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NOM
mkfifo, mkfifoat - Créer un fichier spécial FIFO (un tube nommé)
BIBLIOTHÈQUE
Bibliothèque C standard (libc, -lc)
SYNOPSIS
#include <sys/types.h> #include <sys/stat.h> int mkfifo(const char *chemin, mode_t mode); #include <fcntl.h> /* Définition des constantes AT_* */ #include <sys/stat.h> int mkfifoat(int dirfd, const char *chemin, mode_t mode) ; Exigences de macros de test de fonctionnalités pour la glibc (consulter feature_test_macros(7)) : mkfifoat() : Depuis la glibc 2.10 : _POSIX_C_SOURCE >= 200809L Avant la glibc 2.10 : _ATFILE_SOURCE
DESCRIPTION
La fonction mkfifo() crée un fichier spécial FIFO (tube nommé) à l'emplacement chemin. mode indique les permissions d'accès. Ces permissions sont modifiées par la valeur d'umask du processus : les permissions d'accès effectivement adoptées sont (mode & ~umask). Un fichier spécial FIFO est semblable à un tube (pipe), sauf qu'il est créé différemment. Plutôt qu'un canal de communication anonyme, un fichier FIFO est inséré dans le système de fichiers en appelant mkfifo(). Une fois qu'un fichier FIFO est créé, n'importe quel processus peut l'ouvrir en lecture ou écriture, comme tout fichier ordinaire. En fait, il faut ouvrir les deux extrémités simultanément avant de pouvoir effectuer une opération d'écriture ou de lecture. L'ouverture d'un FIFO en lecture est généralement bloquante, jusqu'à ce qu'un autre processus ouvre le même FIFO en écriture, et inversement. Consultez fifo(7) pour la gestion non bloquante d'une FIFO. mkfifoat() La fonction mkfifoat() opère exactement de la même façon que la fonction mkfifo(), à une différence près (décrite ci-dessous). Si le chemin fourni dans chemin est un chemin relatif, alors il est interprété relativement au répertoire indiqué par le descripteur de fichier dirfd (et non relativement au répertoire courant du processus appelant, comme c'est le cas lorsque que mkfifo() est appelée avec un chemin relatif). Si chemin est un chemin relatif et si dirfd est la valeur spéciale AT_FDCWD, alors chemin est interprété relativement au répertoire de travail courant du processus appelant (comme pour mkfifo()). Si pathname est absolu, alors dirfd est ignoré. Consultez openat(2) pour une explication sur la nécessité de mkfifoat().
VALEUR RENVOYÉE
La valeur renvoyée par mkfifo() et par mkfifoat() lorsqu'elles réussissent est 0. Si elles échouent, ces fonctions renvoient -1 et errno est défini pour préciser l'erreur.
ERREURS
EACCES L'un des répertoires dans chemin ne permet pas la recherche (exécution). EBADF (mkfifoat()) chemin est relatif mais dirfd est ni AT_FDCWD, ni un descripteur de ficher valable. EDQUOT Le quota utilisateur pour le système de fichiers a été dépassé (usage de blocs de disque ou d'inœuds). EEXIST chemin existe déjà. Cela inclut le cas où pathname est un lien symbolique, pouvant pointer nulle part. ENAMETOOLONG Soit la longueur totale de chemin est supérieure à PATH_MAX, soit un élément de chemin a une longueur plus grande que NAME_MAX. Sur les systèmes GNU il n'y a pas de limite absolue à la longueur du nom d'un fichier, mais certains autres systèmes en ont une. ENOENT Un des répertoires du chemin d'accès nom_chemin n'existe pas ou est un lien symbolique pointant nulle part. ENOSPC Le répertoire, ou le système de fichiers, n'a pas assez de place pour un nouveau fichier. ENOTDIR Un élément, utilisé comme répertoire, du chemin d'accès nom_chemin n'est pas en fait un répertoire. ENOTDIR (mkfifoat()) chemin est un chemin relatif et dirfd est un descripteur d'un fichier et non d'un répertoire. EROFS chemin est sur un système de fichiers en lecture seule.
VERSIONS
mkfifoat() a été introduite dans la glibc 2.4 de glibc. Elle est implémentée au moyen de mknodat(2), qui est disponible depuis Linux 2.6.16.
ATTRIBUTS
Pour une explication des termes utilisés dans cette section, consulter attributes(7). ┌────────────────────────────────────────────────────────┬──────────────────────┬─────────┐ │Interface │ Attribut │ Valeur │ ├────────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────┼─────────┤ │mkfifo(), mkfifoat() │ Sécurité des threads │ MT-Safe │ └────────────────────────────────────────────────────────┴──────────────────────┴─────────┘
STANDARDS
mkfifo() : POSIX.1-2001, POSIX.1-2008. mkfifoat() : POSIX.1-2008.
VOIR AUSSI
mkfifo(1), close(2), open(2), read(2), stat(2), umask(2), write(2), fifo(7)
TRADUCTION
La traduction française de cette page de manuel a été créée par Christophe Blaess <https://www.blaess.fr/christophe/>, Stéphan Rafin <stephan.rafin@laposte.net>, Thierry Vignaud <tvignaud@mandriva.com>, François Micaux, Alain Portal <aportal@univ-montp2.fr>, Jean-Philippe Guérard <fevrier@tigreraye.org>, Jean-Luc Coulon (f5ibh) <jean- luc.coulon@wanadoo.fr>, Julien Cristau <jcristau@debian.org>, Thomas Huriaux <thomas.huriaux@gmail.com>, Nicolas François <nicolas.francois@centraliens.net>, Florentin Duneau <fduneau@gmail.com>, Simon Paillard <simon.paillard@resel.enst-bretagne.fr>, Denis Barbier <barbier@debian.org>, David Prévot <david@tilapin.org>, Cédric Boutillier <cedric.boutillier@gmail.com>, Frédéric Hantrais <fhantrais@gmail.com> et Jean-Pierre Giraud <jean-pierregiraud@neuf.fr> Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General Public License version 3 ⟨https://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.html⟩ concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE. Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à ⟨debian-l10n-french@lists.debian.org⟩.