correspondances  sont
                              ajoutées aux résultats des autres actions.
              -A action
                      L'action  peut  être  l'une  des  suivantes  pour  produire  une  liste des
                      complètements possibles :
                      alias   Noms d'alias. Peut également être indiquée avec -a.
                      arrayvar
                              Noms de variable de type tableau.
                      binding Noms de raccourci clavier readline.
                      builtin Noms de commandes internes de l'interpréteur. Peut  également  être
                              indiquée avec -b.
                      command Noms de commande. Peut également être indiquée avec -c.
                      directory
                              Noms de répertoire. Peut également être indiquée avec -d.
                      disabled
                              Noms de commandes internes de l'interpréteur désactivées.
                      enabled Noms de commandes internes de l'interpréteur activées.
                      export  Noms  de variables de l'interpréteur exportées. Peut également être
                              indiquée avec -e.
                      file    Noms de fichier. Peut également être indiquée avec -f.
                      function
                              Noms de fonctions de l'interpréteur.
                      group   Noms de groupe. Peut également être indiquée avec -g.
                      helptopic
                              Sujets de l'aide acceptés par la commande interne help.
                      hostname
                              Noms de machine tels qu'ils sont extraits du fichier indiqué par la
                              variable de l'interpréteur HOSTFILE.
                      job     Noms  de  tâche si le contrôle des tâches est actif. Peut également
                              être indiquée avec -j.
                      keyword Mots réservés de l'interpréteur. Peut également être indiquée  avec
                              -k.
                      running Noms  de  tâches en cours d'exécution si le contrôle des tâches est
                              actif.
                      service Noms de service. Peut également être indiquée avec -s.
                      setopt  Arguments corrects de l'option -o de la commande interne set.
                      shopt   Noms des options d'interpréteur acceptées par la  commande  interne
                              shopt.
                      signal  Noms de signaux.
                      stopped Noms de tâches suspendues si le contrôle des tâches est actif.
                      user    Noms d'utilisateur. Peut également être indiquée avec -u.
                      variable
                              Noms de toutes les variables de l'interpréteur. Peut également être
                              indiquée avec -v.
              -C commande
                      La commande est exécutée dans un environnement de sous-interpréteur  et  sa
                      sortie est utilisée comme complètements possibles.
              -F fonction
                      La  fonction  de  l'interpréteur  est  exécutée dans l'interpréteur actuel.
                      Lorsqu'une fonction est exécutée, le premier argument ($1) est le nom de la
                      commande  dont  les  arguments doivent être complétés, le deuxième argument
                      ($2) est le mot à compléter et  le  troisième  argument  ($3)  est  le  mot
                      précédant  celui  devant  être  complété sur la ligne de commande actuelle.
                      Lorsqu'elle finit, les complètements possibles sont récupérés à  partir  de
                      la valeur de la variable de type tableau COMPREPLY.
              -G globpat
                      Le  motif  de développement des chemins globpat est développé pour produire
                      les complètements possibles.
              -P préfixe
                      préfixe  est  ajouté  au  début  de  chaque  complètement  possible   après
                      application de toutes les autres options.
              -S suffixe
                      suffixe  est  ajouté  à  chaque  complètement possible après application de
                      toutes les autres options.
              -W liste_de_mots
                      La liste_de_mots est découpée en utilisant les caractères  de  la  variable
                      spéciale  IFS  comme délimiteurs et chaque mot résultant est développé. Les
                      protections de l'interpréteur sont prises en compte  à  l'intérieur  de  la
                      liste_de_mots,  afin  de  fournir  un  mécanisme pour que les mots puissent
                      contenir des métacaractères ou des caractères  de  l'interpréteur  dans  la
                      valeur  de  IFS.  Les complètements possibles sont les éléments de la liste
                      résultante qui correspondent au mot en cours de complètement.
              -X motif_filtre
                      motif_filtre est un motif utilisé pour le développement des chemins. Il est
                      appliqué à la liste des complètements possibles produite par les options et
                      arguments précédents et chaque complètement  correspondant  à  motif_filtre
                      est  supprimé de la liste. Un ! au début du motif_filtre inverse le motif ;
                      dans ce cas, tout complètement qui ne correspond  pas  à  motif_filtre  est
                      supprimé.

              La  valeur  renvoyée  est vrai, sauf si une option incorrecte a été fournie, si une
              option comme -p ou -r a été fournie sans un nom d'argument, si une tentative a  été
              faite  pour  supprimer une spécification de complètement pour un nom pour lequel il
              n'existe pas de spécification, ou si une erreur est survenue lors de l'ajout  d'une
              spécification de complètement.

       compopt [-o option] [-DEI] [+o option] [nom]
              Modifier  les  options  de complètement pour chaque nom en fonction des options, ou
              pour le complètement en cours d'exécution si aucun  nom  n'est  fourni.  Si  aucune
              option  n'est  donnée, afficher les options de complètement pour chaque nom ou pour
              le complètement actuel.  Les  valeurs  d’options  possibles  sont  celles  décrites
              ci-dessus  pour  la  commande interne complete. L'option -D indique que les options
              restantes devraient s'appliquer à la  commande  de  complètement  par  « défaut » ;
              c'est-à-dire   le   complètement  essayé  sur  une  commande  pour  laquelle  aucun
              complètement n'a été préalablement défini. L'option  -E  indique  que  les  options
              fournies  devraient s'appliquer au complètement de commande « vide » ; c'est-à-dire
              le complètement essayé sur une ligne vide.  L'option  I  indique  que  les  options
              fournies  restantes  devraient  s'appliquer  au  complètement du premier mot de non
              affectation de la ligne ou après un délimiteur de commande  ;  ou  |,  ce  qui  est
              habituellement le complètement d'un nom de commande.

              La  valeur  renvoyée  est  vrai,  à moins qu'une option incorrecte ait été fournie,
              qu'une tentative ait été faite pour modifier les options pour un nom pour lequel il
              n'existe pas de spécification de complètement, ou bien qu'une erreur de sortie soit
              survenue.

       continue [n]
              Reprendre l'exécution à l'itération suivante d'une  boucle  for,  while,  until  ou
              encore  select.  Si  n  est  indiqué,  reprendre  l'exécution  à  la  n-ième boucle
              imbriquée. n doit être ≥ 1. Si n est supérieur au  nombre  de  boucles  imbriquées,
              l'exécution  reprend  à  la  boucle  la  plus externe (la boucle « au sommet »). La
              valeur renvoyée est 0, à moins que n ne soit supérieur ou égal à 1.

       declare [-aAfFgiIlnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
       typeset [-aAfFgiIlnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
              Déclarer des variables ou leur fournir des attributs. Si aucun nom  n'est  indiqué,
              afficher  les  valeurs  des  variables.  L'option -p affichera les attributs et les
              valeurs de chaque nom. Quand -p est utilisée avec des arguments  nom,  les  options
              supplémentaires,  à part -f et -F, sont ignorées. Quand -p est fourni sans argument
              nom, les attributs et valeurs de toutes les variables ayant des attributs  indiqués
              par  les  options  additionnelles  seront  affichés.  Si  aucune autre option n'est
              fournie avec -p, declare affichera les attributs et valeurs de toutes les variables
              de  l'interpréteur. L'option -f limite l'affichage aux fonctions de l'interpréteur.
              L'option -F empêche l'affichage des définitions de fonctions : seuls le nom  de  la
              fonction  et  ses  attributs sont affichés. Si l'option d'interpréteur extdebug est
              activée en utilisant shopt, le nom du fichier source  et  le  numéro  de  ligne  où
              chaque  nom  est  défini  sont aussi affichés. L'option -F implique -f. L'option -g
              force la création ou la modification de variables avec une portée globale, même  si
              declare  est  exécutée  dans  une fonction de l'interpréteur. Elle est ignorée dans
              tous les autres cas. L'option -I  fait  que  les  variables  locales  héritent  des
              attributs  (sauf  de  l'attribut nameref) et prennent la valeur de n'importe quelle
              variable existante du même nom dans son environnement. S'il n'y a pas  de  variable
              existante,  la  variable  locale  est  détruite  dans un premier temps. Les options
              suivantes permettent de restreindre l'affichage aux variables  dotées  de  certains
              attributs ou de configurer les attributs des variables :
              -a     Chaque  nom  est  une  variable  de  type tableau indicé (consultez Tableaux
                     ci-dessus).
              -A     Chaque nom est une variable de type tableau associatif  (consultez  Tableaux
                     ci-dessus).
              -f     Utiliser seulement les noms de fonctions.
              -i     La   variable  est  traitée  comme  un  entier ;  l'évaluation  arithmétique
                     (consultez  ÉVALUATION  ARITHMÉTIQUE  ci-dessus)  est  effectuée  lorsqu'une
                     valeur est affectée à la variable.
              -l     Quand  cette  variable  contient  une  valeur,  toutes les majuscules seront
                     converties en minuscules. L'attribut majuscule est désactivé.
              -n     Donner à chaque nom l’attribut nameref, le rendant une référence de nom vers
                     une  autre  variable. Cette autre variable est définie par la valeur de nom.
                     Toutes les références, les affectations et les modifications  d'attribut  de
                     nom,  à  part celles qui utilisent ou modifient l’attribut -n lui-même, sont
                     réalisées sur la variable  référencée  par  la  valeur  de  nom.  L’attribut
                     -nameref ne peut pas être appliqué aux variables de type tableau.
              -r     Rendre  les  noms accessibles en lecture seule. Plus aucune valeur ne pourra
                     leur être affectée et ils ne pourront plus être détruits.
              -t     Donner à chaque nom l'attribut trace. Les  fonctions  tracées  héritent  des
                     captures de DEBUG et RETURN de l'interpréteur appelant. L'attribut trace n'a
                     pas de signification spéciale pour les variables.
              -u     Quand cette variable contient  une  valeur,  toutes  les  minuscules  seront
                     converties en majuscules. L'attribut minuscule est désactivé.
              -x     Marquer  les  noms  pour  qu'ils  soit  exportés  dans  l'environnement  des
                     commandes ultérieures.

              En utilisant « + » à la place de « - »,  l'attribut  correspondant  est  désactivé,
              excepté  que  +a  et  +A  ne  peuvent  pas être utilisés pour détruire une variable
              tableau et que +r n'enlèvera pas l'attribut lecture seule. Quand ils sont  utilisés
              dans  une  fonction,  declare  et  typeset  rendent local chaque nom, comme avec la
              commande local sauf si l'option -g est fournie. Si un nom de variable est suivi par
              =valeur, la valeur de cette variable est configurée à valeur. Lors de l’utilisation
              de -a ou -A et de la syntaxe d’affectation composée pour  créer  des  variables  de
              type  tableau, les attributs supplémentaires sont sans effet jusqu’aux affectations
              suivantes. La valeur renvoyée est 0, sauf si une option incorrecte est  rencontrée,
              une  tentative  est  faite de définir une fonction en utilisant ``-f foo=bar'', une
              tentative est faite d'affecter une valeur à une  variable  en  lecture  seule,  une
              tentative  est  faite d'affecter une valeur à une variable tableau sans employer la
              syntaxe d'affectation composée (consultez Tableaux ci-dessus), un  des  noms  n'est
              pas  un nom correct pour une variable de l'interpréteur, une tentative est faite de
              supprimer l'attribut lecture seule d'une variable en lecture seule,  une  tentative
              est  faite  de  supprimer  l'attribut  tableau  d'une  variable  tableau, ou qu'une
              tentative est faite avec -f d'afficher une fonction inexistante.

       dirs [-clpv] [+n] [-n]
              Sans option, afficher la liste des répertoires actuellement mémorisés.  L'affichage
              par  défaut  est réalisé sur une seule ligne, les noms de répertoires étant séparés
              par des espaces. Les répertoires sont ajoutés à la liste avec la commande pushd  et
              supprimés  avec  la  commande  popd.  Le répertoire courant est toujours le premier
              répertoire de la pile.
              -c     Effacer la liste des répertoires en les supprimant tous.
              -l     Produire une liste en utilisant les chemins complets ; le format d'affichage
                     par défaut utilise le tilde pour représenter le répertoire d'accueil.
              -p     Afficher la pile des répertoires avec un élément par ligne.
              -v     Afficher  la  pile  des  répertoires avec un élément par ligne, en préfixant
                     chaque entrée avec son numéro d'indice dans la pile.
              +n     Afficher le n-ième élément de la liste fournie par dirs, lorsqu'appelé  sans
                     options, en comptant à partir de la gauche en commençant à zéro.
              -n     Afficher  le n-ième élément de la liste fournie par dirs, lorsqu'appelé sans
                     options, en comptant à partir de la droite en commençant à zéro.

              La valeur renvoyée est 0, sauf si  une  option  incorrecte  a  été  fournie  ou  si
              l'indice n dépasse la longueur de la pile des répertoires.

       disown [-ar] [-h] [tâche ... | pid ... ]
              Sans  options,  supprimer  chaque  tâche  de la table des tâches actives. Si aucune
              tâche n'est précisée et qu’aucune des options -a ou  -r  n'est  fournie,  la  tâche
              actuelle est utilisée. Si l'option -h est indiquée, aucune tâche n'est supprimée de
              la table, mais chaque tâche est marquée pour que le signal SIGHUP ne lui  soit  pas
              envoyé  si  l'interpréteur  reçoit un signal SIGHUP. Si aucune tâche n'est fournie,
              l'option -a signifie la suppression ou le marquage de toutes les tâches ;  l'option
              -r  sans l'argument tâche restreint les opérations aux tâches en cours d'exécution.
              La valeur renvoyée est 0, sauf si tâche n'indique pas une tâche correcte.

       echo [-neE] [arguments ...]
              Afficher les arguments, séparés par des espaces, suivis par un saut  de  ligne.  La
              valeur  renvoyée  est  0  sauf en cas d’erreur. Si -n est indiqué, le changement de
              ligne final est  supprimé.  Si  l'option  -e  est  indiquée,  l'interprétation  des
              caractères  de  protection suivants par une contre-oblique est activée. L'option -E
              désactive l'interprétation de ces caractères de protection, même sur  les  systèmes
              où  ils  sont  interprétés  par  défaut. L'option d'interpréteur xpg_echo peut être
              utilisée dynamiquement pour déterminer si echo développe  ou  non  par  défaut  ces
              caractères  de  protection.  echo  n'interprète  pas -- comme signifiant la fin des
              options. echo reconnaît les suites de caractères de protection suivants :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \c     supprime tout affichage suivant ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \0nnn  le caractère 8 bits dont la valeur en octal est nnn (zéro à  trois  chiffres
                     octaux) ;
              \xHH   le  caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres
                     hexadécimaux) ;
              \uHHHH le caractère Unicode (ISO/IEC 10646) dont la valeur  hexadécimale  est  HHHH
                     (un à quatre chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le  caractère  Unicode  (ISO/IEC 10646)  dont  la  valeur  hexadécimale  est
                     HHHHHHHH (un à huit chiffres hexadécimaux) ;

       enable [-a] [-dnps] [-f fichier] [nom ...]
              Activer ou désactiver les commandes  internes  de  l'interpréteur.  Désactiver  une
              commande  interne  permet  d'exécuter  une commande disque ayant le même nom qu'une
              commande interne de  l'interpréteur,  sans  avoir  à  indiquer  un  chemin  d'accès
              complet,  même  quand  l'interpréteur  recherche normalement les commandes internes
              avant les commandes du disque. Si -n est utilisé, chaque nom indiqué est désactivé,
              sinon ils sont activés. Par exemple, pour utiliser le programme binaire test qui se
              trouve dans PATH plutôt que la  commande  interne,  utilisez  ``enable  -n  test''.
              L'option  -f  demande  de  charger la nouvelle commande interne avec le nom indiqué
              depuis le fichier objet partagé sur les systèmes qui  le  permettent.  L'option  -d
              permet  de  supprimer  une  commande interne chargée précédemment avec -f. Si aucun
              argument nom n'est indiqué ou si l'option -p est fournie, une liste  des  commandes
              internes  de l'interpréteur est affichée. Sans autre option, la liste est celle des
              commandes internes actives  de  l'interpréteur.  Si  -n  est  fournie,  seules  les
              commandes  désactivées  sont  affichées.  Si -a est fournie, la liste de toutes les
              commandes est affichée, avec une indication des activations et  désactivations.  Si
              -s  est  fournie,  la sortie est limitée aux commandes internes spéciales POSIX. La
              valeur renvoyée est 0, sauf si nom n'est pas une commande interne ou qu'il y a  une
              erreur au chargement d'une nouvelle commande interne d'un objet partagé.

       eval [arguments ...]
              Les  arguments  sont  lus et regroupés en une seule commande simple. Cette commande
              est alors lue et exécutée par l'interpréteur et son état final  est  renvoyé  comme
              valeur  de la commande eval. S'il n'y a pas d'arguments ou uniquement des arguments
              NULL, eval renvoie 0.

       exec [-cl] [-a nom] [commande [arguments]]
              Si une commande est indiquée, elle remplace l'interpréteur. Aucun nouveau processus
              n'est  créé.  Les  arguments  deviennent  ceux  de  la commande. Si l'option -l est
              fournie, l'interpréteur place un tiret en guise de zéroième argument  fourni  à  la
              commande.  C'est  ce  que  fait  login(1).  L'option -c conduit à l'exécution de la
              commande avec un environnement vide. Si l'option  -a  est  fournie,  l'interpréteur
              transmet  le nom comme zéroième argument. Si la commande ne peut être exécutée pour
              une raison quelconque, un interpréteur non interactif termine, sauf si l'option  de
              l'interpréteur  execfail  est  activée.  Dans  ce  cas, une erreur est renvoyée. Un
              interpréteur interactif renvoie une erreur si le fichier ne peut pas être  exécuté.
              Un  sous-interpréteur  termine  sans  conditions si exec échoue. Si aucune commande
              n'est  indiquée,  les  éventuelles  redirections   sont   mises   en   place   dans
              l'interpréteur  actuel et l'état renvoyé est 0. S'il y a une erreur de redirection,
              l'état renvoyé est 1.

       exit [n]
              Termine l'interpréteur avec un état de n. Si n est omis, l'état final est celui  de
              la  dernière  commande  exécutée.  Une  capture  sur  EXIT  est  exécutée avant que
              l'interpréteur ne se termine.

       export [-fn] [nom[=mot]] ...
       export -p
              Les  noms  fournis  sont  marqués   pour   être   exportés   automatiquement   dans
              l'environnement  des commandes exécutées par la suite. Si l'option -f est indiquée,
              les noms se rapportent à des fonctions. Si aucun nom n'est donné ou si l'option  -p
              est  fournie,  une  liste  de  noms de toutes les variables exportées est affichée.
              L'option -n conduit à supprimer l'attribut d'exportation de  toutes  les  variables
              nommées.  Si  un  nom  de variable est suivi par =mot, la valeur de la variable est
              configurée à mot. export renvoie un état final de 0, sauf si une option  incorrecte
              est  rencontrée,  si  un  des  noms  n'est  pas  un  nom  correct  de  variable  de
              l'interpréteur, ou si l'option -f est  fournie  avec  un  nom  qui  n'est  pas  une
              fonction.

       fc [-e éditeur] [-lnr] [première] [dernière]
       fc -s [motif=nouveau] [commande]
              La  première  forme  sélectionne  un  intervalle  de  commandes de la première à la
              dernière dans la file d’historique et l’affiche ou l’édite pour les réexécuter.  La
              première  et la dernière peuvent être indiquées sous forme de chaînes (pour trouver
              la dernière commande commençant par cette  chaîne)  ou  sous  forme  numérique  (un
              indice  dans  la  file d'historique où un nombre négatif est utilisé comme décalage
              par rapport au numéro de la commande actuelle). Sur la liste, une première  ou  une
              dernière  de  valeur  0  est  équivalente  à -1, et -0 est équivalent à la commande
              actuelle (habituellement la commande fc) ; autrement, 0 est équivalent à -1  et  -0
              n'est  pas  valable.  Si  la  dernière n'est pas indiquée, elle est configurée à la
              commande actuelle si l'on veut afficher la liste (ainsi ``fc -l -10''  affiche  les
              10 dernières commandes) et à l'identique de la première sinon. Si la première n'est
              pas indiquée, elle est configurée à la commande  précédente  pour  une  édition  et
              à -16 pour l'affichage de liste.

              L'option  -n  supprime  l'affichage  des numéros dans la liste. L'option -r inverse
              l'ordre des commandes. Si l'option -l est indiquée, les  commandes  sont  affichées
              sur  la  sortie  standard.  Sinon,  l'éditeur  indiqué  est  appelé avec un fichier
              contenant les commandes sélectionnées. Si aucun éditeur n'est indiqué,  on  utilise
              la  valeur  de la variable FCEDIT et la valeur de EDITOR si FCEDIT n'existe pas. Si
              aucune variable n'existe,  vi  est  utilisé.  Lorsque  l'édition  se  termine,  les
              commandes sont affichées puis exécutées.

              Dans  la  seconde  forme,  la  commande  est réexécutée après avoir remplacé chaque
              instance du motif par nouveau. commande  est  interprétée  de  la  même  façon  que
              première ci-dessus. Un alias utile pour cela est ``r="fc -s"'', ainsi en tapant ``r
              cc'' on relance la dernière commande commençant par ``cc'' et en  tapant  ``r''  on
              réexécute la commande précédente.

              Lorsque  la  première  forme  est  utilisée,  la valeur renvoyée est 0, sauf si une
              option incorrecte est trouvée ou si  première  ou  dernière  indiquent  des  lignes
              d'historique  hors  d'atteinte.  Si l'option -e est fournie, la valeur renvoyée est
              celle de la dernière commande exécutée ou un échec si  une  erreur  s'est  produite
              avec le fichier temporaire des commandes. Avec la seconde forme, l'état renvoyé est
              celui de la commande réexécutée, sauf si commande n'indique pas une ligne  correcte
              de l'historique, auquel cas fc renvoie un échec.

       fg [tâche]
              Reprendre  la  tâche au premier plan qui devient la tâche actuelle. Si aucune tâche
              n'est précisée, l'interpréteur utilise la  notion  de  tâche  actuelle.  La  valeur
              renvoyée est celle de la commande placée au premier plan ou un échec si le contrôle
              des tâches est désactivé ou, lorsque le contrôle des tâches est activé, si la tâche
              n'indique  pas  une  tâche  correcte  ou  si la tâche indique une tâche lancée sans
              contrôle des tâches.

       getopts chaîne_d_options nom [arguments ...]
              getopts est utilisé par les scripts d'interpréteur  pour  analyser  les  paramètres
              positionnels.  La  chaîne_d_options  contient l'ensemble des caractères d'options à
              reconnaître ; si un caractère est suivi par un  deux-points,  l'option  est  censée
              avoir  un  argument,  qui  devrait  en  être  séparé par une espace. Les caractères
              deux-points et  le  point  d'interrogation  ne  peuvent  pas  être  utilisés  comme
              caractères  d'option.  À  chaque  appel,  getopts  place  l'option suivante dans la
              variable de l'interpréteur dont le nom est fourni, en la créant  si  elle  n'existe
              pas et l'indice de l'argument suivant à traiter dans la variable OPTIND. OPTIND est
              initialisée à 1 à chaque appel d'un interpréteur ou d'un script. Quand  une  option
              nécessite  un  argument,  getopts  place  cet  argument  dans  la  variable OPTARG.
              L'interpréteur ne  réinitialise  pas  OPTIND  automatiquement,  il  faut  le  faire
              manuellement   entre  des  appels  multiples  à  getopts  au  sein  du  même  appel
              d'interpréteur si un nouveau jeu de paramètres doit être utilisé.

              Lorsque la fin des options est atteinte, getopts termine avec une  valeur  renvoyée
              strictement supérieure à zéro. OPTIND est positionné à l'indice du premier argument
              obligatoire et un point d'interrogation (?) est placé dans la variable nom.

              getopts analyse en principe les paramètres positionnels, mais si  plus  d'arguments
              sont indiqués comme valeur d'arguments, getopts analysera ces derniers à la place.

              getopts  peut  signaler  des  erreurs de deux façons. Si le premier caractère de la
              chaîne_d_options  est  un  deux-points,  les  erreurs  sont  signalées   de   façon
              silencieuse.  Lors  d'un  fonctionnement  normal,  des  messages de diagnostic sont
              affichés si une option est incorrecte ou s'il manque un argument  d'option.  Si  la
              variable OPTERR est configurée à 0, aucun message d'erreur ne sera affiché, même si
              le premier caractère de la chaîne_d_options n'est pas un deux-points.

              Si une option incorrecte est rencontrée, getopts place un point d'interrogation (?)
              dans  la  variable  nom,  affiche  un  message  d'erreur  (s'il  n'est  pas en mode
              silencieux)  et  détruit  la  variable  OPTARG.  Si  getopts  fonctionne  en   mode
              silencieux,  le  caractère  d'option  est  placé  dans  OPTARG  et aucun message de
              diagnostic n'est affiché.

              Lorsqu'un  argument  d'option  nécessaire  est  absent  et  si  getopts  n'est  pas
              silencieux, un point d'interrogation (?) est placé dans la variable nom, OPTARG est
              détruite et un message de diagnostic est affiché. Si  getopts  est  silencieux,  un
              deux-points  (:) est placé dans la variable nom et OPTARG est positionné à l'option
              monocaractère trouvée.

              getopts renvoie vrai si une option, indiquée ou non, est trouvée. Il  renvoie  faux
              si la fin des options est atteinte ou si une erreur se produit.

       hash [-lr] [-p fichier] [-dt] [nom]
              Chaque fois que hash est invoquée, le chemin d'accès complet de la commande nom est
              déterminé en examinant les répertoires de $PATH,  et  mémorisé.  Tous  les  chemins
              précédemment mémorisés sont supprimés. Si l'option -p est fournie, aucune recherche
              de chemin d'accès n'est effectuée et le fichier est utilisé  comme  chemin  d'accès
              complet  pour  la  commande.  L'option -r conduit l'interpréteur à oublier tous les
              emplacements mémorisés. L'option -d  conduit  l'interpréteur  à  oublier  tous  les
              emplacements mémorisés de chaque nom. Si l'option -t est fournie, le chemin d'accès
              complet de chaque nom correspondant est affiché. Si plusieurs  arguments  nom  sont
              fournis  avec  -t,  le nom est affiché avant chaque chemin d'accès complet associé.
              L'option -l conduit à afficher la sortie dans un format réutilisable en entrée.  Si
              aucun  argument  n'est indiqué ou si seulement -l est fournie, des informations sur
              les commandes mémorisées sont affichées. La valeur renvoyée est vrai, sauf  si  nom
              n'est pas trouvé ou si une option incorrecte est fournie.

       help [-dms] [motif]
              Afficher  des  informations d'aide au sujet des commandes internes. Si un motif est
              indiqué, help fournit de l'aide sur toutes les commandes internes  correspondant  à
              ce  motif, sinon, une liste des commandes internes et des structures de contrôle de
              l'interpréteur est affichée.
              -d     Afficher une courte description de chaque motif.
              -m     Afficher la description de chaque motif dans un  format  du  type  pages  de
                     manuel.
              -s     Afficher seulement un court synopsis d'utilisation de chaque motif.

              L'état renvoyé est 0, sauf si aucune commande ne correspond au motif.

       history [n]
       history -c
       history -d nombre
       history -d début-fin
       history -anrw [fichier]
       history -p argument [argument ...]
       history -s argument [argument ...]
              Sans  options,  afficher  la  liste des commandes de la file d'historique, avec les
              numéros de ligne. Les lignes marquées avec un * ont été modifiées.  Un  argument  n
              permet  de  n'afficher que les n dernières lignes. Si la variable de l'interpréteur
              HISTTIMEFORMAT existe et n'est pas NULL, elle est utilisée comme chaîne  de  format
              pour   strftime(3)  afin  d'afficher  l'horodatage  associé  à  chaque  élément  de
              l'historique. Aucun blanc ne sépare l'horodatage ainsi mis en  forme  de  la  ligne
              d'historique.  Si  un  argument  fichier  est  fourni,  il est utilisé comme nom de
              fichier d'historique ; sinon la valeur de HISTFILE est utilisée.  Les  options,  si
              fournies, ont les significations suivantes :
              -c     Effacer la file de l'historique en supprimant tous les éléments.
              -d nombre
                     Supprimer  l'entrée d'historique à la position nombre. Si nombre estnégatif,
                     il est interprété comme relatif à un nombre  plus  grand  que  celui  de  la
                     dernière  position  de  l'historique,  ainsi les indices négatifs comptent à
                     rebours depuis la fin de l'historique et un indice -1 fait  référence  à  la
                     commande history -d actuelle.
              -d début-fin
                     Supprimer  les entrées d'historique entre les positions début et fin inclus.
                     Les valeurs positives et négatives pour début et fin sont interprétées comme
                     décrites ci-dessus.
              -a     Ajouter  les « nouvelles » lignes d'historique. Ce sont celles créées depuis
                     le début de la session actuelle de bash, mais  pas  déjà  ajoutées  dans  le
                     fichier d'historique.
              -n     Lire  dans le fichier d'historique les lignes non encore lues et les ajouter
                     à la file d'historique actuelle. Il s'agit des lignes qui ont  été  ajoutées
                     dans le fichier d'historique depuis le début de la session bash.
              -r     Lire le contenu du fichier et l'ajouter à l’historique actuel.
              -w     Écrire  la  liste  actuelle  d’historique  dans  le fichier d’historique, en
                     écrasant le contenu précédent.
              -p     Effectuer  la  substitution  d'historique  sur  les  arguments  suivants  et
                     afficher  le résultat sur la sortie standard. Ne pas mémoriser les résultats
                     dans la file d'historique. Chaque argument doit être protégé pour désactiver
                     le développement normal de l'historique.
              -s     Conserver  les  arguments dans la file d'historique comme un unique élément.
                     La dernière commande de la file d'historique est  supprimée  avant  que  les
                     arguments ne soient ajoutés.

              Si  la  variable  HISTTIMEFORMAT  existe, les informations d'horodatage associées à
              chaque élément de l'historique sont écrites dans le fichier  d'historique,  repérés
              par le caractère de commentaire d'historique. Quand le fichier d'historique est lu,
              les  lignes  commençant  par  le  caractère  de  commentaire   d'historique   suivi
              immédiatement  par  un  chiffre  sont  considérés comme des horodatages de la ligne
              d'historique précédente. La valeur renvoyée est 0, sauf si  une  option  incorrecte
              est  fournie,  si une erreur se produit durant la lecture ou l'écriture du fichier,
              si un nombre incorrect est fourni comme argument à -d ou  si  le  développement  de
              l'historique fourni en argument à -p échoue.

       jobs [-lnprs] [ tâche ... ]
       jobs -x commande [ arguments ... ]
              La  première  forme  affiche  la  liste  des  tâches  actives.  Les options ont les
              significations suivantes :
              -l     Afficher les PID, en plus des informations normales.
              -n     Afficher uniquement des informations sur les tâches  dont  l'état  a  changé
                     depuis la dernière notification de leur état à l'utilisateur.
              -p     Afficher uniquement le PID du meneur du groupe de processus de la tâche.
              -r     N’afficher que les tâches en cours d'exécution.
              -s     N’afficher que les tâches suspendues.

              Si  une  tâche est indiquée, l'affichage est restreint aux informations relatives à
              cette tâche. L'état renvoyé est 0, sauf si une option incorrecte est rencontrée  ou
              si une tâche incorrecte est fournie.

              Si  l'option  -x est fournie, jobs remplace toute tâche trouvée dans la commande ou
              dans ses arguments avec les Process Group ID  correspondant,  puis  il  exécute  la
              commande en lui transmettant les arguments et en renvoyant son état final.

       kill [-s signal | -n num-signal | -signal] [pid | tâche] ...
       kill -l|-L [signal | état_final]
              Envoyer  le  signal indiqué par signal ou num-signal aux processus indiqués par pid
              ou par tâche. signal est soit sous la forme de nom  de  signal  (indifférent  à  la
              casse),  comme  SIGKILL  (avec ou sans le préfixe SIG), soit sous forme numérique ;
              num-signal est un numéro de signal. Si signal est absent, SIGTERM est  supposé  par
              défaut. Un argument -l provoque l'affichage de la liste des noms de signaux. Si des
              arguments sont fournis quand -l est indiqué, les noms des signaux correspondant aux
              arguments  sont affichés et l'état renvoyé est 0. L'argument état_final de l'option
              -l est un nombre indiquant soit  un  numéro  de  signal,  soit  l'état  final  d'un
              processus  terminé  par  un signal. L'option -L est équivalente de -l. kill renvoie
              vrai si au moins un signal a été envoyé avec succès ou faux  si  une  erreur  s'est
              produite ou si une option incorrecte a été rencontrée.

       let argument [argument ...]
              Chaque  argument  est  une  expression arithmétique à évaluer (consultez ÉVALUATION
              ARITHMÉTIQUE ci-dessus). Si l'évaluation du dernier argument donne 0,  let  renvoie
              1 ; sinon 0 est renvoyé.

       local [option] [nom[=valeur] ...] - ]
              Pour  chaque  argument,  une  variable  locale  nom  est créée et la valeur lui est
              affectée. L'option peut être n'importe quelle option acceptée  par  declare.  Quand
              local  est  utilisé  dans  une fonction, la variable nom possède une portée visible
              restreinte à cette  fonction  et  ses  enfants.  Si  nom  est  -,  les  options  de
              l'interpréteur  sont  réglées  à  locales  pour la fonction dans laquelle local est
              invoquée : les options  de  l'interpréteur,  modifiées  en  utilisant  la  commande
              interne  set  dans  la  fonction,  sont restaurées à leur valeur originale quand la
              fonction redonne la main. La restauration est  effectuée  comme  si  une  série  de
              commandes set avaient été exécutées pour restaurer les valeurs qui étaient en place
              avant la fonction. Sans opérandes, local affiche la liste des variables locales sur
              la  sortie  standard.  Une  utilisation de local hors des fonctions est erronée. La
              valeur renvoyée est 0, sauf si local est utilisé hors d'une  fonction,  si  un  nom
              incorrect est fourni ou si nom est une variable en lecture seule.

       logout Terminer un interpréteur de connexion.

       mapfile  [-d délimiteur] [-n nombre] [-O origine] [-s nombre] [-t] [-u df] [-C rappel] [-c
       quantum] [tableau]
       readarray [-d délimiteur] [-n nombre] [-O origine] [-s nombre] [-t] [-u  df]  [-C  rappel]
       [-c quantum] [tableau]
              Lire  les  lignes  depuis l'entrée standard dans la variable de type tableau indicé
              tableau, ou depuis le descripteur de fichier df si  l'option  -u  est  fournie.  La
              variable  MAPFILE  est  le  tableau  par  défaut. Les options, si fournies, ont les
              significations suivantes :
              -d     Le premier caractère de délimiteur est utilisé pour  terminer  la  ligne  de
                     saisie, plutôt qu'un changement de ligne. Si délimiteur est une chaîne vide,
                     mapfile termine une ligne quand il lit un caractère NUL.
              -n     Copier au plus nombre lignes. Si  nombre  est  0,  toutes  les  lignes  sont
                     copiées.
              -O     Commencer  l'affectation  de tableau à l'indice origine. L'indice par défaut
                     est 0.
              -s     Supprimer les nombre premières lignes lues.
              -t     Éliminer un délimiteur final (par défaut changement de  ligne  )  de  chaque
                     ligne lue.
              -u     Lire  les  lignes  à  partir  du descripteur de fichier df plutôt que depuis
                     l'entrée standard.
              -C     Évaluer rappel à chaque fois que  quantum  lignes  sont  lues.  L'option  -c
                     précise le quantum.
              -c     Préciser le nombre de lignes entre chaque appel à rappel.

              Si -C est précisé sans -c, le quantum par défaut est 5000. Quand rappel est évalué,
              l'indice du prochain élément de tableau à affecter et la ligne  à  affecter  à  cet
              élément  sont  fournis  en  arguments  supplémentaires.  rappel est évalué après la
              lecture de la ligne, mais avant l'affectation de l'élément de tableau.

              Si aucune origine explicite n'est fournie, mapfile effacera tableau  avant  de  lui
              affecter des valeurs.

              mapfile  termine  avec  succès  sauf si une option ou un de ses arguments n'est pas
              valable, ou si tableau n'est pas valable, n'est pas un tableau  indicé  ou  si  son
              affectation est impossible.

       popd [-n] [+n] [-n]
              Enlever des éléments de la pile des répertoires. Sans arguments, seul le répertoire
              du sommet de la pile est éliminé et un cd est  effectué  en  direction  du  nouveau
              répertoire au sommet. Les arguments, si fournis, ont les significations suivantes :
              -n     Empêcher  le  changement  normal  de  répertoire lors de la suppression d'un
                     répertoire de la pile. Seule la pile est manipulée.
              +n     Supprimer le n-ième élément de la  liste  affichée  par  dirs,  en  comptant
                     depuis  la  gauche  à  partir  de  zéro. Par exemple : ``popd +0'' enlève le
                     premier répertoire, ``popd +1'' le second.
              -n     Supprimer le n-ième élément de la  liste  affichée  par  dirs,  en  comptant
                     depuis  la  droite  à  partir de zéro. Par exemple : ``popd -0'' supprime le
                     dernier répertoire et ``popd -1'' l'avant-dernier.

              Si la commande popd réussit, un dirs est effectué et l'état  renvoyé  est  0.  popd
              renvoie  faux  si  une option incorrecte est trouvée, si la pile de répertoires est
              vide, si le répertoire indiqué est absent  de  la  pile  ou  si  le  changement  de
              répertoire a échoué.

       printf [-v var] format [arguments]
              Écrire  les  arguments  mis  en  forme  sur  la sortie standard sous le contrôle du
              format. L'option -v conduit à affecter la sortie à la variable var  plutôt  que  de
              l'afficher sur la sortie standard.

              Ce  format  est  une  chaîne  de  caractères  contenant  trois types d'objets : les
              caractères normaux,  qui  sont  simplement  copiés  sur  la  sortie  standard,  les
              caractères  de  protection qui sont convertis puis copiés sur la sortie standard et
              les spécifications de format, qui conduisent chacun  à  l'affichage  des  arguments
              successifs.  En  plus  des  spécifications  de format standard de printf(1), printf
              interprète les extensions suivantes :
              %b     conduit printf à développer les suites  de  caractères  de  protection  dans
                     l'argument correspondant de la même manière que echo -e.
              %q     conduit   printf   à   afficher  l'argument  correspondant  dans  un  format
                     réutilisable en entrée de l'interpréteur ;
              %(formatdate)T
                     conduit printf à afficher la chaîne date-heure résultant de l'utilisation de
                     formatdate  en  tant  que  chaîne  de  format  pour  strftime(3). L'argument
                     correspondant est un entier représentant le temps en seconde  écoulé  depuis
                     epoch.  Deux  valeurs  particulières  d'argument peuvent être utilisées : -1
                     représente l'heure actuelle et -2 l'heure à laquelle  l'interpréteur  a  été
                     invoqué. Si aucun argument n’est indiqué, la conversion se comporte comme si
                     -1 avait été fourni. C’est une exception au comportement habituel de printf.

              Les directives %b, %q et %T  utilisent  toutes  les  arguments  de  largeur  et  de
              précision  de  champ  à  partir  de  la  spécification de format et écrivent autant
              d'octets que l'argument développé (ou utilisent autant d'espace  qu'un  champ  pour
              cet argument) qui contient habituellement plus de caractères que l'original.

              Les arguments des spécificateurs de format qui ne sont pas des chaînes sont traités
              comme des constantes C, sauf qu'un signe plus ou moins est permis au début, et que,
              si  le premier caractère est un guillemet simple ou double, la valeur est la valeur
              ASCII du caractère suivant.

              Le format est réutilisé si nécessaire pour  englober  tous  les  arguments.  Si  le
              format  demande plus d'arguments que fournis, les spécifications supplémentaires se
              comportent comme si une valeur zéro ou une chaîne NULL, suivant le besoin,  avaient
              été  fournies.  La valeur renvoyée est zéro en cas de succès, différente de zéro en
              cas d'échec.

       pushd [-n] [+n] [-n]
       pushd [-n] [rép]
              Ajouter un répertoire au sommet  de  la  pile  des  répertoires  ou  effectuer  une
              rotation  dans  la pile, en ramenant le répertoire actuel au sommet. Sans argument,
              la commande pushd échange les deux répertoires au sommet et renvoie 0, sauf  si  la
              pile est vide. Les arguments, si fournis, ont les significations suivantes :
              -n     Empêcher  le  changement  normal  de  répertoire lors d'une rotation ou d'un
                     ajout de répertoires dans la pile. Ainsi, seule la pile est manipulée.
              +n     Effectuer une rotation dans la pile, de façon à amener au sommet  le  n-ième
                     répertoire  (de  la  liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à
                     partir de zéro).
              -n     Effectuer une rotation dans la pile, de façon à amener au sommet  le  n-ième
                     répertoire  (de  la  liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à
                     partir de zéro).
              rép    Ajouter le répertoire rép au sommet de la pile de répertoires et en faire le
                     nouveau  répertoire de travail comme s’il avait été fourni en argument de la
                     commande interne cd.

              Si la commande pushd réussit, un dirs est aussi effectué. Avec la  première  forme,
              pushd  renvoie  0  sauf  si  le déplacement vers rép échoue. Avec la seconde forme,
              pushd renvoie 0, sauf si la pile est vide, si un élément inexistant  dans  la  pile
              est  indiqué  ou  si le changement de répertoire vers le nouveau répertoire indiqué
              échoue.

       pwd [-LP]
              Afficher le chemin d'accès absolu au répertoire de travail  actuel.  Le  chemin  ne
              contiendra  pas  de liens symboliques si l'option -P est fournie, ou si l'option -o
              physical de la commande interne set est activée. Si l'option -L  est  utilisée,  le
              chemin  affiché  peut contenir des liens symboliques. L'état renvoyé est 0, sauf si
              une erreur s'est produite lors de la lecture du nom du répertoire actuel ou si  une
              option incorrecte est fournie.

       read  [-ers]  [-a  tableau] [-d délimiteur] [-i texte] [-n nb_car] [-N nb_car] [-p invite]
       [-t délai] [-u df] [nom ...]
              Une ligne est lue depuis l'entrée standard ou à partir du descripteur de fichier df
              fourni  en  argument  à  l'option  -u, découpée en mots comme décrit ci-dessus dans
              Découpage en mots, puis le premier mot de cette ligne est affecté au  premier  nom,
              le  second mot au second nom, et ainsi de suite. S'il y a plus de mots que de noms,
              les mots restants et leurs séparateurs intercalaires sont affectés au dernier  nom.
              S'il  y  a  moins  de  mots lus dans le flux d'entrée que de variables, des valeurs
              vides sont affectées à celles restantes. Les caractères contenus dans  la  variable
              IFS  sont utilisés pour découper la ligne en mots en utilisant les mêmes règles que
              celles utilisées par l’interpréteur pour le  développement  (décrites  précédemment
              dans  Découpage en mots). Le caractère contre-oblique (\) permet de supprimer toute
              signification spéciale pour le caractère suivant et  autorise  la  continuation  de
              ligne. Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -a tableau
                     Les  mots sont affectés aux indices successifs d'une variable tableau de nom
                     tableau, en commençant à 0. tableau  est  détruit  avant  que  de  nouvelles
                     valeurs ne soient affectées. Les autres arguments nom sont ignorés.
              -d délimiteur
                     Le  premier  caractère  de  délimiteur est utilisé pour terminer la ligne de
                     saisie, plutôt qu'un changement de ligne. Si délimiteur est la chaîne  vide,
                     read termine une ligne quand il lit un caractère NUL.
              -e     Si  l'entrée  standard  provient  d'un  terminal,  la  bibliothèque readline
                     (consultez READLINE ci-dessus) est utilisée pour obtenir la ligne.  Readline
                     utilise  les  configurations d'édition en cours (ou par défaut, si l'édition
                     de ligne n'était pas préalablement active), mais utilise le complètement  de
                     nom de fichier par défaut de readline.
              -i texte
                     Si  readline est utilisée pour lire la ligne, texte est placé dans le tampon
                     d'édition avant le début de l'édition.
              -n nb_car
                     read s'arrête après avoir lu nb_car caractères  plutôt  que  d'attendre  une
                     ligne complète en entrée, mais un délimiteur est respecté si moins de nb_car
                     caractères ont été lus avant le délimiteur.
              -N nb_car
                     read s'arrête  après  avoir  lu  exactement  nb_car  caractères  plutôt  que
                     d'attendre  une  ligne  complète en entrée, sauf si une fin de fichier (EOF)
                     est rencontrée ou si read dépasse son  délai  de  réponse.  Les  délimiteurs
                     rencontrés en entrée ne sont pas traités spécialement et n'entraînent pas la
                     fin de read avant que nb_car caractères n'aient été  lus.  Le  résultat  pas
                     découpé  selon  les  caractères  dans  IFS ; le but est que la variable soit
                     exactement des caractères lus (à l'exception du  caractère  contre-oblique ;
                     consultez ci-dessous l'option -r).
              -p invite
                     Afficher  invite  sur  la  sortie d'erreur standard, sans caractère final de
                     changement de ligne, avant d'essayer de lire toute nouvelle saisie. L'invite
                     est affichée seulement si l'entrée vient d'un terminal.
              -r     La   contre-oblique   n'agit  pas  comme  un  caractère  de  protection.  La
                     contre-oblique  est  considérée  comme  faisant  partie  de  la  ligne.   En
                     particulier,  une contre-oblique suivie d'un changement de ligne ne peut pas
                     être considérée comme une continuation de ligne.
              -s     Mode silencieux. Si une entrée arrive à partir d'un terminal, les caractères
                     ne sont pas affichés.
              -t attente
                     Conduire read à expirer et renvoyer un échec si une ligne complète en entrée
                     (ou un nombre indiqué de caractères) n'a  pas  été  lue  dans  le  délai  en
                     seconde.  délai est un nombre décimal avec éventuellement des chiffres après
                     la virgule (NdT : point en l'occurrence). Cette option n'est  effective  que
                     si  read  lit l'entrée à partir d'un terminal, d'un tube, ou depuis un autre
                     fichier spécial ; elle n'a aucun effet  lors  de  la  lecture  d'un  fichier
                     normal.  Si  read expire, read sauvegarde toute entrée partielle lue dans la
                     variable nom indiquée. Si délai est nul, read se termine immédiatement, sans
                     essayer  de  lire  des  données.  L’état  de  sortie est 0 si une entrée est
                     disponible pour le descripteur de fichier indiqué, non nulle  sinon.  L'état
                     final est supérieur à 128 si le délai est dépassé.
              -u df  Lire l'entrée à partir du descripteur de fichier df.

              Si  aucun nom n'est fourni, la ligne lue, sans autre modification que le retrait du
              délimiteur de fin, est affectée à la variable REPLY. Le code renvoyé est zéro, sauf
              si  une  fin  de fichier (EOF) est rencontrée, si read dépasse son délai de réponse
              (auquel cas le code renvoyé est plus grand que 128), en cas d’erreur  d’affectation
              (comme  une  affectation  de  variable  à  une  variable en lecture seule) ou si un
              descripteur de fichier incorrect est fourni en argument de -u.

       readonly [-aAf] [-p] [nom[=mot] ...]
              Les noms indiqués reçoivent un attribut lecture seule ; les valeurs de ces noms  ne
              pourront  plus  être modifiées par des affectations ultérieures. Si l'option -f est
              fournie, les fonctions correspondant à  ces  noms  sont  marquées  en  conséquence.
              L'option  -a  restreint  l'action  aux  variables  tableaux  indicés ;  l'option -A
              restreint l'action aux variables tableaux associatifs. Si  les  deux  options  sont
              fournies, -A est prioritaire. Si aucun argument nom n'est indiqué ou si l'option -p
              est fournie, une liste de tous les noms en lecture seule est affichée.  Les  autres
              options  peuvent  être utilisées pour restreindre l'affichage à un sous-ensemble de
              l'ensemble des noms en lecture seule. L'option -p conduit à afficher la sortie dans
              un  format  susceptible  d'être  réutilisé  en entrée. Si le nom d'une variable est
              suivi par =mot, la variable est configurée à mot. L'état renvoyé est 0, sauf si une
              option  incorrecte  a  été rencontrée, si l'un des noms n'est pas un nom correct de
              variable de l'interpréteur ou si l'option -f est fournie avec un nom qui n'est  pas
              une fonction.

       return [n]
              Forcer  une fonction à arrêter son exécution et à renvoyer la valeur indiquée par n
              dans son contexte d'appel. Si n est omis, la valeur de retour renvoyée est celle de
              la  dernière  commande exécutée dans le corps de la fonction. Si return est exécuté
              par un gestionnaire de capture,  la  dernière  commande  utilisée  pour  déterminer
              l'état  est  la  dernière  commande  exécutée  avant le gestionnaire de capture. Si
              return est exécutée durant une capture de DEBUG, la dernière commande utilisée pour
              déterminer  l'état est la dernière commande exécutée par le gestionnaire de capture
              avant que return soit invoquée. Si return est utilisée hors  d'une  fonction,  mais
              pendant  l'exécution d'un script par la commande . (source), elle conduit à l'arrêt
              de l'exécution du script par l'interpréteur et renvoie comme état final  du  script
              soit n, soit l'état final de la dernière commande exécutée dans le script. Si n est
              fourni, la valeur de retour est ses 8 bits de poids faible. La valeur de retour est
              non nulle si un argument non numérique est fourni à return, ou si elle est utilisée
              hors d'une fonction ou pas lors de l'exécution d'un script par . ou  source.  Toute
              commande  associée  à  la  capture  de  RETURN  est  exécutée  avant  la reprise de
              l'exécution après la fonction ou le script.

       set [--abefhkmnptuvxBCEHPT] [-o nom_d_option] [argument ...]
       set [+abefhkmnptuvxBCEHPT] [+o nom_d_option] [argument ...]
              Sans options, le nom et la valeur de toutes les variables  de  l'interpréteur  sont
              affichés  dans  un  format  susceptible  d'être  réutilisé  en entrée pour créer ou
              réinitialiser les variables actuelles. Les variables en lecture  seule  ne  peuvent
              pas être réinitialisées. En mode POSIX, seules les variables de l'interpréteur sont
              affichées. La sortie est triée en fonction des paramètres  linguistiques  régionaux
              actuels.  Lorsque  des  options  sont  indiquées,  elles  créent  ou détruisent des
              attributs de l'interpréteur.  Tous  les  arguments  restant  après  traitement  des
              options  sont considérés comme des valeurs pour les paramètres positionnels et sont
              affectés, dans l'ordre, à : $1, $2, ... $n. Les  options,  si  indiquées,  ont  les
              significations suivantes :
              -a      Donner  l'attribut export aux variables et fonctions créées ou modifiées et
                      les  marquer  pour  qu'elles  soient  exportées  dans  l'environnement  des
                      commandes exécutées ultérieurement.
              -b      Signaler  l'état des tâches terminées en arrière-plan immédiatement, plutôt
                      que d'attendre l'affichage de la prochaine invite de base.  N'est  effectif
                      que si le contrôle des tâches est activé.
              -e      Se terminer immédiatement si un pipeline (qui peut être réduit à une unique
                      commande simple), une liste ou une commande composée  (consultez  GRAMMAIRE
                      DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessus)  se  termine avec un état différent de zéro.
                      L'interpréteur ne se termine pas si la  commande  qui  échoue  fait  partie
                      d'une  liste  de  commandes  immédiatement  suivie par un mot clef while ou
                      until, d'un test suivant les mots  réservés  if  ou  elif,  d'une  commande
                      exécutée  dans  une  liste && ou || sauf si la commande est située après le
                      dernier && ou ||, d'une commande de pipeline à l'exception de la  dernière,
                      ou  si  la  valeur  renvoyée  par  la  commande  est inversée par !. Si une
                      commande composée autre qu’un sous-interpréteur renvoie  un  état  non  nul
                      parce  qu’une  commande échoue alors que -e était ignoré, l’interpréteur ne
                      se termine pas. Une capture sur ERR, si existante, est exécutée  avant  que
                      l'interpréteur  ne se termine. Cette option s'applique à l'environnement de
                      l'interpréteur  ainsi  qu'à  l'environnement  de  chaque  sous-interpréteur
                      individuellement   (consultez   ENVIRONNEMENT   D'EXÉCUTION  DES  COMMANDES
                      ci-dessus), et peut conduire des sous-interpréteurs à se terminer avant d'y
                      avoir exécuté toutes les commandes.

                      Si une commande composée ou une fonction de l’interpréteur s’exécutent dans
                      un contexte où -e est ignoré,  aucune  des  commandes  exécutées  dans  une
                      commande  composée  ou  dans  un  corps de fonction ne sera affectée par le
                      réglage -e, même si -e est  défini  et  qu’une  commande  renvoie  un  état
                      d’échec.  Si  une  commande  composée  ou  une  fonction  de l’interpréteur
                      définissent -e pendant son exécution dans un contexte où -e est ignoré,  ce
                      réglage  n’aura  aucun  effet avant la fin de la commande composée ou de la
                      commande contenant l’appel de fonction.
              -f      Désactiver le développement des chemins.
              -h      Mémoriser l'emplacement des commandes lors de leur exécution.  Activée  par
                      défaut.
              -k      Tous   les   arguments  sous  la  forme  d'affectations  sont  placés  dans
                      l'environnement d'une commande, et non pas seulement ceux qui précèdent  le
                      nom de la commande.
              -m      Mode  supervision.  Le  contrôle  des  tâches  est activé. Cette option est
                      activée par défaut pour les interpréteurs interactifs sur les systèmes  qui
                      le permettent (consultez CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessus). Tous les processus
                      sont exécutés dans un groupe  de  processus  séparé.  Quand  une  tâche  en
                      arrière-plan  se  termine,  l’interpréteur  affiche une ligne contenant son
                      état final.
              -n      Lecture de commandes sans exécution. Cela peut être utilisé pour rechercher
                      les  erreurs  de  syntaxe  dans un script. Cette option est ignorée par les
                      interpréteurs interactifs.
              -o nom_d_option
                      Le nom_d_option est l'un des suivants :
                      allexport
                              Identique à -a.
                      braceexpand
                              Identique à -B.
                      emacs   Utiliser une interface d'édition des  lignes  de  commande  « à  la
                              Emacs ».   C'est   le   comportement   activé   par   défaut  quand
                              l'interpréteur est interactif, sauf si l'interpréteur  est  démarré
                              avec  l'option --noediting. L'interface d'édition utilisée par read
                              -e est modifiée également.
                      errexit Identique à -e.
                      errtrace
                              Identique à -E.
                      functrace
                              Identique à -T.
                      hashall Identique à -h.
                      histexpand
                              Identique à -H.
                      history Activer l'historique des commandes,  comme  décrit  ci-dessus  dans
                              HISTORY. Cette option est activée par défaut dans les interpréteurs
                              interactifs.
                      ignoreeof
                              Identique   à   l'exécution   de   la    commande    d'interpréteur
                              ``IGNOREEOF=10'' (consultez Variables de l'interpréteur ci-dessus).
                      keyword Identique à -k.
                      monitor Identique à -m.
                      noclobber
                              Identique à -C.
                      noexec  Identique à -n.
                      noglob  Identique à -f.
                      nolog   Actuellement ignorée.
                      notify  Identique à -b.
                      nounset Identique à -u.
                      onecmd  Identique à -t.
                      physical
                              Identique à -P.
                      pipefail
                              Si  existante,  la valeur renvoyée par un pipeline est la valeur de
                              la dernière commande (la plus à droite) à  terminer  avec  un  état
                              final différent de zéro ou zéro si toutes les commandes du pipeline
                              terminent avec succès. Désactivée par défaut.
                      posix   Aligner le comportement de bash sur la norme (mode  POSIX),  en  ce
                              qui  concerne  les  options  dont l'action par défaut diffère de la
                              norme POSIX. La section VOIR AUSSI ci-dessous référence un document
                              précisant  la  façon  dont le mode POSIX affecte le comportement de
                              bash.
                      privileged
                              Identique à -p.
                      verbose Identique à -v.
                      vi      Utiliser une interface d'édition des  lignes  de  commande  « à  la
                              vi ».  L'interface  d'édition  utilisée  par  read  -e est modifiée
                              également.
                      xtrace  Identique à -x.
                      Si -o est fournie sans nom_d_option, les valeurs actuelles des options sont
                      affichées.  Si  +o est fournie sans nom_d_option, la série de commandes set
                      permettant de recréer la configuration actuelle d'options est affichée  sur
                      la sortie standard.
              -p      Basculer  en  mode privilégié. Dans ce mode, les fichiers $ENV et $BASH_ENV
                      ne sont pas traités, les fonctions de l'interpréteur ne sont  pas  héritées
                      de  l'environnement,  et  les  variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS,  CDPATH, et
                      GLOBIGNORE,  si  présentes  dans   l'environnement,   sont   ignorées.   Si
                      l'interpréteur  démarre  avec  un  UID  (ou respectivement un GID) effectif
                      différent de son UID (GID) réel et si l'option -p  n'est  pas  fournie,  ce
                      comportement  est  appliqué  et l'UID (GID) effectif est positionné à l'UID
                      (GID) réel. Si l'option -p est fournie au démarrage, l'UID  (GID)  effectif
                      n'est  pas  modifié. Désactiver cette option conduit à la configuration des
                      UID et GID effectifs à la valeur des UID et GID réels.
              -t      Terminer après lecture et exécution d'une commande.
              -u      Considérer les variables inexistantes  et  les  paramètres  différents  des
                      paramètres  spéciaux « @ » et « * » comme des erreurs lors du développement
                      des paramètres. Si un développement de variable inexistante ou de paramètre
                      est  tenté,  l'interpréteur  affiche un message d'erreur et, s'il n'est pas
                      interactif, termine avec un état différent de zéro.
              -v      Afficher les lignes en entrée de l'interpréteur lorsqu'elles sont lues.
              -x      Après le développement de chaque commande simple,  commande  for,  commande
                      case,  commande  select  ou  commande  for arithmétique, afficher la valeur
                      développée de PS4, suivie de la commande et ses arguments développés ou  la
                      liste de mots associés.
              -B      L'interpréteur   effectue   le   développement   des  accolades  (consultez
                      Développement des accolades ci-dessus). Activée par défaut.
              -C      Si configurée, bash n'écrasera pas un fichier existant avec les  opérateurs
                      >,  >&  et  <>. Ce comportement peut être surpassé lors de la création d'un
                      fichier de sortie en utilisant l'opérateur de redirection >| à la place  de
                      >.
              -E      Si  configurée,  toute  capture  sur  ERR  est  héritée  par  les fonctions
                      d'interpréteur, les substitutions de commandes et les  commandes  exécutées
                      dans  un sous-interpréteur. La capture de ERR n'est normalement pas héritée
                      dans de tels cas.
              -H      Activer le style ! de substitution d'historique. C'est le comportement  par
                      défaut lorsque l'interpréteur est interactif.
              -P      Si  configurée,  l'interpréteur  ne  résout  pas  les  liens symboliques en
                      exécutant des commandes comme cd qui modifient le répertoire de travail. Il
                      utilise  à  la place le répertoire physique. Par défaut bash suit la chaîne
                      logique des répertoires lors des  commandes  qui  modifient  le  répertoire
                      actuel.
              -T      Si configurée, toutes les captures de DEBUG et RETURN sont héritées par les
                      fonctions de l'interpréteur, les substitutions de commande et les commandes
                      exécutées  dans  un  sous-interpréteur.  Les captures de DEBUG et RETURN ne
                      sont normalement pas héritées dans de tels cas.
              --      Si aucun argument ne suit cette option, alors les  paramètres  positionnels
                      sont  détruits.  Sinon,  les  paramètres  positionnels  sont configurés aux
                      arguments, même si certains d'entre eux commencent par un -.
              -       Marquer la fin des options, tous les arguments restants sont alors affectés
                      aux  paramètres  positionnels.  Les options -x et -v sont désactivées. S'il
                      n'y a pas d'arguments, les paramètres positionnels ne sont pas modifiés.

              Par défaut les attributs sont désactivés, sauf indication contraire.  En  utilisant
              « + »  à  la  place  de  « - »,  les  options sont désactivées. Les options peuvent
              également être fournies en argument lors  de  l'appel  de  l'interpréteur.  Le  jeu
              actuel  des options peut être trouvé dans $-. La valeur renvoyée est toujours vrai,
              sauf si une option incorrecte est rencontrée.

       shift [n]
              Les paramètres positionnels à partir de n+1  ...  sont  renommés  en  $1  ....  Les
              paramètres représentés par les nombres $# jusqu'à $#-n+1 sont détruits. n doit être
              un entier positif inférieur ou égal à $#.  Si  n  vaut  0,  aucun  paramètre  n'est
              modifié.  Si  n  est  omis,  on  suppose qu'il vaut 1. Si n est supérieur à $#, les
              paramètres positionnels ne  sont  pas  modifiés.  L'état  renvoyé  est  strictement
              positif si n est supérieur à $# ou strictement négatif, sinon 0 est renvoyé.

       shopt [-pqsu] [-o] [nom_opt ...]
              Basculer  la  valeur des réglages contrôlant le comportement de gestion des options
              de l'interpréteur. Les  réglages  peuvent  soit  être  ceux  ci-dessous,  soit,  si
              l’option  -o est utilisée, ceux disponibles avec l’option -o de la commande interne
              set. Sans option ou avec l'option -p, une liste de toutes les options configurables
              est affichée, avec l'indication de l'état de chacune d'entre elles ; si des nom_opt
              sont fournis, la sortie est limitée  à  ces  options.  L'option  -p  conduit  à  un
              affichage  de la sortie sous une forme susceptible d'être réutilisée en entrée. Les
              autres options ont les significations suivantes :
              -s     Activer (créer) chaque nom_opt.
              -u     Désactiver (détruire) chaque nom_opt.
              -q     Supprimer la sortie normale (mode silencieux) ; l'état  renvoyé  indique  si
                     nom_opt  est  existante ou non. Si plusieurs arguments nom_opt sont indiqués
                     avec -q, l'état  renvoyé  est  zéro  si  tous  les  nom_opt  sont  activés ;
                     différent de zéro sinon.
              -o     Restreindre  les valeurs de nom_opt à celles définies pour l'option -o de la
                     commande interne set.

              Si  l'option  -s  ou  -u  est  utilisée  sans  argument  nom_opt,   shopt   affiche
              respectivement les options existantes ou non existantes. Sauf indication contraire,
              les options shopt sont désactivées (détruites) par défaut.

              L'état renvoyé lors d'un affichage des options est zéro si tous  les  nom_opt  sont
              activés,  différent  de  zéro  sinon.  Lors  de  la  création  ou de la destruction
              d'options, l'état renvoyé est zéro, à moins que nom_opt  ne  soit  pas  une  option
              correcte d'interpréteur.

              La liste des options shopt est :

              assoc_expand_once
                      Si  existante, l'interpréteur supprime les évaluation multiples des indices
                      de tableaux associatifs pendant l'évaluation  d'expressions  arithmétiques,
                      lors  de  l'exécution  de  commandes  internes  qui  peuvent  affecter  des
                      variables et lors de l'exécution de commandes  internes  qui  réalisent  un
                      déréférencement de tableau.
              autocd  Si existante, un nom de commande qui est le nom d'un répertoire est exécuté
                      comme s'il était l'argument de la commande interne cd. Cette  option  n'est
                      utilisée que par les interpréteurs interactifs.
              cdable_vars
                      Si  existante,  un  argument  de  la  commande  interne cd qui n'est pas un
                      répertoire est supposé être un nom  de  variable  dont  la  valeur  est  le
                      répertoire visé.
              cdspell Si existante, les erreurs minimes de frappe dans un composant du répertoire
                      en argument de la commande cd seront corrigées. Les erreurs corrigées  sont
                      les  inversions  d'un  caractère,  un caractère manquant et un caractère en
                      trop. Si une correction est possible, le  nom  de  répertoire  corrigé  est
                      affiché et la commande est exécuté. Cette option n'est utilisée que par les
                      interpréteurs interactifs.
              checkhash
                      Si existante, bash vérifie si une commande trouvée dans la table de hachage
                      existe avant d'essayer de l'exécuter. Si une commande hachée n'existe plus,
                      une recherche normale de chemin est effectuée.
              checkjobs
                      Si existante, bash affiche la liste des états de toutes les tâches en cours
                      et  arrêtées  avant  de  terminer un interpréteur interactif. Si des tâches
                      sont en cours, la sortie est différée jusqu'à  ce  qu'une  nouvelle  sortie
                      soit  tentée  sans  commande  intermédiaire  (consultez CONTRÔLE DES TÂCHES
                      ci-dessus). L'interpréteur repousse toujours la sortie si des  tâches  sont
                      arrêtées.
              checkwinsize
                      Si  existante,  bash  vérifie la taille de la fenêtre après chaque commande
                      externe et, au besoin, met à  jour  les  valeurs  des  variables  LINES  et
                      COLUMNS.
              cmdhist Si  existante,  bash  essaie  de  sauvegarder  les commandes s'étendant sur
                      plusieurs lignes en un seul élément d'historique. Cela  facilite  l'édition
                      ultérieure  de  commandes multilignes. Cette option est activée par défaut,
                      mais n'a un effet que si  l'historique  des  commandes  est  activé,  comme
                      décrit ci-dessus dans HISTORY.
              compat31
              compat32
              compat40
              compat41
              compat42
              compat43
              compat44
                      Ces   directives  contrôlent  les  aspects  du  mode  de  compatibilité  de
                      l'interpréteur  (consultez  MODE   DE   COMPATIBILITÉ   DE   L'INTERPRÉTEUR
                      ci-dessous).

              complete_fullquote
                      Si  existante,  bash protège tous les métacaractères de l’interpréteur dans
                      les noms  de  fichier  et  de  répertoire  lors  du  complètement.  Si  non
                      existante,  bash supprime les métacaractères comme les signes dollar du jeu
                      de caractères qui sera protégé dans les noms de  fichiers  complétés  quand
                      ces   métacaractères   apparaissent   dans   des   références  de  variable
                      d’interpréteur dans des mots à compléter.  Cela  signifie  que  les  signes
                      dollar  dans  les  noms  de  variables qui se développent en répertoires ne
                      seront pas protégés ; cependant, tous les signes dollar  apparaissant  dans
                      les  noms de fichier ne seront pas protégés non plus. Ce n’est actif que si
                      bash  utilise  des  contre-obliques  pour  protéger  des  noms  de  fichier
                      complétés.   Cette   variable  est  définie  par  défaut,  ce  qui  est  le
                      comportement de bash par défaut jusqu’à la version 4.2.

              direxpand
                      Si existante, bash remplace les noms de répertoire  par  les  résultats  de
                      développement  de  mots  lors  du  complètement  des  noms de fichier. Cela
                      modifie le contenu du tampon d'édition de readline. Sinon, bash  essaye  de
                      conserver ce que l'utilisateur a tapé.

              dirspell
                      Si existante, bash essaie de corriger les erreurs de frappe sur les noms de
                      répertoire lors du complètement de mot si le nom de répertoire initialement
                      fourni n'existe pas.

              dotglob Si existante, bash inclut les noms de fichiers commençant par un « . » dans
                      les résultats des développements de chemins. Les noms de fichier  « . »  et
                      « .. »   doivent   toujours   être  toujours  être  mis  en  correspondance
                      explicitement, même si dotglob existe.

              execfail
                      Si existante, un interpréteur non interactif ne terminera pas s'il ne  peut
                      exécuter  un  fichier  indiqué  en argument de la commande interne exec. Un
                      interpréteur interactif ne termine pas si exec échoue.

              expand_aliases
                      Si existante, les alias sont développés comme décrit ci-dessus, dans ALIAS.
                      Cette option est activée par défaut pour les interpréteurs interactifs.

              extdebug
                      Si  elle existe à l'appel de l'interpréteur ou dans un fichier de lancement
                      de l'interpréteur, prend  les  dispositions  pour  que  le  paramétrage  du
                      traçage soit exécuté avant que l'interpréteur démarre, identique à l'option
                      --debugger. Si elle est posée après l'appel,  le  comportement  prévu  pour
                      l'utilisation du traçage est activé :

                      1.     L'option -F de la commande interne declare affiche le nom du fichier
                             source et le numéro de ligne correspondant à chaque nom de  fonction
                             fourni comme argument.

                      2.     Si  la  commande  lancée  par la capture de DEBUG renvoie une valeur
                             différente de zéro, la commande suivante est  sautée  et  n'est  pas
                             exécutée.

                      3.     Si la commande lancée par la capture de DEBUG renvoie la valeur 2 et
                             si l'interpréteur s'exécute dans un sous-programme (une fonction  de
                             l'interpréteur  ou un script exécuté par les commandes internes . ou
                             source), l'interpréteur simule un appel à return.

                      4.     BASH_ARGC et BASH_ARGV sont mises à jour comme expliqué  dans  leurs
                             descriptions ci-dessus.

                      5.     Le  traçage  des fonctions est activé : la substitution de commande,
                             les fonctions de l'interpréteur et  les  sous-interpréteurs  appelés
                             avec ( command ) héritent des captures de DEBUG et RETURN.

                      6.     Le  traçage  d'erreur  est activé : la substitution de commande, les
                             fonctions de l'interpréteur et les sous-interpréteurs appelés avec (
                             command ) héritent de la capture de ERR.

              extglob Si  existante,  les  fonctionnalités  étendues  de  mise  en correspondance
                      décrites ci-dessus dans Développement des chemins sont activées.

              extquote
                      Si existante, la protection par $'chaîne'  et  $"chaîne"  est  effectuée  à
                      l'intérieur  des  développements de ${paramètres} entre guillemets doubles.
                      Cette option est activée par défaut.

              failglob
                      Si existante, les motifs qui échouent à  faire  correspondre  les  noms  de
                      fichiers  pendant le développement des chemins font qu'ils provoqueront une
                      erreur de développement.

              force_fignore
                      Si existante, les suffixes  indiqués  par  la  variable  de  l'interpréteur
                      FIGNORE  conduiront  des  mots  à être ignorés lors du complètement de mot,
                      même si les mots ignorés sont les seuls complètements possibles.  Consultez
                      VARIABLES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessus  pour  une description de FIGNORE.
                      Cette option est activée par défaut.

              globasciiranges
                      Si existante, les expressions d’intervalle utilisées  dans  les  motifs  de
                      correspondance  des expressions entre crochets (consultez Motifs génériques
                      ci-dessus) se comportent comme avec les paramètres régionaux  traditionnels
                      de C  lors  des  comparaisons.  Cela  signifie que l’ordre de collation des
                      paramètres régionaux actuels n’est pas pris en compte, donc b ne  sera  pas
                      ordonné  entre  A  et  B, et les caractères ASCII en majuscule et minuscule
                      seront fusionnés.

              globstar
                      Si existante, le motif ** utilisé dans un  contexte  de  développement  des
                      chemins  correspondra  à tous les fichiers et zéro ou plusieurs répertoires
                      et sous-répertoires. Si le motif est suivi de /, seuls les  répertoires  et
                      sous-répertoires correspondent.

              gnu_errfmt
                      Si existante, les messages d'erreur de l'interpréteur seront écrits dans le
                      format standard GNU des messages d'erreurs.

              histappend
                      Si existante, la file d'historique est ajoutée au fichier  désigné  par  la
                      valeur  de  la variable HISTFILE lorsque l'interpréteur termine, plutôt que
                      d'écraser ce fichier.

              histreedit
                      Si existante et si readline est utilisée, un utilisateur peut rééditer  une
                      substitution d'historique qui a échoué.

              histverify
                      Si  existante  et  si readline est utilisée, le résultat de la substitution
                      d'historique  n'est  pas   transmise   immédiatement   à   l'analyseur   de
                      l'interpréteur.  À la place, la ligne résultante est chargée dans le tampon
                      d'édition de readline, permettant des modifications ultérieures.

              hostcomplete
                      Si existante et si readline est  utilisée,  bash  essayera  d'effectuer  le
                      complètement  des  noms  de machines lorsqu'un mot contient un @ (consultez
                      Complètement dans READLINE ci-dessus). Cette option est activée par défaut.

              huponexit
                      Si existante, bash enverra un signal SIGHUP à toutes les  tâches  lorsqu'un
                      interpréteur de connexion interactif termine.

              inherit_errexit
                      Si  existante,  la substitution de commande hérite de la valeur de l'option
                      errexit,   plutôt   que   de   la   détruire   dans   l'environnement    du
                      sous-interpréteur. Cette option est activée quand le mode POSIX est activé.

              interactive_comments
                      Si existante, un mot commençant par un # conduira ce mot et tous les autres
                      caractères restants de  la  ligne  à  être  ignorés  dans  un  interpréteur
                      interactif (consultez COMMENTAIRES ci-dessus). Cette option est activée par
                      défaut.

              lastpipe
                      Si  existante,  et  que  le  contrôle  des   tâches   n'est   pas   activé,
                      l'interpréteur  exécute  la dernière commande d'un pipeline non exécutée en
                      arrière-plan dans l'environnement d'interpréteur actuel.

              lithist Si existante et si l'option cmdhist est activée, les commandes  multilignes
                      sont   sauvegardées   dans  l'historique  avec  des  changements  de  ligne
                      incorporés comme séparateurs plutôt que des  points-virgules  là  où  c'est
                      possible.

              localvar_inherit
                      Si  existante, les variables locales héritent de la valeur et des attributs
                      d'une variable du même nom qui existe  avec  une  portée  antérieure  avant
                      qu'une nouvelle valeur soit assignée. L'attribut -nameref n'est pas hérité.

              localvar_unset
                      Si  existante,  appeler unset sur des variables locales dans des portées de
                      fonction antérieures  les  marque  de  telle  manière  que  des  recherches
                      ultérieures  les  trouve  désactivées  jusqu'à  ce  la fonction renvoie. Ce
                      comportement est le même que de détruire  les  variables  locales  avec  la
                      portée de la fonction actuelle.

              login_shell
                      L'interpréteur  crée  cette option s'il est démarré en tant qu'interpréteur
                      de connexion (consultez APPEL ci-dessus). La valeur ne peut être modifiée.

              mailwarn
                      Si existante et s'il a été accédé à un fichier que bash surveille pour  les
                      courriers  depuis  sa  dernière vérification, le message « Le courrier dans
                      fichier_de_courrier a été lu. » est affiché.

              no_empty_cmd_completion
                      Si existante et si readline est utilisée, bash n'essaiera pas d'utiliser le
                      PATH  pour  de  possibles complètements quand le complètement est tenté sur
                      une ligne vide.

              nocaseglob
                      Si existante, bash fait correspondre  les  noms  de  fichiers  d'une  façon
                      insensible  à  la  casse  lors  du  développement  des  chemins  (consultez
                      Développement des chemins ci-dessus).

              nocasematch
                      Si existante, bash fait correspondre les motifs d'une façon insensible à la
                      casse  lors  de la mise en correspondance pendant l'exécution des commandes
                      conditionnelles case ou [[, lorsqu'il procède à des développements de motif
                      de  substitution  de mot ou qu'il filtre des complètement possibles dans le
                      cadre d'un complètement programmable.

              nullglob
                      Si existante, bash autorise les motifs ne  correspondant  à  aucun  fichier
                      (consultez  Développement  des  chemins  ci-dessus)  à se développer en une
                      chaîne NULL plutôt qu'en une valeur littérale.

              progcomp
                      Si  existante,  les  outils  de   complètement   programmables   (consultez
                      Complètement programmable ci-dessus) sont activés. Cette option est activée
                      par défaut.

              progcomp_alias
                      Si existante et si le complètement programmable est activé, bash traite  un
                      nom  de  commande  qui  n'a  pas de complètement comme un possible alias et
                      tente un développement d'alias.  S'il  possède  un  alias,  bash  tente  un
                      complètement  programmable  en  utilisant  le  nom de commande résultant du
                      développement d'alias.

              promptvars
                      Si existante, les chaînes  d'invite  sont  sujettes  au  développement  des
                      paramètres, à la substitution de commande, au développement arithmétique et
                      à la suppression des protections après avoir été développées  comme  décrit
                      ci-dessus dans INVITES. Cette option est activée par défaut.

              restricted_shell
                      L'interpréteur  crée  cette  option  s'il  est  démarré  en  mode restreint
                      (consultez INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous). Cette  valeur  ne  peut  pas
                      être   changée.   Elle   n'est   pas  réinitialisée  lorsque  les  fichiers
                      d’initialisation sont exécutés, ce qui permet à ces fichiers  de  découvrir
                      si un interpréteur est restreint ou non.

              shift_verbose
                      Si existante, la commande interne shift affiche un message d'erreur lorsque
                      le nombre de décalages dépasse le nombre de paramètres positionnels.

              sourcepath
                      Si existante, la commande interne  source  (.)  utilise  la  valeur  de  la
                      variable  PATH  pour  trouver  le répertoire contenant le fichier fourni en
                      argument. Cette option est activée par défaut.

              xpg_echo
                      Si existante, la commande interne echo développe par défaut les  suites  de
                      caractères de protection par contre-oblique.

       suspend [-f]
              Suspendre  l'exécution  de l'interpréteur jusqu'à la réception d'un signal SIGCONT.
              Un interpréteur de connexion ne peut pas être  suspendu ;  l'option  -f  permet  de
              surpasser  ce  comportement  et  force sa suspension. L'état renvoyé est 0, sauf si
              l'interpréteur est un interpréteur de connexion et que l'option -f est absente,  ou
              si le contrôle des tâches n'est pas activé.

       test expr
       [ expr ]
              Renvoyer  un  état  0 (vrai) ou 1 (faux) suivant l'évaluation de la condition expr.
              Chaque opérateur et  opérande  doit  être  représenté  par  un  argument  distinct.
              Expressions  are  composed  of the primaries described above under CONDITIONS. test
              n'accepte aucune option, n'accepte pas  non  plus  et  ignore  l'argument  --  pour
              signifier la fin des options.

              Les  conditions  peuvent  être  combinées  avec les opérateurs suivant, décrits par
              ordre de priorité décroissante. L'évaluation dépend  du  nombre  d'arguments,  voir
              ci-dessous.  La  priorité  des  opérateurs  est utilisée quand il y a au moins cinq
              arguments.
              ! expr Vrai si expr est fausse.
              ( expr )
                     Renvoie la valeur de expr. Peut servir à surpasser la priorité  normale  des
                     opérateurs.
              expr1 -a expr2
                     Vrai si expr1 et expr2 sont toutes deux vraies.
              expr1 -o expr2
                     Vrai si expr1 ou expr2 est vraie.

              test  et  [  évaluent  les  conditions  en fonction d'un jeu de règles dépendant du
              nombre d'arguments.

              0 argument
                     La condition est fausse.
              1 argument
                     La condition est vraie si et seulement si l'argument n'est pas NULL.
              2 arguments
                     Si le premier argument est !, la condition est vraie si et seulement  si  le
                     second  argument  est  NULL.  Si le premier argument est l'un des opérateurs
                     conditionnel unaires décrits ci-dessus  dans  CONDITIONS  la  condition  est
                     vraie  si  le  test  unaire  est  vrai.  Si le premier argument n'est pas un
                     opérateur conditionnel unaire correct, la condition est fausse.
              3 arguments
                     Les conditions suivantes sont appliquées dans l'ordre de  la  liste.  Si  le
                     second  argument  est  l'un  des  opérateurs  conditionnels binaires décrits
                     ci-dessus dans CONDITIONS, le résultat de la condition est  le  résultat  du
                     test  binaire  utilisant  le  premier  et  le  troisième  argument  en  tant
                     qu'opérandes. Les opérateurs -a et -o sont considérés comme  des  opérateurs
                     binaires  quand ils sont avec trois arguments. Si le premier argument est !,
                     la valeur est  la  négation  du  test  binaire  utilisant  les  deuxième  et
                     troisième arguments. Si le premier argument est exactement ( et le troisième
                     argument est exactement  ),  le  résultat  est  le  test  unaire  du  second
                     argument. Sinon la condition est fausse.
              4 arguments
                     Si  le premier argument est !, le résultat est la négation de la condition à
                     trois arguments composée des arguments  restants.  Sinon  la  condition  est
                     analysée et évaluée selon les règles de priorité décrites ci-dessus.
              5 arguments ou plus
                     La  condition  est analysée et évaluée selon les règles de priorité décrites
                     ci-dessus.

              Lorsqu'ils sont utilisés avec test ou [, les opérateurs < et > ordonnent d'un point
              de vue lexicographique en utilisant l'ordre ASCII.

       times  Afficher  les  durées  cumulées  utilisateur  et système pour l'interpréteur et les
              processus lancés par cet interpréteur. L'état renvoyé est 0.

       trap [-lp] [[argument] signal ...]
              La commande argument doit être lue et exécutée quand l'interpréteur reçoit au moins
              un  signal.  Si  argument est absent (et qu'un seul signal est fourni) ou -, chaque
              signal indiqué est réinitialisé à sa position d'origine (la valeur qu'il avait lors
              de  l'entrée  dans  l'interpréteur).  Si argument est la chaîne NULL, chaque signal
              indiqué est ignoré par l'interpréteur  et  par  les  commandes  qu'il  appelle.  Si
              argument  n'est pas présent et que -p est fourni, les commandes capturées associées
              à chaque signal sont affichées. Si aucun argument n'est fourni, ou si seul  -p  est
              donné,  trap  affiche la liste des commandes associées à chaque signal. L'option -l
              conduit l'interpréteur à afficher une liste des  noms  de  signal  et  leur  numéro
              correspondant. Chaque signal est soit un nom de signal défini dans <signal.h>, soit
              un numéro de signal. Les noms de signal sont insensibles à la casse et  le  préfixe
              SIG est optionnel.

              Si  un  signal est EXIT (0), la commande argument est exécutée lors de la sortie de
              l'interpréteur. Si un signal est DEBUG, la commande  argument  est  exécutée  avant
              toute commande simple, commande for, commande case, commande select, toute commande
              for arithmétique, et avant que la  première  commande  n'exécute  une  fonction  de
              l'interpréteur  (consultez  GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessus). Reportez-vous à
              la description de l'option extdebug de la commande interne shopt pour  obtenir  des
              renseignements  sur  les  effets  de  la capture DEBUG. Si un signal est RETURN, la
              commande argument est exécutée à chaque fois qu'une fonction de l'interpréteur,  ou
              un script exécuté avec les commandes internes . ou source, termine son exécution.

              Si  un signal est ERR, la commande argument est exécutée chaque fois qu'un pipeline
              (qui peut être réduit à une unique commande simple),  une  liste  ou  une  commande
              composée, renvoie un état final différent de zéro, soumis aux conditions suivantes.
              La capture ERR n'est pas exécutée si la commande échouant fait partie  d'une  liste
              de  commandes  suivant immédiatement un mot clef while ou until, d'un test dans une
              construction if, d'une commande exécutée au  sein  d'une  liste  de  &&  ou  de  ||
              exceptée  la  commande  suivant le dernier && ou ||, n’importe quelle commande d’un
              pipeline sauf la dernière, ou si la valeur renvoyée par la  commande  est  inversée
              par !. Ce sont les mêmes conditions que celles observées par l'option errexit (-e).

              Les  signaux  ignorés  en  entrant  dans l'interpréteur ne peuvent être capturés ou
              réinitialisés. Les signaux capturés qui ne sont pas ignorés  sont  réinitialisés  à
              leur   valeur   d'origine   dans   un  sous-interpréteur  ou  un  environnement  de
              sous-interpréteur quand il est créé. L'état renvoyé est faux si un signal n'est pas
              valable, sinon trap renvoie vrai.

       type [-aftpP] nom [nom ...]
              Sans  option, indiquer la façon d’interpréter chaque nom s’il est utilisé en nom de
              commande. Si l'attribut -t  est  utilisé,  type  affiche  une  des  chaînes  alias,
              keyword,  function,  builtin  ou  file  selon  que le nom est un alias, un mot clef
              réservé de l'interpréteur, une fonction, une commande interne ou un fichier sur  le
              disque.  Si le nom n'est pas trouvé, rien n'est affiché et un état final à faux est
              renvoyé. Si l'option -p est utilisée, type renvoie  le  nom  du  fichier  qui  sera
              exécuté  si  l'on  tape  le nom en guise de commande ou rien si ``type -t name'' ne
              renvoyait pas file. L'option -P force une recherche dans PATH pour chaque nom, même
              si  ``type  -t name'' ne renvoyait pas file. Si une commande est disponible dans la
              table de hachage, -p et -P affichent la  valeur  de  cette  table,  qui  n'est  pas
              nécessairement  le  fichier  apparaissant  en premier dans PATH. Si l'option -a est
              appelée, type affiche tous les emplacements contenant un exécutable du nom indiqué.
              Cela inclut les alias et les fonctions, sauf si l'option -p est également présente.
              La table de hachage des commandes n'est pas consultée avec l'option -a. L'option -f
              supprime  la  fonction  de  l'interpréteur  de consultation de table, comme avec la
              commande interne command. type renvoie vrai si tous les arguments sont  trouvés  et
              faux si aucun n'a été trouvé.

       ulimit [-HS] -a
       ulimit -HS] [-bcdefiklmnpqrstuvxPRT [limitation]]
              Fournir,  sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  un  mécanisme  de  contrôle des
              ressources disponibles pour l'interpréteur et pour les processus qu'il  lance.  Les
              options  -H  et  -S  indiquent  si la limitation est stricte (« hard ») ou flexible
              (« soft ») pour la ressource indiquée. Une limitation  stricte  ne  peut  pas  être
              augmentée par un utilisateur non privilégié une fois qu'elle a été configurée ; une
              limitation flexible peut être augmentée jusqu'à la valeur de la limitation  stricte
              correspondante.  Si  ni -H ni -S n'est indiqué, les limitations stricte et flexible
              sont toutes deux configurées. La valeur  de  la  limitation  peut  être  un  nombre
              (utilisant les unités particulières de la ressource) ou l'une des valeurs spéciales
              hard, soft ou unlimited, qui  signifient,  respectivement,  la  limitation  stricte
              actuelle,  la  limitation  flexible  actuelle  et  l'absence  de  limitation. Si la
              limitation est omise,  la  valeur  actuelle  de  la  limitation  flexible  pour  la
              ressource  est  affichée,  à  moins  que l'option -H soit indiquée. Quand plusieurs
              ressources sont indiquées, les  noms  des  limitations  et  leurs  unités,  le  cas
              échéant,  sont  affichés  avant  les  valeurs. Les autres options sont interprétées
              comme suit :
              -a     Toutes les limitations actuelles sont signalées ;  aucune  limitation  n'est
                     fixée
              -b     La taille maximale du tampon de socket
              -c     La taille maximale des fichiers core créés
              -d     La taille maximale du segment de données d'un processus
              -e     La priorité maximale d’ordonnancement (« nice »)
              -f     La taille maximale d'un fichier écrit par l'interpréteur et ses enfants
              -i     Le nombre maximal de signaux en attente
              -k     Le nombre maximal de kqueue qui peuvent être alloués
              -l     La taille maximale qui peut être verrouillée en mémoire
              -m     La  taille  maximale  de  la partie résidente d'un processus (« resident set
                     size » ou RSS, la plupart des systèmes ne respectent pas cette limite)
              -n     Le nombre maximal de  descripteurs  de  fichiers  ouverts  (la  plupart  des
                     systèmes ne permettent pas de modifier cette valeur)
              -p     La taille d'un tube en blocs de 512 octets (parfois inexistante)
              -q     Le nombre maximal d'octets dans les files de messages POSIX
              -r     La priorité maximale d'ordonnancement temps-réel
              -s     La taille maximale de la pile
              -t     La durée maximale, en seconde, de temps processeur accordé à un processus
              -u     Le nombre maximal de processus autorisés pour un seul utilisateur
              -v     La quantité maximale de mémoire virtuelle disponible pour l'interpréteur et,
                     sur certains systèmes, pour ses enfants
              -x     Le nombre maximal de verrous de fichiers
              -P     Le nombre maximal de pseudo-terminaux
              -R     La  durée  maximale  pendant  laquelle  un  processus  en  temps  réel  peut
                     s'exécuter avant de bloquer, en microsecondes.
              -T     Le nombre maximal de processus légers (« threads »)

              Si  une  limitation  est  indiquée, et que l'option -a n’est pas donnée, limitation
              sera la nouvelle valeur pour la ressource indiquée. Si aucune option n'est indiquée
              alors -f est supposée. Les valeurs s'expriment par pas de 1024 octets, sauf pour -t
              qui est en secondes, -R qui est en microsecondes, -p qui  utilise  comme  unité  le
              bloc  de  512 octets ; pour -P, -T, -b, -k, -n et -u qui n'ont pas d'unité ; enfin,
              en mode POSIX, la valeur pour -c et -f s'exprime par pas de 512 octets. Le code  de
              retour est 0, sauf si une option ou un argument incorrect ont été fournis ou si une
              erreur se produit en configurant une nouvelle limitation.

       umask [-p] [-S] [mode]
              Le masque de création de fichier de l'utilisateur est configuré  à  mode.  Si  mode
              commence  par  un  chiffre,  il  est interprété comme un nombre octal, sinon il est
              considéré comme un masque symbolique, semblable à ceux acceptés  par  chmod(1).  Si
              mode  est  omis  ou  si  l'option  -S est fournie, la valeur actuelle du masque est
              affichée. L'option -S conduit  à  l'affichage  du  masque  sous  forme  symbolique,
              l'affichage par défaut étant en octal. Si l'option -p est fournie et si le mode est
              omis, la sortie a lieu dans un format réutilisable en entrée. L'état renvoyé est  0
              si  le mode a pu être changé correctement ou si aucun argument mode n'a été fourni,
              et faux sinon.

       unalias [-a] [nom ...]
              Supprimer le nom de la liste des alias définis. Si l'option -a est fournie,  toutes
              les  définitions  d'alias  sont supprimées. La valeur renvoyée est vrai, sauf si un
              nom fourni n'est pas un alias défini.

       unset [-fv] [-n] [nom ...]
              Pour chaque nom indiqué, supprimer la variable ou la  fonction  correspondante.  Si
              l'option  -v est indiquée, chaque nom se rapporte à une variable de l'interpréteur,
              et cette variable est supprimée. Les variables en lecture seule ne peuvent pas être
              détruites.  Si  l'option  -f est indiquée, chaque nom se rapporte à une fonction de
              l'interpréteur et la définition de la fonction est supprimée. Si  l’option  -n  est
              fournie,  et  que  nom  est une variable avec l’attribut nameref, nom sera détruite
              plutôt que la variable qu’elle référence. -n n’a pas d’effet  si  l’option  -f  est
              fournie. Si aucune option n’est fournie, chaque nom fait référence à une variable ;
              si aucune variable de ce  nom  n’existe,  toutes  les  fonctions  de  ce  nom  sont
              détruites.   Toutes  les  variables  et  fonctions  détruites  sont  supprimées  de
              l'environnement  transmis  aux  commandes  ultérieures.  Si  l'une  des   variables
              BASH_ALIASES,   BASH_ARGV0,   BASH_CMDS,   BASH_COMMAND,   BASH_SUBSHELL,  BASHPID,
              COMP_WORDBREAKS, DIRSTACK, EPOCHREALTIME, EPOCHSECONDS, FUNCNAME, GROUPS,  HISTCMD,
              LINENO,  RANDOM,  SECONDS,  ou  SRANDOM  est  détruite,  elle  perd  ses propriétés
              particulières, même si elle est recréée ultérieurement. L'état final est vrai  sauf
              si un des noms est en lecture seule.

       wait [-fn] [-p nom_de_variable] [id ...]
              Attendre que tous les processus enfants indiqués s’exécutent et renvoient leur état
              final. Chaque id  peut  être  un  PID  ou  une  spécification  de  tâche ;  si  une
              spécification  de  tâche  est indiquée, la fin de tous les processus du pipeline de
              cette tâche sera attendue. Si id est omis, wait attend la fin de toutes les  tâches
              exécutées  en arrière-plan et la substitution du dernier processus exécuté, si l'id
              du processus est le même que $!, et le code de retour est zéro. Si l’option -n  est
              fournie,  wait  attend  qu'une  seule  tâche de la liste d'id ou, si aucun id n'est
              fourni, que toutes les tâches se terminent et renvoient leur état final.  Si  aucun
              des arguments fournis n'est un enfant de l'interpréteur, l'état renvoyé est 127. Si
              l'option -p est fournie, l'identificateur de processus ou de tâche de la tâche pour
              laquelle  l'état final est renvoyé est affecté à la variable nom_de_variable nommée
              par l'argument de l'option. La variable sera  détruite  initialement,  avant  toute
              affectation.  C'est  utile  seulement  lorsque  l'option  -n  est  fournie. Fournir
              l'option -f, quand le contrôle des tâches est activé, force wait à attendre que  id
              se  termine  avant  de  renvoyer son état, plutôt que de renvoyer son état quand il
              change. Si id indique un processus ou une tâche  inexistants,  l'état  renvoyé  est
              127.  Sinon,  l'état  renvoyé  est  l'état  final  du  dernier processus, ou tâche,
              attendu.

MODE DE COMPATIBILITÉ DE L'INTERPRÉTEUR

       Bash-4.0 a introduit le concept de « niveau de compatibilité de l'interpréteur »  spécifié
       comme  un  ensemble  d'options de la commande interne shopt (compat31, compat32, compat40,
       compat41, etc.). Il ne peut y avoir qu'un seul niveau  de  compatibilité  en  cours  – les
       options  s'excluent  mutuellement.  Le niveau de compatibilité est destiné à permettre aux
       utilisateurs de choisir un comportement d'une version antérieure qui est incompatible avec
       les   versions   plus   récentes   lors  des  migrations  de  scripts  pour  utiliser  les
       fonctionnalités et les comportements actuels. C'est censé être une solution temporaire.

       Cette section ne mentionne pas les comportements standards d'une version particulière (par
       exemple,  la  configuration  à  compat32 signifie que la protection de la partie droite de
       l'opérateur de correspondance d'une expression rationnelle protège les caractères spéciaux
       d'expression  rationnelle dans le mot, ce qui est le comportement par défaut dans bash-3.2
       et les versions suivantes).

       Si l'utilisateur active, par exemple, compat32, cela peut  affecter  le  comportement  des
       autres  niveaux  de  compatibilité  jusqu'à,  et  y compris, le niveau de compatibilité en
       cours. L'idée est que chaque niveau de compatibilité contrôle les  comportements  qui  ont
       changé  dans cette version de bash, mais ces comportements peuvent avoir été présents dans
       des versions précédentes. Par exemple, la  modification  pour  utiliser  les  comparaisons
       basées  sur  les  paramètres  linguistiques régionaux avec la commande [[ a été introduite
       dans bash-4.1 et les versions précédentes utilisaient des comparaisons basées  sur  ASCII,
       aussi,  activer  compat32  activera  également  les  comparaisons  basées sur ASCII. Cette
       granularité peut ne pas être suffisante  pour  tous  les  usages,  et,  de  ce  fait,  les
       utilisateurs  devraient  employer  prudemment  les  niveaux  de  compatibilité.  Lisez  la
       documentation d'une fonctionnalité particulière pour découvrir le comportement actuel.

       Bash-4.3 a introduit une nouvelle variable  de  l'interpréteur :  BASH_COMPAT.  La  valeur
       affectée  à  cette  variable (un numéro de version décimal, comme 4.2, ou un nombre entier
       correspondant à l'option compatNN, comme 42) détermine le niveau de compatibilité.

       À partir de bash-4.4, bash a commencé à rendre obsolètes les niveaux de compatibilité plus
       anciens. Les options finiront par être retirées au profit de BASH_COMPAT.

       Bash-5.0  est la dernière version pour laquelle il y aura une option de shopt particulière
       pour la version précédente. Les utilisateurs devraient utiliser BASH_COMPAT avec  bash-5.0
       et les versions ultérieures.

       Le   tableau   suivant  décrit  les  changements  de  comportement  contrôlés  par  chaque
       configuration de niveau de compatibilité. L'étiquette compatNN est  un  raccourci  utilisé
       pour  configurer  le niveau de compatibilité à NN en utilisant un des mécanismes suivants.
       Pour les versions antérieures à bash-5.0, le niveau de compatibilité peut être  fixé  avec
       l'option  de  compatNN de shopt correspondante. Pour bash-4.3 et les versions ultérieures,
       la variable BASH_COMPAT est privilégiée  et  devient  obligatoire  pour  bash-5.1  et  les
       versions ultérieures.

       compat31
              •      La  protection  de  la  partie  droite de l'opérateur de correspondance (=~)
                     d'une expression rationnelle de la commande [[ n'a aucun effet particulier.

       compat32
              •      L'interruption d'une liste de  commandes  comme  « a  ;  b  ;  c »  provoque
                     l'exécution  de  la  commande  suivante  dans la liste (avec bash-4.0 et les
                     versions  ultérieures,  l'interpréteur  se  comporte  comme  s'il   recevait
                     l'interruption,  aussi  l'interruption d'une commande dans une liste termine
                     l'exécution de toute la liste).

       compat40
              •      Les opérateurs < et  >  de  la  commande  [[  ne  tiennent  pas  compte  des
                     paramètres linguistiques régionaux actuels lors des comparaisons de chaînes.
                     Ils  utilisent  l'ordre  ASCII.  Les  versions  de  bash  antérieures  à 4.1
                     utilisent  la  collation ASCII et strcmp(3). bash à partir de la version 4.1
                     utilise la suite de collation  des  paramètres  linguistiques  régionaux  et
                     strcoll(3).

       compat41
              •      En  mode  POSIX,  time  peut être suivi par des options tout en continuant à
                     être reconnu comme un mot réservé (c'est l'interprétation POSIX 267).
              •      En mode POSIX, l'analyseur exige qu'il existe un nombre pair  de  guillemets
                     simples  dans la partie mot d'un développement de paramètres protégé par des
                     guillemets doubles et les traite de façon particulière, ainsi les caractères
                     entre   les   guillemets  simples  sont  considérés  comme  protégés  (c'est
                     l'interprétation POSIX 221).

       compat42
              •      La chaîne de remplacement dans le motif  de  substitution  entre  guillemets
                     doubles  n'est  pas  sujette à la suppression des guillemets, comme dans les
                     versions postérieures à bash-4.2.
              •      En mode POSIX, les guillemets simples sont considérés particuliers  lors  du
                     développement de la partie mot d'un développement de paramètres protégée par
                     des guillemets doubles et peuvent être utilisés pour protéger  une  accolade
                     fermante ou un autre caractère spécial (cela fait partie de l'interprétation
                     POSIX 221) ; dans les versions ultérieures, les guillemets simples  ne  sont
                     pas   traités   particulièrement  dans  les  développements  de  mots  entre
                     guillemets doubles.

       compat43
              •      L'interpréteur n'affiche pas de message d'avertissement si une tentative est
                     faite  d'utiliser  une  affectation  composée  protégée  comme un argument à
                     déclarer (déclarer -a toto='(1 2)'). Les  versions  ultérieures  avertissent
                     que cette utilisation est obsolète.
              •      Les  erreurs  de  développement  de  mots  ne sont pas considérées comme des
                     erreurs fatales qui provoquent l'échec de la commande en cours, même en mode
                     POSIX  (le  comportement  par  défaut  est  de les traiter comme des erreurs
                     fatales, ce qui fait que l'interpréteur termine).
              •      Lors de l'exécution d'une fonction de l'interpréteur, l'état  de  la  boucle
                     (while/until/ etc.)  n'est  pas  réinitialisé,  aussi break ou continue dans
                     cette fonction interrompt ou poursuit la boucle dans le contexte de l'appel.
                     Bash-4.4 et les versions ultérieures réinitialisent l'état de la boucle pour
                     éviter cela.

       compat44
              •      L'interpréteur configure les valeurs utilisées par BASH_ARGV et BASH_ARGC de
                     telle  manière  qu'elles peuvent se développer en paramètres positionnels de
                     l'interpréteur même si le mode de traçage étendu n'est pas activé.
              •      Un sous-interpréteur hérite des boucles du contexte  de  son  parent,  aussi
                     break ou continue provoqueront la terminaison du sous-interpréteur. Bash-5.0
                     et les versions ultérieures réinitialisent l'état de la boucle  pour  éviter
                     la terminaison.
              •      Les  affectations de variables précédant des commandes internes comme export
                     et readonly  qui  configurent  des  attributs,  continuent  à  affecter  des
                     variables   ayant   le   même  nom  dans  l'environnement  d'appel  même  si
                     l'interpréteur n'est pas en mode POSIX.

       compat50
              •      Bash-5.1 a modifié la manière dont $RANDOM est généré pour introduire un peu
                     plus  d'aléa.  Si le niveau de compatibilité de l'interpréteur est fixé à 50
                     ou  moins,  bash  retourne  à  la  méthode  de  bash-5.0  et  des   versions
                     antérieures,  aussi  l'ensemencement  du générateur de nombres aléatoires en
                     affectant une valeur à RANDOM produira la même séquence qu'avec bash-5.0.
              •      Si la table de  hachage  des  commandes  est  vide,  les  versions  de  bash
                     antérieures à bash-5.1 affichaient un message d’information à cet effet même
                     quand elles produisaient une sortie qui pouvait être réutilisée  en  entrée.
                     Bash-5.1 supprime ce message quand l'option -l est fournie.

INTERPRÉTEUR RESTREINT

       Si  bash  démarre  sous  le  nom  rbash  ou  si l'option -r est fournie lors de son appel,
       l'interpréteur  devient  restreint.  Un  interpréteur  restreint  permet   de   créer   un
       environnement  plus contrôlé qu'un interpréteur standard. Il se comporte de même façon que
       bash à la différence des actions suivantes qui sont interdites ou non effectuées :

       •      changer de répertoire avec cd ;

       •      créer ou détruire les valeurs de SHELL, PATH, HISTFILE, ENV ou BASH_ENV ;

       •      indiquer des noms de commandes contenant un / ;

       •      indiquer un nom de fichier contenant un / comme argument de la commande interne . ;

       •      indiquer un nom de fichier contenant une barre oblique (/)  comme  argument  de  la
              commande interne history ;

       •      indiquer  un  nom de fichier contenant une barre oblique comme argument de l'option
              -p de la commande interne hash ;

       •      importer une définition de fonction dans l'environnement au démarrage ;

       •      analyser les valeurs de SHELLOPTS de l'environnement d'interpréteur au démarrage ;

       •      rediriger la sortie en utilisant les opérateurs de redirection >, >|, <>, >&, &> et
              >> ;

       •      utiliser  la  commande  interne  exec  pour  remplacer l'interpréteur par une autre
              commande ;

       •      ajouter ou supprimer des commandes internes  avec  les  options  -f  et  -d  de  la
              commande interne enable ;

       •      utiliser  la  commande  interne  enable  pour  activer  les  commandes  internes de
              l'interpréteur désactivées ;

       •      indiquer l'option -p à la commande interne commande ;

       •      supprimer le mode restreint avec set +r ou set +o restricted.

       Ces  restrictions  sont  mises  en  place  après  la  lecture   de   tous   les   fichiers
       d’initialisation.

       When  a  command  that  is  found  to be a shell script is executed (see COMMAND EXECUTION
       above), rbash supprime toute restriction dans l'interpréteur créé pour exécuter le script.

VOIR AUSSI

       Manuel de référence de Bash, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU Readline Library, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU History Library, Brian Fox et Chet Ramey
       Portable Operating System Interface (POSIX) Part 2: Shell and Utilities, IEEE –
              http://pubs.opengroup.org/onlinepubs/9699919799/
       http://tiswww.case.edu/~chet/bash/POSIX – une description du mode POSIX
       sh(1), ksh(1), csh(1)
       emacs(1), vi(1)
       readline(3)

FICHIERS

       /bin/bash
              L'exécutable bash
       /etc/profile
              Le  fichier  d'initialisation  commun  à  tout  le  système,   exécuté   pour   les
              interpréteurs de commandes de connexion
       /etc/bash.bashrc
              Le  fichier  d’initialisation  commun  à  tout  le  système  pour les interpréteurs
              interactifs
       /etc/bash.bash.logout
              Le fichier de nettoyage des interpréteurs de connexion commun à  tout  le  système,
              exécuté lorsqu'un interpréteur de connexion termine
       ~/.bash_profile
              Le  fichier  d'initialisation personnel exécuté pour les interpréteurs de commandes
              de connexion
       ~/.bashrc
              Le fichier d’initialisation personnel pour les interpréteurs interactifs
       ~/.bash_logout
              Le fichier de nettoyage personnel des  interpréteurs  de  commandes  de  connexion,
              exécuté lorsqu'un interpréteur de commandes de connexion termine
       ~/.inputrc
              Le fichier d'initialisation personnel de readline

AUTEURS

       Brian Fox, Free Software Foundation
       bfox@gnu.org

       Chet Ramey, Case Western Reserve University
       chet.ramey@case.edu

SIGNALEMENTS DE BOGUES

       Si  vous trouvez une anomalie dans bash, vous devriez la signaler. Tout d'abord vous devez
       vous assurer qu'il s'agit réellement d'une anomalie  et  qu'elle  apparaît  bien  dans  la
       dernière  version disponible de bash. La dernière version est toujours disponible à partir
       de ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/bash/.

       Une fois que vous  avez  déterminé  qu'une  anomalie  existe  effectivement,  utilisez  la
       commande  bashbug  pour envoyer un signalement d'anomalie. Si vous avez un correctif, vous
       êtes encouragé à l'envoyer en même temps ! Les suggestions ou les signalements d'anomalies
       de nature « philosophique » peuvent être envoyés (en anglais) à bug-bash@gnu.org ou postés
       dans le groupe Usenet gnu.bash.bug.

       TOUS les signalements d'anomalie doivent contenir :

       Le numéro de version de bash
       Le matériel et le système d'exploitation utilisés
       Le compilateur utilisé pour compiler
       Une description (en anglais) de l'anomalie
       Un petit script ou une « recette » qui démontre l'anomalie

       bashbug insère automatiquement  les  trois  premiers  éléments  de  cette  liste  dans  le
       formulaire qu'il fournit pour remplir un signalement d'anomalie.

       Les  commentaires et signalement d'anomalies concernant la version originale de cette page
       de manuel (en anglais) doivent être transmis à chet.ramey@case.edu. Ceux concernant  cette
       version française peuvent être envoyés à debian-l10n-french@lists.debian.org.

BOGUES

       Cet interpréteur de commandes est trop gros et trop lent.

       Il  y  a  quelques  différences  subtiles  de  comportement  entre  bash  et  les versions
       traditionnelles de sh, principalement à cause des spécifications POSIX.

       L'utilisation des alias peut avoir des conséquences inattendues.

       Les  commandes  internes  et  les  fonctions  de  l'interpréteur  ne  peuvent   pas   être
       suspendues/relancées.

       Les  commandes  composées et les suites de commandes de la forme « a ; b ; c » ne sont pas
       gérées élégamment lors  d'une  interruption  de  processus.  En  cas  de  suspension  d'un
       processus,  l'interpréteur exécute immédiatement la commande suivante. Il suffit de placer
       cette suite de commandes entre parenthèses pour la forcer à  créer  un  sous-interpréteur,
       qui, lui, pourra être suspendu en bloc.

       Les variables de type tableau ne peuvent pas (encore) être exportées.

       Il ne peut exister qu'un seul coprocessus actif à la fois.

TRADUCTION

       La  traduction  française  de  cette  page  de  manuel  a  été créée par Christophe Blaess
       <ccb@club-internet.fr>,   Thierry    Vignaud    <tvignaud@mandriva.com>,    Amand    Tihon
       <amand@alrj.org>,  Alain  Portal  <aportal@univ-montp2.fr>,  Frederic  Daniel  Luc Lehobey
       <Frederic@Lehobey.net>, David Prévot  <david@tilapin.org>  et  Jean-Pierre  Giraud  <jean-
       pierregiraud@neuf.fr>

       Cette  traduction  est  une  documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General
       Public  License  version 3  ⟨https://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html⟩   concernant   les
       conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.

       Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un
       message à ⟨debian-l10n-french@lists.debian.org⟩.