Provided by: freetable_2.3-4.1_all bug

NOM

       freetable - outil de génération automatique de tableaux HTML

VERSION

       Cette documentation décrit l'utilisation de freetable version 2.3.

       Si vous utilisez une autre version, certaines différences peuvent apparaitre.

SYNOPSIS

       freetable [options] fichier

       ou

       freetable [options]

       Options:

       -h, --help        Affiche cette aide et stoppe

       -V, --version     Affiche seulement le numéro de version

       -c, --comment     Affiche un commentaire avant chaque
                         cellule pour indiquer son emplacement

       -b, --no-nbsp     N'ajoute pas   dans les cellules
                         vides pour modifier le rendu 3D

       -w, --warning     Affiche un commentaire avant chaque
                         tableau, indiquant que le tableau est
                         généré automatiquement et ne doit pas
                         être édité

       -l, --location    Remplace les indicateurs "<row>" (ligne)
                         et "<col>" (colonne) à l'intérieur des
                         tableaux par la position de la cellule
                         courante.

       -m, --macro [program]
                         Avec cette option, le contenu des
                         cellules est passé à un pré-processeur,
                         qui est m4 par défaut

AVERTISSEMENT SUR LA SÉCURITÉ

        N'UTILISEZ PAS DE MACRO-PROCESSEUR SUR UN
        FICHIER SOURCE DONT VOUS N'ÊTES PAS SÛR.
        CELA POURRAIT COMPROMETTRE LA SÉCURITÉ DE
        VOTRE SYSTÈME

       Plus d'informations dans la documentation de m4, en particulier la commande syscmd.

DESCRIPTION

       Ce programme est un logiciel libre qui remplace wwwtable.

       HTML est un langage agréable, mais avec un énorme défaut : les tableaux. J'ai passé de
       nombreuses heures à lire le code source que j'avais tout juste écrit pour essayer de
       comprendre quelle cellule dans le code source correspond à ce qui est affiché dans le
       navigateur.

       Si cela vous rappelle une expérience similaire, alors lisez cette documentation et votre
       peine ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

       Le programme reçoit en entrée du code HTML provenant soit de l'entrée standard (stdin),
       soit d'un fichier. Il recherche alors les caractères suivants, qui annoncent l'ouverture
       d'un tableau:

          <wwwtable [options]>

       Il analyse le contenu jusqu'à détecter la fin du tableau, affiche le code HTML
       correspondant puis continue le traitement avec les tableaux suivants.

SYNTAXE

       La syntaxe est très simple:

           wwwtable:
           <wwwtable [wwwtable_options]>
           [preambule]
           [cellule]
           [cellule]
           ...
           </wwwtable>

       La chaîne optionnelle wwwtable_options est passée telle quelle comme attribut de la balise
       "<table>". Le préambule n'est pas traité, il peux contenir n'importe quel code HTML, il
       sera inséré au début du tableau.

       Les cellules sont soit des cellules normales (balise "<td>"), soit des cellules d'en-tête
       (balise "<th>"). Il en était ainsi jusqu'aux versions 1.x, voyez la prochaine section pour
       une autre méthode d'adressage des colonnes.

           cellule normale:
           (ligne,colonne) options_cellule
           contenu_cellule

           cellule en-tête:
           ((ligne,colonne)) options_cellule
           contenu_cellule

       Le texte contenu dans options_cellule est passé comme attribut de la balise de la cellule.
       Les mots-clés colspan et rowspan sont interprétés pour générer des tableaux corrects.

       Le contenu des cellules (contenu_cellule) est quelconque, il peut même contenir d'autres
       wwwtables !

       Si vous utilisez l'option -m (ou son synonyme --macro), le contenu des cellules sera passé
       comme entrée standard de la commande m4(1), après avoir remplacé les chaînes de caractères
       <row> (resp. <col>) par le numéro de ligne (resp. colonne) de la cellule.

       Les indices de ligne et colonne sont soit des nombres, soit un adressage relatif, soit une
       expression régulière qui désigne un ensemble de cellules. À la différence de wwwtable,
       freetable peut aussi utiliser des expressions régulières dans les cellules d'en-tête. Un
       autre ajout est la possiblité d'utiliser * à la place de .*.

       L'adressage relatif est de la forme :

       = ou vide : même indice que la cellule précédente

       + ou +X : incrémente l'indice de X (défaut: 1)

       - ou -X : décrémente l'indice de X (défaut: 1)

       Lorsqu'une cellule est désignée par plusieurs expressions, à la fois les options et le
       contenu de chaque cellule sont ajoutés.

       Si vous n'utilisez que des expressions régulières, il faut indiquer au programme la
       position de la dernière cellule.

           <wwwtable>
           (*,1)
           cellules de la colonne 1
           (1,*)
           cellules de la ligne 1
           (4,4)
           </wwwtable>

AUTRE SYNTAXE D'ADRESSAGE

       Il n'est pas très pratique de spécifier les numéros de cellules avec des expressions
       régulières. Freetable 2.0 a introduit deux nouvelles méthodes d'adressage, qui peuvent
       être utilisées sur les cellules normales et les cellules d'en-tête.

       Une compatibilité totale avec les versions antérieures est assurée. Pour cette raison, il
       n'était pas question de modifier la syntaxe actuelle. Malheureusement, vous ne pouvez pas
       spécifier les lignes en utilisant une syntaxe d'adressage, et les colonnes avec une autre
       syntaxe. Pour remédier à ce problème, les deux méthodes sont très souples, si bien que
       vous ne devriez jamais avoir à les mélanger, et elles vous permettent d'utiliser =, +, -,
       +X, -X et la chaîne vide de la même façon qu'avec freetable 1.x.

       De plus, ces nouvelles méthodes déterminent automatiquement la dernière cellule,
       contrairement à l'adressage par des expressions régulières.

   BORNES EXPLICITES
           (bornes_ligne;bornes_colonne) options_cellule
           contenu_cellule

       La syntaxe pour bornes_ligne et bornes_colonne est de la forme: 1-2,4-7,9,12. Les doublons
       sont éliminés. Pour les besoins de l'adressage relatif, le dernier nombre est utilisée.
       Ainsi, quand vous écrivez

           (1-100,32;1)
           foo
           (+,)
           bar

       la cellule (33,1) contiendra « foo bar » et toutes les autres seulement « foo ».

   CODE PERL QUELCONQUE
           ({code pour les lignes},{code pour les colonnes}) options_cellule
           contenu_cellule

       Vous pouvez utiliser n'importe quel code Perl qui tient sur une seule ligne du moment
       qu'il est repéré oar notre expression régulière (pas très futée) et renvoie une liste. Il
       n'est malheureusement pas possible de détecter n'importe quel code de Perl grâce à une
       expression régulière, mais du moment qu'il ne contient pas les séquences },{ et }), cela
       devrait marcher. Exemple :
           <wwwtable>
           ({grep {$_%3 == 1} 1..100},{1..2,4})
           foo
           </wwwtable>

       va créer un tableau de 100 lignes par 4 colonnes avec « foo » dans les premières, deuxième
       et quatrième colonnes de chaque ligne dont le numéro vaut 1 modulo 3.

       Si vous voulez mélanger cet adressage avec le précédent, il suffit de remplacer - par ..
       dans la définition des bornes, et l'entourer par des accolades { et }.

       Si vous voulez mélanger cet adressage avec une expression régulière, vous pouvez remplacer
       cette dernière par {grep {/expression/} min..max}. Il est malheureusement obligatoire de
       spécifier explicitement la dimension du tableau.

INCOMPATIBILITÉS AVEC WWWTABLE

       Les utilisateurs de wwwtable qui décident de passer à freetable devraient lire cette
       section. La majorité des incompatibilités proviennent du traitement des expressions
       régulières. Il faut aussi noter que wwwtable ne permettait ni le remplacement automatiques
       des numéros de lignes et de colonnes, ni l'utilisation d'un pré-processeur.

       L'option -w a le comportement opposé. Nous n'écrivons aucun commentaire par défaut, et -w
       ou --warning est utilisée pour les ajouter.

       Les cellules d'en-tête peuvent être définies avec des expressions régulières, par exemple

           ((1,*))

       ce qui était impossible avec wwwtable.

       Les indices des axes sont 100% orthogonaux, ce qui signifie qu'avec le code suivant

           (*,1) width=30
           (*,2) width=35
           (*,3) width=40
           (=,=)
           Foo

       Foo va apparaitre en 3e colonne, et si vous vouliez qu'il soit en 1e position, il faut
       écrire

           (*,1) width=30
           (*,2) width=35
           (*,3) width=40
           (=,1)
           Foo

       ou

           (*,) width=30
           (*,+) width=35
           (*,+) width=40
           (=,1)
           Foo

       Avec freetable 2.0, deux méthodes complètement nouvelles d'adressage des cellules ont été
       introduites. Elles sont totalement incompatibles avec wwwtable.

BUGS

       L'utilisation de « code Perl quelconque » échouera avec du code complexe.

VOIR AUSSI

       m4(1)

AUTEUR

       Tomasz Wegrzanowski <taw@users.sourceforge.net>

       Traduction française de la documentation: Denis Barbier <barbier@debian.org>