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NOM

       shm_overview - Panorama de la mémoire partagée POSIX

DESCRIPTION

       L'API de mémoire partagée POSIX permet aux processus de communiquer entre eux en partageant une région de
       la mémoire.

       Les interfaces utilisées dans l'API sont :

       shm_open(3)    Créer et ouvrir un nouvel objet, ou ouvrir un objet existant. Elle est analogue à open(2).
                      La  fonction renvoie un descripteur de fichiers qui pourra être utilisé par les interfaces
                      décrites ci-dessous.

       ftruncate(2)   Définir la taille de l'objet en mémoire partagée. (Un objet nouvellement créé  en  mémoire
                      partagée a une taille nulle.)

       mmap(2)        Projeter  l'objet  en  mémoire  partagée  dans  l'espace  d'adresses  virtuel du processus
                      appelant.

       munmap(2)      Déprojeter l'objet en  mémoire  partagée  de  l'espace  d'adresses  virtuel  du  processus
                      appelant.

       shm_unlink(3)  Supprimer le nom d'un objet en mémoire partagée.

       close(2)       Fermer le descripteur de fichier alloué avec shm_open(3) lorsqu'on en a plus besoin.

       fstat(2)       Obtenir  une  structure stat décrivant l'objet en mémoire partagée. Parmi les informations
                      renvoyées par cet appel, on  trouve  la  taille  de  l'objet  (st_size),  ses  permissions
                      (st_mode), son propriétaire (st_uid) et le groupe (st_gid) auquel il appartient.

       fchown(2)      Pour modifier l'appartenance d'un objet en mémoire partagée.

       fchmod(2)      Pour modifier les permissions d'accès d'un objet en mémoire partagée.

   Versions
       La mémoire partagée POSIX est gérée depuis Linux 2.4 et la glibc 2.2.

   Persistance
       Les  objets en mémoire partagée POSIX ont la persistance du noyau : un objet en mémoire partagée existera
       jusqu'à ce que le système soit éteint, ou bien jusqu'à ce que tous les processus aient déprojetés l'objet
       et que celui-ci ait été supprimé avec shm_unlink(3).

   Édition des liens
       Les programmes utilisant l'API de mémoire partagée POSIX doit être compilé avec cc -lrt pour le lier à la
       bibliothèque temps-réel librt.

   Accéder aux objets en mémoire partagée par le système de fichiers
       Sous linux, les objets en mémoire partagée sont  créés  sur  un  système  de  fichiers  virtuel  (tmpfs),
       généralement  monté sur /dev/shm. Depuis le noyau 2.6.19, Linux gère l'utilisation des listes de contrôle
       d'accès (ACL) pour contrôler les permissions d'accès aux objets du système de fichiers virtuel.

CONFORMITÉ

       POSIX.1-2001.

NOTES

       Typiquement, les processus doivent synchroniser leur accès à un objet en mémoire partagée  en  utilisant,
       par exemple, les sémaphores POSIX.

       La  mémoire  partagée  System V  (shmget(2), shmop(2), etc.) est une ancienne API de mémoire partagée. La
       mémoire partagée POSIX offre une interface plus simple et mieux conçue ;  d'un  autre  coté,  la  mémoire
       partagée  POSIX  est  moins largement disponible (particulièrement sur d'anciens systèmes) que la mémoire
       partagée System V.

VOIR AUSSI

       fchmod(2), fchown(2), fstat(2),  ftruncate(2),  mmap(2),  mprotect(2),  munmap(2),  shmget(2),  shmop(2),
       shm_open(3), shm_unlink(3), sem_overview(7)

COLOPHON

       Cette page fait partie de la publication 3.65 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des
       instructions    pour    signaler    des    anomalies    peuvent     être     trouvées     à     l'adresse
       http://www.kernel.org/doc/man-pages/.

TRADUCTION

       Depuis 2010, cette traduction est maintenue à l'aide de l'outil po4a <http://po4a.alioth.debian.org/> par
       l'équipe de traduction francophone au sein du projet perkamon <http://perkamon.alioth.debian.org/>.

       Alain Portal <http://manpagesfr.free.fr/> (2008).

       Veuillez signaler toute erreur de traduction en écrivant à <debian-l10n-french@lists.debian.org>  ou  par
       un rapport de bogue sur le paquet manpages-fr.

       Vous pouvez toujours avoir accès à la version anglaise de ce document en utilisant la commande « man -L C
       <section> <page_de_man> ».