Provided by: inkscape_0.91-7ubuntu2_amd64 bug

NOM

       Inkscape - programme d'édition SVG (Scalable Vector Graphics).

SYNOPSIS

       "inkscape [options] [nom_de_fichier ...]"

       options:

           -?, --help
               --usage
           -V, --version

           -f, --file=NOMDEFICHIER

           -e, --export-png=NOMDEFICHIER
           -a, --export-area=x0:y0:x1:y1
           -C, --export-area-page
           -D, --export-area-drawing
               --export-area-snap
           -i, --export-id=ID
           -j, --export-id-only
           -t, --export-use-hints
           -b, --export-background=COULEUR
           -y, --export-background-opacity=VALEUR
           -d, --export-dpi=DPI
           -w, --export-width=LARGEUR
           -h, --export-height=HAUTEUR

           -P, --export-ps=NOMDEFICHIER
           -E, --export-eps=NOMDEFICHIER
           -A, --export-pdf=NOMDEFICHIER
               --export-pdf-version=NUMERODEVERSION
               --export-latex

           --export-ps-level {2,3}

           -T, --export-text-to-path
               --export-ignore-filters

           -l, --export-plain-svg=NOMDEFICHIER

           -p, --print=IMPRIMANTE

           -I, --query-id=ID
           -X, --query-x
           -Y, --query-y
           -W, --query-width
           -H, --query-height
           -S, --query-all

           -x, --extension-directory

               --verb-list
               --verb=VERB-ID
               --select=OBJECT-ID

               --shell

           -g, --with-gui
           -z, --without-gui

               --vacuum-defs

               --g-fatal-warnings

DESCRIPTION

       Inkscape est un éditeur de dessin au format Scalable Vector Graphics (SVG) doté d'une interface
       graphique, offrant des possibilités similaires à Adobe Illustrator, CorelDraw, Xara Xtreme, etc. Les
       fonctionnalités d'Inkscape comprennent une gestion versatile des formes, le dessin à main levée et les
       courbes de Bézier, le texte multiligne, le texte suivant un chemin, la transparence, les transformations
       affines, les remplissages par motif ou dégradé, l'édition de nœuds, l'export SVG vers PNG, le groupement,
       les calques, les clones interactifs et bien plus encore. L'interface est conçue pour être confortable et
       efficace pour les utilisateurs expérimentés tout en restant conforme aux spécifications de GNOME
       permettant ainsi aux utilisateurs d'applications GNOME de s'y habituer rapidement.

       Le format SVG est un format XML standard pour le dessin vectoriel 2D. Il permet de définir des objets sur
       un dessin par l'utilisation de points, chemins et formes primitives. Les couleurs, fontes, largeur de
       contour et autres sont spécifiés en tant qu'attributs de 'style' de ces objets. Le but est de rendre
       possible l'utilisation de fichiers SVG pour un grand nombre de programmes et d'utilisation, SVG étant un
       standard et ses fichiers du type texte/xml.

       Inkscape utilise le SVG comme format natif de ses documents, et a pour but de devenir le plus conforme
       des programmes de dessin SVG, disponible pour la communauté du logiciel libre.

OPTIONS

       -?, --help
               Affiche un message d'aide.

       -V, --version
               Affiche la version d'Inkscape et la date de compilation.

       -a x0:y0:x1:y1, --export-area=x0:y0:x1:y1
               Pour  l'export  en  PNG,  définit  la  zone  à  exporter en pixels SVG (unité anonyme de longueur
               utilisée normalement par le format SVG Inkscape). Le comportement par défaut  est  d'exporter  la
               page du document. Le point (0,0) est le coin inférieur gauche.

       -C, --export-area-page
               Pour  l'export  en  PNG,  PDF,  PS  et EPS, la zone exportée est la page. C'est habituellement le
               comportement par défaut pour les formats PNG, PDF et PS, aussi spécifier cette option  n'est  pas
               nécessaire  pour  ces  formats  sauf  si l'option --export-id est utilisée pour exporter un objet
               spécifique. En EPS, cependant, il ne s'agit pas du comportement par défaut. De plus, pour  l'EPS,
               la spécification du format n'autorise pas sa boîte englobante à s'étendre au-delà de son contenu,
               ce  qui signifie que lorsque l'option --export-area-page est utilisée pour l'export EPS, la boîte
               englobante de la page sera redimensionnée pour s'adapter à la boîte englobante de son contenu  si
               elle est plus petite.

       -D, --export-area-drawing
               Pour  l'export  en  PNG,  PDF,  PS et EPS, la zone à exporter est le dessin entier (pas la page),
               c'est à dire la boîte englobante de l'ensemble des objets du document  (ou  des  objets  exportés
               lorsque  l'option  --export-id est utilisée). Avec cette option, l'image exportée n'affichera que
               les objets visibles du document sans marge ni massicotage. Il s'agit de l'option par défaut  pour
               l'export au format EPS. Peut être combiné, lors de l'export en PNG, avec --export-use-hints.

       --export-area-snap
               Arrondi  les  dimensions  de  la  zone  à exporter aux valeurs entières supérieures en unités SVG
               utilisateur (px). Si vous utilisez une résolution d'export de 90  ppp  et  que  vos  objets  sont
               alignés  aux  pixels  afin  de  minimiser  l'anti-crénelage, cette option permet de préserver cet
               alignement  même  si  l'export  se  fait  selon  des  boîtes  de  contour  (avec  --export-id  ou
               --export-area-drawing) qui ne sont pas correctement alignées sur les pixels.

       -b COULEUR, --export-background=COULEUR
               Couleur  de  fond  du  PNG  exporté.  Cette  valeur  peut être n'importe quelle chaîne de couleur
               supportée par le format SVG, par exemple "#ff007f" ou "rgb(255, 0, 128)". Si cette couleur  n'est
               pas  définie,  la  couleur  de page définie dans Inkscape via la boîte de dialogue Préférences du
               document sera utilisée (enregistrée dans l'attribut pagecolor= de sodipodi:namedview).

       -d PPP, --export-dpi=PPP
               La résolution utilisée pour l'export en PNG. Elle est également utilisée pour définir  le  niveau
               de  rastérisation  des  objets  filtrés  lors  de  l'export  en  PS, EPS ou PDF (sauf si l'option
               --export-ignore-filters est utilisée). Elle est de 90 par défaut, correspondant  à  1  pixel  SVG
               (px,  aussi  appelé « unité utilisateur ») s'exportant vers 1 pixel bitmap. Cette valeur préempte
               la PPP enregistrée avec le document si la commande est utilisée avec --export-use-hints.

       -e NOMDEFICHIER, --export-png=NOMDEFICHIER
               Spécifie le nom de fichier pour l'export en PNG. S'il existe déjà, il sera écrasé sans demande de
               confirmation.

       -f NOMDEFICHIER, --file=NOMDEFICHIER
               Ouvre le(s) document(s) spécifié(s). La chaîne d'option peut être omise, c'est à  dire  que  vous
               pouvez lister les noms de fichier sans -f.

       -g, --with-gui
               Tente  d'utiliser  l'interface graphique (sous Unix, utilise le serveur X, même si $DISPLAY n'est
               pas défini).

       -h HAUTEUR, --export-height=HAUTEUR
               Hauteur du bitmap généré en pixels. Cette  valeur  préempte  l'option  --export-dpi  (ou  la  PPP
               enregistrée avec le document si --export-use-hints est aussi utilisé).

       -i ID, --export-id=ID
               Lors  des  exportations  PNG,  PS, EPS, PDF et SVG simple, valeur de l'attribut id de l'objet que
               vous voulez exporter depuis le document (aucun autre objet n'est exporté).  Par  défaut  la  zone
               exportée  est la boîte englobante de l'objet ; vous pouvez préempter ce comportement en utilisant
               --export-area (pour le PNG seulement) ou --export-area-page.

       -j, --export-id-only
               Pour les formats PNG et SVG simple, n'exporte que l'objet  dont  l'id  est  spécifiée  avec  avec
               l'option  --export-id. Tout les autres objets seront cachés et n'apparaîtront pas dans le fichier
               exporté même s'ils chevauchent  l'objet  effectivement  exporté.  Cette  option  est  ignorée  si
               --export-id n'est pas aussi utilisé.

       -l, --export-plain-svg=NOMDEFICHIER
               Exporte  le(s)  document(s)  en  SVG  brut,  sans  espace  de  nom sodipodi: ou inkscape: et sans
               métadonnées RDF.

       -x, --extension-directory
               Liste le contenu du répertoire d'extensions configuré en tant que tel par  Inkscape,  puis  sort.
               Cette  option  est utilisée afin que les extensions externes utilisent la configuration originale
               générée à l'installation d'Inkscape.

       --verb-list
               Liste tous les verbes disponibles dans  Inkscape  par  identifiant.  Cet  identifiant  peut  être
               utilisé  pour  définir  les  actions du clavier ou les menus. Il peut également être utilisé avec
               l'option de ligne de commande --verb.

       --verb=VERB-ID, --select=OBJECT-ID
               Ces deux options fonctionnent de concert pour offrir la possibilité d'écrire des scripts  simples
               pour  Inkscape  depuis la ligne de commande. Il peuvent apparaître sur la ligne de commande aussi
               souvent que nécessaire et sont exécutés dans l'ordre pour tous les documents spécifiés.

               La commande --verb exécute une action spécifique comme si elle était appelée depuis un menu ou un
               bouton. Un boîte de dialogue apparaît lorsqu'elle fait  partie  de  l'action.  Utilisez  l'option
               --verb-list pour lister les identifiants d'action disponibles.

               La commande --select sélectionne les objects correspondants à l'identifiant spécifié. Les actions
               suivantes  ne  s'appliquent  alors  qu'à  cette  sélection.  Pour désélectionner tous les objets,
               utilisez --verb=EditDeselect. Les identifiants d'objet disponibles dépendent du document ouvert.

       -p IMPRIMANTE, --print=IMPRIMANTE
               Imprime le(s) document(s) vers l'imprimante spécifiée en  utilisant  `lpr  -P  IMPRIMANTE'.  Vous
               pouvez  aussi  utiliser `| COMMANDE' pour spécifier un tube de commande différent, ou utiliser `>
               NOMDEFICHIER' pour écrire le résultat PostScript dans un fichier au lieu de l'imprimer. N'oubliez
               pas d'utiliser les guillemets appropriés pour votre shell, par exemple :

               inkscape --print='| ps2pdf - mondoc.pdf' mondoc.svg

       -t, --export-use-hints
               Utilise le nom de fichier et la PPP enregistrés avec l'objet exporté (uniquement  si  --export-id
               est  spécifié).  Ces valeurs sont automatiquement spécifiées si vous exportez la sélection depuis
               Inkscape.  Donc,  si  par  exemple,  vous  exportez   la   forme   id="path231"   en   tant   que
               /home/me/shape.png  avec  une  résolution de 300 ppp depuis document.svg en utilisant l'interface
               graphique d'Inkscape, et sauvez le document, vous pourrez réexporter plus tard cette  forme  vers
               le même fichier et avec la même résolution en utilisant simplement la commande :

               inkscape -i path231 -t document.svg

               Si  vous  utilisez  --export-dpi,  --export-width,  ou  --export-height avec cette option, la PPP
               enregistrée avec le document sera ignorée et la valeur fournie à la ligne de  commande  utilisée.
               Si  vous  utilisez  --export-png avec cette option, le nom de fichier enregistré avec le document
               sera ignoré et le nom de fichier fourni à la ligne de commande utilisé.

       -w LARGEUR, --export-width=LARGEUR
               Largeur du bitmap généré en pixels. Cette valeur préempte l'option --export-dpi  setting  (ou  la
               PPP enregistrée avec le document si --export-use-hints est aussi utilisé).

       -y VALEUR, --export-background-opacity=VALEUR
               Opacité  du  fond  du PNG exporté. Cela peut être une valeur entre 0.0 et 1.0 (0.0 : complètement
               transparent, 1.0 complètement opaque) ou supérieure à 1 et inférieure à 255 (255  :  complètement
               opaque).  Si  cette valeur n'est pas spécifiée et si l'option -b n'est pas utilisée, l'opacité de
               la   page   enregistrée   avec   le   document   (dans   l'attribut   inkscape:pageopacity=    de
               sodipodi:namedview)  sera  utilisée. Si cette valeur n'est pas spécifiée mais que l'option -b est
               utilisée, la valeur 255 (opacité complète) sera utilisée.

       -P NOMDEFICHIER, --export-ps=NOMDEFICHIER
               Exporte le ou les documents au format  PostScript.  Notez  que  PostScript  ne  supporte  pas  la
               transparence,  et que tout objet transparent dans le SVG original sera automatiquement rastérisé.
               Les polices utilisés sont incorporées en tant que sous-ensemble. La zone d'exportation par défaut
               est  la  page,  mais  vous  pouvez  choisir  de  limiter  cette  zone  au  dessin  avec  l'option
               --export-area-drawing.  Il  est  également  possible  de  n'exporter  qu'un  objet  en spécifiant
               --export-id (tous les autres objets sont cachés). Dans ce cas, la zone d'exportation correspond à
               celle de l'objet choisi, à moins que vous n'ajoutiez l'option --export-area-page pour  que  cette
               zone prenne la taille de la page.

       -E NOMDEFICHIER, --export-eps=NOMDEFICHIER
               Exporte  le  ou les documents au format Encapsulated PostScript. Notez que PostScript ne supporte
               pas la transparence, et que tout objet transparent dans  le  SVG  original  sera  automatiquement
               rastérisé. Les polices utilisés sont incorporées en tant que sous-ensemble. La zone d'exportation
               par  défaut  est  la page, mais vous pouvez choisir de limiter cette zone au dessin avec l'option
               --export-area-drawing. Il  est  également  possible  de  n'exporter  qu'un  objet  en  spécifiant
               --export-id (tous les autres objets sont cachés).

       -A FILENAME, --export-pdf=FILENAME
               Exporte le ou les documents au format PDF. Ce format préserve la transparence des objets présents
               dans  le  SVG  original. Les polices utilisés sont incorporées en tant que sous-ensemble. La zone
               d'exportation par défaut est la page, mais vous pouvez choisir de limiter cette  zone  au  dessin
               avec  l'option  --export-area-drawing.  Il  est  également  possible de n'exporter qu'un objet en
               spécifiant --export-id (tous les autres objets sont cachés). Dans ce cas, la  zone  d'exportation
               correspond  à  celle  de  l'objet choisi, à moins que vous n'ajoutiez l'option --export-area-page
               pour que cette zone prenne la taille de la page.

       --export-pdf-version=VERSION-PDF
               Sélectionne la version PDF utilisée pour exporter le fichier. Cette option ne fait que réutiliser
               le sélecteur de version PDF présent dans la boîte de dialogue d'exportation en PDF de l'interface
               graphique. Vous devez donc fournir une des versions proposées par ce sélecteur (par exemple « 1.4
               ». La version par défaut est « 1.4 ».

       --export-latex
               Pour l'exportation en PS, EPS ou PDF. Utilisé pour créer des images  pour  les  documents  LaTeX,
               pour  lesquels  les  textes  sont composés par LaTeX. Lors de l'exportation PS, EPS ou PDF, cette
               option sépare la sortie en un fichier PS, EPS ou PDF (lorsque, par exemple, l'option --export-pdf
               est positionnée) et en un fichier LaTeX. Le text n'est pas enregistré dans le  PS,  EPS  ou  PDF,
               mais  apparaît  dans  le fichier LaTex, qui lui-même inclut le PS, EPS ou PDF. Inclure le fichier
               LaTeX (\input{image.tex}) dans un document LaTeX fait alors apparaître l'image, et tout le  texte
               composé  par  LaTeX.  Se  référer au document LaTeX généré pour de plus amples informations (voir
               également la sortie terminal de la commande GNUPlot `epslatex').

       -T, --export-text-to-path
               Convertit les objets texte en chemins lors de l'export, si applicable (pour l'exportation en  PS,
               EPS, PDF ou SVG).

       --export-ignore-filters
               Exporte  les  objets  filtrés  (avec  du  flou,  par exemple) comme des vecteurs, en ignorant les
               filtres (pour l'exportation en PS, EPS  ou  PDF).  Par  défaut,  tous  les  objets  filtrés  sont
               rastérisés  à  une  définition  choisie  par  --export-dpi (par défaut 90 ppp), en préservant son
               apparence.

       -I, --query-id
               Identifiant de l'objet dont les dimensions sont demandées. Si cette option n'est pas utilisée, la
               commande retournera les dimensions du dessin, pas de la page ou de la zone affichée.

       -X, --query-x
               Demande l'abscisse (coordonnée X) du dessin ou, si  spécifié  avec  --query-id,  de  l'objet.  La
               valeur retournée est en pixels (unité utilisateur SVG).

       -Y, --query-y
               Demande l'ordonnée (coordonnée Y) du dessin ou, si spécifié avec --query-id de l'objet. La valeur
               retournée est en pixels (unité utilisateur SVG).

       -W, --query-width
               Demande la largeur du dessin ou, si spécifié avec --query-id, de l'objet. La valeur retournée est
               en pixels (unité utilisateur SVG).

       -H, --query-height
               Demande la hauteur du dessin ou, si spécifié avec --query-id, de l'objet. La valeur retournée est
               en pixels (unité utilisateur SVG).

       -S, --query-all
               Affiche  un  liste délimitée par des virgules des tous les objets du document SVG comprenant leur
               identifiant, et les valeurs x, y, largeur et hauteur.

       --shell Avec ce paramètre, Inkscape entre en mode de ligne de commande interactif.  Dans  ce  mode,  vous
               pouvez  envoyer des commandes à Inkscape par le prompt, sans avoir à lancer une nouvelle instance
               du logiciel  à  chaque  commande.  Cette  fonctionnalité  est  particulièrement  utile  pour  une
               utilisation  en  scripts  et  en  serveur.  Elle  permet  d'améliorer  la  vitesse d'exécution et
               l'occupation en mémoire des scripts utilisés de façon répétée. Chaque  commande,  dans  ce  mode,
               doit  contenir  tous  les  paramètres  d'une ligne de commande classique, à l'exception du nom du
               programme (inkscape), comme dans l'exemple suivant : "fichier.svg --export-pdf=fichier.pdf".

       --vacuum-defs
               Supprime tous les éléments inutilisés de la section <lt>defs<gt> du fichier SVG. Si cette  option
               est  utilisée  avec --export-plain-svg, seul le fichier exporté sera affecté. Si cette option est
               utilisée seule, le fichier spécifié sera modifié.

       -z, --without-gui
               Ne lance pas l'interface graphique (sous Unix, n'utilise  pas  le  server  X)  ;  ne  traite  les
               fichiers que depuis la console. Ceci est présupposé pour les options -p, -e, -l et --vacuum-defs.

       --g-fatal-warnings
               Cette option GTK standard force l'arrêt d'Inkscape dès qu'un message d'avertssement (généralement
               sans gravité) est envoyé (utilisée à des fins de déboggage).

       --usage Affiche un bref message sur l'utilisation d'Inkscape.

CONFIGURATION

       Le  fichier  de  configuration  principal  est placé dans ~/.config/Inkscape/preferences.xml. Il contient
       plusieurs types de paramétrages dont vous pouvez changer la valeur dans  Inkscape  (la  plupart  dans  la
       boîte  de  dialogue  Préférences d'Inkscape). Vous pouvez ajouter des configurations spécifiques dans les
       sous-répertoires suivants :

       $HOME/.config/Inkscape/extensions/ - extensions.

       $HOME/.config/Inkscape/icons/ - icônes.

       $HOME/.config/Inkscape/keys/ - association des touches du clavier aux commandes.

       $HOME/.config/Inkscape/templates/ - modèles de fichiers.

DIAGNOSTICS

       Le programme retourne la valeur zéro après une  utilisation  réussie  ou  différente  de  zéro  après  un
       problème.

       Des  messages  d'erreur  et  des  avertissements divers peuvent être envoyés vers STDERR ou STDOUT. Si le
       programme se comporte de façon erratique avec un fichier SVG particulier, ou se plante, il est  utile  de
       chercher des indices dans ces messages.

EXEMPLES

       Bien  qu'Inkscape  soit  principalement conçu comme une application graphique, il peut aussi être utilisé
       depuis la ligne de commande pour certaines opérations SVG.

       Ouvrir un fichier SVG avec l'interface graphique :

           inkscape nomdefichier.svg

       Imprimer un fichier SVG :

           inkscape nomdefichier.svg -p '| lpr'

       Exporter un fichier SVG en PNG avec la résolution par défaut de 90 ppp (un pixel bitmap  correspondant  à
       une unité utilisateur SVG) :

           inkscape nomdefichier.svg --export-png=nomdefichier.png

       Idem, mais en forçant les dimensions du fichier à 600x400 pixels :

           inkscape nomdefichier.svg --export-png=nomdefichier.png -w600 -h400

       Idem, mais en exportant le dessin (la boîte englobante de tous les objets), et pas la page :

           inkscape nomdefichier.svg --export-png=nomdefichier.png --export-area-drawing

       Exporter  en  PNG  l'objet  id="text1555",  en  utilisant  le nom de fichier et la résolution utilisés la
       dernière fois qu'il a été exporté depuis l'interface graphique :

           inkscape nomdefichier.svg --export-id=text1555 --export-use-hints

       Idem, mais en utilisant une résolution de 90 ppp, en spécifiant un nom de fichier et en  arrondissant  la
       zone  à  exporter  aux  valeurs  entières  juste supérieures en unités utilisateur SVG (afin de préserver
       l'alignement des objets sur des pixels et minimiser l'anti-crénelage) :

           inkscape nomdefichier.svg --export-id=text1555 --export-png=text.png --export-area-snap

       Convertir un document du format SVG Inkscape au format SVG brut :

           inkscape nomdefichier1.svg --export-plain-svg=nomdefichier2.svg

       Convertir un document SVG en EPS, en convertissant les textes en chemins :

           inkscape nomdefichier.svg --export-eps=nomdefichier.eps --export-text-to-path

       Demander la largeur de l'objet avec un id="text1555" :

           inkscape nomdefichier.svg --query-width --query-id text1555

       Dupliquer l'objet ayant pour identifiant id="path1555", puis appliquer une rotation de 90 degrés  sur  le
       duplicat, enregistrer le SVG et quitter :

           inkscape nomdefichier.svg --select=path1555 --verb=EditDuplicate --verb=ObjectRotate90 --verb=FileSave --verb=FileClose

ENVIRONEMENT

       DISPLAY pour obtenir l'hôte par défaut et le numéro d'affichage.

       TMPDIR  pour  définir le chemin par défaut du répertoire à utiliser pour stocker les fichier temporaires.
       Le répertoire doit exister.

       INKSCAPE_PROFILE_DIR pour définir le chemin du répertoire à utiliser pour le profil utilisateur.

THÈMES

       Vous pouvez remplacer le fichier d'icônes par défaut $PREFIX/share/inkscape/icons/icons.svg en  utilisant
       le  répertoire  $HOME/.config/inkscape/icons/. Les icônes sont chargées par nom (ex. : fill_none.svg) ou,
       si elles sont introuvables, depuis le fichier icons.svg. Si une icône n'est pas trouvée dans l'un de  ces
       emplacements, elle est chargée depuis l'emplacement par défaut du système.

       Les icônes nécessaires sont chargées depuis les fichiers SVG par recherche de l'id SVG correspondant (Par
       exemple,  pour  charger  l'icône  "fill_none"  depuis  un  fichier,  le  contenu  identifié  par l'id SVG
       "fill_none" est rendu en tant que cette icône, qu'il  vienne  du  fichier  fill_none.svg  ou  du  fichier
       icons.svg).

AUTRES INFORMATIONS

       L'endroit principal pour trouver des informations sur Inkscape est http://www.inkscape.org/.  Le site web
       contient   des  liens  vers  d'autres  éléments  pertinents  :  documentation,  didacticiels,  manuel  de
       l'utilisateur, exemples, archives des listes de diffusion, la  dernière  version  d'Inkscape,  les  bases
       contenant les défauts et les demandes d'évolution, et bien d'autres choses.

VOIR AUSSI

       potrace, cairo, rsvg(1), batik, ghostscript, pstoedit.

       Suite de tests de conformité SVG :  http://www.w3.org/Graphics/SVG/Test/

       Validation de SVG :  http://jiggles.w3.org/svgvalidator/

       Scalable    Vector    Graphics   (SVG)   1.1   Specification   W3C   Recommendation   14   January   2003
       <http://www.w3.org/TR/SVG11/>

       Scalable   Vector   Graphics   (SVG)   1.2   Specification   W3C   Working   Draft   13   November   2003
       <http://www.w3.org/TR/SVG12/>

       SVG 1.1/1.2/2.0 Requirements W3C Working Draft 22 April 2002 <http://www.w3.org/TR/SVG2Reqs/>

       Document    Object    Model    (DOM):    Level   2   Core   Arnaud   Le   Hors   et   al   editors,   W3C
       <http://www.w3.org/TR/DOM-Level-2-Core/>

NOTES SUR L'INTERFACE GRAPHIQUE

       Pour vous familiariser avec l'utilisation de l'interface graphique d'Inkscape, consultez les didacticiels
       dans Aide > Didacticiels.

       Inkscape permet d'importer (Fichier > Importer) la plupart des formats bitmaps  PNG, BMP, JPG, XPM,  GIF,
       etc.),  du  texte  brut  (nécessite  Perl),  PS  et  EPS (nécessite Ghostscript) et les formats PDF et AI
       (documents Adobe Illustrato 9.0 ou plus récent).

       Inkscape permet d'exporter (Fichier > Exporter une image PNG) des images  PNG  32-bits,  mais  aussi  aux
       formats AI, PS, EPS, PDF, DXF et plusieurs autres formats (via Fichier > Enregistrer sous).

       Inkscape  supporte  la  pression  et l'inclinaison du stylet d'une tablette graphique pour la largeur, la
       force et l'angle de plusieurs outils dont la plume calligraphique.

       Inkscape  comporte  une  interface  graphique  pour  le  moteur  de  vectorisation  de  bitmaps   Potrace
       (http://potrace.sf.net) qui est inclus dans Inkscape.

       Inkscape  peut utiliser des scripts externes (filtres de stdin vers stdout) représentés par des commandes
       dans le menu Effets. Un script peut avoir une interface graphique,  sous  forme  de  boîte  de  dialogue,
       permettant  de définir différents paramètres et peut obtenir les IDs des objets sélectionnés sur lesquels
       agir depuis la ligne de commande. Inkscape est livré avec un assortiment d'effets écrits en Python dédiés
       principalement à la manipulation de chemin.

RACCOURCIS CLAVIER

       Pour obtenir une liste complète des raccourcis clavier et souris, consultez le fichier doc/keys.html,  ou
       utilisez la commande Clavier et souris dans le menu d'aide de l'interface graphique.

DÉFAUTS

       Beaucoup  de bugs sont connus ; veuillez s'il vous plaît consulter le site web pour vérifier ceux qui ont
       déjà été rapportés et pour soumettre de nouveaux problèmes. Consultez aussi la section "Known Issues" des
       notes de votre version (dans le fichier `NEWS').

AUTEURS

       Ce code doit son existence  à  un  grand  nombre  de  contributeurs  tout  au  long  de  ses  différentes
       incarnations.  La  liste  qui  suit est certainement incomplète mais permet de reconnaître les nombreuses
       épaules sur lesquelles cette application s'est appuyée :

       Maximilian Albert, Joshua A. Andler, Tavmjong Bah, Pierre Barbry-Blot,  Jean-François  Barraud,  Campbell
       Barton,  Bill Baxter, John Beard, John Bintz, Arpad Biro, Nicholas Bishop, Joshua L. Blocher, Hanno Böck,
       Tomasz Boczkowski, Henrik Bohre, Boldewyn, Daniel Borgmann, Bastien Bouclet, Hans Breuer, Gustav Broberg,
       Christopher Brown, Marcus Brubaker, Luca Bruno, Nicu Buculei, Bulia Byak, Pierre  Caclin,  Ian  Caldwell,
       Gail  Carmichael,  Ed  Catmur,  Chema  Celorio,  Jabiertxo Arraiza Cenoz, Johan Ceuppens, Zbigniew Chyla,
       Alexander Clausen, John Cliff, Kees Cook, Ben Cromwell, Robert Crosbie, Jon Cruz, Aurélie De-Cooman, Kris
       De Gussem, Milosz Derezynski, Daniel Díaz, Bruno Dilly, Larry Doolittle, Nicolas Dufour, Tim Dwyer, Maxim
       V. Dziumanenko, Johan Engelen, Miklos Erdelyi, Ulf Erikson, Noé Falzon, Frank  Felfe,  Andrew  Fitzsimon,
       Edward  Flick,  Marcin  Floryan,  Fred,  Ben  Fowler, Cedric Gemy, Steren Giannini, Olivier Gondouin, Ted
       Gould, Toine de Greef, Michael Grosberg, Bryce Harrington, Dale Harvey,  Aurélio  Adnauer  Heckert,  Carl
       Hetherington,  Jos  Hirth, Hannes Hochreiner, Thomas Holder, Joel Holdsworth, Christoffer Holmstedt, Alan
       Horkan, Karl Ove Hufthammer, Richard Hughes, Nathan Hurst,  inductiveload,  Thomas  Ingham,  Jean-Olivier
       Irisson,  Bob Jamison, Ted Janeczko, jEsuSdA, Lauris Kaplinski, Lynn Kerby, Niko Kiirala, James Kilfiger,
       Nikita Kitaev, Jason Kivlighn, Adrian Knoth, Krzysztof Kosiński, Petr Kovar, Benoît Lavorata, Alex Leone,
       Julien Leray, Raph Levien, Diederik van Lierop, Nicklas Lindgren, Vitaly Lipatov, Ivan Louette,  Fernando
       Lucchesi  Bastos  Jurema,  Pierre-Antoine Marc, Aurel-Aimé Marmion, Colin Marquardt, Craig Marshall, Ivan
       Masár, Dmitry G. Mastrukov, David Mathog, Matiphas, Michael  Meeks,  Federico  Mena,  MenTaLguY,  Aubanel
       Monnier, Vincent Montagne, Tim Mooney, Derek P. Moore, Chris Morgan, Peter Moulder, Jörg Müller, Yukihiro
       Nakai, Victor Navez, Christian Neumair, Nick, Andreas Nilsson, Mitsuru Oka, Vinícius dos Santos Oliveira,
       Martin  Owens,  Alvin  Penner, Matthew Petroff, Jon Phillips, Zdenko Podobny, Alexandre Prokoudine, Jean-
       René Reinhard, Alexey Remizov, Frederic Rodrigo, Hugo Rodrigues,  Juarez  Rudsatz,  Xavier  Conde  Rueda,
       Felipe  Corrêa  da  Silva Sanches, Christian Schaller, Marco Scholten, Tom von Schwerdtner, Danilo Šegan,
       Abhishek Sharma, Shivaken, Michael Sloan, John Smith, Boštjan Špetič,  Aaron  Spike,  Kaushik  Sridharan,
       Ralf  Stephan, Dariusz Stojek, Martin Sucha, ~suv, Pat Suwalski, Adib Taraben, Hugh Tebby, Jonas Termeau,
       David Turner, Andre Twupack, Aleksandar Urošević, Alex Valavanis, Joakim Verona,  Lucas  Vieites,  Daniel
       Wagenaar,  Liam  P.  White, Sebastian Wüst, Michael Wybrow, Gellule Xg, Daniel Yacob, David Yip, Masatake
       Yamato

       Cette page de manuel a été créée par Bryce Harrington <brycehar@bryceharrington.org>.

HISTORIQUE

       Le code qui allait devenir Inkscape est né en 1999, avec le programme Gill, GNOME Illustrator,  créé  par
       Raph  Levien.  L'objectif  défini pour Gill était de supporter complètement le format SVG. Raph a codé le
       modèle Postcript de courbes de Bézier, incluant le remplissage et le contour, les coiffes et raccords  de
       lignes,  le  texte,  etc.  La  page de Raph consacrée à Gill se trouve sur http://www.levien.com/svg/. Le
       travail sur Gill semble avoir diminué ou s'être arrêté en 2000.

       L'incarnation suivante du code allait devenir le très populaire Sodipodi, mené par Lauris  Kaplinski.  Le
       code  est  devenu  un outil d'illustration puissant après plusieurs années de travail, ajoutant plusieurs
       nouvelles fonctionnalités,  le  support  multilingue,  le  portage  sous  Windows  et  d'autres  systèmes
       d'exploitation et éliminant certaines dépendances.

       Inkscape  a  été  lancé  en 2003 par quatre développeurs actifs de Sodipodi (Bryce Harrington, MenTaLguY,
       Nathan Hurst et Ted Gould), qui voulaient faire prendre une orientation différente au code en  termes  de
       focalisation  sur  la  conformité  SVG,  aspect  et  fonctionnement  de l'interface, et d'opportunités de
       développement ouvertes à plus de participants. Le projet a  progressé  rapidement,  gagnant  de  nombreux
       contributeurs et une multitude de fonctionnalités.

       Beaucoup  de  travail  a  été  depuis consacré à la stabilisation du code et à l'internationalisation. Le
       moteur de rendu hérité de Sodipodi comportait de nombreuses spécificités qui  entrainaient  de  plantages
       lorsque  l'utilisation  du  programme  sortait  des  sentiers  battus. Ce moteur a alors été remplacé par
       Livarot qui, bien qu'imparfait, générait moins d'erreurs. Le projet a également adopté la bonne  habitude
       de  publier  son code régulièrement, et encouragé les utilisateurs à tester des versions en développement
       du logiciel, ce qui a bien aidé dans l'identification des nouveaux  défauts,  et  donné  les  moyens  aux
       utilisateurs de vérifier que les anciens étaient bien corrigés. Inkscape a ainsi acquis une réputation de
       programme robuste et fiable.

       En  parallèle,  des  efforts  ont  été  faits pour améliorer l'internationalisation et la localisation de
       l'interface, ce qui a apporté au projet de nouveaux contributeurs tout autour du monde.

       Inkscape a eu un impact positif sur l'attractivité visuelle de l'Open Source en général,  en  offrant  un
       outil  pour  créer  et partager des icônes, écrans d'accueil, art pour le web, etc. D'une certaine façon,
       bien que n'étant qu'un "simple outil de dessin", Inkscape a joué un  rôle  important  en  rendant  l'Open
       Source plus stimulant visuellement parlant pour un plus large public.

COPYRIGHT ET LICENSE

       Copyright (C) 1999–2011 des auteurs.

       Inkscape  est  un  logiciel  libre;  vous pouvez le redistribuer et/ou le modifier selon les termes de la
       license GPL.

Inkscape-0.91pre4                                                                                    INKSCAPE(1)