Provided by: manpages-fr_4.21.0-2_all bug

NOM

       systemctl – Contrôler le gestionnaire de services et de système systemd

SYNOPSIS

       systemctl [OPTIONS...] COMMANDE [UNITÉ...]

DESCRIPTION

       systemctl est utilisé pour introspecter et contrôler l'état du gestionnaire de services et
       de système « systemd ». Veuillez consulter systemd(1) pour une introduction aux
       fonctionnalités et concepts de base de cet outil gestionnaire.

COMMANDES

       Les commandes suivantes sont acceptées :

   Commandes d'unité (introspection et modification)
       list-units [MOTIF...]
           Lister les unités que systemd possède actuellement en mémoire. Cette liste inclut les
           unités qui sont référencées directement ou à travers une dépendance, les unités qui
           sont épinglées de façon programmée ou les unités qui ont été actives dans le passé et
           ont échoué. Par défaut ne sont montrées que les unités qui sont actives, qui ont des
           tâches en attente ou qui ont échoué ; ce comportement peut être changé avec l'option
           --all. Si un MOTIF ou plus sont spécifiés, seules les unités qui y correspondent
           seront affichées. Les unités affichées peuvent être en plus filtrées par --type= et
           --state= si ces options sont indiquées.

           Notez que cette commande n'affiche pas les modèles d'unités, mais seulement les
           instances de modèles d'unités. Les modèles d'unités qui ne sont pas instanciés ne sont
           pas exécutables, et donc ne seront jamais montrés dans le retour de cette commande.
           Précisément, cela signifie que truc@.service ne sera jamais affiché dans la liste — à
           moins d'être instancié, par exemple, comme truc@machin.service. Utiliser
           list-unit-files (voir ci-dessous) pour lister les fichiers de modèles d'unités
           installés.

           Cette commande produit une sortie similaire à

                 UNIT                         LOAD   ACTIVE SUB     DESCRIPTION
                 sys-module-fuse.device       loaded active plugged /sys/module/fuse
                 -.mount                      loaded active mounted Root Mount
                 boot-efi.mount               loaded active mounted /boot/efi
                 systemd-journald.service     loaded active running Journal Service
                 systemd-logind.service       loaded active running Login Service
               ● user@1000.service            loaded failed failed  User Manager for UID 1000
                 ...
                 systemd-tmpfiles-clean.timer loaded active waiting Daily Cleanup of Temporary Directories

               LOAD   = Reflects whether the unit definition was properly loaded.
               ACTIVE = The high-level unit activation state, i.e. generalization of SUB.
               SUB    = The low-level unit activation state, values depend on unit type.

               123 loaded units listed. Pass --all to see loaded but inactive units, too.
               To show all installed unit files use 'systemctl list-unit-files'.

           L'en-tête et la dernière unité d'un type donné sont soulignés si le terminal le gère.
           Un point coloré est affiché à côté des services qui sont masqués, non trouvés ou sinon
           ayant échoué.

           La colonne LOAD montre l'état de chargement et peut avoir pour valeur loaded,
           not-found, bad-setting, error ou masked. La colonne ACTIVE montre l'état général de
           l'unité et peut avoir pour valeur active, reloading, inactive, failed, activating ou
           deactivating. La colonne SUB montre l’état spécifique au type de l'unité de façon
           détaillée, les valeurs possibles varient selon le type d'unité. La liste des états
           possibles LOAD, ACTIVE et SUB n'est pas constante et les nouvelles versions de systemd
           peuvent à la fois ajouter et supprimer des valeurs.

               systemctl --state=help

           Cette commande peut être utilisée pour afficher l'ensemble actuel des valeurs
           possibles.

           C'est la commande par défaut.

       list-automounts [MOTIF...]
           Lister les unités d'automontage actuellement en mémoire, par ordre des chemins de
           montage. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiqués, seules les unités d'automontage
           correspondant à l'un d'entre eux sont affichées. Cette commande produit une sortie
           similaire à

               WHAT        WHERE                    MOUNTED IDLE TIMEOUT UNIT
               /dev/sdb1   /mnt/test                no      120s         mnt-test.automount
               binfmt_misc /proc/sys/fs/binfmt_misc yes     0            proc-sys-fs-binfmt_misc.automount

               2 automounts listed.

           Voir aussi --show-types, --all et --state=.

           Rajouté dans la version 252.

       list-paths [MOTIF...]
           Lister les chemins d'unités actuellement en mémoire, par ordre des chemins&. Si un ou
           plusieurs MOTIF sont indiqués, seuls les chemins d'unité correspondant à l'un d'entre
           eux sont affichés. Cette commande produit une sortie similaire à

               PATH                           CONDITION         UNIT                               ACTIVATES
               /run/systemd/ask-password      DirectoryNotEmpty systemd-ask-password-plymouth.path systemd-ask-password-plymouth.service
               /run/systemd/ask-password      DirectoryNotEmpty systemd-ask-password-wall.path     systemd-ask-password-wall.service
               /var/cache/cups/org.cups.cupsd PathExists        cups.path                          cups.service

               3 paths listed.

           Voir aussi --show-types, --all et --state=.

           Rajouté dans la version 254.

       list-sockets [MOTIF...]
           Lister les unités de socket actuellement en mémoire, par ordre des adresses d'écoute.
           Si un ou plus de MOTIF sont indiqués, seules les unités de socket correspondant à l'un
           d'entre eux sont affichées. Cette commande produit une sortie similaire à

               LISTEN           UNIT                        ACTIVATES
               /dev/initctl     systemd-initctl.socket      systemd-initctl.service
               ...
               [::]:22          sshd.socket                 sshd.service
               kobject-uevent 1 systemd-udevd-kernel.socket systemd-udevd.service

               5 sockets listés.

           Remarque : vu que ces adresses peuvent contenir des espaces, cette sortie n'est pas
           adéquate pour une utilisation en programmation.

           Voir aussi --show-types, --all et --state=.

           Rajouté dans la version 202.

       list-timers [MOTIF...]
           Lister les unités de temporisateur actuellement en mémoire, classées selon le moment
           où elles se terminent. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiqués, seules les unités
           correspondant à l'un d'entre eux sont affichées. Cette commande produit une sortie
           similaire à

               NEXT                         LEFT          LAST                         PASSED     UNIT                         ACTIVATES
               -                            -             Thu 2017-02-23 13:40:29 EST  3 days ago ureadahead-stop.timer        ureadahead-stop.service
               Sun 2017-02-26 18:55:42 EST  1min 14s left Thu 2017-02-23 13:54:44 EST  3 days ago systemd-tmpfiles-clean.timer systemd-tmpfiles-clean.service
               Sun 2017-02-26 20:37:16 EST  1h 42min left Sun 2017-02-26 11:56:36 EST  6h ago     apt-daily.timer              apt-daily.service
               Sun 2017-02-26 20:57:49 EST  2h 3min left  Sun 2017-02-26 11:56:36 EST  6h ago     snapd.refresh.timer          snapd.refresh.service

           NEXT affiche le prochain moment où le temporisateur se déclenchera.

           LEFT affiche le délai jusqu'à la prochaine exécution du temporisateur.

           LAST affiche le dernier moment de fonctionnement du temporisateur.

           PASSED affiche combien de temps a passé depuis la dernière activité du temporisateur.

           UNIT affiche le nom du temporisateur

           ACTIVATES affiche le nom du service activé par le temporisateur lors de son
           fonctionnement.

           Voir aussi --all et --state=.

           Rajouté dans la version 209.

       is-active MOTIF...
           Vérifier si une des unités indiquées est active (c'est-à-dire en fonctionnement).
           Renvoi du code retour 0 si au moins une est active ou différent de zéro dans le cas
           contraire. À moins que --quiet ne soit indiqué, l'état actuel de l'unité sera aussi
           affiché sur la sortie standard.

       is-failed [MOTIF...]
           Vérifier si l'une des unités indiquées est en état d'« échec ». Si aucune unité n'est
           indiquée, vérifier si des unités sont en échec, ce qui correspond à l'état
           « degraded » renvoyé par is-system-running. Cela renvoie le code de retour 0 si au
           moins l'une est en échec, différent de zéro dans le cas contraire. À moins que --quiet
           ne soit indiqué, l'état actuel de l'unité sera aussi affiché sur la sortie standard.

           Rajouté dans la version 197.

       status [MOTIF...|PID...]]
           Afficher les informations d'état de fonctionnement du système entier ou d'une ou
           plusieurs unités suivies des données de journalisation les plus récentes. Si aucun
           argument de position n'est indiqué et qu'aucun filtre d'unité n'est donné avec
           --type=, --state= ou --failed, l'état de tout le système est affiché. Si cette option
           est combinée avec --all, l'affichage est complété par l'état de toutes les unités. Si
           des arguments de positionnement sont indiqués, chaque argument de position est traité
           comme un nom d'unité à afficher, comme un motif généraliste pour afficher les unités
           dont le nom correspond à ce motif, ou comme un PID pour afficher l'unité contenant ce
           PID. Lorsque --type=, --state= ou --failed sont utilisées, les unités sont en plus
           filtrées selon l'état d'ACTIVE et de TYPE.

           Cette fonction génère une sortie lisible pour un humain. Si vous cherchez une sortie
           analysable par un ordinateur, utilisez plutôt show. Par défaut, cette fonction
           n'affiche que dix lignes de sortie et tronque les lignes pour qu'elles tiennent dans
           la fenêtre du terminal. Ce comportement peut être changé avec --lines et --full, voir
           ci-dessus. De plus, journalctl --unit=NOM ou journalctl --user-unit=NOM utilise un
           filtre similaire pour les messages et peut s'avérer plus pratique.

           À noter que cette opération n'affiche que l'état d'exécution, c'est-à-dire les
           informations sur l'invocation actuelle de l'unité (si elle est en fonctionnement) ou
           l'invocation la plus récente (si elle n’est plus en fonctionnement et encore en
           mémoire). Les informations sur de précédentes invocations, des invocations de
           démarrages antérieurs du système ou des invocations précédentes qui ont déjà été
           supprimées de la mémoire peuvent être retrouvées avec journalctl --unit=.

           systemd charge implicitement les unités si nécessaire, donc exécuter simplement le
           status essaiera de charger un fichier. La commande n'est donc pas nécessaire pour
           déterminer si quelque chose a déjà été chargé ou non. Les unités seront probablement
           déchargées rapidement dès que l'opération sera terminée s'il n'y a aucune raison de
           les garder en mémoire après.

           Exemple 1.  Exemple de sortie de systemctl status

               $ systemctl status bluetooth
               ● bluetooth.service - Bluetooth service
                  Loaded: loaded (/usr/lib/systemd/system/bluetooth.service; enabled; preset: enabled)
                  Active: active (running) since Wed 2017-01-04 13:54:04 EST; 1 weeks 0 days ago
                    Docs: man:bluetoothd(8)
                Main PID: 930 (bluetoothd)
                  Status: "Running"
                   Tasks: 1
                  Memory: 648.0K
                     CPU: 435ms
                  CGroup: /system.slice/bluetooth.service
                          └─930 /usr/lib/bluetooth/bluetoothd

               Jan 12 10:46:45 example.com bluetoothd[8900]: Not enough free handles to register service
               Jan 12 10:46:45 example.com bluetoothd[8900]: Current Time Service could not be registered
               Jan 12 10:46:45 example.com bluetoothd[8900]: gatt-time-server: Input/output error (5)

           Le point (« ● ») utilise la couleur sur les terminaux qui la gèrent pour résumer
           l'état de l'unité en un coup d'œil. Outre sa couleur, sa forme varie suivant l'état :
           « inactive » ou « maintenance » est un cercle blanc (« ○ »), « active » est un point
           vert (« ● »), « deactivating » est un point blanc, « failed » ou « error » est une
           croix rouge (« × »), et « reloading » est une flèche circulaire verte dans le sens des
           aiguilles d'une montre (« ↻ »).

           La ligne « Loaded » dans la sortie affichera « loaded » si l'unité a été chargée en
           mémoire. D'autres valeurs possibles pour « Loaded » incluent : « error » s'il y a eu
           un problème à la charger, « not-found » si aucun fichier d'unité n'a été trouvé pour
           cette unité, « bad-setting » si une définition essentielle de fichier d'unité n'a pu
           être analysé et « masked » si le fichier de l'unité a été masqué. En même temps
           qu'afficher le chemin du fichier de l'unité, cette ligne affichera aussi l'état
           d'activation. Les unités activées sont incluses dans le réseau de dépendances entre
           les unités et sont donc démarrées au démarrage ou à travers d'autres formes
           d'activation. Consultez la table complète des états d’activation (incluant la
           définition de « masked ») dans la documentation de la commande is-enabled.

           La ligne « Active » affiche l'état actif. La valeur est habituellement « active » ou
           « inactive ». Active peut signifier démarré, lié, branché, etc, selon le type d'unité.
           L'unité peut aussi être en cours de changement d'état, faisant rapport d'un état
           « activating » (activation en cours) ou « deactivating » (désactivation en cours). Un
           état spécial « failed » est annoncé lorsque le service est en échec d'une quelconque
           manière, telle qu'un plantage, une sortie avec un code d'erreur ou une temporisation
           dépassée. Si l'état d'échec est annoncé, la cause sera écrite dans un journal pour
           référence ultérieure.

       show [MOTIF...|JOB...]
           Afficher les propriétés d'une ou plusieurs unités, jobs ou du gestionnaire lui-même.
           Si aucun argument n'est indiqué, les propriétés du gestionnaire seront affichées. Si
           un nom d'unité est indiqué, les propriétés de l'unité seront affichées et si un ID de
           job est indiqué, les propriétés du job seront affichées. Les propriétés vides sont
           enlevées par défaut. Utiliser --all pour les afficher aussi. Pour sélectionner des
           propriétés spécifiques à afficher, utiliser --property=. Cette commande est prévue
           pour être utilisée chaque fois qu'une sortie analysable par un ordinateur est
           demandée. Utiliser status pour avoir une sortie formatée pour être humainement
           lisible.

           De nombreuses propriétés affichées par systemctl show correspondent directement aux
           paramètres de configuration du gestionnaire du système et de services et de ses
           fichiers d'unités. Notez que les propriétés affichées par la commande sont
           généralement plus des versions de bas niveau et normalisées de la configuration
           originelle et affichent l'état d'exécution en supplément de la configuration. Par
           exemple, les propriétés affichées pour les unités de service incluent l'identifiant du
           processus principal en cours connu comme « MainPID » (qui est l'état d'exécution), et
           les paramètres de temps sont toujours affichés en tant que propriétés se terminant
           avec le suffixe « ...USec » même si les options de la configuration correspondantes
           finissent en « ...Sec », car la microseconde est l'unité de temps réglementaire
           utilisée en interne par le gestionnaire du système et de services.

           Pour des détails sur un grand nombre de ces propriétés, consulter la documentation de
           l'interface D-Bus prenant en charge ces propriétés, voir org.freedesktop.systemd1(5).

       cat MOTIF...
           Afficher les fichiers gérant une ou plusieurs unités. Afficher le « fragment » et les
           « drop-ins » (fichiers source) des unités. Chaque fichier est précédé d'un commentaire
           qui inclut le nom de fichier. Remarquez que cette commande montre le contenu de ces
           fichiers sur le disque, qui peuvent ne pas correspondre à la compréhension de ces
           unités par le gestionnaire du système si des fichiers ont été mis à jour sur le disque
           et que la commande daemon-reload n'a pas été lancée depuis.

           Rajouté dans la version 209.

       help MOTIF...|PID...
           Afficher les pages de manuel pour une ou plusieurs unités, si disponibles. Si un PID
           est donné, les pages de manuel de l'unité à laquelle le processus appartient sont
           affichées.

           Rajouté dans la version 185.

       list-dependencies [UNITÉ...]
           Afficher les unités nécessaires et demandées par les unités indiquées. Cette commande
           liste récursivement les unités qui suivent les dépendances Requires=, Requisite=,
           ConsistsOf=, Wants=, BindsTo= et Upholds=. Si aucune unité n'est spécifiée,
           default.target (la cible par défaut) est sous-entendu.

           Les unités qui sont affichées sont filtrées en plus par --type= et --state= si ces
           options sont spécifiées. Notez qu'il n'est pas possible d'utiliser une structure
           arborescente dans ce cas, aussi --plain est implicite.

           Seules les cibles d'unité sont développées récursivement par défaut. Lorsque --all est
           passé, toutes les autres unités sont aussi développées récursivement.

           Les options --reverse, --after et --before peuvent être utilisées pour changer les
           types de dépendance à afficher.

           À noter que cette commande ne liste que les unités actuellement chargées en mémoire
           par le gestionnaire de services. En particulier, cette commande n'est pas adaptée pour
           avoir une liste exhaustive des dépendances inverses (reverse dependencies) d'une unité
           indiquée, car cela ne listera pas les dépendances déclarées par les unités non
           chargées actuellement.

           Rajouté dans la version 198.

       start MOTIF...
           Démarrer (activer) une ou plus unités indiquées sur la ligne de commande.

           À noter que les motifs avec métacaractères (glob) d'unité développent les noms des
           unités actuellement en mémoire. Les unités qui ne sont pas actives et qui ne sont pas
           en échec ne sont généralement pas en mémoire, et ne seront pas mappées avec un
           quelconque motif. De plus, dans le cas d'unités instanciées, systemd est souvent
           ignorant du nom d'instance tant que l'instance n'a pas démarré. Par conséquent,
           utiliser des motifs génériques avec start a une utilité limitée. Également, les noms
           secondaires d'alias d'unité ne sont pas pris en considération.

           L'option --all peut aussi être utilisée pour agir sur les unités inactives qui sont
           référencées par d'autres unités chargées. Notez que cela n'est pas la même chose que
           d'agir sur « toutes » les unités possibles, car comme décrit dans le paragraphe
           précédent, une telle liste est mal définie. Cependant, systemctl start --allGLOB peut
           être utile si toutes les unités qui doivent correspondre au motif sont utilisées par
           une cible quelconque connue pour être chargée.

       stop MOTIF...
           Stopper (désactiver) une ou plusieurs unités indiquées sur la ligne de commande.

           Cette commande échouera si l'unité n'existe pas ou si l'arrêt de l'unité est interdit
           (voir RefuseManualStop= dans systemd.unit(5)). Cette commande n'échouera pas si l'une
           des commandes configurées pour stopper l'unité (ExecStop=, etc.) est en échec, car le
           gestionnaire continuera à forcer l'arrêt de l'unité.

           Si une unité qui a été stoppée peut encore être déclenchée par d'autres unités, un
           avertissement contenant les noms des unités déclencheurs est affiché. --no-warn peut
           être utilisé pour supprimer cet avertissement.

       reload MOTIF...
           Demander à toutes les unités listées sur la ligne de commande de recharger leur
           configuration. Veuillez noter que cette commande rechargera la configuration
           spécifique au service, pas le fichier de configuration d'unité de systemd. Si vous
           voulez que systemd recharge le fichier de configuration d'une unité, utilisez la
           commande daemon-reload. En d'autres termes, dans l'exemple d'Apache, cette commande
           rechargera httpd.conf d'Apache dans le serveur web et non le fichier d'unité de
           systemd apache.service.

           Cette commande ne doit pas être confondue avec la commande daemon-reload.

       restart MOTIF...
           Stopper puis démarrer une ou plusieurs unités indiquées sur la ligne de commande. Si
           les unités ne sont pas déjà en fonctionnement, elles seront démarrées.

           Remarquez que le redémarrage d'une unité avec cette commande ne supprimera pas
           forcément toutes les ressources de l'unité avant qu'elle ne soit démarrée à nouveau.
           Par exemple, la fonction de stockage de descripteur de fichier par service (voir
           FileDescriptorStoreMax= dans systemd.service(5)) restera intacte aussi longtemps que
           l'unité aura une tâche en attente, et ne sera nettoyée que lorsque l'unité sera
           pleinement stoppée et qu'aucune tâche ne sera encore en attente. Si l'intention est de
           vider aussi le stockage du descripteur de fichier lors d'une opération de redémarrage,
           une commande explicite systemctl stop suivie de systemctl start doit être lancée.

       try-restart MOTIF...
           Stopper puis démarrer une ou plusieurs unités indiquées sur la ligne de commande si
           les unités sont en fonctionnement. Cette commande n'a aucun effet si les unités ne
           sont pas en fonctionnement.

       reload-or-restart MOTIF...
           Recharger une ou plusieurs unités si elles prennent en charge cette fonctionnalité.
           Sinon, les stopper et les démarrer. Si les unités ne sont pas déjà en fonctionnement,
           elles seront démarrées.

       try-reload-or-restart MOTIF...
           Recharger une ou plusieurs unités si elles prennent en charge cette fonctionnalité.
           Sinon, les stopper puis les démarrer. Cette commande n'a aucun effet si les unités ne
           sont pas en fonctionnement.

           Rajouté dans la version 229.

       isolate UNITÉ
           Démarrer l'unité indiquée sur la ligne de commande et ses dépendances et stopper
           toutes les autres, à moins qu'elles aient IgnoreOnIsolate=yes (voir systemd.unit(5)).
           Si un nom d'unité sans extension est donné, une extension de forme « .target » sera
           présumée.

           Cette commande est dangereuse, car elle arrêtera immédiatement les processus qui ne
           sont pas activés dans la nouvelle cible, incluant possiblement l'environnement
           graphique ou le terminal en cours d'utilisation.

           À noter que cette opération n'est permise que sur les unités où AllowIsolate= est
           activé. Voir systemd.unit(5) pour les détails.

       kill MOTIF...
           Envoyer un signal à un ou plusieurs processus de l'unité. Utiliser --kill-whom= pour
           sélectionner le processus à tuer. Utiliser --signal= pour sélectionner le signal à
           envoyer. À employer avec --kill-value= pour mettre en file d'attente un signal POSIX
           en temps réel (POSIX Realtime Signal) avec une valeur associée.

       clean MOTIF...
           Enlever la configuration, l'état, le cache, les journaux ou les données d'exécution
           des unités indiquées. Utiliser --what= pour sélectionner quelle sorte de ressource à
           enlever. Pour les unités de service, cette commande peut être utilisée pour enlever
           les répertoires configurés avec ConfigurationDirectory=, StateDirectory=,
           CacheDirectory=, LogsDirectory= et RuntimeDirectory=, voir systemd.exec(5) pour les
           détails. Cette commande peut aussi être utilisée pour vider le magasin de descripteurs
           de fichier comme activé avec FileDescriptorStoreMax=, consulter systemd.service(5)
           pour des détails supplémentaires. Cette commande peut être utilisée pour les unités de
           temporisateur pour vider les données d'horodatage persistantes si Persistent= est
           utilisé et --what=state est sélectionné, voir systemd.timer(5). Cette commande
           s'applique uniquement sur les unités qui utilisent l'une de ces définitions. Si
           --what= n'est pas indiqué, les données de cache et d'exécution ainsi que le magasin de
           descripteurs de fichier sont enlevés (vu que ces trois types de données sont
           généralement redondants et reproductibles lors de la prochaine invocation de l'unité).
           Notez que les unités indiquées doivent être stoppées pour invoquer cette opération.

           Rajouté dans la version 243.

       freeze MOTIF...
           Geler une ou plusieurs unités indiquées sur la ligne de commande en utilisant le
           freezer (figeage) de cgroup

           Le gel de l'unité entraînera la suspension de tous les processus contenus dans le
           cgroup correspondant à cette unité. La suspension signifie que tous les processus de
           l'unité ne seront pas programmés pour fonctionner sur le CPU jusqu'au dégel. Notez que
           cette commande n'est prise en charge que sur les systèmes qui utilisent une hiérarchie
           cgroup unifiée. L'unité est automatiquement dégelée avant qu'une tâche ne soit
           exécutée par l'unité, par exemple avant que l'unité soit stoppée.

           Rajouté dans la version 246.

       thaw MOTIF...
           « Dégeler » une ou plusieurs unités indiquées sur la ligne de commande.

           Il s'agit de l'opération inverse de la commande freeze et reprend l'exécution des
           processus dans le cgroup de l'unité.

           Rajouté dans la version 246.

       set-property UNITÉ PROPRIÉTÉ=VALEUR...
           Définir les propriétés de l'unité indiquée lors de l'exécution lorsque cela est pris
           en charge. Cette commande permet le changement des propriétés de paramètre de
           configuration telles que les définitions du contrôle de ressources lors de
           l'exécution. Toutes les propriétés ne peuvent être changées lors de l’exécution, mais
           de nombreuses définitions de contrôle de ressources (principalement celles dans
           systemd.resource-control(5)) le peuvent. Ces changements sont appliqués immédiatement
           et stockés sur le disque pour les futurs redémarrages, à moins que --runtime ne soit
           passé, auquel cas les définitions ne s'appliqueront que jusqu'au prochain redémarrage.
           La syntaxe d'affectation des propriétés suit de près la syntaxe des affectations dans
           les fichiers d'unité.

           Exemple : systemctl set-property trucmachin.service CPUWeight=200

           Si l'unité indiquée se révèle inactive, les changements seront seulement stockés sur
           le disque comme décrit précédemment et seront ainsi effectifs lorsque l'unité sera
           démarrée.

           Remarquez que cette commande permet de changer plusieurs propriétés au même moment, ce
           qui est préférable à les définir séparément.

           Exemple : systemctl set-property trucmachin.service CPUWeight=200 MemoryMax=2G
           IPAccounting=yes

           Comme avec les définitions de configuration de fichier d'unité, assigner une
           définition vide réinitialise la propriété à sa valeur par défaut.

           Exemple : systemctl set-property avahi-daemon.service IPAddressDeny=

           Rajouté dans la version 206.

       bind UNITÉ CHEMIN [CHEMIN]
           Montage bind d'un fichier ou d'un répertoire à partir de l'hôte dans l'espace de noms
           montage de l'unité indiquée. Le premier argument de chemin est le fichier source ou le
           répertoire de l'hôte, le second argument du chemin est le fichier de destination ou le
           répertoire dans l'espace de noms montage de l'unité. Lorsque ce dernier est omis, le
           chemin de destination dans l’espace de noms montage de l’unité est le même que le
           chemin de source sur l’hôte. Lorsque combiné avec le commutateur --read-only, un
           montage bind en lecture seule est créé. Lorsque combiné avec le commutateur --mkdir,
           le chemin de destination est créé avant que le montage ne soit appliqué.

           À noter que cette option n'est actuellement prise en charge que pour les unités qui
           fonctionnent à l'intérieur d'un espace de noms montage (par exemple avec RootImage=,
           PrivateMounts=, etc.). Cette commande prend en charge le montage bind de répertoires,
           de fichiers normaux, des nœuds de périphériques, des nœuds de socket AF_UNIX ainsi que
           des FIFO. Le montage bind est éphémère et est défait dès que le processus actuel de
           l'unité existe. Notez que l'espace de noms mentionné ici, où le montage bind sera
           ajouté, est celui où fonctionne le principal processus du service. Les autres
           processus (ceux exécutés par ExecReload=, ExecStartPre=, etc.) fonctionnent dans des
           espaces de noms distincts.

           Si cela est pris en charge par le noyau, tout montage antérieur sur la cible
           sélectionnée sera remplacé par le nouveau montage. Si cela n'est pas pris en charge,
           tout montage antérieur sera surmonté, mais restera épinglé et inaccessible.

           Rajouté dans la version 248.

       mount-image UNITÉ IMAGE [CHEMIN [NOM_PARTITION:OPTIONS_MONTAGE]]
           Monter une image depuis l'hôte dans l'espace de noms montage de l'unité indiqué. Le
           premier argument chemin est l'image source de l'hôte, le second argument chemin est le
           répertoire de destination dans l'espace de noms montage de l'unité (c'est-à-dire dans
           RootImage=/RootDirectory=). L'argument suivant, s'il y en a un, est interprété comme
           un tuple de noms de partition séparés par des deux-points et une liste d'options
           séparées par des virgules pour cette partition. Le format est le même que la
           définition du service MountImages=. Lorsque combiné avec le commutateur --read-only,
           un montage en lecture seule est créé. Lorsque combiné avec le commutateur --switch, le
           chemin de destination est d'abord créé avant que le montage ne soit appliqué.

           Remarque : cette option n'est actuellement prise en charge que pour les unités qui
           fonctionnent dans un espace de noms montage (c'est-à-dire avec RootImage=,
           PrivateMounts=, etc.). Notez que l'espace de noms mentionné ici, là où l'image montée
           sera ajoutée, est celui où le processus principal du service fonctionne. Notez que
           l'espace de noms mentionné ici, où le montage bind sera ajouté, est celui où le
           processus du service principal fonctionne. Les autres processus (ceux exécutés par
           ExecReload=, ExecStartPre=, etc.) fonctionnent dans des espaces de noms distincts.

           Si cela est pris en charge par le noyau, tout montage antérieur sur la cible
           sélectionnée sera remplacé par le nouveau montage. Si cela n'est pas pris en charge,
           tout montage antérieur sera surmonté, mais restera épinglé et inaccessible.

           Exemple :

               systemctl mount-image truc.service /tmp/img.raw /var/lib/image root:ro,nosuid

               systemctl mount-image --mkdir bar.service /tmp/img.raw /var/lib/baz/img

           Rajouté dans la version 248.

       service-log-level SERVICE [NIVEAU]
           Si l'argument NIVEAU n'est pas indiqué, afficher le niveau de journalisation actuel
           tel qu'indiqué par le service SERVICE.

           Si l'argument optionnel NIVEAU est fourni, cette commande change le niveau de
           journalisation actuel du service à NIVEAU. Le niveau de journalisation doit être un
           niveau typique de journalisation syslog, c'est-à-dire une valeur entre 0 et 7 ou l'une
           des chaînes emerg, alert, crit, err, warning, notice, info ou debug ; voir syslog(3)
           pour les détails.

           Le service doit avoir la propriété NomBus=destination appropriée et implémenter aussi
           l'interface générique org.freedesktop.LogControl1(5). (systemctl utilisera le
           protocole D-Bus générique pour accéder à l'interface
           org.freedesktop.LogControl1.LogLevel pour le nom D-Bus destination.)

           Rajouté dans la version 247.

       service-log-target SERVICE [CIBLE]
           Si l'argument CIBLE n'est pas présent, afficher la cible de journal actuelle comme
           indiqué par le service SERVICE.

           Si l'argument optionnel CIBLE est fourni, changer la cible de journal actuelle du
           service à CIBLE. La cible de journal doit être une des chaînes console (pour une
           sortie de la journalisation sur le flux d'erreur standard du service), kmsg (pour une
           journalisation dirigée sur le tampon de journal du noyau), journal (pour une sortie de
           journalisation vers systemd-journal-service(8) en utilisant le protocole natif de
           journal), syslog (pour une sortie vers l'habituel socket syslog /dev/log), null (pour
           aucune sortie de journalisation quoi qu'il se passe) ou auto (pour un choix déterminé
           automatiquement, en général équivalent à console si le service est appelé
           interactivement, et journal ou syslog dans le cas contraire).

           Pour la plupart des services, seul un sous-ensemble de cibles de journal a du sens. En
           particulier, la plupart des services « normaux » devraient seulement implémenter
           console, journal et null. Tout le reste n'est approprié que pour les services bas
           niveau qui sont actifs au tout début de l'amorçage avant que la journalisation
           appropriée ne soit établie.

           Le service doit avoir la propriété NomBus=destination appropriée et implémenter aussi
           l'interface générique org.freedesktop.LogControl1(5). (systemctl utilisera le
           protocole D-Bus générique pour accéder à l'interface
           org.freedesktop.LogControl1.LogLevel pour le nom D-Bus destination.)

           Rajouté dans la version 247.

       reset-failed [MOTIF...]
           Réinitialiser l'état « failed » des unités indiquées, ou si aucun nom n'est indiqué,
           réinitialiser l'état de toutes les unités. Lorsqu'une unité échoue de quelque manière
           (c’est-à-dire le processus finit avec un code d'erreur différent de zéro, terminant
           anormalement ou dépassant le délai), elle entrera dans un état « failed » et son code
           de retour et son état seront enregistrés pour introspection par l'administrateur
           jusqu'à ce que le service soit stoppé et redémarré ou réinitialisé avec cette
           commande.

           En supplément de la réinitialisation de l'état « failed » d'une unité, il réinitialise
           diverses propriétés par unité : le compteur de départ de limite de taux de tous les
           types d'unité est réinitialisé à zéro, comme l’est le compteur de redémarrage des
           unités de service. Donc, si une limite de démarrage d'une unité (comme configuré avec
           StartLimitIntervalSec=/StartLimitBurst=) est atteinte et que l'unité refuse de
           démarrer à nouveau, utiliser cette commande pour la rendre prête à démarrer à nouveau.

       whoami [PID...]
           Renvoie les unités auxquelles appartiennent les processus référencés par leurs PID
           (une par ligne). Si aucun PID n'est spécifié, renvoie l'unité dans laquelle est
           invoquée la commande systemctl.

           Rajouté dans la version 254.

   Commandes du fichier d'unité
       list-unit-files [MOTIF...]
           Lister les fichiers d'unité installés sur le système, en combinaison avec leur état
           d'activation (comme indiqué par is-enabled). Si un ou plusieurs MOTIF sont spécifiés,
           seuls les fichiers d'unité dont les noms correspondent sont affichés (les motifs
           correspondant aux chemins d’unité du système de fichiers ne sont pas pris en charge).

           Contrairement à list-units, cette commande permet de lister les unités modèles en plus
           des unités explicitement instanciées.

           Rajouté dans la version 233.

       enable UNITÉ..., enable CHEMIN...
           Activer une ou plusieurs unités ou instances d'unité. Cette commande crée un ensemble
           de liens symboliques, comme encodés dans les sections [Install] des fichiers d’unité
           indiqués. Après la création des liens symboliques, la configuration du gestionnaire
           système est rechargée (d'une façon équivalente à daemon-reload), de manière à
           s'assurer que les changements soient pris en compte immédiatement. Remarquez que cette
           commande n'a pas pour effet de démarrer aussi les unités qui ont été activées. Si
           c'est le but recherché, combiner cette commande avec --now ou invoquer start avec les
           arguments appropriés plus tard. Remarquez que dans le cas d'activation d'instance
           d'unité (c’est-à-dire activation d'unités sous forme truc@machin.service), les liens
           symboliques de même nom que les instances sont créés dans le répertoire de
           configuration de l'unité ; cependant ils pointent sur le seul fichier d’unité modèle à
           partir duquel ils sont instanciés.

           Cette commande attend soit des noms d'unité valables (auquel cas divers répertoires de
           fichiers d'unité sont automatiquement cherchés pour les fichiers d'unité avec le nom
           approprié), soit des chemins absolus de fichiers d'unité (auquel cas ils sont lus
           directement). Si un fichier d'unité est situé en dehors des répertoires habituels de
           fichier d'unité, un lien symbolique est créé, le reliant au chemin de configuration de
           l'unité, pour s'assurer qu'il soit trouvé lorsque demandé par une commande telle que
           start. Le système de fichiers où les fichiers d'unité liés sont situés doit être
           accessible lors du démarrage de systemd (par exemple, tout ce qui est en dessous de
           /home ou /var n'est pas autorisé, à moins que ces répertoires soient situés dans le
           système de fichiers racine).

           Cette commande affiche les opérations du système de fichiers exécutées. Cette sortie
           peut être supprimée en passant --quiet.

           Remarque : cette opération ne crée que les liens symboliques suggérés dans la section
           [Install] des fichiers d'unité. Bien que cette commande soit la manière recommandée
           pour manipuler le répertoire de configuration d'unité, l'administrateur est libre de
           faire des changements supplémentaires en plaçant ou supprimant des liens symboliques
           sous ce répertoire. Cela est particulièrement utile pour créer des configurations qui
           diffèrent de l'installation suggérée par défaut. Dans ce cas, l'administrateur doit
           s'assurer d'invoquer daemon-reload manuellement si nécessaire, pour s'assurer que les
           changements soient pris en compte.

           Lorsqu'on utilise cette opération sur des unités qui n'ont pas d'informations
           d'installation, un avertissement est affiché. --no-warn peut être utilisé pour
           supprimer cet avertissement.

           L’activation d’unité ne doit pas être confondue avec le démarrage d’unité (mise en
           service) déclenché par la commande start. L’activation et le démarrage d’unité sont
           indépendants : les unités peuvent être activées sans être démarrées et démarrées sans
           être activées. L'activation permet simplement d'accrocher l'unité à divers
           emplacements suggérés (par exemple, que l'unité soit automatiquement démarrée à
           l'amorçage ou lorsqu'un type particulier de matériel est branché). Le démarrage
           entraîne réellement l'apparition du processus démon (pour les unités de service) ou
           lie le socket (pour les unités de socket), etc.

           Selon que --system, --user, --runtime ou --global est indiqué, cette commande active
           l'unité pour le système, seulement pour utilisateur appelant, seulement pour cet
           amorçage du système ou pour toutes les connexions futures de tous les utilisateurs.
           Notez que dans ce dernier cas, aucune configuration du démon systemd n'est rechargée.

           L'utilisation de enable sur des unités masquées n'est pas prise en charge et provoque
           une erreur.

       disable UNITÉ...
           Désactivation d'une ou plusieurs unités. Cette commande supprime tous les liens
           symboliques vers les fichiers d'unité soutenant les unités spécifiées dans le
           répertoire de configuration d'unité, et annule donc toute modification apportée par
           enable ou link. Notez que cela supprime tous les liens symboliques vers des fichiers
           d'unité correspondants, incluant les liens symboliques créés manuellement et pas
           seulement ceux créés réellement par enable ou link. Remarquez que même si disable
           annule les effets de enable, les deux commandes ne sont pas symétriques pour autant,
           car disable peut supprimer davantage de liens symboliques qu'une invocation précédente
           de enable n'en a créés sur la même unité.

           Cette commande attend seulement des noms d'unité valables, elle n'accepte pas de
           chemins de fichier d'unité.

           En supplément des unités indiquées en arguments, sont aussi désactivées toutes les
           unités qui sont listées dans le réglage Also= contenu dans la section [Install] des
           fichiers d'unité sur lesquels on opère.

           Cette commande recharge implicitement la configuration du gestionnaire système après
           avoir achevé l'opération. Notez que cette commande ne stoppe pas implicitement les
           unités qui ont été désactivées. Si c'est ce que l'on souhaite, combiner cette commande
           avec le commutateur --now ou invoquer la commande stop avec les arguments appropriés
           plus tard.

           Cette commande affiche des informations sur les opérations sur le système de fichiers
           (suppression des liens symboliques) exécutées. Cette sortie peut être supprimée en
           passant --quiet.

           Si une unité est désactivée mais que ses unités déclencheurs sont toujours actives, un
           avertissement contenant les noms des unités déclencheur est affiché. --no-warn peut
           être utilisé pour supprimer cet avertissement.

           Lorsque cette commande est utilisée avec --user, les unités en cours d'exploitation
           peuvent encore être activées pour une portée globale, et se lancent donc
           automatiquement même après une désactivation réussie dans le champ d'application de
           l'utilisateur. Un avertissement à ce propos est alors affiché, qui peut être supprimé
           en utilisant --no-warn.

           Cette commande tient compte de --system, --user, --runtime, --global et --no-warn
           d'une manière similaire à enable.

           Rajouté dans la version 238.

       reenable UNITÉ...
           Réactiver une ou plusieurs unités, comme indiqué sur la ligne de commande. C'est une
           combinaison de disable et enable et permet de réinitialiser les liens symboliques
           d’une unité activée aux paramètres par défaut configurés dans sa section [Install].
           Cette commande attend un nom d'unité uniquement, elle n'accepte pas les chemins de
           fichier d'unité.

           Rajouté dans la version 238.

       preset UNITÉ...
           Réinitialiser l'état activé/désactivé d'un ou plusieurs fichiers d'unité spécifiés sur
           la ligne de commande aux valeurs par défaut configurées dans les fichiers de politique
           prédéfinis. Cette commande a le même effet que disable ou enable, suivant la manière
           dont l'unité est listée dans les fichiers prédéfinis.

           Utiliser --preset-mode= pour contrôler si les unités doivent être activées puis
           désactivées, ou seulement activées, ou seulement désactivées.

           Si l'unité n’intègre pas d'informations d'installation, elle sera ignorée
           silencieusement par cette commande. UNITÉ doit être le vrai nom de l'unité, tout nom
           d'alias sera ignoré silencieusement.

           Pour davantage d'informations sur le format de politique prédéfini, consulter
           systemd.preset(5).

           Rajouté dans la version 238.

       preset-all
           Réinitialiser tous les fichiers d'unité installés aux valeurs par défaut configurées
           dans le fichier de politique prédéfini (voir ci-dessus).

           Utiliser --preset-mode= pour contrôler si les unités doivent être activées puis
           désactivées, ou seulement activées, ou seulement désactivées.

           Rajouté dans la version 215.

       is-enabled UNITÉ...
           Vérifier si l’un des fichiers indiqués est activé (comme avec enable). Un code de
           retour de 0 est renvoyé si au moins un fichier est activé, ou différent de zéro dans
           le cas contraire. Afficher l'état actuel d'activation (voir table). Pour supprimer
           cette sortie utiliser --quiet. Pour montrer les cibles d'installation utiliser --full.

           Table 1.  is-enabled output
           ┌──────────────────┬──────────────────────────┬────────────────┐
           │NomDescriptionCode de retour │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"enabled"         │ Activé à l'aide de       │                │
           ├──────────────────┤ .wants/, .requires/ ou   │                │
           │"enabled-runtime" │ de liens symboliques     │                │
           │                  │ Alias= (en permanence    │ 0              │
           │                  │ dans                     │                │
           │                  │ /etc/systemd/system/ ou  │                │
           │                  │ transitoirement dans     │                │
           │                  │ /run/systemd/system/).   │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"linked"          │ Rendu disponible à       │                │
           ├──────────────────┤ l'aide d'un ou plusieurs │                │
           │"linked-runtime"  │ liens symboliques vers   │                │
           │                  │ le fichier d'unité (en   │                │
           │                  │ permanence dans          │                │
           │                  │ /etc/systemd/system ou   │                │
           │                  │ transitoirement dans     │ > 0            │
           │                  │ /run/systemd/system/),   │                │
           │                  │ même si le fichier       │                │
           │                  │ d'unité se situe en      │                │
           │                  │ dehors du chemin de      │                │
           │                  │ recherche du fichier     │                │
           │                  │ d'unité.                 │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"alias"           │ Le nom est un alias      │ 0              │
           │                  │ (lien symbolique vers un │                │
           │                  │ autre fichier d'unité).  │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"masked"          │ Complètement désactivé,  │                │
           ├──────────────────┤ de façon à ce que toute  │                │
           │"masked-runtime"  │ tentative de le démarrer │                │
           │                  │ échoue (de manière       │ > 0            │
           │                  │ permanente dans          │                │
           │                  │ /etc/systemd/system/ ou  │                │
           │                  │ transitoire dans         │                │
           │                  │ /run/systemd/systemd/).  │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"static"          │ Le fichier d'unité n'est │ 0              │
           │                  │ pas activé et n'a pas de │                │
           │                  │ modalité pour être       │                │
           │                  │ activé dans la section   │                │
           │                  │ [Install] du fichier     │                │
           │                  │ d'unité.                 │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"indirect"        │ Le fichier d'unité       │ 0              │
           │                  │ lui-même n'est pas       │                │
           │                  │ activé, mais il a une    │                │
           │                  │ définition Also= non     │                │
           │                  │ vide dans la section     │                │
           │                  │ [Install] du fichier     │                │
           │                  │ d'unité listant d'autres │                │
           │                  │ fichiers d'unité qui     │                │
           │                  │ peuvent être activés, ou │                │
           │                  │ possède un alias sous un │                │
           │                  │ nom différent à travers  │                │
           │                  │ un lien symbolique qui   │                │
           │                  │ n'est pas indiqué dans   │                │
           │                  │ Also=. Pour les fichiers │                │
           │                  │ d'unité modèle, une      │                │
           │                  │ instance différente de   │                │
           │                  │ celle indiquée dans      │                │
           │                  │ DefaultInstance= est     │                │
           │                  │ activée.                 │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"disabled"        │ Le fichier d'unité n'est │ > 0            │
           │                  │ pas activé, mais         │                │
           │                  │ contient une section     │                │
           │                  │ [Install] avec des       │                │
           │                  │ instructions             │                │
           │                  │ d'installation.          │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"generated"       │ Le fichier de l'unité a  │ 0              │
           │                  │ été généré dynamiquement │                │
           │                  │ par un outil générateur. │                │
           │                  │ Consulter                │                │
           │                  │ systemd.generator(7).    │                │
           │                  │ Les fichiers d'unité     │                │
           │                  │ générés peuvent ne pas   │                │
           │                  │ être activés, ils sont   │                │
           │                  │ activés implicitement    │                │
           │                  │ par leur générateur.     │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"transient"       │ Le fichier d'unité a été │ 0              │
           │                  │ créé dynamiquement par   │                │
           │                  │ l’API d'exécution. Les   │                │
           │                  │ fichiers transitoires    │                │
           │                  │ peuvent ne pas être      │                │
           │                  │ activés.                 │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"bad"             │ Le fichier d'unité n'est │ > 0            │
           │                  │ pas valable ou une autre │                │
           │                  │ erreur est survenue.     │                │
           │                  │ Notez que is-enabled ne  │                │
           │                  │ renverra pas réellement  │                │
           │                  │ cet état, mais affichera │                │
           │                  │ un message d'erreur à la │                │
           │                  │ place. Cependant, le     │                │
           │                  │ listing de fichiers      │                │
           │                  │ d'unité affiché par      │                │
           │                  │ list-unit-files devrait  │                │
           │                  │ le montrer.              │                │
           ├──────────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │"not-found"       │ Le fichier d'unité       │ 4              │
           │                  │ n'existe pas.            │                │
           └──────────────────┴──────────────────────────┴────────────────┘
           Rajouté dans la version 238.

       mask UNITÉ...
           Masquer une ou plusieurs unités spécifiées sur la ligne de commande. Cette commande
           lie les fichiers d’unité à /dev/null, les rendant impossibles à démarrer. C'est une
           version plus forte de disable, puisqu’elle prohibe toute sorte de mise en service de
           l'unité, y compris l'activation et le démarrage manuel. À utiliser avec prudence. Cela
           permet à l'option --runtime de masquer temporairement jusqu'au prochain redémarrage du
           système. L'option --now peut être utilisée pour s'assurer que les unités soient aussi
           stoppées. Cette commande attend uniquement des noms valables d'unité et n'accepte pas
           de chemins de fichier d'unité.

           Notez que cette commande créera un lien symbolique sous le nom de l'unité dans
           /etc/systemd/system/ (au cas où --runtime n'est pas indiqué) ou /run/systemd/system/
           (dans le cas où --runtime est spécifié). Si un fichier d'unité correspondant existe
           déjà sous ces répertoires, l'opération échouera. Cela signifie que l'opération est
           d'abord utile pour masquer les unités livrées par le fournisseur (comme celles
           fournies dans /usr/lib/systemd/system/ et non dans les deux répertoires
           susmentionnés), mais typiquement, cela ne fonctionne pas pour les unités créées
           localement (et celles qui sont précisément placées dans les deux répertoires
           susmentionnés). Des restrictions similaires s'appliquent dans le mode --user, auquel
           cas les répertoires sont de toute manière sous le répertoire personnel (home) de
           l'utilisateur.

           Si une unité a été masquée mais que ses unités déclencheur sont toujours actives, un
           avertissement contenant les noms des unités déclencheur est affiché. --no-warn peut
           être utilisé pour supprimer cet avertissement.

           Rajouté dans la version 238.

       unmask UNITÉ...
           Démasquer un ou plusieurs fichiers d’unité spécifiés sur la ligne de commande. Cette
           commande annule l'effet de mask. Cette commande attend uniquement des noms d'unité
           valables et n'acceptera pas des chemins de fichier d'unité.

           Rajouté dans la version 238.

       link CHEMIN...
           Lier un fichier d'unité qui n'est pas dans le chemin de recherche de fichier d'unité
           au chemin de recherche de fichiers d'unité. Cette commande attend un chemin absolu
           vers un fichier d'unité. L'effet de cette commande peut être annulé avec disable.
           Cette commande a pour effet de rendre disponible le fichier d'unité pour des commandes
           telles que start, même s'il n'est pas installé directement dans le chemin de recherche
           d'unité. Le système de fichiers où sont situés les fichiers d'unité liés doit être
           accessible au démarrage de systemd (par exemple, tout ce qui est sous /home ou /var
           n'est pas autorisé, à moins que ces répertoires soient situés sur le système de
           fichiers racine).

           Rajouté dans la version 233.

       revert UNITÉ...
           Rétablir un ou plusieurs fichiers d'unité à leur version d'usine. Cette commande
           supprime les fichiers de configuration de substitution qui modifient les unités
           indiquées, ainsi que tout fichier d'unité configuré par l'utilisateur qui écrase le
           fichier d'unité correspondant du fournisseur. Spécifiquement, pour une unité
           « machin.service » les répertoires « machin.service.d/ » correspondants sont supprimés
           avec tous les fichiers qu'ils contiennent, à la fois sous les répertoires de
           configuration d'exécution et persistante (c'est-à-dire sous /etc/systemd/system et
           /run/systemd/system) ; si le fichier d'unité a une version du fournisseur
           (c'est-à-dire un fichier d'unité situé sous /usr/) tous les fichiers d'unité
           d'exécution ou persistants qui correspondent et qui l'écrasent sont aussi supprimés.
           Notez que si un fichier d'unité n'a pas de version du fournisseur (c'est-à-dire est
           seulement défini sous /etc/systemd/system ou /run/systemd/system, mais pas dans un
           fichier d'unité stocké sous /usr/), il n'est pas supprimé. Aussi, si une unité est
           masquée, elle est démasquée.

           Effectivement, cette commande peut être utilisée pour annuler tous les changements
           effectués avec systemctl edit, systemctl set-property et systemctl mask et remet en
           place le fichier d'unité d'origine avec ses réglages.

           Rajouté dans la version 230.

       add-wants CIBLE UNITÉ..., add-requires CIBLE UNITÉ...
           Ajouter respectivement les dépendances « Wants= » ou « Requires= » à la CIBLE indiquée
           pour une ou plusieurs unités.

           Cette commande prend en compte --system, --user, --runtime et --global de manière
           similaire à enable.

           Rajouté dans la version 217.

       edit UNITÉ...
           Éditer un extrait de substitution ou un fichier de remplacement entier si --full est
           indiqué, pour étendre ou surcharger l'unité indiquée.

           Selon que --system (par défaut), --user ou --global est indiqué, cette commande crée
           un fichier de substitution pour chaque unité à la fois pour le système, l'utilisateur
           appelant ou pour toutes les futures connexions de tous les utilisateurs. Ainsi,
           l'éditeur (voir la section « Environnement » ci-dessous) est invoqué sur des fichiers
           temporaires qui seront écrits à l'emplacement réel si l'éditeur quitte avec succès.

           Si --drop-in= est indiqué, le nom du fichier de substitution donné sera utilisé à la
           place de celui par défaut : override.conf.

           Si --full est indiqué, cette commande copiera les unités d'origine au lieu de créer
           des fichiers de substitution.

           Si --force est indiqué et qu'aucune unité n'existe déjà, des nouveaux fichiers d'unité
           seront ouverts pour être édités.

           Si --runtime est indiqué, les changements seront effectués de manière temporaire dans
           /run/ et seront perdus lors du prochain redémarrage.

           Si le fichier temporaire est vide à la sortie, les modifications de l’unité concernée
           sont annulées.

           Après que les unités ont été éditées, la configuration de systemd est rechargée (de
           façon équivalente à daemon-reload).

           Remarquez que cette commande ne peut pas être utilisée pour éditer des unités à
           distance et que vous ne pouvez pas éditer temporairement les unités qui sont dans
           /etc/, car elles ont priorité sur /run/.

           Rajouté dans la version 218.

       get-default
           Renvoyer la cible par défaut dans laquelle démarrer. Cette commande renvoie le nom
           d’unité cible à laquelle default.target est liée (lien symbolique).

           Rajouté dans la version 205.

       set-default CIBLE
           Définir la cible par défaut dans laquelle démarrer. Cette commande définit (lie
           symboliquement) l'alias default.target à l'unité cible donnée.

           Rajouté dans la version 205.

   Commandes de la machine
       list-machines [MOTIF...]
           Lister l'hôte et tous les conteneurs locaux en cours d’exécution avec leur état. Si un
           ou plusieurs MOTIF sont indiqués, seuls les conteneurs correspondants à l'un d'entre
           eux sont affichés.

           Rajouté dans la version 212.

   Commandes de tâche
       list-jobs [MOTIF...]
           Lister les tâches en cours. Si un ou plusieurs MOTIF sont indiqués, seules les tâches
           pour des unités correspondant à l'un d'entre eux sont affichées.

           Lorsque combinée avec --after ou --before, la liste est complétée par des informations
           à propos des tâches attendues par chaque tâche et des tâches qui l'attendent, voir
           ci-dessus.

           Rajouté dans la version 233.

       cancel [TÂCHE...]
           Effacer une ou plusieurs tâches indiquées sur la ligne de commande par leur
           identifiant numérique de tâche. Si aucun identifiant n'est spécifié, cette commande
           efface toutes les tâches en attente.

           Rajouté dans la version 233.

   Commandes d'environnement
       systemd prend en charge un bloc d'environnement qui est passé aux processus que le
       gestionnaire crée. Les noms des variables peuvent contenir des lettres ASCII, des chiffres
       et le caractère de soulignement. Les noms de variable ne peuvent pas être vides ou
       commencer par un chiffre. La plupart des caractères sont autorisés dans les valeurs de
       variable, mais la séquence entière doit être en UTF-8 valable (à noter que les caractères
       de contrôle tels que nouvelle ligne (NL), tabulation (TAB) ou le caractère d'échappement
       (ESC) sont du ASCII valable et donc UTF-8 valable). La longueur totale du bloc
       d'environnement est limitée par la valeur _SC_ARG_MAX définie par sysconf(3).

       show-environment
           Extraire le contenu du bloc d'environnement du gestionnaire systemd. C'est le bloc
           d'environnement qui est passé à tous les processus que le gestionnaire crée. Le bloc
           d'environnement sera extrait sous une forme simple et adaptée à la syntaxe de la
           plupart des interpréteurs de commande. Si aucun caractère spécial ou espace n'est
           présent dans les valeurs de la variable, aucun échappement n'est effectué et les
           assignations sont de la forme « VARIABLE=valeur ». Si une espace ou des caractères
           ayant une signification spéciale pour l'interpréteur sont présents, l'échappement
           dollar-guillemet-simple est utilisé et les assignations sont de la forme
           « VARIABLE=$'valeur' ». Cette syntaxe est prise en charge par bash(1), zsh(1), ksh(1)
           et ash(1) de busybox(1), mais pas par dash(1), ni par fish(1).

       set-environment VARIABLE=VALEUR...
           Définir une ou plusieurs variables d’environnement du gestionnaire de systemd, comme
           indiqué sur la ligne de commande. Cette commande échouera si les noms de variable et
           leurs valeurs ne sont pas conformes aux règles énumérées ci-dessus.

           Rajouté dans la version 233.

       unset-environment VARIABLE...
           Annuler la définition d'une ou plusieurs variables d’environnement du gestionnaire de
           systemd. Si seulement un nom de variable est indiqué, il sera supprimé sans s'occuper
           de sa valeur. Si une variable et une valeur sont indiquées, la variable n'est
           supprimée que si elle a la valeur indiquée.

           Rajouté dans la version 233.

       import-environment VARIABLE...
           Importer une, plusieurs ou toutes les variables d'environnement définies sur le client
           dans le bloc d'environnement du gestionnaire de systemd. Si une liste de noms de
           variable est passée, les valeurs côté client sont alors importées dans le bloc
           d'environnement du gestionnaire. Si des noms ne sont pas des noms de variable
           d'environnement valables ou ont des valeurs non valables conformément vis-à-vis des
           règles énoncées ci-dessus, une erreur apparaît. Si aucun argument n'est passé, le bloc
           d'environnement en entier hérité par le processus systemctl est importé. Dans ce mode
           toute variable d'environnement non valable héritée est silencieusement ignorée.

           L'importation de tout le bloc d'environnement hérité (en appelant cette commande sans
           aucun argument) est obsolète. Un interpréteur de commande définira des douzaines de
           variables qui n'auront de sens que localement et ne seront destinées qu’aux processus
           enfants de l'interpréteur. De telles variables dans le bloc d'environnement global
           sont sources de confusion pour les autres processus.

           Rajouté dans la version 209.

   Commandes du gestionnaire d'état
       daemon-reload
           Recharger la configuration du gestionnaire systemd. Cette commande réexécutera tous
           les générateurs (voir systemd.generator(7)), rechargera tous les fichiers d'unité et
           recréera l'arbre de dépendances en entier. Lors du rechargement du démon, tous les
           sockets que systemd écoute relativement à la configuration de l'utilisateur resteront
           accessibles.

           Cette commande ne doit pas être confondue avec la commande reload.

       daemon-reexec
           Relancer le gestionnaire systemd. Cette commande va sérialiser l'état du gestionnaire,
           réexécuter le processus et désérialiser l'état à nouveau. Cette commande n'a que peu
           d'utilité si ce n'est pour le débogage ou les mises à niveau de paquets. Parfois, elle
           peut être très utile pour un daemon-reload très lourd. Pendant que le démon est
           réexécuté, tous les sockets que systemd écoute relativement à la configuration de
           l'utilisateur resteront accessibles.

       log-level [NIVEAU]
           Si aucun argument n'est donné, afficher le niveau de journalisation actuel du
           gestionnaire. Si un argument NIVEAU est fourni en option, alors la commande change le
           niveau de journalisation actuel du gestionnaire à NIVEAU (en acceptant les même
           valeurs que --log-level= décrit dans systemd(1)).

           Rajouté dans la version 244.

       log-target [CIBLE]
           Si aucun argument n'est donné, afficher la cible de journal actuelle du gestionnaire.
           Si un argument facultatif CIBLE est fourni, la commande change la cible de journal
           actuelle du gestionnaire à CIBLE (en acceptant les même valeurs que --log-target=
           décrit dans systemd(1)).

           Rajouté dans la version 244.

       service-watchdogs [yes|no]
           Si aucun argument n'est donné, afficher l'état actuel des chiens de garde (watchdog)
           d’exécution de service du gestionnaire. Si un argument booléen facultatif est fourni,
           cette commande active ou désactive ces chiens de garde (WatchdogSec=) et les actions
           d'urgence (par exemple, OnFailure= ou StartLimitAction=) ; consulter
           systemd.service(5). Le chien de garde matériel n'est pas affecté par ce réglage.

           Rajouté dans la version 244.

   Commandes du système
       is-system-running
           Vérifier si le système est opérationnel. Cette commande renvoie succès (code de retour
           0) lorsque le système est pleinement opérationnel et en fonctionnement, et plus
           particulièrement pas en mode démarrage, fermeture ou maintenance, et sans services en
           échec. Un échec est renvoyé dans le cas contraire (code de retour différent de zéro).
           De plus, l'état actuel est affiché dans une courte chaîne dans la sortie standard,
           voir la table ci-dessous. Utiliser --quiet pour supprimer cette sortie.

           Utiliser --wait pour attendre que le processus d'amorçage (boot) soit terminé avant
           d'afficher l'état actuel et renvoyer l'état d'erreur approprié. Si --wait est utilisé,
           les états initializing ou starting ne seront pas rapportés, et la commande bloquera
           jusqu'à ce qu'un état postérieur (tel que running ou degraded) soit atteint.

           Table 2. sortie de is-system-running
           ┌─────────────┬──────────────────────────┬────────────────┐
           │NomDescriptionCode de retour │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │initializing │ Début de l'amorçage,     │ > 0            │
           │             │ avant que basic.target   │                │
           │             │ ne soit atteint ou ne    │                │
           │             │ soit entré en état de    │                │
           │             │ maintenance.             │                │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │starting     │ Fin du démarrage, avant  │ > 0            │
           │             │ que la file d'attente    │                │
           │             │ des tâches ne devienne   │                │
           │             │ inoccupée pour la        │                │
           │             │ première fois, ou que    │                │
           │             │ l'une des cibles de      │                │
           │             │ secours ne soit          │                │
           │             │ atteinte.                │                │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │running      │ Le système est           │ 0              │
           │             │ pleinement opérationnel. │                │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │degraded     │ Le système est           │ > 0            │
           │             │ opérationnel mais une ou │                │
           │             │ plusieurs unités sont en │                │
           │             │ échec.                   │                │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │maintenance  │ La cible de secours ou   │ > 0            │
           │             │ d'urgence est active.    │                │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │stopping     │ Le gestionnaire          │ > 0            │
           │             │ s'éteint.                │                │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │offline      │ Le gestionnaire ne       │ > 0            │
           │             │ fonctionne pas. Plus     │                │
           │             │ exactement, c'est l'état │                │
           │             │ opérationnel si un       │                │
           │             │ programme incompatible   │                │
           │             │ fonctionne en tant que   │                │
           │             │ gestionnaire système     │                │
           │             │ (PID 1).                 │                │
           ├─────────────┼──────────────────────────┼────────────────┤
           │unknown      │ L'état opérationnel ne   │ > 0            │
           │             │ peut pas être déterminé, │                │
           │             │ suite à un manque de     │                │
           │             │ ressources ou d'une      │                │
           │             │ autre cause d’erreur.    │                │
           └─────────────┴──────────────────────────┴────────────────┘
           Rajouté dans la version 215.

       default
           Entrer dans le mode par défaut. Cette commande est équivalente à systemctl isolate
           default.target. Cette opération est bloquante par défaut, utilisez --no-block pour
           demander un comportement asynchrone.

       rescue
           Entrer dans le mode de secours. Cette commande est équivalente à systemctl isolate
           rescue.target. Cette opération est bloquante par défaut, utilisez --no-block pour
           demander un comportement asynchrone.

       emergency
           Entrer dans le mode d'urgence. Cette commande est équivalente à systemctl isolate
           emergency.target. Cette opération est bloquante par défaut, utilisez --no-block pour
           demander un comportement asynchrone.

       halt
           Éteindre et arrêter le système. Cette commande est quasiment équivalente à systemctl
           start halt.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block, mais affiche aussi un
           message à tous les utilisateurs. Cette commande est asynchrone et rendra la main après
           que l'opération d'arrêt aura été mise dans la file d’attente sans attendre qu'elle
           soit terminée. À noter que cette opération arrêtera juste le noyau du système
           d'exploitation après l'extinction, laissant le matériel sous tension. Utilisez
           systemctl poweroff pour mettre hors tension le système (voir ci-dessous).

           Si combinée avec --force, l'extinction de tous les services est ignorée, cependant
           tous les processus sont tués et tous les systèmes de fichiers sont démontés ou montés
           en lecture seule, l'arrêt du système intervenant immédiatement après. Si --force est
           indiqué deux fois, l'opération est exécutée immédiatement sans terminer aucun
           processus ni démonter un quelconque système de fichiers. Il est alors à craindre une
           perte de données. Remarquez que lorsque --force est indiqué deux fois, l'opération
           d'arrêt est exécutée par systemctl lui-même, et le gestionnaire du système n'est pas
           contacté. Cela signifie que la commande devrait réussir même lorsque le gestionnaire
           du système a planté.

           Si combinée avec --when=, l'extinction sera prévue après l'horodatage donné, et
           --when=cancel annulera l'extinction.

       poweroff
           Éteindre et mettre hors tension le système. Cette commande est pratiquement
           l'équivalent de systemctl start poweroff.target --job-mode=replace-irreversibly
           --no-block, mais affiche aussi un message à tous les utilisateurs. Cette commande est
           asynchrone et rendra la main après que l'opération d’extinction aura été mise dans la
           file d’attente sans attendre qu'elle soit terminée.

           Cette commande prend en compte --force et --when= d'une manière similaire à halt.

       reboot
           Éteindre et redémarrer le système.

           Cette commande est quasiment l'équivalent de systemctl start reboot.target
           --job-mode=replace-irreversibly --no-block, mais affiche aussi un message à tous les
           utilisateurs. Cette commande est asynchrone et rendra la main après que l'opération de
           redémarrage a été mise en file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminée.

           Si le commutateur --reboot-argument= est donné, il sera passé comme argument en option
           de l'appel système reboot(2).

           Les options --boot-loader-entry=, --boot-loader-menu= et --firmware-setup peuvent être
           utilisées pour choisir quoi faire après le redémarrage. Consulter les descriptions de
           ces options pour les détails.

           Cette commande prend en compte --force et --when= d'une manière similaire à halt.

           Si un nouveau noyau a été chargé avec kexec --load, un kexec sera exécuté à la place
           d'un réamorçage, sauf si « SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_KEXEC=1 » a été défini. Si un nouveau
           système de fichiers racine été configuré sur « /run/nextroot/ », un soft-reboot sera
           exécuté au lieu d'un réamorçage, sauf si « SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_SOFT_REBOOT=1 » a été
           posé.

           Rajouté dans la version 246.

       kexec
           Éteindre et réamorcer le système avec kexec. Cette commande va charger un noyau kexec
           s'il n'y en avait pas déjà un de chargé ou si une tentative d'en charger un a échoué.
           Un noyau peut être chargé très tôt dans une étape séparée, cela est particulièrement
           utile si une initrd personnalisée ou des options supplémentaires du noyau sont
           désirées. --force peut être utilisée pour continuer sans noyau kexec, c'est-à-dire,
           pour effectuer un réamorçage normal. L'étape finale du réamorçage est équivalente à
           systemctl start kexec.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block.

           Pour charger un noyau, une énumération est effectuée en suivant la Boot Loader
           Specification[1], et l'entrée par défaut de l'amorçage est chargée. Pour que cette
           étape réussisse, le système doit utiliser l'UEFI et les entrées du chargeur d'amorçage
           doivent être configurées en fonction. Il est possible d'utiliser bootctl list pour
           énumérer les entrées de l'amorçage, consulter bootctl(1).

           Cette commande est asynchrone ; elle rendra la main après que l'opération de
           réamorçage aura été mise en file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminée.

           Cette commande prend en compte --force et --when= de manière similaire à halt.

           Si un nouveau noyau a été chargé avec kexec --load, un kexec sera exécuté lorsque
           reboot est appelé sauf si « SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_KEXEC=1 » a été configuré.

       soft-reboot
           Éteindre et redémarrer l'espace utilisateur. C'est l'équivalent de systemctl start
           soft-reboot.target --job-mode=replace-irreversibly --no-block. Cette commande est
           asynchrone ; elle rendra la main après que l'opération de réamorçage aura été mise en
           file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminée.

           Cette commande prend en compte --force et --when= d'une manière similaire à halt.

           Cette opération ne réamorce que l'espace utilisateur, laissant le noyau fonctionner.
           Voir systemd-soft-reboot.service(8) pour les détails.

           Si un nouveau système de fichiers racine a été mis en place sur « /run/nextroot/ », un
           soft-reboot sera exécuté lorsque reboot est appelé sauf si
           « SYSTEMCTL_SKIP_AUTO_SOFT_REBOOT=1 » a été défini.

           Rajouté dans la version 254.

       exit [CODE_RETOUR]
           Demander au gestionnaire de services de quitter. Cela n'est pris en charge que pour
           les gestionnaires de services d'utilisateur (c'est-à-dire en conjonction avec l'option
           --user) ou dans des conteneurs et sinon c’est équivalent à poweroff. Cette commande
           est asynchrone ; elle rendra la main après que l'opération de quitter aura été mise en
           file d'attente, sans attendre qu'elle soit terminée.

           Le gestionnaire de services quittera avec le code retour indiqué, si CODE_RETOUR est
           passé.

           Rajouté dans la version 227.

       switch-root [ROOT [INIT]]
           Basculer vers un répertoire racine différent et y exécuter un nouveau processus
           gestionnaire de système. Cette commande est prévue pour être utilisé dans l'initrd, et
           fera la transition du processus gestionnaire système de initrd (c'est-à-dire le
           processus « init », PID 1) au processus gestionnaire système principal qui est chargé
           depuis le système de fichiers racine hôte actuel. Cette commande prend deux
           arguments : le répertoire qui devient le nouveau répertoire racine et le chemin vers
           le nouveau binaire du gestionnaire système sous celui-ci à exécuter en tant que PID 1.
           Si les deux sont omis ou que le premier est une chaine vide, c'est par défaut
           /sysroot/. Si le dernier est omis ou est une chaîne vide, un binaire systemd sera
           automatiquement recherché pour être utilisé comme gestionnaire système. Si le chemin
           du gestionnaire système est omis, égal à une chaîne vide ou identique au chemin du
           binaire systemd, l'état du processus du gestionnaire système d'initrd est passé au
           gestionnaire système principal, ce qui permet une introspection plus tard de l'état
           des services en cause dans la phase d'amorçage d'initrd.

           Rajouté dans la version 209.

       suspend
           Suspendre le système. Cette commande va déclencher l'activation de l'unité cible
           spéciale suspend.target. Cette commande est asynchrone et rendra la main après que
           l'opération suspend aura été mise avec succès en file d'attente. Cette commande
           n'attend pas que le cycle suspend/resume soit terminé.

       hibernate
           Hibernation du système. Cette commande déclenchera l'activation de l'unité cible
           spéciale hibernate.target. Cette commande est asynchrone et rendra la main après que
           l'opération d'hibernation aura été mise en file d'attente avec succès. Cette commande
           n'attendra pas que le cycle hibernation/dégel soit terminé.

       hybrid-sleep
           Mettre en hibernation et suspendre le système. Cette commande déclenchera l'activation
           de l'unité cible spéciale hybrid-sleep.target. Cette commande est asynchrone et rendra
           la main après que l'opération « hybrid sleep » aura été mise en file d'attente avec
           succès, sans attendre que le cycle sommeil/réveil soit achevé.

           Rajouté dans la version 196.

       suspend-then-hibernate
           Suspendre le système et le mettre en hibernation après le délai indiqué dans
           systemd-sleep.conf. Cette commande activera l'unité cible spéciale
           suspend-then-hibernate.target. Cette commande est asynchrone et rendra la main après
           que l'opération « hybrid sleep » aura été mise en file d'attente avec succès, sans
           attendre que le cycle sommeil/réveil soit terminé.

           Rajouté dans la version 240.

   Syntaxe de paramètre
       Les commandes d'unité listées ci-dessous prennent en paramètre soit un nom unique d'unité
       (désigné comme UNITÉ), soit des spécifications multiples d'unité (désignées comme
       MOTIF...). Dans le premier cas, le nom de l'unité avec ou sans suffixe doit être donné. Si
       le suffixe n'est pas spécifié (le nom de l'unité est « abrégé »), systemctl ajoutera un
       suffixe adapté, « .service » par défaut, et un suffixe spécifique au type dans le cas de
       commandes n'agissant que sur des types spécifiques d'unité. Par exemple,

           # systemctl start sshd

       et

           # systemctl start sshd.service

       sont équivalents, comme le sont

           # systemctl isolate default

       et

           # systemctl isolate default.target

       Veuillez noter que les chemins (absolus) vers des nœuds de périphérique sont
       automatiquement convertis en nom d'unité de périphérique et autres chemins (absolus) pour
       monter les noms d'unité.

           # systemctl status /dev/sda
           # systemctl status /home

       sont équivalents à :

           # systemctl status dev-sda.device
           # systemctl status home.mount

       Dans le deuxième cas, les expressions génériques de type interpréteur de commande seront
       comparées au nom principal de toutes les unités alors en mémoire ; les noms littéraux
       d'unité, avec ou sans suffixe, seront traités en premier. Cela signifie qu'un nom d'unité
       littéral fera toujours référence à exactement une unité, mais les expressions génériques
       peuvent ne correspondre à aucune unité et cela n'est pas considéré comme une erreur.

       Les modèles d'expressions génériques utilisent fmatch(3), donc les règles de modèles de
       genre interpéteur de commande s'appliquent, et « * », « ? » ou « [] » peuvent être
       utilisés. Consulter glob(7) pour plus de détails. Les modèles sont comparés aux noms
       principaux des unités alors en mémoire, et les modèles qui ne correspondent à rien sont
       silencieusement ignorés. Par exemple :

           # systemctl stop sshd@*.service

       stoppera toutes les instances sshd@.service. Notez que les noms d'alias d'unité et les
       unités qui ne sont pas en mémoire ne sont pas examinés pour l'expansion des modèles.

       Pour les commandes de fichier d'unité, l'UNITÉ indiquée doit être le nom du fichier
       d'unité (pouvant être abrégé, voir ci-dessus), ou le chemin absolu vers le fichier
       d'unité :

           # systemctl enable truc.service

       ou

           # systemctl link /chemin/vers/truc.service

OPTIONS

       Les options suivantes sont comprises :

       -t, --type=
           L'argument est une liste de types d'unités, séparés par des virgules, tels que service
           et socket. Lorsque les unités sont listées avec list-units, list-dependencies, show ou
           status, seules les unités des types indiqués sont affichées. Par défaut, les unités de
           tous types sont affichées.

           La présence de l'argument help est un cas particulier : une liste des valeurs permises
           sera alors affichée et le programme s'arrêtera.

       --state=
           L'argument est une liste, séparée par des virgules, des états LOAD, SUB ou ACTIVE
           d'unité. Lorsque les unités sont listées avec list-units, list-dependencies, show ou
           status, seules celles dans les états spécifiés sont affichées. Utilisez --state=failed
           ou --failed pour n'afficher que les unités en échec.

           La présence de l'argument help est un cas particulier : une liste des valeurs permises
           sera alors affichée et le programme s'arrêtera.

           Rajouté dans la version 206.

       -p, --property=
           Lors de l'affichage des propriétés de l'unité, de la tâche, du gestionnaire, avec la
           commande show, limiter l'affichage aux propriétés indiquées dans l'argument.
           L'argument doit être une liste de noms de propriété, séparés par des virgules, tels
           que « PID principal ». Sans indications, toutes les propriétés sont affichées. Si
           indiqué plus d’une fois, toutes les propriétés avec les noms spécifiés sont affichées.
           Le complètement de l'interpréteur est mis en œuvre pour les noms de propriété.

           Pour le gestionnaire lui-même, systemctl show affichera toutes les propriétés
           disponibles, dont la plupart sont dérivées ou correspondent beaucoup aux options
           décrites dans systemd-system.conf(5).

           Les propriétés pour les unités varient en fonction du type d'unité, alors afficher
           toutes les unités (même les non existantes) est une façon de lister les propriétés se
           rapportant à ce type. De même, afficher toutes les tâches listera toutes les
           propriétés se rapportant à toutes les tâches. Les propriétés pour les unités sont
           documentées dans systemd.unit(5) et dans les pages sur les types individuels d'unités
           systemd.service(5), systemd.socket(5), etc.

       -P
           Équivalent à --value --property=, c'est-à-dire afficher la valeur de la propriété sans
           le nom de la propriété ou « = ». Remarquez qu'utiliser -P une fois affectera aussi
           toutes les propriétés listées avec -p/--property=.

           Rajouté dans la version 246.

       -a, --all
           Lorsqu'on liste les unités avec list-units, afficher aussi les unités inactives et
           celles qui suivent d'autres unités. Lors de l'affichage des propriétés de l'unité, de
           la tâche, du gestionnaire, afficher toutes les propriétés qu'elles soient définies ou
           pas.

           Pour lister toutes les unités installées dans le système de fichiers, utilisez plutôt
           la commande list-unit-files.

           Lorsqu'on liste les unités avec list-dependencies, cette option affiche récursivement
           les dépendances de toutes les unités dépendantes (par défaut, seules les dépendances
           des unités cibles sont affichées).

           Lorsque utilisé avec status, afficher les messages du journal en entier, même si
           ceux-ci incluent des caractères non imprimables ou sont très longs. Par défaut, les
           champs avec des caractères non imprimables sont abrégés en « données binaires
           d'objet ». (Notez que le visionneur en mode terminal peut toujours protéger les
           caractères non imprimables.)

       -r, --recursive
           Lorsque les unités sont listées, afficher aussi les unités des conteneurs locaux. Les
           unités des conteneurs locaux seront préfixées avec le nom du conteneur, séparé par un
           simple caractère deux-points (« : »).

           Rajouté dans la version 212.

       --reverse
           Afficher les dépendances inverses entre les unités avec list-dependencies,
           c'est-à-dire les dépendances suivantes de type WantedBy=, RequiredBy=, UpheldBy=,
           PartOf=, BoundBy=, au lieu de Wants= et similaires.

           Rajouté dans la version 203.

       --after
           Avec list-dependencies, afficher les unités qui sont indiquées avant les unités
           indiquées. En d'autres termes, lister récursivement les unités qui suivent la
           dépendance After=.

           Notez que toute dépendance After= est automatiquement répliquée pour créer une
           dépendance Before=. Les dépendances temporelles peuvent être indiquées explicitement,
           mais sont créées implicitement pour des unités qui sont les cibles de WantedBy= (voir
           systemd.target(5)) et comme résultat d'autres directives (par exemple
           RequiresMountsFor=). À la fois les dépendances introduites explicitement et
           implicitement sont montrées avec list-dependencies.

           Lorsque passé à la commande list-jobs, chaque tâche affichée indique quelles autres
           tâches l'attendent. Cette option peut être combinée avec --before pour afficher à la
           fois les tâches en attente pour chaque tâche ainsi que les tâches attendues par chaque
           tâche.

           Rajouté dans la version 203.

       --before
           Avec list-dependencies, afficher les unités qui sont indiquées après l'unité indiquée.
           En d'autre termes, lister récursivement les unités qui suivent la dépendance Before=.

           Lorsque passée à la commande list-jobs, afficher pour chaque tâche affichée quelles
           autres tâches elle attend. Peut être combinée avec --after pour afficher à la fois les
           tâches en attente pour chaque tâches et toutes les tâches attendues par chaque tâche.

           Rajouté dans la version 212.

       --with-dependencies
           Lorsque utilisée avec status, cat, list-units et list-unit-files, ces commandes
           affichent toutes les unités indiquées et les dépendances de ces unités.

           Les options --reverse, --after et --before peuvent être utilisées pour changer les
           types de dépendance à afficher.

           Rajouté dans la version 245.

       -l, --full
           Ne pas réduire les noms d'unité, les entrées d'arbre de processus, la sortie du
           journal, ou tronquer les descriptions d'unité dans les sorties de status, list-units,
           list-jobs et list-timers.

           Afficher aussi les cibles d'installation dans la sortie de is-enabled.

       --value
           Lors de l'affichage des propriétés avec show, n'afficher que la valeur et ignorer le
           nom de propriété et « = ». Voir aussi l'option -P ci-dessus.

           Rajouté dans la version 230.

       --show-types
           Lors de l'affichage de sockets, afficher le type de socket.

           Rajouté dans la version 202.

       --job-mode=
           Lors de la mise en file d'attente d'une nouvelle tâche, cette option contrôle comment
           composer avec les autres tâches déjà en attente. Elle prend une des valeurs « fail »,
           « replace », « replace-irreversibly », « isolate », « ignore-dependencies »,
           « ignore-requirements », « flush », « triggering » ou « restart-dependencies ». La
           valeur par défaut est « replace », excepté lors de l'utilisation de la commande
           isolate qui implique le mode de tâche « isolate ».

           Si « fail » est indiqué et qu'une opération demandée est en conflit avec une tâche en
           attente (plus exactement qu'une tâche de démarrage déjà en attente doit s'inverser en
           tâche d'arrêt ou vice-versa), cela fait échouer l'opération.

           Si « replace » (valeur par défaut) est indiqué, toutes les tâches en attente en
           conflit seront remplacées, si nécessaire.

           Si « replace-irreversibly » est indiqué, agir comme « replace », mais marquer aussi
           les nouvelles tâches comme irréversibles. Cela anticipe de futures transactions
           conflictuelles de remplacement de ces tâches (ou même d'être mis en file d'attente
           alors que des tâches irréversibles sont encore en attente). Les tâches irréversibles
           peuvent toujours être annulées avec la commande cancel. Ce mode de tâche doit être
           utilisé sur toutes les transactions qui apparaissent dans shutdown.target.

           « isolate » n'est valable que pour les opérations de démarrage et cause l'arrêt des
           autres unités quand l'unité indiquée est démarrée. Ce mode est toujours utilisé
           lorsque la commande isolate est utilisée.

           « flush » causera l'annulation de toutes les tâches en file d'attente lorsque la
           nouvelle tâche sera mise en file d'attente.

           Si « ignore-dependencies » est indiqué, toutes les dépendances d'unité sont ignorées
           pour cette nouvelle tâche et l'opération est exécutée immédiatement. Si passée, aucune
           unité requise de l'unité passée ne sera appellée et aucune dépendance d'ordre de
           déroulement ne sera honorée. Cela est surtout un outil de l'administrateur pour le
           débogage et le sauvetage et ne devrait pas être utilisé par les applications.

           « ignore-requirements » est similaire à « ignore-dependencies », mais fait seulement
           que les dépendances requises soient ignorées, alors que les dépendances d'ordre de
           déroulement seront quand même honorées.

           « triggering » ne devrait être utilisé qu'avec systemctl stop. Dans ce mode, l'unité
           indiquée et toute unité active qui la déclenche sont stoppées. Voir la discussion sur
           Triggers= dans systemd.unit(5) pour plus d'informations sur les unités de
           déclenchement.

           « restart-dependencies » ne peut être utilisé qu'avec systemctl start. Dans ce mode,
           les dépendances de l'unité indiquée recevront une propagation de demande de
           redémarrage comme si une tâche de redémarrage avait été mise en liste d'attente pour
           l'unité.

           Rajouté dans la version 209.

       -T, --show-transaction
           Lors de la mise en file d'attente d'une tâche d'unité (par exemple comme effet de
           l'invocation de systemctl start ou similaire), afficher une brève information sur
           toutes les tâches en file d'attente, couvrant à la fois la tâche demandée et celles
           ajoutées à cause des dépendances d'unité. Remarquez que la sortie n'inclura que les
           tâches qui font immédiatement partie de la transaction demandée. Il se peut que le
           code du programme du service de démarrage exécuté comme effet des tâches en file
           d'attente puisse demander d'activer d'autres tâches. Cela signifie que le complètement
           des tâches listées peut ultérieurement impliquer plus de tâches que celles listées.

           Rajouté dans la version 242.

       --fail
           Raccourci pour --job-mode=fail.

           Lorsque utilisé avec la commande kill, si aucune unité n'est tuée, l'opération
           provoque une erreur.

           Rajouté dans la version 227.

       --check-inhibitors=
           Lorsque le système demande un état shutdown ou sleep, cette option contrôle la
           vérification des verrous inhibiteurs, les valeurs possibles sont « auto », « yes » ou
           « no ». Par défaut c'est « auto » qui se comporte comme « yes » pour les invocations
           interactives (c'est-à-dire depuis une console TTY) et « no » pour les invocations non
           interactives. Avec « yes » la demande respecte les verrous inhibiteurs, et avec « no »
           elle les ignore.

           Les applications peuvent établir des verrous inhibiteurs pour éviter l'interruption de
           certaines opérations importantes (comme la gravure d'un CD) par un arrêt ou une
           hibernation du système. Tous les utilisateurs peuvent poser ces verrous et les
           utilisateurs privilégiés peuvent outrepasser ces verrous. Si des verrous sont posés,
           les demandes d'arrêt et sommeil devraient normalement échouer (à moins de privilèges).
           En tout cas, si « no » est indiqué ou « auto » indiqué sur une demande non
           interactive, l'opération sera tentée. Si les verrous sont présents, l'opération peut
           nécessiter des privilèges supplémentaires.

           L'option --force fournit un autre moyen de passer outre les inhibiteurs.

           Rajouté dans la version 248.

       -i
           Raccourci pour --check-inhibitors=no.

           Rajouté dans la version 198.

       --dry-run
           Seulement afficher ce qui doit être fait. Actuellement pris en charge par les termes
           halt, poweroff, reboot, kexec, suspend, hibernate, hybrid-sleep,
           suspend-then-hibernate, default, rescue, emergency et exit.

           Rajouté dans la version 236.

       -q, --quiet
           Supprimer l'affichage des résultats des diverses commandes et aussi les notes à propos
           des lignes de journal tronquées. Cette option ne supprime pas la sortie des commandes
           pour lesquelles la sortie affichée est le seul résultat (comme show). Les erreurs sont
           toujours affichées.

       --no-warn
           Ne pas générer les avertissements affichés par défaut dans les cas suivants :

           •   lorsque systemctl est invoqué sans procfs monté sur /proc/ ;

           •   lors de l'utilisation de enable ou disable sur des unités sans informations
               d'installation (c'est-à-dire ayant ou n'ayant pas une section [Install] vide),

           •   lors de l'utilisation de disable combinée avec --user sur des unités activées pour
               une portée globale,

           •   lorsqu'une unité affectée par les commandes stop, disable ou mask a encore des
               unités de déclenchement actives.

           Rajouté dans la version 253.

       --no-block
           Ne pas attendre de manière synchrone que l'opération demandée finisse. Si cette option
           n'est pas indiquée, la tâche sera vérifiée, mise en file d'attente et systemctl
           attendra que le démarrage de l'unité soit terminé. En passant cet argument, elle est
           seulement vérifiée et mise en file d'attente. Cette option ne doit pas être combinée
           avec wait.

       --wait
           Attendre de manière synchrone que les unités démarrées se terminent de nouveau. Cette
           option ne doit pas être combinée avec --no-block. Remarquez que l'attente peut
           s'éterniser si une unité donnée ne termine jamais (d'elle-même ou en étant stoppée
           explicitement) ; particulièrement les services qui utilisent « RemainAfterExit=yes ».

           Lorsque utilisée avec is-system-running, attendre que le processus d'amorçage soit
           terminé avant de rendre la main.

           Rajouté dans la version 232.

       --user
           Échanger avec le manager de service de l'utilisateur appelant plutôt qu'au manager de
           service du système.

       --system
           Échanger avec le manager de service du système. C'est la valeur implicite par défaut.

       --failed
           Lister les unités en état d'échec. Cette option est équivalente à --state=failed.

           Rajouté dans la version 233.

       --no-wall
           Ne pas envoyer de message wall avant l'arrêt, l'extinction et le redémarrage.

       --global
           Lorsque utilisée avec enable et disable, opérer sur le répertoire de la configuration
           globale de l'utilisateur, activant ou désactivant ainsi globalement un fichier d'unité
           pour les connexions futures de tous les utilisateurs.

       --no-reload
           Lorsque utilisée avec enable et disable, ne pas recharger implicitement la
           configuration du démon après avoir exécuté les changements.

       --no-ask-password
           Lorsque utilisée avec start et autres commandes apparentées, désactiver la demande de
           mots de passe. Les services en arrière-plan peuvent demander d'entrer une chaîne de
           mot de passe ou de phrase secrète, par exemple pour des certificats de chiffrement ou
           déverrouiller un disque dur du système. À moins que cette option ne soit indiquée et
           la commande passée depuis un terminal, systemctl demandera à l'utilisateur sur le
           terminal les informations confidentielles nécessaires. Utiliser cette option permet
           d'éviter ce comportement. Dans ce cas, le mot de pase devra être fourni d'une autre
           manière (par exemple des agents de mot de passe graphiques) ou le service pourrait
           échouer. Cette option désactive aussi les demandes d'authentification aux utilisateurs
           pour des opérations privilégiées.

       --kill-whom=
           Lorsque utilisée avec kill, choisir à quels processus envoyer un signal de processus
           UNIX. Les valeurs possibles sont main, control ou all pour sélectionner s'il faut tuer
           seulement le processus principal, le processus de contrôle ou tous les processus de
           l'unité. Le processus principal de l'unité est celui qui en définit la durée de vie.
           Le processus de contrôle d'une unité est celui qui est appelé par le gestionnaire pour
           y induire un changement d'état. Par exemple, tous les processus démarrés en raison des
           réglages d'unités de service ExecStartPre=, ExecStop= ou ExecReload= sont des
           processus de contrôle. Notez qu'il n'y a qu'un processus de contrôle par unité à la
           fois, de même qu'un seul changement d'état est exécuté à la fois. Pour les services du
           type Type=forking, le processus initial démarré par le gestionnaire pour ExecStart=
           est un processus de contrôle, tandis que le processus ultérieurement fourché par
           celui-ci est alors considéré comme processus principal de l'unité (s'il peut être
           déterminé). Cela est différent pour les unités de service d'autres types, où le
           processus fourché par le gestionnaire pour ExecStart= est toujours le processus
           principal lui-même. Une unité de service consiste en aucun ou un processus principal,
           aucun ou un processus de contrôle plus un certain nombre de processus supplémentaires.
           Tous les types d'unité ne gèrent cependant pas les processus de ces types. Par
           exemple, pour les unités de montage les processus de contrôle sont définis (ce sont
           les appels à /usr/bin/mount et /usr/bin/umount), mais aucun processus principal n'est
           défini. S'il est omis, c'est par défaut all.

           Rajouté dans la version 252.

       --kill-value=INT
           Si utilisé avec la commande kill, mettre un signal en file d'attente ainsi que la
           valeur entière indiquée comme paramètre pour le(s) processus spécifié(s). Cette
           opération n'est possible que pour les signaux POSIX en temps réel (c'est-à-dire
           --signal=SIGRTMIN+... ou --signal=SIGRTMAX-...), et assure que les signaux sont
           générés par l'appel système sigqueue(3) plutôt que par kill(3). La valeur indiquée
           doit être un entier signé 32 bits et doit être indiquée en décimal, en hexadécimal (si
           préfixée avec « 0x »), en octal (si préfixée avec « 0o »), ou en binaire (si préfixée
           avec « 0b »).

           Si cette option est utilisée, le signal ne sera mis en file d'attente que pour le
           processus principal ou de contrôle de l'unité, jamais pour d'autres processus de
           l'unité, c'est-à-dire --kill-whom=all n'affectera que les processus de contrôle et
           principal et pas les autres processus.

           Rajouté dans la version 254.

       -s, --signal=
           Lorsque utilisée avec kill, choisir quel signal sera envoyé aux processus
           sélectionnés. Il doit s'agir d'un des indicateurs de signal bien connus tel que
           SIGTERM, SIGINT ou SIGSTOP. Si omis, le signal est SIGTERM par défaut.

           La valeur spéciale « help » va lister les valeurs connues et le programme s'arrêtera
           immédiatement ; la valeur spéciale « list » listera les valeurs connues avec leur
           numéro de signal et le programme quittera immédiatement.

       --what=
           Sélectionner quel type de ressource par unité à supprimer lorsque la commande clean
           est passée, voir ci-dessus. Les valeurs possibles sont configuration, state, cache,
           logs, runtime ou fdstore pour choisir le type de ressources. Cette option peut être
           indiquée plus d'une fois, auquel cas tous les types de ressource indiqués sont
           supprimés. Est aussi acceptée la valeur spéciale -all comme raccourci pour indiquer
           les six types de ressources. Si cette option n'est pas indiquée, ce sera, par défaut,
           une combinaison de -cache, -runtime et fdstore, c'est-à-dire les trois sortes de
           ressources qui sont généralement considérées comme redondantes et qui peuvent être
           reconstruites lors de prochains appels. Notez que la suppression explicite du type de
           ressource fdstore n'est utile que si l'option FileDescriptorStorePreserve= est
           activée, puisque le magasin de descripteur de fichier est autrement nettoyé
           automatiquement quand l'unité est stoppée.

           Rajouté dans la version 243.

       -f, --force
           Lorsque utilisée avec enable, écraser tout lien symbolique conflictuel existant.

           Quand utilisée avec edit, créer toutes les unités indiquées qui n'existent pas déjà.

           Lorsque utilisée avec halt, poweroff, reboot ou kexec, exécuter l'opération indiquée
           sans éteindre toutes les unités. Néanmoins, tous les processus seront tués de force et
           tous les systèmes de fichiers seront démontés ou remontés en lecture seule. Il s'agit
           par conséquent d'une option assez radicale, mais relativement sûre pour demander un
           réamorçage immédiat. Si --force est indiquée deux fois pour ces opérations (avec une
           exception pour kexec), elles seront exécutées immédiatement sans terminer aucun
           processus ni démonter de système de fichiers. Attention : indiquer deux fois --force
           pour l'une de ces opérations peut résulter en une perte de données. Remarquez que
           quand --force est indiquée deux fois, l'opération sélectionnée est exécutée par
           systemctl lui-même et le gestionnaire de système n'est pas contacté. Cela signifie que
           la commande devrait réussir même lorsque le gestionnaire du système a planté.

       --message=
           Lorsque utilisée avec halt, poweroff ou reboot, présenter un court message expliquant
           la raison de l'opération. Le message sera journalisé avec le message d'extinction par
           défaut.

           Rajouté dans la version 225.

       --now
           Lorsque utilisée avec enable, les unités seront aussi démarrées. Lorsque utilisée avec
           disable ou mask, les unités seront aussi stoppées. L'opération de démarrage ou d'arrêt
           n'est effectuée que lorsque les opérations respectives enable ou disable ont réussies.

           Rajouté dans la version 220.

       --root=
           Lorsque utilisée avec enable/disable/is-enabled (ou commandes assimilées), utiliser le
           chemin racine indiqué pour chercher des fichiers d'unité. Si cette option est
           présente, systemctl agira directement sur le système de fichiers au lieu de
           communiquer avec le démon systemd pour effectuer les changements.

       --image=image
           Cette option prend pour valeur un chemin vers un fichier d'image disque ou un nœud de
           périphérique bloc. Si elle est définie, toutes les opérations sont appliquées au
           système de fichiers dans l'image disque indiquée. Cette option est similaire à root=,
           mais opère sur les systèmes de fichiers stockés dans des images disque ou des
           périphériques blocs. L'image disque peut contenir seulement un système de fichiers ou
           un ensemble de systèmes de fichiers dans une table de partition GPT, en accord avec la
           Discoverable Partitions Specification[2]. Pour plus d'informations sur les images
           disque prises en charge, voir le commutateur (switch) de systemd-nspawn(1) du même
           nom.

           Rajouté dans la version 252.

       --image-policy=politique
           Cette option prend pour argument une image de chaine de politique, comme pour
           systemd.image-policy(7). La politique est imposée lors d'une opération sur l'image
           disque indiquée par --image=, voir ci-dessus. C'est par défaut la politique « * » si
           rien n'est indiqué, c'est-à-dire tous les systèmes de fichiers reconnus de l'image
           sont utilisés.

       --runtime
           Lorsque utilisée avec enable, disable, edit (et les commandes en relation),
           n'appliquer les changements que de manière temporaire, de manière qu'ils soient perdus
           lors de l'amorçage suivant. Cela a pour effet que les changements ne sont pas fait
           dans les sous-répertoires de /etc mais dans /run, avec des effets immédiats
           identiques ; cependant, comme /run est perdu lors du réamorçage, les changements sont
           perdus aussi.

           De façon similaire, lorsque utilisée avec set-property, appliquer les changements
           seulement temporairement, de façon qu'ils soient perdus au réamorçage suivant.

       --preset-mode=
           Cette option prend pour valeur un des modes « full » (par défaut), « enable-only » ou
           « disable-only ». Lorsque utilisée avec les commandes preset ou preset-all, contrôler
           quelles unités devraient être désactivées et activées en accord avec les règles
           prédéfinies, ou seulement activées ou désactivées.

           Rajouté dans la version 215.

       -n, --lines=
           Lorsque utilisée avec status, contrôler le nombre de lignes du journal à afficher, en
           comptant depuis les plus récentes. Cette option prend pour valeur un entier positif ou
           0 pour désactiver la sortie du journal ; La valeur par défaut est 10.

       -o, --output=
           Lorsque utilisée avec status, contrôler le formatage des entrées du journal qui sont
           affichées. Pour les choix disponibles, voir journalctl(1). Le choix par défaut est
           « short ».

       --firmware-setup
           Lorsque utilisée avec la commande reboot, indiquer au micrologiciel du système de
           redémarrer dans l'interface de configuration du micrologiciel. Notez que cette
           fonction n'est pas disponible sur tous les systèmes.

           Rajouté dans la version 220.

       --boot-loader-menu=délai
           Lorsque utilisée avec la commande reboot, indiquer au chargeur d'amorçage du système
           d'afficher le menu du chargeur d'amorçage lors des démarrages suivants. Prendre une
           valeur de temps comme paramètre — indiquant la temporisation du menu. Passer zéro pour
           désactiver la temporisation du menu. Notez que les chargeurs d'amorçage ne gèrent pas
           tous cette fonctionnalité.

           Rajouté dans la version 242.

       --boot-loader-entry=ID
           Lorsque utilisée avec la commande reboot, indiquer au chargeur de démarrage du système
           d'amorcer dans une entrée de chargeur de démarrage indiqué lors du prochain amorçage.
           Cette option prend pour valeur un identifiant d'entrée de chargeur d'amorçage comme
           argument, ou « help » pour lister les entrées disponibles. Notez que les chargeurs
           d'amorçage ne gèrent pas tous cette fonctionnalité.

           Rajouté dans la version 242.

       --reboot-argument=
           Cette commande est utilisée avec reboot. La valeur est spécifique au micrologiciel et
           à l'architecture. Par exemple, « recovery » pourrait être utilisée pour déclencher la
           récupération du système, et « fota » (« firmware over the air ») pourrait être
           utilisée pour déclencher les mises à jour à distance.

           Rajouté dans la version 246.

       --plain
           Lorsque utilisée avec list-dependencies, list-units ou list-machines, la sortie est
           affichée sous forme de liste plutôt que d'arbre et les puces rondes sont omises.

           Rajouté dans la version 203.

       --timestamp=
           Changer le format des horodatages affichés. Les valeurs suivantes peuvent être
           utilisées :

           pretty (valeur par défaut)
               "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS TZ"

               Rajouté dans la version 248.

           unix
               "@secondes-depuis-époque-UNIX"

               Rajouté dans la version 251.

           us, μs
               "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS.UUUUUU TZ"

               Rajouté dans la version 248.

           utc
               "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS UTC"

               Rajouté dans la version 248.

           us+utc, μs+utc
               "Jour YYYY-MM-DD HH:MM:SS.UUUUUU UTC"

               Rajouté dans la version 248.

           Rajouté dans la version 247.

       --mkdir
           Lorsque utilisée avec bind, créer le répertoire ou le fichier de destination avant
           d'appliquer le montage bind. Remarquez que même si le nom de cette option suggère
           qu'elle n'est appropriée que pour les répertoires, cette option créée aussi le nœud de
           fichier de destination sur lequel faire le montage si l'objet à monter n'est pas un
           répertoire, mais un fichier classique, un nœud de périphérique, un socket ou une file
           FIFO.

           Rajouté dans la version 248.

       --marked
           Seulement permise avec reload-or-restart. Mettre en file d'attente les tâches de
           redémarrage pour toutes les uités qui sont marquées « needs-restart » et recharger les
           tâches pour les unités qui sont marquées « needs-reload ». Lorsqu'une unité marquée
           pour le rechargement ne gère pas le rechargement, le redémarrage sera mis en file
           d'attente. Ces propriétés peuvent être définies en utilisant set-property Markers=....

           À moins que --no-block ne soit utilisé, systemctl attendra que les tâches dans la file
           soient terminées.

           Rajouté dans la version 248.

       --read-only
           Lorsque utilisée avec bind, créer un montage bind en lecture seule.

           Rajouté dans la version 248.

       --drop-in=NOM
           Lorsque utilisée avec edit, utiliser NOM comme nom de fichier de remplacement au lieu
           de override.conf.

           Rajouté dans la version 253.

       --when=
           Lorsque utilisée avec halt, poweroff, reboot ou kexec, programmer l'action pour être
           effectuée à l'horodatage donné, qui doit être de la même syntaxe que celle documentée
           dans la section « PARSING TIMESTAMPS » de systemd.time(7). Particulièrement si
           « show » est donné, l'action programmée actuellement sera montrée, ce qui peut être
           annulé en passant une chaîne vide ou « cancel ».

           Rajouté dans la version 254.

       -H, --host=
           Effectuer l'opération à distance. Indiquez un nom d'hôte, ou un nom d'utilisateur et
           un nom d'hôte séparés par un « @ », auquel se connecter. Le nom de l'hôte peut, de
           façon optionnelle, être suffixé par un port sur lequel ssh écoute, séparé par un
           « : », puis le nom d'un conteneur, séparé par un « / », ce qui connecte alors
           directement à un conteneur donné sur l'hôte. Cela utilisera SSH pour dialoguer avec le
           contrôleur de la machine distante. Les noms des conteneurs peuvent être énumérés avec
           machinectl -H HOST. Mettre les adresses IPv6 entre crochets.

       -M, --machine=
           Effectuer l'opération dans un conteneur local. Précisez le nom d'un conteneur auquel
           se connecter, optionnellement préfixé par le nom sous lequel se connecter et un
           caractère de séparation « @ ». Si la chaîne spéciale « .host » est utilisée à la place
           du nom du conteneur, une connexion au système local se produit (ce qui est utile pour
           se connecter à au bus d'un utilisateur particulier ) : « --user
           --machine=lennart@.host »). Si la syntaxe « @ » n'est pas utilisée, la connexion est
           réalisée en tant que superutilisateur. Si la syntaxe « @ » est utilisée, le côté
           gauche ou le côté droit peuvent être omis (mais pas les deux à la fois), auquel cas le
           nom de l'utilisateur local et « .host » sont implicites.

       --no-pager
           Ne pas rediriger (pipe) la sortie vers un afficheur (pager).

       --legend=BOOL
           Activer ou désactiver l'affichage de la légende, c'est-à-dire les en-têtes de colonne
           et les bas de page avec les notes. La légende est affichée par défaut, à moins qu'elle
           ne soit désactivée avec --quiet ou similaire.

       -h, --help
           Afficher un aide-mémoire succinct et quitter.

       --version
           Afficher une information de version courte et quitter.

CODE DE RETOUR

       En cas de succès, 0 est renvoyé, autrement, un code d'échec différent de zéro est renvoyé.

       systemctl utilise les codes de retour définis par LSB, comme définis dans LSB 3.0.0[3].

       Table 3.  codes de retour LSB
       ┌───────┬─────────────────────────┬──────────────────────────┐
       │ValeurDescription dans LSBUsage dans systemd       │
       ├───────┼─────────────────────────┼──────────────────────────┤
       │0      │ "le programme est en    │ l'unité est active       │
       │       │ fonctionnement ou le    │                          │
       │       │ service est OK"         │                          │
       ├───────┼─────────────────────────┼──────────────────────────┤
       │1      │ "le programme est mort  │ l'unité n'est pas en     │
       │       │ et un fichier pid       │ échec (utilisée par      │
       │       │ var/run existe"         │ is-failed)               │
       ├───────┼─────────────────────────┼──────────────────────────┤
       │2      │ "le programme est mort  │ non utilisé              │
       │       │ et un fichier verrou    │                          │
       │       │ /var/lock existe"       │                          │
       ├───────┼─────────────────────────┼──────────────────────────┤
       │3      │ "le programme n'est pas │ l'unité n'est pas active │
       │       │ en fonctionnement"      │                          │
       ├───────┼─────────────────────────┼──────────────────────────┤
       │4      │ "le programme ou l'état │ pas d'unité de ce genre  │
       │       │ du service est inconnu" │                          │
       └───────┴─────────────────────────┴──────────────────────────┘

       Le mappage des états de services LSB aux états d'unités systemd est imparfait, donc il
       vaut mieux ne pas tenir compte des valeurs renvoyées, mais plutôt regarder les états et
       sous-états d'unité particulière.

ENVIRONNEMENT

       $SYSTEMD_EDITOR
           Éditeur à utiliser pour éditer des unités ; écrase $EDITOR et $VISUAL. Si ni
           $SYSTEMD_EDITOR, ni $EDITOR, ni $VISUAL ne sont présents ou si cette variable est
           définie par une chaîne vide ou si leur exécution a échoué, systemctl essaiera
           d'exécuter les éditeurs bien connus dans cet ordre : editor(1), nano(1), vim(1),
           vi(1).

           Rajouté dans la version 218.

       $SYSTEMD_LOG_LEVEL
           Le niveau maximal de journalisation des messages émis (les messages avec un niveau de
           journalisation plus élevé, c'est-à-dire les moins importants seront supprimés). Soit
           un de ces niveaux (par ordre d'importance décroissante) emerg, alert, crit, err,
           warning, notice, info, debug ou un entier dans l'intervalle 0...7. Consultez syslog(3)
           pour plus d'informations.

       $SYSTEMD_LOG_COLOR
           Un booléen. Si la valeur est vrai, les messages écrits sur le terminal seront colorés
           selon la priorité.

           Ce réglage est utile uniquement quand les messages sont écrits directement dans un
           terminal ou un fichier parce que journalctl(1) et d'autres outils qui affichent des
           journaux coloreront par eux-mêmes les messages selon le niveau de journalisation.

       $SYSTEMD_LOG_TIME
           Un booléen. Si la valeur est vrai, les messages du journal de la console seront
           préfixés d'un horodatage.

           Ce réglage est utile uniquement quand les messages sont écrits directement dans un
           terminal ou un fichier parce que journalctl(1) et d'autres outils qui affichent des
           journaux attacheront par eux-mêmes un horodatage selon les métadonnées de l'entrée.

       $SYSTEMD_LOG_LOCATION
           Un booléen. Si la valeur est vrai, les messages seront préfixés par un nom de fichier
           et du numéro de ligne du code source d'où vient le message.

           Notez que l'emplacement du journal est souvent attaché comme métadonnée aux entrées du
           journal de toute façon. L'inclure directement dans le texte du message peut néanmoins
           être opportun lors du débogage de programmes.

       $SYSTEMD_LOG_TARGET
           Destination pour journaliser les messages. Une des destinations parmi console
           (journaliser dans le terminal attaché), console-prefixed (journaliser dans le terminal
           attaché, mais avec des préfixes qui codent le niveau et le « service » de
           journalisation, consultez syslog(3)), kmsg (journaliser dans le tampon de
           journalisation circulaire du noyau), journal (journaliser dans le journal),
           journal-or-kmsg (journaliser dans le journal s'il est disponible et sinon dans kmsg),
           auto (déterminer automatiquement la cible appropriée de journalisation , c'est la
           destination par défaut), null (désactive la sortie de journalisation).

       $SYSTEMD_PAGER
           Afficheur à utiliser lorsque --no-pager n'est pas précisé ; outrepasse $PAGER. Si ni
           $SYSTEMD_PAGER, ni $PAGER n'ont de valeur, un ensemble d’afficheurs bien connus sont
           essayés à tour de rôle, incluant less(1) et more(1), jusqu'à ce qu'il y en ait un qui
           soit trouvé. Si aucun afficheur n'est trouvé, aucun afficheur n'est appelé. Définir
           cette variable d'environnement à une chaîne vide ou à « cat » est équivalent à
           l'utilisation de --no-pager.

           Remarque : si $SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas défini, $SYSTEMD_PAGER (tout comme
           $PAGER) sera ignoré silencieusement.

       $SYSTEMD_LESS
           Outrepasser les options passées à less (par défaut « FRSXMK »).

           Les utilisateurs voudront peut-être changer deux options en particulier :

           K
               Cette option ordonne à l’afficheur de quitter immédiatement lorsque Ctrl+C est
               entré. Pour permettre à less de gérer Ctrl+C lui-même le retour à l'invite de
               commande de l’afficheur, ne pas fournir cette option.

               Si la valeur de $SYSTEMD_LESS n'inclut pas « K » et si l’afficheur appelé est
               less, Ctrl+C sera ignoré par l'exécutable et doit être géré par l’afficheur.

           X
               Cette option ordonne à l’afficheur de ne pas envoyer les chaînes d'initialisation
               et de désinitialisation de termcap au terminal. C'est le choix par défaut afin de
               permettre aux sorties des commandes de rester visibles dans le terminal même après
               que l’afficheur soit fermé. Toutefois, cela empêche quelques fonctionnalités de
               l’afficheur de fonctionner, en particulier, il n'est pas possible de faire défiler
               les sorties affichées avec la souris.

           Voir less(1) pour plus de détails.

       $SYSTEMD_LESSCHARSET
           Outrepasser le jeu de caractères passé à less (par défaut « utf-8 », si le terminal
           invoqué est compatible avec l'UTF-8).

       $SYSTEMD_PAGERSECURE
           Prend un argument booléen. Quand c'est « vrai », le mode « secure » de l'afficheur est
           activé et quand c'est « faux », il est désactivé. Si $SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas du
           tout défini, le mode « secure » est activé si l'UID effectif n'est pas le même que
           celle du propriétaire de la session connectée, consulter geteuid(2) et
           sd_pid_get_owner_uid(3). En mode « secure », LESSSECURE=1 sera défini lors de
           l'invocation de l'afficheur et l'afficheur désactivera les commandes qui ouvrent ou
           créent de nouveaux fichiers ou lancent de nouveaux sous-processus. Quand
           $SYSTEMD_PAGERSECURE n'est pas du tout défini, les afficheurs qui ne sont pas reconnus
           comme implémentant le mode « secure » ne seront pas utilisés. (Actuellement seul
           less(1) implémente le mode « secure ».)

           Note : quand des commandes sont invoquées avec des privilèges élevés, par exemple avec
           sudo(8) ou pkexec(1), des précautions doivent être prises pour s'assurer que des
           fonctions interactives indésirables ne sont pas activées. Le mode « Secure » de
           l'afficheur interactif peut être activé automatiquement comme décrit plus haut.
           Définir SYSTEMD_PAGERSECURE=0 ou ne pas le supprimer de l'environnement hérité
           autorise l'utilisateur à invoquer des commandes arbitraires. Notez que si les
           variables $SYSTEMD_PAGER ou $PAGER doivent être respectées, $SYSTEMD_PAGERSECURE doit
           aussi être défini. Il pourrait être raisonnable de désactiver complètement l'afficheur
           interactif en utilisant plutôt --no-pager.

       $SYSTEMD_COLORS
           Prend un argument booléen. Quand c'est « vrai », systemd et les utilitaires liés
           utiliseront la couleur pour leurs sorties, autrement, la sortie sera monochrome. En
           plus, la variable peut prendre une des valeurs spéciales suivantes : 16 ou 256 pour
           limiter l'usage des couleurs aux couleurs ANSI base 16 ou base 256 respectivement.
           Cela peut être précisé pour outrepasser la décision automatique prise sur $TERM et
           quel que soit ce à quoi la console est connectée.

       $SYSTEMD_URLIFY
           La valeur doit être un booléen. Contrôle si les liens cliquables doivent être générés
           dans la sortie pour des émulateurs de terminaux le prenant en charge. Cela peut être
           indiqué pour passer outre la décision faite par systemd basée sur $TERM et d'autres
           conditions.

VOIR AUSSI

       systemd(1), journalctl(1), loginctl(1), machinectl(1), systemd.unit(5),
       systemd.resource-control(5), systemd.special(7), wall(1), systemd.preset(5),
       systemd.generator(7), glob(7)

NOTES

        1. Caractéristiques du chargeur de démarrage
           https://uapi-group.org/specifications/specs/boot_loader_specification

        2. Spécification des partitions détectables
           https://uapi-group.org/specifications/specs/discoverable_partitions_specification

        3. LSB 3.0.0
           http://refspecs.linuxbase.org/LSB_3.0.0/LSB-PDA/LSB-PDA/iniscrptact.html

TRADUCTION

       La traduction française de cette page de manuel a été créée par Copyright (C) 2023. et
       bubu <bubub@no-log.org>

       Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General
       Public License version 3 ⟨https://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html⟩ concernant les
       conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.

       Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un
       message à ⟨debian-l10n-french@lists.debian.org⟩.