bionic (1) bash.1.gz

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NOM

       bash - Interpréteur de commandes GNU Bourne-Again SHell

SYNOPSIS

       bash [options] [chaîne_de_commande | fichier]

       Bash est Copyright © 1989-2013 par la Free Software Foundation, Inc.

DESCRIPTION

       Bash  est  un  interpréteur  de  commandes  (shell)  compatible  sh qui exécute les commandes lues depuis
       l'entrée standard ou depuis un fichier. Bash inclut aussi des fonctionnalités utiles des interpréteurs de
       commandes Korn et C (ksh et csh).

       Bash  vise  à  être  une  implémentation  conforme à la partie relative aux interpréteurs de commandes et
       utilitaires des spécifications IEEE POSIX  (norme  IEEE 1003.1).  Bash  peut  être  configuré  pour  être
       conforme à la norme POSIX par défaut.

OPTIONS

       Toutes  les  options d'interpréteur monocaractères documentées dans la description de la commande interne
       set peuvent être utilisées comme options si l'interpréteur est invoqué. De plus, bash accepte les options
       suivantes lors de son appel :

       -c        Si   l'option   -c   est   présente,  les  commandes  sont  lues  depuis  le  premier  argument
                 chaîne_de_commande qui n’est pas une option. Si des arguments  suivent  la  chaîne_de_commande,
                 ils sont affectés aux paramètres positionnels, en commençant par $0.
       -i        Si l'option -i est présente, l'interpréteur est interactif.
       -l        Faire  que  bash  se  comporte  comme  s'il avait été appelé comme interpréteur de commandes de
                 connexion (consultez APPEL ci-dessous).
       -r        Si l'option -r est présente, l'interpréteur devient restreint (consultez INTERPRÉTEUR RESTREINT
                 ci-dessous).
       -s        Si  l'option  -s est présente ou s'il ne reste plus d'argument après le traitement des options,
                 alors les commandes sont lues depuis l'entrée standard.  Cette  option  permet  d'affecter  les
                 paramètres positionnels tout en appelant un interpréteur interactif.
       -D        Une  liste  de  toutes  les chaînes entre guillemets doubles précédées de $ est affichée sur la
                 sortie standard. Ce sont les chaînes qui sont soumises à  une  traduction  quand  le  paramètre
                 linguistique  régional n'est ni C ni POSIX. Cela implique l'option -n ; aucune commande ne sera
                 exécutée.
       [-+]O [option_shopt]
                 option_shopt est une des options de l'interpréteur acceptées  par  la  commande  interne  shopt
                 (consultez  COMMANDES  INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Si option_shopt est présente, -O
                 crée cette option ; +O la détruit. Si option_shopt n'est pas fournie, les noms et  valeurs  des
                 options de l'interpréteur acceptées par shopt sont affichés sur la sortie standard. Si l'option
                 d'appel est +O, la sortie est affichée dans un format réutilisable en entrée.
       --        Deux caractères -- indiquent la fin des options et désactivent  le  traitement  des  arguments.
                 Tous  les  arguments  après  le -- sont traités comme des noms de fichiers et paramètres. - est
                 équivalent à --.

       Bash reconnaît également plusieurs options multicaractères. Ces options  doivent,  pour  être  reconnues,
       apparaître sur la ligne de commande avant les options monocaractères.

       --debugger
              Prend  les  dispositions  pour que le paramétrage du traçage soit exécuté avant que l'interpréteur
              démarre. Enclenche le mode de traçage étendu (consultez  ci-dessous  la  description  de  l'option
              extdebug de la commande interne shopt).
       --dump-po-strings
              Équivalent  à  -D, mais la sortie est dans le format des fichiers po (objets portables) de l'outil
              GNU gettext.
       --dump-strings
              Équivalent à -D.
       --help Affiche un message d'aide sur la sortie standard et termine avec succès.
       --init-file fichier
       --rcfile fichier
              Exécuter les commandes contenues dans fichier plutôt que celles du fichier d'initialisation commun
              à tout le système /etc/bash.bashrc et que le fichier d'initialisation personnel standard ~/.bashrc
              si l'interpréteur est interactif (consultez APPEL ci-dessous).

       --login
              Équivalent à -l.

       --noediting
              Ne pas  utiliser  la  bibliothèque  GNU  readline  pour  lire  les  lignes  de  commande,  lorsque
              l'interpréteur est interactif.

       --noprofile
              Ne  lire  ni  le fichier de configuration générale /etc/profile , ni les fichiers d'initialisation
              personnels ~/.bash_profile, ~/.bash_login  ou  ~/.profile.  Par  défaut,  bash  lit  ces  fichiers
              lorsqu'il est appelé comme interpréteur de commandes de connexion (consultez APPEL ci-dessous).

       --norc Ne  pas lire ou exécuter le fichier de configuration commun à tout le système /etc/bash.bashrc, ni
              le fichier personnel d'initialisation  ~/.bashrc  lorsque  l'interpréteur  est  interactif.  Cette
              option est activée par défaut si l'interpréteur est appelé sous le nom sh.

       --posix
              Aligner  le  comportement  de  bash sur la norme (mode posix), en ce qui concerne les options dont
              l'action par défaut diffère de la norme POSIX. La  section  VOIR  AUSSI  ci-dessous  référence  un
              document précisant la façon dont le mode posix affecte le comportement de bash.

       --restricted
              L'interpréteur devient restreint (consultez INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous).

       --verbose
              Équivalent à -v.

       --version
              Affiche le numéro de version de bash sur la sortie standard et termine avec succès.

ARGUMENTS

       S'il  reste des arguments sur la ligne de commande après traitement des options et que ni l'option -c, ni
       l'option -s n'ont été fournies, le premier argument est supposé être le nom du fichier dans  lequel  lire
       les commandes d'interpréteur. Si bash est appelé de cette façon, le nom du ficher est affecté à $0 et les
       arguments restants aux autres paramètres positionnels. Bash  lit  et  exécute  les  commandes  depuis  ce
       fichier,  puis  termine.  L'état  final de bash est l'état final de la dernière commande exécutée dans le
       script. Si aucune commande n'a été exécutée, l'état final est 0.  Une  tentative  est  d'abord  faite  de
       trouver le fichier dans le répertoire actuel et, si aucun fichier n'est trouvé, l'interpréteur cherche le
       script dans les répertoires contenus dans PATH.

APPEL

       Un interpréteur de commandes est dit de connexion (login shell) si le premier caractère de  son  argument
       numéro zéro est un - ou s'il est appelé avec l'option --login.

       Un  interpréteur  est interactif s'il est appelé sans argument autre que des options et sans l'option -c,
       dont l'entrée standard et la sortie d'erreur sont toutes deux connectées à des terminaux (comme déterminé
       par la fonction isatty(3)), ou s'il est appelé avec l'option -i. PS1 est créée et $- contient la lettre i
       si bash est interactif, ce qui permet à un script ou à un fichier d’initialisation de tester cet état.

       Le paragraphe suivant décrit comment bash exécute ses fichiers d'initialisation. Si un  de  ces  fichiers
       existe  mais  n'est pas accessible en lecture, bash signale une erreur. Les tildes sont remplacés par des
       noms de fichiers comme décrit ci-dessous dans Développement du tilde dans le paragraphe DÉVELOPPEMENTS.

       Lorsque bash est lancé comme interpréteur de commandes de connexion interactif ou comme interpréteur  non
       interactif  avec  l'option  --login,  il  lit  et  exécute tout d'abord les commandes se trouvant dans le
       fichier /etc/profile si ce fichier existe. Après lecture de ce  fichier,  il  recherche  ~/.bash_profile,
       ~/.bash_login  et  ~/.profile,  dans  cet  ordre,  puis  lit et exécute les commandes se trouvant dans le
       premier fichier existant et accessible en lecture. L'option --noprofile peut être utilisée à  l'appel  de
       l'interpréteur pour empêcher ce comportement.

       Lorsqu'un  interpréteur  de  commandes de connexion termine, bash lit et exécute les commandes du fichier
       ~/.bash_logout, s'il existe.

       Quand un interpréteur interactif démarre sans être un interpréteur de commandes de connexion, bash lit et
       exécute les commandes se trouvant dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc s'ils existent. Ce comportement peut
       être empêché à l'aide de l'option --norc. L'option --rcfile fichier forcera bash à lire et  exécuter  les
       commandes dans fichier plutôt que dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc.

       Quand  bash  est  démarré  de  façon  non  interactive, par exemple pour lancer un script, il consulte la
       variable BASH_ENV dans l'environnement, développe son contenu si elle existe et  considère  cette  valeur
       comme  le  nom  d'un  fichier  à  lire  et exécuter. Bash se comporte comme si la commande suivante était
       exécutée :
              if [ -n "$BASH_ENV" ]; then . "$BASH_ENV"; fi
       mais la valeur de la variable PATH n'est pas utilisée pour rechercher le fichier.

       Si bash est appelé sous le nom  sh,  il  essaye  d'imiter  le  comportement  de  démarrage  des  versions
       historiques de sh aussi fidèlement que possible, tout en restant conforme aux normes POSIX. Lorsqu'il est
       appelé comme interpréteur de commandes de connexion interactif ou non interactif avec  l'option  --login,
       il  essaye d'abord de lire et exécuter, dans cet ordre, les commandes de /etc/profile puis de ~/.profile.
       L'option --noprofile peut être utilisée pour empêcher ce  comportement.  Quand  il  est  appelé  en  tant
       qu'interpréteur interactif sous le nom sh, bash consulte la variable ENV, développe sa valeur si elle est
       définie et utilise le résultat en tant que nom de fichier à  lire  et  exécuter.  Comme  un  interpréteur
       appelé  sous  le nom sh n'essaye ni de lire, ni d'exécuter des commandes d'un autre fichier de démarrage,
       l'option --rcfile n'a aucun effet. Un interpréteur non interactif appelé sous le nom sh n'essaie de  lire
       aucun  autre fichier d'initialisation. Quand il est appelé sous le nom sh, bash entre en mode posix après
       avoir lu les fichiers d'initialisation.

       Quand bash est appelé en mode posix comme avec l'option --posix sur la ligne  de  commande,  il  suit  la
       norme  POSIX  pour  les fichiers de démarrage. Dans ce mode, les interpréteurs interactifs développent la
       variable ENV et les commandes sont lues et exécutées à partir du  fichier  dont  le  nom  est  la  valeur
       développée. Aucun autre fichier d'initialisation n'est lu.

       Bash  tente  de déterminer s'il est exécuté avec son entrée standard reliée à une connexion réseau, comme
       quand il est exécuté par le démon lançant les interpréteurs de commandes à distance,  généralement  rshd,
       ou  le  démon  d'interpréteur  sécurisé sshd. Si bash conclut qu'il est exécuté de cette façon, il lit et
       exécute les commandes de /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc si ces fichiers existent et  sont  accessibles  en
       lecture.  Il  n'a  pas  ce  comportement  lorsqu'il  est appelé sous le nom sh. L'option --norc peut être
       utilisée pour empêcher ce comportement et l'option --rcfile peut être utilisée  pour  forcer  la  lecture
       d'un  autre fichier, mais rshd et sshd n'appellent généralement pas l'interpréteur avec ces options et ne
       permettent pas de les indiquer.

       Si l'interpréteur est  lancé  avec  un  identifiant  (de  groupe)  d'utilisateur  effectif  différent  de
       l'identifiant  (de  groupe)  d'utilisateur  réel  et  si  l'option  -p  n'est  pas fournie, aucun fichier
       d'initialisation n'est lu, les fonctions de l'interpréteur ne sont pas importées depuis  l'environnement,
       les  variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS,  CDPATH,  et  GLOBIGNORE,  si  présentes dans l'environnement, sont
       ignorées, et l'identifiant de l'utilisateur effectif est configuré à  celui  de  l'utilisateur  réel.  Si
       l'option  -p  est  fournie  à  l'appel,  le  comportement  au  démarrage  est  le même mais l'identifiant
       d'utilisateur effectif n'est pas modifié.

DÉFINITIONS

       Les définitions suivantes sont utilisées dans toute la suite ce document.
       blanc  Une espace ou une tabulation.
       mot    Une suite de caractères considérée comme  une  unité  élémentaire  par  l'interpréteur.  On  parle
              également de lexème (« token »).
       nom    Un  mot ne contenant que des caractères alphanumériques ou tirets bas (« underscore »), commençant
              par une lettre ou un tiret bas. On s'y réfère également sous le terme identificateur.
       métacaractère
              Un caractère qui, non protégé, sépare les mots. Un de ceux-ci :
              |  & ; ( ) < > espace tab
       opérateur de contrôle
              Un lexème ayant une fonction de contrôle. C'est l'un des symboles suivants :
              || & && ; ;; ( ) | |& <changement de ligne>

MOTS RÉSERVÉS

       Les mots réservés sont des mots qui ont une signification spéciale pour l'interpréteur. Les mots suivants
       sont  reconnus  comme réservés lorsqu'ils ne sont pas protégés et sont soit le premier mot d'une commande
       simple (consultez GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), soit le troisième mot d'une commande  case  ou
       for :

       ! case  coproc  do done elif else esac fi for function if in select then until while { } time [[ ]]

GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR

   Commandes simples
       Une  commande  simple  est une suite d'affectations facultatives de variables, suivie de mots séparés par
       des blancs et de redirections, et terminée par un opérateur  de  contrôle.  Le  premier  mot  indique  la
       commande  à  exécuter et est passé comme argument zéro. Les mots restants sont transmis comme arguments à
       la commande appelée.

       La valeur renvoyée par une commande simple est son état final ou 128+n si la commande a été terminée  par
       le signal n.

   Conduites
       Une  conduite (« pipeline ») est une suite d'une ou plusieurs commandes séparées par un des opérateurs de
       contrôle | ou |&. Le format d'une conduite est :

              [time [-p]] [!] commande_1 [ [||&] commande_2 ... ]

       La sortie standard de la commande_1 est connectée par un tube à l'entrée standard de la commande_2. Cette
       connexion   est  effectuée  avant  toute  redirection  indiquée  par  la  commande  elle-même  (consultez
       REDIRECTIONS ci-dessous). Si |& est utilisé, la sortie d'erreur standard de la commande_1, en plus de  sa
       sortie  standard,  est  connectée  à l'entrée standard de la commande_2 dans le tube ; c'est un raccourci
       pour 2>&1 |. Cette redirection implicite de la sortie d'erreur  standard  vers  la  sortie  standard  est
       réalisée après toute redirection précisée par la commande.

       L'état  renvoyé  par une conduite est l'état final de la dernière commande, à moins que l'option pipefail
       soit activée. Si pipefail est activée, l'état renvoyé par la  conduite  est  la  valeur  de  la  dernière
       commande  (la plus à droite) à terminer avec un état différent de zéro ou zéro si toutes les commandes se
       terminent avec succès. Si le mot réservé ! précède une conduite, l'état final de cette conduite  sera  la
       négation logique de l'état final tel que décrit ci-dessus. L'interpréteur attend que toutes les commandes
       de la conduite soient terminées avant de renvoyer une valeur.

       Si le mot réservé time précède une conduite, les temps passés par le programme en  modes  utilisateur  et
       système  sont  indiqués  quand la conduite se termine. L'option -p modifie le format de sortie pour celui
       indiqué par POSIX. Quand l'interpréteur est en mode posix, il ne reconnaît pas time comme un mot  réservé
       si  le  lexème  suivant  commence par un « - ». La variable TIMEFORMAT peut contenir une chaîne de format
       indiquant comment les informations de chronométrage doivent  être  affichées ;  consultez  ci-dessous  la
       description de TIMEFORMAT dans Variables de l'interpréteur.

       Quand  l'interpréteur  est  en  mode  posix,  time peut être suivi d'un changement de ligne. Dans ce cas,
       l'interpréteur affiche le temps utilisateur et système total consommé par l'interpréteur et ses fils.  La
       variable TIMEFORMAT peut être utilisée pour indiquer le format des informations de temps.

       Chaque  commande  dans  une  conduite  est  exécutée comme un processus indépendant (c'est-à-dire dans un
       sous-interpréteur).

   Listes
       Une liste est une suite d'une ou plusieurs conduites séparées par l'un des opérateurs ;, &, && ou  ||  et
       facultativement terminée par ;, & ou <changement de ligne>.

       Dans  cette liste d'opérateurs, && et || ont une priorité identique, suivis par ; et &, qui ont également
       une priorité identique.

       Une suite d'un ou plusieurs changements de  ligne  peut  apparaître  dans  une  liste  à  la  place  d'un
       point-virgule pour délimiter les commandes.

       Si  une commande se termine par l'opérateur de contrôle &, l'interpréteur l'exécute en arrière-plan, dans
       un sous-interpréteur. L'interpréteur n'attend pas que la commande se termine et l'état renvoyé est 0. Les
       commandes  séparées  par un ; sont exécutées successivement, l'interpréteur attend que chaque commande se
       termine tour à tour. L'état renvoyé est l'état final de la dernière commande exécutée.

       Les listes ET et OU sont des  suites  d'une  ou  plusieurs  conduites  séparées  respectivement  par  les
       opérateurs  de  contrôle  &&  et  ||. Les listes ET et OU sont exécutées avec associativité à gauche. Une
       liste ET est de la forme

              commande_1 && commande_2

       commande_2 est exécutée si, et seulement si, commande_1 renvoie un état final de zéro.

       Une liste OU a la forme

              commande_1 || commande_2

       commande_2 est exécutée si et seulement si commande_1 renvoie un état final  différent  de  zéro.  L'état
       renvoyé par des listes de ET et de OU est l'état final de la dernière commande exécutée dans la liste.

   Commandes composées
       Une  commande composée est l'une des constructions suivantes. Dans la plupart des cas, une liste dans une
       description de commande pourrait être séparée du reste de la commande par un ou plusieurs changements  de
       ligne, et pourrait être suivie d’un changement de ligne à la place d’un point-virgule.

       (liste)
              liste  est  exécutée  dans un sous-interpréteur (consultez ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION DES COMMANDES
              ci-dessous). Les affectations de variables et les commandes internes qui affectent l'environnement
              de l'interpréteur n'ont pas d'effet une fois que la commande se termine. L'état renvoyé est l'état
              final de la liste.

       { liste; }
              liste est simplement exécutée avec l'environnement de  l'interpréteur  en  cours.  liste  doit  se
              terminer par un changement de ligne ou un point-virgule. Cette construction est connue sous le nom
              de commandes groupées. L'état renvoyé est l'état final de la liste.  Remarquez  que  contrairement
              aux  métacaractères  (  et ), { et } sont des mots réservés qui ne doivent apparaître que là où un
              mot réservé peut être reconnu. Puisqu'ils ne conduiront pas à un découpage en  mots,  ils  doivent
              être séparés de la liste par un blanc ou un autre métacaractère de l'interpréteur.

       ((expression))
              L'expression  est évaluée selon les règles décrites ci-dessous dans ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE. Si la
              valeur arithmétique de l'expression est différente de zéro, l'état renvoyé est  0 ;  sinon  l'état
              renvoyé est 1. C'est exactement équivalent à let "expression".

       [[ expression ]]
              Renvoie  un  état  de  0  ou  1 selon l'évaluation de la condition expression. Les conditions sont
              composées de  primitives  décrites  ci-dessous  dans  CONDITIONS.  Le  découpage  en  mots  et  le
              développement des chemins ne sont pas effectués sur les mots entre [[ et ]] ; le développement des
              tildes, des paramètres, des variables, le développement arithmétique, la substitution de  commande
              et  de  processus,  ainsi  que  la  suppression  des  protections  sont  effectués. Les opérateurs
              conditionnels comme -f ne doivent pas être protégés afin d'être reconnus comme primitives.

              Lorsqu'ils  sont  utilisés  avec  [[,  les  opérateurs  <  et  >  ordonnent  d'un  point  de   vue
              lexicographique en utilisant les paramètres linguistiques régionaux actuels.

       Consultez  la  description  de  la  commande interne test (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous) pour la gestion des paramètres (c'est-à-dire des paramètres manquants).

       Quand les opérateurs == et != sont utilisés, la chaîne placée à  droite  de  l'opérateur  est  considérée
       comme  étant  un  motif  dont  la correspondance est recherchée selon les règles décrites ci-dessous dans
       Motifs génériques, comme  si  l’option  extglob  de  l’interpréteur  était  activée.  L’opérateur  =  est
       équivalent  à  ==.  Si  l'option  d'interpréteur  nocasematch  est activée, la mise en correspondance est
       effectuée sans tenir compte de la casse (différence majuscule/minuscule) des caractères alphabétiques. La
       valeur  renvoyée  est  0  si  les chaînes correspondent (==), ou ne correspondent pas (!=), au motif et 1
       sinon. Toute partie du motif peut être protégée pour forcer la partie protégée à correspondre en tant que
       chaîne.

       Un  opérateur  binaire  supplémentaire, =~, est disponible, avec la même priorité que == et !=. Lorsqu'il
       est utilisé, la chaîne à droite de l'opérateur est considérée comme une expression rationnelle étendue et
       est  mise  en  correspondance en conséquence (comme avec regex(3)). La valeur renvoyée est 0 si la chaîne
       correspond au motif et 1 si elle ne correspond pas. Si l'expression rationnelle n'est pas  syntaxiquement
       correcte, la valeur renvoyée de l'expression conditionnelle est 2. Si l'option d'interpréteur nocasematch
       est activée, la mise en correspondance est effectuée sans tenir compte de la casse. Toute partie du motif
       peut  être  protégée  pour  forcer  la partie protégée à correspondre en tant que chaîne. Les expressions
       entre crochets des expressions rationnelles doivent  être  traitées  prudemment  car  les  caractères  de
       protection  habituels perdent leur signification entre crochets. Si le motif est stocké dans une variable
       de l’interpréteur, la protection de développement de variable force le motif  entier  à  correspondre  en
       tant  que  chaîne.  Les  sous-chaînes mises en correspondance avec des sous-expressions entre parenthèses
       dans l'expression rationnelle sont sauvegardées dans la variable tableau BASH_REMATCH. L'élément d'indice
       0 de BASH_REMATCH est la partie de la chaîne correspondant à l'expression rationnelle complète. L'élément
       d'indice n de BASH_REMATCH est la partie de la chaîne correspondant à  la  n-ième  sous-expression  entre
       parenthèses.

       Les  expressions  peuvent  être  combinées  en  utilisant  les  opérateurs suivants, décrits par ordre de
       priorité décroissante :

              ( expression )
                     Renvoie la valeur de l'expression. Cela  peut  être  utilisé  pour  surpasser  la  priorité
                     normale des opérateurs.
              ! expression
                     Vrai si expression est fausse.
              expression1 && expression2
                     Vrai si expression1 et expression2 sont toutes les deux vraies.
              expression1 || expression2
                     Vrai si expression1 ou expression2 est vraie.

              Les opérateurs && et || n'évaluent pas expression2 si la valeur de expression1 suffit à déterminer
              la valeur renvoyée par la condition tout entière.

       for nom [ [ in [ mot ... ] ] ; ] do liste ; done
              La liste de mots suivant in est développée, produisant une liste d'éléments. La variable nom prend
              tour  à  tour  la valeur de chacun des éléments et liste est exécutée à chaque fois. Si in mot est
              omis, la commande for exécute la liste une fois pour chacun des paramètres positionnels  existants
              (consultez  PARAMÈTRES  ci-dessous).  L'état  renvoyé  est  l'état  final  de la dernière commande
              exécutée. Si le développement des éléments suivant in conduit à une liste  vide,  aucune  commande
              n'est exécutée et l'état renvoyé est 0.

       for (( expr1 ; expr2 ; expr3 )) ; do liste ; done
              L'expression  arithmétique  expr1  est  d'abord  évaluée selon les règles décrites ci-dessous sous
              ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE.  L'expression  arithmétique  expr2  est  ensuite  évaluée  répétitivement
              jusqu'à valoir zéro. Chaque fois que expr2 est évaluée en une valeur différente de zéro, liste est
              exécutée et l'expression arithmétique expr3 est évaluée. Si l'une des expressions est omise,  elle
              est  considérée  comme s'évaluant à 1. La valeur renvoyée est l'état final de la dernière commande
              dans liste qui est exécutée ou faux si l'une des expressions est incorrecte.

       select nom [ in mot ] ; do liste ; done
              La liste de mots à la suite de in est développée, produisant une liste d'éléments. L'ensemble  des
              mots  développés  est imprimé sur la sortie d'erreur standard, chacun précédé par un nombre. Si in
              mot est omis,  les  paramètres  positionnels  sont  imprimés  (consultez  PARAMÈTRES  ci-dessous).
              L'invite  PS3  est  affichée  et  une  ligne  est  lue  depuis  l'entrée standard. Si la ligne est
              constituée d'un nombre correspondant à l'un des mots affichés, alors  ce  mot  est  affecté  à  la
              valeur  de la variable nom. Si la ligne est vide, les mots et l'invite sont affichés à nouveau. Si
              une fin de fichier (EOF) est lue, la commande se termine. Toute autre valeur lue force la variable
              nom  à  être  définie  à  NULL.  La  ligne  lue est conservée dans la variable REPLY. La liste est
              exécutée après chaque sélection, jusqu'à ce qu'une commande break soit atteinte. L'état  final  de
              select  est l'état final de la dernière commande exécutée dans la liste ou zéro si aucune commande
              n'a été exécutée.

       case mot in [ [(] motif [ | motif ] ... ) liste ;; ] ... esac
              Une commande  case  commence  d'abord  par  développer  le  mot,  puis  essaye  de  le  mettre  en
              correspondance  tour  à  tour  avec  chacun  des  motifs en utilisant les mêmes règles que pour le
              développement des chemins (consultez ci-dessous Développement des chemins). Le mot  est  développé
              en  utilisant  le  développement  du  tilde,  le développement des paramètres et des variables, la
              substitution arithmétique, la substitution  de  commande,  la  substitution  de  processus  et  la
              suppression  des  protections. Chaque motif examiné est développé en utilisant le développement du
              tilde, le développement  des  paramètres  et  des  variables,  la  substitution  arithmétique,  la
              substitution  de  commande et la substitution de processus. Si l'option d'interpréteur nocasematch
              est activée, la mise en correspondance est effectuée sans tenir compte de la casse des  caractères
              alphabétiques.  Quand  une  correspondance  est trouvée, la liste associée est exécutée. Dès qu'un
              motif correct a été trouvé, il n'y a plus d'autre essai si l'opérateur ;; est utilisé. Si  ;&  est
              utilisé  au  lieu  de ;;, l'exécution continue avec la liste associée au jeu de motifs suivant. Si
              ;;& est utilisé au lieu de ;;, l'interpréteur essaye la liste de motifs suivante, si elle  existe,
              et  exécute toute liste associée à un motif correspondant. L'état final est zéro si aucun motif ne
              correspond. Sinon il est l'état final de la dernière commande exécutée dans la liste.

       if liste; then liste; [ elif liste; then liste; ] ... [ else liste; ] fi
              La liste du if est exécutée. Si son état final est zéro, la liste du  then  est  exécutée.  Sinon,
              chacune  des  listes  des elif est exécutée tour à tour et si son état final est zéro, la liste du
              then associé est exécutée et la commande termine. Sinon,  la  liste  du  else,  si  présente,  est
              exécutée.  L'état  final  est  l'état  final  de  la  dernière commande exécutée ou zéro si aucune
              condition n'a été satisfaite.

       while liste-1; do liste-2; done
       until liste-1; do liste-2; done
              La commande while répète la liste-2 tant que la dernière commande de la liste-1  renvoie  un  état
              final de zéro. La commande until est identique à la commande while, sauf que le test est inversé ;
              la liste-2 est exécutée tant que la  dernière  commande  de  la  liste-1  renvoie  un  état  final
              différent  de  zéro.  L'état  final  des  commandes while et until est l'état final de la dernière
              commande exécutée dans la liste-2 ou zéro si aucune commande n'a été exécutée.

   Coprocessus
       Un coprocessus est une commande d'interpréteur précédée par le mot réservé  coproc.  Un  coprocessus  est
       exécuté  de façon asynchrone dans un sous-interpréteur, comme si la commande se terminait par l'opérateur
       de contrôle &, avec un tube bidirectionnel établi entre l'interpréteur d'exécution et le coprocessus.

       Le format d'un coprocessus est :

              coproc [NOM] commande [redirections]

       Un coprocessus appelé NOM est créé. Si NOM n'est pas fourni, le nom par défaut est COPROC.  NOM  ne  doit
       pas  être fourni si commande est une commande simple (voir ci-dessus) ; sinon, il est interprété comme le
       premier mot d'une commande simple. Quand le coprocessus est exécuté,  l'interpréteur  crée  une  variable
       tableau  (consultez  Tableaux  ci-dessous) appelée NOM dans le contexte de l'interpréteur d'exécution. La
       sortie standard de commande est connecté par un tube à un  descripteur  de  fichier  dans  l'interpréteur
       d'exécution,  et  ce  descripteur  de  fichier  est  affecté  à NOM[0]. L'entrée standard de commande est
       connecté par un tube à un descripteur de fichier dans l'interpréteur d'exécution, et  ce  descripteur  de
       fichier  est  affecté  à  NOM[1].  Ce  tube  est  établi avant toute redirection indiquée par la commande
       (consultez REDIRECTIONS ci-dessous). Les descripteurs de fichier peuvent être  utilisés  comme  arguments
       aux  commandes  d'interpréteur  et  redirections  utilisant  les  développements  standards  de  mot. Les
       descripteurs de fichier ne sont pas disponibles dans les sous-interpréteurs. L'identifiant  du  processus
       (PID)  de  l'interpréteur  engendré  pour exécuter le coprocessus est la valeur disponible de la variable
       NAME_PID. La commande interne wait peut être utilisée pour attendre que le coprocessus soit terminé.

       Puisque le coprocessus est créé comme une commande asynchrone, la commande  coproc  se  termine  toujours
       avec succès. L'état renvoyé d'un coprocessus est l'état final de commande.

   Définitions des fonctions de l'interpréteur
       Une  fonction  de l'interpréteur est un objet qui est appelé comme une commande simple et qui exécute une
       commande composée avec un nouveau jeu de paramètres positionnels. Les fonctions  de  l'interpréteur  sont
       déclarées de la façon suivante :

       nom () commande-composée [redirection]
       function nom [()] commande-composée [redirection]
              Cela définit une fonction possédant le nom mentionné. Le mot réservé function est facultatif. S'il
              est fourni, les parenthèses sont facultatives. Le corps de la fonction est  la  commande  composée
              commande-composée  (consultez  Commandes composées ci-dessus). Cette commande est généralement une
              liste de commandes entre { et }, mais peut être n'importe quelle commande décrite  dans  Commandes
              composées  ci-dessus.  La  commande-composée est exécutée chaque fois que nom est indiqué comme le
              nom d'une commande normale. En mode posix, nom ne  peut  pas  être  le  nom  d’une  des  commandes
              internes   spéciales   de   POSIX  (« special  builtins »).  Toutes  les  redirections  (consultez
              REDIRECTIONS ci-dessous) indiquées lorsqu'une fonction est  définie  sont  effectuées  lorsque  la
              fonction  est  exécutée. L'état final d'une définition de fonction est zéro, à moins qu'une erreur
              de syntaxe ne se produise ou qu'une fonction en lecture seule n'existe  déjà  avec  le  même  nom.
              Lorsque  la fonction est exécutée, l'état final est celui de la dernière commande exécutée dans le
              corps de la fonction (consultez FONCTIONS ci-dessous).

COMMENTAIRES

       Dans un interpréteur non interactif ou dans un interpréteur interactif avec l'option interactive_comments
       activée par la commande interne shopt (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), un mot
       commençant par # conduit à ignorer ce mot et tous les caractères restants sur la ligne.  Un  interpréteur
       interactif    sans    l'option   interactive_comments   n'autorise   pas   les   commentaires.   L'option
       interactive_comments est activée par défaut dans les interpréteurs interactifs.

PROTECTIONS

       Les protections (« quoting ») permettent de forcer l'interpréteur à ignorer la signification spéciale  de
       certains  caractères  ou  mots.  Les protections peuvent être utilisées pour désactiver le traitement des
       caractères spéciaux, éviter la  reconnaissance  des  mots  réservés  ou  empêcher  le  développement  des
       paramètres.

       Tous  les  métacaractères  décrits  ci-dessus  dans  DÉFINITIONS  ont  des  significations spéciales pour
       l'interpréteur et doivent être protégés pour ne représenter que leur propre caractère.

       Lorsque les outils de développement de l'historique des commandes sont utilisés (consultez  DÉVELOPPEMENT
       DE  L'HISTORIQUE  ci-dessous),  le  caractère de développement de l'historique, généralement !, doit être
       protégé pour éviter le développement de l'historique.

       Il y a trois mécanismes de protection : le caractère de  protection,  les  guillemets  simples  (« single
       quotes ») et les guillemets doubles (« double quotes »).

       Le  caractère  de  protection est une contre-oblique (\) non protégée. Il préserve la valeur littérale du
       caractère qui le suit, à l'exception du <changement de  ligne>.  Si  un  couple  \<changement  de  ligne>
       apparaît  et  si  la  contre-oblique  n'est pas elle-même protégée, l'ensemble \<changement de ligne> est
       considéré comme une continuation de ligne (c'est-à-dire qu'il est supprimé du flux d'entrée et ignoré  en
       pratique).

       Encadrer  des  caractères  entre  des  guillemets  simples  préserve  la  valeur  littérale de chacun des
       caractères entre guillemets simples. Un guillemet simple ne peut pas être  placé  entre  deux  guillemets
       simples, même s'il est précédé d'une contre-oblique.

       Encadrer  des  caractères  entre  des  guillemets  doubles  préserve  la  valeur  littérale de chacun des
       caractères sauf $, `, \ et, lorsque le développement de l'historique est activé, !. Les caractères $ et `
       conservent  leurs  significations  spéciales  entre  guillemets doubles. La contre-oblique ne conserve sa
       signification spéciale que lorsqu'elle est suivie par l'un des  caractères  suivants :  $,  `,  ",  \  ou
       <changement  de  ligne>.  Un  guillemet  double  peut être protégé entre deux guillemets doubles en étant
       précédé d'une contre-oblique. S'il est activé, le développement de l'historique sera  effectué,  à  moins
       qu'un  !  apparaissant entre guillemets doubles ne soit protégé par une contre-oblique. La contre-oblique
       précédant le ! n'est pas supprimée.

       Les caractères spéciaux * et @  ont  des  significations  spéciales  lorsqu'ils  se  trouvent  entre  des
       guillemets doubles (consultez PARAMÈTRES ci-dessous).

       Les  mots  de  la  forme  $'chaîne'  sont  traités  spécialement. Le mot est développé en chaîne avec les
       caractères protégés par contre-oblique remplacés comme indiqué par le standard  ANSI  C.  Les  suites  de
       protection par contre-oblique, si présentes, sont décodées comme suit :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \'     guillemet simple ;
              \"     guillemet double ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres hexadécimaux) ;
              \uHHHH le  caractère  Unicode  (ISO/IEC  10646)  dont la valeur hexadécimale est HHHH (un à quatre
                     chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le caractère Unicode (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale est HHHHHHHH  (un  à  huit
                     chiffres hexadécimaux) ;
              \cx    un caractère contrôle-x.

       Le  résultat  développé est protégé par des guillemets simples comme si le symbole dollar n'avait pas été
       présent.

       Une chaîne entre guillemets doubles précédée d'un symbole dollar ($"chaîne") conduira à la traduction  de
       la  chaîne  selon  les  paramètres  linguistiques  régionaux  en vigueur. Si les paramètres linguistiques
       régionaux actuels est C ou POSIX, le symbole dollar est ignoré. Si la chaîne est traduite  et  remplacée,
       le résultat est protégé par des guillemets doubles.

PARAMÈTRES

       Un  paramètre  est une entité permettant de stocker des valeurs. Il peut être un nom, un nombre ou un des
       caractères spéciaux décrits ci-dessous, dans Paramètres spéciaux. Une variable est un paramètre noté  par
       un  nom.  Une  variable possède une valeur et zéro ou plusieurs attributs. Les attributs sont affectés en
       utilisant la commande interne declare  (consultez  declare  dans  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous).

       Un  paramètre est créé si une valeur lui a été affectée. La chaîne NULL est une valeur correcte. Une fois
       qu'une variable est créée, elle  ne  peut  être  détruite  qu'en  utilisant  la  commande  interne  unset
       (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Une variable peut recevoir une valeur par une affectation de la forme

              nom=[valeur]

       Si  aucune  valeur  n'est  indiquée,  une chaîne NULL est affectée à la variable. Toutes les valeurs sont
       sujettes au développement du tilde, des paramètres et des variables, à la substitution  de  commande,  au
       développement  arithmétique et à la suppression des protections (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous). Si
       une variable a son attribut integer configuré, alors la valeur est soumise à  l'évaluation  arithmétique,
       même  si  la  syntaxe  $((...))  n'est pas utilisée (consultez Développement arithmétique ci-dessous). Le
       découpage en mots n'est pas effectué, à l'exception de "$@" comme  expliqué  ci-dessous  dans  Paramètres
       spéciaux.  Le développement des chemins n'est pas effectué. Les affectations peuvent également apparaître
       comme argument des commandes internes suivantes : alias, declare, typeset, export, readonly et local.  En
       mode  posix,  ces  commandes  internes  pourraient  apparaître  dans  une commande après une ou plusieurs
       instances de la commande interne command et conserver ces propriétés d’affectation.

       Dans le contexte où une affectation affecte une valeur à une variable de l'interpréteur ou à un indice de
       tableau,  l'opérateur  +=  peut  être  utilisé  pour  ajouter ou additionner à la précédente valeur de la
       variable. Lorsque l'opérateur += est appliqué à une variable  dont  l'attribut  integer  (entier)  a  été
       positionné,  la  valeur est évaluée comme une expression arithmétique et additionnée à la valeur actuelle
       de la variable qui est également évaluée. Lorsque += est appliqué à une  variable  tableau  en  utilisant
       l'affectation  composée  (consultez  Tableaux  ci-dessous),  la  valeur de la variable n'est pas détruite
       (comme elle l'est lorsque = est utilisé) et les nouvelles valeurs sont ajoutées au tableau, en commençant
       à l'indice maximal du tableau plus un (pour les tableaux indicés) ou ajoutées comme un couple clef valeur
       pour un tableau associatif. Lorsque l'opérateur est appliqué à une variable de type chaîne, la valeur est
       développée et concaténée en valeur de la variable.

       L’attribut  nameref  peut  être  affecté  à  une variable en utilisant l’option -n des commandes internes
       declare et local (consultez la description des commandes declare et  local  ci-dessous)  pour  créer  une
       nameref  ou  une  référence  vers  une  autre  variable.  Cela  permet  aux  variables  d’être manipulées
       indirectement. À chaque fois qu’une variable nameref est référencée ou affectée, l’opération est en  fait
       réalisée sur la variable indiquée par la valeur de la variable nameref. nameref est généralement utilisée
       dans des fonctions d’interpréteur pour référencer une variable dont le nom est passé en  argument  de  la
       fonction. Par exemple, si un nom de variable est passé en premier argument à une fonction d’interpréteur,
       exécuter
              declare -n ref=$1
       dans la fonction crée une variable nameref ref dont la valeur est le nom de la variable passée en premier
       argument. Les références et affectations de ref sont traitées comme des références et affectations sur la
       variable dont le nom a été passé par $1. Si la variable de contrôle dans  une  boucle  for  a  l’attribut
       nameref,  la  liste  de  mots peut être une liste de variables d’interpréteur et une référence de nom est
       établie pour chaque mot de la liste, tour à tour, lorsque la boucle est exécutée. L’attribut -n  ne  peut
       pas  être  donné  aux  variables de type tableau. Cependant, les variables nameref peuvent référencer des
       variables de type tableau et des variables de type tableau indicé. nameref peut être détruit en utilisant
       l’option  -n de la commande interne unset. Sinon, si unset est exécuté avec le nom d’une variable nameref
       en argument, la variable référencée par la variable nameref sera détruite.

   Paramètres positionnels
       Un paramètre positionnel est un paramètre noté par un ou plusieurs chiffres (à l'exception du  chiffre  0
       seul).  Les paramètres positionnels sont affectés avec les arguments de l'interpréteur lors de son appel.
       Ils peuvent être réaffectés avec la commande interne set. On ne peut pas utiliser les  affectations  pour
       les  paramètres  positionnels.  Ils  sont  temporairement remplacés lors de l'exécution d'une fonction de
       l'interpréteur (consultez FONCTIONS ci-dessous).

       Un paramètre positionnel constitué de plusieurs chiffres doit être encadré par des accolades lors de  son
       développement (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous).

   Paramètres spéciaux
       L'interpréteur  traite  plusieurs  paramètres  spécifiquement.  Ces  paramètres  peuvent  uniquement être
       consultés, il n'est pas permis de leur affecter une valeur.
       *      Se développe en ensemble  des  paramètres  positionnels,  commençant  par  le  premier.  Quand  le
              développement  n’est pas entre guillemets doubles, tous les paramètres positionnels se développent
              en mots séparés. Dans les contextes  où  il  sont  réalisés,  ces  mots  sont  soumis  à  d’autres
              découpages  de  mot  et  développements  de  chemin.  Quand  le développement se produit entre des
              guillemets doubles, * se transforme en un seul mot constitué de la valeur de tous  les  paramètres
              positionnels  séparés  par le premier caractère de la variable spéciale IFS. C'est-à-dire que "$*"
              est équivalent à "$1c$2c...", où c est le premier caractère de la valeur de la  variable  IFS.  Si
              IFS  est inexistante, les paramètres sont séparés par des espaces. Si IFS est NULL, les paramètres
              sont accolés sans séparateurs.
       @      Se développe en ensemble  des  paramètres  positionnels,  commençant  par  le  premier.  Quand  le
              développement  a  lieu entre guillemets doubles, chaque paramètre se développe en un mot distinct.
              C'est-à-dire que "$@" est équivalent à "$1" "$2" .... Si le développement des  guillemets  doubles
              survient dans un mot, le développement du premier paramètre est accolé à la première partie du mot
              d'origine et le développement du dernier  paramètre  est  accolé  à  la  dernière  partie  du  mot
              d'origine.  Quand  il  n'y  a pas de paramètres positionnels, "$@" et $@ ne se développent en rien
              (c'est-à-dire qu'ils sont simplement éliminés).
       #      Correspond au nombre de paramètres positionnels, en base décimale.
       ?      Se développe en état final de la dernière conduite exécutée au premier plan.
       -      Est remplacé par la liste des options de l'interpréteur indiquées durant l'appel, configurées avec
              la commande interne set ou celles créées par l'interpréteur lui-même (comme avec l'option -i).
       $      Se  transforme  en PID de l'interpréteur. Dans un sous-interpréteur (), il se transforme en PID de
              l'interpréteur et non pas du sous-interpréteur.
       !      Se transforme en PID de la dernière tâche placée en arrière-plan, soit exécutée comme une commande
              asynchrone, soit en utilisant la commande interne bg (consultez CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessous).
       0      Se développe en nom de l'interpréteur ou du script. Ce paramètre est créé lors de l'initialisation
              de l'interpréteur. Si bash est appelé avec un fichier de commandes, $0 correspond  au  nom  de  ce
              fichier.  Si  bash  est lancé avec l'option -c, alors $0 contient le premier argument, s'il y en a
              un, après la chaîne de commandes à exécuter. Sinon,  ce  paramètre  contient  le  nom  de  fichier
              utilisé pour appeler bash, comme indiqué par l'argument zéro.
       _      Au   lancement  de  l'interpréteur,  contient  le  chemin  d'accès  absolu  utilisé  pour  appeler
              l'interpréteur, ou le script en cours d'exécution tel qu'il est passé dans l'environnement ou dans
              la   liste   des  arguments.  Devient  le  dernier  argument  de  la  commande  précédente,  après
              développement. Contient également le chemin d'accès complet de  chaque  commande  exécutée  et  se
              retrouve  dans  l'environnement  exporté à cette commande. Lors de la vérification de l'arrivée de
              courrier, contient le nom du fichier de courrier en cours de consultation.

   Variables de l'interpréteur
       Les variables suivantes sont créées par l'interpréteur :

       BASH   Se développe en chemin d'accès complet à l'instance actuelle de bash.
       BASHOPTS
              Liste des options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ». Chaque mot de la
              liste  est  un argument correct pour l'option -s de la commande interne shopt (consultez COMMANDES
              INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Les  options  apparaissant  dans  BASHOPTS  sont  celles
              indiquées  comme  actives  par  shopt.  Si cette variable est dans l'environnement au lancement de
              bash, chaque option de la liste est activée avant de lire  les  fichiers  d’initialisation.  Cette
              variable est en lecture seule.
       BASHPID
              Se transforme en PID de l'interpréteur bash actuel. Diffère de $$ sous certaines conditions, comme
              dans les sous-interpréteurs ne nécessitant pas que bash soit réinitialisé.
       BASH_ALIASES
              Une variable de type tableau associatif dont  les  éléments  correspondent  à  une  liste  interne
              d'alias  comme  celle  gérée  par  la  commande  interne  alias. Les éléments ajoutés à ce tableau
              apparaissent dans la liste d'alias ; la destruction d'éléments du tableau implique le retrait  des
              alias de la liste.
       BASH_ARGC
              Une  variable de type tableau contenant le nombre de paramètres de chaque trame de la pile d'appel
              d'exécution de l'interpréteur bash actuel.  Le  nombre  de  paramètres  du  sous-programme  actuel
              (fonction de l'interpréteur ou script exécuté par . ou source) est au sommet de la pile. Lorsqu'un
              sous-programme  est  exécuté,  le  nombre  de  paramètres  passés  est   placé   dans   BASH_ARGC.
              L'interpréteur  crée  BASH_ARGC  seulement dans le mode de traçage étendu (consultez ci-dessous la
              description de l'option extdebug de la commande interne shopt).
       BASH_ARGV
              Une variable de type tableau contenant tous les paramètres  de  la  pile  d'appel  d'exécution  de
              l'interpréteur  bash  actuel.  Le  dernier paramètre du dernier sous-programme est au sommet de la
              pile ; le premier paramètre de l'appel initial est en bas. Lorsqu'un sous-programme  est  exécuté,
              les  paramètres  fournis sont placés dans BASH_ARGV. BASH_ARGV est créé uniquement dans le mode de
              traçage étendu (consultez ci-dessous la description de l'option extdebug de  la  commande  interne
              shopt).
       BASH_CMDS
              Une  variable  de  type  tableau associatif dont les éléments correspondent à une table de hachage
              interne de commandes comme celle gérée par la commande interne hash. Les  éléments  ajoutés  à  ce
              tableau  apparaissent  dans  la  liste  table  de  hachage ;  la destruction d'éléments du tableau
              implique le retrait des commandes de la table de hachage.
       BASH_COMMAND
              La commande en cours d'exécution ou sur le point  d'être  exécutée,  à  moins  que  l'interpréteur
              n'exécute  une  commande  à  la  suite  d'une capture, auquel cas c'est la commande s'exécutant au
              moment de la capture.
       BASH_EXECUTION_STRING
              L'argument commande de l'option d'appel -c.
       BASH_LINENO
              Une variable de type tableau dont les éléments sont les numéros de ligne des fichiers  sources  où
              chaque  élément  correspondant  de  FUNCNAME a été invoqué. ${BASH_LINENO[$i]} est le numéro de la
              ligne  dans  le  fichier  source  (${BASH_SOURCE[$i+1]})  où  ${FUNCNAME[$i]}  a  été  appelé  (ou
              ${BASH_LINENO[$i-1]}  si  consulté  depuis  une autre fonction de l'interpréteur). Utilisez LINENO
              pour obtenir le numéro de ligne actuel.
       BASH_REMATCH
              Une variable de type tableau dont les éléments sont affectés avec l'opérateur binaire =~  dans  la
              commande  conditionnelle  [[.  L'élément  d'indice  0  est  la partie de la chaîne correspondant à
              l'expression rationnelle complète. L'élément d'indice n est la partie de la chaîne correspondant à
              la n-ième sous-expression entre parenthèses. Cette variable est en lecture seule.
       BASH_SOURCE
              Une  variable  de type tableau dont les éléments sont les noms des fichiers source où les noms des
              fonctions d'interpréteur correspondants à la variable de type tableau FUNCNAME  sont  définis.  La
              fonction  d'interpréteur ${FUNCNAME[$i]} est définie dans le fichier ${BASH_SOURCE[$i]} et appelée
              depuis ${BASH_SOURCE[$i+1]}.
       BASH_SUBSHELL
              Incrémentée  dans  tous  les  sous-interpréteurs  et  environnements  de  sous-interpréteur  quand
              l’interpréteur commence à s’exécuter dans cet environnement. La valeur initiale est 0.
       BASH_VERSINFO
              Une  variable  de  type  tableau protégée en écriture dont les éléments représentent la version de
              cette instance de bash. Cette valeur est affectée aux éléments du tableau comme suit :
              BASH_VERSINFO[0]        Le numéro majeur de la version (release).
              BASH_VERSINFO[1]        Le numéro mineur de la version (version).
              BASH_VERSINFO[2]        Le niveau de correctif.
              BASH_VERSINFO[3]        Le numéro de compilation.
              BASH_VERSINFO[4]        Le statut de cette version (par exemple beta1).
              BASH_VERSINFO[5]        La valeur de MACHTYPE.
       BASH_VERSION
              Se développe en une chaîne décrivant le numéro de version de cette instance de bash.
       COMP_CWORD
              Un indice dans ${COMP_WORDS} du mot contenant la position  actuelle  du  curseur.  Cette  variable
              n'est  disponible que dans les fonctions de l'interpréteur appelées par les outils de complètement
              programmables (consultez Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_KEY
              La touche (ou dernière touche d'une suite  de  touches)  utilisée  pour  appeler  la  fonction  de
              complètement actuelle.
       COMP_LINE
              La  ligne  de  commande  actuelle.  Cette  variable  n'est  disponible  que  dans les fonctions de
              l'interpréteur appelées par les  outils  de  complètement  programmables  (consultez  Complètement
              programmable ci-dessous).
       COMP_POINT
              L'indice  de  la  position  actuelle  du  curseur  relatif au début de la commande actuelle. Si la
              position actuelle du curseur est à la fin de la commande actuelle, la valeur de cette variable est
              égale à ${#COMP_LINE}. Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de l'interpréteur et
              les  commandes  externes  appelées  par  les  outils  de  complètement  programmables   (consultez
              Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_TYPE
              Configurée  à  une  valeur  entière  correspondant  au  type de complètement essayé qui a provoqué
              l'appel d'une fonction de complètement : TAB pour un complètement normal, ? pour  l'affichage  des
              complètements  après  tabulations successives, ! pour l'affichage des alternatives de complètement
              de mot partiel, @ pour afficher les complètements si le mot n'est pas modifié, ou % pour  le  menu
              de  complètement.  Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de l'interpréteur et les
              commandes externes appelées par les outils de complètement programmables  (consultez  Complètement
              programmable ci-dessous).
       COMP_WORDBREAKS
              Le  jeu  de  caractères  que  la bibliothèque readline considère comme séparateurs de mots lors du
              complètement de mot. Si COMP_WORDBREAKS est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même  si
              elle est recréée par la suite.
       COMP_WORDS
              Une  variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) consistant en mots individuels de la
              ligne de commande actuelle. La ligne est découpée  en  mots  comme  readline  la  découperait,  en
              utilisant  COMP_WORDBREAKS  tel que décrit ci-dessus. Cette variable n'est disponible que dans les
              fonctions de l'interpréteur appelées par  les  outils  de  complètement  programmables  (consultez
              Complètement programmable ci-dessous).
       COPROC Une  variable  de  type  tableau  (consultez  Tableaux  ci-dessous)  créée  pour  représenter  les
              descripteurs de fichier pour les sorties depuis et les  entrées  vers  un  coprocessus  non  nommé
              (consultez Coprocessus ci-dessus).
       DIRSTACK
              Une  variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) représentant le contenu actuel de la
              pile de répertoires. Les répertoires apparaissent  dans  la  pile  dans  l'ordre  dans  lequel  la
              commande interne dirs les affiche. Les affectations des éléments de cette variable tableau peuvent
              être utilisés pour modifier les répertoires déjà dans la pile, mais les commandes  internes  pushd
              et  popd  doivent  être  utilisées pour ajouter et enlever des répertoires. L'affectation de cette
              variable ne modifiera pas le répertoire actuel. Si DIRSTACK est détruite, elle perd ses propriétés
              spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       EUID   Contient  l'UID  effectif  de  l'utilisateur,  initialisé  au  démarrage  de l'interpréteur. Cette
              variable est en lecture seule.
       FUNCNAME
              Une variable de  type  tableau  contenant  le  nom  de  toutes  les  fonctions  de  l'interpréteur
              actuellement  dans  la  pile  d'appel  d'exécution.  L'élément  d'indice 0 est le nom de l'une des
              fonctions en cours d'exécution dans l'interpréteur. L'élément le plus bas (celui avec l'indice  le
              plus  grand)  est  « main ».  Cette variable n'existe que si une fonction de l'interpréteur est en
              cours d'exécution. Les affectations de FUNCNAME n'ont aucun effet et renvoient un  état  d'erreur.
              Si  FUNCNAME  est  détruite,  elle  perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la
              suite.

              Cette variable peut être utilisée avec BASH_LINENO et BASH_SOURCE. Chaque élément  de  FUNCNAME  a
              des  éléments  correspondant  dans  BASH_LINENO  et  BASH_SOURCE pour décrire la pile d'appel. Par
              exemple, ${FUNCNAME[$i]} a été appelé depuis le fichier ${BASH_SOURCE[$i+1]}  à  la  ligne  numéro
              ${BASH_LINENO[$i]}.  La  commande  interne  caller  affiche la pile d'appel actuelle utilisant ces
              renseignements.
       GROUPS Une variable de type tableau contenant la liste des groupes dont  l'utilisateur  est  membre.  Les
              affectations  de  GROUPS  n'ont aucun effet et renvoient un état d'erreur. Si GROUPS est détruite,
              elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       HISTCMD
              Le numéro d'historique, ou l'indice dans la file d'historique, de la commande en cours. Si HISTCMD
              est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       HOSTNAME
              Automatiquement configurée au nom de la machine actuelle.
       HOSTTYPE
              Automatiquement  configurée  en  chaîne  décrivant de façon unique le type de machine sur laquelle
              bash s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       LINENO Chaque fois que ce paramètre est consulté,  l'interpréteur  le  remplace  par  un  nombre  décimal
              représentant le numéro de la ligne actuelle (commençant à 1), au sein du script ou de la fonction.
              Hors d'un script ou d'une fonction, la valeur n'a  pas  nécessairement  de  sens.  Si  LINENO  est
              détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       MACHTYPE
              Automatiquement  configurée en chaîne décrivant le type du système sur lequel bash s'exécute, dans
              le format standard de GNU processeur-compagnie-système. La valeur par défaut dépend du système.
       MAPFILE
              Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) créée pour représenter  le  texte  lu
              par la commande interne mapfile si aucun nom de variable n'a été fourni.
       OLDPWD Le répertoire de travail précédent tel que configuré par la commande cd.
       OPTARG La valeur du dernier argument d'option traité par la commande interne getopts (consultez COMMANDES
              INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OPTIND L'indice du prochain argument à traiter par  la  commande  interne  getopts  (consultez  COMMANDES
              INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OSTYPE Automatiquement  configurée  en  chaîne  décrivant  le  système  d'exploitation  sur  lequel  bash
              s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       PIPESTATUS
              Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) contenant une liste des états  finaux
              des  processus  exécutés  dans  la  conduite  exécutée la plus récemment au premier plan (qui peut
              éventuellement contenir une seule commande).
       PPID   L'identifiant du processus parent de l'interpréteur. Cette variable est en lecture seule.
       PWD    Le répertoire de travail actuel tel que configuré par la commande cd.
       RANDOM À chaque fois que ce paramètre est consulté, un entier aléatoire entre 0 et  32767  est  engendré.
              Cette  suite  de  nombres  aléatoires  peut  être initialisée en affectant une valeur à RANDOM. Si
              RANDOM est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       READLINE_LINE
              Le contenu du tampon de ligne readline,  pour  utiliser  avec  « bind  -x »  (consultez  COMMANDES
              INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       READLINE_POINT
              La  position du point d'insertion dans le tampon de ligne readline, pour utiliser avec « bind -x »
              (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       REPLY  Configurée en ligne de saisie lue par la commande  interne  read  lorsqu'aucun  argument  n'a  été
              fourni.
       SECONDS
              À  chaque  fois  que  ce paramètre est consulté, le temps en seconde écoulé depuis le lancement de
              l'interpréteur est renvoyé. Si une valeur est affectée à SECONDS, la valeur  renvoyée  lors  d’une
              consultation  ultérieure  est  le temps en seconde écoulé depuis l'affectation, ajouté à la valeur
              affectée. Si SECONDS est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si  elle  est  recréée
              par la suite.
       SHELLOPTS
              Liste des options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ». Chaque mot de la
              liste est un argument correct pour l'option -o de la commande  interne  set  (consultez  COMMANDES
              INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Les  options  apparaissant  dans SHELLOPTS sont celles
              indiquées comme actives par set -o. Si cette variable est dans  l'environnement  au  lancement  de
              bash,  chaque  option  de  la liste est activée avant de lire les fichiers d’initialisation. Cette
              variable est en lecture seule.
       SHLVL  Incrémenté de 1 à chaque appel d'une instance de bash.
       UID    Contient l'UID de l'utilisateur actuel, initialisé au démarrage de l'interpréteur. Cette  variable
              est en lecture seule.

       Les  variables  suivantes  sont utilisées par l'interpréteur. Dans certains cas, bash affecte des valeurs
       par défaut aux variables ; ces cas sont décrits ci-dessous.

       BASH_COMPAT
              La valeur est utilisée pour définir le niveau de compatibilité  de  l’interpréteur.  Consultez  la
              description de la commande interne shopt ci-dessous dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour
              une description des différents niveaux de compatibilité et leurs conséquences. La valeur peut être
              un  nombre  décimal  (par  exemple  4.2)  ou  entier  (par  exemple 42) correspondant au niveau de
              compatibilité voulu. Si BASH_COMPAT est détruite ou définie comme une chaîne vide,  le  niveau  de
              compatibilité est défini à la valeur par défaut de la version actuelle. Si BASH_COMPAT est définie
              à une valeur de niveau de compatibilité impossible, l’interpréteur affiche un message d’erreur  et
              définit  le  niveau de compatibilité à la valeur par défaut de la version actuelle. Les niveaux de
              compatibilité possibles correspondent aux  options  de  compatibilité  acceptée  par  la  commande
              interne  shopt  décrite  ci-dessous (par exemple, compat42 signifie que 4.2 et 42 sont des valeurs
              possibles). La version actuelle est aussi une valeur possible.
       BASH_ENV
              Si ce paramètre existe lorsque bash exécute un script, sa valeur est considérée comme  un  nom  de
              fichier  contenant  les  commandes  d'initialisation  de  l'interpréteur, comme dans ~/.bashrc. La
              valeur de BASH_ENV est soumise au développement des paramètres, à la substitution de  commande  et
              au  développement  arithmétique  avant  d'être  considérée comme un nom de fichier. PATH n'est pas
              utilisée pour rechercher le fichier obtenu.
       BASH_XTRACEFD
              Si configurée à une valeur entière correspondant à un descripteur de fichier correct, bash  écrira
              la  trace de sortie si set -x est activé vers ce descripteur de fichier. Le descripteur de fichier
              est fermé quand BASH_XTRACEFD est détruite ou qu'une nouvelle valeur lui  est  affectée.  Détruire
              BASH_XTRACEFD  ou  lui  affecter  la  chaîne vide conduit la trace de sortie à être envoyé vers la
              sortie d'erreur standard. Remarquez que configurer BASH_XTRACEFD à 2 (le descripteur de fichier de
              la sortie d'erreur standard) puis la détruire revient à fermer la sortie d'erreur standard.
       CDPATH Le  chemin  de  recherche de la commande interne cd. Il s'agit d'une liste de répertoires, séparés
              par des deux-points « : »,  que  l'interpréteur  consulte  lorsqu'il  cherche  un  sous-répertoire
              destination de la commande cd. Un exemple de valeur est « .:~:/usr ».
       CHILD_MAX
              Définir  le nombre de valeurs d’état de sortie des fils dont l’interpréteur doit se souvenir. Bash
              ne permettra pas à cette valeur d’être inférieure  à  un  minimum  imposé  par  POSIX,  ni  d’être
              supérieure à une valeur maximale (8192 pour l’instant). La valeur minimale dépend du système.
       COLUMNS
              Utilisée  par  la  commande  composée  select  pour  déterminer  la  largeur  du  terminal lors de
              l'affichage des listes de sélection.  Automatiquement  configurée  si  l’option  checkwinsize  est
              activée ou dans un interpréteur interactif à la réception d'un signal SIGWINCH
       COMPREPLY
              Une  variable  de  type  tableau dans lequel bash lit les complètements possibles produits par une
              fonction de l'interpréteur  appelée  par  les  outils  de  complètement  programmables  (consultez
              Complètement  programmable  ci-dessous).  Chaque  élément  du  tableau  contient  un  complètement
              possible.
       EMACS  Si bash trouve cette variable dans l'environnement lorsque l'interpréteur démarre avec  la  valeur
              « t »,  il  considère  que  l'interpréteur  est  lancé  dans  un  tampon d'interpréteur d'Emacs et
              désactive l'édition en ligne.
       ENV    Similaire à BASH_ENV. Utilisé quand l'interpréteur est invoqué en mode POSIX.
       FCEDIT L'éditeur par défaut utilisé par la commande interne fc.
       FIGNORE
              Une liste de suffixes, séparés par des deux-points « : », que bash ignorera lors  du  complètement
              des noms de fichiers (consultez READLINE ci-dessous). Un nom de fichier dont le suffixe correspond
              à l'un de ceux mentionnés dans FIGNORE est exclu de la liste des noms  de  fichiers  correspondant
              pour le complètement. Par exemple, cette variable peut prendre la valeur « .o:~ » (des protections
              sont nécessaires pour l'affectation d'une valeur à cette variable qui contient des tildes).
       FUNCNEST
              Si configurée à une  valeur  numérique  strictement  positive,  cela  définit  le  niveau  maximal
              d'imbrication  de  fonctions.  Les  invocations de fonctions qui dépassent ce niveau d'imbrication
              forceront la commande actuelle à abandonner.
       GLOBIGNORE
              Une liste de motifs séparés par des deux-points « : », définissant l'ensemble des noms de fichiers
              à  ignorer  lors  du  développement  des chemins. Si un nom de fichier correspondant à un motif de
              développement des chemins correspond également à un motif dans GLOBIGNORE, il est supprimé  de  la
              liste des correspondances.
       HISTCONTROL
              Une  liste  de valeurs, séparées par des deux-points « : », commandant la façon dont les commandes
              sont sauvegardées dans  la  file  d'historique.  Si  la  liste  des  valeurs  contient  la  valeur
              ignorespace,  les  lignes  commençant  par  une  espace  ne  sont  pas  sauvegardées  dans la file
              d'historique. La valeur ignoredups conduit à ne pas sauvegarder une ligne correspondant exactement
              à  la  ligne de commande précédente. La présence de ignoreboth est un condensé pour ignorespace et
              ignoredups. La valeur erasedups conduit à retirer  de  la  file  d'historique  toutes  les  lignes
              précédant  la  ligne actuelle et lui correspondant avant que cette ligne y soit sauvegardée. Toute
              valeur qui ne fait pas partie de la liste ci-dessus est ignorée. Si HISTCONTROL est inexistante ou
              si  elle  ne  contient  pas  une  valeur  correcte,  toutes  les  lignes  lues  par l'analyseur de
              l'interpréteur seront sauvegardées dans la file d'historique, selon la valeur  de  HISTIGNORE.  La
              seconde ligne et les suivantes d'une commande multiligne ne sont pas testées et sont ajoutées dans
              l'historique indépendamment de la valeur de HISTCONTROL.
       HISTFILE
              Le nom du fichier dans lequel l'historique des  commandes  est  sauvegardé  (consultez  HISTORIQUE
              ci-dessous).  Par défaut, il s'agit de ~/.bash_history. Si inexistante, l'historique des commandes
              n'est pas sauvegardé lorsqu'un interpréteur se termine.
       HISTFILESIZE
              Le nombre maximal de lignes contenues dans le fichier d'historique. Quand cette variable  contient
              une  valeur,  le  fichier  d’historique  est  tronqué, si besoin, pour ne pas contenir plus que ce
              nombre de lignes en enlevant les entrées les plus anciennes. Ce fichier est aussi tronqué à  cette
              taille  après  son  écriture  quand  un  interpréteur  se  termine. Si la valeur est 0, le fichier
              d’historique est tronqué à une taille nulle. Les valeurs non numériques ou négatives empêchent  la
              troncature.  L’interpréteur  définit  la  valeur par défaut à la valeur de HISTSIZE après avoir lu
              tous les fichiers d’initialisation.
       HISTIGNORE
              Une liste de motifs, séparés par des deux-points « : », déterminant  quelles  lignes  de  commande
              devraient  être  sauvegardées  dans la file d'historique. Chaque motif est accroché au début de la
              ligne et doit lui correspondre en complètement (aucun ajout de « * » implicite). Chaque motif  est
              comparé  à  chaque  ligne  après  application des vérifications de HISTCONTROL. En plus des motifs
              génériques usuels de l'interpréteur, « & » correspond à la ligne précédente de l'historique. « & »
              peut  être  protégée  par une contre-oblique ; la contre-oblique est supprimée avant de tenter une
              comparaison. La seconde ligne et les suivantes d'une commande multiligne ne sont  pas  testées  et
              sont ajoutées dans l'historique quelque soit la valeur de HISTIGNORE.
       HISTSIZE
              Le  nombre  de  commandes  à  mémoriser dans l'historique (consultez HISTORIQUE ci-dessous). Si la
              valeur est 0, les commandes ne sont pas sauvegardées  dans  la  liste  d’historique.  Les  valeurs
              négatives permettent de sauvegarder toutes les commandes dans la liste d’historique (sans limite).
              L’interpréteur  définit  la  valeur  par  défaut  à  500  après  avoir  lu   tous   les   fichiers
              d’initialisation.
       HISTTIMEFORMAT
              Si  cette variable existe et n'est pas NULL, sa valeur est utilisée comme une chaîne de caractères
              par strftime(3) afin d'imprimer l'horodatage associé à chaque élément de l'historique affiché  par
              la commande interne history. Si cette variable existe, les horodatages sont écrits dans le fichier
              d'historique afin d'être conservés au fur et à mesure des sessions de l'interpréteur. Cela utilise
              le  caractère  de  commentaire  d'historique  pour  distinguer  l'horodatage  des autres lignes de
              l'historique.
       HOME   Le répertoire d'accueil de l'utilisateur actuel ; l'argument par défaut de la commande interne cd.
              La valeur de cette variable est aussi utilisée lors du développement du tilde.
       HOSTFILE
              Contient  le  nom  d'un  fichier  ayant  le  même  format que /etc/hosts qui devra être lu lorsque
              l'interpréteur aura besoin de compléter un nom de machine. La liste des complètements possibles de
              noms  de  machines  peut  être  changée  pendant l'exécution de l'interpréteur ; à la tentative de
              complètement de nom de machine suivant le changement de valeur, bash ajoute le contenu du  nouveau
              fichier  à  la  liste  existante.  Si  HOSTFILE  existe  mais  est vide, ou désigne un fichier non
              accessible en lecture, bash essaie de lire /etc/hosts pour obtenir la liste des  complètements  de
              noms  de  machines  possibles.  Lorsque  HOSTFILE  est détruite, la liste des noms de machines est
              effacée.
       IFS    Le séparateur de champs interneInternal Field Separator ») qui est utilisé pour  le  découpage
              en  mots  après  les  développements  et pour découper les lignes en mots avec la commande interne
              read. La valeur par défaut est « <espace><tab><changement de ligne> ».
       IGNOREEOF
              Commande le comportement d'un interpréteur interactif à  réception  d'un  caractère  EOF  (fin  de
              fichier)  comme  unique  saisie.  Si  elle  existe,  la  valeur  est  le  nombre de caractères EOF
              consécutifs qui doivent être tapés comme premiers caractères sur une ligne  de  saisie  avant  que
              bash  ne  termine. Si la variable existe mais que sa valeur n'est pas numérique ou si elle n'a pas
              de valeur, la valeur par défaut est 10. Si elle n'existe pas, EOF signifie la  fin  de  la  saisie
              pour l'interpréteur.
       INPUTRC
              Le nom du fichier d’initialisation pour readline, prioritaire sur le fichier par défaut ~/.inputrc
              (consultez READLINE ci-dessous).
       LANG   Utilisée  pour  déterminer  le  paramètre  linguistique  régional   pour   toute   catégorie   non
              spécifiquement sélectionnée par une variable commençant par LC_.
       LC_ALL Cette  variable  surpasse  LANG  et toute autre variable LC_ indiquant une catégorie de paramètres
              linguistiques régionaux.
       LC_COLLATE
              Cette variable détermine l'ordre de collation utilisé pour trier les  résultats  du  développement
              des  chemins et détermine le comportement des expressions d’intervalle, des classes d'équivalences
              et des suites de collations dans le développement des chemins et la correspondance de motifs.
       LC_CTYPE
              Cette variable détermine l'interprétation  des  caractères  et  le  comportement  des  classes  de
              caractères lors du développement des chemins et de la recherche de correspondances de motifs.
       LC_MESSAGES
              Cette  variable  détermine  le  paramètre  linguistique régional utilisé pour traduire les chaînes
              entre guillemets doubles précédées d'un $.
       LC_NUMERIC
              Cette variable détermine le paramètre linguistique régional utilisé pour formater les nombres.
       LINES  Utilisée par la  commande  composée  select  pour  déterminer  la  taille  des  colonnes  lors  de
              l'affichage  des  listes  de  sélection.  Automatiquement  configurée si l’option checkwinsize est
              activée ou dans un interpréteur interactif à la réception d'un signal SIGWINCH.
       MAIL   Si ce paramètre correspond à un nom de fichier ou de répertoire et si  la  variable  MAILPATH  est
              inexistante,  bash  informe  l'utilisateur  de l'arrivée de messages dans le fichier indiqué ou le
              répertoire au format Maildir.
       MAILCHECK
              Indique la durée (en seconde) au bout de laquelle bash vérifie si un nouveau message  est  arrivé.
              La  valeur  par  défaut  est 60 secondes. Lorsque le délai est écoulé, l'interpréteur vérifiera la
              présence d'un courrier électronique avant d'afficher son invite de base.  Si  cette  variable  est
              inexistante, ou contient une valeur strictement négative, l'interpréteur désactive la vérification
              du courrier.
       MAILPATH
              Une liste de noms de fichiers séparés par  des  deux-points  « : »,  dans  lesquels  on  vérifiera
              l'arrivée  de courrier. Le nom d'un fichier peut être suivi d'un point d'interrogation « ? », puis
              d'une chaîne de caractères indiquant le message à afficher en cas de courrier. Dans cette  chaîne,
              le paramètre $_ correspond au nom du fichier de courrier actuel. Exemple :
              MAILPATH='/usr/spool/mail/bfox?"Vous avez du courrier":~/shell-mail?"$_ a du courrier !"'
              Bash  fournit  une  valeur  par  défaut pour cette variable, mais l'emplacement du fichier boîte à
              lettres dépend du système (par exemple /usr/spool/mail/$USER).
       OPTERR Si configurée à la valeur 1, bash affiche les messages d'erreurs engendrés par la commande interne
              getopts  (consultez  COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). OPTERR est initialisée avec
              la valeur 1 à chaque appel de l'interpréteur ou au lancement d'un script.
       PATH   Le chemin de recherche des commandes à exécuter. Il s'agit d'une liste de répertoires, séparés par
              des  deux-points  « : »  dans lesquels l'interpréteur recherche les commandes (consultez EXÉCUTION
              DES COMMANDES ci-dessous). Un nom de répertoire de taille nulle (NULL)  dans  la  valeur  de  PATH
              désigne  le  répertoire  actuel.  Un  répertoire  NULL  peut  apparaître  comme  deux  deux-points
              consécutifs ou comme des deux-points en début ou en fin. Le chemin par défaut dépend du système et
              est  choisi  par  l'administrateur  installant  bash.  Une  valeur  commune  est ``/usr/local/bin:
              /usr/local/sbin:/usr/bin:/usr/sbin:/bin:/sbin''.
       POSIXLY_CORRECT
              Si cette variable existe dans l'environnement lorsque bash démarre, l'interpréteur passe  en  mode
              posix  avant de lire les fichiers d’initialisation comme si l'option --posix avait été fournie. Si
              elle est créée pendant que l'interpréteur est en cours d'exécution,  bash  active  le  mode  posix
              comme si la commande set -o posix avait été exécutée.
       PROMPT_COMMAND
              Si  existante,  sa valeur est exécutée comme commande préalablement à l'affichage de chaque invite
              de base.
       PROMPT_DIRTRIM
              Si elle contient un nombre supérieur à zéro, cette valeur est utilisée comme nombre de répertoires
              finaux  à  conserver  lors du développement des protections de chaîne d'invite \w et \W (consultez
              INVITES ci-dessous). Les caractères supprimés sont remplacés par une ellipse.
       PS1    La valeur de ce paramètre est développée puis utilisée comme chaîne d'invite  de  base  (consultez
              INVITES ci-dessous). La valeur par défaut est « \s-\v\$  ».
       PS2    La valeur de ce paramètre est développée comme PS1 puis utilisée comme chaîne d'invite secondaire.
              La valeur par défaut est « >  ».
       PS3    La valeur de ce paramètre est utilisée comme invite de la commande select (consultez GRAMMAIRE  DE
              L'INTERPRÉTEUR ci-dessus).
       PS4    La  valeur  de ce paramètre est développée comme PS1 puis affichée entre chaque commande lors d'un
              suivi d'exécution. Le premier caractère de PS4 est répété  autant  de  fois  que  nécessaire  pour
              indiquer le niveau d'imbrication. La valeur par défaut est « +  ».
       SHELL  Le  chemin  d'accès  complet  à  l'interpréteur  de  commandes  est  conservé  dans cette variable
              d'environnement. Si inexistante au démarrage de l'interpréteur, bash lui affecte le chemin d'accès
              complet à l'interpréteur de commandes de connexion de l'utilisateur actuel.
       TIMEFORMAT
              La  valeur  de  ce  paramètre  est  utilisée  en  tant  que chaîne de format indiquant comment les
              informations de paramétrage doivent être affichées pour les conduites  précédées  du  mot  réservé
              time.  Le caractère % introduit une suite de caractères de protection qui est développée en valeur
              de temps ou autre information. Les suites de caractères de protection et leurs significations sont
              les suivantes ; les crochets marquent les parties facultatives.
              %%        Un % seul (non interprété).
              %[p][l]R  Le temps écoulé en seconde.
              %[p][l]U  Le temps processeur écoulé en mode utilisateur en seconde.
              %[p][l]S  Le temps processeur écoulé en mode système en seconde.
              %P        Le pourcentage de temps processeur utilisé calculé avec (%U + %S) / %R.

              Le p facultatif est un chiffre indiquant la précision, le nombre de chiffres après la virgule. Une
              valeur de 0 conduit à affichage de nombre entiers. Trois chiffres au plus  peuvent  être  affichés
              après  la  virgule ;  toute  valeur  supérieure à 3 sera modifiée en 3. Si p n'est pas précisé, la
              valeur 3 est utilisée.

              Le l facultatif indique un format plus long, incluant les  minutes,  de  la  forme  MMmSS.DDs.  La
              valeur de p détermine si la partie décimale est affichée ou non.

              Si    cette    variable    n'existe   pas,   bash   agit   comme   si   elle   avait   la   valeur
              $'\nreal\t%3lR\nuser\t%3lU\nsys\t%3lS'. Si la valeur est NULL, aucune information de chronométrage
              n'est affichée. Un caractère final de changement de ligne est ajouté quand la chaîne de format est
              affichée.
       TMOUT  Si configurée en valeur strictement positive, TMOUT est traitée comme le délai par défaut pour  la
              commande  interne  read.  La  commande select se termine s'il n'y a pas de saisie au bout de TMOUT
              secondes lorsque l'entrée vient d'un terminal. Dans un  interpréteur  interactif,  la  valeur  est
              interprétée comme une durée en seconde à attendre une ligne de saisie après avoir affiché l'invite
              de base. Bash se termine après avoir attendu pendant ce temps en seconde si aucune saisie de ligne
              complète n'est arrivée.
       TMPDIR Si  existante,  bash  utilise sa valeur comme nom de répertoire dans lequel bash crée les fichiers
              temporaires nécessaires au fonctionnement de l'interpréteur.
       auto_resume
              Cette variable commande le  comportement  de  l'interpréteur  vis-à-vis  de  l'utilisateur  et  du
              contrôle  des  tâches.  Si cette variable existe, les commandes simples constituées d'un seul mot,
              sans redirection, sont considérées comme  de  possibles  relances  de  tâches  suspendues.  Aucune
              ambiguïté n'est possible, si plusieurs tâches commencent par la chaîne saisie, la tâche à laquelle
              il a été accédé le plus récemment  est  sélectionnée.  Le  nom  d'une  tâche  suspendue,  dans  ce
              contexte,  est  la  ligne de commande utilisée pour la lancer. Si configurée à la valeur exact, la
              chaîne fournie doit correspondre exactement  au  nom  d'une  tâche  suspendue ;  si  configurée  à
              substring,  la chaîne fournie doit correspondre à une sous-chaîne du nom de la tâche suspendue. La
              valeur substring donne une fonctionnalité analogue  à  l'identificateur  de  tâche  %?  (consultez
              CONTRÔLE  DES  TÂCHES ci-dessous). Si configurée à toute autre valeur, la chaîne fournie doit être
              le  préfixe  du  nom  d'une  tâche  suspendue ;  cela  fournit  une  fonctionnalité   analogue   à
              l'identificateur de tâche %string.
       histchars
              Les  deux  ou  trois  caractères  commandant  le  développement de l'historique et le découpage en
              lexèmes (consultez  DÉVELOPPEMENT  DE  L'HISTORIQUE  ci-dessous).  Le  premier  caractère  est  le
              caractère  de  développement  de  l'historique,  celui  qui  indique  le  début d'un développement
              d'historique (normalement « ! »). Le second caractère est celui de  substitution  rapide,  utilisé
              comme  raccourci  pour  relancer la commande précédente, en modifiant une partie de la chaîne (par
              défaut « ^ »). Le troisième caractère facultatif est celui qui indique,  lorsqu'on  le  trouve  en
              début  de  mot  que  le  reste de la ligne est un commentaire (normalement « # »). Ce caractère de
              commentaire empêche le développement de l'historique pour tous les mots restants sur la ligne.  Il
              ne  conduit  pas  nécessairement  l'analyseur  de l'interpréteur à considérer le reste de la ligne
              comme un commentaire.

   Tableaux
       Bash fournit des variables de type tableau indicé ou associatif, à une  dimension.  Toute  variable  peut
       être  utilisée comme tableau indicé ; la commande interne declare peut servir à déclarer explicitement un
       tableau. Il n'y a pas de limitation maximale à la taille d'un tableau,  ni  d'obligation  à  indicer  les
       éléments  ou  les  affecter  de  façon  contiguë.  Les  tableaux  indicés sont consultés avec des entiers
       (évaluations arithmétiques comprises) commençant à zéro ; les tableaux associatifs  sont  consultés  avec
       des chaînes arbitraires. Sauf mention contraire, les indices de tableaux indicés doivent être des entiers
       positifs.

       Un tableau indicé est créé automatiquement si une  variable  quelconque  est  affectée  en  utilisant  la
       syntaxe nom[indice]=valeur. L'indice est traité comme une expression arithmétique et doit s'évaluer en un
       nombre. declare -a nom permet de déclarer explicitement un tableau indicé (consultez  COMMANDES  INTERNES
       DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). declare -a nom[indice] est aussi accepté ; l'indice est ignoré.

       Les tableaux associatifs sont créés en utilisant declare -A nom.

       Des attributs peuvent être indiqués pour une variable tableau en utilisant les commandes internes declare
       et readonly. Les attributs s'appliquent à tous les éléments d'un tableau.

       Les tableaux sont affectés en utilisant l'affectation composée de la forme nom=(valeur_1  ...  valeur_n),
       où  chaque valeur est de la forme [indice]=chaîne. Les affectations de tableau indicé ne nécessitent rien
       d’autre que chaîne. Lors de l'affectation de tableaux indicés, si les crochets et les indices facultatifs
       sont  fournis,  les  affectations  ont  lieu  en conséquence ; sinon l'indice de l'élément affecté est le
       dernier indice affecté plus un. L'indexation commence à zéro.

       Lors de l'affectation d'un tableau associatif, l'indice est obligatoire.

       Cette syntaxe est aussi acceptée par la commande interne declare. Les  éléments  individuels  du  tableau
       sont  affectés en utilisant la syntaxe nom[indice]=valeur présentée ci-dessus. Lors de l’affectation vers
       un tableau indicé, si nom est indicé avec un nombre négatif, ce  nombre  est  considéré  comme  ajouté  à
       l'indice  maximal de nom plus un (ainsi un indice négatif compte à rebours depuis la fin du tableau et un
       indice -1 fait référence au dernier élément du tableau).

       Tout élément d'un tableau est accessible avec la notation ${nom[indice]}. Les accolades sont  nécessaires
       pour  éviter les conflits avec le développement des chemins. Si indice est @ ou *, le mot se développe en
       tous les éléments de nom. Ces deux indices ne diffèrent que lorsque  le  mot  apparaît  entre  guillemets
       doubles.  Si  le  mot  est  entre guillemets doubles, ${nom[*]} se développe en un seul mot contenant les
       valeurs de chaque élément du tableau séparées par le premier caractère de la  variable  spéciale  IFS  et
       ${nom[@]}  développe  chaque  élément  de  nom  en  un mot distinct. Quand il n'y a pas d'élément dans le
       tableau, ${nom[@]} ne se développe en rien. Si le  développement  entre  guillemets  doubles  survient  à
       l'intérieur  d'un  mot,  le  développement  du  premier  paramètre est accolé à la première partie du mot
       original et le développement du dernier paramètre est accolé à la dernière partie  du  mot  original.  Le
       comportement  est  analogue  à  celui  des  paramètres  spéciaux  *  et  @ (consultez Paramètres spéciaux
       ci-dessus). ${#nom[indice]} s'évalue en longueur de l'élément ${nom[indice]}. Si l'indice  est  *  ou  @,
       s'évalue  en nombre d'éléments dans le tableau. Accéder à une variable tableau sans indice est équivalent
       à accéder à l'élément de tableau d'indice 0. Si l'indice utilisé pour référencer un  élément  de  tableau
       indicé s'évalue en un nombre négatif, il est considéré comme ajouté à l'indice maximal du tableau plus un
       (ainsi un indice négatif compte à rebours depuis la fin du tableau et un  indice  -1  fait  référence  au
       dernier élément du tableau).

       Une  variable  tableau est considérée configurée si une valeur a été affectée à un indice. La chaîne NULL
       est une valeur possible.

       Les clefs (indices) d’un tableau peuvent  être  aussi  bien  obtenues  que  les  valeurs.  ${!nom[@]}  et
       ${!nom[*]}  se  développent  en  indices  assignés  dans  la  variable  tableau  nom. Le traitement entre
       guillemets doubles est similaire au développement  des  paramètres  spéciaux  @  et  *  entre  guillemets
       doubles.

       La  commande  interne  unset sert à détruire les tableaux. unset nom[indice] détruit l'élément de tableau
       d'indice indice. Les indices négatifs des tableaux indicés sont traités  comme  décrit  précédemment.  Un
       soin  particulier  doit  être  apporté  afin  d'éviter  des  effets de bords non désirés provoqués par le
       développement des chemins. unset nom, où nom est un tableau, ou unset nom[indice], avec indice  valant  *
       ou @ supprime le tableau entier.

       Les commandes internes declare, local et readonly acceptent toutes une option -a pour préciser un tableau
       indicé et une option -A pour préciser un tableau associatif. Si les deux options sont  fournies,  -A  est
       prioritaire.  La  commande  interne read accepte une option -a pour affecter une liste de mots lus depuis
       l'entrée standard dans un tableau. Les commandes internes set  et  declare  affichent  les  valeurs  d'un
       tableau d'une façon qui permet de les réutiliser pour des affectations.

DÉVELOPPEMENTS

       Les  développements sont appliqués à la ligne de commande après avoir été découpée en mots. Sept types de
       développements  sont  effectués :  le  développement  des  accolades,  le  développement  du  tilde,   le
       développement   des   paramètres  et  des  variables,  la  substitution  de  commande,  le  développement
       arithmétique, le découpage en mots et le développement des chemins.

       L'ordre des développements est : développement des accolades ; développement du  tilde,  des  paramètres,
       des  variables  et  arithmétique,  et  substitution de commande (effectuée de la gauche vers la droite) ;
       découpage en mots ; et développement des chemins.

       Sur les systèmes qui  le  permettent,  un  développement  supplémentaire  a  lieu :  la  substitution  de
       processus.  Il  est réalisé en même temps que le développement du tilde, des paramètres, des variables et
       arithmétique, et que la substitution de commande.

       Seuls le développement des accolades, le découpage en  mots  et  le  développement  des  chemins  peuvent
       modifier  le nombre de mots. Les autres développements transforment un mot unique en un autre mot unique.
       La seule exception à cette règle est le développement de « $@ » et « ${nom[@]} » comme expliqué ci-dessus
       (consultez PARAMÈTRES).

   Développement des accolades
       Le  développement  des  accolades est un mécanisme permettant de produire des chaînes quelconques. Il est
       similaire au développement des chemins, mais les noms de fichiers produits n'existent pas nécessairement.
       Les motifs qui seront développés prennent la forme d'un préambule facultatif, suivi soit par une série de
       chaînes séparées par des virgules, soit par l'expression d'une série entre accolades,  et  suivi  par  un
       post-scriptum  facultatif.  Le  préambule  est  inséré  devant  chacune  des  chaînes contenues entre les
       accolades et le post-scriptum est concaténé à la fin de chacune des chaînes résultantes, le développement
       se faisant de gauche à droite.

       Plusieurs  développements  d'accolades  peuvent  être imbriqués. Les résultats de chaque développement ne
       sont pas triés, l'ordre de gauche à droite est conservé. Par exemple a{d,c,b}e se développe en « ade  ace
       abe ».

       Une  expression  de  série  est  de  la  forme  {x..y[..incr]}, où x et y sont soit des entiers, soit des
       caractères uniques, et incr,  un  incrément  facultatif,  est  un  entier.  Lorsqu'il  s'agit  d'entiers,
       l'expression est remplacée par la liste des nombres entre x et y inclus. Les entiers fournis peuvent être
       préfixés par 0 pour forcer chaque terme à avoir la même longueur. Si x  ou  y  commencent  par  un  zéro,
       l'interpréteur  essaiera  de  forcer  tous  les termes créés à la même longueur, en ajoutant des zéros au
       besoin. S'il s'agit de caractères, l'expression se développe en l’ensemble des caractères situés entre  x
       et  y,  inclus,  d'un point de vue lexicographique en utilisant les paramètres régionaux par défaut de C.
       Remarquez que x et y doivent être du  même  type.  Si  l'incrément  est  fourni,  il  est  utilisé  comme
       différence entre chaque terme. L'incrément par défaut est 1 ou -1 suivant les valeurs de x et y.

       Le  développement  des accolades est effectué avant tout autre développement et tous les caractères ayant
       une signification spéciale pour les autres développements sont conservés  dans  le  résultat.  Il  s'agit
       d'une  modification  purement  littérale. Bash n'effectue aucune interprétation syntaxique du texte entre
       les accolades.

       Un développement d'accolades correctement formé doit contenir des  accolades  ouvrante  et  fermante  non
       protégées  et  au  moins une virgule non protégée ou une expression de série correcte. Tout développement
       d'accolades incorrectement formé est laissé inchangé. Un  {  ou  un  ,  peuvent  être  protégés  par  une
       contre-oblique  pour  éviter d'être considérés comme partie d'une expression entre accolades. Pour éviter
       tout conflit avec le développement des paramètres, la chaîne ${ n'est pas considérée  comme  éligible  au
       développement des accolades.

       Cette  construction  est  typiquement  utilisée  comme  raccourci lorsque le préfixe commun aux chaînes à
       engendrer est plus long que dans l'exemple ci-dessous :

              mkdir /usr/local/src/bash/{old,new,dist,bugs}
       ou
              chown root /usr/{ucb/{ex,edit},lib/{ex?.?*,how_ex}}

       Le développement des accolades induit une légère incompatibilité avec les versions historiques de sh.  sh
       n'effectue  aucun  traitement  sur les accolades ouvrantes et fermantes lorsqu'elles apparaissent dans un
       mot et les laisse inchangées. Bash supprime  les  accolades  dans  les  mots,  après  développement.  Par
       exemple, si le mot file{1,2} est fourni à sh, il reste inchangé en sortie. En revanche, il est transformé
       en file1 file2 par bash. Si une compatibilité stricte avec sh est nécessaire, lancez bash  avec  l'option
       +B  ou désactivez le développement des accolades avec l'option +B de la commande set (consultez COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Développement du tilde
       Si un mot commence par un caractère tilde (« ~ ») non protégé, tous les caractères précédant la  première
       barre oblique non protégée (voire tous les caractères s'il n'y a pas de barre oblique non protégée), sont
       considérés comme un préfixe tilde. Si aucun caractère du préfixe  tilde  n'est  protégé,  les  caractères
       suivant le tilde sont traités comme un identifiant de connexion possible. Si cet identifiant de connexion
       est la chaîne NULL, le tilde est remplacé par  la  valeur  du  paramètre  d'interpréteur  HOME.  Si  HOME
       n'existe  pas,  le répertoire d'accueil de l'utilisateur exécutant l'interpréteur est utilisé à la place.
       Sinon le préfixe tilde est remplacé par le répertoire d'accueil  associé  à  l'identifiant  de  connexion
       indiqué.

       Si le préfixe tilde est « ~+ », la valeur de la variable de l'interpréteur PWD le remplace. Si le préfixe
       tilde est « ~- », la valeur de la variable de l'interpréteur OLDPWD, si existante, lui est substituée. Si
       les caractères à la suite du tilde dans le préfixe tilde représentent un nombre N préfixé facultativement
       par un « + » ou un « - » le préfixe tilde  est  remplacé  par  l'élément  correspondant  de  la  pile  de
       répertoires  telle  qu'il  serait  affiché  par la commande interne dirs appelée avec le préfixe tilde en
       argument. Si les caractères à la suite du tilde dans le préfixe tilde  représentent  un  nombre  sans  un
       « + » ou « - » en tête, on suppose qu'il s'agit de « + ».

       Si l'identifiant de connexion est incorrect ou si le développement du tilde échoue, le mot est inchangé.

       Chaque  affectation  de variable vérifie immédiatement la présence de préfixes tilde non protégés suivant
       un : ou le premier =. Dans ces cas, le développement des tildes est aussi effectué. On peut donc utiliser
       des  noms de fichiers avec des tildes dans des affectations de PATH, MAILPATH et CDPATH et l'interpréteur
       affectera la valeur développée.

   Remplacement des paramètres
       Le caractère « $ » permet d'introduire le développement des paramètres, la substitution de commande ou le
       développement  arithmétique.  Le  nom  du  paramètre ou du symbole à développer peut être encadré par des
       accolades facultatives mais permettant d'éviter le développement de la variable à partir de caractères la
       suivant immédiatement et qui pourraient être considérés comme appartenant à son nom.

       Lorsque  les accolades sont utilisées, l'accolade de fin correspondante est le premier caractère « } » ni
       protégé par une contre-oblique, ni inclus dans une chaîne protégée, un  développement  arithmétique,  une
       substitution de commande ou un développement des paramètres.

       ${paramètre}
              est  remplacé par la valeur du paramètre. Les accolades sont nécessaires quand le paramètre est un
              paramètre positionnel ayant plusieurs chiffres,  ou  si  le  paramètre  est  suivi  de  caractères
              n'appartenant  pas  à  son  nom.  Le  paramètre  est  un  paramètre  d’interpréteur  (comme décrit
              précédemment dans PARAMÈTRES) ou une référence de tableau (Tableaux).

       Si le premier caractère du paramètre est un point d'exclamation (!), il introduit un niveau d'imbrication
       de  variable.  Bash  utilise  la  valeur  de la variable formée par le reste du paramètre comme un nom de
       variable. Cette variable est alors développée et la valeur utilisée pour  le  reste  de  la  substitution
       plutôt  que  la  valeur  du  paramètre  lui-même.  On appelle ce mécanisme le développement imbriqué. Les
       exceptions à celui-ci sont les développements de ${!préfixe*} et de  ${!nom[@]}  décrits  ci-dessous.  Le
       point d'exclamation doit immédiatement suivre l'accolade ouvrante afin d'introduire l'imbrication.

       Dans  chacun  des  cas  ci-dessous,  le  mot  est  soumis au développement du tilde, au développement des
       paramètres, à la substitution de commande et au développement arithmétique.

       Quand il n'effectue pas de développement de sous-chaîne, en utilisant les formes  documentées  ci-dessous
       (par  exemple  :-), bash teste si le paramètre est inexistant ou NULL. L'absence de deux-points induit un
       test sur la seule inexistence du paramètre.

       ${paramètre:-mot}
              Utilisation de valeur par défaut. Si le paramètre est inexistant ou NULL, le développement du  mot
              est substitué. Sinon, c'est la valeur du paramètre qui est substituée.
       ${paramètre:=mot}
              Affectation  de valeur par défaut. Si le paramètre est inexistant ou NULL, le développement du mot
              lui est affecté. La valeur du paramètre  est  alors  substitué.  Les  paramètres  positionnels  et
              spéciaux ne peuvent pas être affectés de cette façon.
       ${paramètre:?mot}
              Affichage d'erreur si NULL ou inexistant. Si le paramètre est inexistant ou NULL, le développement
              du mot (ou un message approprié si aucun mot n'est fourni) est  affiché  sur  la  sortie  d'erreur
              standard  et  l'interpréteur termine, s'il n'est pas interactif. Sinon, la valeur du paramètre est
              substituée.
       ${paramètre:+mot}
              Utilisation de valeur alternative. Si le paramètre est NULL ou inexistant, rien  n'est  substitué.
              Sinon le développement du mot est substitué.
       ${paramètre:début}
       ${paramètre:début:longueur}
              Développement  des sous-chaînes. Se développe pour fournir la sous-chaîne de longueur indiquée (en
              caractère) commençant au début. Si le paramètre est @, un tableau indicé par @ ou *, ou un nom  de
              tableau associatif, le résultat diffère comme décrit ci-dessous. Si la longueur est omise, fournit
              la sous-chaîne commençant au caractère indiqué par début  et  s'étendant  jusqu'à  la  fin  de  la
              valeur.  La  longueur  et  le  début  sont  des  expressions  arithmétiques  (consultez ÉVALUATION
              ARITHMÉTIQUE ci-dessous).

              Si le début est négatif, sa valeur est considérée à partir de la fin du contenu du  paramètre.  Si
              longueur  est négatif, sa valeur est considérée comme une position en caractère à partir de la fin
              de la valeur de paramètre plutôt que comme un  nombre  de  caractères,  et  le  développement  est
              constitué  des  caractères entre le début et cette position. Remarquez que les positions négatives
              doivent être séparées des deux-points par au moins une espace pour éviter d’être  confondues  avec
              le développement de :-.

              Si  le  paramètre  est  @, le résultat correspond à longueur paramètres positionnels commençant au
              début. Une valeur négative de début est considérée relative au plus  grand  paramètre  positionnel
              plus  un (ainsi un indice -1 fait référence au dernier paramètre positionnel). C’est une erreur de
              développement si longueur est évaluée en nombre négatif.

              Si le paramètre est un nom de tableau indicé par @ ou *, le résultat est les longueur éléments  du
              tableau commençant à ${paramètre[début]}. Une valeur négative de début est prise relativement à la
              valeur maximale de l'indice du tableau considéré plus un. C’est une  erreur  de  développement  si
              longueur est évaluée en nombre négatif.

              Le  développement  de  sous-chaîne  appliqué  à  un  tableau  associatif produit des résultats non
              définis.

              L'indexation des sous-chaînes commence à zéro, sauf pour les paramètres positionnels pour lesquels
              l'indexation  commence  à  1  par  défaut. Si début est 0, et que les paramètres positionnels sont
              utilisés, la liste est préfixée par $0.

       ${!préfixe*}
       ${!préfixe@}
              Noms correspondant au préfixe. Se développe en noms des variables dont  les  noms  commencent  par
              préfixe,  séparés par le premier caractère de la variable spéciale IFS. Si @ est utilisé et que le
              développement apparaît entre guillemets doubles, chaque nom de variable se développe séparément.

       ${!nom[@]}
       ${!nom[*]}
              Liste des clefs du tableau. Si nom est une variable de type tableau, elle se  développe  en  liste
              des  indices  (clefs)  du tableau affecté à nom. Si nom n'est pas un tableau, se développe en 0 si
              nom existe et en NULL sinon. Quand @ est utilisé et que le développement apparaît entre guillemets
              doubles, chaque clef se développe en un mot séparé.

       ${#paramètre}
              Longueur  du paramètre. Est remplacé par la longueur, en caractères, de la valeur du paramètre. Si
              le paramètre est * ou @, la valeur est le nombre de paramètres positionnels. Si le  paramètre  est
              un  nom  de tableau indicé par * ou @, la valeur donnée est le nombre d'éléments du tableau. Si le
              paramètre est un nom de tableau indicé par un nombre négatif, ce nombre est considéré comme ajouté
              à l'indice maximal de paramètre plus un (ainsi un indice négatif compte à rebours depuis la fin du
              tableau et un indice -1 fait référence au dernier élément).

       ${paramètre#mot}
       ${paramètre##mot}
              Retrait du motif correspondant au préfixe. Le mot est développé pour fournir un motif, comme  dans
              le  développement des chemins. Si le motif correspond au début de la valeur du paramètre, alors le
              développement prend la valeur développée du paramètre après suppression du plus court (cas  « # »)
              ou  du  plus  long  (cas  « ## »)  motif correspondant. Si le paramètre est @ ou *, l'opération de
              suppression de motif est appliquée à chaque paramètre positionnel tour à tour et le  développement
              est  la liste résultante. Si le paramètre est une variable tableau indicée par @ ou *, l'opération
              de suppression de motif est appliquée à chaque élément du tableau tour à tour et le  développement
              est la liste résultante.

       ${paramètre%mot}
       ${paramètre%%mot}
              Retrait  du motif correspondant au suffixe. Le mot est développé pour fournir un motif, comme dans
              le développement des chemins. Si le motif correspond à une portion finale de la valeur  développée
              du  paramètre, alors le développement prend la valeur développée du paramètre après suppression du
              plus court (cas « % ») ou du plus long (cas « %% ») motif correspondant. Si le paramètre est @  ou
              *, l'opération de suppression de motif est appliquée à chaque paramètre positionnel tour à tour et
              le développement est la liste résultante. Si le paramètre est une variable tableau indicée  par  @
              ou *, l'opération de suppression de motif est appliquée à chaque élément du tableau tour à tour et
              le développement est la liste résultante.

       ${paramètre/motif/chaîne}
              Substitution de motif. Le motif est développé comme dans le traitement des chemins.  Le  paramètre
              est  développé et la plus longue portion correspondant au motif est remplacée par la chaîne. Si le
              motif commence par /,  toutes  les  correspondances  au  motif  sont  remplacées  par  la  chaîne.
              Normalement,  seule  la première correspondance est remplacée. Si le motif commence par #, il doit
              correspondre au début de la valeur développée du paramètre. Si le motif commence par  %,  il  doit
              correspondre  à  la  fin  du  développement  du  paramètre.  Si  la  chaîne est NULL, les portions
              correspondant au motif sont supprimées et le / suivant le motif peut être omis.  Si  le  paramètre
              est  @ ou *, l'opération de substitution est appliquée à chacun des paramètres positionnels tour à
              tour et le développement est la liste résultante. Si le paramètre est une variable tableau indicée
              par  @  ou *, l'opération de substitution s'applique à chaque élément du tableau tour à tour et le
              développement est la liste résultante.

       ${paramètre^motif}
       ${paramètre^^motif}
       ${paramètre,motif}
       ${paramètre,,motif}
              Modification de la casse. Ce développement  modifie  la  casse  des  caractères  alphabétiques  du
              paramètre.  Le motif est développé pour fournir un motif, comme dans le développement des chemins.
              Chaque caractère de la valeur développée de paramètre est testé par rapport au motif et, en cas de
              correspondance,  sa  casse  est  convertie. Le motif ne devrait pas essayer de correspondre à plus
              d’un caractère. L'opérateur ^  convertit  les  lettre  minuscules  correspondant  à  ce  motif  en
              majuscules ; l'opérateur , convertit les lettre majuscules correspondant à ce motif en minuscules.
              Les développements ^^ et  ,,  convertissent  tous  les  caractères  correspondant  à  leur  valeur
              développée ;  les  développements ^ et , convertissent seulement le premier caractère de la valeur
              développée correspondant. Si motif est omis, il est  traité  comme  un  ?,  ce  qui  correspond  à
              n'importe quel caractère. Si le paramètre est @ ou *, la modification de casse s'applique à chaque
              paramètre positionnel tour à tour et le développement est la liste résultante. Si le paramètre est
              une  variable  tableau indicée par @ ou *, la modification de casse s'applique à chaque élément du
              tableau tour à tour et le développement est la liste résultante.

   Substitution de commande
       La substitution de commande permet de remplacer le nom d'une commande par son résultat. Il en existe deux
       formes :

              $(commande)
       ou
              `commande`

       Bash  effectue  la  substitution en exécutant la commande et en la remplaçant par sa sortie standard dont
       les éventuels sauts de lignes finaux sont supprimés. Les  changements  de  ligne  internes  ne  sont  pas
       supprimés  mais peuvent disparaître lors du découpage en mots. La substitution de commande $(cat fichier)
       peut être remplacée par l'équivalent plus rapide $(< fichier).

       Quand l'ancienne forme de  substitution  avec  les  accents  graves  « ` »  est  utilisée,  le  caractère
       contre-oblique  garde  sa  signification  propre sauf lorsqu'il est suivi de $, ` ou \. Le premier accent
       grave non protégé par une contre-oblique termine la substitution de commande. Quand on utilise  la  forme
       $(commande),  tous  les  caractères  entre  parenthèses  constituent  la  commande ;  aucun  n'est traité
       spécifiquement.

       Les substitutions de commande peuvent être imbriquées. Pour imbriquer en utilisant  la  forme  à  accents
       graves, il faut protéger les accents graves internes avec des contre-obliques.

       Si  la  substitution  apparaît  entre  guillemets  doubles,  le découpage en mots et le développement des
       chemins ne sont pas effectués sur ses résultats.

   Développement arithmétique
       Le développement arithmétique permet de remplacer une expression arithmétique  par  le  résultat  de  son
       évaluation. Le format du développement arithmétique est :

              $((expression))

       L'ancien format $[expression] est obsolète et sera supprimé dans les prochaines versions de bash.

       L'expression  est  traitée  comme  si  elle  était  entre  guillemets doubles, mais un guillemet double à
       l'intérieur de parenthèses n'est pas traité spécifiquement. Tous les lexèmes dans l'expression sont sujet
       au  développement  des paramètres et des variables, à la substitution de commande et à la suppression des
       protections. Le résultat est  traité  comme  l’expression  arithmétique  à  évaluer.  Les  développements
       arithmétiques peuvent être imbriqués.

       L'évaluation  est  effectuée  en  suivant les règles décrites ci-dessous dans ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE. Si
       l'expression est incorrecte, bash affiche un message indiquant l'échec et aucune substitution n'a lieu.

   Substitution de processus
       La substitution de processus n'est disponible que sur les  systèmes  acceptant  le  mécanisme  des  tubes
       nommés  (FIFO)  ou  la  méthode /dev/fd de noms de fichiers. Elle prend la forme <(liste) ou >(liste). La
       liste de processus est exécutée avec son entrée ou sa sortie connectée à une FIFO ou à  un  fichier  dans
       /dev/fd.  Le  nom  de  ce fichier est passé en argument à la commande qui sera exécutée comme résultat de
       cette substitution. Si on utilise la forme >(liste), l'écriture dans le fichier fournira des entrées pour
       la  liste.  Si la forme <(liste) est utilisée, le fichier passé en argument devra être lu pour obtenir la
       sortie de la liste.

       Sur les systèmes qui  le  permettent,  la  substitution  de  processus  est  effectuée  simultanément  au
       développement   des  paramètres  et  variables,  à  la  substitution  de  commande  et  au  développement
       arithmétique.

   Découpage en mots
       Les résultats du développement des paramètres,  de  la  substitution  de  commande  et  du  développement
       arithmétique  qui  ne  se  trouvent  pas  entre  guillemets doubles sont analysés par l'interpréteur afin
       d'appliquer le découpage en mots.

       L'interpréteur considère chaque caractère du paramètre IFS comme un délimiteur et découpe le résultat des
       autres  développements  en  mots  utilisant  ces  caractères  comme  terminaisons  de  champ.  Si IFS est
       inexistante ou si sa valeur est exactement <espace><tab><changement de  ligne>,  la  valeur  par  défaut,
       alors  les suites de caractères <espace>, <tab> et <changement de ligne> au début ou à la fin du résultat
       des développements précédents sont ignorés, et toute suite de caractères de IFS ni au début ni à  la  fin
       sert à délimiter les mots. Si IFS a une valeur autre que celle par défaut, alors les suites de caractères
       blancs espace et tabulation sont ignorées en début et fin de mot, à condition que ces  caractères  blancs
       se  trouvent  dans  la  valeur de IFS (un caractère blanc de IFS). Tout caractère de IFS qui n'est pas un
       caractère blanc, se trouvant à côté d'un caractère  blanc  de  IFS,  délimite  un  champ.  Une  suite  de
       caractères  blancs  de IFS est également traitée comme un délimiteur. Si la valeur de IFS est NULL, aucun
       découpage en mots n'a lieu.

       Les arguments NULL explicites ("" ou '') sont conservés. Les  arguments  NULL  implicites  non  protégés,
       résultant  du développement des paramètres qui n'ont pas de valeurs, sont supprimés. Si un paramètre sans
       valeur est développé entre guillemets doubles, le résultat est un argument NULL qui est conservé.

       Remarquez que si aucun développement n'a lieu, le découpage en mots n'est pas effectué.

   Développement des chemins
       Après le découpage en mots, à moins que l'option -f soit présente, bash recherche  dans  chaque  mot  les
       caractères  *,  ?  et  [. Si l'un d'eux apparaît, le mot est considéré comme un motif et remplacé par une
       liste, classée par ordre alphabétique, des noms de fichiers correspondant à ce  motif  (consultez  Motifs
       génériques  ci-dessous).  Si  aucun  nom  de fichier ne correspond et si l'option d'interpréteur nullglob
       n'est pas activée, le mot reste inchangé. Si l'option nullglob existe et si aucune  correspondance  n'est
       trouvée,  le  mot  est  supprimé.  Si l'option d'interpréteur failglob existe et si aucune correspondance
       n'est trouvée, un  message  d'erreur  est  affiché  et  la  commande  n'est  pas  exécutée.  Si  l'option
       d'interpréteur  nocaseglob est activée, la correspondance est effectuée sans tenir compte de la casse des
       caractères  alphabétiques.  Remarquez  que  lorsque  des  expressions  d’intervalle  comme  [a-z]   (voir
       ci-dessous)  sont  utilisées  les lettres de l'autre casse peuvent être incluses, selon le paramétrage de
       LC_COLLATE. Quand un motif est utilisé pour le développement des chemins, le  caractère  « . »  au  début
       d'un nom ou immédiatement à la suite d'une barre oblique doit être explicitement mis en correspondance, à
       moins que l'option d'interpréteur dotglob  n'existe.  Lors  de  la  correspondance  avec  un  chemin,  le
       caractère  barre  oblique doit toujours être mis en correspondance explicitement. Dans les autres cas, le
       caractère « . » n'est pas traité spécifiquement. Voyez la description de la commande shopt dans COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour une description des options d'interpréteur nocaseglob, nullglob, failglob
       et dotglob.

       La variable de l'interpréteur GLOBIGNORE peut servir  à  restreindre  l'ensemble  des  noms  de  fichiers
       correspondant  à un motif. Si GLOBIGNORE existe, chaque nom de fichier qui correspond aussi à un motif de
       GLOBIGNORE est supprimé de la liste des correspondances. Les  noms  de  fichiers  « . »  et  « .. »  sont
       toujours  ignorés  quand  GLOBIGNORE  existe et n'est pas NULL. Toutefois, configurer GLOBIGNORE avec une
       valeur non NULL a pour effet d'activer l'option d'interpréteur dotglob, ainsi tous  les  autres  noms  de
       fichiers  commençant  par  « . »  correspondront.  Pour  obtenir  l'ancien comportement ignorant les noms
       commençant par « . », placez « .* » dans l'un des motifs de GLOBIGNORE. L'option dotglob  est  désactivée
       si la variable GLOBIGNORE est inexistante.

       Motifs génériques

       Tout  caractère apparaissant dans un motif, hormis les caractères spéciaux décrits ci-dessous, correspond
       à lui-même. Le caractère NUL ne peut pas  se  trouver  dans  un  motif.  Une  contre-oblique  protège  le
       caractère  qui  la  suit ;  la  contre-oblique  de  protection  est  supprimée  lors  de  la recherche de
       correspondance. Les caractères spéciaux de motifs  doivent  être  protégés  s'ils  sont  destinés  à  une
       correspondance littérale.

       Les caractères spéciaux ont les significations suivantes :

              *      Correspond  à  n'importe  quelle  chaîne, y compris la chaîne NULL. Si l'option globstar de
                     l'interpréteur est activée, et que * est utilisé dans  un  contexte  de  développement  des
                     chemins,  deux  *  adjacents  sont  utilisés  pour  un  seul motif correspondant à tous les
                     fichiers et zéro ou plus de répertoires et sous-répertoires. Lorsqu'il sont  suivis  de  /,
                     deux * adjacents correspondront seulement aux répertoires et sous-répertoires.
              ?      Correspond à n'importe quel caractère.
              [...]  Correspond  à  tout  caractère  entre  les crochets. Un couple de caractères séparés par un
                     trait d'union indique  une  expression  d’intervalle ;  tout  caractère  qui  correspond  à
                     n'importe  quel  caractère situé entre les deux bornes incluses, en utilisant les suites de
                     collations et le jeu de caractères des  paramètres  linguistiques  régionaux  actuels,  est
                     capturé.  Si  le premier caractère suivant le [ est un ! ou un ^ alors la correspondance se
                     fait sur tous les caractères hors intervalle.  L'ordre  de  tri  des  caractères  dans  les
                     expressions  d’intervalle  est déterminé par les paramètres linguistiques régionaux actuels
                     et par les valeurs des variables de l'interpréteur LC_COLLATE et LC_ALL si existantes. Pour
                     obtenir   l’interprétation  traditionnelle  des  expressions  d’intervalle,  où  [a-d]  est
                     équivalent à [abcd], configurez la valeur de la  variable  d’interpréteur  LC_ALL  à  C  ou
                     activez  l’option  d’interpréteur  globasciiranges.  Un  -  peut  faire  partie du motif de
                     correspondance à condition d’être le premier ou le dernier caractère de  l'ensemble.  Un  ]
                     peut  faire  partie  du  motif de correspondance à condition d’être le premier caractère de
                     l'ensemble.

                     Entre [ et ], on peut indiquer une classe de caractère en utilisant la syntaxe  [:classe:],
                     où classe est l'une des classes suivantes, définies dans la norme POSIX :
                     alnum alpha ascii blank cntrl digit graph lower print punct space upper word xdigit
                     Une  classe  correspond  à n'importe quel caractère qui s'y trouve. La classe de caractères
                     word correspond aux lettres, aux chiffres et au caractère souligné « _ ».

                     Entre [ et ], on peut indiquer une classe d'équivalence en utilisant la syntaxe  [=c=]  qui
                     correspond  à  n'importe quel caractère ayant le même poids de collation (comme indiqué par
                     les paramètres linguistiques régionaux actuels) que le caractère c.

                     Entre [ et ], la syntaxe [.symbole.] correspond au symbole de collation symbole.

       Si l'option extglob d'interpréteur est activée par la commande  interne  shopt  plusieurs  opérateurs  de
       correspondance étendue sont reconnus. Dans la description suivante, une liste-motif est une liste d'un ou
       plusieurs motifs séparés par des |. Les  motifs  composés  sont  formés  en  utilisant  un  ou  plusieurs
       sous-motifs comme suit :

              ?(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou une occurrence des motifs indiqués.
              *(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              +(liste-motif)
                     Correspond à une ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              @(liste-motif)
                     Correspond à une occurrence exactement des motifs indiqués.
              !(liste-motif)
                     Correspond à tout sauf l'un des motifs indiqués.

   Suppression des protections
       Après les développements précédents, toutes les occurrences non protégées des caractères \, ' et " qui ne
       résultent pas d'un des développements ci-dessus sont supprimées.

REDIRECTIONS

       Avant qu'une commande ne soit exécutée, il est possible de rediriger son entrée ou sa sortie en utilisant
       une  notation  spéciale  prise  en  compte  par l'interpréteur. La redirection permet aux descripteurs de
       fichier d’être dupliqués, ouverts, fermés, de faire référence à d’autres fichiers et  peut  modifier  les
       fichiers  lus  et  écrits  par  la  commande.  Les  redirections  permettent  également  de  modifier les
       descripteurs de fichiers dans l'environnement d’exécution actuel de  l'interpréteur.  Les  opérateurs  de
       redirection  suivants  peuvent précéder ou apparaître n'importe où dans une commande simple ou suivre une
       commande. Les redirections sont traitées dans leur ordre d'apparition, de gauche à droite.

       Toutes les redirections pouvant être précédées par un numéro de descripteur de fichier peuvent aussi être
       précédées  par  un mot de la forme {nom_de_variable}. Dans ce cas, pour chaque opérateur de redirection à
       part >&- et <&-, l'interpréteur de commande allouera un descripteur de fichier supérieur ou égal à 10  et
       l'affectera   à  nom_de_variable.  Si  >&-  ou  <&-  est  précédé  de  {nom_de_variable},  la  valeur  de
       nom_de_variable définit le descripteur de fichier à fermer.

       Dans les descriptions suivantes, si le numéro de descripteur  de  fichier  est  omis  et  si  le  premier
       caractère  de  l'opérateur  de  redirection  est  <,  la  redirection  se  rapporte  à  l'entrée standard
       (descripteur de fichier 0). Si le premier caractère de l'opérateur de redirection est >,  la  redirection
       se rapporte à la sortie standard (descripteur de fichier 1).

       Le  mot  qui  suit l'opérateur de redirection dans les descriptions suivantes, à moins qu'il en soit fait
       état autrement, est soumis au développement des accolades, du tilde, des paramètres et des  variables,  à
       la  substitution  de  commande,  au  développement  arithmétique,  à  la  suppression des protections, au
       développement des chemins et au découpage en mots. S'il se développe en plusieurs mots, bash signale  une
       erreur.

       Remarquez que l'ordre des redirections est important. Par exemple, la commande

              ls > liste_répertoires 2>&1

       redirige  à  la fois la sortie standard et la sortie d'erreur standard vers le fichier liste_répertoires,
       alors que la commande

              ls 2>&1 > liste_répertoires

       ne redirige que la sortie standard vers le fichier liste_répertoires, car la sortie d'erreur  standard  a
       été dupliquée de la sortie standard avant que celle-ci ne soit redirigée vers liste_répertoires.

       Bash  gère  plusieurs  noms  de  fichiers  de  façon  particulière,  lorsqu'ils  sont  utilisés  dans des
       redirections, comme décrit dans la table suivante :

              /dev/fd/df
                     Si df est un entier correct, le descripteur de fichier df est dupliqué.
              /dev/stdin
                     Le descripteur de fichier 0 est dupliqué.
              /dev/stdout
                     Le descripteur de fichier 1 est dupliqué.
              /dev/stderr
                     Le descripteur de fichier 2 est dupliqué.
              /dev/tcp/hôte/port
                     Si hôte est un nom de machine ou une adresse Internet corrects et si port est un numéro  de
                     port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir la socket TCP correspondante.
              /dev/udp/hôte/port
                     Si  hôte est un nom de machine ou une adresse Internet corrects et si port est un numéro de
                     port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir la socket UDP correspondante.

       Un échec à l'ouverture ou à la création de fichier conduit à l'échec de la redirection.

       Les redirections utilisant des descripteurs de fichiers  supérieurs  à  9  doivent  être  utilisées  avec
       précaution  car  des  conflits peuvent survenir avec les descripteurs de fichiers utilisés en interne par
       l'interpréteur.

       Notez que la commande interne exec peut faire appliquer les redirections à l'interpréteur de commande  en
       cours.

   Redirection d'entrée
       Une  redirection  d'entrée  conduit  à  l'ouverture en lecture avec le descripteur de fichier numéro n du
       fichier dont le nom résulte du développement du mot ou en tant qu'entrée standard (descripteur de fichier
       0) si n n'est pas indiqué.

       Le format général des redirections d'entrée est :

              [n]<mot

   Redirection de sortie
       Une  redirection  de  sortie  conduit  à  l'ouverture  en  écriture  du  fichier  dont  le nom résulte du
       développement du mot avec comme descripteur de fichier n ou en tant que sortie standard  (descripteur  de
       fichier 1) si n n'est pas indiqué. Si le fichier n'existe pas, il est créé. S'il existait déjà, sa taille
       est réduite à zéro.

       Le format général des redirections de sortie est le suivant :

              [n]>mot

       Si l'opérateur de redirection est > et si l'option noclobber de la commande interne set est  activée,  la
       redirection  échouera  si le fichier dont le nom résulte du développement du mot existe et est un fichier
       normal. Si l'opérateur de redirection est >| ou l'opérateur > avec  l'option  noclobber  de  la  commande
       interne  set  n'est  pas  activée,  la  redirection sera tentée même si le fichier dont le nom résulte du
       développement du mot existe.

   Ajout d'une sortie redirigée
       La redirection de la sortie de cette façon conduit à l'ouverture  du  fichier  dont  le  nom  résulte  du
       développement  du  mot  pour  ajouter au descripteur de fichier n ou à la sortie standard (descripteur de
       fichier 1) si n n'est pas indiqué. Si le fichier n'existe pas, il est créé.

       Le format général pour les sorties avec ajout est :

              [n]>>mot

   Redirection de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette construction permet la redirection simultanée de la sortie standard (descripteur 1) et de la sortie
       d'erreur standard (descripteur 2), dans un fichier dont le nom est le résultat du développement du mot.

       Il y a deux formes pour rediriger les sortie standard et sortie d'erreur standard :

              &>mot
       et
              >&mot

       La première des deux formes est préférée. C'est sémantiquement équivalent à

              >mot 2>&1

       En  utilisant  la  deuxième  forme,  mot  ne peut pas être développé en nombre ou -. Si c’est le cas, les
       autres opérateurs  de  redirection  s’appliquent  (consultez  Dédoublement  de  descripteurs  de  fichier
       ci-dessous) pour des raisons de compatibilité.

   Ajout de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette  construction  permet  l'ajout  simultané  de  la  sortie  standard (descripteur 1) et de la sortie
       d'erreur standard (descripteur 2), dans un fichier dont le nom est le résultat du développement du mot.

       La forme pour ajouter les sortie standard et sortie d'erreur standard est :

              &>>mot

       C'est sémantiquement équivalent à

              >>mot 2>&1

       (consultez Dédoublement de descripteurs de fichier ci-dessous).

   Document en ligne
       Ce type de redirection commande à l'interpréteur de lire son entrée de  la  source  actuelle  jusqu'à  ce
       qu'il voie une ligne contenant seulement le délimiteur prévu (sans blancs finaux). Toutes les lignes lues
       jusqu'à ce point sont ensuite utilisées comme l'entrée standard pour une commande.

       Le format des documents en ligne est le suivant :

              <<[-]mot
                      document_en_ligne
              délimiteur

       Aucun développement des paramètres ou des  variables,  ni  substitution  de  commande,  ni  développement
       arithmétique  ou  des  chemins  n’est  effectué  sur  le  mot.  Si  un des caractères du mot est protégé,
       délimiteur est le résultat de la suppression des protections sur mot et les lignes  du  document_en_ligne
       ne  sont  pas développées. Si mot n'est pas protégé, toutes les lignes du document_en_ligne sont soumises
       au développement des paramètres, à la substitution de commande et au développement arithmétique, la suite
       de  caractères \<changement de ligne> est ignorée et \ doit être utilisée pour protéger les caractères \,
       $ et `.

       Si l'opérateur de redirection est <<-, alors les tabulations en tête de chaque ligne sont  supprimées  de
       l'entrée,  y  compris  dans  la ligne contenant délimiteur. Cela permet d'indenter de façon naturelle les
       documents en ligne au sein des scripts.

   Chaînes en ligne
       Une variante aux documents en ligne, le format est :

              <<<mot

       Le mot est sujet au développement des accolades,  du  tilde,  des  paramètres  et  des  variables,  à  la
       substitution  de  commande,  au  développement  arithmétique  et  à la suppression des protections. Ni le
       développement des chemins, ni le découpage en mots n’est réalisé. Le résultat est fourni comme une  seule
       chaîne à la commande sur son entrée standard.

   Dédoublement de descripteurs de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<&mot

       permet  de  dupliquer  les descripteurs de fichiers en entrée. Si le mot se transforme en un ou plusieurs
       chiffres, le descripteur de fichier noté par n devient une copie de ce descripteur. Si  les  chiffres  du
       mot  ne correspondent pas à un descripteur ouvert en lecture, une erreur de redirection se produit. Si le
       mot prend la forme -,  le  descripteur  n  est  fermé.  Si  n  n'est  pas  mentionné,  l'entrée  standard
       (descripteur 0) est utilisée.

       L'opérateur

              [n]>&mot

       est  utilisé  de  façon similaire pour dupliquer les descripteurs de sortie. Si n n'est pas explicité, la
       sortie standard (descripteur 1) est  utilisée.  Si  les  chiffres  du  mot  ne  correspondent  pas  à  un
       descripteur  en écriture, une erreur de redirection se produit. Si mot est évalué en -, le descripteur de
       fichier n est fermé. Dans le cas particulier où n est omis et où  mot  ne  se  développe  pas  en  un  ou
       plusieurs  chiffres,  ou  -,  les sorties standard et d'erreur standard sont toutes deux redirigées comme
       décrit précédemment.

   Déplacement de descripteurs de fichiers
       L'opérateur de redirection

              [n]<&chiffre-

       déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur de  fichier  n  ou  sur  l'entrée  standard
       (descripteur de fichier 0) si n n'est pas indiqué. chiffre est fermé après avoir été dupliqué en n.

       De la même façon, l'opérateur de redirection

              [n]>&chiffre-

       déplace  le  descripteur  de  fichier  chiffre vers le descripteur de fichier n ou sur la sortie standard
       (descripteur de fichier 1) si n n'est pas indiqué.

   Ouverture en Lecture/Écriture d'un descripteur de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<>mot

       conduit à l'ouverture du fichier dont le nom résulte du développement du mot, à la fois en lecture et  en
       écriture et lui affecte le descripteur de fichier n ou bien le descripteur 0 si n n'est pas mentionné. Si
       le fichier n'existe pas, il est créé.

ALIAS

       Les alias permettent de substituer une chaîne à un mot lorsqu'il est  utilisé  comme  premier  mot  d'une
       commande  simple.  L'interpréteur  gère  une  liste  d'alias  qui peuvent être créés et détruits avec les
       commandes internes  alias  et  unalias  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).
       L'interpréteur  vérifie  si  le  premier  mot de chaque commande simple, si non protégé, est un alias. Si
       c'est le cas, ce mot est remplacé par le texte  de  l'alias.  Les  caractères  /,  $,  `  et  =  et  tout
       métacaractère  de  l'interpréteur  ou caractère de protection décrits ci-dessus ne peuvent pas apparaître
       dans un nom d'alias. Le texte de remplacement peut contenir toute entrée correcte pour l'interpréteur,  y
       compris  les  métacaractères  de  l'interpréteur.  L'interpréteur  vérifie  si le premier mot du texte de
       remplacement est à son tour un alias, mais un mot identique à un alias en cours  de  développement  n'est
       pas  développé une seconde fois. Cela signifie qu'on peut, par exemple, créer un alias ls valant ls -F et
       bash n'essaiera pas de développer récursivement le texte de substitution. Si le dernier caractère  de  la
       valeur  de  l'alias  est  un  blanc, alors le prochain mot de commande suivant l'alias connaîtra aussi le
       développement d'alias.

       Les alias sont créés et affichés avec la commande alias et supprimés avec la commande unalias.

       Il n'existe pas de mécanisme permettant d'utiliser des arguments dans le  texte  de  remplacement.  S'ils
       sont nécessaires, une fonction de l'interpréteur devrait être utilisée (consultez FONCTIONS ci-dessous).

       Les   alias  ne  sont  pas  développés  quand  l'interpréteur  n'est  pas  interactif  sauf  si  l'option
       expand_aliases de l'interpréteur est créée par la commande shopt (consultez la description de shopt  dans
       COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Les règles concernant la définition et l'utilisation des alias sont un peu confuses. Bash lit toujours au
       moins une ligne d'entrée complètement avant d'exécuter une des commandes de cette ligne. Les  alias  sont
       traités  lorsque  la  commande est lue et non pas lorsqu'elle est exécutée. Ainsi, une définition d'alias
       apparaissant sur la même ligne qu'une autre commande ne prend pas effet avant la lecture de la  prochaine
       ligne d'entrée. Autrement dit, une commande placée à la suite d'une définition d'alias, sur la même ligne
       ne sera pas affectée par cet alias. Ce comportement est  également  important  lors  de  l'exécution  des
       fonctions.  Les  alias  sont  traités  lorsque  la  définition  de la fonction est lue et non pas lors de
       l'exécution de cette fonction. Ainsi des alias définis dans une fonction ne sont pas disponibles avant la
       fin de l'exécution de la fonction. Pour plus de tranquillité, placez toujours les définitions d'alias sur
       des lignes isolées et n'utilisez jamais la commande alias dans les commandes composées.

       Les alias sont surpassés par les fonctions de l'interpréteur dans la plupart des situations.

FONCTIONS

       Une fonction de l'interpréteur,  définie  comme  décrit  ci-dessus,  dans  GRAMMAIRE  DE  L'INTERPRÉTEUR,
       conserve   une  suite  de  commandes  pour  exécution  ultérieure.  Lorsque  le  nom  d'une  fonction  de
       l'interpréteur est utilisée comme un simple nom de commande, la liste des commandes associées à ce nom de
       fonction  est  exécutée.  Les  fonctions sont exécutées dans le contexte de l'interpréteur actuel ; aucun
       nouveau processus n'est créé pour les interpréter (à la différence d'un script). Lorsqu'une fonction  est
       exécutée,  les  arguments de la fonction deviennent les paramètres positionnels pendant son exécution. Le
       paramètre spécial # est mis à jour en conséquence. Le paramètre spécial  0  reste  inchangé.  Le  premier
       élément de la variable FUNCNAME contient le nom de la fonction pendant son exécution.

       Tous  les  autres  aspects  de  l'environnement  d'exécution  de  l'interpréteur sont identiques entre la
       fonction et le contexte d'appel, aux exceptions suivantes : les captures de DEBUG et RETURN (consultez la
       description de la commande interne trap dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ne sont pas
       héritées, à moins que l'attribut trace ne soit positionné pour la fonction (consultez la  description  de
       la  commande  interne  declare  ci-dessous) ou que l'option d'interpréteur -o functrace n'ait été activée
       avec la commande interne set (auquel cas toutes  les  fonctions  hériteront  des  captures  de  DEBUG  et
       RETURN),  et  la  capture ERR n'est pas héritée à moins que l'option d'interpréteur -o errtrace n'ait été
       activée.

       Les variables locales d'une fonction peuvent être déclarées avec la commande interne local. Dans  le  cas
       général, les variables et leurs valeurs sont partagées entre la fonction et le contexte d'appel.

       La  variable  FUNCNEST,  si  configurée  à  une  valeur numérique strictement positive, définit le niveau
       maximal d'imbrication de fonctions. Les invocations de fonctions qui dépassent la limite forceront  toute
       la commande à abandonner.

       Si  la commande interne return est exécutée dans une fonction, celle-ci se termine et l'exécution reprend
       avec la commande suivant l'appel de fonction. Toute commande associée à la capture de RETURN est exécutée
       avant  que  l'exécution  reprenne.  Quand  une  fonction  se  termine,  les paramètres positionnels et le
       paramètre spécial # reprennent les valeurs qu'ils avaient avant l'appel de la fonction.

       Les noms de fonctions et leurs définitions peuvent être affichés avec l'option -f des commandes  internes
       declare  ou  typeset.  Les  options  -F de declare ou typeset n'afficheront que les noms de fonctions (et
       facultativement le fichier source et  le  numéro  de  ligne,  si  l'option  d'interpréteur  extdebug  est
       activée).  Les  fonctions  peuvent  être  exportées  avec l'option -f de la commande interne export, afin
       d'être automatiquement définies dans  les  sous-interpréteurs.  Une  définition  de  fonction  peut  être
       supprimée  avec  l'option  -f  de  la commande interne unset. Remarquez que les fonctions et variables de
       l'interpréteur de même nom pourront induire à plusieurs éléments de mêmes noms dans l'environnement passé
       aux  fils  de  l'interpréteur. Un soin particulier doit être pris dans les cas où cela peut conduire à un
       problème.

       Les fonctions peuvent être récursives. La variable FUNCNEST peut être utilisée pour limiter la profondeur
       de la pile d'appel de la fonction et restreindre le nombre d'invocations de fonctions. Par défaut, aucune
       limite n'est imposée quant au nombre d'appels récursifs.

ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE

       L'interpréteur permet, dans certaines circonstances, l'évaluation d'expressions arithmétiques  (consultez
       les  commandes  internes let et declare ainsi que Développement arithmétique). L'évaluation est effectuée
       en utilisant des entiers de longueur fixe, sans vérification du débordement. Néanmoins, la division par 0
       est  capturée  et  marquée  comme une erreur. Les opérateurs, leur priorité, associativité et leur valeur
       sont identiques à ceux du langage C. La liste suivante d'opérateurs est entre opérateurs  de  niveaux  de
       priorité identiques. Les niveaux sont décrits par ordre de priorité décroissante.

       id++ id--
              post-incrément et post-décrément de variables
       ++id --id
              préincrément et prédécrément de variables
       - +    moins et plus unaires
       ! ~    négations logique et binaire
       **     exponentiation
       * / %  multiplication, division, reste
       + -    addition, soustraction
       << >>  décalage arithmétique à gauche et à droite
       <= >= < >
              comparaisons
       == !=  égalité et différence
       &      ET binaire
       ^      OU exclusif binaire
       |      OU binaire
       &&     ET logique
       ||     OU logique
       expr?expr:expr
              opérateur conditionnel
       = *= /= %= += -= <<= >>= &= ^= |=
              affectations
       expr1 , expr2
              virgule

       Les  variables  de l'interpréteur sont utilisables comme opérandes, le développement des paramètres étant
       effectué avant l'évaluation arithmétique. Dans une expression, les variables  de  l'interpréteur  peuvent
       également  être  référencées  par leur nom, sans utiliser la syntaxe de développement des paramètres. Une
       variable d'interpréteur NULL ou inexistante est évaluée à 0 lorsqu'elle est consultée par  son  nom  sans
       utiliser  la  syntaxe  de  développement  des  paramètres. La valeur d'une variable est évaluée comme une
       expression arithmétique lorsqu'elle est consultée, ou lorsqu'une valeur lui est  affecté  alors  que  son
       attribut  integer (entier) a été positionné en utilisant declare -i. Une valeur NULL est évaluée à 0. Une
       variable d'interpréteur n'a donc pas besoin d'avoir son attribut integer positionné pour être  utilisable
       dans un calcul.

       Les  constantes  commençant par 0 sont interprétées comme des nombres octaux. Un en-tête 0x ou 0X indique
       une valeur hexadécimale. Sinon, les nombres ont la forme [base#]n où la base facultative  est  un  nombre
       décimal entre 2 et 64 représentant la base arithmétique et n est un nombre exprimé dans cette base. Si la
       base# est omise, la base 10 est utilisée. En indiquant n, les chiffres supérieurs à  9  sont  représentés
       par  les  lettres  minuscules,  les  lettres  majuscules,  le  @  et le _, dans cet ordre. Si la base est
       inférieure ou égale à 36 les minuscules et les majuscules  sont  interchangeables  pour  représenter  les
       nombres entre 10 et 35.

       Les  opérateurs  sont évalués par ordre de priorité. Les sous-expressions entre parenthèses sont évaluées
       en premier, ce qui permet de surpasser les règles de priorité ci-dessus.

CONDITIONS

       Les conditions sont utilisées par la commande composée [[ et  les  commandes  internes  test  et  [  pour
       vérifier  l'état  d'un  fichier  et  effectuer  des  comparaisons  arithmétiques  ou sur des chaînes. Les
       conditions se forment à partir des primitives unaires ou binaires suivantes. Si n'importe  quel  argument
       fichier de l'une des primitives est de la forme /dev/fd/n, alors le descripteur de fichier n est examiné.
       Si l'argument fichier de l'une des primitives  est  parmi  /dev/stdin,  /dev/stdout  ou  /dev/stderr,  le
       descripteur de fichier 0, 1 ou 2, respectivement, est examiné.

       Sauf indication contraire, les primitives relatives aux fichiers suivent les liens symboliques et opèrent
       sur la cible du lien plutôt que sur le lien lui-même.

       Lorsqu'ils sont utilisés avec [[, les opérateurs < et > ordonnent d'un point de  vue  lexicographique  en
       utilisant  les  paramètres  linguistiques  régionaux  actuels. La commande test trie en utilisant l'ordre
       ASCII.

       -a fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -b fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial bloc.
       -c fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial caractère.
       -d fichier
              Vrai si le fichier existe et est un répertoire.
       -e fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -f fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier normal.
       -g fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-GID positionné.
       -h fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -k fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit « sticky » positionné.
       -p fichier
              Vrai si le fichier existe et est un tube nommé (FIFO).
       -r fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en lecture.
       -s fichier
              Vrai si le fichier existe et a une taille strictement positive.
       -t df  Vrai si le descripteur de fichier df est ouvert et se rapporte à un terminal.
       -u fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-UID positionné.
       -w fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en écriture.
       -x fichier
              Vrai si le fichier existe et est exécutable.
       -G fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient au GID effectif du groupe.
       -L fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -N fichier
              Vrai si le fichier existe et a été modifié depuis sa dernière lecture.
       -O fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient à l'UID effectif de l'utilisateur.
       -S fichier
              Vrai si le fichier existe et est une socket.
       fichier_1 -ef fichier_2
              Vrai si le fichier_1 et le fichier_2 se rapportent au même périphérique et ont les  mêmes  numéros
              d'inœuds.
       fichier_1 -nt fichier_2
              Vrai  si  le fichier_1 est plus récent que le fichier_2 (selon les dates de dernière modification)
              ou si fichier_1 existe et non fichier_2.
       fichier_1 -ot fichier_2
              Vrai si le fichier_1 est plus ancien que le fichier_2 ou si fichier_2 existe et non fichier_1.
       -o nom_opt
              Vrai si l'option d'interpréteur nom_opt est activée. Consulter la  liste  des  options  ci-dessous
              dans la description de l'option -o de la commande interne set.
       -v nom_de_variable
              Vrai  si  la  variable  nom_de_variable  de l'interpréteur est configurée (si une valeur lui a été
              assignée).
       -R nom_de_variable
              Vrai si la variable nom_de_variable de l'interpréteur est configurée et est une référence de nom.
       -z chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est nulle.
       chaîne
       -n chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est non nulle.

       chaîne_1 == chaîne_2
       chaîne_1 = chaîne_2
              Vrai si les deux chaînes sont égales. Le symbole = devrait être utilisé avec la commande test pour
              être  en  conformité POSIX. Utilisée avec la commande [[, cela réalise une correspondance de motif
              tel que décrit précédemment (Commandes composées).

       chaîne_1 != chaîne_2
              Vrai si les deux chaînes sont différentes.

       chaîne_1 < chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve avant chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       chaîne_1 > chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve après chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       arg1 OP arg2
              OP est l'un des opérateurs suivants -eq, -ne, -lt, -le, -gt ou -ge. Ces  opérateurs  arithmétiques
              binaires  renvoient vrai si arg1 est respectivement égal, différent, inférieur, inférieur ou égal,
              supérieur, supérieur ou égal à arg2. arg1 et arg2 peuvent être des entiers positifs ou négatifs.

DÉVELOPPEMENT DES COMMANDES SIMPLES

       Lors de l'exécution d'une commande simple, l'interpréteur effectue les  développements,  affectations  et
       redirections suivants de gauche à droite.

       1.     Les mots que l'analyseur a repéré comme affectations de variables (ceux qui précèdent le nom de la
              commande) et les redirections sont conservées pour un traitement ultérieur.

       2.     Les mots qui ne sont ni des affectations de variables ni des redirections  sont  développés.  S'il
              reste des mots après le développement, le premier mot est considéré comme le nom d'une commande et
              les suivants comme ses arguments.

       3.     Les redirections sont effectuées comme décrit ci-dessus dans REDIRECTIONS.

       4.     Le texte suivant le signe = de chaque affectation de variable est sujet au développement du tilde,
              des  paramètres,  à la substitution de commande, au développement arithmétique et à la suppression
              des protections avant d'être affecté à la variable.

       Si aucun nom de commande ne résulte des précédentes opérations, les affectations de  variables  modifient
       l'environnement  actuel  de  l'interpréteur.  Sinon  les  variables sont ajoutées à l'environnement de la
       commande exécutée et n'affectent pas l'environnement de l'interpréteur actuel. Si  l'une  des  tentatives
       d'affectation  concerne  une variable en lecture seule, une erreur se produit et la commande termine avec
       un état différent de zéro.

       Si aucun nom  de  commande  n'est  obtenu,  les  redirections  sont  effectuées  mais  ne  modifient  pas
       l'environnement  de  l'interpréteur  actuel.  Une  erreur  de  redirection conduit à la terminaison de la
       commande avec un état différent de zéro.

       S'il reste un nom de commande après le développement, l'exécution a lieu comme décrit  ci-dessous.  Sinon
       la commande termine. Si l'un des développements contient une substitution de commande, l'état final de la
       commande est l'état final de la dernière substitution  de  commande  effectuée.  S'il  n'y  avait  aucune
       substitution de commande, la commande termine avec un état de zéro.

EXÉCUTION DES COMMANDES

       Après  le  découpage de la ligne de commande en mots, si le résultat est une commande simple suivie d'une
       liste facultative d'arguments, les actions suivantes sont effectuées.

       Si le nom de la commande ne contient aucune barre oblique, l'interpréteur tente  de  la  localiser.  S'il
       existe  une  fonction  de l'interpréteur de ce nom, elle est appelée comme nous l'avons vu ci-dessus dans
       FONCTIONS. Si le nom n'est pas celui d'une fonction,  l'interpréteur  le  recherche  dans  la  liste  des
       commandes internes. Si une correspondance est trouvée, cette commande interne est appelée.

       Si  le  nom  n'est  ni celui d'une fonction de l'interpréteur, ni celui d'une commande interne et s'il ne
       contient pas de barre oblique, bash va chercher dans chacun des éléments de PATH un répertoire  contenant
       un fichier exécutable du nom désiré. Bash utilise une table de hachage pour mémoriser les chemins d'accès
       complets aux fichiers exécutables (consultez la commande hash dans COMMANDES INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous). Une recherche complète dans les répertoires du PATH n'est effectuée que si la commande ne se
       trouve pas dans la table de hachage. Si la  recherche  est  infructueuse,  l'interpréteur  recherche  une
       fonction  de  l'interpréteur appelée command_not_found_handle. Si cette fonction existe, elle est appelée
       avec pour arguments la commande d'origine et ses arguments, et l'état final de la fonction devient l'état
       final  de l'interpréteur. Si cette fonction n'est pas définie, l'interpréteur affiche un message d'erreur
       et renvoie un état final de 127.

       Si la recherche réussit ou si  le  nom  de  la  commande  contient  une  ou  plusieurs  barres  obliques,
       l'interpréteur  exécute le programme demandé dans un environnement d'exécution distinct. L'argument 0 est
       configuré au nom indiqué et les éventuels arguments restants de la commande sont configurés aux arguments
       indiqués.

       Si  cette  exécution  échoue parce que le programme n'est pas un exécutable et si le fichier n'est pas un
       répertoire, il  est  pris  pour  un  script,  un  fichier  contenant  des  commandes  d'interpréteur.  Un
       sous-interpréteur  est  alors  créé  pour  exécuter  ce  script.  Ce  sous-interpréteur se réinitialisera
       lui-même, comme si un nouvel interpréteur avait été appelé pour exécuter le script, à la différence qu'il
       continuera  à  mémoriser l'emplacement des commandes connues de son parent (consultez hash dans COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Si le programme est un fichier commençant par #!, le reste de la première  ligne  indique  un  interprète
       pour  ce  programme.  L'interpréteur  se  chargera  d'exécuter  l'interprète  indiqué  sur  les  systèmes
       d'exploitation qui ne gèrent  pas  eux-mêmes  ce  format  d'exécutable.  Les  arguments  de  l'interprète
       consistent  en  un  seul argument facultatif fourni sur la première ligne du fichier à la suite du nom de
       l'interprète, suivi du nom du programme, suivi des arguments de la commande s'il y en a.

ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION DES COMMANDES

       L'interpréteur fournit un environnement d'exécution consistant en l'ensemble des éléments suivants :

       •      les fichiers ouverts hérités par l'interpréteur à son  appel  et  modifiés  par  les  redirections
              fournies à la commande interne exec ;

       •      le répertoire de travail actuel comme configuré par cd, pushd ou popd ou hérité par l'interpréteur
              à son appel ;

       •      le masque de création de fichier comme configuré par umask ou hérité du parent de l'interpréteur ;

       •      les captures actuelles configurées par trap ;

       •      les paramètres de l'interpréteur configurés par des affectations de variables,  avec  la  commande
              interne set, ou hérités de l'environnement du parent de l'interpréteur ;

       •      les  fonctions  de  l'interpréteur  définies lors de l'exécution ou héritées de l'environnement du
              parent de l'interpréteur ;

       •      les options activées à l'appel (par défaut ou avec les arguments de  ligne  de  commande)  ou  par
              set ;

       •      les options activées par shopt ;

       •      les alias de l'interpréteur définies par la commande alias ;

       •      les  ID  des  divers  processus,  y compris ceux des tâches en arrière-plan, la valeur de $$ et la
              valeur de PPID.

       Lorsqu'une commande différente d'une commande interne ou  d'une  fonction  de  l'interpréteur  doit  être
       exécutée,  elle  est  appelée  dans  un  environnement  d'exécution séparé constitué de ce qui suit. Sauf
       indication contraire, les valeurs sont héritées de l'environnement de l'interpréteur :

       •      les fichiers ouverts de l'interpréteur, ainsi que toutes modifications et ajouts précisés par  les
              redirections de la commande ;

       •      le répertoire de travail actuel ;

       •      le masque de création de fichiers ;

       •      les  variables  et  les  fonctions  de  l'interpréteur  marquées pour l'exportation, ainsi que les
              variables exportées spécialement pour la commande ;

       •      les  captures  interceptées  par  l'interpréteur  sont  réinitialisées  aux  valeurs  héritées  de
              l'interpréteur parent et les captures ignorées par l'interpréteur restent ignorées.

       Une  commande  appelée dans un environnement distinct ne peut pas affecter l'environnement d'exécution de
       l'interpréteur.

       Les substitutions de commande, les commandes groupées entre parenthèses et les commandes asynchrones sont
       appelées  dans  un  environnement de sous-interpréteur qui est une copie de celui de l'interpréteur, mais
       les captures interceptées par l'interpréteur sont réinitialisées aux  valeurs  que  l'interpréteur  avait
       héritées  de  son  parent  à  son  appel.  Les  commandes  internes appelées dans une conduite sont aussi
       exécutées dans un environnement de sous-interpréteur. Les modifications apportées à l'environnement  d'un
       sous-interpréteur n'affectent aucunement l'environnement d'exécution de l'interpréteur.

       Les  sous-interpréteurs  engendrés  pour  exécuter  les substitutions de commande héritent des valeurs de
       l'option -e de l'interpréteur parent.  En  dehors  du  mode  posix,  bash  efface  l'option  -e  de  tels
       sous-interpréteurs.

       Si  une commande est suivie par un & et que le contrôle des tâches n'est pas actif, l'entrée standard par
       défaut de la commande est le fichier vide /dev/null. Sinon, la commande appelée hérite  des  descripteurs
       de fichiers de l'interpréteur appelant comme modifiés par les redirections.

ENVIRONNEMENT

       Quand  un programme est appelé, il reçoit un tableau de chaînes que l'on appelle environnement. Il s'agit
       d'une liste de couples nom-valeur, de la forme nom=valeur.

       L'interpréteur fournit plusieurs façons de gérer l'environnement. Au  démarrage,  l'interpréteur  analyse
       son  propre  environnement  et  crée un paramètre pour chaque nom trouvé, en le marquant comme exportable
       vers les processus fils. Les commandes exécutées héritent de cet environnement. Les commandes  export  et
       declare -x permettent d'ajouter ou de supprimer des paramètres ou des fonctions de l'environnement. Si la
       valeur d'un paramètre de  l'environnement  est  modifiée,  la  nouvelle  valeur  devient  une  partie  de
       l'environnement  et  elle  remplace  l'ancienne.  L'environnement  hérité par toute commande exécutée est
       l'environnement initial de l'interpréteur, dont les valeurs peuvent être modifiées  dans  l'interpréteur,
       sans  les éléments supprimés par la commande unset, et avec les éléments ajoutés par les commandes export
       et declare -x.

       L'environnement d'une commande simple ou d'une fonction peut être augmenté temporairement, en la  faisant
       précéder  des  affectations  de  paramètres,  comme  nous  l'avons  vu  ci-dessus  dans  PARAMÈTRES.  Ces
       affectations ne concernent que l'environnement vu par cette commande.

       Si l'option -k  est  configurée  (consultez  ci-dessous  la  commande  interne  set),  alors  toutes  les
       affectations  de  paramètres  sont  placées dans l'environnement d'une commande exécutée et non seulement
       celles qui précèdent son nom.

       Quand bash appelle une commande externe, la variable _ est configurée en chemin d'accès complet  à  cette
       commande et elle est transmise dans l'environnement.

ÉTAT FINAL

       L'état  final  d'une  commande  exécutée  est  la valeur renvoyée par l'appel système waitpid ou fonction
       équivalente. Les états  finaux  prennent  leurs  valeurs  entre  0  et  255,  néanmoins,  comme  expliqué
       ci-dessous,  l'interpréteur  peut utiliser les valeurs supérieures à 125 de façon particulière. Les états
       finaux des commandes internes et composées sont  également  limités  à  cet  intervalle.  Sous  certaines
       conditions,   l'interpréteur  utilisera  des  valeurs  particulières  pour  indiquer  des  modes  d'échec
       particuliers.

       Du point de vue de l'interpréteur, une commande qui termine avec état final valant zéro a réussi. Un état
       final  de zéro indique le succès. Un état final différent de zéro indique un échec. Quand une commande se
       termine par un signal mortel N, bash utilise la valeur 128+N comme état final.

       Si une commande n'est pas trouvée, le processus fils créé pour l'exécuter renvoie un état de 127. Si  une
       commande est trouvée mais pas exécutable, la valeur renvoyée est 126.

       Si  une commande échoue à cause d'une erreur survenue lors d'un développement ou des redirections, l'état
       final est strictement plus grand que zéro.

       Les commandes internes renvoient un état de 0 (vrai) si réussies et une valeur différente de zéro  (faux)
       si une erreur se produit pendant leur exécution. Toutes les commandes internes renvoient un état final de
       2 pour indiquer un usage incorrect.

       Bash lui-même renvoie l'état final de la dernière commande exécutée, à moins qu'une erreur de syntaxe  ne
       se  produise,  auquel  cas  il  termine avec une valeur différente de zéro. Consultez aussi ci-dessous la
       commande interne exit.

SIGNAUX

       Quand bash fonctionne de façon interactive, en absence de toute capture, il ignore SIGTERM  (c'est  ainsi
       que  kill  0  ne tue pas un interpréteur interactif) et SIGINT est intercepté et géré (c'est ainsi que la
       commande interne wait est interruptible). Dans tous les cas, bash ignore  SIGQUIT.  Si  le  contrôle  des
       tâches est actif, bash ignore SIGTTIN, SIGTTOU et SIGTSTP.

       Les  commandes externes lancées par bash ont les gestionnaires de signaux configurés aux valeurs héritées
       par l'interpréteur de son  parent.  Quand  le  contrôle  des  tâches  n'est  pas  actif,  les  tâches  en
       arrière-plan  ignorent  les  signaux  SIGINT  et SIGQUIT en plus des gestionnaires hérités. Les commandes
       exécutées en tant que résultat d'une substitution de commande ignorent les signaux de contrôle de  tâches
       émis par le clavier SIGTTIN, SIGTTOU et SIGTSTP.

       Par  défaut,  l'interpréteur  termine  à  la  réception  de  SIGHUP.  Avant  de terminer, un interpréteur
       interactif renvoie le SIGHUP à toutes les tâches en cours ou suspendues. Les tâches suspendues  reçoivent
       aussi SIGCONT pour s'assurer qu'elles reçoivent bien le SIGHUP. Pour empêcher l'interpréteur d'envoyer le
       signal à une tâche particulière, elle devrait être supprimée de la table  des  tâches  avec  la  commande
       interne  disown  (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ou marquée comme exemptée de
       SIGHUP en utilisant disown -h.

       Si l'option d'interpréteur huponexit a été configurée avec la  fonction  shopt,  bash  envoie  un  signal
       SIGHUP à toutes les tâches lorsqu'un interpréteur de commandes de connexion interactif termine.

       Lorsque  bash  attend  qu'une commande se termine et qu'il reçoit un signal pour lequel une capture a été
       configurée, la capture ne sera pas exécutée tant que la commande n'est pas terminée. Lorsque bash  attend
       la  fin  d'une commande asynchrone par la commande interne wait, la réception d'un signal pour lequel une
       capture a été configurée conduira à un retour immédiat de la commande interne wait  avec  un  état  final
       supérieur à 128, à la suite de quoi la capture est immédiatement exécutée.

CONTRÔLE DES TÂCHES

       Le  contrôle  des  tâches  se  réfère à la capacité de suspendre (suspend) sélectivement l'exécution d'un
       processus et de la reprendre (resume)  ultérieurement.  L'utilisateur  bénéficie  généralement  de  cette
       possibilité  grâce  à  l'action  conjointe du pilote de terminal du noyau de système d'exploitation et de
       bash.

       L'interpréteur associe une tâche  à  chaque  conduite.  Il  maintient  une  table  des  tâches  en  cours
       d'exécution, cette table pouvant être affichée avec la commande jobs. Quand bash lance une tâche de façon
       asynchrone (en arrière-plan), il affiche une ligne qui ressemble à :

              [1] 25647

       Cette ligne indique que la tâche est la tâche numéro 1 et  que  le  PID  du  dernier  processus  dans  la
       conduite  associée à cette tâche est 25647. Tous les processus d'une même conduite font partie de la même
       tâche. Bash utilise la notion de tâche comme base du contrôle des tâches.

       Pour faciliter l'implémentation d'une interface utilisateur  pour  le  contrôle  de  tâches,  le  système
       introduit  la  notion  d'ID  de  groupe  de processus associés à un terminal. Les membres de ce groupe de
       processus (processus dont le GID est égal au Process Group ID du terminal actuel) reçoivent  les  signaux
       émis  par le clavier comme SIGINT. Ces processus sont dits au premier plan. Les processus en arrière-plan
       sont ceux dont le Process-GID diffère de celui du terminal ; ils sont indifférents aux signaux  émis  par
       le  clavier.  Seuls  les  processus  au premier plan peuvent lire depuis le terminal ou, si l'utilisateur
       l'indique avec stty tostop, y écrire. Les processus en arrière-plan  qui  tentent  une  lecture  (ou  une
       écriture  si  stty  tostop  est actif) dans le terminal reçoivent un signal SIGTTIN (SIGTTOU) émis par le
       pilote du terminal du noyau, qui, sauf interception, suspend le processus.

       Si le système d'exploitation sur lequel bash fonctionne permet le contrôle des tâches, bash  fournit  des
       outils  pour  l'utiliser.  La  frappe  d'un caractère de suspension (généralement ^Z, Contrôle-Z) pendant
       l'exécution d'un processus conduit à la suspension de celui-ci et redonne la main à bash. La frappe  d'un
       caractère  de  suspension différée (généralement ^Y, Contrôle-Y) conduira à la suspension du processus au
       moment où il tentera de lire des saisies depuis le terminal et la main reviendra  à  bash.  L'utilisateur
       peut  alors  manipuler l'état de cette tâche en utilisant la commande bg (background = arrière-plan) pour
       en continuer l'exécution en arrière-plan, la commande fg (foreground = premier plan) pour la continuer au
       premier  plan  ou encore la commande kill pour la tuer. Un ^Z s'applique immédiatement et a pour effet de
       bord d'éliminer les sorties et saisies en attente.

       Plusieurs façons permettent de se rapporter à une tâche. Le caractère % introduit  une  spécification  de
       tâche  (jobspec).  Il est possible de se rapporter à la tâche numéro n avec %n. Il est également possible
       de se rapporter à une tâche en utilisant un préfixe du nom utilisé pour la lancer ou une sous-chaîne  qui
       apparaît  dans  sa ligne de commande. Par exemple, %ce se rapporte à une tâche suspendue nommée ce. Si ce
       préfixe correspond à plusieurs tâches, bash signale une  erreur.  Utiliser  %?ce,  d'un  autre  côté,  se
       rapporte  à  toute tâche contenant la chaîne ce dans sa ligne de commande. Si la sous-chaîne correspond à
       plusieurs tâches, bash signale une erreur. Les symboles %% et %+ se  rapportent  à  la  notion  de  tâche
       actuelle  de l'interpréteur, c'est-à-dire la dernière tâche suspendue alors qu'elle était au premier plan
       ou démarrée en arrière-plan. La tâche précédente peut être désignée en utilisant %-. Si une  seule  tâche
       existe,  %+ et %- peuvent tous deux être utilisés pour se rapporter à cette tâche. Dans les affichages se
       rapportant aux tâches (par exemple la sortie de la commande jobs), la tâche actuelle est toujours annotée
       d'un  + et la tâche précédente d'un -. Un simple % (non accompagné de spécification de tâche) se rapporte
       également à la tâche actuelle.

       Il suffit de nommer une tâche pour la ramener au premier plan : %1 est synonyme de « fg %1 » et ramène la
       tâche  1 de l'arrière-plan vers le premier plan. De même, « %1 & » reprend la tâche 1 en arrière-plan, de
       façon équivalente à « bg %1 ».

       L'interpréteur est immédiatement prévenu lorsqu'une tâche change d'état. Normalement bash  attend  d'être
       prêt à afficher son interpréteur avant de signaler des changements dans l'état des tâches, afin de ne pas
       interrompre toute autre sortie. Si l'option -b de la commande interne set est activée, bash signalera  de
       telles  modifications  immédiatement.  Toute  capture  sur  SIGCHLD  est exécutée pour chaque fils qui se
       termine.

       Si une tentative visant à terminer bash est réalisée  alors  que  des  tâches  sont  suspendues  (ou,  si
       l'option  d'interpréteur  checkjobs  a  été activée par la commande interne shopt, en cours d'exécution),
       l'interpréteur affiche un message d'avertissement, et, si l'option d'interpréteur checkjobs est  activée,
       affiche  la liste les tâches et leurs états. La commande jobs peut alors être utilisée pour examiner leur
       état. Si une deuxième tentative est  faite  pour  terminer  sans  commande  intercalaire,  l'interpréteur
       n'affiche aucun autre avertissement et les tâches suspendues sont terminées.

INVITES

       Quand  il  est  exécuté de façon interactive, bash affiche l'invite de base PS1 dès qu'il est prêt à lire
       une commande et l'invite secondaire PS2 quand il a besoin de plus de saisies pour exécuter une  commande.
       Bash  permet  de personnaliser ces chaînes d'invite, en insérant un certain nombre de caractères spéciaux
       protégés par des contre-obliques qui sont décodés comme suit :
              \a     un caractère ASCII d'alarme (07) ;
              \d     la date au format « Jour_de_la_semaine Mois Quantième » (par exemple : « Tue May 26 ») ;
              \D{format}
                     le format est passé à strftime(3) et le résultat est inséré dans la chaîne de l'invite ; un
                     format  vide  implique  une représentation du temps spécifique aux paramètres linguistiques
                     régionaux. Les accolades sont nécessaires ;
              \e     un caractère de protection ASCII (033) ;
              \h     le nom de la machine, jusqu'au premier point « . » ;
              \H     le nom de la machine ;
              \j     le nombre de tâches actuellement gérées par l'interpréteur ;
              \l     le nom de base du nom de périphérique de terminal de l'interpréteur ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \s     le nom de l'interpréteur, c'est-à-dire le nom de base de $0 (la portion suivant la dernière
                     barre oblique) ;
              \t     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 24 heures ;
              \T     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 12 heures ;
              \@     l'heure actuelle au format HH:MM sur 12 heures ;
              \A     l'heure actuelle au format HH:MM sur 24 heures ;
              \u     le nom de l'utilisateur ;
              \v     la version de bash (par exemple, 2.00) ;
              \V     le numéro de version complet (avec niveau de correctifs) de bash, (par exemple, 2.00.0) ;
              \w     le  répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde « ~ » (utilise la valeur de la
                     variable PROMPT_DIRTRIM) ;
              \W     le nom de base du répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde (« ~ ») ;
              \!     le numéro d'historique de la commande ;
              \#     le numéro de la commande ;
              \$     # si l'UID effectif est 0, $ sinon ;
              \nnn   le caractère de code octal nnn ;
              \\     une contre-oblique ;
              \[     débute une suite de caractères non imprimables, qui peuvent être utilisés pour inclure  une
                     suite de caractères de contrôle du terminal dans l'interpréteur ;
              \]     finit une suite de caractères non imprimables.

       Le  numéro  de  commande  et le numéro d'historique sont généralement différents : le numéro d'historique
       d'une commande correspond à sa position dans la file d'historique qui peut contenir des commandes  relues
       depuis  cette liste (consultez HISTORIQUE ci-dessous), alors que le numéro de commande est simplement une
       position dans la suite de commandes exécutées depuis le début  de  la  session  d'interpréteur  actuelle.
       Après  que la chaîne ait été décodée, elle est soumise au développement des paramètres, à la substitution
       de commande, au développement arithmétique, au découpage des mots et à la  suppression  des  protections,
       selon  la  valeur de l'option d'interpréteur promptvars (consultez la description de shopt dans COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

READLINE

       C'est la bibliothèque qui gère la lecture des saisies lors des sessions interactives de l'interpréteur, à
       moins  que  l'option  --noediting  ne soit indiquée à l'appel de l'interpréteur. Par défaut les commandes
       d'édition de ligne sont similaires à celles d'Emacs. Une interface d'édition de ligne dans  le  style  vi
       est  aussi  disponible.  Pour  arrêter  l'édition de ligne après le démarrage de l'interpréteur, utiliser
       l'option +o emacs ou +o vi de la commande interne set (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous).

   Notation readline
       Dans  ce  paragraphe  on  utilisera  la notation « à la Emacs » pour indiquer les frappes de touches. Les
       touches Contrôle sont notées C-touche, par exemple C-n signifie Contrôle-N. De  même,  les  touches  Méta
       sont  notées  par  M-touche, ainsi M-x signifie Méta-X. (Sur les claviers sans touches Méta, M-x signifie
       ESC x, c'est-à-dire presser la touche d'Échappement puis la touche x. Cela fait de ESC le  préfixe  méta.
       La  combinaison M-C-x signifie ESC-Contrôle-x ou encore presser la touche d'Échappement puis maintenir la
       touche Contrôle enfoncée tout en pressant la touche x.)

       Les commandes readline peuvent recevoir des arguments numériques,  qui  fonctionnent  en  règle  générale
       comme  compteurs  de  répétitions. Parfois, cependant, c'est le signe de l'argument qui est significatif.
       L'utilisation d'un argument négatif pour une commande agissant dans un sens donné (par exemple kill-line)
       conduit  cette  commande  à  agir  dans la direction opposée. Les commandes dont le comportement avec les
       arguments diffère de cela sont indiquées ci-dessous.

       Lorsqu'une commande est indiquée comme détruisant du texte, le texte effacé est en fait  sauvegardé  pour
       une  éventuelle  récupération ultérieure (« yanking »). Il est conservé dans un tampon circulaire (« kill
       ring »). Les suppressions successives conduisent à l'accumulation du texte en un seul bloc qui peut  être
       récupéré  en  une  fois.  Les  commandes  non  destructives  séparent  les blocs de textes dans le tampon
       circulaire.

   Initialisation de readline
       Readline est personnalisé en plaçant des commandes dans un fichier d'initialisation (le fichier inputrc).
       Le  nom  de  ce  fichier  est  pris  dans  la  variable  de l'interpréteur INPUTRC. Si cette variable est
       inexistante, le nom par défaut est ~/.inputrc. Lorsqu'un programme  utilisant  la  bibliothèque  readline
       démarre, le fichier d'initialisation est lu et les raccourcis clavier et les variables sont mis en place.
       Il n'y a que quelques constructions élémentaires possibles dans le fichier d'initialisation de  readline.
       Les  lignes  blanches  sont  ignorées.  Les  lignes  commençant  par  # sont des commentaires. Les lignes
       commençant par $ indiquent des constructions conditionnelles. Les autres lignes indiquent des  raccourcis
       clavier et des paramétrages de variables.

       Les  raccourcis  clavier par défaut peuvent être modifiés par un fichier inputrc. D'autres programmes qui
       utilisent cette bibliothèque peuvent ajouter leurs propres commandes et raccourcis.

       Par exemple, en plaçant

              M-Control-u: universal-argument
       ou
              C-Meta-u: universal-argument
       dans  le  fichier  inputrc,  on  associera  la  suite  de  touches   M-C-u   à   la   commande   readline
       universal-argument.

       Les  caractères  symboliques  suivants  sont acceptés : RUBOUT, DEL, ESC, LFD, NEWLINE, RET, RETURN, SPC,
       SPACE et TAB.

       En plus des noms de commandes, readline permet d'associer à une touche une chaîne de caractères qui  sera
       insérée lorsque la touche est pressée (une macro).

   Raccourcis clavier readline
       La  syntaxe  de  définition  des  raccourcis  clavier dans le fichier inputrc est simple. Tout ce qui est
       nécessaire est le nom de la commande ou le texte d'une macro et la suite de touches à  laquelle  il  faut
       l'associer.  Les  noms de touches peuvent être indiqués de l'une des deux façons : comme un nom de touche
       symbolique, éventuellement précédé des préfixes Meta- ou Control- ou sous forme d'une suite de touches.

       En utilisant la forme touche:nom_de_fonction ou macro, touche est le nom de la  touche  en  anglais.  Par
       exemple :

              Control-u: universal-argument
              Meta-Rubout: backward-kill-word
              Control-o: "> sortie"

       Dans  l'exemple  ci-dessus,  C-u  est  associé  à  la  fonction  universal-argument,  M-DEL à la fonction
       backward-kill-word et C-o à l'exécution de la macro exprimée dans la partie gauche (c'est-à-dire, insérer
       le texte « > sortie » sur la ligne).

       Avec  la seconde forme, "touches":nom_de_fonction ou macro, touches diffère de touche ci-dessus en ce que
       les chaînes notant une suite complète de touches  peuvent  être  indiquées  en  plaçant  la  suite  entre
       guillemets  doubles.  Certaines  suites  de  touches  d'Échappement  dans le style GNU Emacs peuvent être
       utilisées, comme dans l'exemple suivant, mais les noms de caractères symboliques ne sont pas reconnus.

              "\C-u": universal-argument
              "\C-x\C-r": re-read-init-file
              "\e[11~": "Function Key 1"

       Dans cet exemple, C-u est à nouveau associé à la fonction  universal-argument,  C-x  C-r  à  la  fonction
       re-read-init-file et ESC [ 1 1 ~ à l'insertion du texte « Function Key 1 ».

       Le jeu complet des suites de caractères de protection du style GNU Emacs est :
              \C-    préfixe Contrôle ;
              \M-    préfixe Méta ;
              \e     caractère de protection ;
              \\     contre-oblique ;
              \"     un guillemet " littéral ;
              \'     un guillemet ' littéral.

       En  plus  des  suites  de  caractères  de  protection dans le style GNU Emacs, un second jeu de suites de
       caractères de protection par contre-obliques est disponible :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \d     effacement ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres hexadécimaux) ;

       Lorsqu'on saisit le texte d'une macro, il faut utiliser des guillemets simples ou doubles  pour  indiquer
       la  définition  de la macro. Les textes non protégés sont considérés comme des noms de fonctions. Dans le
       corps  de  la  macro,  les  protections  par  contre-oblique  décrites  ci-dessus  sont  développées.  La
       contre-oblique protégera tout autre caractère dans le texte de la macro, y compris " et '.

       Bash  permet  d'afficher ou de modifier les raccourcis clavier readline avec la commande interne bind. On
       peut basculer d'un mode d'édition à l'autre en mode interactif en utilisant l'option -o  de  la  commande
       interne set (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Variables de readline
       Readline dispose de variables permettant de personnaliser encore plus son comportement. Une variable peut
       être configurée dans le fichier inputrc avec une affectation de la forme

              set nom_de_variable valeur

       Sauf indication contraire, les variables de readline prennent les valeurs On ou Off (la casse étant  sans
       importance). Les noms de variables non reconnues sont ignorés. Lorsqu'une valeur de variable est lue, les
       variables vides ou de valeur NULL, « on » (insensible à la casse) et « 1 » sont équivalentes à On. Toutes
       les autres valeurs sont équivalentes à Off. Les variables et leurs valeurs par défaut, sont :

       bell-style (audible)
              Cette  variable  commande readline lorsqu'il faut déclencher l'alarme du terminal. Si configurée à
              none, readline n'émet jamais d'alarme. Si  configurée  à  visible,  readline  utilise  une  alarme
              visuelle  s'il  y  en  a  une disponible. Si configurée à audible, readline essaie de faire sonner
              l'alarme du terminal.
       bind-tty-special-chars (On)
              Si configurée à On, readline tente d'associer les caractères de contrôle traités spécialement  par
              le pilote de terminal du noyau à leurs équivalents readline.
       colored-stats (Off)
              Si  configurée  à  On,  readline  affiche  les  complètements  possibles en utilisant des couleurs
              différentes pour indiquer leur type de fichier. Les définitions de couleur  sont  prises  dans  la
              valeur de la variable d’environnement LS_COLORS.
       comment-begin  # »)
              Cette  chaîne  est  insérée quand la commande readline insert-comment est exécutée. Cette commande
              est associée à M-# en mode Emacs et à # en mode de commande vi.
       completion-ignore-case (Off)
              Si configurée à On, readline effectue les correspondances et complètements  de  noms  de  fichiers
              sans tenir compte de la casse.
       completion-prefix-display-length (0)
              La  longueur, en caractères, du préfixe commun d'une liste de complètements possibles affiché sans
              modification. Si configurée en valeur positive, les préfixes communs plus longs que  cette  valeur
              sont remplacés par une ellipse lors de l'affichage des complètements possibles.
       completion-query-items (100)
              Cela  détermine  quand  l'utilisateur est interrogé pour voir le nombre de complètements possibles
              produits par la commande possible-completions. Elle peut être configurée à  toute  valeur  entière
              positive.  Si  le  nombre  de  complètements  possibles est supérieur ou égal à la valeur de cette
              variable, il est demandé à l'utilisateur s'il veut ou non les voir ; sinon,  ils  sont  simplement
              affichés sur le terminal.
       convert-meta (On)
              Si  configurée  à  On, readline transformera les caractères avec leur huitième bit à 1 en suite de
              caractères ASCII en supprimant le huitième bit et  en  insérant  comme  préfixe  un  caractère  de
              protection (en fait, en utilisant le caractère de protection comme préfixe méta).
       disable-completion (Off)
              Si  configurée  à  On, readline empêchera le complètement des mots. Les caractères de complètement
              seront insérés sur la ligne comme s'ils avaient été associés à self-insert.
       editing-mode (emacs)
              Commande si readline doit démarrer avec des  raccourcis  clavier  similaires  à  Emacs  ou  à  vi.
              editing-mode peut être positionné soit à emacs, soit à vi.
       echo-control-characters (On)
              Si  configurée  à On, sur les systèmes d'exploitation le permettant, readline affiche un caractère
              correspondant à un signal provenant du clavier.
       enable-keypad (Off)
              Quand configurée à On, readline essayera d'activer le pavé numérique  de  l'application  une  fois
              appelée. Sur certains systèmes, c'est nécessaire pour utiliser les flèches.
       enable-meta-key (On)
              Quand  configurée à On, readline essayera d'activer toutes les touches de modificateur Méta que le
              terminal peut prendre en charge une fois appelé. Sur de nombreux terminaux,  la  touche  Méta  est
              utilisée pour saisir des caractères sur huit bits.
       expand-tilde (Off)
              Si  configurée à On, le développement du tilde est effectué lorsque readline tente un complètement
              de commandes.
       history-preserve-point (Off)
              Si configurée à On, le programme d'historique tente de placer  le  curseur  au  même  endroit  sur
              chaque ligne d'historique récupérée avec previous-history ou next-history.
       history-size (0)
              Configure  le  nombre  d'éléments  sauvegardés dans la file de l'historique. Si configurée à zéro,
              tous les éléments sont effacés et aucun nouvel élément  n’est  sauvegardé.  Si  configurée  à  une
              valeur  strictement  négative,  le nombre d'éléments de la file d’historique n'est pas limité. Par
              défaut, le nombre d’éléments n’est pas limité.
       horizontal-scroll-mode (Off)
              Quand configurée à On, readline utilisera une seule ligne d'affichage et fera  défiler  la  saisie
              horizontalement  sur  une  seule  ligne  d'écran  quand elle devient plus longue que la largeur de
              l'écran, plutôt que de faire un retour à la ligne.
       input-meta (Off)
              Si configurée à On, readline acceptera des saisies sur huit bits (autrement dit il  ne  supprimera
              pas  le  huitième  bit),  quel que soit le terminal utilisé. Le nom meta-flag est un synonyme pour
              cette variable.
       isearch-terminators  C-[C-J »)
              La chaîne de caractères qui doit terminer une recherche incrémentale sans que le caractère ne soit
              exécuté  comme  une  commande. Si cette variable n'a pas reçu de valeur, les caractères ESC et C-J
              termineront une recherche incrémentale.
       keymap (emacs)
              Configure le jeu de raccourcis readline actuel. L'ensemble des noms corrects de jeux de raccourcis
              est  emacs, emacs-standard, emacs-meta, emacs-ctlx, vi, vi-command et vi-insert. vi est équivalent
              à vi-command ; emacs est équivalent à emacs-standard. La valeur par défaut est emacs ;  la  valeur
              de editing-mode modifie aussi le jeu de raccourcis par défaut.
       keyseq-timeout (500)
              Indique  le  temps  que  readline  attendra un caractère lors de la lecture d’une suite de touches
              ambiguë (c’est-à-dire qui peut former une suite de touches  complète  en  utilisant  l’entrée  lue
              jusqu’à  présent,  ou  accepter une entrée supplémentaire pour compléter une suite de touches plus
              longue). Si aucune entrée n’est reçue pendant le temps d’attente, readline utilisera la  suite  la
              plus  courte,  mais  complète.  La  valeur  est  indiquée en milliseconde, donc une valeur de 1000
              signifie que readline attendra pendant une seconde une entrée supplémentaire.  Si  cette  variable
              est  configurée  à  une valeur inférieure ou égale à zéro, ou à une valeur non numérique, readline
              attendra la saisie d’une autre touche pour décider de la suite de touches à compléter.
       mark-directories (On)
              Si configurée à On, une barre oblique est ajoutée aux noms de répertoires.
       mark-modified-lines (Off)
              Si configurée à On, les lignes d'historique qui ont été modifiées seront précédées  à  l'affichage
              d'un astérisque (*).
       mark-symlinked-directories (Off)
              Si  configurée  à  On,  une  barre  oblique  est  ajoutée  aux noms complétés si ce sont des liens
              symboliques vers des répertoires (selon la valeur de mark-directories).
       match-hidden-files (On)
              Cette variable, quand elle est configurée à On, conduit readline à faire correspondre des fichiers
              dont  le  nom commence par un « . » (fichiers cachés) lors du complètement de noms de fichiers. Si
              configurée à Off, le « . » du début doit être fourni par l'utilisateur dans le nom  de  fichier  à
              compléter.
       menu-complete-display-prefix (Off)
              Si  configurée à On, le complètement de menu affiche le préfixe commun à la liste de complétements
              possibles (qui peut être vide) avant de tourner dans la liste.
       output-meta (Off)
              Si configurée à On, readline affichera directement les caractères ayant leur  huitième  bit  à  1,
              plutôt que d'utiliser une suite de caractères de protection avec préfixe méta.
       page-completions (On)
              Si  configurée à On, readline utilise un afficheur de texte interne du type more pour afficher les
              complètements possibles sur un seul plein écran.
       print-completions-horizontally (Off)
              Si configurée à On, readline affichera les complètements correspondants triés horizontalement dans
              l'ordre alphabétique plutôt que verticalement.
       revert-all-at-newline (Off)
              Si  configurée  à  On, readline annulera toutes les modifications des lignes d'historique avant de
              s'arrêter quand accept-line est exécuté. Par défaut les lignes d'historique peuvent être modifiées
              et conservent les listes d'annulation individuelles au fur et à mesure des appels à readline.
       show-all-if-ambiguous (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par défaut des fonctions de complètement. Si configurée à On, les
              mots  qui  ont  plus  d'un  complètement  possibles  conduisent   à   l'affichage   immédiat   des
              correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-all-if-unmodified (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par  défaut  des  fonctions  de complètement de façon similaire à
              show-all-if-ambiguous. Si configurée à On, les mots qui ont plus d'un complètement  possible  sans
              aucun  complètement  partiel  possible  (les  complètements  possibles ne partagent pas de préfixe
              commun) conduisent à l'affichage immédiat des correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-mode-in-prompt (Off)
              Si configurée à On, ajoute un caractère au début de l’invite indiquant le mode  d’édition :  Emacs
              (@), commande Vi (:) ou insertion Vi (+).
       skip-completed-text (Off)
              Si  configurée  à On, modifie le comportement par défaut du complètement lors de l'insertion d'une
              unique correspondance dans la ligne. Elle n'est utilisée que lors d'un  complètement  effectué  au
              milieu  d'un  mot.  Si  elle  est  activée,  readline  n'insère  pas de caractères de complètement
              correspondant à des caractères situés après le curseur dans le mot en train d'être complété, ainsi
              les parties du mots situées après le curseur ne sont pas dupliquées.
       visible-stats (Off)
              Si  configurée  à  On,  un  caractère  indiquant le type de fichier, comme signalé par stat(2) est
              ajouté aux noms de fichiers en affichant les complètements possibles.

   Constructions conditionnelles de readline
       Readline  implémente  un  mécanisme  inspiré  des  fonctionnalités  de  compilation   conditionnelle   du
       préprocesseur  C  qui permet d'effectuer le paramétrage des raccourcis clavier et des variables selon les
       résultats de tests. Il y a quatre directives d'analyse utilisées.

       $if    La structure $if permet de choisir les raccourcis selon le mode d'édition, le terminal utilisé  ou
              l'application utilisant readline. Le texte du test va jusqu'à la fin de la ligne ; aucun caractère
              n'est nécessaire pour le délimiter.

              mode   La forme mode= de la directive $if est utilisée pour vérifier si readline est en mode emacs
                     ou  vi.  Cela peut être utilisé conjointement à la commande set keymap, par exemple pour ne
                     configurer les raccourcis des jeux  de  raccourcis  emacs-standard  et  emacs-ctlx  que  si
                     readline démarre en mode emacs.

              term   La  forme  term=  peut  être  utilisée  pour  ajouter des raccourcis clavier spécifiques au
                     terminal, comme associer des suites de touches produites par des  touches  de  fonction  du
                     terminal.  Le mot à droite du signe = est comparé à la fois au nom complet du terminal et à
                     la portion de nom du terminal qui précède le premier signe -. Cela permet, par exemple,  de
                     faire correspondre sun avec à la fois sun et sun-cmd.

              application
                     La  structure  application  est utilisée pour inclure des paramétrages spécifiques à chaque
                     application.  Chaque  programme  utilisant  la  bibliothèque  readline  configure  un   nom
                     d'application  et  un fichier d'initialisation peut tester une valeur particulière. Ce peut
                     être utilisé pour associer des suites de touches à des fonctions  utiles  pour  un  certain
                     programme.  Par  exemple, les commandes suivantes ajoutent une suite de touches qui protège
                     le mot actuel ou précédant dans bash :

                     $if Bash
                     # Protéger le mot actuel ou le précédant
                     "\C-xq": "\eb\"\ef\""
                     $endif

       $endif Cette commande, comme on l'a vu dans l'exemple ci-dessus, termine une commande $if.

       $else  Permet d'ajouter des commandes qui seront exécutées si un $if échoue.

       $include
              Cette directive prend un seul nom de fichier  comme  argument  et  y  lit  les  commandes  et  les
              raccourcis. Par exemple, la directive suivante lirait le fichier /etc/inputrc :

              $include  /etc/inputrc

   Recherche
       Readline  fournit  des  commandes de recherche au sein de l'historique de commandes (consultez HISTORIQUE
       ci-dessous) des lignes contenant une chaîne donnée. Il y a deux modes de recherche : incrémental  et  non
       incrémental.

       Les  recherches  incrémentales  commencent avant même que l'utilisateur n'ait terminé de saisir la chaîne
       recherchée. À chaque caractère saisi, readline affiche l'élément suivant de l'historique qui correspond à
       la  chaîne  déjà  entrée.  Une  recherche  incrémentale  nécessite  seulement  le  nombre  de  caractères
       indispensable pour retrouver l'élément d'historique désiré. Les caractères se trouvant dans  la  variable
       isearch-terminators  servent  à  terminer une recherche incrémentale. Si aucune valeur n'a été affectée à
       cette  variable,  les  caractères  Échappement  (« Escape »)  et  Contrôle-J  terminent   une   recherche
       incrémentale.  Contrôle-G  permet  d'interrompre  une  recherche  incrémentale  et  de restaurer la ligne
       originale. Lorsque la recherche est finie, l'élément d'historique contenant la chaîne désirée devient  la
       ligne actuelle.

       Pour  trouver  les autres éléments correspondant dans la file d'historique, saisissez selon Contrôle-S ou
       Contrôle-R. Cela recherchera en avant ou en arrière dans l'historique l'élément suivant  correspondant  à
       la  chaîne saisie jusque-là. Toute autre suite de touches associée à une commande readline interrompra la
       recherche et exécutera la commande. Par exemple, un changement  de  ligne  interrompra  la  recherche  et
       acceptera la ligne, exécutant ainsi la commande de la file d'historique.

       Readline  se souvient de la dernière chaîne de recherche incrémentale. Si deux Contrôle-R sont tapés sans
       caractère pour définir une nouvelle recherche de chaîne, toute chaîne mémorisée sera utilisée.

       Les recherches non incrémentales lisent la chaîne désirée en entier avant de  démarrer  la  recherche  de
       correspondance  dans  la liste d'historique. La chaîne peut être saisie par l'utilisateur ou faire partie
       du contenu de la ligne actuelle.

   Noms des commandes readline
       Ce qui suit est une liste des noms de commandes et les suites de touches auxquelles elles sont  associées
       par défaut. Les noms de commandes sans suite de touche les accompagnant ne sont pas associées par défaut.
       Dans les descriptions suivantes, le curseur (« point ») se rapporte à la position actuelle du curseur  et
       la  marque  se rapporte à une position de curseur sauvegardée par la commande set-mark. Le texte entre le
       curseur et la marque est désigné comme la zone.

   Commandes de déplacement
       beginning-of-line (C-a)
              Reculer au début de la ligne actuelle.
       end-of-line (C-e)
              Avancer à la fin de la ligne.
       forward-char (C-f)
              Avancer d'un caractère.
       backward-char (C-b)
              Reculer d'un caractère.
       forward-word (M-f)
              Avancer jusqu'à la fin du mot suivant.  Les  mots  sont  composés  de  caractères  alphanumériques
              (lettres et chiffres).
       backward-word (M-b)
              Reculer  jusqu'au  début  du  mot  actuel  ou  du  précédent. Les mots sont composés de caractères
              alphanumériques (lettres et chiffres).
       shell-forward-word
              Avancer jusqu'à la fin du mot suivant. Les mots sont séparés par des métacaractères  non  protégés
              de l'interpréteur.
       shell-backward-word
              Reculer jusqu'au début du mot actuel ou du précédent. Les mots sont séparés par des métacaractères
              non protégés de l'interpréteur.
       clear-screen (C-l)
              Effacer l'écran, en laissant la ligne actuelle au  sommet  de  l'écran.  S'il  y  a  un  argument,
              rafraîchir la ligne actuelle sans effacer l'écran.
       redraw-current-line
              Rafraîchir la ligne actuelle.

   Commandes de manipulation de l'historique
       accept-line (changement de ligne, retour chariot)
              Valider  la  ligne,  sans  se  soucier  de  l'emplacement  du curseur. Si la ligne n'est pas vide,
              l'ajouter à la file d'historique, sous contrôle de la variable HISTCONTROL. Si cette ligne est une
              ligne d'historique modifiée, restaurer cette dernière.
       previous-history (C-p)
              Récupérer la commande précédente de la file d'historique, en remontant dans la file.
       next-history (C-n)
              Récupérer la commande suivante dans la file d'historique, en descendant dans la file.
       beginning-of-history (M-<)
              Récupérer la première ligne de l'historique.
       end-of-history (M->)
              Retourner à la fin de l'historique de saisie, c'est-à-dire à la ligne en cours de saisie.
       reverse-search-history (C-r)
              Rechercher en arrière dans l'historique, en remontant. C'est une recherche incrémentale.
       forward-search-history (C-s)
              Rechercher en avant dans l'historique, en descendant. C'est une recherche incrémentale.
       non-incremental-reverse-search-history (M-p)
              Rechercher  une  chaîne  en  arrière  dans  l'historique,  en  remontant depuis la ligne actuelle,
              utiliser une recherche non incrémentale pour une chaîne fournie par l'utilisateur.
       non-incremental-forward-search-history (M-n)
              Rechercher une chaîne en avant dans l'historique, utiliser une recherche non incrémentale pour une
              chaîne fournie par l'utilisateur.
       history-search-forward
              Rechercher en avant dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne actuelle et la
              position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       history-search-backward
              Rechercher en arrière dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne actuelle  et
              la position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       yank-nth-arg (M-C-y)
              Insérer,  à l'emplacement du curseur, le premier argument de la commande précédente. Généralement,
              il s'agit du second mot de la ligne précédente. Avec un argument n, insérer le n-ième  mot  de  la
              commande  précédente (les mots sont numérotés à partir de 0). Un argument négatif insère le n-ième
              mot en partant de la fin de la  commande  précédente.  Une  fois  que  l'argument  n  est  traité,
              l'argument est extrait comme si le développement d'historique « !n » avait été indiqué.
       yank-last-arg (M-., M-_)
              Insérer le dernier argument de la commande précédente (le dernier mot de l'élément précédent de la
              file d'historique). Avec un argument numérique, se comporte  exactement  comme  yank-nth-arg.  Les
              appels  successifs  à yank-last-arg remontent dans la file d'historique en insérant le dernier mot
              (ou le mot indiqué par l'argument du premier  appel)  de  chaque  ligne  tour  à  tour.  Tous  les
              arguments  numériques fournis à ces appels successifs déterminent la direction de déplacement dans
              l'historique. Un argument négatif modifie la direction dans l'historique (en avant ou en arrière).
              Les  outils  de développement d'historique sont utilisés pour extraire le dernier mot, comme si le
              développement d'historique « !$ » avait été indiqué.
       shell-expand-line (M-C-e)
              Développer, comme le fait l'interpréteur, la ligne actuelle. Cela effectue  le  développement  des
              alias  et  d'historique,  ainsi  que  tous  les développements de mot de l'interpréteur. Consultez
              ci-dessous DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour  une  description  détaillée  du  développement  de
              l'historique.
       history-expand-line (M-^)
              Effectuer  le développement d'historique sur la ligne actuelle. Consultez ci-dessous DÉVELOPPEMENT
              DE L'HISTORIQUE, pour une description détaillée.
       magic-space
              Effectuer le développement de l'historique sur la ligne actuelle et insérer une espace.  Consultez
              ci-dessous DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour une description détaillée.
       alias-expand-line
              Effectuer  le  développement  des  alias sur la ligne actuelle. Consultez ALIAS ci-dessus pour une
              description des développements d'alias.
       history-and-alias-expand-line
              Effectuer le développement de l'historique et des alias sur la ligne actuelle.
       insert-last-argument (M-., M-_)
              Un synonyme de yank-last-arg.
       operate-and-get-next (C-o)
              Valider la ligne actuelle et récupérer la  ligne  suivante  de  l'historique  pour  édition.  Tout
              argument est ignoré.
       edit-and-execute-command (C-xC-e)
              Appeler  un  éditeur  sur la ligne de commande actuelle et exécuter le résultat comme une commande
              d'interpréteur. Bash tente d'appeler, dans cet ordre, $VISUAL, $EDITOR et emacs comme éditeur.

   Commande d'édition de texte
       end-of-file (généralement C-d)
              Le caractère indiquant la fin de ligne, comme défini, par exemple, par « stty ». Si  ce  caractère
              est  lu  alors  qu’aucun caractère n’est sur la ligne, et que le curseur est au début de la ligne,
              readline l’interprète comme le fin de l’entrée et renvoie EOF.
       delete-char (C-d)
              Effacer le caractère sous le curseur. Si cette fonction est associée  au  même  caractère  que  le
              caractère  EOF  du  terminal,  comme  c’est  souvent le cas avec C-d, consultez les effets dans le
              paragraphe précédent.
       backward-delete-char (Effacement ou « Rubout »)
              Effacer le caractère avant le curseur. Lorsque un argument numérique est indiqué, le texte  effacé
              est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       forward-backward-delete-char
              Effacer le caractère sous le curseur, sauf s'il est en fin de ligne, auquel cas le caractère avant
              le curseur est effacé.
       quoted-insert (C-q, C-v)
              Ajouter littéralement sur  la  ligne  le  caractère  saisi  suivant.  Cela  permet  d'insérer  des
              caractères comme C-q, par exemple.
       tab-insert (C-v TAB)
              Insérer un caractère de tabulation.
       self-insert (a, b, A, 1, !, ...)
              Insérer le caractère mentionné.
       transpose-chars (C-t)
              Échanger  les  caractères  se  trouvant  devant  et  sous  le  curseur. Le curseur est avancé d'un
              caractère. À la fin d'une ligne, les caractères échangés sont les deux précédents.  Les  arguments
              négatifs n'ont aucun effet.
       transpose-words (M-t)
              Déplace le mot avant le curseur au-delà du mot après le curseur et déplace aussi le curseur sur ce
              mot. Si le curseur est à la fin de la ligne, cela échange les deux derniers mots de la ligne.
       upcase-word (M-u)
              Transformer le mot actuel (ou le suivant) en majuscules. Avec un argument négatif, agir sur le mot
              précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       downcase-word (M-l)
              Transformer le mot actuel (ou le suivant) en minuscules. Avec un argument négatif, agir sur le mot
              précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       capitalize-word (M-c)
              Passer en majuscule l'initiale du mot actuel (ou du suivant). Avec un argument négatif,  agir  sur
              le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       overwrite-mode
              Basculer  en  mode d'écrasement. Avec un argument numérique explicite strictement positif, bascule
              en mode d'écrasement. Avec un argument  numérique  explicite  négatif  ou  nul,  bascule  en  mode
              d'insertion.  Cette  commande n'affecte que le mode emacs ; le mode vi écrase de façon différente.
              Chaque appel à readline() démarre en  mode  d'insertion.  En  mode  d'écrasement,  les  caractères
              associés à self-insert remplacent le texte sous le curseur plutôt que de déplacer le texte vers la
              droite. Les caractères associés à backward-delete-char remplacent le caractère  avant  le  curseur
              par une espace. Par défaut, cette commande n'est pas associée.

   Effacement et récupération
       kill-line (C-k)
              Effacer le texte depuis la position du curseur jusqu'à la fin de la ligne.
       backward-kill-line (C-x Effacement)
              Effacer en arrière jusqu'au début de ligne.
       unix-line-discard (C-u)
              Effacer  le  texte  entre  le début de la ligne et la position du curseur. Le texte est sauvegardé
              dans le tampon circulaire.
       kill-whole-line
              Effacer toute la ligne sans tenir compte de la position du curseur.
       kill-word (M-d)
              Effacer le texte entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si entre des mots, jusqu'à la fin du
              mot suivant. Les limites des mots sont identiques à celles utilisées par forward-word.
       backward-kill-word (M-Effacement)
              Effacer  le  mot  sous  le  curseur.  Les  limites  de mots sont identiques à celles utilisées par
              backward-word.
       shell-kill-word (M-d)
              Effacer le texte entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si entre des mots, jusqu'à la fin du
              mot suivant. Les limites des mots sont identiques à celles utilisées par shell-forward-word.
       shell-backward-kill-word (M-Effacement)
              Effacer  le  mot  sous  le  curseur.  Les  limites  de mots sont identiques à celles utilisées par
              shell-backward-word.
       unix-word-rubout (C-w)
              Effacer le mot sous le curseur, en utilisant une espace blanche comme  limite  de  mot.  Le  texte
              effacé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       unix-filename-rubout
              Effacer le mot sous le curseur, en utilisant l'espace blanche et la barre oblique comme limites de
              mot. Le texte supprimé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       delete-horizontal-space (M-\)
              Effacer toutes les espaces blanches et les tabulations autour du curseur.
       kill-region
              Effacer le texte de la zone actuelle.
       copy-region-as-kill
              Copier le texte de la zone vers le tampon circulaire.
       copy-backward-word
              Copier le mot précédant le curseur dans le tampon circulaire. Les limites de mots sont  identiques
              à celles de backward-word.
       copy-forward-word
              Copier  le mot suivant le curseur dans le tampon circulaire. Les limites de mots sont identiques à
              celles de forward-word.
       yank (C-y)
              Récupérer le texte au sommet du tampon circulaire à la position du curseur dans le tampon.
       yank-pop (M-y)
              Exécuter une rotation du tampon circulaire et récupérer le texte situé à son nouveau sommet.  Cela
              ne fonctionne qu'après yank ou yank-pop.

   Arguments numériques
       digit-argument (M-0, M-1, ..., M--)
              Ajouter  ce  chiffre  à  l'argument en cours de rédaction ou créer un nouvel argument. M-- crée un
              argument négatif.
       universal-argument
              Il s'agit d'une autre façon d'indiquer un argument. Si cette commande est suivie d'un ou plusieurs
              chiffres  facultativement  précédés  d'un  signe moins, ces chiffres définissent l'argument. Si la
              commande est suivie de chiffres, une nouvelle exécution de universal-argument  termine  l'argument
              numérique,  mais  est  ignorée  dans  les  autres cas. Par exception, si cette commande est suivie
              immédiatement par un caractère qui n'est ni un chiffre ni le signe moins, le compteur  d'arguments
              de  la  commande suivante est multiplié par 4. Le compteur d'arguments est initialement à un, donc
              la première exécution de cette commande amène le compteur d'arguments à quatre, une  seconde  fois
              porte le compteur d'arguments à seize et ainsi de suite.

   Complètement
       complete (TAB)
              Essayer d'effectuer un complètement du texte situé avant le curseur. Bash effectue le complètement
              en considérant tour à tour le texte comme une variable (s'il commence par $), un nom d'utilisateur
              (s'il  commence  par  ~),  un  nom de machine (s'il commence par @) ou une commande (y compris les
              alias et les fonctions). Si aucun ne correspond, un complètement de nom de fichier est essayé.
       possible-completions (M-?)
              Afficher les complètements possibles pour le texte situé avant le curseur.
       insert-completions (M-*)
              Insérer  avant  le  curseur  l'ensemble  des  complètements  qui   auraient   été   produits   par
              possible-completions.
       menu-complete
              Analogue  à  complete,  mais  en  remplaçant le mot à compléter par une seule correspondance de la
              liste des complètements possibles. Des exécutions répétées de menu-complete  parcourent  la  liste
              des  complètements  possibles, en insérant chaque correspondance tour à tour. À la fin de la liste
              des complètements, une alarme est émise  (selon  la  configuration  de  bell-style)  et  le  texte
              original  est restauré. Un argument de n déplace de n positions dans la liste des correspondances.
              Un argument négatif peut être utilisé pour revenir en arrière dans la liste.  Cette  commande  est
              destinée à être associée à la touche TAB, mais ne l'est pas par défaut.
       menu-complete-backward
              Identique  à  menu-complete, mais se déplace en arrière dans la liste des complètements possibles,
              comme si un argument négatif avait été passé à menu-complete.  Cette  commande  n'est  associée  à
              aucune touche par défaut.
       delete-char-or-list
              Effacer  le caractère sous le curseur sauf au début ou en fin de ligne (comme delete-char). En fin
              de ligne, se comporte comme possible-completions. Cette commande n'est associée  à  aucune  touche
              par défaut.
       complete-filename (M-/)
              Essayer le complètement des noms de fichiers sur le texte situé avant le curseur.
       possible-filename-completions (C-x /)
              Afficher  les  complètements  possibles  du  texte  situé avant le curseur, traité comme un nom de
              fichier.
       complete-username (M-~)
              Essayer le complètement sur le texte  situé  avant  le  curseur,  en  le  traitant  comme  un  nom
              d'utilisateur.
       possible-username-completions (C-x ~)
              Afficher  les complètements possibles du texte situé avant le curseur, en le traitant comme un nom
              d'utilisateur.
       complete-variable (M-$)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en le traitant comme une variable  de
              l'interpréteur.
       possible-variable-completions (C-x $)
              Afficher  les  complètements  possibles  du texte situé avant le curseur, en le traitant comme une
              variable de l'interpréteur.
       complete-hostname (M-@)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur,  en  le  traitant  comme  un  nom  de
              machine.
       possible-hostname-completions (C-x @)
              Afficher  les complètements possibles du texte situé avant le curseur, en le traitant comme un nom
              de machine.
       complete-command (M-!)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur,  en  le  traitant  comme  un  nom  de
              commande. Le complètement des commandes essaie de faire correspondre le texte, dans cet ordre, aux
              alias, mots réservés,  fonctions  de  l'interpréteur,  commandes  internes  de  l'interpréteur  et
              finalement les noms de fichiers exécutables.
       possible-command-completions (C-x !)
              Afficher  les complètements possibles du texte situé avant le curseur, en le traitant comme un nom
              de commande.
       dynamic-complete-history (M-TAB)
              Essayer le complètement du texte situé avant le curseur, en le comparant aux  lignes  de  la  file
              d'historique lui correspondant pour les complètements possibles.
       dabbrev-expand
              Essayer  le menu de complètement du texte situé avant le curseur, en le comparant aux lignes de la
              file d'historique lui correspondant pour les complètements possibles.
       complete-into-braces (M-{)
              Effectuer un complètement en noms de fichiers et insérer  la  liste  des  complètements  possibles
              entre accolades afin que la liste soit exploitable par l'interpréteur (consultez Développement des
              accolades ci-dessus).

   Macros clavier
       start-kbd-macro (C-x ()
              Démarrer la mémorisation dans la macro en cours des caractères tapés.
       end-kbd-macro (C-x ))
              Arrêter la mémorisation dans la macro en cours des caractères saisis et conserver la définition.
       call-last-kbd-macro (C-x e)
              Réexécuter la dernière macro définie, en agissant comme si  les  caractères  contenus  dans  cette
              macro étaient saisis au clavier.
       print-last-kbd-macro ()
              Afficher  la  dernière  macro de clavier définie, mise en forme de façon à être incorporée dans un
              fichier inputrc.

   Divers
       re-read-init-file (C-x C-r)
              Lire le contenu du fichier inputrc et  prendre  en  compte  tous  raccourcis  ou  affectations  de
              variables qui s'y trouvent.
       abort (C-g)
              Abandonner  l'édition  en  cours  et  émettre une alarme de terminal (selon la configuration de la
              variable bell-style).
       do-uppercase-version (M-a, M-b, M-x, ...)
              Si le caractère x précédé de Méta est en minuscule, exécuter la  commande  qui  est  associée  aux
              caractères majuscules correspondants.
       prefix-meta (ESC)
              Considérer le prochain caractère saisi comme un Méta. ESC f est équivalent à Meta-f.
       undo (C-_, C-x C-u)
              Fonction d'annulation incrémentale, chaque ligne étant mémorisée séparément.
       revert-line (M-r)
              Annuler  toutes les modifications sur cette ligne. C’est équivalent à répéter undo suffisamment de
              fois pour ramener la ligne à son état initial.
       tilde-expand (M-&)
              Effectuer le développement du tilde sur le mot actuel.
       set-mark (C-@, M-<space>)
              Placer la marque à la position actuelle du curseur. Si un argument numérique est fourni, la marque
              est posée à la position correspondante.
       exchange-point-and-mark (C-x C-x)
              Échanger  le  curseur  et  la marque. La position actuelle du curseur est configurée à la position
              sauvegardée précédemment et l'ancienne position du curseur est mémorisée comme la marque.
       character-search (C-])
              Un caractère est lu et le curseur déplacé à l'occurrence suivante de  ce  caractère.  Un  argument
              négatif recherche les occurrences précédentes.
       character-search-backward (M-C-])
              Un  caractère  est lu et le curseur déplacé à l'occurrence précédente de ce caractère. Un argument
              négatif recherche les occurrences suivantes.
       skip-csi-sequence
              Lire suffisamment de caractères pour englober une suite multitouche comme celles définies pour des
              touches  comme  Début  et  Fin. De telles suites commencent par un indicateur de suite de contrôle
              (« control sequence indicator » ou CSI), habituellement ESC-[. Si cette suite est associée à "\[",
              les  touches  qui  produisent  de  telles suites n'auront pas d'effet à moins d'être explicitement
              associées à une commande readline, au lieu d'insérer  des  caractères  parasites  dans  le  tampon
              d'édition. N'est associée à aucune touche par défaut, mais est souvent associée à ESC-[.
       insert-comment (M-#)
              Sans  argument  numérique, la valeur de la variable comment-begin de readline est insérée au début
              de la ligne actuelle. Si un argument numérique est fourni, cette commande agit comme une bascule :
              si  les  caractères du début de ligne ne correspondent pas à la valeur de comment-begin, la valeur
              est insérée, sinon, les caractères de comment-begin sont effacés du début de la  ligne.  Dans  les
              deux  cas,  la  ligne  est acceptée comme si un changement de ligne avait été saisi. La valeur par
              défaut de comment-begin conduit cette commande à transformer la ligne actuelle  de  l'interpréteur
              en  commentaire.  Si  un argument numérique conduit à l'effacement du caractère de commentaire, la
              ligne sera exécutée par l'interpréteur.
       glob-complete-word (M-g)
              Le mot avant le curseur est traité comme un  motif  pour  un  développement  de  chemin,  avec  un
              astérisque  implicitement ajouté. Ce motif est utilisé pour produire une liste de noms de fichiers
              correspondants pour de possibles complètements.
       glob-expand-word (C-x *)
              Le mot précédant le curseur est considéré comme un motif de développement de chemin  et  la  liste
              des  fichiers  correspondants  est  insérée  à  sa  place. Si un argument numérique est fourni, un
              astérisque est ajouté avant le développement du chemin.
       glob-list-expansions (C-x g)
              La liste des développements qui auraient été produits par  glob-expand-word  est  affichée  et  la
              ligne  est  rafraîchie.  Si  un  argument numérique est fourni, un astérisque est ajouté devant le
              développement du chemin.
       dump-functions
              Afficher toutes les fonctions et leurs raccourcis clavier sur le flux de sortie de readline. Si un
              argument  numérique  est  fourni,  la  sortie est mise en forme de façon à être incorporée dans un
              fichier inputrc.
       dump-variables
              Afficher toutes les variables readline modifiables et leurs valeurs  sur  le  flux  de  sortie  de
              readline.  Si  un  argument  numérique  est  fourni,  la  sortie est mise en forme de façon à être
              incorporée dans un fichier inputrc.
       dump-macros
              Afficher toutes les suites de touches readline associées à des macros et  les  chaînes  auxquelles
              elles  correspondent.  Si un argument numérique est fourni, la sortie est mise en forme de façon à
              être incorporée dans un fichier inputrc.
       display-shell-version (C-x C-v)
              Afficher des informations sur la version actuelle de bash.

   Complètement programmable
       Lorsqu'un complètement de mot est tenté pour un argument d'une commande pour laquelle  une  spécification
       de  complètement a été définie en utilisant la commande interne complete (consultez COMMANDES INTERNES DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), les outils de complètement programmables sont appelés.

       En premier lieu, le nom de la commande est identifié. Si le mot de commande est vide (complètement essayé
       en  début  de ligne vide), toutes les spécifications de complètement définies par l'option -E de complete
       sont utilisées. Si une spécification de complètement a été définie pour cette commande, elle est utilisée
       pour  produire  la  liste  des  complètements  possibles pour le mot. Si le mot de commande est un chemin
       d'accès complet, on cherche en premier lieu une spécification de  complètement  pour  le  chemin  d'accès
       complet.  Si  aucune  spécification  de  complètement  n'est  trouvée pour le chemin d'accès complet, une
       tentative est effectuée pour trouver une spécification de complètement pour la  partie  située  après  la
       barre  oblique  finale.  Si  ces  recherches  ne  donnent  aucun  résultat sous forme de spécification de
       complètement, toutes les spécifications de  complètement  définies  par  l'option  -D  de  complete  sont
       utilisées par défaut.

       Une fois qu'une spécification de complètement a été trouvée, elle est utilisée pour produire la liste des
       mots correspondants. Si aucune spécification de complètement n'est trouvée, le complètement par défaut de
       bash, tel que décrit ci-dessus dans Complètement est effectué.

       Tout  d'abord,  les  actions  définies  par  la  spécification de complètement sont utilisées. Seules les
       correspondances préfixées par le mot à compléter sont renvoyées. Lorsque l'option -f ou -d  est  utilisée
       pour  le  complètement  des  noms de fichiers ou de répertoire, la variable de l'interpréteur FIGNORE est
       utilisée pour filtrer les correspondances.

       Tous les complètements indiqués par le motif de développement de  chemin  de  l'option  -G  sont  ensuite
       produits. Il n'est pas nécessaire que les mots produits par le motif correspondent au mot à compléter. La
       variable de l'interpréteur GLOBIGNORE n'est pas  utilisée  pour  filtrer  les  correspondances,  mais  la
       variable FIGNORE est utilisée.

       Ensuite,  la  chaîne  indiquée  comme  argument  à l'option -W est prise en compte. Cette chaîne est tout
       d'abord découpée en utilisant  les  caractères  de  la  variable  spéciale  IFS  comme  délimiteurs.  Les
       protections  de  l'interpréteur  sont prises en compte. Chaque mot est ensuite développé en utilisant les
       développements d'accolades, du tilde, des paramètres et des variables, de même  que  la  substitution  de
       commande  et le développement arithmétique comme décrit ci-dessus dans DÉVELOPPEMENTS. Les résultats sont
       découpés  en  utilisant  les  règles  décrites  ci-dessus  dans  Découpage  en  mots.  Les  résultats  du
       développement  sont  comparés  au  mot  à  compléter  en considérant ce dernier comme préfixe et les mots
       correspondants deviennent les complètements possibles.

       Après la création de ces correspondances, toute fonction de l'interpréteur ou commande indiquée avec  les
       options  -F  et -C est appelée. Lorsque la commande ou la fonction est appelée, les variables COMP_LINE ,
       COMP_POINT , COMP_LINKEY , et COMP_POINTYPE se voient affectées de valeurs comme  décrit  ci-dessus  dans
       Variables  de  l'interpréteur. Si une fonction de l'interpréteur est appelée, les variables COMP_WORDS et
       COMP_CWORD sont également créées. Lorsqu'une fonction ou une commande est appelée,  le  premier  argument
       ($1)  est  le nom de la commande dont les arguments doivent être complétés, le deuxième argument ($2) est
       le mot à compléter et le troisième argument ($3) est le mot précédant celui devant être complété  sur  la
       ligne  de  commande  actuelle.  Aucun  filtrage  des complètements produits pour le mot à compléter n'est
       effectué ; la fonction ou la commande a toute liberté dans la production des correspondances.

       Toute fonction indiquée avec -F est appelée en premier. La fonction peut  utiliser  tous  les  outils  de
       l'interpréteur,   incluant   la   commande   interne   compgen  décrite  ci-dessous,  pour  produire  les
       correspondances. Elle doit mettre les complètements possibles dans la variable tableau COMPREPLY, une par
       élément de tableau.

       Ensuite,  toute  commande  indiquée  avec  l'option  -C est appelée dans un environnement équivalent à la
       substitution de commande. Elle devrait afficher une liste des complètements possibles, une par ligne, sur
       la  sortie  standard.  Si nécessaire, une contre-oblique peut être utilisée pour protéger un caractère de
       changement de ligne.

       Après la création de tous les complètements  possibles,  tout  filtre,  indiqué  avec  l'option  -X,  est
       appliqué  à la liste. Ce filtre est un motif comme dans le développement des chemins ; un & dans le motif
       est remplacé par le texte du mot en cours de complètement. Un  &  littéral  peut  être  protégé  par  une
       contre-oblique ;  la  contre-oblique  est  supprimée  avant  la tentative de mise en correspondance. Tout
       complètement qui correspond au motif sera supprimé de la liste. Un  !  au  début  du  motif  provoque  la
       négation  de  ce motif ; dans ce cas, tout complètement ne correspondant pas au motif sera supprimé de la
       liste.

       Finalement, tous préfixe et suffixe indiqués avec les options -P et -S sont ajoutés à chacun des éléments
       de  la  liste  de  complètement et le résultat est renvoyé au programme de complètement de readline comme
       étant la liste des complètements possibles.

       Si les opérations précédemment appliquées ne produisent aucune correspondance et si l'option -o  dirnames
       a été fournie à complete lorsque la spécification de complètement a été définie, le complètement des noms
       de répertoire est tenté.

       Si l'option -o plusdirs a  été  fournie  à  complete  lors  de  la  définition  de  la  spécification  de
       complètement,  le  complètement des noms de répertoires est tenté et toute correspondance est ajoutée aux
       résultats des autres actions.

       Par défaut, si une spécification de complètement est trouvée, tout ce  qu'elle  produit  est  renvoyé  au
       programme  de complètement comme un jeu complet des complètements possibles. Les complètements par défaut
       de bash ne sont pas tentés et le complètement de fichiers  par  défaut  de  readline  est  désactivé.  Si
       l'option  -o  bashdefault  a  été  fournie  à  complete  lors  de  la  définition  de la spécification de
       complètement, les complètements par défaut de bash sont tentés si la  spécification  de  complètement  ne
       produit  aucune  correspondance. Si l'option -o default a été fournie à complete lors de la définition de
       la  spécification  de  complètement,  le  complètement  par  défaut  de  readline  sera  effectué  si  la
       spécification  de  complètement  (et,  si tentés, les complètements par défaut de bash) ne produit aucune
       correspondance.

       Lorsqu'une spécification de complètement indique qu'un complètement de nom de  répertoire  est  souhaité,
       les  fonctions  de  complètement programmable forcent readline à ajouter une barre oblique pour compléter
       les noms qui  sont  des  liens  symboliques  vers  des  répertoires,  selon  la  valeur  de  la  variable
       mark-directories  de readline, indépendamment du paramétrage de la variable mark-symlinked-directories de
       readline.

       La modification dynamique des complètements est également possible. C'est particulièrement utile  combiné
       avec un complètement par défaut indiqué à l'aide de complete -D. Les fonctions de l'interpréteur exécutés
       comme gestionnaires de complètement permettent d'annoncer que le complètement devrait  être  réessayé  en
       renvoyant  un  état  final  de  124.  Si  une  fonction  de  l'interpréteur  renvoie  124,  et modifie la
       spécification de complètement associée à la commande sur laquelle le  complètement  est  essayé  (fournie
       comme premier argument quand la fonction est exécutée), le complètement programmable recommence depuis le
       début, en essayant de trouver une nouvelle spécification de complètement pour cette commande. Un  jeu  de
       complètements  peut  ainsi  être  construit  dynamiquement lorsque le complètement est essayé, plutôt que
       d'être chargé entièrement au début.

       Par exemple, en supposant l'existence d'une  bibliothèque  de  spécifications  de  complètement,  chacune
       conservée  dans  un  fichier  correspondant au nom de la commande, la fonction de complètement par défaut
       suivante chargerait les complètements de façon dynamique :

       _completion_loader()
       {
            . "/etc/bash_completion.d/$1.sh" >/dev/null 2>&1 && return 124
       }
       complete -D -F _completion_loader -o bashdefault -o default

HISTORIQUE

       Quand l'option -o history de la commande interne  set  est  activée,  l'interpréteur  donne  accès  à  un
       historique  des  commandes,  c'est-à-dire  la liste des commandes précédemment utilisées. La valeur de la
       variable HISTSIZE est utilisée comme nombre de commandes à sauvegarder  dans  la  file  d'historique.  Le
       texte  des  HISTSIZE  dernières commandes (par défaut 500) est sauvegardé. L'interpréteur conserve chaque
       commande dans la file d'historique avant le développement des  paramètres  et  des  variables  (consultez
       DÉVELOPPEMENTS  ci-dessus)  mais après avoir effectué le développement de l'historique, selon les valeurs
       des variables de l'interpréteur HISTIGNORE et HISTCONTROL.

       Au démarrage, l'historique est initialisé avec le fichier dont  le  nom  est  contenu  dans  la  variable
       HISTFILE  (par  défaut  ~/.bash_history).  Le  fichier  désigné  par la valeur de HISTFILE est tronqué si
       nécessaire, pour ne pas contenir plus de lignes que le nombre précisé par HISTFILESIZE.  Si  HISTFILESIZE
       est  détruite, ou définie à NULL, une valeur non numérique ou une valeur numérique strictement inférieure
       à zéro, le fichier d’historique n’est pas tronqué. Quand le  fichier  d'historique  est  lu,  les  lignes
       commençant  par  le  caractère  de  commentaire  d'historique  suivi  immédiatement  par  un chiffre sont
       considérées  comme  des  horodatages  de  la  ligne  d'historique  précédente.   Ces   horodatages   sont
       facultativement  affichés  en  fonction  de la valeur de la variable HISTTIMEFORMAT termine, les HISTSIZE
       dernières  lignes  de  la  file  d'historique  sont  copiées  dans  le  fichier  HISTFILE.  Si   l'option
       d'interpréteur  histappend  est  activée  (consultez  la  description de shopt dans COMMANDES INTERNES DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), les lignes sont ajoutées  au  fichier  d'historique,  sinon  le  fichier  est
       écrasé.  Si  HISTFILE  est  inexistante  ou  si le fichier d'historique n'est pas accessible en écriture,
       l'historique n'est pas sauvegardé. Si la variable HISTTIMEFORMAT est  configurée,  les  horodatages  sont
       écrits  dans  le  fichier d'historique, repérés par le caractère de commentaire d'historique, afin d'être
       conservés au fur et à mesure des sessions de l'interpréteur. Le caractère de commentaire d'historique est
       utilisé  pour  distinguer  l'horodatage  des  autres  lignes  de  l'historique.  Après  la  sauvegarde de
       l'historique, le fichier d'historique est tronqué pour ne pas contenir plus de  HISTFILESIZE  lignes.  Si
       HISTFILESIZE  est  détruite,  ou  définie  à  NULL,  une  valeur  non  numérique  ou une valeur numérique
       strictement inférieure à zéro, le fichier d’historique n’est pas tronqué.

       La commande interne fc (consultez COMMANDES INTERNES DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous)  permet  d'afficher,
       d'éditer  ou  de  réexécuter  une  partie  de  la  file  d'historique. La commande interne history permet
       d'afficher la file d'historique et de manipuler le fichier d'historique. Quelque soit le  mode  d'édition
       en ligne de commande, des commandes de recherche donnent accès à la file d'historique.

       L'interpréteur  permet de configurer quelles commandes seront sauvegardées dans la file d'historique. Les
       variables  HISTCONTROL  et  HISTIGNORE  peuvent  être  configurées  pour  conduire  l'interpréteur  à  ne
       sauvegarder  qu'un  sous-ensemble  des  commandes  saisies.  L'option d'interpréteur cmdhist, si activée,
       conduit l'interpréteur à essayer de sauvegarder chaque ligne  d'une  commande  multiligne  dans  le  même
       élément  de l'historique, en ajoutant des points-virgules si nécessaire pour préserver l'exactitude de la
       syntaxe. L'option d'interpréteur lithist conduit l'interpréteur à  sauvegarder  les  commandes  avec  des
       changements de ligne incorporés plutôt que des points-virgules. Consultez ci-dessous la description de la
       commande interne shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour des détails sur la création  et  la
       destruction des options d'interpréteur.

DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE

       L'interpréteur  propose des possibilités de développement de l'historique qui sont semblables à celles de
       csh. Ce paragraphe décrit quelles syntaxes sont disponibles. Cette fonctionnalité est activée par  défaut
       dans  les  interpréteurs  interactifs  et  peut  être  désactivée en utilisant l'option +H de la commande
       interne  set  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Les  interpréteurs   non
       interactifs n'effectuent pas de développement d'historique par défaut.

       Le  développement  de  l'historique  permet  d'insérer  des  mots de la file d'historique dans le flux de
       saisie, facilitant la répétition de commandes, l'insertion des arguments d'une ligne antérieure  dans  la
       saisie en cours ou la correction rapide d'erreurs dans les commandes précédentes.

       Le  développement de l'historique est effectué immédiatement après la lecture d'une ligne complète, avant
       que l'interpréteur ne la décompose en mots. Il se  déroule  en  deux  parties.  La  première  consiste  à
       déterminer  la  ligne  de  la  file  d'historique à utiliser pour les substitutions, la seconde permet de
       sélectionner les parties de la ligne à inclure  dans  la  nouvelle  ligne.  La  ligne  sélectionnée  dans
       l'historique  est  l'événement  et  les  parties  de  cette  ligne  à réutiliser sont des mots. Plusieurs
       modificateurs permettent de manipuler les mots sélectionnés. La ligne est découpée en  mots  de  la  même
       façon  que  lors  de  la  lecture  d'une  saisie,  ainsi plusieurs mots séparés par des métacaractères et
       encadrés par des guillemets simples sont considérés comme un unique mot. Le développement de l'historique
       est  introduit  par  l'apparition  du  caractère  de  développement,  qui  est  !  par  défaut.  Seule la
       contre-oblique (\) et les guillemets simples permettent de protéger  le  caractère  de  développement  de
       l'historique.

       Plusieurs  caractères empêchent le développement de l'historique s'ils se trouvent immédiatement après le
       caractère de développement de l'historique, même s'il n'est pas protégé : espace, tabulation,  changement
       de  ligne,  retour  chariot  et  =.  Si l'option d'interpréteur extglob est activée, ( empêchera aussi le
       développement.

       Plusieurs options d'interpréteur, configurables avec la commande interne shopt, permettent  d'ajuster  le
       comportement  du  développement  de  l'historique.  Si  l'option  d'interpréteur  histverify  est activée
       (consultez la description de la commande interne shopt ci-dessous)  et  si  readline  est  utilisée,  les
       substitutions  d'historique  ne  sont  pas transmises tout de suite à l'analyseur de l'interpréteur. À la
       place, la ligne développée est rechargée  dans  le  tampon  d'édition  de  readline  pour  permettre  des
       modifications  ultérieures.  Si  readline  est  utilisée  et  si  l'option  histreedit  est  activée, une
       substitution d'historique qui échoue est rechargée dans la mémoire tampon de  readline  pour  correction.
       L'option -p de la commande interne history peut servir à examiner ce qu'une substitution donnera avant de
       l'employer réellement. L'option -s de la commande interne history permet d'ajouter des commandes à la fin
       de la file d'historique sans les avoir effectivement exécutées, afin qu'elles soient disponibles pour des
       rappels ultérieurs.

       L'interpréteur offre le contrôle des divers caractères utilisés par  le  mécanisme  de  développement  de
       l'historique  (consultez  la  description  de  histchars  ci-dessus  dans  Variables  de l'interpréteur).
       L'interpréteur utilise le caractère  de  commentaire  d'historique  pour  repérer  l'horodatage  lors  de
       l'écriture du fichier d'historique.

   Indicateur d'événement
       Un  indicateur  d'événement  est  une référence à un élément ligne de commande dans la file d'historique.
       Sauf s'il s'agit d'une référence absolue, les événements sont relatifs à la  position  actuelle  dans  la
       file d'historique.

       !      Débute  une  substitution  d'historique,  sauf  s'il  est suivi par un blanc, changement de ligne,
              retour chariot, = ou ( (lorsque l'option  d'interpréteur  extglob  est  activée  en  utilisant  la
              commande interne shopt).
       !n     Se rapporte à la ligne de commande n.
       !-n    Se rapporte à la commande actuelle moins n.
       !!     Se rapporte à la commande précédente. C'est un synonyme de « !-1 ».
       !chaîne
              Se  rapporte  à  la  commande  la  plus  récente  précédant  la  position  actuelle  dans la liste
              d'historique commençant par chaîne.
       !?chaîne[?]
              Se rapporte à  la  commande  la  plus  récente  précédant  la  position  actuelle  dans  la  liste
              d'historique  contenant  chaîne. Le ? final peut être omis si chaîne est immédiatement suivie d'un
              changement de ligne.
       ^chaîne_1^chaîne_2^
              Substitution  rapide.  Répéter  la  commande  précédente  en  remplaçant  chaîne_1  par  chaîne_2.
              Équivalent à « !!:s/chaîne_1/chaîne_2/ » (consultez Modificateurs ci-dessous).
       !#     La ligne entière tapée jusqu'à présent.

   Indicateurs de mots
       Ces  indicateurs  servent  à  sélectionner  les  mots désirés dans un événement. Un : sépare l'indicateur
       d'événements de l'indicateur de mot. On peut l'omettre si l'indicateur de mot commence par ^, $, *, -  ou
       %.  Les  mots  sont  numérotés depuis le début de la ligne, le premier étant noté 0 (zéro). Les mots sont
       insérés dans la ligne actuelle, séparés par des espaces.

       0 (zéro)
              Le zéro-ième mot. Pour l'interpréteur, c'est le nom de la commande.
       n      Le n-ième mot.
       ^      Le premier argument, c'est-à-dire le mot 1.
       $      Le dernier mot. C’est généralement le dernier argument, mais qui sera développé en  zéro-ième  mot
              s’il n’y a qu’un seul mot sur la ligne.
       %      Le mot correspondant à la recherche « ?chaîne? » la plus récente.
       x-y    Un intervalle de mots, « -y » permet d'abréger « 0-y ».
       *      Tous  les mots sauf le zéro-ième. C'est un synonyme pour « 1-$ ». Il n'est pas erroné d'utiliser *
              s'il n'y a qu'un mot dans l'événement ; la chaîne vide est renvoyée dans ce cas.
       x*     Abréviation de x-$.
       x-     Abréviation de x-$ comme x*, mais sans le dernier mot.

       Si un indicateur de mot est fourni sans indication d'événement, la dernière commande est utilisée.

   Modificateurs
       Après un indicateur de mot facultatif, une suite  d'un  ou  plusieurs  des  modificateurs  suivants  peut
       apparaître, chacun précédé par un « : ».

       h      Éliminer la fin du chemin d'accès, en ne gardant que le début.
       t      Supprimer tout le début d'un chemin d'accès, en ne gardant que la fin.
       r      Supprimer un suffixe final de la forme .xxx, en ne gardant que le nom de base.
       e      Supprimer tout sauf le suffixe final.
       p      Afficher la nouvelle commande sans l'exécuter.
       q      Protéger les mots substitués, pour éviter des substitutions futures.
       x      Protéger les mots substitués comme avec q, mais avec séparation des mots aux blancs et changements
              de ligne.
       s/ancien/nouveau/
              Remplacer par nouveau la première occurrence de ancien sur la ligne d'événement.  Tout  délimiteur
              peut  être  utilisé  à  la  place  de  /. Le dernier délimiteur est facultatif si c'est le dernier
              caractère de la ligne d'événement. Le délimiteur peut être protégé dans ancien et nouveau avec une
              seule  contre-oblique.  Si  &  apparaît  dans  nouveau,  il  est  remplacé  par  ancien. Une seule
              contre-oblique protégera le &. Si ancien est NULL, il est configuré au dernier ancien substitué ou
              si  aucune  substitution  n'a  eu  lieu  précédemment,  à  la  dernière  chaîne dans une recherche
              !?chaîne[?].
       &      Répéter la substitution précédente.
       g      Appliquer les modifications sur toute la ligne d'événements. C'est utilisé conjointement à  « :s »
              (par exemple « :gs/ancien/nouveau/ ») ou « :& ». Si utilisé avec « :s », tout délimiteur peut être
              utilisé à la place de / et le dernier délimiteur est facultatif si c'est le dernier  caractère  de
              la ligne d'événements. Un a peut être utilisé en tant que synonyme de g.
       G      Appliquer le modificateur « s » suivant une fois à tous les mots de la ligne d'événements.

COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR

       Sauf indication contraire, chaque commande interne décrite dans ce paragraphe comme acceptant des options
       précédées par - accepte également la notation -- pour signaler la fin des options. Les commandes internes
       :,  true,  false et test n'acceptent aucune option et -- est ignoré. Les commandes internes exit, logout,
       break, continue, let et shift acceptent et traitent les arguments commençant par - sans avoir  besoin  de
       --. Les autres commandes internes qui acceptent les arguments mais qui ne sont pas déclarés explicitement
       comme acceptant des options considèrent les arguments commençant par - comme  des  options  non  valides,
       donc -- est obligatoire pour éviter cette interprétation.
       : [arguments]
              Sans  effet ;  cette commande ne fait rien d'autre que développer les arguments et effectuer toute
              redirection indiquée. Un code final de zéro est renvoyé.

        .  fichier [arguments]
       source fichier [arguments]
              Lire et exécuter les commandes du fichier dans  l'environnement  de  l'interpréteur  actuel,  puis
              renvoyer  l'état  final  de  la  dernière  commande exécutée dans fichier. Si le nom du fichier ne
              contient pas de barre oblique,  les  chemins  d'accès  contenus  dans  PATH  sont  parcourus  pour
              rechercher  le  répertoire  contenant le fichier. Lorsqu'il est recherché dans PATH le fichier n'a
              pas besoin d'être exécutable. Lorsque bash n'est pas en  mode  posix,  le  répertoire  de  travail
              actuel  est  finalement examiné si aucun fichier n'est trouvé dans PATH. Si l'option sourcepath de
              la commande interne shopt est désactivée, le PATH  n'est  pas  parcouru.  Si  des  arguments  sont
              fournis,  ils sont transmis dans les paramètres positionnels lorsque le fichier est exécuté. Sinon
              les paramètres positionnels ne sont pas  modifiés.  L'état  renvoyé  est  l'état  de  la  dernière
              commande  terminée au sein du script (0 si aucune commande n'a été exécutée) et faux si le fichier
              n'est pas trouvé ou ne peut être lu.

       alias [-p] [nom[=valeur] ...]
              La commande alias sans argument ou avec l'option -p affiche sur la sortie standard  la  liste  des
              alias actuellement définis, sous la forme nom=valeur. Lorsque des arguments sont fournis, un alias
              est créé pour chaque nom auquel on a donné une valeur. Une espace finale dans une valeur  conduira
              à  la  recherche  d'alias dans le mot suivant lors du développement de l'alias. Pour tous les noms
              sans valeur fournie dans la liste d'arguments, le nom et la valeur de l'alias  sont  affichés.  La
              commande  alias  renvoie vrai, à moins qu'un nom n'ait été indiqué pour lequel aucun alias n'a été
              défini.

       bg [tâche ...]
              Reprendre en arrière-plan chaque tâche suspendue, comme si elle avait été lancée avec &. Si aucune
              tâche  n'est précisée, la notion d'interpréteur de tâche actuelle est utilisée. bg tâche renvoie 0
              sauf si le contrôle des tâches est désactivé, ou, quand le contrôle des tâches est activé, si  une
              tâche précisée n'a pas été trouvée ou a été lancée sans contrôle de tâches.

       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-lpsvPSVX]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-q fonction] [-u fonction] [-r suite_de_touches]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -f fichier
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
       bind [-m jeu_de_raccourcis] suite_de_touches:nom_de_fonction
       bind commande_readline
              Afficher  les  associations de touches readline actuelles et les raccourcis de fonctions, associer
              une suite de touches à une fonction ou une macro readline ou créer une variable  readline.  Chaque
              argument  qui  n'est  pas une option est une commande comme elle devrait apparaître dans .inputrc,
              mais chaque raccourci ou commande doit être fourni comme un  argument  indépendant ;  par  exemple
              « "\C-x\C-r": re-read-init-file ». Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -m jeu_de_raccourcis
                     Utiliser  le  jeu_de_raccourcis  comme  jeu  de  raccourcis  devant  être  concerné par les
                     raccourcis ultérieurs. Les noms de jeux_de_raccourcis possibles sont emacs, emacs-standard,
                     emacs-meta,  emacs-ctlx,  vi,  vi-move,  vi-command  et  vi-insert.  vi  est  équivalent  à
                     vi-command ; emacs est équivalent à emacs-standard.
              -l     Afficher la liste des noms de toutes les fonctions readline.
              -p     Afficher les noms des fonctions readline et leurs raccourcis de façon à pouvoir les relire.
              -P     Afficher les noms des fonctions readline et leurs raccourcis.
              -s     Afficher  les  suites  de  touches  readline  associées   aux   macros   et   les   chaînes
                     correspondantes, de façon à pouvoir les relire.
              -S     Afficher   les   suites   de   touches   readline  associées  aux  macros  et  les  chaînes
                     correspondantes.
              -v     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs de façon à pouvoir les relire.
              -V     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs.
              -f fichier
                     Lire les raccourcis clavier dans fichier.
              -q fonction
                     Rechercher les touches permettant d'appeler la fonction indiquée.
              -u fonction
                     Dissocier toutes les touches associées à fonction.
              -r suite_de_touches
                     Supprimer tout raccourci actuel pour la suite_de_touches.
              -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
                     Conduire la commande_de_l'interpréteur à être exécutée chaque fois que la  suite_de_touches
                     est  saisie.  Quand la commande_de_l'interpréteur est exécutée, l'interpréteur configure la
                     variable  READLINE_LINE  au  contenu  du  tampon  de  ligne  de  readline  et  la  variable
                     READLINE_POINT  à  la  position  actuelle  du  curseur d'insertion. Si la commande exécutée
                     modifie les valeurs de READLINE_LINE ou READLINE_POINT, ces nouvelles valeurs seront prises
                     en considération dans l'état d'édition.
              -X     Afficher  toutes  les  suites  de  touches associées aux commandes de l’interpréteur et aux
                     commandes associées pour pouvoir être réutilisées en entrée.

              La valeur renvoyée est 0, à moins qu'une option inconnue ne soit indiquée ou qu'une erreur  ne  se
              soit produite.

       break [n]
              Sortir d'une boucle for, while, until ou select. Si n est indiqué, sortir de n niveaux de boucles.
              n doit être ≥ 1. Si n est supérieur au nombre de boucles imbriquées, sortir de toutes les boucles.
              La valeur renvoyée est 0, à moins que n ne soit pas supérieur ou égal à 1.

       builtin commande_interne [arguments]
              Exécuter  la  commande  interne  de  l'interpréteur  indiquée,  en lui passant les arguments, puis
              renvoyer son état final. C'est utile lorsqu'une fonction est  définie  avec  le  même  nom  qu'une
              commande interne, et que cette commande est appelée depuis l'intérieur de la fonction. La commande
              interne cd est souvent redéfinie de cette façon. L'état renvoyé est faux  si  la  commande_interne
              n'est pas une commande interne de l'interpréteur.

       caller [expr]
              Renvoyer  le  contexte de tout appel de sous-programme actif (une fonction de l'interpréteur ou un
              script lancé avec les commandes internes . ou source). Sans expr,  caller  affiche  le  numéro  de
              ligne  et  le nom de fichier du sous-programme actuel. Si un entier positif est fourni comme expr,
              caller affiche le numéro de  ligne,  le  nom  du  sous-programme  et  le  nom  de  fichier  source
              correspondant  à  la  position  dans  la  pile  d'appels  d'exécution  actuelle. Cette information
              supplémentaire peut être utilisée, par exemple, pour afficher une  trace  de  la  pile.  La  trame
              actuelle est la trame 0. La valeur renvoyée est 0, à moins que l'interpréteur ne soit pas en train
              d'exécuter un sous-programme ou que expr ne corresponde pas à une position correcte dans  la  pile
              d'appels.

       cd [-L|[-P [-e]] [-@]] [rép]
              Remplacer  le  répertoire  de  travail  actuel  par  rép. Si rép n’est pas fourni, la valeur de la
              variable d’interpréteur HOME est la valeur par défaut. Tous les arguments supplémentaires  suivant
              rép  sont  ignorés. La variable CDPATH définit des chemins de recherche pour trouver le répertoire
              contenant rép : tous les noms de répertoire contenus dans CDPATH sont parcourus à la recherche  de
              rép. Les répertoires possibles y sont fournis dans une liste séparés par des deux-points « : ». Un
              nom de répertoire NULL dans CDPATH est équivalent au répertoire actuel, c'est-à-dire « . ». Si rép
              commence  par  une  barre  oblique  (/),  alors  CDPATH  n'est pas utilisé. L'option -P force cd à
              n'employer que la structure de  répertoires  physiques  en  résolvant  les  liens  symboliques  en
              traversant rép et avant de traiter les instances de .. dans rép (consultez aussi l'option -P de la
              commande interne set) ; l'option -L force à suivre les liens symboliques en  résolvant  les  liens
              symboliques  après  le  traitement  des  instances de .. dans rép. Si .. apparaît dans dir, il est
              traité en supprimant le composant de chemin précédant directement rép, jusqu’à une  barre  oblique
              ou  le début de rép. Si l'option -e est fournie avec -P, et que le répertoire de travail actuel ne
              peut pas être déterminé avec succès après un changement de répertoire avec succès, cd renverra  un
              état  d'échec.  Sur  les  systèmes  qui  le permettent, l’option -@ présente les attributs étendus
              associés à un fichier comme à un répertoire. Un argument - est converti en $OLDPWD avant d’essayer
              un changement de répertoire. Si un nom de répertoire non vide de CDPATH est utilisé ou si - est le
              premier argument et si le changement de répertoire réussit, le chemin absolu du nouveau répertoire
              de  travail  est  écrit  sur  la  sortie standard. La valeur renvoyée est vrai si le changement de
              répertoire a réussi, faux sinon.

       command [-pVv] commande [arguments ...]
              Exécuter la commande avec les arguments indiqués, mais en  supprimant  le  processus  habituel  de
              recherche  des commandes. Seules les commandes internes et les commandes trouvées dans PATH seront
              exécutées. Si l'option -p est indiquée, la recherche de la commande est effectuée en utilisant une
              valeur par défaut pour PATH garantissant de trouver tous les utilitaires standards. Si l'option -V
              ou -v est fournie, une description de la commande est affichée. L'option -v conduit  à  n'afficher
              qu'un  seul  mot  indiquant  la  commande  ou  le nom de fichier utilisé pour appeler la commande.
              L'option -V fournit une description plus prolixe. Si l'option -V ou -v est fournie,  l'état  final
              est  0  si  la  commande a été trouvée et 1 sinon. Si aucune option n'est fournie et si une erreur
              s'est produite ou si la commande ne peut être trouvée, l'état final est 127. Sinon,  l'état  final
              de la commande interne est l'état final de commande.

       compgen [option] [mot]
              Produire  les  correspondances des complètements possibles pour mot selon les options, qui peuvent
              être toute option acceptée par la commande interne complete à l'exception de -p et -r et écrit  le
              résultat sur la sortie standard. Lorsqu'on utilise les options -F ou -C, les diverses variables de
              l'interpréteur créées par les outils de complètement programmables, lorsque disponibles,  n'auront
              pas de valeurs utilisables.

              Les  correspondances  seront  produites  de  la  même  façon  que  si le programme de complètement
              programmable les avait produites directement à partir d'une spécification de complètement avec les
              mêmes  attributs.  Si  mot  est  indiqué,  seuls  les  complètements  qui correspondent à mot sont
              affichés.

              La valeur renvoyée  est  vrai,  sauf  si  une  option  incorrecte  a  été  fournie  ou  si  aucune
              correspondance n'a été produite.

       complete  [-abcdefgjksuv]  [-o option-complètement] [-DE] [-A action] [-G globpat] [-W liste_de_mots] [-F
       fonction] [-C commande]
              [-X motif_filtre] [-P préfixe] [-S suffixe] nom [nom ...]
       complete -pr [-DE] [nom ...]
              Indiquer la façon de compléter les arguments de chaque nom. Si  l'option  -p  est  fournie  ou  si
              aucune option n'est fournie, les spécifications de complètement existantes sont affichées de telle
              façon qu'elles puissent être réutilisées comme entrée. L'option -r  retire  une  spécification  de
              complètement  à  chaque  nom  fourni  ou,  si aucun nom n'est fourni, toutes les spécifications de
              complètement. L'option -D indique que les options restantes et les actions devraient s'appliquer à
              la  commande  de complètement par « défaut », c'est-à-dire le complètement essayé sur une commande
              pour laquelle aucun complètement n'a été préalablement défini. L'option -E indique que les options
              restantes   et  les  actions  devraient  s'appliquer  à  la  commande  de  complètement  « vide »,
              c'est-à-dire le complètement essayé sur une ligne vide.

              Le processus d'application de ces spécifications de complètement, lorsqu'un  complètement  de  mot
              est tenté, est décrit ci-dessus dans Complètement programmable.

              Les  autres options, si indiquées, ont les significations suivantes. Les arguments des options -G,
              -W et -X (et, si nécessaire, les options -P et -S)  devraient  être  protégées  pour  éviter  leur
              développement avant que la commande interne complete ne soit appelée.
              -o option-complètement
                      L'option-complètement  commande  plusieurs  aspects  du comportement des spécifications de
                      complètement au-delà de la simple production  de  complètement.  option-complètement  peut
                      être l'une des suivantes :
                      bashdefault
                              Effectuer  le  reste  des  complètements par défaut de bash si la spécification de
                              complètement ne produit aucune correspondance.
                      default Utiliser le  complètement  de  nom  de  fichier  par  défaut  de  readline  si  la
                              spécification de complètement ne produit aucune correspondance.
                      dirnames
                              Effectuer le complètement de nom de répertoire si la spécification de complètement
                              ne produit aucune correspondance.
                      filenames
                              Indiquer à readline que la spécification  de  complètement  produit  des  noms  de
                              fichiers,  ainsi il peut effectuer tout traitement spécifique aux noms de fichiers
                              (comme ajouter une barre oblique aux noms de répertoires, protéger les  caractères
                              spéciaux  ou supprimer les espaces de fin de ligne). Destinée à être utilisée avec
                              les fonctions de l'interpréteur.
                      noquote Indiquer à readline de protéger les mots complétés s’il s’agit de noms de  fichier
                              (la protection des noms de fichier est par défaut).
                      nospace Indiquer  à  readline  de  ne pas ajouter une espace (comportement par défaut) aux
                              mots complétés en fin de ligne.
                      plusdirs
                              Après création de toutes les correspondances  définies  par  la  spécification  de
                              complètement,  une tentative de complètement de nom de répertoire est effectuée et
                              toutes les correspondances sont ajoutées aux résultats des autres actions.
              -A action
                      L'action peut  être  l'une  des  suivantes  pour  produire  une  liste  des  complètements
                      possibles :
                      alias   Noms d'alias. Peut également être indiquée avec -a.
                      arrayvar
                              Noms de variable de type tableau.
                      binding Noms de raccourci clavier readline.
                      builtin Noms  de  commandes  internes de l'interpréteur. Peut également être indiquée avec
                              -b.
                      command Noms de commande. Peut également être indiquée avec -c.
                      directory
                              Noms de répertoire. Peut également être indiquée avec -d.
                      disabled
                              Noms de commandes internes de l'interpréteur désactivées.
                      enabled Noms de commandes internes de l'interpréteur activées.
                      export  Noms de variables de l'interpréteur exportées. Peut également être  indiquée  avec
                              -e.
                      file    Noms de fichier. Peut également être indiquée avec -f.
                      function
                              Noms de fonctions de l'interpréteur.
                      group   Noms de groupe. Peut également être indiquée avec -g.
                      helptopic
                              Sujets de l'aide acceptés par la commande interne help.
                      hostname
                              Noms  de  machine  tels qu'ils sont extraits du fichier indiqué par la variable de
                              l'interpréteur HOSTFILE.
                      job     Noms de tâche si le contrôle des tâches est actif. Peut  également  être  indiquée
                              avec -j.
                      keyword Mots réservés de l'interpréteur. Peut également être indiquée avec -k.
                      running Noms de tâches en cours d'exécution si le contrôle des tâches est actif.
                      service Noms de service. Peut également être indiquée avec -s.
                      setopt  Arguments corrects de l'option -o de la commande interne set.
                      shopt   Noms des options d'interpréteur acceptées par la commande interne shopt.
                      signal  Noms de signaux.
                      stopped Noms de tâches suspendues si le contrôle des tâches est actif.
                      user    Noms d'utilisateur. Peut également être indiquée avec -u.
                      variable
                              Noms  de toutes les variables de l'interpréteur. Peut également être indiquée avec
                              -v.
              -C commande
                      La commande est exécutée dans un environnement  de  sous-interpréteur  et  sa  sortie  est
                      utilisée comme complètements possibles.
              -F fonction
                      La fonction de l'interpréteur est exécutée dans l'interpréteur actuel. Lorsqu'une fonction
                      est exécutée, le premier argument ($1) est le  nom  de  la  commande  dont  les  arguments
                      doivent  être  complétés, le deuxième argument ($2) est le mot à compléter et le troisième
                      argument ($3) est le mot précédant celui devant être complété sur  la  ligne  de  commande
                      actuelle.  Lorsqu'elle  finit,  les  complètements possibles sont récupérés à partir de la
                      valeur de la variable de type tableau COMPREPLY.
              -G globpat
                      Le  motif  de  développement  des  chemins  globpat  est  développé  pour   produire   les
                      complètements possibles.
              -P préfixe
                      préfixe  est  ajouté  au début de chaque complètement possible après application de toutes
                      les autres options.
              -S suffixe
                      suffixe est ajouté à chaque complètement possible après application de toutes  les  autres
                      options.
              -W liste_de_mots
                      La  liste_de_mots  est  découpée  en  utilisant les caractères de la variable spéciale IFS
                      comme délimiteurs et chaque mot résultant est développé. Les complètements possibles  sont
                      les éléments de la liste résultante qui correspondent au mot en cours de complètement.
              -X motif_filtre
                      motif_filtre  est un motif utilisé pour le développement des chemins. Il est appliqué à la
                      liste des complètements possibles produite par les  options  et  arguments  précédents  et
                      chaque  complètement  correspondant à motif_filtre est supprimé de la liste. Un ! au début
                      du motif_filtre inverse le motif ; dans ce cas, tout complètement qui ne correspond pas  à
                      motif_filtre est supprimé.

              La  valeur  renvoyée est vrai, sauf si une option incorrecte a été fournie, si une option comme -p
              ou -r a été fournie sans un nom d'argument, si une  tentative  a  été  faite  pour  supprimer  une
              spécification  de complètement pour un nom pour lequel il n'existe pas de spécification, ou si une
              erreur est survenue lors de l'ajout d'une spécification de complètement.

       compopt [-o option] [-DE] [+o option] [nom]
              Modifier les options de complètement  pour  chaque  nom  en  fonction  des  options,  ou  pour  le
              complètement  en  cours  d'exécution  si  aucun  nom  n'est fourni. Si aucune option n'est donnée,
              afficher les options de complètement pour chaque nom ou pour le complètement actuel.  Les  valeurs
              d’options  possibles sont celles décrites ci-dessus pour la commande interne complete. L'option -D
              indique que les  options  restantes  et  les  actions  devraient  s'appliquer  à  la  commande  de
              complètement  par  « défaut » ; c'est-à-dire le complètement essayé sur une commande pour laquelle
              aucun complètement n'a été préalablement défini. L'option -E indique que les options restantes  et
              les  actions  devraient  s'appliquer  à la commande de complètement par « vide » ; c'est-à-dire le
              complètement essayé sur une ligne vide.

              La valeur renvoyée est vrai, à moins qu'une option incorrecte ait été  fournie,  qu'une  tentative
              ait  été  faite pour modifier les options pour un nom pour lequel il n'existe pas de spécification
              de complètement, ou bien qu'une erreur de sortie soit survenue.

       continue [n]
              Reprendre l'exécution à l'itération suivante d'une boucle for, while, until ou encore select. Si n
              est  indiqué,  reprendre  l'exécution  à  la  n-ième  boucle  imbriquée. n doit être ≥ 1. Si n est
              supérieur au nombre de boucles imbriquées, l'exécution reprend à la boucle  la  plus  externe  (la
              boucle « au sommet »). La valeur renvoyée est 0, à moins que n ne soit supérieur ou égal à 1.

       declare [-aAfFgilnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
       typeset [-aAfFgilnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
              Déclarer  des  variables  ou  leur fournir des attributs. Si aucun nom n'est indiqué, afficher les
              valeurs des variables. L'option -p affichera les attributs et les valeurs de chaque nom. Quand  -p
              est  utilisée avec des arguments nom, les options supplémentaires, à part -f et -F, sont ignorées.
              Quand -p est fourni sans argument nom, les attributs et valeurs de toutes les variables ayant  des
              attributs  indiqués  par  les options additionnelles seront affichés. Si aucune autre option n'est
              fournie avec  -p,  declare  affichera  les  attributs  et  valeurs  de  toutes  les  variables  de
              l'interpréteur.  L'option  -f  limite  l'affichage  aux  fonctions  de l'interpréteur. L'option -F
              empêche l'affichage des définitions de fonctions : seuls le nom de la fonction  et  ses  attributs
              sont  affichés.  Si  l'option  d'interpréteur  extdebug  est activée en utilisant shopt, le nom du
              fichier source et le numéro de ligne où la fonction est définie sont aussi affichés.  L'option  -F
              implique  -f.  L'option  -g  force  la  création  ou  la modification de variables avec une portée
              globale, même si declare est exécutée dans une fonction de l'interpréteur. Elle est  ignorée  dans
              tous  les  autres  cas.  Les options suivantes permettent de restreindre l'affichage aux variables
              dotées de certains attributs ou de configurer les attributs des variables :
              -a     Chaque nom est une variable de type tableau indicé (consultez Tableaux ci-dessus).
              -A     Chaque nom est une variable de type tableau associatif (consultez Tableaux ci-dessus).
              -f     Utiliser seulement les noms de fonctions.
              -i     La variable est traitée comme un entier ; l'évaluation arithmétique  (consultez  ÉVALUATION
                     ARITHMÉTIQUE ci-dessus) est effectuée lorsqu'une valeur est affectée à la variable.
              -l     Quand  cette  variable  contient  une  valeur,  toutes  les majuscules seront converties en
                     minuscules. L'attribut majuscule est désactivé.
              -n     Donner à chaque nom l’attribut nameref, le rendant une référence  de  nom  vers  une  autre
                     variable.  Cette  autre variable est définie par la valeur de nom. Toutes les références et
                     affectations de nom, à part la modification de l’attribut -n lui-même, sont  réalisées  sur
                     la  variable  référencée  par la valeur de nom. L’attribut -n ne peut pas être appliqué aux
                     variables de type tableau.
              -r     Rendre les noms accessibles en lecture seule.  Plus  aucune  valeur  ne  pourra  leur  être
                     affectée et ils ne pourront plus être détruits.
              -t     Donner  à chaque nom l'attribut trace. Les fonctions tracées héritent des captures de DEBUG
                     et RETURN de l'interpréteur appelant. L'attribut trace n'a pas  de  signification  spéciale
                     pour les variables.
              -u     Quand  cette  variable  contient  une  valeur,  toutes  les minuscules seront converties en
                     majuscules. L'attribut minuscule est désactivé.
              -x     Marquer les noms pour qu'ils soit exportés dans l'environnement des commandes ultérieures.

              En utilisant « + » à la place de « - », l'attribut correspondant est désactivé, aux exceptions que
              +a ne peut pas être utilisé pour détruire une variable tableau et que +r n'enlèvera pas l'attribut
              lecture seule. Quand utilisés dans une fonction, declare et  typeset  rendent  chaque  nom  local,
              comme  avec la commande local sauf si l'option -g est fournie. Si un nom de variable est suivi par
              =valeur, la valeur de cette variable est configurée à valeur. Lors de l’utilisation de -a ou -A et
              de  la  syntaxe  d’affectation  composée  pour  créer des variables de type tableau, les attributs
              supplémentaires sont sans effet jusqu’aux affectations suivantes. La valeur renvoyée est  0,  sauf
              si  une  option  incorrecte  est rencontrée, si une tentative est faite de définir une fonction en
              utilisant « -f truc=bidule », si une tentative est faite d'affecter une valeur à une  variable  en
              lecture  seule,  si  une  tentative  est  faite  d'affecter une valeur à une variable tableau sans
              employer la syntaxe d'affectation composée (consultez Tableaux ci-dessus), si un  des  noms  n'est
              pas  un  nom  correct pour une variable de l'interpréteur, si une tentative est faite de supprimer
              l'attribut lecture seule d'une variable en lecture seule, si une tentative est faite de  supprimer
              l'attribut  tableau  d'une  variable tableau, ou si une tentative est faite avec -f d'afficher une
              fonction inexistante.

       dirs [-clpv] [+n] [-n]
              Sans option, afficher la liste des répertoires actuellement mémorisés. L'affichage par défaut  est
              réalisé  sur  une  seule  ligne,  les  noms  de  répertoires  étant  séparés  par des espaces. Les
              répertoires sont ajoutés à la liste avec la commande pushd et supprimés avec la commande popd.
              -c     Effacer la liste des répertoires en les supprimant tous.
              -l     Produire une liste en utilisant les chemins complets ; le  format  d'affichage  par  défaut
                     utilise le tilde pour représenter le répertoire d'accueil.
              -p     Afficher la pile des répertoires avec un élément par ligne.
              -v     Afficher la pile des répertoires avec un élément par ligne, en préfixant chaque entrée avec
                     son numéro d'indice dans la pile.
              +n     Afficher le n-ième élément de la liste fournie par dirs,  lorsqu'appelé  sans  options,  en
                     comptant à partir de la gauche en commençant à zéro.
              -n     Afficher  le  n-ième  élément  de la liste fournie par dirs, lorsqu'appelé sans options, en
                     comptant à partir de la droite en commençant à zéro.

              La valeur renvoyée est 0, sauf si une option incorrecte a été fournie ou si l'indice n dépasse  la
              longueur de la pile des répertoires.

       disown [-ar] [-h] [tâche ...]
              Sans  options,  supprimer  chaque  tâche  de  la  table  des tâches actives. Si aucune tâche n'est
              précisée et qu’aucune des options -a ou -r n'est fournie,  la  tâche  actuelle  est  utilisée.  Si
              l'option  -h est indiquée, aucune tâche n'est supprimée de la table, mais chaque tâche est marquée
              pour que le signal SIGHUP ne lui soit pas envoyé si l'interpréteur reçoit  un  signal  SIGHUP.  Si
              aucune  tâche  n'est  fournie,  l'option  -a  signifie la suppression ou le marquage de toutes les
              tâches ; l'option  -r  sans  l'argument  tâche  restreint  les  opérations  aux  tâches  en  cours
              d'exécution. La valeur renvoyée est 0, sauf si tâche n'indique pas une tâche correcte.

       echo [-neE] [arguments ...]
              Afficher  les  arguments, séparés par des espaces, suivis par un saut de ligne. La valeur renvoyée
              est 0 sauf en cas d’erreur. Si -n est indiqué, le changement  de  ligne  final  est  supprimé.  Si
              l'option  -e  est  indiquée,  l'interprétation  des  caractères  de  protection  suivants  par une
              contre-oblique  est  activée.  L'option  -E  désactive  l'interprétation  de  ces  caractères   de
              protection,  même  sur  les  systèmes  où ils sont interprétés par défaut. L'option d'interpréteur
              xpg_echo peut être utilisée dynamiquement pour déterminer si echo développe ou non par défaut  ces
              caractères  de  protection.  echo  n'interprète  pas  -- comme signifiant la fin des options. echo
              reconnaît les suites de caractères de protection suivants :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \c     supprime tout affichage suivant ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \0nnn  le caractère 8 bits dont la valeur en octal est nnn (zéro à trois chiffres octaux) ;
              \xHH   le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres hexadécimaux) ;
              \uHHHH le caractère Unicode (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale  est  HHHH  (un  à  quatre
                     chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le  caractère  Unicode  (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale est HHHHHHHH (un à huit
                     chiffres hexadécimaux) ;

       enable [-a] [-dnps] [-f fichier] [nom ...]
              Activer ou désactiver les commandes internes de l'interpréteur. Désactiver  une  commande  interne
              permet d'exécuter une commande disque ayant le même nom qu'une commande interne de l'interpréteur,
              sans avoir à indiquer un chemin d'accès complet, même quand l'interpréteur  recherche  normalement
              les  commandes  internes  avant les commandes du disque. Si -n est utilisé, chaque nom indiqué est
              désactivé, sinon ils sont activés. Par exemple, pour utiliser le programme  binaire  test  qui  se
              trouve  dans PATH plutôt que la commande interne, utilisez « enable -n test ». L'option -f demande
              de charger la nouvelle commande interne avec le nom indiqué depuis le fichier  objet  partagé  sur
              les  systèmes  qui  le  permettent.  L'option  -d permet de supprimer une commande interne chargée
              précédemment avec -f. Si aucun argument nom n'est indiqué ou si l'option -p est fournie, une liste
              des  commandes  internes de l'interpréteur est affichée. Sans autre option, la liste est celle des
              commandes internes actives de l'interpréteur. Si -n est fournie, seules les commandes  désactivées
              sont  affichées.  Si  -a  est  fournie,  la  liste  de toutes les commandes est affichée, avec une
              indication des activations et désactivations. Si  -s  est  fournie,  la  sortie  est  limitée  aux
              commandes  internes  spéciales POSIX. La valeur renvoyée est 0, sauf si nom n'est pas une commande
              interne ou qu'il y a une erreur au chargement d'une nouvelle commande interne d'un objet partagé.

       eval [arguments ...]
              Les arguments sont lus et regroupés en une seule commande simple. Cette commande est alors lue  et
              exécutée  par  l'interpréteur et son état final est renvoyé comme valeur de la commande eval. S'il
              n'y a pas d'arguments ou uniquement des arguments NULL, eval renvoie 0.

       exec [-cl] [-a nom] [commande [arguments]]
              Si une commande est indiquée, elle remplace l'interpréteur. Aucun nouveau  processus  n'est  créé.
              Les  arguments deviennent ceux de la commande. Si l'option -l est fournie, l'interpréteur place un
              tiret en guise de zéro-ième argument fourni à la commande. C'est ce que fait login(1). L'option -c
              conduit  à  l'exécution  de  la  commande  avec un environnement vide. Si l'option -a est fournie,
              l'interpréteur transmet le nom comme zéro-ième argument. Si la commande ne peut être exécutée pour
              une  raison quelconque, un interpréteur non interactif termine, sauf si l'option de l'interpréteur
              execfail est activée. Dans ce cas, une erreur est renvoyée. Un interpréteur interactif renvoie une
              erreur  si le fichier ne peut pas être exécuté. Si aucune commande n'est indiquée, les éventuelles
              redirections sont mises en place dans l'interpréteur actuel et l'état renvoyé est 0. S'il y a  une
              erreur de redirection, l'état renvoyé est 1.

       exit [n]
              Termine  l'interpréteur  avec  un  état de n. Si n est omis, l'état final est celui de la dernière
              commande exécutée. Une capture sur EXIT est exécutée avant que l'interpréteur ne se termine.

       export [-fn] [nom[=mot]] ...
       export -p
              Les noms fournis  sont  marqués  pour  être  exportés  automatiquement  dans  l'environnement  des
              commandes  exécutées  par  la  suite.  Si  l'option  -f est indiquée, les noms se rapportent à des
              fonctions. Si aucun nom n'est donné ou si l'option -p est fournie, une liste de noms de toutes les
              variables  exportées  est  affichée.  L'option  -n conduit à supprimer l'attribut d'exportation de
              toutes les variables nommées. Si un nom de variable est suivi par =mot, la valeur de  la  variable
              est  configurée  à  mot.  export  renvoie  un  état  final de 0, sauf si une option incorrecte est
              rencontrée, si un des noms n'est pas un nom correct de variable de l'interpréteur, ou si  l'option
              -f est fournie avec un nom qui n'est pas une fonction.

       fc [-e éditeur] [-lnr] [première] [dernière]
       fc -s [motif=nouveau] [commande]
              La première forme sélectionne un intervalle de commandes de la première à la dernière dans la file
              d’historique et l’affiche ou l’édite pour les réexécuter. La première et la dernière peuvent  être
              indiquées sous forme de chaînes (pour trouver la dernière commande commençant par cette chaîne) ou
              sous forme numérique (un indice dans la file d'historique où un nombre négatif est  utilisé  comme
              décalage  par  rapport au numéro de la commande actuelle). Si la dernière n'est pas indiquée, elle
              est configurée à la commande actuelle si l'on veut afficher la liste (ainsi « fc -l -10 »  affiche
              les  10  dernières  commandes)  et  à  l'identique  de la première sinon. Si la première n'est pas
              indiquée, elle est configurée à la commande précédente pour une édition et à -16 pour  l'affichage
              de liste.

              L'option  -n  supprime  l'affichage  des  numéros  dans  la liste. L'option -r inverse l'ordre des
              commandes. Si l'option -l est indiquée, les commandes  sont  affichées  sur  la  sortie  standard.
              Sinon,  l'éditeur  indiqué  est  appelé  avec un fichier contenant les commandes sélectionnées. Si
              aucun éditeur n'est indiqué, on utilise la valeur de la variable FCEDIT ou la valeur de EDITOR  si
              FCEDIT  n'existe  pas.  Si aucune variable n'existe, vi est utilisé. Lorsque l'édition se termine,
              les commandes sont affichées puis exécutées.

              Dans la seconde forme, la commande est réexécutée après avoir remplacé chaque  instance  du  motif
              par nouveau. commande est interprétée de la même façon que première ci-dessus. Un alias utile pour
              cela est « r="fc -s" », ainsi en tapant « r cc » on relance la dernière  commande  commençant  par
              « cc » et en tapant « r » on réexécute la commande précédente.

              Lorsque  la  première  forme est utilisée, la valeur renvoyée est 0, sauf si une option incorrecte
              est trouvée ou si première ou dernière indiquent  des  lignes  d'historique  hors  d'atteinte.  Si
              l'option -e est fournie, la valeur renvoyée est celle de la dernière commande exécutée ou un échec
              si une erreur s'est produite avec le fichier temporaire des  commandes.  Avec  la  seconde  forme,
              l'état  renvoyé  est  celui  de  la  commande réexécutée, sauf si commande n'indique pas une ligne
              correcte de l'historique, auquel cas fc renvoie un échec.

       fg [tâche]
              Reprendre la tâche au premier plan qui devient la tâche actuelle. Si aucune tâche n'est  précisée,
              l'interpréteur  utilise  la  notion de tâche actuelle. La valeur renvoyée est celle de la commande
              placée au premier plan ou un échec si le contrôle des tâches est désactivé ou, lorsque le contrôle
              des  tâches  est  activé,  si la tâche n'indique pas une tâche correcte ou si la tâche indique une
              tâche lancée sans contrôle des tâches.

       getopts chaîne_d_options nom [arguments]
              getopts est utilisé par les scripts d'interpréteur pour analyser les paramètres  positionnels.  La
              chaîne_d_options  contient l'ensemble des caractères d'options à reconnaître ; si un caractère est
              suivi par un deux-points, l'option est censée avoir un argument, qui devrait en  être  séparé  par
              une  espace.  Les  caractères deux-points et le point d'interrogation ne peuvent pas être utilisés
              comme caractères d'option. À chaque appel, getopts place l'option suivante  dans  la  variable  de
              l'interpréteur dont le nom est fourni, en la créant si elle n'existe pas et l'indice de l'argument
              suivant à traiter dans la variable OPTIND.  OPTIND  est  initialisée  à  1  à  chaque  appel  d'un
              interpréteur  ou  d'un  script. Quand une option nécessite un argument, getopts place cet argument
              dans la variable OPTARG. L'interpréteur ne réinitialise pas OPTIND  automatiquement,  il  faut  le
              faire manuellement entre des appels multiples à getopts au sein du même appel d'interpréteur si un
              nouveau jeu de paramètres doit être utilisé.

              Lorsque la fin des options est atteinte, getopts termine  avec  une  valeur  renvoyée  strictement
              supérieure  à  zéro.  OPTIND est positionné à l'indice du premier argument obligatoire et un point
              d'interrogation (?) est placé dans la variable nom.

              getopts analyse en principe les paramètres positionnels, mais si plus d'arguments  sont  indiqués,
              getopts analysera ces derniers à la place.

              getopts  peut  signaler des erreurs de deux façons. Si le premier caractère de la chaîne_d_options
              est un deux-points, les erreurs sont signalées de  façon  silencieuse.  Lors  d'un  fonctionnement
              normal,  des  messages  de diagnostic sont affichés si une option est incorrecte ou s'il manque un
              argument d'option. Si la variable OPTERR est configurée  à  0,  aucun  message  d'erreur  ne  sera
              affiché, même si le premier caractère de la chaîne_d_options n'est pas un deux-points.

              Si  une  option  incorrecte  est  rencontrée,  getopts  place un point d'interrogation (?) dans la
              variable nom, affiche un message d'erreur (s'il n'est  pas  en  mode  silencieux)  et  détruit  la
              variable  OPTARG.  Si  getopts fonctionne en mode silencieux, le caractère d'option est placé dans
              OPTARG et aucun message de diagnostic n'est affiché.

              Lorsqu'un argument d'option nécessaire est absent et si getopts n'est  pas  silencieux,  un  point
              d'interrogation  (?)  est  placé  dans  la  variable  nom,  OPTARG  est  détruite et un message de
              diagnostic est affiché. Si getopts est silencieux, un deux-points (:) est placé dans  la  variable
              nom et OPTARG est positionné à l'option monocaractère trouvée.

              getopts  renvoie  vrai  si une option, indiquée ou non, est trouvée. Il renvoie faux si la fin des
              options est atteinte ou si une erreur se produit.

       hash [-lr] [-p fichier] [-dt] [nom]
              Chaque fois que hash est invoquée, le chemin d'accès complet de la commande nom est  déterminé  en
              examinant  les  répertoires  de  $PATH,  et mémorisé. Tous les chemins précédemment mémorisés sont
              supprimés. Si l'option -p est fournie, aucune recherche de chemin d'accès n'est  effectuée  et  le
              fichier  est  utilisé  comme  chemin  d'accès  complet  pour  la  commande.  L'option  -r  conduit
              l'interpréteur à oublier tous les emplacements mémorisés. L'option  -d  conduit  l'interpréteur  à
              oublier  tous  les  emplacements  mémorisés  de  chaque nom. Si l'option -t est fournie, le chemin
              d'accès complet de chaque nom correspondant est affiché. Si plusieurs arguments nom  sont  fournis
              avec  -t,  le  nom  est affiché avant chaque chemin d'accès complet associé. L'option -l conduit à
              afficher la sortie dans un format réutilisable en entrée. Si aucun argument n'est  indiqué  ou  si
              seulement  -l est fournie, des informations sur les commandes mémorisées sont affichées. La valeur
              renvoyée est vrai, sauf si nom n'est pas trouvé ou si une option incorrecte est fournie.

       help [-dms] [motif]
              Afficher des informations d'aide au sujet des commandes internes. Si un motif  est  indiqué,  help
              fournit de l'aide sur toutes les commandes internes correspondant à ce motif, sinon, une liste des
              commandes internes et des structures de contrôle de l'interpréteur est affichée.
              -d     Afficher une courte description de chaque motif.
              -m     Afficher la description de chaque motif dans un format du type pages de manuel.
              -s     Afficher seulement un court synopsis d'utilisation de chaque motif.

              L'état renvoyé est 0, sauf si aucune commande ne correspond au motif.

       history [n]
       history -c
       history -d nombre
       history -anrw [fichier]
       history -p argument [argument ...]
       history -s argument [argument ...]
              Sans options, afficher la liste des commandes de la file d'historique, avec les numéros de  ligne.
              Les  lignes  marquées  avec  un  * ont été modifiées. Un argument n permet de n'afficher que les n
              dernières lignes. Si la variable de l'interpréteur HISTTIMEFORMAT existe et n'est pas  NULL,  elle
              est utilisée comme chaîne de format pour strftime(3) afin d'afficher l'horodatage associé à chaque
              élément de l'historique. Aucun blanc ne sépare  l'horodatage  ainsi  mis  en  forme  de  la  ligne
              d'historique.   Si  un  argument  fichier  est  fourni,  il  est  utilisé  comme  nom  de  fichier
              d'historique ; sinon la valeur de HISTFILE  est  utilisée.  Les  options,  si  fournies,  ont  les
              significations suivantes :
              -c     Effacer la file de l'historique en supprimant tous les éléments.
              -d nombre
                     Détruire l'élément de l'historique à la position nombre.
              -a     Ajouter  les « nouvelles » lignes d'historique (celles créées depuis le début de la session
                     actuelle de bash) dans le fichier d'historique.
              -n     Lire dans le fichier d'historique les lignes non encore lues  et  les  ajouter  à  la  file
                     d'historique  actuelle.  Il  s'agit  des  lignes  qui  ont  été  ajoutées  dans  le fichier
                     d'historique depuis le début de la session bash.
              -r     Lire le contenu du fichier et l'ajouter à l’historique actuel.
              -w     Écrire la liste actuelle d’historique dans le fichier d’historique, en écrasant le  contenu
                     précédent.
              -p     Effectuer  la  substitution d'historique sur les arguments suivants et afficher le résultat
                     sur la sortie standard. Ne pas mémoriser les résultats dans la  file  d'historique.  Chaque
                     argument doit être protégé pour désactiver le développement normal de l'historique.
              -s     Conserver  les  arguments  dans  la  file d'historique comme un unique élément. La dernière
                     commande de la file d'historique est supprimée avant que les arguments ne soient ajoutés.

              Si la variable HISTTIMEFORMAT existe, les informations d'horodatage associées à chaque élément  de
              l'historique  sont  écrites  dans le fichier d'historique, repérés par le caractère de commentaire
              d'historique. Quand le fichier d'historique est lu, les lignes  commençant  par  le  caractère  de
              commentaire  d'historique suivi immédiatement par un chiffre sont considérés comme des horodatages
              de la ligne d'historique précédente. La valeur renvoyée est 0, sauf si une option  incorrecte  est
              fournie,  si  une  erreur  se  produit  durant  la  lecture ou l'écriture du fichier, si un nombre
              incorrect est fourni comme argument à -d ou si le développement de l'historique fourni en argument
              à -p échoue.

       jobs [-lnprs] [ tâche ... ]
       jobs -x commande [ arguments ... ]
              La  première  forme  affiche  la  liste  des  tâches  actives.  Les options ont les significations
              suivantes :
              -l     Afficher les PID, en plus des informations normales.
              -n     Afficher uniquement des informations sur les tâches dont l'état a changé depuis la dernière
                     notification de leur état à l'utilisateur.
              -p     Afficher uniquement le PID du meneur du groupe de processus de la tâche.
              -r     N’afficher que les tâches en cours d'exécution.
              -s     N’afficher que les tâches suspendues.

              Si  une  tâche  est  indiquée, l'affichage est restreint aux informations relatives à cette tâche.
              L'état renvoyé est 0, sauf si une option incorrecte est rencontrée ou si une tâche incorrecte  est
              fournie.

              Si  l'option  -x  est  fournie,  jobs  remplace  toute  tâche trouvée dans la commande ou dans ses
              arguments avec les Process Group ID correspondant, puis il exécute la commande en lui transmettant
              les arguments et en renvoyant son état final.

       kill [-s signal | -n num-signal | -signal] [pid | tâche] ...
       kill -l [signal | état_final]
              Envoyer  le  signal  indiqué par signal ou num-signal aux processus indiqués par pid ou par tâche.
              signal est soit sous la forme de nom de signal (indifférent à la casse), comme  SIGKILL  (avec  ou
              sans  le  préfixe  SIG), soit sous forme numérique ; num-signal est un numéro de signal. Si signal
              est absent, SIGTERM est supposé par défaut. Un argument -l provoque l'affichage de  la  liste  des
              noms  de  signaux.  Si  des  arguments  sont  fournis  quand  -l est indiqué, les noms des signaux
              correspondant aux arguments sont affichés et  l'état  renvoyé  est  0.  L'argument  état_final  de
              l'option  -l  est  un  nombre indiquant soit un numéro de signal, soit l'état final d'un processus
              terminé par un signal. kill renvoie vrai si au moins un signal a été envoyé avec succès ou faux si
              une erreur s'est produite ou si une option incorrecte a été rencontrée.

       let argument [argument ...]
              Chaque  argument  est  une  expression  arithmétique  à évaluer (consultez ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE
              ci-dessus). Si l'évaluation du dernier argument donne 0, let renvoie 1 ; sinon 0 est renvoyé.

       local [option] [nom[=valeur] ...]
              Pour chaque argument, une variable locale nom est créée et la valeur lui  est  affectée.  L'option
              peut être n'importe quelle option acceptée par declare. Quand local est utilisé dans une fonction,
              la variable nom possède une  portée  visible  restreinte  à  cette  fonction  et  ses  fils.  Sans
              opérandes, local affiche la liste des variables locales sur la sortie standard. Une utilisation de
              local hors des fonctions est erronée. La valeur renvoyée est 0, sauf si  local  est  utilisé  hors
              d'une fonction, si un nom incorrect est fourni ou si nom est une variable en lecture seule.

       logout Terminer un interpréteur de connexion.

       mapfile [-n nombre] [-O origine] [-s nombre] [-t] [-u df] [-C rappel] [-c quantum] [tableau]
       readarray [-n nombre] [-O origine] [-s nombre] [-t] [-u df] [-C rappel] [-c quantum] [tableau]
              Lire  les  lignes  depuis  l'entrée  standard  dans la variable de type tableau indicé tableau, ou
              depuis le descripteur de fichier df si l'option -u est fournie. La variable MAPFILE est le tableau
              par défaut. Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -n     Copier au plus nombre lignes. Si nombre est 0, toutes les lignes sont copiées.
              -O     Commencer l'affectation de tableau à l'indice origine. L'indice par défaut est 0.
              -s     Supprimer les nombre premières lignes lues.
              -t     Éliminer le changement de ligne de chaque ligne lue.
              -u     Lire les lignes à partir du descripteur de fichier df plutôt que depuis l'entrée standard.
              -C     Évaluer rappel à chaque fois que quantum lignes sont lues. L'option -c précise le quantum.
              -c     Préciser le nombre de lignes entre chaque appel à rappel.

              Si  -C  est  précisé sans -c, le quantum par défaut est 5000. Quand rappel est évalué, l'indice du
              prochain élément de tableau à affecter et la ligne à  affecter  à  cet  élément  sont  fournis  en
              arguments   supplémentaires.  rappel  est  évalué  après  la  lecture  de  la  ligne,  mais  avant
              l'affectation de l'élément de tableau.

              Si aucune origine explicite n'est fournie, mapfile effacera tableau  avant  de  lui  affecter  des
              valeurs.

              mapfile  termine  avec  succès  sauf si une option ou un de ses arguments n'est pas valable, ou si
              tableau n'est pas valable, n'est pas un tableau indicé ou si son affectation est impossible.

       popd [-n] [+n] [-n]
              Enlever des éléments de la pile des répertoires. Sans arguments, seul le répertoire du  sommet  de
              la  pile  est  éliminé  et  un  cd  est effectué en direction du nouveau répertoire au sommet. Les
              arguments, si fournis, ont les significations suivantes :
              -n     Empêcher le changement normal de répertoire lors de la suppression d'un  répertoire  de  la
                     pile. Seule la pile est manipulée.
              +n     Supprimer  le  n-ième élément de la liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à
                     partir de zéro. Par exemple : « popd +0 » enlève le  premier  répertoire,  « popd  +1 »  le
                     second.
              -n     Supprimer  le  n-ième élément de la liste affichée par dirs, en comptant depuis la droite à
                     partir de zéro. Par exemple : « popd -0 » supprime le dernier  répertoire  et  « popd  -1 »
                     l'avant-dernier.

              Si  la  commande  popd réussit, un dirs est effectué et l'état renvoyé est 0. popd renvoie faux si
              une option incorrecte est trouvée, si la pile de répertoires est vide, si  le  répertoire  indiqué
              est absent de la pile ou si le changement de répertoire a échoué.

       printf [-v var] format [arguments]
              Écrire  les  arguments mis en forme sur la sortie standard sous le contrôle du format. L'option -v
              conduit à affecter la sortie à la variable var plutôt que de l'afficher sur la sortie standard.

              Ce format est une chaîne contenant trois types de caractères : les caractères  normaux,  qui  sont
              simplement  copiés  sur  la  sortie standard, les caractères de protection qui sont convertis puis
              copiés sur la sortie standard et les spécifications de format, qui conduisent chacun à l'affichage
              des  arguments  successifs.  En  plus  des  spécifications de format standard de printf(1), printf
              interprète les extensions suivantes :
              %b     conduit printf à développer les suites de caractères de protection  par  contre-oblique  se
                     trouvant  dans  l'argument  correspondant  (à  l'exception de \c qui termine la sortie, des
                     contre-obliques dans \', \" et \? qui ne sont pas supprimées et des suites de caractères de
                     protection  pour les nombres en octal commençant par \0 qui peuvent contenir jusqu'à quatre
                     chiffres) ;
              %q     conduit printf à afficher l'argument correspondant dans un format réutilisable en entrée de
                     l'interpréteur ;
              %(formatdate)T
                     conduit  printf à afficher la chaîne date-heure résultant de l'utilisation de formatdate en
                     tant que chaîne  de  format  pour  strftime(3).  L'argument  correspondant  est  un  entier
                     représentant le temps en seconde écoulé depuis epoch. Deux valeurs particulières d'argument
                     peuvent  être  utilisées :  -1  représente  l'heure  actuelle  et  -2  l'heure  à  laquelle
                     l'interpréteur  a  été  invoqué. Si aucun argument n’est indiqué, la conversion se comporte
                     comme si -1 avait été fourni. C’est une exception au comportement habituel de printf.

              Les arguments des spécificateurs de format qui ne sont pas des  chaînes  sont  traités  comme  des
              constantes  C, sauf qu'un signe plus ou moins est permis au début, et que, si le premier caractère
              est un guillemet simple ou double, la valeur est la valeur ASCII du caractère suivant.

              Le format est réutilisé si nécessaire pour englober tous les arguments. Si le format demande  plus
              d'arguments que fournis, les spécifications supplémentaires se comportent comme si une valeur zéro
              ou une chaîne NULL, suivant le besoin, avaient été fournies. La valeur renvoyée est zéro en cas de
              succès, différente de zéro en cas d'échec.

       pushd [-n] [+n] [-n]
       pushd [-n] [rép]
              Ajouter un répertoire au sommet de la pile des répertoires ou effectuer une rotation dans la pile,
              en ramenant le répertoire actuel au  sommet.  Sans  argument,  cette  commande  échange  les  deux
              répertoires  au  sommet et renvoie 0, sauf si la pile est vide. Les arguments, si fournis, ont les
              significations suivantes :
              -n     Empêcher le changement normal de répertoire lors d'un ajout dans la pile. Seule la pile est
                     manipulée.
              +n     Effectuer  une  rotation dans la pile, de façon à amener au sommet le n-ième répertoire (de
                     la liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à partir de zéro).
              -n     Effectuer une rotation dans la pile, de façon à amener au sommet le n-ième  répertoire  (de
                     la liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à partir de zéro).
              rép    Ajouter  le  répertoire  rép  au  sommet  de  la pile de répertoires et en faire le nouveau
                     répertoire de travail comme s’il avait été fourni en argument de la commande interne cd.

              Si la commande pushd réussit, un dirs est aussi effectué. Avec la première forme, pushd renvoie  0
              sauf  si  le  déplacement vers rép échoue. Avec la seconde forme, pushd renvoie 0, sauf si la pile
              est vide, si un élément inexistant dans la pile est indiqué ou si le changement de répertoire vers
              le nouveau répertoire indiqué échoue.

       pwd [-LP]
              Afficher  le chemin d'accès absolu au répertoire de travail actuel. Le chemin ne contiendra pas de
              liens symboliques si l'option -P est fournie, ou si l'option -o physical de  la  commande  interne
              set  est  activée.  Si  l'option  -L  est  utilisée,  le  chemin  affiché  peut contenir des liens
              symboliques. L'état renvoyé est 0, sauf si une erreur s'est produite lors de la lecture du nom  du
              répertoire actuel ou si une option incorrecte est fournie.

       read  [-ers]  [-a  tableau] [-d délimiteur] [-i texte] [-n nb_car] [-N nb_car] [-p invite] [-t délai] [-u
       df] [nom ...]
              Une ligne est lue depuis l'entrée standard ou à partir du descripteur  de  fichier  df  fourni  en
              argument  à  l'option -u, puis le premier mot de cette ligne est affecté au premier nom, le second
              mot au second nom, et ainsi de suite avec les mots  restants  et  leurs  séparateurs  affectés  au
              dernier  nom. S'il y a moins de mots lus dans le flux d'entrée que de variables, des valeurs vides
              sont affectées à celles restantes. Les caractères contenus dans la variable IFS sont utilisés pour
              découper  la  ligne  en mots en utilisant les mêmes règles que celles utilisées par l’interpréteur
              pour le développement (décrites précédemment dans Découpage en mots ). Le caractère contre-oblique
              (\)  permet  de  supprimer  toute  signification spéciale pour le caractère suivant et autorise la
              continuation de ligne. Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -a tableau
                     Les mots sont affectés aux indices successifs d'une variable tableau  de  nom  tableau,  en
                     commençant à 0. tableau est détruit avant que de nouvelles valeurs ne soient affectées. Les
                     autres arguments nom sont ignorés.
              -d délimiteur
                     Le premier caractère de délimiteur est utilisé pour terminer la  ligne  de  saisie,  plutôt
                     qu'un changement de ligne.
              -e     Si  l'entrée  standard provient d'un terminal, la bibliothèque readline (consultez READLINE
                     ci-dessus) est  utilisée  pour  obtenir  la  ligne.  Readline  utilise  les  configurations
                     d'édition en cours (ou par défaut, si l'édition de ligne n'était pas préalablement active).
              -i texte
                     Si readline est utilisée pour lire la ligne, texte est placé dans le tampon d'édition avant
                     le début de l'édition.
              -n nb_car
                     read s'arrête après avoir lu nb_car caractères plutôt que d'attendre une ligne complète  en
                     entrée,  mais un délimiteur est respecté si moins de nb_car caractères ont été lus avant le
                     délimiteur.
              -N nb_car
                     read s'arrête après avoir lu exactement nb_car caractères plutôt que d'attendre  une  ligne
                     complète  en entrée, sauf si une fin de fichier (EOF) est rencontrée ou si read dépasse son
                     délai de réponse. Les délimiteurs rencontrés en entrée  ne  sont  pas  pris  en  compte  et
                     n'entraînent pas la fin de read avant que nb_car caractères n'aient été lus.
              -p invite
                     Afficher  invite  sur  la  sortie  d'erreur standard, sans caractère final de changement de
                     ligne, avant d'essayer de lire toute nouvelle saisie. L'invite est  affichée  seulement  si
                     l'entrée vient d'un terminal.
              -r     La  contre-oblique  n'agit  pas  comme  un  caractère  de protection. La contre-oblique est
                     considérée comme faisant partie de la ligne. En particulier une contre-oblique suivie  d'un
                     changement de ligne n'est pas considérée comme une continuation de ligne.
              -s     Mode  silencieux.  Si  une entrée arrive à partir d'un terminal, les caractères ne sont pas
                     affichés.
              -t délai
                     Conduire read à expirer et renvoyer un échec si une ligne complète en entrée (ou un  nombre
                     indiqué  de  caractères)  n'a  pas  été  lue  dans le délai en seconde. délai est un nombre
                     décimal avec éventuellement des chiffres après la virgule (NdT :  point  en  l'occurrence).
                     Cette option n'est effective que si read lit l'entrée à partir d'un terminal, d'un tube, ou
                     depuis un autre fichier spécial ; elle n'a aucun effet lors  de  la  lecture  d'un  fichier
                     normal.  Si  read  expire,  read sauvegarde toute entrée partielle lue dans la variable nom
                     indiquée. Si délai est nul, read  se  termine  immédiatement,  sans  essayer  de  lire  des
                     données. L’état de sortie est 0 si une entrée est disponible pour le descripteur de fichier
                     indiqué, non nulle sinon. L'état final est supérieur à 128 si le délai est dépassé.
              -u df  Lire l'entrée à partir du descripteur de fichier df.

              Si aucun nom n'est fourni, la ligne lue est affectée entièrement à  la  variable  REPLY.  Le  code
              renvoyé  est  zéro,  sauf si une fin de fichier (EOF) est rencontrée, si read dépasse son délai de
              réponse (auquel cas le code renvoyé est plus grand que 128), en cas d’erreur d’affectation  (comme
              une  affectation  de  variable  à  une  variable en lecture seule) ou si un descripteur de fichier
              incorrect est fourni en argument de -u.

       readonly [-aAf] [-p] [nom[=mot] ...]
              Les noms indiqués reçoivent un attribut lecture seule ; les valeurs de ces noms ne  pourront  plus
              être  modifiées  par  des  affectations  ultérieures.  Si  l'option  -f est fournie, les fonctions
              correspondant à ces noms  sont  marquées  en  conséquence.  L'option  -a  restreint  l'action  aux
              variables tableaux indicés ; l'option -A restreint l'action aux variables tableaux associatifs. Si
              les deux options sont fournies, -A est prioritaire. Si aucun argument  nom  n'est  indiqué  ou  si
              l'option  -p  est  fournie,  une  liste de tous les noms en lecture seule est affichée. Les autres
              options peuvent être utilisées pour restreindre l'affichage à un sous-ensemble de  l'ensemble  des
              noms  en lecture seule. L'option -p conduit à afficher la sortie dans un format susceptible d'être
              réutilisé en entrée. Si le nom d'une variable est suivi par =mot, la  variable  est  configurée  à
              mot.  L'état renvoyé est 0, sauf si une option incorrecte a été rencontrée, si l'un des noms n'est
              pas un nom correct de variable de l'interpréteur ou si l'option -f est fournie  avec  un  nom  qui
              n'est pas une fonction.

       return [n]
              Forcer  une  fonction  à  arrêter  son  exécution  et à renvoyer la valeur indiquée par n dans son
              contexte d'appel. Si n est omis, la valeur renvoyée est celle de  la  dernière  commande  exécutée
              dans le corps de la fonction. Si return est utilisée hors d'une fonction, mais pendant l'exécution
              d'un script par la commande . (source), elle conduit  à  l'arrêt  de  l'exécution  du  script  par
              l'interpréteur  et  renvoie  comme état final du script : soit n, soit l'état final de la dernière
              commande exécutée dans le script. Si n est fourni, la valeur de retour est  ses  8 bits  de  poids
              faible.  La valeur de retour est non nulle si un argument non numérique est fourni à return, ou si
              elle est utilisée hors d'une fonction ou d'un script exécuté  par  .  ou  source.  Toute  commande
              associée  à la capture de RETURN est exécutée avant la reprise de l'exécution après la fonction ou
              le script.

       set [--abefhkmnptuvxBCEHPT] [-o nom_d_option] [argument ...]
       set [+abefhkmnptuvxBCEHPT] [+o nom_d_option] [argument ...]
              Sans options, le nom et la valeur de toutes les variables de l'interpréteur sont affichés dans  un
              format susceptible d'être réutilisé en entrée pour créer ou réinitialiser les variables actuelles.
              Les variables en lecture seule ne peuvent pas être  réinitialisées.  En  mode  posix,  seules  les
              variables  de  l'interpréteur  sont  affichées.  La  sortie  est  triée en fonction des paramètres
              linguistiques régionaux actuels. Lorsque des options sont indiquées, elles  créent  ou  détruisent
              des  attributs  de  l'interpréteur.  Tous  les arguments restant après traitement des options sont
              considérés comme des valeurs pour les paramètres positionnels et sont affectés, dans l'ordre,  à :
              $1, $2, ... $n. Les options, si indiquées, ont les significations suivantes :
              -a      Marquer  automatiquement  des  variables  et  fonctions  modifiées ou créées pour qu'elles
                      soient exportées dans l'environnement des commandes exécutées ultérieurement.
              -b      Signaler l'état des tâches terminées en arrière-plan immédiatement, plutôt que  d'attendre
                      l'affichage  de  la prochaine invite de base. N'est effectif que si le contrôle des tâches
                      est activé.
              -e      Se terminer immédiatement si une conduite (qui peut être réduite  à  une  unique  commande
                      simple),  une  liste  ou  une  commande  composée  (consultez  GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR
                      ci-dessus) se termine avec un état différent de zéro. L'interpréteur ne se termine pas  si
                      la  commande  qui  échoue fait partie d'une liste de commandes immédiatement suivie par un
                      mot clef while ou until, d'un test suivant les mots réservés if ou  elif,  d'une  commande
                      exécutée dans une liste && ou || sauf si la commande est située après le dernier && ou ||,
                      d'une commande de conduite à l'exception de la dernière, ou si la valeur renvoyée  par  la
                      commande  est  inversée  par  !.  Si  une  commande composée autre qu’un sous-interpréteur
                      renvoie un état  non  nul  parce  qu’une  commande  échoue  alors  que  -e  était  ignoré,
                      l’interpréteur  ne  se  termine pas. Une capture sur ERR, si existante, est exécutée avant
                      que  l'interpréteur  ne  se  termine.  Cette  option  s'applique  à   l'environnement   de
                      l'interpréteur  ainsi  qu'à  l'environnement  de chaque sous-interpréteur individuellement
                      (consultez ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION  DES  COMMANDES  ci-dessus),  et  peut  conduire  des
                      sous-interpréteurs à se terminer avant d'y avoir exécuté toutes les commandes.

                      Si une commande composée ou une fonction de l’interpréteur s’exécutent dans un contexte où
                      -e est ignoré, aucune des commandes exécutées dans une commande composée ou dans un  corps
                      de  fonction  ne sera affectée par le réglage -e, même si -e est défini et qu’une commande
                      renvoie un état d’échec. Si une  commande  composée  ou  une  fonction  de  l’interpréteur
                      définissent  -e pendant son exécution dans un contexte où -e est ignoré, ce réglage n’aura
                      aucun effet avant la fin de la commande composée ou de la commande  contenant  l’appel  de
                      fonction.
              -f      Désactiver le développement des chemins.
              -h      Mémoriser l'emplacement des commandes lors de leur exécution. Activée par défaut.
              -k      Tous  les  arguments  sous  la forme d'affectations sont placés dans l'environnement d'une
                      commande, et non pas seulement ceux qui précèdent le nom de la commande.
              -m      Mode supervision. Le contrôle des tâches est activé. Cette option est activée  par  défaut
                      pour  les interpréteurs interactifs sur les systèmes qui le permettent (consultez CONTRÔLE
                      DES TÂCHES ci-dessus). Tous les processus  sont  exécutés  dans  un  groupe  de  processus
                      séparé.  Quand  une  tâche  en  arrière-plan  se termine, l’interpréteur affiche une ligne
                      contenant son état final.
              -n      Lecture de commandes sans exécution. Cela peut être utilisé pour rechercher les erreurs de
                      syntaxe dans un script. Cette option est ignorée par les interpréteurs interactifs.
              -o nom_d_option
                      Le nom_d_option est l'un des suivants :
                      allexport
                              Identique à -a.
                      braceexpand
                              Identique à -B.
                      emacs   Utiliser  une  interface d'édition des lignes de commande « à la Emacs ». C'est le
                              comportement activé par  défaut  quand  l'interpréteur  est  interactif,  sauf  si
                              l'interpréteur  est  démarré  avec  l'option  --noediting.  L'interface  d'édition
                              utilisée par read -e est modifiée également.
                      errexit Identique à -e.
                      errtrace
                              Identique à -E.
                      functrace
                              Identique à -T.
                      hashall Identique à -h.
                      histexpand
                              Identique à -H.
                      history Activer l'historique des commandes, comme décrit  ci-dessus  dans  HISTORY.  Cette
                              option est activée par défaut dans les interpréteurs interactifs.
                      ignoreeof
                              Identique  à l'exécution de la commande d'interpréteur « IGNOREEOF=10 » (consultez
                              Variables de l'interpréteur ci-dessus).
                      keyword Identique à -k.
                      monitor Identique à -m.
                      noclobber
                              Identique à -C.
                      noexec  Identique à -n.
                      noglob  Identique à -f.
                      nolog   Actuellement ignorée.
                      notify  Identique à -b.
                      nounset Identique à -u.
                      onecmd  Identique à -t.
                      physical
                              Identique à -P.
                      pipefail
                              Si existante, la valeur renvoyée par une conduite est la  valeur  de  la  dernière
                              commande  (la  plus  à  droite) à terminer avec un état final différent de zéro ou
                              zéro si toutes les commandes de la conduite terminent avec succès. Désactivée  par
                              défaut.
                      posix   Aligner  le comportement de bash sur la norme (mode posix), en ce qui concerne les
                              options dont l'action par défaut diffère de la norme POSIX. La section VOIR  AUSSI
                              ci-dessous  référence un document précisant la façon dont le mode posix affecte le
                              comportement de bash.
                      privileged
                              Identique à -p.
                      verbose Identique à -v.
                      vi      Utiliser une interface d'édition des lignes de commande « à la  vi ».  L'interface
                              d'édition utilisée par read -e est modifiée également.
                      xtrace  Identique à -x.
                      Si  -o est fournie sans nom_d_option, les valeurs actuelles des options sont affichées. Si
                      +o est fournie sans nom_d_option, la série de  commandes  set  permettant  de  recréer  la
                      configuration actuelle d'options est affichée sur la sortie standard.
              -p      Basculer  en  mode  privilégié.  Dans  ce mode, les fichiers $ENV et $BASH_ENV ne sont pas
                      traités, les fonctions de l'interpréteur ne sont pas héritées de l'environnement,  et  les
                      variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS, CDPATH, et GLOBIGNORE, si présentes dans l'environnement,
                      sont ignorées. Si l'interpréteur démarre avec un UID (ou respectivement un  GID)  effectif
                      différent  de  son UID (GID) réel et si l'option -p n'est pas fournie, ce comportement est
                      appliqué et l'UID (GID) effectif est positionné à l'UID (GID) réel.  Si  l'option  -p  est
                      fournie  au  démarrage,  l'UID  (GID)  effectif n'est pas modifié. Désactiver cette option
                      conduit à la configuration des UID et GID effectifs à la valeur des UID et GID réels.
              -t      Terminer après lecture et exécution d'une commande.
              -u      Considérer les variables inexistantes et les paramètres différents des paramètres spéciaux
                      « @ » et « * » comme des erreurs lors du développement des paramètres. Si un développement
                      de variable inexistante ou de paramètre  est  tenté,  l'interpréteur  affiche  un  message
                      d'erreur et, s'il n'est pas interactif, termine avec un état différent de zéro.
              -v      Afficher les lignes en entrée de l'interpréteur lorsqu'elles sont lues.
              -x      Après  le  développement  de chaque commande simple, commande for, commande case, commande
                      select ou commande for arithmétique, afficher la valeur développée de PS4,  suivie  de  la
                      commande et ses arguments développés ou la liste de mots associés.
              -B      L'interpréteur  effectue  le  développement  des  accolades  (consultez  Développement des
                      accolades ci-dessus). Activée par défaut.
              -C      Si configurée, bash n'écrasera pas un fichier existant avec les opérateurs >, >& et <>. Ce
                      comportement  peut  être  surpassé lors de la création d'un fichier de sortie en utilisant
                      l'opérateur de redirection >| à la place de >.
              -E      Si configurée, toute capture sur ERR est héritée par  les  fonctions  d'interpréteur,  les
                      substitutions  de  commandes  et  les  commandes  exécutées  dans un sous-interpréteur. La
                      capture de ERR n'est normalement pas héritée dans de tels cas.
              -H      Activer le style ! de substitution d'historique. C'est le comportement par défaut  lorsque
                      l'interpréteur est interactif.
              -P      Si  configurée,  l'interpréteur  ne  résout  pas  les  liens  symboliques en exécutant des
                      commandes comme cd qui modifient le répertoire de  travail.  Il  utilise  à  la  place  le
                      répertoire  physique.  Par  défaut  bash  suit  la chaîne logique des répertoires lors des
                      commandes qui modifient le répertoire actuel.
              -T      Si configurée, toutes les captures de DEBUG et RETURN sont héritées par les  fonctions  de
                      l'interpréteur,  les  substitutions  de  commande  et  les  commandes  exécutées  dans  un
                      sous-interpréteur. Les captures de DEBUG et RETURN ne sont normalement pas  héritées  dans
                      de tels cas.
              --      Si  aucun  argument ne suit cette option, alors les paramètres positionnels sont détruits.
                      Sinon, les paramètres positionnels sont configurés aux arguments, même si certains d'entre
                      eux commencent par un -.
              -       Marquer la fin des options, tous les arguments restants sont alors affectés aux paramètres
                      positionnels. Les options -x et -v sont désactivées.  S'il  n'y  a  pas  d'arguments,  les
                      paramètres positionnels ne sont pas modifiés.

              Par défaut les attributs sont désactivés, sauf indication contraire. En utilisant « + » à la place
              de « - », les options sont désactivées. Les options peuvent également être  fournies  en  argument
              lors  de  l'appel de l'interpréteur. Le jeu actuel des options peut être trouvé dans $-. La valeur
              renvoyée est toujours vrai, sauf si une option incorrecte est rencontrée.

       shift [n]
              Les paramètres positionnels à  partir  de  n+1  ...  sont  renommés  en  $1  ....  Les  paramètres
              représentés  par  les  nombres  $#  jusqu'à  $#-n+1  sont  détruits. n doit être un entier positif
              inférieur ou égal à $#. Si n vaut 0, aucun paramètre n'est modifié. Si  n  est  omis,  on  suppose
              qu'il  vaut  1.  Si n est supérieur à $#, les paramètres positionnels ne sont pas modifiés. L'état
              renvoyé est strictement positif si n est supérieur à  $#  ou  strictement  négatif,  sinon  0  est
              renvoyé.

       shopt [-pqsu] [-o] [nom_opt ...]
              Basculer   la   valeur  des  réglages  contrôlant  le  comportement  de  gestion  des  options  de
              l'interpréteur. Les réglages peuvent soit être ceux ci-dessous, soit, si l’option -o est utilisée,
              ceux disponibles avec l’option -o de la commande interne set. Sans option ou avec l'option -p, une
              liste de toutes les options configurables est affichée, avec l'indication  de  l'état  de  chacune
              d'entre  elles.  L'option -p conduit à un affichage de la sortie sous une forme susceptible d'être
              réutilisée en entrée. Les autres options ont les significations suivantes :
              -s     Activer (créer) chaque nom_opt.
              -u     Désactiver (détruire) chaque nom_opt.
              -q     Supprimer la sortie normale (mode silencieux) ;  l'état  renvoyé  indique  si  nom_opt  est
                     existante  ou non. Si plusieurs arguments nom_opt sont indiqués avec -q, l'état renvoyé est
                     zéro si tous les nom_opt sont activés ; différent de zéro sinon.
              -o     Restreindre les valeurs de nom_opt à celles  définies  pour  l'option  -o  de  la  commande
                     interne set.

              Si  l'option -s ou -u est utilisée sans argument nom_opt, shopt affiche respectivement les options
              existantes ou non existantes. Sauf  indication  contraire,  les  options  shopt  sont  désactivées
              (détruites) par défaut.

              L'état  renvoyé  lors  d'un  affichage  des  options  est  zéro  si tous les nom_opt sont activés,
              différent de zéro sinon. Lors de la création ou de la destruction d'options,  l'état  renvoyé  est
              zéro, à moins que nom_opt ne soit pas une option correcte de l'interpréteur.

              La liste des options shopt est :

              autocd  Si  existante,  un  nom  de commande qui est le nom d'un répertoire est exécuté comme s'il
                      était l'argument de la commande interne cd.  Cette  option  n'est  utilisée  que  par  les
                      interpréteurs interactifs.
              cdable_vars
                      Si  existante,  un  argument  de  la  commande  interne cd qui n'est pas un répertoire est
                      supposé être un nom de variable dont la valeur est le répertoire visé.
              cdspell Si existante, les erreurs minimes de frappe dans un composant du répertoire en argument de
                      la commande cd seront corrigées. Les erreurs corrigées sont les inversions d'un caractère,
                      un caractère manquant et un caractère en trop. Si une correction est possible, le  nom  de
                      répertoire corrigé est affiché et la commande est exécuté. Cette option n'est utilisée que
                      par les interpréteurs interactifs.
              checkhash
                      Si existante, bash vérifie si une commande trouvée dans la table de hachage  existe  avant
                      d'essayer  de  l'exécuter.  Si une commande hachée n'existe plus, une recherche normale de
                      chemin est effectuée.
              checkjobs
                      Si existante, bash affiche la liste des états de toutes les tâches en  cours  et  arrêtées
                      avant  de  terminer un interpréteur interactif. Si des tâches sont en cours, la sortie est
                      différée jusqu'à ce  qu'une  nouvelle  sortie  soit  tentée  sans  commande  intermédiaire
                      (consultez  CONTRÔLE  DES TÂCHES ci-dessus). L'interpréteur repousse toujours la sortie si
                      des tâches sont arrêtées.
              checkwinsize
                      Si existante, bash vérifie la taille de la fenêtre après chaque commande  et,  au  besoin,
                      met à jour les valeurs des variables LINES et COLUMNS.
              cmdhist Si  existante, bash essaie de sauvegarder les commandes s'étendant sur plusieurs lignes en
                      un seul élément d'historique. Cela facilite l'édition ultérieure de commandes multilignes.
              compat31
                      Si existante, bash modifie son comportement de manière  compatible  à  la  version 3.1  en
                      respectant  les arguments protégés pour l’opérateur =~ de la commande conditionnelle [[ et
                      les comparaisons de chaînes spécifiques aux paramètres  linguistiques  régionaux  lors  de
                      l'utilisation des opérateurs < et > de la commande conditionnelle [[. Les versions de bash
                      antérieure à 4.1  utilisent  la  collation  ASCII  et  strcmp(3).  bash  à  partir  de  la
                      version 4.1  utilise  la  suite  de  collation  des  paramètres linguistiques régionaux et
                      strcoll(3).
              compat32
                      Si existante, bash modifie son comportement de manière  compatible  à  la  version 3.2  en
                      respectant  les comparaisons de chaînes spécifiques aux paramètres linguistiques régionaux
                      lors de l'utilisation des opérateurs < et > de la commande conditionnelle [[ (consultez le
                      paragraphe précédent).
              compat40
                      Si  existante,  bash  modifie  son  comportement de manière compatible à la version 4.0 en
                      respectant les comparaisons de chaînes spécifiques aux paramètres linguistiques  régionaux
                      lors de l'utilisation des opérateurs < et > de la commande conditionnelle [[ (consultez la
                      description de compat31) et l'effet d'interruption de liste de commandes. À partir  de  la
                      version 4.0,  bash  interrompt  la liste comme si l’interpréteur recevait l’interruption ;
                      les versions précédentes continuent avec la commande suivante de la liste.
              compat41
                      Si existante, bash,  lorsqu'il  est  en  mode  posix,  traite  le  guillemet  simple  dans
                      l'expansion  de  paramètre  entre  guillemets  doubles  comme  un  caractère  spécial. Les
                      guillemets simples doivent correspondre (et  même  s'appairer)  et  les  caractères  entre
                      guillemets  simples  sont  considérés  protégés. C'est le comportement du mode posix de la
                      version 4.1. Le comportement par défaut de bash  reste  le  même  que  dans  les  versions
                      précédentes.
              compat42
                      Si  existante,  bash ne traite pas la chaîne de remplacement dans le motif de substitution
                      du développement de mot en utilisant la suppression des guillemets.
              complete_fullquote
                      Si existante, bash protège tous les métacaractères de  l’interpréteur  dans  les  noms  de
                      fichier  et  de  répertoire  lors  du  complètement.  Si  non existante, bash supprime les
                      métacaractères comme les signes dollar du jeu de caractères qui sera protégé dans les noms
                      de  fichiers  complétés  quand  ces  métacaractères  apparaissent  dans  des références de
                      variable d’interpréteur dans des mots à compléter. Cela signifie  que  les  signes  dollar
                      dans  les  noms  de  variables  qui se développent en répertoires ne seront pas protégés ;
                      cependant, tous les signes dollar apparaissant dans les noms  de  fichier  ne  seront  pas
                      protégés  non  plus.  Ce n’est actif que si bash utilise des contre-obliques pour protéger
                      des noms de fichier complétés. Cette variable est  définie  par  défaut,  ce  qui  est  le
                      comportement de bash par défaut jusqu’à la version 4.2.
              direxpand
                      Si  existante,  bash remplace les noms de répertoire par les résultats de développement de
                      mots lors du complètement des noms de fichier. Cela modifie le contenu du tampon d'édition
                      de readline. Sinon, bash essaye de conserver ce que l'utilisateur a tapé.
              dirspell
                      Si  existante,  bash  essaie  de corriger les erreurs de frappe sur les noms de répertoire
                      lors du complètement de mot si le nom de répertoire initialement fourni n'existe pas.
              dotglob Si existante, bash inclut les noms de fichiers commençant par un « . » dans les  résultats
                      des développements de chemins.
              execfail
                      Si  existante,  un  interpréteur  non interactif ne terminera pas s'il ne peut exécuter un
                      fichier indiqué en argument de la commande interne exec.  Un  interpréteur  interactif  ne
                      termine pas si exec échoue.
              expand_aliases
                      Si  existante,  les alias sont développés comme décrit ci-dessus, dans ALIAS. Cette option
                      est activée par défaut pour les interpréteurs interactifs.
              extdebug
                      Si existante, le comportement attendu par les traceurs est activé :
                      1.     L'option -F de la commande interne declare affiche le nom du fichier source  et  le
                             numéro de ligne correspondant à chaque nom de fonction fourni comme argument.
                      2.     Si  la  commande  lancée  par  la capture de DEBUG renvoie une valeur différente de
                             zéro, la commande suivante est sautée et n'est pas exécutée.
                      3.     Si la commande  lancée  par  la  capture  de  DEBUG  renvoie  la  valeur  2  et  si
                             l'interpréteur  s'exécute dans un sous-programme (une fonction de l'interpréteur ou
                             un script exécuté par les commandes internes . ou source), un appel  à  return  est
                             simulé.
                      4.     BASH_ARGC  et  BASH_ARGV  sont  mises à jour comme expliqué dans leurs descriptions
                             ci-dessus.
                      5.     Le traçage des fonctions est activé : la substitution de commande, les fonctions de
                             l'interpréteur  et  les  sous-interpréteurs  appelés  avec ( command ) héritent des
                             captures de DEBUG et RETURN.
                      6.     Le traçage d'erreur est activé : la substitution  de  commande,  les  fonctions  de
                             l'interpréteur  et  les  sous-interpréteurs appelés avec ( command ) héritent de la
                             capture de ERR.
              extglob Si existante, les fonctionnalités étendues de mise en  correspondance  décrites  ci-dessus
                      dans Développement des chemins sont activées.
              extquote
                      Si  existante,  la  protection  par $'chaîne' et $"chaîne" est effectuée à l'intérieur des
                      développements de ${paramètres} entre guillemets doubles. Cette  option  est  activée  par
                      défaut.
              failglob
                      Si existante, les motifs qui échouent à faire correspondre les noms de fichiers pendant le
                      développement des chemins font qu'ils provoqueront une erreur de développement.
              force_fignore
                      Si existante, les suffixes indiqués par la variable de l'interpréteur  FIGNORE  conduiront
                      des  mots  à  être  ignorés lors du complètement de mot, même si les mots ignorés sont les
                      seuls complètements possibles. Consultez VARIABLES DE L'INTERPRÉTEUR  ci-dessus  pour  une
                      description de FIGNORE. Cette option est activée par défaut.
              globasciiranges
                      Si existante, les expressions d’intervalle utilisées dans les motifs de correspondance des
                      expressions entre crochets (consultez Motifs génériques  ci-dessus)  se  comportent  comme
                      avec  les paramètres régionaux traditionnels de C lors des comparaisons. Cela signifie que
                      l’ordre de collation des paramètres régionaux actuels n’est pas pris en compte, donc b  ne
                      sera  pas  ordonné  entre A et B, et les caractères ASCII en majuscule et minuscule seront
                      fusionnés.
              globstar
                      Si existante,  le  motif  **  utilisé  dans  un  contexte  de  développement  des  chemins
                      correspondra  à tous les fichiers et zéro ou plusieurs répertoires et sous-répertoires. Si
                      le motif est suivi de /, seuls les répertoires et sous-répertoires correspondent.
              gnu_errfmt
                      Si existante, les messages  d'erreur  de  l'interpréteur  seront  écrits  dans  le  format
                      standard GNU des messages d'erreurs.
              histappend
                      Si  existante,  la  file  d'historique  est ajoutée au fichier désigné par la valeur de la
                      variable HISTFILE lorsque l'interpréteur termine, plutôt que d'écraser ce fichier.
              histreedit
                      Si existante et si readline est utilisée, un utilisateur peut  rééditer  une  substitution
                      d'historique qui a échoué.
              histverify
                      Si  existante  et  si  readline  est utilisée, le résultat de la substitution d'historique
                      n'est pas transmise immédiatement à l'analyseur de l'interpréteur. À la  place,  la  ligne
                      résultante  est chargée dans le tampon d'édition de readline, permettant des modifications
                      ultérieures.
              hostcomplete
                      Si existante et si readline est utilisée, bash essayera d'effectuer  le  complètement  des
                      noms  de  machines  lorsqu'un  mot  contient  un  @  (consultez Complètement dans READLINE
                      ci-dessus). Cette option est activée par défaut.
              huponexit
                      Si existante, bash enverra un signal SIGHUP à toutes les tâches lorsqu'un interpréteur  de
                      connexion interactif termine.
              interactive_comments
                      Si  existante,  un  mot  commençant par un # conduira ce mot et tous les autres caractères
                      restants  de  la  ligne  à  être  ignorés  dans  un  interpréteur  interactif   (consultez
                      COMMENTAIRES ci-dessus). Cette option est activée par défaut.
              lastpipe
                      Si  existante,  et  que le contrôle des tâches n'est pas activé, l'interpréteur exécute la
                      dernière commande  d'une  conduite  non  exécutée  en  arrière-plan  dans  l'environnement
                      d'interpréteur actuel.
              lithist Si  existante  et  si  l'option  cmdhist  est  activée,  les  commandes  multilignes  sont
                      sauvegardées dans l'historique avec des changements de ligne incorporés comme  séparateurs
                      plutôt que des points-virgules là où c'est possible.
              login_shell
                      L'interpréteur  crée  cette  option  s'il est démarré en tant qu'interpréteur de connexion
                      (consultez APPEL ci-dessus). La valeur ne peut être modifiée.
              mailwarn
                      Si existante et s'il a été accédé à un fichier  que  bash  surveille  pour  les  courriers
                      depuis  sa  dernière vérification, le message « Le courrier dans fichier_de_courrier a été
                      lu. » est affiché.
              no_empty_cmd_completion
                      Si existante et si readline est utilisée, bash n'essaiera pas d'utiliser le PATH  pour  de
                      possibles complètements quand le complètement est tenté sur une ligne vide.
              nocaseglob
                      Si  existante,  bash  fait  correspondre  les noms de fichiers d'une façon insensible à la
                      casse lors du développement des chemins (consultez Développement des chemins ci-dessus).
              nocasematch
                      Si existante, bash fait correspondre les motifs d'une façon insensible à la casse lors  de
                      la mise en correspondance pendant l'exécution des commandes conditionnelles case ou [[.
              nullglob
                      Si  existante,  bash  autorise  les  motifs  ne  correspondant  à aucun fichier (consultez
                      Développement des chemins ci-dessus) à se développer en une chaîne NULL plutôt  qu'en  une
                      valeur littérale.
              progcomp
                      Si   existante,   les   outils   de  complètement  programmables  (consultez  Complètement
                      programmable ci-dessus) sont activés. Cette option est activée par défaut.
              promptvars
                      Si existante, les chaînes d'invite sont sujettes au développement  des  paramètres,  à  la
                      substitution   de  commande,  au  développement  arithmétique  et  à  la  suppression  des
                      protections après avoir été développées comme décrit ci-dessus dans INVITES. Cette  option
                      est activée par défaut.
              restricted_shell
                      L'interpréteur   crée   cette  option  s'il  est  démarré  en  mode  restreint  (consultez
                      INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous). Cette valeur ne peut pas être changée. Elle n'est  pas
                      réinitialisée  lorsque  les  fichiers  d’initialisation sont exécutés, ce qui permet à ces
                      fichiers de découvrir si un interpréteur est restreint ou non.
              shift_verbose
                      Si existante, la commande interne shift affiche un message d'erreur lorsque le  nombre  de
                      décalages dépasse le nombre de paramètres positionnels.
              sourcepath
                      Si  existante,  la  commande interne source (.) utilise la valeur de la variable PATH pour
                      trouver le répertoire contenant le fichier fourni en argument. Cette  option  est  activée
                      par défaut.
              xpg_echo
                      Si  existante,  la  commande interne echo développe par défaut les suites de caractères de
                      protection par contre-oblique.

       suspend [-f]
              Suspendre l'exécution de l'interpréteur jusqu'à la réception d'un signal SIGCONT. Un  interpréteur
              de  connexion ne peut pas être suspendu ; l'option -f permet de surpasser ce comportement et force
              sa suspension. L'état renvoyé est 0, sauf si l'interpréteur est un interpréteur  de  connexion  et
              que l'option -f est absente, ou si le contrôle des tâches n'est pas activé.

       test expr
       [ expr ]
              Renvoyer  un  état  de  0  (vrai)  ou  1  (faux) suivant l'évaluation de la condition expr. Chaque
              opérateur et opérande doit être représenté par un argument distinct. Les conditions sont composées
              des primitives décrites ci-dessus dans CONDITIONS. test n'accepte aucune option, n'accepte pas non
              plus et ignore l'argument -- pour signifier la fin des options.

              Les conditions peuvent être combinées avec les opérateurs suivant, décrits par ordre  de  priorité
              décroissante.  L'évaluation  dépend  du  nombre  d'arguments,  voir  ci-dessous.  La  priorité des
              opérateurs est utilisée quand il y a au moins cinq arguments.
              ! expr Vrai si expr est fausse.
              ( expr )
                     Renvoie la valeur de expr. Peut servir à surpasser la priorité normale des opérateurs.
              expr1 -a expr2
                     Vrai si expr1 et expr2 sont toutes deux vraies.
              expr1 -o expr2
                     Vrai si expr1 ou expr2 est vraie.

              test et [ évaluent les conditions en fonction d'un jeu de règles dépendant du nombre d'arguments.

              0 argument
                     La condition est fausse.
              1 argument
                     La condition est vraie si et seulement si l'argument n'est pas NULL.
              2 arguments
                     Si le premier argument est !, la condition est vraie si et seulement si le second  argument
                     est  NULL.  Si  le  premier  argument  est l'un des opérateurs conditionnel unaires décrits
                     ci-dessus dans CONDITIONS la condition est vraie si le test unaire est vrai. Si le  premier
                     argument n'est pas un opérateur conditionnel unaire correct, la condition est fausse.
              3 arguments
                     Les  conditions  suivantes  sont appliquées dans l'ordre de la liste. Si le second argument
                     est l'un des opérateurs  conditionnels  binaires  décrits  ci-dessus  dans  CONDITIONS,  le
                     résultat  de  la  condition  est  le  résultat  du  test binaire utilisant le premier et le
                     troisième argument en tant qu'opérandes. Les opérateurs -a et -o sont considérés comme  des
                     opérateurs  binaires  quand ils sont avec trois arguments. Si le premier argument est !, la
                     valeur est la négation du test binaire utilisant les deuxième et troisième arguments. Si le
                     premier  argument  est  exactement ( et le troisième argument est exactement ), le résultat
                     est le test unaire du second argument. Sinon la condition est fausse.
              4 arguments
                     Si le premier argument est !, le résultat est la négation de la condition à trois arguments
                     composée  des  arguments  restants.  Sinon  la  condition est analysée et évaluée selon les
                     règles de priorité décrites ci-dessus.
              5 arguments ou plus
                     La condition est analysée et évaluée selon les règles de priorité décrites ci-dessus.

              Lorsqu'ils sont utilisés avec test ou [, les opérateurs  <  et  >  ordonnent  d'un  point  de  vue
              lexicographique en utilisant l'ordre ASCII.

       times  Afficher  les  durées  cumulées utilisateur et système pour l'interpréteur et les processus lancés
              par cet interpréteur. L'état renvoyé est 0.

       trap [-lp] [[argument] signal ...]
              La commande argument doit être lue et exécutée quand l'interpréteur reçoit au moins un signal.  Si
              argument est absent (et qu'un seul signal est fourni) ou -, chaque signal indiqué est réinitialisé
              à sa position d'origine (la valeur qu'il avait lors de l'entrée dans l'interpréteur). Si  argument
              est la chaîne NULL, chaque signal indiqué est ignoré par l'interpréteur et par les commandes qu'il
              appelle. Si argument n'est pas présent et que -p est fourni, les commandes capturées  associées  à
              chaque  signal  sont  affichées.  Si  aucun  argument  n'est fourni, ou si seul -p est donné, trap
              affiche la liste des commandes associées à chaque signal. L'option  -l  conduit  l'interpréteur  à
              afficher  une liste des noms de signal et leur numéro correspondant. Chaque signal est soit un nom
              de signal défini dans <signal.h>, soit un numéro de signal. Les noms de signal sont insensibles  à
              la casse et le préfixe SIG est optionnel.

              Si  un signal est EXIT (0), la commande argument est exécutée lors de la sortie de l'interpréteur.
              Si un signal est DEBUG, la commande argument est exécutée avant toute  commande  simple,  commande
              for,  commande  case,  commande  select, toute commande for arithmétique, et avant que la première
              commande  n'exécute  une  fonction  de  l'interpréteur  (consultez  GRAMMAIRE  DE   L'INTERPRÉTEUR
              ci-dessus).  Reportez-vous à la description de l'option extdebug de la commande interne shopt pour
              obtenir des renseignements sur les effets de la  capture  DEBUG.  Si  un  signal  est  RETURN,  la
              commande  argument  est  exécutée  à  chaque  fois qu'une fonction de l'interpréteur, ou un script
              exécuté avec les commandes internes . ou source, termine son exécution.

              Si un signal est ERR, la commande argument est exécutée chaque fois qu'une conduite (qui peut être
              réduite  à  une  unique commande simple), une liste ou une commande composée renvoie un état final
              différent de zéro, sujet aux conditions suivantes.  La  capture  ERR  n'est  pas  exécutée  si  la
              commande  échouant fait partie d'une liste de commandes suivant immédiatement un mot clef while ou
              until, d'un test if, d'une commande exécutée au sein d'une liste de && ou de || sauf  la  commande
              suivant  le  dernier && ou ||, n’importe quelle commande d’une conduite sauf la dernière, ou si la
              valeur renvoyée par la commande est inversée par !.  Ce  sont  les  mêmes  conditions  que  celles
              observées par l'option errexit (-e).

              Les  signaux ignorés en entrant dans l'interpréteur ne peuvent être capturés ou réinitialisés. Les
              signaux capturés qui ne sont pas ignorés sont  réinitialisés  à  leur  valeur  d'origine  dans  un
              sous-interpréteur  ou  un environnement de sous-interpréteur quand il est créé. L'état renvoyé est
              faux si un signal n'est pas valable, sinon trap renvoie vrai.

       type [-aftpP] nom [nom ...]
              Sans option, indiquer la façon d’interpréter chaque nom s’il est utilisé en nom  de  commande.  Si
              l'attribut  -t est utilisé, type affiche une des chaînes alias, keyword, function, builtin ou file
              selon que le nom est un alias, un mot clef réservé de l'interpréteur, une fonction,  une  commande
              interne  ou  un  fichier  sur le disque. Si le nom n'est pas trouvé, rien n'est affiché et un état
              final à faux est renvoyé. Si l'option -p est utilisée, type renvoie le nom  du  fichier  qui  sera
              exécuté  si  l'on  tape  le  nom en guise de commande ou rien si « type -t name » ne renvoyait pas
              file. L'option -P force une recherche dans PATH pour chaque nom,  même  si  « type  -t  name »  ne
              renvoyait pas file. Si une commande est disponible dans la table de hachage, -p et -P affichent la
              valeur de cette table, qui n'est pas nécessairement le fichier apparaissant en premier dans  PATH.
              Si  l'option  -a  est  appelée,  type affiche tous les emplacements contenant un exécutable du nom
              indiqué. Cela inclut les alias et les fonctions, sauf si l'option -p est  également  présente.  La
              table  de  hachage  des  commandes  n'est  pas consultée avec l'option -a. L'option -f supprime la
              fonction de l'interpréteur de consultation de table, comme avec la commande interne command.  type
              renvoie vrai si tous les arguments sont trouvés et faux si aucun n'a été trouvé.

       ulimit [-HSTabcdefilmnpqrstuvx [limitation]]
              Fournir,  sur  les systèmes qui le permettent, un mécanisme de contrôle des ressources disponibles
              pour l'interpréteur et pour les processus qu'il lance. Les  options  -H  et  -S  indiquent  si  la
              limitation  est  stricte  (« hard »)  ou  flexible  (« soft »)  pour  la  ressource  indiquée. Une
              limitation stricte ne peut pas être augmentée par un utilisateur non privilégié une fois qu'elle a
              été  configurée ;  une  limitation flexible peut être augmentée jusqu'à la valeur de la limitation
              stricte correspondante. Si ni -H ni -S n'est indiqué, les limitations  stricte  et  flexible  sont
              toutes  deux  configurées.  La  valeur  de la limitation peut être un nombre (utilisant les unités
              particulières de la ressource) ou l'une  des  valeurs  spéciales  hard,  soft  ou  unlimited,  qui
              signifient,  respectivement,  la  limitation  stricte actuelle, la limitation flexible actuelle et
              l'absence de limitation. Si la limitation est omise, la valeur actuelle de la limitation  flexible
              pour  la ressource est affichée, à moins que l'option -H soit indiquée. Quand plusieurs ressources
              sont indiquées, les noms des limitations et leurs unités sont  affichés  avant  les  valeurs.  Les
              autres options sont interprétées comme suit :
              -a     Toutes les limitations actuelles sont signalées
              -b     La taille maximale du tampon de socket
              -c     La taille maximale des fichiers core créés
              -d     La taille maximale du segment de données d'un processus
              -e     La priorité maximale d’ordonnancement (« nice »)
              -f     La taille maximale d'un fichier écrit par l'interpréteur et ses fils
              -i     Le nombre maximal de signaux en attente
              -l     La taille maximale qui peut être verrouillée en mémoire
              -m     La  taille maximale de la partie résidente d'un processus (« resident set size » ou RSS, la
                     plupart des systèmes ne respectent pas cette limite)
              -n     Le nombre maximal  de  descripteurs  de  fichiers  ouverts  (la  plupart  des  systèmes  ne
                     permettent pas de modifier cette valeur)
              -p     La taille d'un tube en blocs de 512 octets (parfois inexistante)
              -q     Le nombre maximal d'octets dans les files de messages POSIX
              -r     La priorité maximale d'ordonnancement temps-réel
              -s     La taille maximale de la pile
              -t     La durée maximale, en seconde, de temps processeur accordé à un processus
              -u     Le nombre maximal de processus autorisés pour un seul utilisateur
              -v     La  quantité  maximale de mémoire virtuelle disponible pour l'interpréteur et, sur certains
                     systèmes, pour ses fils
              -x     Le nombre maximal de verrous de fichiers
              -T     Le nombre maximal de processus légers (« threads »)

              Si une limitation est indiquée, et que l'option -a n’est pas donnée, limitation sera  la  nouvelle
              valeur  pour  la  ressource  indiquée.  Si aucune option n'est indiquée alors -f est supposée. Les
              valeurs s'expriment par pas de 1024 octets, sauf pour -t qui est en seconde, -p qui utilise  comme
              unité le bloc de 512 octets, ainsi que -T, -b, -n et -u, qui n'ont pas d'unité. L'état renvoyé est
              0, sauf si une option ou un argument incorrect a été  fourni  ou  si  une  erreur  se  produit  en
              configurant la nouvelle limitation.

       umask [-p] [-S] [mode]
              Le  masque  de  création de fichier de l'utilisateur est configuré à mode. Si mode commence par un
              chiffre, il est interprété comme  un  nombre  octal,  sinon  il  est  considéré  comme  un  masque
              symbolique,  semblable  à  ceux  acceptés  par  chmod(1).  Si  mode est omis ou si l'option -S est
              fournie, la valeur actuelle du masque est affichée. L'option -S conduit à  l'affichage  du  masque
              sous  forme symbolique, l'affichage par défaut étant en octal. Si l'option -p est fournie et si le
              mode est omis, la sortie a lieu dans un format réutilisable en entrée. L'état renvoyé est 0 si  le
              mode a pu être changé correctement ou si aucun argument mode n'a été fourni, et faux sinon.

       unalias [-a] [nom ...]
              Supprimer le nom de la liste des alias définis. Si l'option -a est fournie, toutes les définitions
              d'alias sont supprimées. La valeur renvoyée est vrai, sauf si un nom fourni  n'est  pas  un  alias
              défini.

       unset [-fv] [-n] [name ...]
              Pour  chaque  nom indiqué, supprimer la variable ou la fonction correspondante. Si l'option -v est
              indiquée, chaque nom se  rapporte  à  une  variable  de  l'interpréteur,  et  cette  variable  est
              supprimée.  Les  variables  en  lecture  seule  ne  peuvent pas être détruites. Si l'option -f est
              indiquée, chaque nom se rapporte à une fonction de l'interpréteur et la définition de la  fonction
              est  supprimée.  Si  l’option -n est fournie, et que nom est une variable avec l’attribut nameref,
              nom sera détruite plutôt que la variable qu’elle référence. -n n’a pas d’effet si l’option -f  est
              fournie.  Si  aucune  option  n’est  fournie, chaque nom fait référence à une variable ; si aucune
              variable de ce nom n’existe, toutes les fonctions de ce nom sont détruites. Toutes  les  variables
              et  fonctions  détruites sont supprimées de l'environnement transmis aux commandes ultérieures. Si
              l'une des variables  COMP_WORDBREAKS,  RANDOM,  SECONDS,  LINENO,  HISTCMD,  FUNCNAME,  GROUPS  ou
              DIRSTACK   est  détruite,  elle  perd  ses  propriétés  spécifiques,  même  si  elle  est  recréée
              ultérieurement. L'état final est vrai sauf si un des noms est en lecture seule.

       wait [-n] [n ...]
              Attendre que tous les processus fils indiqués s’exécutent et renvoient leur état final.  Chaque  n
              peut  être  un  PID ou une spécification de tâche ; si une spécification de tâche est indiquée, la
              fin de tous les processus de la conduite de cette tâche sera attendue. Si n est omis,  la  fin  de
              tous  les processus fils actuellement actifs sera attendue et l'état renvoyé est zéro. Si l’option
              -n est fournie, wait attend que chaque tâche se termine et renvoie son état final. Si n indique un
              processus ou une tâche inexistants, l'état renvoyé est 127. Sinon, l'état renvoyé est l'état final
              du dernier processus, ou tâche, attendu.

INTERPRÉTEUR RESTREINT

       Si bash démarre sous le nom rbash ou si l'option -r est fournie lors de son appel, l'interpréteur devient
       restreint.  Un  interpréteur  restreint permet de créer un environnement plus contrôlé qu'un interpréteur
       standard. Il se comporte de même façon que bash à la différence des actions suivantes qui sont interdites
       ou non effectuées :

       •      changer de répertoire avec cd ;

       •      créer ou détruire les valeurs de SHELL, PATH, ENV ou BASH_ENV ;

       •      indiquer des noms de commandes contenant un / ;

       •      indiquer un nom de fichier contenant un / comme argument de la commande interne . ;

       •      indiquer  un  nom  de  fichier  contenant  une  barre  oblique comme argument de l'option -p de la
              commande interne hash ;

       •      importer une définition de fonction dans l'environnement au démarrage ;

       •      analyser les valeurs de SHELLOPTS au démarrage ;

       •      rediriger la sortie en utilisant les opérateurs de redirection >, >|, <>, >&, &> et >> ;

       •      utiliser la commande interne exec pour remplacer l'interpréteur par une autre commande ;

       •      ajouter ou supprimer des commandes internes avec les options -f  et  -d  de  la  commande  interne
              enable ;

       •      utiliser  la  commande  interne  enable  pour  activer  les  commandes  internes de l'interpréteur
              désactivées ;

       •      indiquer l'option -p à la commande interne commande ;

       •      supprimer le mode restreint avec set +r ou set +o restricted.

       Ces restrictions sont mises en place après la lecture de tous les fichiers d’initialisation.

       Quand une commande exécutée se trouve être un script shell (consultez EXÉCUTION DES COMMANDES ci-dessus),
       rbash supprime toute restriction dans l'interpréteur créé pour exécuter le script.

VOIR AUSSI

       Manuel de référence de Bash, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU Readline Library, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU History Library, Brian Fox et Chet Ramey
       Portable Operating System Interface (POSIX) Part 2: Shell and Utilities, IEEE –
              http://pubs.opengroup.org/onlinepubs/9699919799/
       http://tiswww.case.edu/~chet/bash/POSIX – une description du mode posix
       sh(1), ksh(1), csh(1)
       emacs(1), vi(1)
       readline(3)

FICHIERS

       /bin/bash
              L'exécutable bash
       /etc/profile
              Le  fichier d'initialisation commun à tout le système, exécuté pour les interpréteurs de commandes
              de connexion
       /etc/bash.bashrc
              Le fichier d’initialisation commun à tout le système pour les interpréteurs interactifs
       /etc/bash.bash.logout
              Le fichier de nettoyage des interpréteurs de connexion commun à tout le système, exécuté lorsqu'un
              interpréteur de connexion termine
       ~/.bash_profile
              Le fichier d'initialisation personnel exécuté pour les interpréteurs de commandes de connexion
       ~/.bashrc
              Le fichier d’initialisation personnel pour les interpréteurs interactifs
       ~/.bash_logout
              Le  fichier  de nettoyage personnel des interpréteurs de commandes de connexion, exécuté lorsqu'un
              interpréteur de commandes de connexion termine
       ~/.inputrc
              Le fichier d'initialisation personnel de readline

AUTEURS

       Brian Fox, Free Software Foundation
       bfox@gnu.org

       Chet Ramey, Case Western Reserve University
       chet.ramey@case.edu

SIGNALEMENTS D'ANOMALIES

       Si vous trouvez une anomalie dans bash, vous devriez la signaler. Tout d'abord vous  devez  vous  assurer
       qu'il  s'agit  réellement  d'une anomalie et qu'elle apparaît bien dans la dernière version disponible de
       bash. La dernière version est toujours disponible à partir de ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/bash/.

       Une fois que vous avez déterminé qu'une anomalie existe effectivement, utilisez la commande bashbug  pour
       envoyer  un  signalement  d'anomalie.  Si vous avez un correctif, vous êtes encouragé à l'envoyer en même
       temps ! Les suggestions ou les signalements d'anomalies de nature « philosophique » peuvent être  envoyés
       (en anglais) à bug-bash@gnu.org ou postés dans le groupe Usenet gnu.bash.bug.

       TOUS les signalements d'anomalie doivent contenir :

       Le numéro de version de bash
       Le matériel et le système d'exploitation utilisés
       Le compilateur utilisé pour compiler
       Une description (en anglais) de l'anomalie
       Un petit script ou une « recette » qui démontre l'anomalie

       bashbug  insère  automatiquement  les  trois  premiers  éléments  de cette liste dans le formulaire qu'il
       fournit pour remplir un signalement d'anomalie.

       Les commentaires et signalement d'anomalies concernant la version originale de cette page de  manuel  (en
       anglais)  doivent  être  transmis  à chet.ramey@case.edu. Ceux concernant cette version française peuvent
       être envoyés à debian-l10n-french@lists.debian.org.

ANOMALIES

       Cet interpréteur de commandes est trop gros et trop lent.

       Il y a quelques différences subtiles de comportement entre bash et les versions  traditionnelles  de  sh,
       principalement à cause des spécifications POSIX.

       L'utilisation des alias peut avoir des conséquences inattendues.

       Les commandes internes et les fonctions de l'interpréteur ne peuvent pas être suspendues/relancées.

       Les  commandes  composées  et  les  suites  de  commandes  de  la  forme « a ; b ; c » ne sont pas gérées
       élégamment lors d'une interruption de processus. En cas  de  suspension  d'un  processus,  l'interpréteur
       exécute  immédiatement  la  commande  suivante.  Il  suffit  de  placer  cette  suite  de commandes entre
       parenthèses pour la forcer à créer un sous-interpréteur, qui, lui, pourra être suspendu en bloc.

       Les variables de type tableau ne peuvent pas (encore) être exportées.

       Il ne peut exister qu'un seul coprocessus actif à la fois.

TRADUCTION

       Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess et Thierry Vignaud en 1997, et mise à  jour
       par Alain Portal <aportal AT univ-montp2 DOT fr> en 2006.

       La  version présente dans Debian a été entièrement retravaillée par Frédéric Lehobey <Frederic AT Lehobey
       DOT net> et est dorénavant maintenue par David Prévot  david@tilapin.org  et  les  membres  de  la  liste
       debian-l10n-french@lists.debian.org.

       Veuillez signaler toute erreur de traduction par un rapport de bogue sur le paquet manpages-fr-extra.