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NOM

       bash - Interpréteur de commandes GNU Bourne-Again SHell

SYNOPSIS

       bash [options] [chaîne_de_commande | fichier]

COPYRIGHT

       Bash is Copyright (C) 1989-2020 by the Free Software Foundation, Inc.

DESCRIPTION

       Bash  est  un  interpréteur  de  commandes  (shell)  compatible  sh qui exécute les commandes lues depuis
       l'entrée standard ou depuis un fichier. Bash inclut aussi des fonctionnalités utiles des interpréteurs de
       commandes Korn et C (ksh et csh).

       Bash vise à être une implémentation conforme à la partie  relative  aux  interpréteurs  de  commandes  et
       utilitaires  des  spécifications  IEEE  POSIX  (norme  IEEE 1003.1).  Bash  peut être configuré pour être
       conforme à la norme POSIX par défaut.

OPTIONS

       Toutes les options d'interpréteur monocaractères documentées dans la description de la  commande  interne
       set,  y  compris  -o,  peuvent  être utilisées comme options si l'interpréteur est invoqué. De plus, bash
       accepte les options suivantes lors de son appel :

       -c        Si  l'option  -c  est  présente,  les  commandes  sont  lues   depuis   le   premier   argument
                 chaîne_de_commande qui n’est pas une option. Si des arguments suivent la chaîne_de_commande, le
                 premier argument est assigné à $0 et tous les autres sont affectés aux paramètres positionnels.
                 Le  nom  de l'interpréteur, utilisé pour les messages d'avertissement et d'erreur, est fixé par
                 l'assignation à $0.
       -i        Si l'option -i est présente, l'interpréteur est interactif.
       -l        Faire que bash se comporte comme s'il avait été  appelé  comme  interpréteur  de  commandes  de
                 connexion (consultez APPEL ci-dessous).
       -r        Si l'option -r est présente, l'interpréteur devient restreint (consultez INTERPRÉTEUR RESTREINT
                 ci-dessous).
       -s        Si  l'option  -s est présente ou s'il ne reste plus d'argument après le traitement des options,
                 alors les commandes sont lues depuis l'entrée standard.  Cette  option  permet  d'affecter  les
                 paramètres  positionnels  lors  de  l'appel  d'un  interpréteur  interactif ou de la lecture de
                 l'entrée à travers un tube.
       -v        Afficher les lignes en entrée de l'interpréteur lorsqu'elles sont lues.
       -x        Afficher les commandes et leurs arguments à mesure qu'elles sont exécutées.
       -D        Une liste de toutes les chaînes entre guillemets doubles précédées de $  est  affichée  sur  la
                 sortie  standard.  Ce  sont  les  chaînes qui sont soumises à une traduction quand le paramètre
                 linguistique régional n'est ni C ni POSIX. Cela implique l'option -n ; aucune commande ne  sera
                 exécutée.
       [-+]O [option_shopt]
                 option_shopt  est  une  des  options  de l'interpréteur acceptées par la commande interne shopt
                 (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Si option_shopt est  présente,  -O
                 crée  cette  option ; +O la détruit. Si option_shopt n'est pas fournie, les noms et valeurs des
                 options de l'interpréteur acceptées par shopt sont affichés sur la sortie standard. Si l'option
                 d'appel est +O, la sortie est affichée dans un format réutilisable en entrée.
       --        Deux caractères -- indiquent la fin des options et désactivent  le  traitement  des  arguments.
                 Tous  les  arguments  après  le -- sont traités comme des noms de fichiers et paramètres. - est
                 équivalent à --.

       Bash reconnaît également plusieurs options multicaractères. Ces options  doivent,  pour  être  reconnues,
       apparaître sur la ligne de commande avant les options monocaractères.

       --debugger
              Prend  les  dispositions  pour que le paramétrage du traçage soit exécuté avant que l'interpréteur
              démarre. Enclenche le mode de traçage étendu (consultez  ci-dessous  la  description  de  l'option
              extdebug de la commande interne shopt).
       --dump-po-strings
              Équivalent  à  -D, mais la sortie est dans le format des fichiers po (objets portables) de l'outil
              GNU gettext.
       --dump-strings
              Équivalent à -D.
       --help Affiche un message d'aide sur la sortie standard et termine avec succès.
       --init-file fichier
       --rcfile fichier
              Exécuter les commandes contenues dans fichier plutôt que celles du fichier d'initialisation commun
              à tout le système /etc/bash.bashrc et que le fichier d'initialisation personnel standard ~/.bashrc
              si l'interpréteur est interactif (consultez APPEL ci-dessous).

       --login
              Équivalent à -l.

       --noediting
              Ne pas  utiliser  la  bibliothèque  GNU  readline  pour  lire  les  lignes  de  commande,  lorsque
              l'interpréteur est interactif.

       --noprofile
              Ne  lire  ni  le  fichier  d'initialisation  commun à tout le système /etc/profile ni les fichiers
              personnels d'initialisation ~/.bash_profile, ~/.bash_login ou ~/.profile. Par défaut, bash lit ces
              fichiers lorsqu'il est appelé comme  interpréteur  de  commandes  de  connexion  (consultez  APPEL
              ci-dessous).

       --norc Ne  pas lire ou exécuter le fichier de configuration commun à tout le système /etc/bash.bashrc, ni
              le fichier personnel d'initialisation  ~/.bashrc  lorsque  l'interpréteur  est  interactif.  Cette
              option est activée par défaut si l'interpréteur est appelé sous le nom sh.

       --posix
              Aligner  le  comportement  de  bash sur la norme (mode POSIX), en ce qui concerne les options dont
              l'action par défaut diffère de la norme POSIX. La  section  VOIR  AUSSI  ci-dessous  référence  un
              document précisant la façon dont le mode POSIX affecte le comportement de bash.

       --restricted
              L'interpréteur devient restreint (consultez INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous).

       --verbose
              Équivalent à -v.

       --version
              Affiche le numéro de version de bash sur la sortie standard et termine avec succès.

ARGUMENTS

       S'il  reste des arguments sur la ligne de commande après traitement des options et que ni l'option -c, ni
       l'option -s n'ont été fournies, le premier argument est supposé être le nom du fichier dans  lequel  lire
       les commandes d'interpréteur. Si bash est appelé de cette façon, le nom du ficher est affecté à $0 et les
       arguments  restants  aux  autres  paramètres  positionnels.  Bash  lit et exécute les commandes depuis ce
       fichier, puis termine. L'état final de bash est l'état final de la dernière  commande  exécutée  dans  le
       script.  Si  aucune  commande  n'a  été  exécutée, l'état final est 0. Une tentative est d'abord faite de
       trouver le fichier dans le répertoire actuel et, si aucun fichier n'est trouvé, l'interpréteur cherche le
       script dans les répertoires contenus dans PATH.

APPEL

       Un interpréteur de commandes est dit de connexion (login shell) si le premier caractère de  son  argument
       numéro zéro est un - ou s'il est appelé avec l'option --login.

       Un  interpréteur est interactif s'il est appelé sans argument autre que des options (à moins que l'option
       -s soit spécifiée) et sans l'option -c, dont l'entrée standard et la sortie  d'erreur  sont  toutes  deux
       connectées  à des terminaux (comme déterminé par la fonction isatty(3)), ou s'il est appelé avec l'option
       -i. PS1 est créée et $- contient la lettre i si bash est interactif, ce qui permet à un script  ou  à  un
       fichier d’initialisation de tester cet état.

       Le  paragraphe  suivant  décrit comment bash exécute ses fichiers d'initialisation. Si un de ces fichiers
       existe mais n'est pas accessible en lecture, bash signale une erreur. Les tildes sont remplacés  par  des
       noms de fichiers comme décrit ci-dessous dans Développement du tilde dans le paragraphe DÉVELOPPEMENTS.

       Lorsque  bash est lancé comme interpréteur de commandes de connexion interactif ou comme interpréteur non
       interactif avec l'option --login, il lit et exécute tout  d'abord  les  commandes  se  trouvant  dans  le
       fichier  /etc/profile  si  ce  fichier existe. Après lecture de ce fichier, il recherche ~/.bash_profile,
       ~/.bash_login et ~/.profile, dans cet ordre, puis lit et  exécute  les  commandes  se  trouvant  dans  le
       premier  fichier  existant et accessible en lecture. L'option --noprofile peut être utilisée à l'appel de
       l'interpréteur pour empêcher ce comportement.

       Lorsqu'un interpréteur de commandes de connexion interactif termine, ou qu'un interpréteur  de  commandes
       de  connexion  non  interactif  exécute  la  commande  interne exit, bash lit et exécute les commandes du
       fichier ~/.bash_logout, s'il existe.

       Quand un interpréteur interactif démarre sans être un interpréteur de commandes de connexion, bash lit et
       exécute les commandes se trouvant dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc s'ils existent. Ce comportement peut
       être empêché à l'aide de l'option --norc. L'option --rcfile fichier forcera bash à lire et  exécuter  les
       commandes dans fichier plutôt que dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc.

       Quand  bash  est  démarré  de  façon  non  interactive, par exemple pour lancer un script, il consulte la
       variable BASH_ENV dans l'environnement, développe son contenu si elle existe et  considère  cette  valeur
       comme  le  nom  d'un  fichier  à  lire  et exécuter. Bash se comporte comme si la commande suivante était
       exécutée :
              if [ -n "$BASH_ENV" ]; then . "$BASH_ENV"; fi
       mais la valeur de la variable PATH n'est pas utilisée pour rechercher le fichier.

       Si bash est appelé sous le nom  sh,  il  essaye  d'imiter  le  comportement  de  démarrage  des  versions
       historiques de sh aussi fidèlement que possible, tout en restant conforme à la norme POSIX. Lorsqu'il est
       appelé  comme  interpréteur de commandes de connexion interactif ou non interactif avec l'option --login,
       il essaye d'abord de lire et exécuter, dans cet ordre, les commandes de /etc/profile puis de  ~/.profile.
       L'option  --noprofile  peut  être  utilisée  pour  empêcher  ce comportement. Quand il est appelé en tant
       qu'interpréteur interactif sous le nom sh, bash consulte la variable ENV, développe sa valeur si elle est
       définie et utilise le résultat en tant que nom de fichier à  lire  et  exécuter.  Comme  un  interpréteur
       appelé  sous  le nom sh n'essaye ni de lire, ni d'exécuter des commandes d'un autre fichier de démarrage,
       l'option --rcfile n'a aucun effet. Un interpréteur non interactif appelé sous le nom sh n'essaie de  lire
       aucun  autre fichier d'initialisation. Quand il est appelé sous le nom sh, bash entre en mode POSIX après
       avoir lu les fichiers d'initialisation.

       Quand bash est appelé en mode POSIX comme avec l'option --posix sur la ligne  de  commande,  il  suit  la
       norme  POSIX  pour  les fichiers de démarrage. Dans ce mode, les interpréteurs interactifs développent la
       variable ENV et les commandes sont lues et exécutées à partir du  fichier  dont  le  nom  est  la  valeur
       développée. Aucun autre fichier d'initialisation n'est lu.

       Bash  tente  de déterminer s'il est exécuté avec son entrée standard reliée à une connexion réseau, comme
       quand il est exécuté par le démon lançant les interpréteurs de commandes à distance,  généralement  rshd,
       ou  le  démon  d'interpréteur  sécurisé sshd. Si bash conclut qu'il est exécuté de cette façon, il lit et
       exécute les commandes de /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc si ces fichiers existent et  sont  accessibles  en
       lecture.  Il  n'a  pas  ce  comportement  lorsqu'il  est appelé sous le nom sh. L'option --norc peut être
       utilisée pour empêcher ce comportement et l'option --rcfile peut être utilisée  pour  forcer  la  lecture
       d'un  autre fichier, mais rshd et sshd n'appellent généralement pas l'interpréteur avec ces options et ne
       permettent pas de les indiquer.

       Si l'interpréteur est  lancé  avec  un  identifiant  (de  groupe)  d'utilisateur  effectif  différent  de
       l'identifiant  (de  groupe)  d'utilisateur  réel  et  si  l'option  -p  n'est  pas fournie, aucun fichier
       d'initialisation n'est lu, les fonctions de l'interpréteur ne sont pas importées depuis  l'environnement,
       les  variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS,  CDPATH,  et  GLOBIGNORE,  si  présentes dans l'environnement, sont
       ignorées, et l'identifiant de l'utilisateur effectif est configuré à  celui  de  l'utilisateur  réel.  Si
       l'option  -p  est  fournie  à  l'appel,  le  comportement  au  démarrage  est  le même mais l'identifiant
       d'utilisateur effectif n'est pas modifié.

DÉFINITIONS

       Les définitions suivantes sont utilisées dans toute la suite ce document.
       blanc  Une espace ou une tabulation.
       mot    Une suite de caractères considérée comme  une  unité  élémentaire  par  l'interpréteur.  On  parle
              également de lexème (« token »).
       nom    Un  mot  ne  contenant  que  des  caractères  alphanumériques  et des tirets bas (« underscore »),
              commençant par une lettre ou un tiret bas. On s'y réfère également sous le terme identificateur.
       métacaractère
              Un caractère qui, non protégé, sépare les mots. Un de ceux-ci :
              |  & ; ( ) < > space tab newline
       opérateur de contrôle
              Un lexème ayant une fonction de contrôle. C'est l'un des symboles suivants :
              || & && ; ;; ;& ;;& ( ) | |& <newline>

MOTS RÉSERVÉS

       Les mots réservés sont des mots qui ont une signification spéciale pour l'interpréteur. Les mots suivants
       sont reconnus comme réservés lorsqu'ils ne sont pas protégés et sont soit le premier mot  d'une  commande
       (consultez  GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), le troisième mot d'une commande case ou select (seul
       in est valable), ou le troisième mot d'une commande for (seuls in et do sont valables) :

       ! case  coproc  do done elif else esac fi for function if in select then until while { } time [[ ]]

GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR

   Commandes simples
       Une commande simple est une suite d'affectations facultatives de variables, suivie de  mots  séparés  par
       des  blancs  et  de  redirections,  et  terminée  par un opérateur de contrôle. Le premier mot indique la
       commande à exécuter et est passé comme argument zéro. Les mots restants sont transmis comme  arguments  à
       la commande appelée.

       La  valeur renvoyée par une commande simple est son état final ou 128+n si la commande a été terminée par
       le signal n.

   Pipelines
       Un pipeline est une suite d'une ou plusieurs commandes séparées par un des opérateurs de  contrôle  |  ou
       |&. Le format d'un pipeline est :

              [time [-p]] [!] commande_1 [ [||&] commande_2 ... ]

       La sortie standard de la commande_1 est connectée par un tube à l'entrée standard de la commande_2. Cette
       connexion   est  effectuée  avant  toute  redirection  indiquée  par  la  commande  elle-même  (consultez
       REDIRECTIONS ci-dessous). Si |& est utilisé, la sortie d'erreur standard de la commande_1, en plus de  sa
       sortie  standard,  est  connectée  à l'entrée standard de la commande_2 dans le tube ; c'est un raccourci
       pour 2>&1 |. Cette redirection implicite de la sortie d'erreur  standard  vers  la  sortie  standard  est
       réalisée après toute redirection précisée par la commande.

       L'état  renvoyé  par  un pipeline est l'état final de la dernière commande, à moins que l'option pipefail
       soit activée. Si pipefail est activée, l'état renvoyé par le  pipeline  est  la  valeur  de  la  dernière
       commande  (la plus à droite) à terminer avec un état différent de zéro ou zéro si toutes les commandes se
       terminent avec succès. Si le mot réservé ! précède un pipeline, l'état  final  de  ce  pipeline  sera  la
       négation logique de l'état final tel que décrit ci-dessus. L'interpréteur attend que toutes les commandes
       du pipeline soient terminées avant de renvoyer une valeur.

       Si  le  mot  réservé  time précède un pipeline, les temps passés par le programme en modes utilisateur et
       système sont indiqués quand le pipeline se termine. L'option -p modifie le format de  sortie  pour  celui
       indiqué  par POSIX. Quand l'interpréteur est en mode POSIX, il ne reconnaît pas time comme un mot réservé
       si le lexème suivant commence par un « - ». La variable TIMEFORMAT peut contenir  une  chaîne  de  format
       indiquant  comment  les  informations  de  chronométrage doivent être affichées ; consultez ci-dessous la
       description de TIMEFORMAT dans Variables de l'interpréteur.

       Quand l'interpréteur est en mode POSIX, time peut être suivi d'un  changement  de  ligne.  Dans  ce  cas,
       l'interpréteur  affiche le temps utilisateur et système total consommé par l'interpréteur et ses enfants.
       La variable TIMEFORMAT peut être utilisée pour indiquer le format des informations de temps.

       Toute  commande  dans  un  pipeline  est  exécutée  comme  un  processus  séparé  (c'est-à-dire  dans  un
       sous-interpréteur).   Consultez  ENVIRONNEMENT  D'EXÉCUTION  DES  COMMANDES  pour  une  description  d'un
       environnement de sous-interpréteur. Si l'option lastpipe est activée en  utilisant  la  commande  interne
       shopt  (consultez la description de shopt ci-dessous), le dernier élément d'un pipeline peut être exécuté
       par le processus de l'interpréteur.

   Listes
       Une liste est une suite d'un ou plusieurs pipelines séparés par l'un des opérateurs ;, &,  &&  ou  ||  et
       facultativement terminée par ;, & ou <changement de ligne>.

       Dans  cette liste d'opérateurs, && et || ont une priorité identique, suivis par ; et &, qui ont également
       une priorité identique.

       Une suite d'un ou plusieurs changements de  ligne  peut  apparaître  dans  une  liste  à  la  place  d'un
       point-virgule pour délimiter les commandes.

       Si  une commande se termine par l'opérateur de contrôle &, l'interpréteur l'exécute en arrière-plan, dans
       un sous-interpréteur. L'interpréteur n'attend pas que la commande se termine et  l'état  renvoyé  est  0.
       Elles  sont  désignées  comme  des  commandes asynchrones. Les commandes séparées par un ; sont exécutées
       successivement, l'interpréteur attend que chaque commande se termine tour  à  tour.  L'état  renvoyé  est
       l'état final de la dernière commande exécutée.

       Les listes ET et OU sont des suites d'un ou plusieurs pipelines séparés respectivement par les opérateurs
       de contrôle && et ||. Les listes ET et OU sont exécutées avec associativité à gauche. Une liste ET est de
       la forme

              commande_1 && commande_2

       commande_2 est exécutée si, et seulement si, commande_1 renvoie zéro comme état final (succès).

       Une liste OU a la forme

              commande_1 || commande_2

       commande_2  est  exécutée si, et seulement si, commande_1 renvoie un état final différent de zéro. L'état
       renvoyé par des listes ET et OU est l'état final de la dernière commande exécutée dans la liste.

   Commandes composées
       Une commande composée est l'une des constructions suivantes. Dans la plupart des cas, une liste dans  une
       description  de commande pourrait être séparée du reste de la commande par un ou plusieurs changements de
       ligne, et pourrait être suivie d’un changement de ligne à la place d’un point-virgule.

       (liste)
              liste est exécutée dans un sous-interpréteur (consultez ENVIRONNEMENT  D'EXÉCUTION  DES  COMMANDES
              ci-dessous). Les affectations de variables et les commandes internes qui affectent l'environnement
              de l'interpréteur n'ont pas d'effet une fois que la commande se termine. L'état renvoyé est l'état
              final de la liste.

       { liste; }
              liste  est  simplement  exécutée  avec  l'environnement  de l'interpréteur en cours. liste doit se
              terminer par un changement de ligne ou un point-virgule. Cette construction est connue sous le nom
              de commandes groupées. L'état renvoyé est l'état final de la liste.  Remarquez  que  contrairement
              aux  métacaractères  (  et ), { et } sont des mots réservés qui ne doivent apparaître que là où un
              mot réservé peut être reconnu. Puisqu'ils ne conduiront pas à un découpage en  mots,  ils  doivent
              être séparés de la liste par un blanc ou un autre métacaractère de l'interpréteur.

       ((expression))
              L'expression  est évaluée selon les règles décrites ci-dessous dans ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE. Si la
              valeur arithmétique de l'expression est différente de zéro, l'état renvoyé est  0 ;  sinon  l'état
              renvoyé est 1. C'est exactement équivalent à let "expression".

       [[ expression ]]
              Renvoie  un  état  de  0  ou  1 selon l'évaluation de la condition expression. Les conditions sont
              composées de  primitives  décrites  ci-dessous  dans  CONDITIONS.  Le  découpage  en  mots  et  le
              développement des chemins ne sont pas effectués sur les mots entre [[ et ]] ; le développement des
              tildes,  des paramètres, des variables, le développement arithmétique, la substitution de commande
              et de processus,  ainsi  que  la  suppression  des  protections  sont  effectués.  Les  opérateurs
              conditionnels comme -f ne doivent pas être protégés afin d'être reconnus comme primitives.

              Lorsqu'ils   sont  utilisés  avec  [[,  les  opérateurs  <  et  >  ordonnent  d'un  point  de  vue
              lexicographique en utilisant les paramètres linguistiques régionaux actuels.

       Consultez la description de la commande interne test  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous) pour la gestion des paramètres (c'est-à-dire des paramètres manquants).

       Quand  les  opérateurs  ==  et  != sont utilisés, la chaîne placée à droite de l'opérateur est considérée
       comme étant un motif dont la correspondance est recherchée selon  les  règles  décrites  ci-dessous  dans
       Motifs  génériques,  comme  si  l’option  extglob  de  l’interpréteur  était  activée.  L’opérateur = est
       équivalent à ==. Si l'option d'interpréteur nocasematch  est  activée,  la  mise  en  correspondance  est
       effectuée sans tenir compte de la casse (différence majuscule/minuscule) des caractères alphabétiques. La
       valeur  renvoyée  est  0  si  les  chaînes correspondent (==) ou ne correspondent pas (!=), au motif et 1
       sinon. Toute partie du motif peut être protégée pour forcer la partie protégée à correspondre en tant que
       chaîne.

       Un opérateur binaire supplémentaire, =~, est disponible, avec la même priorité que ==  et  !=.  Lorsqu'il
       est  utilisé,  la  chaîne à droite de l'opérateur est considérée comme une expression rationnelle étendue
       POSIX et est mise en correspondance en conséquence (en  utilisant  habituellement  les  interfaces  POSIX
       regcomp  et  regexec comme avec regex(3)). La valeur renvoyée est 0 si la chaîne correspond au motif et 1
       si elle ne correspond pas. Si l'expression rationnelle  n'est  pas  syntaxiquement  correcte,  la  valeur
       renvoyée  de  l'expression  conditionnelle  est 2. Si l'option d'interpréteur nocasematch est activée, la
       mise en correspondance est effectuée sans tenir compte de la casse.  Toute  partie  du  motif  peut  être
       protégée pour forcer la partie protégée à correspondre en tant que chaîne. Les expressions entre crochets
       des expressions rationnelles doivent être traitées prudemment, car les caractères de protection habituels
       perdent leur signification entre crochets. Si le motif est stocké dans une variable de l’interpréteur, la
       protection de développement de variable force le motif entier à correspondre en tant que chaîne.

       Le  motif  correspondra  s'il correspond à n'importe quelle partie de la chaîne. Ancrer le motif avec les
       opérateurs d'expression rationnelle ^ et $ pour le forcer à correspondre à la totalité de la  chaîne.  La
       variable  tableau  BASH_REMATCH  enregistre  quelle partie de la chaîne correspond au motif. L'élément de
       BASH_REMATCH d'indice 0 contient la partie de la chaîne  correspondant  à  la  totalité  de  l'expression
       rationnelle.  Les  sous-chaînes  correspondant  aux  sous-expressions entre parenthèses dans l'expression
       rationnelle sont sauvegardées avec les  indices  restants  de  BASH_REMATCH.  L'élément  de  BASH_REMATCH
       d'indice n est la partie de la chaîne correspondant à la n-ième sous-expression entre parenthèses.

       Les  expressions  peuvent  être  combinées  en  utilisant  les  opérateurs suivants, décrits par ordre de
       priorité décroissante :

              ( expression )
                     Renvoie la valeur de l'expression. Cela  peut  être  utilisé  pour  surpasser  la  priorité
                     normale des opérateurs.
              ! expression
                     Vrai si expression est fausse.
              expression1 && expression2
                     Vrai si expression1 et expression2 sont toutes les deux vraies.
              expression1 || expression2
                     Vrai si expression1 ou expression2 est vraie.

              Les opérateurs && et || n'évaluent pas expression2 si la valeur de expression1 suffit à déterminer
              la valeur renvoyée par la condition tout entière.

       for nom [ [ in [ mot ... ] ] ; ] do liste ; done
              La liste de mots suivant in est développée, produisant une liste d'éléments. La variable nom prend
              tour  à  tour  la valeur de chacun des éléments et liste est exécutée à chaque fois. Si in mot est
              omis, la commande for exécute la liste une fois pour chacun des paramètres positionnels  existants
              (consultez  PARAMÈTRES  ci-dessous).  L'état  renvoyé  est  l'état  final  de la dernière commande
              exécutée. Si le développement des éléments suivant in conduit à une liste  vide,  aucune  commande
              n'est exécutée et l'état renvoyé est 0.

       for (( expr1 ; expr2 ; expr3 )) ; do liste ; done
              L'expression  arithmétique  expr1  est  d'abord  évaluée selon les règles décrites ci-dessous sous
              ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE.  L'expression  arithmétique  expr2  est  ensuite  évaluée  répétitivement
              jusqu'à valoir zéro. Chaque fois que expr2 est évaluée en une valeur différente de zéro, liste est
              exécutée  et l'expression arithmétique expr3 est évaluée. Si l'une des expressions est omise, elle
              est considérée comme s'évaluant à 1. La valeur renvoyée est l'état final de la  dernière  commande
              dans liste qui est exécutée ou faux si l'une des expressions est incorrecte.

       select nom [ in mot ] ; do liste ; done
              La  liste de mots à la suite de in est développée, produisant une liste d'éléments. L'ensemble des
              mots développés est imprimé sur la sortie d'erreur standard, chacun précédé par un nombre.  Si  in
              mot  est  omis,  les  paramètres  positionnels  sont  imprimés  (consultez PARAMÈTRES ci-dessous).
              L'invite PS3 est affichée et une  ligne  est  lue  depuis  l'entrée  standard.  Si  la  ligne  est
              constituée  d'un  nombre  correspondant  à  l'un  des mots affichés, alors ce mot est affecté à la
              valeur de la variable nom. Si la ligne est vide, les mots et l'invite sont affichés à nouveau.  Si
              une fin de fichier (EOF) est lue, la commande se termine. Toute autre valeur lue force la variable
              nom  à  être  définie  à  NULL.  La  ligne  lue est conservée dans la variable REPLY. La liste est
              exécutée après chaque sélection, jusqu'à ce qu'une commande break soit atteinte. L'état  final  de
              select  est l'état final de la dernière commande exécutée dans la liste ou zéro si aucune commande
              n'a été exécutée.

       case mot in [ [(] motif [ | motif ] ... ) liste ;; ] ... esac
              Une commande  case  commence  d'abord  par  développer  le  mot,  puis  essaye  de  le  mettre  en
              correspondance  tour  à  tour  avec  chacun  des  motifs  en  utilisant  les  règles  de  mise  en
              correspondance  dans  Motifs  génériques  ci-dessous.  Le  mot  est  développé  en  utilisant   le
              développement  du  tilde,  le  développement  des  paramètres  et  des variables, le développement
              arithmétique, la substitution de commande, la substitution de  processus  et  la  suppression  des
              protections.  Chaque  motif  examiné  est  développé  en  utilisant  le développement du tilde, le
              développement des paramètres et des variables, le développement arithmétique, la  substitution  de
              commande  et  la substitution de processus. Si l'option d'interpréteur nocasematch est activée, la
              mise en correspondance est effectuée sans tenir compte de la casse des  caractères  alphabétiques.
              Quand  une  correspondance  est trouvée, la liste associée est exécutée. Dès qu'un motif correct a
              été trouvé, il n'y a plus d'autre essai si l'opérateur ;; est utilisé. Si ;& est utilisé  au  lieu
              de ;;, l'exécution continue avec la liste associée au jeu de motifs suivant. Si ;;& est utilisé au
              lieu  de  ;;,  l'interpréteur essaye la liste de motifs suivante, si elle existe, et exécute toute
              liste associée à un motif correspondant, poursuivant l'exécution de la déclaration de cas comme si
              la liste de motifs n'avait pas de correspondance. Le code de retour est zéro  si  aucun  motif  ne
              correspond. Sinon il est le code de retour de la dernière commande exécutée dans la liste.

       if liste; then liste; [ elif liste; then liste; ] ... [ else liste; ] fi
              La  liste  du  if  est exécutée. Si son état final est zéro, la liste du then est exécutée. Sinon,
              chacune des listes des elif est exécutée tour à tour et si son état final est zéro,  la  liste  du
              then  associé  est  exécutée  et  la  commande  termine. Sinon, la liste du else, si présente, est
              exécutée. L'état final est l'état final de  la  dernière  commande  exécutée  ou  zéro  si  aucune
              condition n'a été satisfaite.

       while liste-1; do liste-2; done
       until liste-1; do liste-2; done
              La  commande  while  répète  la  liste  liste-2  tant que la dernière commande de la liste liste-1
              renvoie un état final de zéro. La commande until est identique à la commande while,  sauf  que  le
              test  est inversé : la liste-2 est exécutée tant que la dernière commande de la liste-1 renvoie un
              état final différent de zéro. L'état final des commandes while et until est  l'état  final  de  la
              dernière commande exécutée dans la liste-2 ou zéro si aucune commande n'a été exécutée.

   Coprocessus
       Un  coprocessus  est  une  commande d'interpréteur précédée par le mot réservé coproc. Un coprocessus est
       exécuté de façon asynchrone dans un sous-interpréteur, comme si la commande se terminait par  l'opérateur
       de contrôle &, avec un tube bidirectionnel établi entre l'interpréteur d'exécution et le coprocessus.

       Le format d'un coprocessus est :

              coproc [NOM] commande [redirections]

       Un  coprocessus  appelé  NOM est créé. Si NOM n'est pas fourni, le nom par défaut est COPROC. NOM ne doit
       pas être fourni si commande est une commande simple (voir ci-dessus) ; sinon, il est interprété comme  le
       premier  mot  d'une  commande  simple. Quand le coprocessus est exécuté, l'interpréteur crée une variable
       tableau (consultez Tableaux ci-dessous) appelée NOM dans le contexte de  l'interpréteur  d'exécution.  La
       sortie  standard  de  commande  est connectée par un tube à un descripteur de fichier dans l'interpréteur
       d'exécution, et ce descripteur de fichier est  affecté  à  NOM[0].  L'entrée  standard  de  commande  est
       connectée  par  un tube à un descripteur de fichier dans l'interpréteur d'exécution, et ce descripteur de
       fichier est affecté à NOM[1]. Ce tube est  établi  avant  toute  redirection  indiquée  par  la  commande
       (consultez  REDIRECTIONS  ci-dessous).  Les descripteurs de fichier peuvent être utilisés comme arguments
       aux commandes d'interpréteur et redirections en  utilisant  les  développements  standards  de  mot.  Les
       descripteurs  de  fichier  autres  que  ceux  créés  pour  exécuter  des  substitutions de commande et de
       processus, ne sont pas disponibles dans les  sous-interpréteurs.  L'identifiant  du  processus  (PID)  de
       l'interpréteur engendré pour exécuter le coprocessus est la valeur disponible de la variable NAME_PID. La
       commande interne wait peut être réutilisée pour attendre que le coprocessus soit terminé.

       Puisque  le  coprocessus  est  créé comme une commande asynchrone, la commande coproc se termine toujours
       avec succès. L'état renvoyé d'un coprocessus est l'état final de commande.

   Définitions des fonctions de l'interpréteur
       Une fonction de l'interpréteur est un objet qui est appelé comme une commande simple et qui  exécute  une
       commande  composée  avec  un nouveau jeu de paramètres positionnels. Les fonctions de l'interpréteur sont
       déclarées de la façon suivante :

       nomfonction () commande-composée [redirection]
       function nomfonction [()] commande-composée [redirection]
              Cela définit une fonction  possédant  le  nomfonction  mentionné.  Le  mot  réservé  function  est
              facultatif.  S'il  est  fourni,  les parenthèses sont facultatives. Le corps de la fonction est la
              commande composée commande-composée (consultez Commandes composées ci-dessus). Cette commande  est
              généralement une liste de commandes entre { et }, mais peut être n'importe quelle commande décrite
              dans  Commandes  composées  ci-dessus, avec une exception : si le mot réservé function est utilisé
              mais  que  les  parenthèses  ne  sont  pas  fournies,   les   accolades   sont   nécessaires.   La
              commande-composée est exécutée chaque fois que nomfonction est indiqué comme le nom d'une commande
              normale. En mode POSIX, nomfonction ne peut pas être le nom d’une des commandes internes spéciales
              de  POSIX  (« special builtins »). En mode par défaut, un nom de fonction peut être n'importe quel
              mot de l'interpréteur non protégé qui ne contient pas de  $  Toutes  les  redirections  (consultez
              REDIRECTIONS  ci-dessous)  indiquées  lorsqu'une  fonction  est définie sont effectuées lorsque la
              fonction est exécutée. Le code de retour d'une définition de fonction est  zéro,  à  moins  qu'une
              erreur  de  syntaxe  ne se produise ou qu'une fonction en lecture seule n'existe déjà avec le même
              nom. Lorsque la fonction est exécutée, le code  de  retour  est  celui  de  la  dernière  commande
              exécutée dans le corps de la fonction (consultez FONCTIONS ci-dessous).

COMMENTAIRES

       Dans un interpréteur non interactif ou dans un interpréteur interactif avec l'option interactive_comments
       activée par la commande interne shopt (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), un mot
       commençant  par  # conduit à ignorer ce mot et tous les caractères restants sur la ligne. Un interpréteur
       interactif   sans   l'option   interactive_comments   n'autorise   pas   les    commentaires.    L'option
       interactive_comments est activée par défaut dans les interpréteurs interactifs.

PROTECTIONS

       Les  protections (« quoting ») permettent de forcer l'interpréteur à ignorer la signification spéciale de
       certains caractères ou mots. Les protections peuvent être utilisées pour  désactiver  le  traitement  des
       caractères  spéciaux,  éviter  la  reconnaissance  des  mots  réservés  ou  empêcher le développement des
       paramètres.

       Tous les métacaractères  décrits  ci-dessus  dans  DÉFINITIONS  ont  des  significations  spéciales  pour
       l'interpréteur et doivent être protégés pour ne représenter que leur propre caractère.

       Lorsque  les outils de développement de l'historique des commandes sont utilisés (consultez DÉVELOPPEMENT
       DE L'HISTORIQUE ci-dessous), le caractère de développement de l'historique,  généralement  !,  doit  être
       protégé pour éviter le développement de l'historique.

       Il  y  a  trois  mécanismes  de protection : le caractère de protection, les guillemets simples (« single
       quotes ») et les guillemets doubles (« double quotes »).

       Le caractère de protection est une contre-oblique (\) non protégée. Il préserve la  valeur  littérale  du
       caractère  qui  le  suit,  à  l'exception  du  <changement de ligne>. Si un couple \<changement de ligne>
       apparaît et si la contre-oblique n'est pas elle-même protégée,  l'ensemble  \<changement  de  ligne>  est
       considéré  comme une continuation de ligne (c'est-à-dire qu'il est supprimé du flux d'entrée et ignoré en
       pratique).

       Encadrer des caractères entre  des  guillemets  simples  préserve  la  valeur  littérale  de  chacun  des
       caractères  entre  guillemets  simples.  Un guillemet simple ne peut pas être placé entre deux guillemets
       simples, même s'il est précédé d'une contre-oblique.

       Encadrer des caractères entre  des  guillemets  doubles  préserve  la  valeur  littérale  de  chacun  des
       caractères  sauf $, `, \ et, lorsque le développement de l'historique est activé, !. Quand l'interpréteur
       et en mode POSIX, le ! n'a pas de signification particulière entre des guillemets doubles, même quand  le
       développement de l'historique est activé. Les caractères $ et ` conservent leurs significations spéciales
       entre  guillemets  doubles.  La  contre-oblique ne conserve sa signification spéciale que lorsqu'elle est
       suivie par l'un des caractères suivants : $, `, ", \ ou <changement de ligne>. Un guillemet  double  peut
       être  protégé  entre  deux  guillemets doubles en étant précédé d'une contre-oblique. S'il est activé, le
       développement de l'historique sera effectué, à moins qu'un ! apparaissant  entre  guillemets  doubles  ne
       soit protégé par une contre-oblique. La contre-oblique précédant le ! n'est pas supprimée.

       Les  caractères  spéciaux  *  et  @  ont  des  significations  spéciales lorsqu'ils se trouvent entre des
       guillemets doubles (consultez PARAMÈTRES ci-dessous).

       Les mots de la forme $'chaîne' sont traités spécialement.  Le  mot  est  développé  en  chaîne  avec  les
       caractères  protégés  par  contre-oblique  remplacés  comme indiqué par le standard ANSI C. Les suites de
       protection par contre-oblique, si présentes, sont décodées comme suit :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \'     guillemet simple ;
              \"     guillemet double ;
              \?     point d'interrogation ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur en octal vaut nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres hexadécimaux) ;
              \uHHHH le caractère Unicode (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale  est  HHHH  (un  à  quatre
                     chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le  caractère  Unicode  (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale est HHHHHHHH (un à huit
                     chiffres hexadécimaux) ;
              \cx    un caractère contrôle-x.

       Le résultat développé est protégé par des guillemets simples comme si le symbole dollar n'avait  pas  été
       présent.

       Une  chaîne entre guillemets doubles précédée d'un symbole dollar ($"chaine") conduira à la traduction de
       la chaîne selon les paramètres linguistiques régionaux en vigueur. L'infrastructure de  gettext  parcourt
       le  catalogue  de  messages  et  effectue  la  traduction,  en  utilisant les variables de l'interpréteur
       LC_MESSAGES et TEXTDOMAIN. Si les paramètres linguistiques régionaux actuels sont C ou  POSIX,  ou,  s'il
       n'y a pas de traduction disponible, le symbole dollar est ignoré. Si la chaîne est traduite et remplacée,
       le résultat est protégé par des guillemets doubles.

PARAMÈTRES

       Un  paramètre  est une entité permettant de stocker des valeurs. Il peut être un nom, un nombre ou un des
       caractères spéciaux décrits ci-dessous, dans Paramètres spéciaux. Une variable est un paramètre noté  par
       un  nom.  Une  variable possède une valeur et zéro ou plusieurs attributs. Les attributs sont affectés en
       utilisant la commande interne declare  (consultez  declare  dans  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous).

       Un  paramètre est créé si une valeur lui a été affectée. La chaîne NULL est une valeur correcte. Une fois
       qu'une variable est créée, elle  ne  peut  être  détruite  qu'en  utilisant  la  commande  interne  unset
       (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Une variable peut recevoir une valeur par une affectation de la forme

              nom=[valeur]

       Si  aucune  valeur  n'est  indiquée,  une chaîne NULL est affectée à la variable. Toutes les valeurs sont
       sujettes au développement du tilde, des paramètres et des variables, à la substitution  de  commande,  au
       développement  arithmétique et à la suppression des protections (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous). Si
       une variable a son attribut integer configuré, alors la valeur est soumise à  l'évaluation  arithmétique,
       même  si  la  syntaxe  $((...))  n'est pas utilisée (consultez Développement arithmétique ci-dessous). Le
       découpage en mots n'est pas effectué, à l'exception de « $@ » comme expliqué ci-dessous  dans  Paramètres
       spéciaux.  Le développement des chemins n'est pas effectué. Les affectations peuvent également apparaître
       comme argument des commandes internes suivantes : alias, declare,  typeset,  export,  readonly  et  local
       (commandes de déclaration). En mode POSIX, ces commandes internes pourraient apparaître dans une commande
       après   une  ou  plusieurs  instances  de  la  commande  interne  command  et  conserver  ces  propriétés
       d’affectation.

       Dans le contexte où une affectation affecte une valeur à une variable de l'interpréteur ou à un indice de
       tableau, l'opérateur += peut être utilisé pour ajouter ou  additionner  à  la  précédente  valeur  de  la
       variable.  Cela  comprend  des  arguments  pour  les commandes internes, comme declare, qui acceptent des
       affectations (commandes de déclaration).  Lorsque  l'opérateur  +=  est  appliqué  à  une  variable  dont
       l'attribut  integer (entier) a été positionné, la valeur est évaluée comme une expression arithmétique et
       additionnée à la valeur actuelle de la variable qui est également évaluée. Lorsque += est appliqué à  une
       variable  tableau  en  utilisant  l'affectation composée (consultez Tableaux ci-dessous), la valeur de la
       variable n'est pas détruite (comme elle l'est lorsque =  est  utilisé)  et  les  nouvelles  valeurs  sont
       ajoutées  au  tableau, en commençant à l'indice maximal du tableau plus un (pour les tableaux indicés) ou
       ajoutées comme un couple clef valeur pour un tableau associatif. Lorsque l'opérateur est appliqué  à  une
       variable de type chaîne, la valeur est développée et concaténée en valeur de la variable.

       L’attribut  nameref  peut  être  affecté  à  une variable en utilisant l’option -n des commandes internes
       declare et local (consultez la description des commandes declare et  local  ci-dessous)  pour  créer  une
       nameref  ou  une  référence  vers  une  autre  variable.  Cela  permet  aux  variables  d’être manipulées
       indirectement. À chaque fois qu’une  variable  nameref  est  référencée,  affectée,  détruite  ou  a  ses
       attributs  modifiés  (autrement qu'en utilisant ou en changeant l'attribut nameref lui-même), l’opération
       est en fait réalisée sur la variable  indiquée  par  la  valeur  de  la  variable  nameref.  nameref  est
       généralement  utilisée  dans  des  fonctions  d’interpréteur pour référencer une variable dont le nom est
       passé en argument de la fonction. Par exemple, si un nom de variable est passé en premier argument à  une
       fonction d’interpréteur, exécuter
              declare -n ref=$1
       dans  la  fonction  crée  une  variable de nameref ref dont la valeur est le nom de la variable passée en
       premier argument. Les références et affectations de ref  et  les  modifications  de  ses  attributs  sont
       traitées comme des références, affectations et modifications d'attribut sur la variable dont le nom a été
       passé  par $1. Si la variable de contrôle dans une boucle for a l’attribut nameref, la liste de mots peut
       être une liste de variables d’interpréteur et une référence de nom est établie  pour  chaque  mot  de  la
       liste,  tour  à  tour,  lorsque  la  boucle  est  exécutée. L’attribut nameref ne peut pas être donné aux
       variables de type tableau. Cependant, les variables nameref peuvent  référencer  des  variables  de  type
       tableau et des variables de type tableau indicé. nameref peut être détruit en utilisant l’option -n de la
       commande  interne  unset.  Sinon, si unset est exécuté avec le nom d’une variable nameref en argument, la
       variable référencée par la variable nameref sera détruite.

   Paramètres positionnels
       Un paramètre positionnel est un paramètre noté par un ou plusieurs chiffres (à l'exception du  chiffre  0
       seul).  Les paramètres positionnels sont affectés avec les arguments de l'interpréteur lors de son appel.
       Ils peuvent être réaffectés avec la commande interne set. On ne peut pas utiliser les  affectations  pour
       les  paramètres  positionnels.  Ils  sont  temporairement remplacés lors de l'exécution d'une fonction de
       l'interpréteur (consultez FONCTIONS ci-dessous).

       Un paramètre positionnel constitué de plusieurs chiffres doit être encadré par des accolades lors de  son
       développement (consultez DÉVELOPPEMENTS ci-dessous).

   Paramètres spéciaux
       L'interpréteur  traite  plusieurs  paramètres  spécifiquement.  Ces  paramètres  peuvent  uniquement être
       consultés, il n'est pas permis de leur affecter une valeur.
       *      Se développe en l'ensemble des paramètres  positionnels,  commençant  par  le  premier.  Quand  le
              développement  n’est pas entre guillemets doubles, tous les paramètres positionnels se développent
              en mots séparés. Dans les contextes  où  il  sont  réalisés,  ces  mots  sont  soumis  à  d’autres
              découpages  en  mots  et  développements  de  chemin.  Quand le développement se produit entre des
              guillemets doubles, * se transforme en un seul mot constitué de la valeur de tous  les  paramètres
              positionnels séparés par le premier caractère de la variable spéciale IFS. C'est-à-dire que « $* »
              est  équivalent à « $1c$2c... », où c est le premier caractère de la valeur de la variable IFS. Si
              IFS est inexistante, les paramètres sont séparés par des espaces. Si IFS est NULL, les  paramètres
              sont accolés sans séparateurs.
       @      Se  développe  en  ensemble  des  paramètres  positionnels,  commençant  par  le premier. Dans les
              contextes où le découpage en mots est réalisé, chaque paramètre positionnel se développe en un mot
              séparé ; si ces mots ne sont pas entre des guillemets doubles, ils sont  sujets  au  découpage  de
              mot.  Dans  les  contextes  où  il n'y a pas de découpage en mots, chaque paramètre positionnel se
              développe en un mot distinct  séparé  par  des  espaces.  Quand  le  développement  a  lieu  entre
              guillemets  doubles, chaque paramètre se développe en un mot distinct. C'est-à-dire que « $@ » est
              équivalent à « $1 » « $2 » .... Si le développement des guillemets doubles survient dans  un  mot,
              le  développement  du  premier  paramètre  est  accolé à la première partie du mot d'origine et le
              développement du dernier paramètre est accolé à la dernière partie du mot d'origine. Quand il  n'y
              a pas de paramètres positionnels, « $@ » et $@ ne se développent en rien (c'est-à-dire qu'ils sont
              simplement éliminés).
       #      Correspond au nombre de paramètres positionnels, en base décimale.
       ?      Se développe en état final du dernier pipeline exécuté au premier plan.
       -      Est remplacé par la liste des options de l'interpréteur indiquées durant l'appel, configurées avec
              la commande interne set ou celles créées par l'interpréteur lui-même (comme avec l'option -i).
       $      Se  transforme  en PID de l'interpréteur. Dans un sous-interpréteur (), il se transforme en PID de
              l'interpréteur et non pas du sous-interpréteur.
       !      Se transforme en PID de la dernière tâche placée en arrière-plan, soit exécutée comme une commande
              asynchrone, soit en utilisant la commande interne bg (consultez CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessous).
       0      Se développe en nom de l'interpréteur ou du script. Ce paramètre est créé lors de l'initialisation
              de l'interpréteur. Si bash est appelé avec un fichier de commandes, $0 correspond  au  nom  de  ce
              fichier.  Si  bash  est lancé avec l'option -c, alors $0 contient le premier argument, s'il y en a
              un, après la chaîne de commandes à exécuter. Sinon,  ce  paramètre  contient  le  nom  de  fichier
              utilisé pour appeler bash, comme indiqué par l'argument zéro.

   Variables de l'interpréteur
       Les variables suivantes sont créées par l'interpréteur :

       _      Au lancement de l'interpréteur, contient le chemin d'accès utilisé pour appeler l'interpréteur, ou
              le  script  en  cours  d'exécution  tel  qu'il est passé dans l'environnement ou dans la liste des
              arguments. Devient ensuite le dernier argument  de  la  commande  simple  précédente  exécutée  au
              premier plan, après développement. Contient également le chemin d'accès complet de chaque commande
              exécutée  et se retrouve dans l'environnement exporté à cette commande. Lors de la vérification de
              l'arrivée de courrier, contient le nom du fichier de courrier en cours de consultation.
       BASH   Se développe en chemin d'accès complet à l'instance actuelle de bash.
       BASHOPTS
              Liste des options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ». Chaque mot de la
              liste est un argument correct pour l'option -s de la commande interne shopt  (consultez  COMMANDES
              INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Les  options  apparaissant  dans  BASHOPTS sont celles
              indiquées comme actives par shopt. Si cette variable est  dans  l'environnement  au  lancement  de
              bash,  chaque  option  de  la liste est activée avant de lire les fichiers d’initialisation. Cette
              variable est en lecture seule.
       BASHPID
              Se transforme en PID du processus de l'interpréteur bash actuel.  Diffère  de  $$  sous  certaines
              conditions,  comme  dans les sous-interpréteurs ne nécessitant pas que bash soit réinitialisé. Les
              assignations à BASHPID n'ont pas d”effet. Si  BASHPID  est  détruite,  elle  perd  ses  propriétés
              spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       BASH_ALIASES
              Une  variable  de  type  tableau  associatif  dont  les éléments correspondent à une liste interne
              d'alias comme celle gérée par la commande  interne  alias.  Les  éléments  ajoutés  à  ce  tableau
              apparaissent  dans  la liste d'alias ; cependant, la destruction d'éléments du tableau ne provoque
              pas actuellement le retrait des alias de la liste d'alias. Si BASH_ALIASES est détruite, elle perd
              ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       BASH_ARGC
              Une variable de type tableau contenant le nombre de paramètres de chaque trame de la pile  d'appel
              d'exécution  de  l'interpréteur  bash  actuel.  Le  nombre  de paramètres du sous-programme actuel
              (fonction de l'interpréteur ou du script exécuté par . ou  source)  est  au  sommet  de  la  pile.
              Lorsqu'un  sous-programme  est  exécuté,  le nombre de paramètres passés est placé dans BASH_ARGC.
              L'interpréteur crée BASH_ARGC seulement dans le mode de traçage étendu  (consultez  ci-dessous  la
              description de l'option extdebug de la commande interne shopt). La configuration de extdebug après
              que  l'interpréteur  ait  démarré  l'exécution  d'un script, ou le référencement de cette variable
              quand extdebug n'existe pas, peut provoquer une incohérence des valeurs.
       BASH_ARGV
              Une variable de type tableau contenant tous les paramètres  de  la  pile  d'appel  d'exécution  de
              l'interpréteur  bash  actuel.  Le  dernier paramètre du dernier sous-programme est au sommet de la
              pile ; le premier paramètre de l'appel initial est en bas. Lorsqu'un sous-programme  est  exécuté,
              les  paramètres  fournis sont placés dans BASH_ARGV. BASH_ARGV est créé uniquement dans le mode de
              traçage étendu (consultez ci-dessous la description de l'option extdebug de  la  commande  interne
              shopt). La configuration de extdebug après que l'interpréteur ait démarré l'exécution d'un script,
              ou  le  référencement de cette variable quand extdebug n'existe pas peut provoquer une incohérence
              des valeurs.
       BASH_ARGV0
              Quand elle est référencée, cette variable développe le nom  de  l'interpréteur  ou  du  script  de
              l'interpréteur  (identique  à  $0 ;  voir  la  description  du  paramètre  spécial  0  ci-dessus).
              L'affectation d'une valeur à BASH_ARGV0 fait  que  cette  valeur  est  aussi  assignée  à  $0.  Si
              BASH_ARGV0  est  détruite,  elle  perd  ses  propriétés spéciales, même si elle est recréée par la
              suite.
       BASH_CMDS
              Une variable de type tableau associatif dont les éléments correspondent à  une  table  de  hachage
              interne  de  commandes  comme  celle gérée par la commande interne hash. Les éléments ajoutés à ce
              tableau apparaissent dans la table de hachage ; cependant, la destruction d'éléments du tableau ne
              provoque pas actuellement le retrait des noms de commandes de la table de  hachage.  Si  BASH_CMDS
              est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       BASH_COMMAND
              La  commande  en  cours  d'exécution  ou  sur le point d'être exécutée, à moins que l'interpréteur
              n'exécute une commande à la suite d'une capture, auquel  cas  c'est  la  commande  s'exécutant  au
              moment  de  la  capture. Si BASH_COMMAND est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si
              elle est recréée par la suite.
       BASH_EXECUTION_STRING
              L'argument commande de l'option d'appel -c.
       BASH_LINENO
              Une variable de type tableau dont les éléments sont les numéros de ligne des fichiers  sources  où
              chaque  élément  correspondant  de  FUNCNAME a été invoqué. ${BASH_LINENO[$i]} est le numéro de la
              ligne  dans  le  fichier  source  (${BASH_SOURCE[$i+1]})  où  ${FUNCNAME[$i]}  a  été  appelé  (ou
              ${BASH_LINENO[$i-1]}  si  consulté  depuis  une autre fonction de l'interpréteur). Utilisez LINENO
              pour obtenir le numéro de ligne actuel.
       BASH_LOADABLES_PATH
              Liste des répertoires, séparés par des deux-points « : », que  l'interpréteur  consulte  lorsqu'il
              cherche les commandes internes chargeables dynamiquement spécifiées par la commande enable.
       BASH_REMATCH
              Une  variable  de type tableau dont les éléments sont affectés avec l'opérateur binaire =~ dans la
              commande conditionnelle [[. L'élément d'indice 0 est  la  partie  de  la  chaîne  correspondant  à
              l'expression rationnelle complète. L'élément d'indice n est la partie de la chaîne correspondant à
              la n-ième sous-expression entre parenthèses.
       BASH_SOURCE
              Une  variable  de type tableau dont les éléments sont les noms des fichiers source où les noms des
              fonctions d'interpréteur correspondants à la variable de type tableau FUNCNAME  sont  définis.  La
              fonction  d'interpréteur ${FUNCNAME[$i]} est définie dans le fichier ${BASH_SOURCE[$i]} et appelée
              depuis ${BASH_SOURCE[$i+1]}.
       BASH_SUBSHELL
              Incrémentée  dans  tous  les  sous-interpréteurs  et  environnements  de  sous-interpréteur  quand
              l’interpréteur  commence  à  s’exécuter  dans  cet  environnement.  La  valeur  initiale est 0. Si
              BASH_COMMAND est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle  est  recréée  par  la
              suite.
       BASH_VERSINFO
              Une  variable  de  type  tableau protégée en écriture dont les éléments représentent la version de
              cette instance de bash. Cette valeur est affectée aux éléments du tableau comme suit :
              BASH_VERSINFO[0]        Le numéro majeur de la version (release).
              BASH_VERSINFO[1]        Le numéro mineur de la version (version).
              BASH_VERSINFO[2]        Le niveau de correctif.
              BASH_VERSINFO[3]        Le numéro de compilation.
              BASH_VERSINFO[4]        Le statut de cette version (par exemple beta1).
              BASH_VERSINFO[5]        La valeur de MACHTYPE.
       BASH_VERSION
              Se développe en une chaîne décrivant le numéro de version de cette instance de bash.
       COMP_CWORD
              Un indice dans ${COMP_WORDS} du mot contenant la position  actuelle  du  curseur.  Cette  variable
              n'est  disponible que dans les fonctions de l'interpréteur appelées par les outils de complètement
              programmables (consultez Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_KEY
              La touche (ou dernière touche d'une suite  de  touches)  utilisée  pour  appeler  la  fonction  de
              complètement actuelle.
       COMP_LINE
              La  ligne  de  commande  actuelle.  Cette  variable  n'est  disponible  que  dans les fonctions de
              l'interpréteur appelées par les  outils  de  complètement  programmables  (consultez  Complètement
              programmable ci-dessous).
       COMP_POINT
              L'indice  de  la  position  actuelle  du  curseur  relatif au début de la commande actuelle. Si la
              position actuelle du curseur est à la fin de la commande actuelle, la valeur de cette variable est
              égale à ${#COMP_LINE}. Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de l'interpréteur et
              les  commandes  externes  appelées  par  les  outils  de  complètement  programmables   (consultez
              Complètement programmable ci-dessous).
       COMP_TYPE
              Configurée  à  une  valeur  entière  correspondant  au  type de complètement essayé qui a provoqué
              l'appel d'une fonction de complètement : TAB pour un complètement normal, ? pour  l'affichage  des
              complètements  après  tabulations successives, ! pour l'affichage des alternatives de complètement
              de mot partiel, @ pour afficher les complètements si le mot n'est pas modifié, ou % pour  le  menu
              de  complètement.  Cette variable n'est disponible que dans les fonctions de l'interpréteur et les
              commandes externes appelées par les outils de complètement programmables  (consultez  Complètement
              programmable ci-dessous).
       COMP_WORDBREAKS
              Le  jeu  de  caractères  que  la bibliothèque readline considère comme séparateurs de mots lors du
              complètement de mot. Si COMP_WORDBREAKS est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même  si
              elle est recréée par la suite.
       COMP_WORDS
              Une  variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) consistant en mots individuels de la
              ligne de commande actuelle. La ligne est découpée  en  mots  comme  readline  la  découperait,  en
              utilisant  COMP_WORDBREAKS  tel que décrit ci-dessus. Cette variable n'est disponible que dans les
              fonctions de l'interpréteur appelées par  les  outils  de  complètement  programmables  (consultez
              Complètement programmable ci-dessous).
       COPROC Une  variable  de  type  tableau  (consultez  Tableaux  ci-dessous)  créée  pour  représenter  les
              descripteurs de fichier pour les sorties depuis et les  entrées  vers  un  coprocessus  non  nommé
              (consultez Coprocessus ci-dessus).
       DIRSTACK
              Une  variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) représentant le contenu actuel de la
              pile de répertoires. Les répertoires apparaissent  dans  la  pile  dans  l'ordre  dans  lequel  la
              commande interne dirs les affiche. Les affectations des éléments de cette variable tableau peuvent
              être  utilisés  pour modifier les répertoires déjà dans la pile, mais les commandes internes pushd
              et popd doivent être utilisées pour ajouter et enlever des  répertoires.  L'affectation  de  cette
              variable ne modifiera pas le répertoire actuel. Si DIRSTACK est détruite, elle perd ses propriétés
              spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       EPOCHREALTIME
              À chaque fois que ce paramètre est consulté, il se développe en nombre de secondes écoulées depuis
              l'Epoch  Unix  (consultez  time(3))  comme  valeur en virgule flottante avec une granularité d'une
              microseconde. Les affectations à EPOCHREALTIME sont ignorées. Si EPOCHREALTIME est détruite,  elle
              perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       EPOCHSECONDS
              À chaque fois que ce paramètre est consulté, il se développe en nombre de secondes écoulées depuis
              l'Epoch  Unix  (consultez time(3)). Les affectations à EPOCHSECONDS sont ignorées. Si EPOCHSECONDS
              est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       EUID   Contient l'UID effectif  de  l'utilisateur,  initialisé  au  démarrage  de  l'interpréteur.  Cette
              variable est en lecture seule.
       FUNCNAME
              Une  variable  de  type  tableau  contenant  le  nom  de  toutes  les  fonctions de l'interpréteur
              actuellement dans la pile d'appel d'exécution. L'élément d'indice  0  est  le  nom  de  l'une  des
              fonctions  en cours d'exécution dans l'interpréteur. L'élément le plus bas (celui avec l'indice le
              plus grand) est "main". Cette variable n'existe que si une fonction de l'interpréteur est en cours
              d'exécution. Les affectations de FUNCNAME n'ont aucun effet. Si FUNCNAME est détruite,  elle  perd
              ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.

              Cette  variable  peut  être utilisée avec BASH_LINENO et BASH_SOURCE. Chaque élément de FUNCNAME a
              des éléments correspondant dans BASH_LINENO et BASH_SOURCE  pour  décrire  la  pile  d'appel.  Par
              exemple,  ${FUNCNAME[$i]}  a  été  appelé depuis le fichier ${BASH_SOURCE[$i+1]} à la ligne numéro
              ${BASH_LINENO[$i]}. La commande interne caller affiche la  pile  d'appel  actuelle  utilisant  ces
              renseignements.
       GROUPS Une  variable  de  type  tableau contenant la liste des groupes dont l'utilisateur est membre. Les
              affectations de GROUPS n'ont aucun effet.  Si  GROUPS  est  détruite,  elle  perd  ses  propriétés
              spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       HISTCMD
              Le  numéro  d'historique,  ou  l'indice  dans  la  file d'historique, de la commande en cours. Les
              affectations de HISTCMD  sont  ignorées.  Si  HISTCMD  est  détruite,  elle  perd  ses  propriétés
              spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       HOSTNAME
              Automatiquement configurée au nom de la machine actuelle.
       HOSTTYPE
              Automatiquement  configurée  en  chaîne  décrivant de façon unique le type de machine sur laquelle
              bash s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       LINENO Chaque fois que ce paramètre est consulté,  l'interpréteur  le  remplace  par  un  nombre  décimal
              représentant le numéro de la ligne actuelle (commençant à 1), au sein du script ou de la fonction.
              Hors  d'un  script  ou  d'une  fonction,  la  valeur n'a pas nécessairement de sens. Si LINENO est
              détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       MACHTYPE
              Automatiquement configurée en chaîne décrivant le type du système sur lequel bash s'exécute,  dans
              le format standard de GNU processeur-compagnie-système. La valeur par défaut dépend du système.
       MAPFILE
              Une  variable  de  type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) créée pour représenter le texte lu
              par la commande interne mapfile si aucun nom de variable n'a été fourni.
       OLDPWD Le répertoire de travail précédent tel que configuré par la commande cd.
       OPTARG La valeur du dernier argument d'option traité par la commande interne getopts (consultez COMMANDES
              INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OPTIND L'indice du prochain argument à traiter par  la  commande  interne  getopts  (consultez  COMMANDES
              INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       OSTYPE Automatiquement  configurée  en  chaîne  décrivant  le  système  d'exploitation  sur  lequel  bash
              s'exécute. La valeur par défaut dépend du système.
       PIPESTATUS
              Une variable de type tableau (consultez Tableaux ci-dessous) contenant une liste des états  finaux
              des  processus  exécutés  dans  le  pipeline  exécuté  le plus récemment au premier plan (qui peut
              éventuellement contenir une seule commande).
       PPID   L'identifiant du processus parent de l'interpréteur. Cette variable est en lecture seule.
       PWD    Le répertoire de travail actuel tel que configuré par la commande cd.
       RANDOM À chaque fois que ce paramètre est consulté, un entier aléatoire entre 0 et  32767  est  engendré.
              L'affectation  d'une  valeur  à  RANDOM  initialise (ensemence) la suite de nombres aléatoires. Si
              RANDOM est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       READLINE_LINE
              Le contenu du tampon de ligne readline, pour utiliser avec "bind -x" (consultez COMMANDES INTERNES
              DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       READLINE_MARK
              La position de la marque (point d'insertion enregistré) dans le tampon  de  ligne  readline,  pour
              utiliser  avec  "bind  -x"  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Les
              caractères entre le point d'insertion et la marque sont souvent appelés la zone.
       READLINE_POINT
              La position du point d'insertion dans le tampon de ligne readline, pour utiliser  avec  "bind  -x"
              (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       REPLY  Configurée  en  ligne  de  saisie  lue  par la commande interne read lorsqu'aucun argument n'a été
              fourni.
       SECONDS
              À chaque fois que ce paramètre est consulté, le temps en seconde écoulé  depuis  le  lancement  de
              l'interpréteur  est  renvoyé.  Si une valeur est affectée à SECONDS, la valeur renvoyée lors d’une
              consultation ultérieure est le temps en seconde écoulé depuis l'affectation, ajouté  à  la  valeur
              affectée.  Le  temps  en seconde au moment du lancement de l'interpréteur et l'heure actuelle sont
              toujours déterminés en interrogeant l'horloge système. Si SECONDS  est  détruite,  elle  perd  ses
              propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
       SHELLOPTS
              Liste des options activées de l'interpréteur, séparées par des deux-points « : ». Chaque mot de la
              liste  est  un  argument  correct pour l'option -o de la commande interne set (consultez COMMANDES
              INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).  Les  options  apparaissant  dans  SHELLOPTS  sont  celles
              indiquées  comme  actives  par  set -o. Si cette variable est dans l'environnement au lancement de
              bash, chaque option de la liste est activée avant de lire  les  fichiers  d’initialisation.  Cette
              variable est en lecture seule.
       SHLVL  Incrémenté de 1 à chaque appel d'une instance de bash.
       SRANDOM
              Cette  variable  engendre un nombre pseudo-aléatoire de 32 bits chaque fois qu'elle est consultée.
              Le générateur de nombres aléatoires n'est pas linéaire sur les systèmes  qui  prennent  en  charge
              /dev/urandom  ou  arc4random,  aussi  chaque  nombre  renvoyé n'a aucune relation avec les nombres
              précédents. Le générateur de nombre aléatoire ne peut pas être ensemencé, aussi les affectations à
              cette variable n'ont aucun effet. Si SRANDOM est détruite, elle  perd  ses  propriétés  spéciales,
              même si elle est recréée par la suite.
       UID    Contient  l'UID de l'utilisateur actuel, initialisé au démarrage de l'interpréteur. Cette variable
              est en lecture seule.

       Les variables suivantes sont utilisées par l'interpréteur. Dans certains cas, bash  affecte  des  valeurs
       par défaut aux variables ; ces cas sont décrits ci-dessous.

       BASH_COMPAT
              La  valeur  est utilisée pour définir le niveau de compatibilité de l’interpréteur. Consultez MODE
              DE COMPATIBILITÉ DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous pour  une  description  des  différents  niveaux  de
              compatibilité  et  leurs  conséquences. La valeur peut être un nombre décimal (par exemple 4.2) ou
              entier (par exemple 42) correspondant  au  niveau  de  compatibilité  voulu.  Si  BASH_COMPAT  est
              détruite  ou  définie comme une chaîne vide, le niveau de compatibilité est défini à la valeur par
              défaut de la version actuelle. Si BASH_COMPAT est définie à une valeur de niveau de  compatibilité
              impossible,  l’interpréteur affiche un message d’erreur et définit le niveau de compatibilité à la
              valeur par défaut de la version actuelle. Les  valeurs  possibles  correspondent  aux  niveaux  de
              compatibilité décrits ci-dessous dans MODE DE COMPATIBILITÉ DE L'INTERPRÉTEUR. Par exemple, 4.2 et
              42  sont  des  valeurs  possibles qui correspondent à l'option compat42 de shopt et définissent le
              niveau de compatibilité à 42. La version actuelle est aussi une valeur possible.
       BASH_ENV
              Si ce paramètre existe lorsque bash exécute un script, sa valeur est considérée comme  un  nom  de
              fichier  contenant  les  commandes  d'initialisation  de  l'interpréteur, comme dans ~/.bashrc. La
              valeur de BASH_ENV est soumise au développement des paramètres, à la substitution de  commande  et
              au  développement  arithmétique  avant  d'être  considérée comme un nom de fichier. PATH n'est pas
              utilisée pour rechercher le fichier obtenu.
       BASH_XTRACEFD
              Si configurée à une valeur entière correspondant à un descripteur de fichier correct, bash  écrira
              la  trace de sortie si set -x est activé vers ce descripteur de fichier. Le descripteur de fichier
              est fermé quand BASH_XTRACEFD est détruite ou qu'une nouvelle valeur lui  est  affectée.  Détruire
              BASH_XTRACEFD  ou  lui  affecter  la chaîne vide conduit la trace de sortie à être envoyée vers la
              sortie d'erreur standard. Remarquez que configurer BASH_XTRACEFD à 2 (le descripteur de fichier de
              la sortie d'erreur standard) puis la détruire revient à fermer la sortie d'erreur standard.
       CDPATH Le chemin de recherche de la commande interne cd. Il s'agit d'une liste  de  répertoires,  séparés
              par  des  deux-points  « : »,  que  l'interpréteur  consulte  lorsqu'il cherche un sous-répertoire
              destination de la commande cd. Un exemple de valeur est ".:~:/usr".
       CHILD_MAX
              Définir le nombre de valeurs d’état de sortie des enfants dont l’interpréteur  doit  se  souvenir.
              Bash  ne  permettra  pas à cette valeur d’être inférieure à un minimum imposé par POSIX, ni d’être
              supérieure à une valeur maximale (8192 pour l’instant). La valeur minimale dépend du système.
       COLUMNS
              Utilisée par la  commande  composée  select  pour  déterminer  la  largeur  du  terminal  lors  de
              l'affichage  des  listes  de  sélection.  Automatiquement  configurée si l’option checkwinsize est
              activée ou dans un interpréteur interactif à la réception d'un signal SIGWINCH.
       COMPREPLY
              Une variable de type tableau dans lequel bash lit les complètements  possibles  produits  par  une
              fonction  de  l'interpréteur  appelée  par  les  outils  de  complètement programmables (consultez
              Complètement  programmable  ci-dessous).  Chaque  élément  du  tableau  contient  un  complètement
              possible.
       EMACS  Si  bash  trouve cette variable dans l'environnement lorsque l'interpréteur démarre avec la valeur
              "t", il considère que l'interpréteur est lancé dans un tampon d'interpréteur d'Emacs et  désactive
              l'édition en ligne.
       ENV    Développé   et   exécuté   de  façon  similaire  à  BASH_ENV  (consultez  APPEL  ci-dessus)  quand
              l'interpréteur interactif est invoqué en mode POSIX.
       EXECIGNORE
              Une liste, séparée par des deux-points « : », de motifs de l'interpréteur (voir Motifs génériques)
              définissant la liste de noms de fichier à ignorer par la commande de recherche utilisant PATH. Les
              fichiers dont les noms de chemin complets correspondent à un de ces motifs ne sont pas  considérés
              comme des fichiers exécutables en vue du complètement et de l'exécution de commande au moyen d'une
              recherche  dans  PATH. Cela n'affecte pas le comportement des commandes [, test et [[. Les noms de
              chemin complets dans la table de hachage des commandes ne sont pas sujets à  EXECIGNORE.  Utiliser
              cette  variable  pour  ignorer  des  fichiers  de bibliothèque partagée dont le bit exécutable est
              présent, mais qui ne sont pas des fichiers exécutables. La correspondance  de  motif  respecte  la
              configuration de l'option d'interpréteur extglob.
       FCEDIT L'éditeur par défaut utilisé par la commande interne fc.
       FIGNORE
              Une  liste  de suffixes, séparés par des deux-points « : », que bash ignorera lors du complètement
              des noms de fichiers (consultez READLINE ci-dessous). Un nom de fichier dont le suffixe correspond
              à l'un de ceux mentionnés dans FIGNORE est exclu de la liste des noms  de  fichiers  correspondant
              pour  le  complètement. Par exemple, cette variable peut prendre la valeur ".o:~" (des protections
              sont nécessaires pour l'affectation d'une valeur à cette variable qui contient des tildes).
       FUNCNEST
              Si configurée à une  valeur  numérique  strictement  positive,  cela  définit  le  niveau  maximal
              d'imbrication  de  fonctions.  Les  invocations de fonctions qui dépassent ce niveau d'imbrication
              forceront la commande actuelle à abandonner.
       GLOBIGNORE
              Une liste de motifs séparés par des deux-points « : », définissant l'ensemble des noms de  fichier
              à  ignorer lors du développement des chemins. Si un nom de fichier correspondant à un des motif de
              développement des chemins correspond également à un des motifs dans GLOBIGNORE, il est supprimé de
              la liste des correspondances.
       HISTCONTROL
              Une liste de valeurs, séparées par des deux-points « : », commandant la façon dont  les  commandes
              sont  sauvegardées  dans  la  file  d'historique.  Si  la  liste  des  valeurs  contient la valeur
              ignorespace, les lignes  commençant  par  une  espace  ne  sont  pas  sauvegardées  dans  la  file
              d'historique. La valeur ignoredups conduit à ne pas sauvegarder une ligne correspondant exactement
              à  la  ligne de commande précédente. La présence de ignoreboth est un condensé pour ignorespace et
              ignoredups. La valeur erasedups conduit à retirer  de  la  file  d'historique  toutes  les  lignes
              précédant  la  ligne actuelle et lui correspondant avant que cette ligne y soit sauvegardée. Toute
              valeur qui ne fait pas partie de la liste ci-dessus est ignorée. Si HISTCONTROL est inexistante ou
              si elle ne  contient  pas  une  valeur  correcte,  toutes  les  lignes  lues  par  l'analyseur  de
              l'interpréteur  seront  sauvegardées  dans la file d'historique, selon la valeur de HISTIGNORE. La
              seconde ligne et les suivantes d'une commande multiligne ne sont pas testées et sont ajoutées dans
              l'historique indépendamment de la valeur de HISTCONTROL.
       HISTFILE
              Le nom du fichier dans lequel l'historique des  commandes  est  sauvegardé  (consultez  HISTORIQUE
              ci-dessous).  Par défaut, il s'agit de ~/.bash_history. Si inexistante, l'historique des commandes
              n'est pas sauvegardé lorsqu'un interpréteur se termine.
       HISTFILESIZE
              Le nombre maximal de lignes contenues dans le fichier d'historique. Quand cette variable  contient
              une  valeur,  le  fichier  d’historique  est  tronqué, si besoin, pour ne pas contenir plus que ce
              nombre de lignes en enlevant les entrées les plus anciennes. Ce fichier est aussi tronqué à  cette
              taille  après  son  écriture  quand  un  interpréteur  se  termine. Si la valeur est 0, le fichier
              d’historique est tronqué à une taille nulle. Les valeurs non numériques ou négatives empêchent  la
              troncature.  L’interpréteur  définit  la  valeur par défaut à la valeur de HISTSIZE après avoir lu
              tous les fichiers d’initialisation.
       HISTIGNORE
              Une liste de motifs, séparés par des deux-points « : », déterminant  quelles  lignes  de  commande
              devraient  être  sauvegardées  dans la file d'historique. Chaque motif est accroché au début de la
              ligne et doit correspondre à celle-ci complètement (aucun ajout de « * » implicite). Chaque  motif
              est  comparé à chaque ligne après application des vérifications de HISTCONTROL. En plus des motifs
              génériques usuels de l'interpréteur, « & » correspond à la ligne précédente de l'historique. « & »
              peut être protégée par une contre-oblique ; la contre-oblique est supprimée avant  de  tenter  une
              comparaison.  La  seconde  ligne  et  les suivantes d'une commande composée multiligne ne sont pas
              testées et sont ajoutées dans l'historique quelque soit la valeur de HISTIGNORE. La correspondance
              de motif respecte la configuration de l'option d'interpréteur extglob.
       HISTSIZE
              Le nombre de commandes à mémoriser dans l'historique  (consultez  HISTORIQUE  ci-dessous).  Si  la
              valeur  est  0,  les  commandes  ne  sont pas sauvegardées dans la liste d’historique. Les valeurs
              négatives permettent de sauvegarder toutes les commandes dans la liste d’historique (sans limite).
              L’interpréteur  définit  la  valeur  par  défaut  à  500  après  avoir  lu   tous   les   fichiers
              d’initialisation.
       HISTTIMEFORMAT
              Si  cette variable existe et n'est pas NULL, sa valeur est utilisée comme une chaîne de caractères
              par strftime(3) afin d'imprimer l'horodatage associé à chaque élément de l'historique affiché  par
              la commande interne history. Si cette variable existe, les horodatages sont écrits dans le fichier
              d'historique afin d'être conservés au fur et à mesure des sessions de l'interpréteur. Cela utilise
              le  caractère  de  commentaire  d'historique  pour  distinguer  l'horodatage  des autres lignes de
              l'historique.
       HOME   Le répertoire d'accueil de l'utilisateur actuel ; l'argument par défaut de la commande interne cd.
              La valeur de cette variable est aussi utilisée lors du développement du tilde.
       HOSTFILE
              Contient le nom  d'un  fichier  ayant  le  même  format  /etc/hosts  qui  devra  être  lu  lorsque
              l'interpréteur aura besoin de compléter un nom de machine. La liste des complètements possibles de
              noms  de  machine  peut  être  changée  pendant  l'exécution de l'interpréteur ; à la tentative de
              complètement de nom de machine suivant le changement de valeur, bash ajoute le contenu du  nouveau
              fichier  à  la  liste  existante.  Si  HOSTFILE  existe  mais  est vide, ou désigne un fichier non
              accessible en lecture, bash essaie de lire /etc/hosts pour obtenir la liste des  complètements  de
              noms  de  machine  possibles.  Lorsque  HOSTFILE  est  détruite,  la liste des noms de machine est
              effacée.
       IFS    Le séparateur de champs interneInternal Field Separator ») qui est utilisé pour  le  découpage
              en  mots  après  les  développements  et pour découper les lignes en mots avec la commande interne
              read. La valeur par défaut est « <espace><tab><changement_de_ligne> ».
       IGNOREEOF
              Commande le comportement d'un interpréteur interactif à la réception d'un caractère  EOF  (fin  de
              fichier)  comme  unique  saisie.  Si  elle  existe,  la  valeur  est  le  nombre de caractères EOF
              consécutifs qui doivent être tapés comme premiers caractères sur une ligne  de  saisie  avant  que
              bash  ne  termine. Si la variable existe mais que sa valeur n'est pas numérique ou si elle n'a pas
              de valeur, la valeur par défaut est 10. Si elle n'existe pas, EOF signifie la  fin  de  la  saisie
              pour l'interpréteur.
       INPUTRC
              Le  nom  du  fichier  d’initialisation  pour  readline,  prioritaire  sur le fichier par défaut de
              ~/.inputrc (consultez READLINE ci-dessous).
       INSIDE_EMACS
              Si cette variable apparaît dans l'environnement quand le  script  démarre,  bash  considère  qu'il
              s'exécute  dans un tampon d'interpréteur d'Emacs et peut désactiver l'édition de ligne, suivant la
              valeur de TERM.
       LANG   Utilisée  pour  déterminer  le  paramètre  linguistique  régional   pour   toute   catégorie   non
              spécifiquement sélectionnée par une variable commençant par LC_.
       LC_ALL Cette  variable  surpasse  LANG  et toute autre variable LC_ indiquant une catégorie de paramètres
              linguistiques régionaux.
       LC_COLLATE
              Cette variable détermine l'ordre de collation utilisé pour trier les  résultats  du  développement
              des  chemins et détermine le comportement des expressions d’intervalle, des classes d'équivalences
              et des suites de collations dans le développement des chemins et la correspondance de motifs.
       LC_CTYPE
              Cette variable détermine l'interprétation  des  caractères  et  le  comportement  des  classes  de
              caractères lors du développement des chemins et de la recherche de correspondances de motifs.
       LC_MESSAGES
              Cette  variable  détermine  le  paramètre  linguistique régional utilisé pour traduire les chaînes
              entre guillemets doubles précédées d'un $.
       LC_NUMERIC
              Cette variable détermine le paramètre linguistique régional utilisé pour formater les nombres.
       LC_TIME
              Cette variable détermine le paramètre linguistique régional utilisé pour les données et le temps.
       LINES  Utilisée par la  commande  composée  select  pour  déterminer  la  taille  des  colonnes  lors  de
              l'affichage  des  listes  de  sélection.  Automatiquement  configurée si l’option checkwinsize est
              activée ou dans un interpréteur interactif à la réception d'un signal SIGWINCH.
       MAIL   Si ce paramètre correspond à un nom de fichier ou de répertoire et si  la  variable  MAILPATH  est
              inexistante,  bash  informe  l'utilisateur  de l'arrivée de messages dans le fichier indiqué ou le
              répertoire au format Maildir.
       MAILCHECK
              Indique la durée (en seconde) au bout de laquelle bash vérifie si un nouveau message  est  arrivé.
              La  valeur  par  défaut  est 60 secondes. Lorsque le délai est écoulé, l'interpréteur vérifiera la
              présence d'un courrier électronique avant d'afficher son invite de base.  Si  cette  variable  est
              inexistante, ou contient une valeur strictement négative, l'interpréteur désactive la vérification
              du courrier.
       MAILPATH
              Une  liste  de  noms  de  fichiers  séparés  par des deux-points « : », dans lesquels on vérifiera
              l'arrivée de courrier. Le nom d'un fichier peut être suivi d'un point d'interrogation « ? »,  puis
              d'une  chaîne de caractères indiquant le message à afficher en cas de courrier. Dans cette chaîne,
              le paramètre $_ correspond au nom du fichier de courrier actuel. Exemple :
              MAILPATH='/usr/spool/mail/bfox?"Vous avez du courrier":~/shell-mail?"$_ a du courrier !"'
              Bash peut être configurée pour fournir une valeur par défaut pour cette variable (il n'y a pas  de
              valeur  par  défaut),  mais  l'emplacement  du  fichier  de boîte à lettres dépend du système (par
              exemple /var/mail/$USER).
       OPTERR Si configurée à la valeur 1, bash affiche les messages d'erreurs engendrés par la commande interne
              getopts (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). OPTERR est  initialisée  avec
              la valeur 1 à chaque appel de l'interpréteur ou au lancement d'un script.
       PATH   Le chemin de recherche des commandes à exécuter. Il s'agit d'une liste de répertoires, séparés par
              des  deux-points  « : »  dans lesquels l'interpréteur recherche les commandes (consultez EXÉCUTION
              DES COMMANDES ci-dessous). Un nom de répertoire de taille nulle (NULL)  dans  la  valeur  de  PATH
              désigne  le  répertoire  actuel.  Un  répertoire  NULL  peut  apparaître  comme  deux  deux-points
              consécutifs ou comme des deux-points en début ou en fin. Le chemin par défaut dépend du système et
              est choisi par l'administrateur installant bash. Une valeur commune est ``/usr/local/bin:
              /usr/local/sbin:/usr/bin:/usr/sbin:/bin:/sbin''.
       POSIXLY_CORRECT
              Si cette variable existe dans l'environnement lorsque bash démarre, l'interpréteur passe  en  mode
              POSIX  avant de lire les fichiers d’initialisation comme si l'option --posix avait été fournie. Si
              elle est créée pendant que l'interpréteur est en cours d'exécution,  bash  active  le  mode  POSIX
              comme  si  la  commande  set -o posix a été exécutée. Quand l'interpréteur passe en mode POSIX, il
              configure cette variable si elle ne l'a pas déjà été.
       PROMPT_COMMAND
              Si cette variable existe et est un tableau, la valeur de  chaque  élément  existant  est  exécutée
              comme commande préalablement à l'affichage de chaque invite de base. Si elle existe mais n'est pas
              une variable de type tableau, sa valeur est utilisée comme commande à exécuter à la place.
       PROMPT_DIRTRIM
              Si elle contient un nombre supérieur à zéro, cette valeur est utilisée comme nombre de répertoires
              finaux  à  conserver  lors du développement des protections de chaîne d'invite \w et \W (consultez
              INVITES ci-dessous). Les caractères supprimés sont remplacés par une ellipse.
       PS0    La valeur de ce paramètre est développée (consultez INVITES  ci-dessous)  puis  affichée  par  les
              interpréteurs interactifs après la lecture d'une commande et avant son exécution.
       PS1    La  valeur  de  ce paramètre est développée puis utilisée comme chaîne d'invite de base (consultez
              INVITES ci-dessous). La valeur par défaut est « \s-\v\$  ».
       PS2    La valeur de ce paramètre est développée comme PS1 puis utilisée comme chaîne d'invite secondaire.
              La valeur par défaut est « >  ».
       PS3    La valeur de ce paramètre est utilisée comme invite de la commande select (consultez GRAMMAIRE  DE
              L'INTERPRÉTEUR ci-dessus).
       PS4    La  valeur  de  ce paramètre est développée comme PS1 puis affichée avant chaque commande affichée
              par bash lors d'un suivi d'exécution. Le premier caractère de PS4 est répété autant  de  fois  que
              nécessaire pour indiquer le niveau d'imbrication. La valeur par défaut est « +  ».
       SHELL  Cette  variable  développe  le  chemin  d'accès complet à l'interpréteur de commandes. Si elle est
              inexistante au démarrage  de  l'interpréteur,  bash  lui  affecte  le  chemin  d'accès  complet  à
              l'interpréteur de commandes de connexion de l'utilisateur actuel.
       TIMEFORMAT
              La  valeur  de  ce  paramètre  est  utilisée  en  tant  que chaîne de format indiquant comment les
              informations de paramétrage doivent être affichées pour les  pipelines  précédés  du  mot  réservé
              time.  Le caractère % introduit une suite de caractères de protection qui est développée en valeur
              de temps ou autre information. Les suites de caractères de protection et leurs significations sont
              les suivantes ; les crochets marquent les parties facultatives.
              %%        Un % seul (non interprété).
              %[p][l]R  Le temps écoulé en seconde.
              %[p][l]U  Le temps processeur écoulé en mode utilisateur en seconde.
              %[p][l]S  Le temps processeur écoulé en mode système en seconde.
              %P        Le pourcentage de temps processeur utilisé calculé avec (%U + %S) / %R.

              Le p facultatif est un chiffre indiquant la précision, le nombre de chiffres après la virgule. Une
              valeur de 0 conduit à affichage de nombres entiers. Trois chiffres au plus peuvent  être  affichés
              après  la  virgule ;  toute  valeur  supérieure à 3 sera modifiée en 3. Si p n'est pas précisé, la
              valeur 3 est utilisée.

              Le l facultatif indique un format plus long, incluant les  minutes,  de  la  forme  MMmSS.DDs.  La
              valeur de p détermine si la partie décimale est affichée ou non.

              Si    cette    variable    n'existe   pas,   bash   agit   comme   si   elle   avait   la   valeur
              $'\nreal\t%3lR\nuser\t%3lU\nsys\t%3lS'. Si la valeur est NULL, aucune information de chronométrage
              n'est affichée. Un caractère final de changement de ligne est ajouté quand la chaîne de format est
              affichée.
       TMOUT  Si configurée en valeur strictement positive, TMOUT est traitée comme le délai par défaut pour  la
              commande  interne  read.  La  commande select se termine s'il n'y a pas de saisie au bout de TMOUT
              secondes lorsque l'entrée vient d'un terminal. Dans un  interpréteur  interactif,  la  valeur  est
              interprétée comme une durée en seconde à attendre une ligne de saisie après avoir affiché l'invite
              de base. Bash se termine après avoir attendu pendant ce temps en seconde si aucune saisie de ligne
              complète n'est arrivée.
       TMPDIR Si  existante,  bash  utilise sa valeur comme nom de répertoire dans lequel bash crée les fichiers
              temporaires nécessaires au fonctionnement de l'interpréteur.
       auto_resume
              Cette variable commande le  comportement  de  l'interpréteur  vis-à-vis  de  l'utilisateur  et  du
              contrôle  des  tâches.  Si cette variable existe, les commandes simples constituées d'un seul mot,
              sans redirection, sont considérées comme  de  possibles  relances  de  tâches  suspendues.  Aucune
              ambiguïté n'est possible, si plusieurs tâches commencent par la chaîne saisie, la tâche à laquelle
              il  a  été  accédé  le  plus  récemment  est  sélectionnée.  Le nom d'une tâche suspendue, dans ce
              contexte, est la ligne de commande utilisée pour la lancer. Si configurée à la  valeur  exact,  la
              chaîne  fournie  doit  correspondre  exactement  au  nom  d'une  tâche suspendue ; si configurée à
              substring, la chaîne fournie doit correspondre à une sous-chaîne du nom de la tâche suspendue.  La
              valeur  substring  donne  une  fonctionnalité  analogue  à l'identificateur de tâche %? (consultez
              CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessous). Si configurée à toute autre valeur, la chaîne fournie  doit  être
              le   préfixe   du  nom  d'une  tâche  suspendue ;  cela  fournit  une  fonctionnalité  analogue  à
              l'identificateur de tâche %string.
       histchars
              Les deux ou trois caractères commandant le  développement  de  l'historique  et  le  découpage  en
              lexèmes  (consultez  DÉVELOPPEMENT  DE  L'HISTORIQUE  ci-dessous).  Le  premier  caractère  est le
              caractère de développement  de  l'historique,  celui  qui  indique  le  début  d'un  développement
              d'historique  (normalement  « ! »).  Le second caractère est celui de substitution rapide, utilisé
              comme raccourci pour relancer la commande précédente, en modifiant une partie de  la  chaîne  (par
              défaut  « ^ »).  Le  troisième  caractère facultatif est celui qui indique, lorsqu'on le trouve en
              début de mot que le reste de la ligne est un commentaire  (normalement  « # »).  Ce  caractère  de
              commentaire  empêche le développement de l'historique pour tous les mots restants sur la ligne. Il
              ne conduit pas nécessairement l'analyseur de l'interpréteur à considérer  le  reste  de  la  ligne
              comme un commentaire.

   Tableaux
       Bash  fournit  des  variables  de type tableau indicé ou associatif, à une dimension. Toute variable peut
       être utilisée comme tableau indicé ; la commande interne declare peut servir à déclarer explicitement  un
       tableau.  Il  n'y  a  pas  de limitation maximale à la taille d'un tableau, ni d'obligation à indicer les
       éléments ou les affecter de façon  contiguë.  Les  tableaux  indicés  sont  consultés  avec  des  entiers
       (évaluations  arithmétiques  comprises)  commençant à zéro ; les tableaux associatifs sont consultés avec
       des chaînes arbitraires. Sauf mention contraire, les indices de tableaux indicés ne doivent pas être  des
       entiers négatifs.

       Un  tableau  indicé  est  créé  automatiquement  si  une variable quelconque est affectée en utilisant la
       syntaxe nom[indice]=valeur. L'indice est traité comme une expression arithmétique et doit s'évaluer en un
       nombre. declare -a nom permet de déclarer explicitement un tableau indicé (consultez  COMMANDES  INTERNES
       DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). declare -a nom[indice] est aussi accepté ; l'indice est ignoré.

       Les tableaux associatifs sont créés en utilisant declare -A nom.

       Des attributs peuvent être indiqués pour une variable tableau en utilisant les commandes internes declare
       et readonly. Les attributs s'appliquent à tous les éléments d'un tableau.

       Les  tableaux  sont affectés en utilisant l'affectation composée de la forme nom=(valeur_1 ... valeur_n),
       où chaque valeur peut être de la forme [indice]=chaîne. Les affectations de tableau indicé ne nécessitent
       rien d’autre que chaîne. Chaque valeur de la liste est développée en utilisant tous les développements de
       l'interpréteur décrits ci-dessous dans DÉVELOPPEMENTS. Lors de l'affectation de tableaux indicés, si  les
       crochets  et  les  indices  facultatifs  sont  fournis,  les affectations ont lieu en conséquence ; sinon
       l'indice de l'élément affecté est le dernier indice affecté plus un. L'indexation commence à zéro.

       Lors de l'affectation à un tableau associatif, les mots d'une affectation composée peuvent être soit  des
       affectations  pour  lesquelles un indice est requis, soit une liste de mots qui est interprétée comme une
       séquence alternant clés et valeurs : nom=( clé1 valeur1 clé2 valeur2 ...). Elles sont traitées de la même
       manière que nom=( [clé1]=valeur1 [clé2]=valeur2 ...). Le premier mot de la liste  détermine  comment  les
       autres  mots  sont  interprétés ;  toutes les affectations d'une liste doivent être du même type. Lors de
       l'utilisation de paires clé/valeur, les clés ne peuvent pas être absentes ou vides ;  une  valeur  finale
       absente est traitée comme une chaîne vide.

       Cette  syntaxe  est  aussi  acceptée par la commande interne declare. Les éléments individuels du tableau
       sont affectés en utilisant la syntaxe nom[indice]=valeur présentée ci-dessus. Lors de l’affectation  vers
       un  tableau  indicé,  si  nom  est  indicé avec un nombre négatif, ce nombre est considéré comme ajouté à
       l'indice maximal de nom plus un, ainsi, un indice négatif compte à rebours depuis la fin du tableau et un
       indice -1 fait référence au dernier élément du tableau.

       Tout élément d'un tableau est accessible avec la notation ${nom[indice]}. Les accolades sont  nécessaires
       pour  éviter les conflits avec le développement des chemins. Si indice est @ ou *, le mot se développe en
       tous les éléments de nom. Ces deux indices ne diffèrent que lorsque  le  mot  apparaît  entre  guillemets
       doubles.  Si  le  mot  est  entre guillemets doubles, ${nom[*]} se développe en un seul mot contenant les
       valeurs de chaque élément du tableau séparées par le premier caractère de la  variable  spéciale  IFS  et
       ${nom[@]}  développe  chaque  élément  de  nom  en  un mot distinct. Quand il n'y a pas d'élément dans le
       tableau, ${nom[@]} ne se développe en rien. Si le  développement  entre  guillemets  doubles  survient  à
       l'intérieur  d'un  mot,  le  développement  du  premier  paramètre est accolé à la première partie du mot
       original et le développement du dernier paramètre est accolé à la dernière partie  du  mot  original.  Le
       comportement  est  analogue  à  celui  des  paramètres  spéciaux  *  et  @ (consultez Paramètres spéciaux
       ci-dessus). ${#nom[indice]} s'évalue en longueur de l'élément ${nom[indice]}. Si l'indice est * ou @,  il
       s'évalue  en nombre d'éléments dans le tableau. Si l'indice utilisé pour référencer un élément de tableau
       indicé s'évalue en un nombre négatif, il est considéré comme ajouté à l'indice maximal  du  tableau  plus
       un,  ainsi, un indice négatif compte à rebours depuis la fin du tableau et un indice -1 fait référence au
       dernier élément du tableau.

       Le référencement d'une variable tableau sans indice est équivalent au référencement d'un tableau avec  un
       indice  de  0.  Toute  référence  à une variable utilisant un indice valable est légale et bash créera un
       tableau si nécessaire.

       Une variable tableau est considérée configurée si une valeur a été affectée à un indice. La  chaîne  NULL
       est une valeur possible.

       Les  clefs  (indices)  d’un  tableau  peuvent  être  aussi  bien  obtenues que les valeurs. ${!nom[@]} et
       ${!nom[*]} se développent en  indices  assignés  dans  la  variable  tableau  nom.  Le  traitement  entre
       guillemets  doubles  est  similaire  au  développement  des  paramètres  spéciaux @ et * entre guillemets
       doubles.

       La commande interne unset sert à détruire les tableaux. unset nom[indice] détruit  l'élément  de  tableau
       d'indice  indice,  pour  à la fois les tableaux indicés et les tableaux associatifs. Les indices négatifs
       des tableaux indicés sont traités comme décrit précédemment. Supprimer le dernier élément d'une  variable
       tableau  ne  détruit pas la variable. unset nom, où nom est un tableau, ou unset nom[indice], avec indice
       valant * ou @ supprime le tableau entier.

       Lors de l'utilisation d'un nom de variable avec un indice comme argument d'une commande comme avec unset,
       sans utiliser la syntaxe des développements  de  mots  décrite  précédemment,  l'argument  est  sujet  au
       développement de chemin. Si le développement de chemin n'est pas souhaité, l'argument doit être protégé.

       Les commandes internes declare, local et readonly acceptent toutes une option -a pour préciser un tableau
       indicé  et  une  option -A pour préciser un tableau associatif. Si les deux options sont fournies, -A est
       prioritaire. La commande interne read accepte une option -a pour affecter une liste de  mots  lus  depuis
       l'entrée  standard  dans  un  tableau.  Les  commandes internes set et declare affichent les valeurs d'un
       tableau d'une façon qui permet de les réutiliser pour des affectations.

DÉVELOPPEMENTS

       Les développements sont appliqués à la ligne de commande après avoir été découpée en mots. Sept types  de
       développements   sont  effectués :  le  développement  des  accolades,  le  développement  du  tilde,  le
       développement  des  paramètres  et  des  variables,  la  substitution  de  commande,   le   développement
       arithmétique, le découpage en mots et le développement des chemins.

       L'ordre  des  développements  est : développement des accolades ; développement du tilde, des paramètres,
       des variables et arithmétique, et substitution de commande (effectuée de  la  gauche  vers  la  droite) ;
       découpage en mots ; et développement des chemins.

       Sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  un  développement  supplémentaire  a  lieu : la substitution de
       processus. Il est réalisé en même temps que le développement du tilde, des paramètres, des  variables  et
       arithmétique, et que la substitution de commande.

       Après  la  réalisation  de ces développements, les caractères de protection présents dans le mot original
       sont supprimés à moins qu'ils n'aient été protégés eux-mêmes (suppression des protections)

       Seuls le développement des accolades, le découpage en  mots  et  le  développement  des  chemins  peuvent
       modifier  le nombre de mots. Les autres développements transforment un mot unique en un autre mot unique.
       La seule exception à cette règle est le développement de « $@ » et  « ${nom[@]} »,  ainsi  que,  dans  la
       plupart des cas, $* et ${name[*]} comme expliqué précédemment (consultez PARAMÈTRES).

   Développement des accolades
       Le  développement  des  accolades est un mécanisme permettant de produire des chaînes quelconques. Il est
       similaire au développement des chemins, mais les noms de fichiers produits n'existent pas nécessairement.
       Les motifs qui seront développés prennent la forme d'un préambule facultatif, suivi soit par une série de
       chaînes séparées par des virgules, soit par l'expression d'une série entre accolades,  et  suivi  par  un
       post-scriptum  facultatif.  Le  préambule  est  inséré  devant  chacune  des  chaînes contenues entre les
       accolades et le post-scriptum est concaténé à la fin de chacune des chaînes résultantes, le développement
       se faisant de gauche à droite.

       Plusieurs développements d'accolades peuvent être imbriqués. Les résultats  de  chaque  développement  ne
       sont  pas triés, l'ordre de gauche à droite est conservé. Par exemple a{d,c,b}e se développe en « ade ace
       abe ».

       Une expression de série est de la forme {x..y[..incr]}, où x  et  y  sont  soit  des  entiers,  soit  des
       caractères  uniques,  et  incr,  un  incrément  facultatif,  est  un  entier. Lorsqu'il s'agit d'entiers,
       l'expression est remplacée par la liste des nombres entre x et y inclus. Les entiers fournis peuvent être
       préfixés par 0 pour forcer chaque terme à avoir la même longueur. Si x  ou  y  commencent  par  un  zéro,
       l'interpréteur  essaiera  de  forcer  tous  les termes créés à la même longueur, en ajoutant des zéros au
       besoin. S'il s'agit de caractères, l'expression se développe en l’ensemble des caractères situés entre  x
       et  y,  inclus,  d'un point de vue lexicographique en utilisant les paramètres régionaux par défaut de C.
       Remarquez que x et y doivent être du  même  type.  Si  l'incrément  est  fourni,  il  est  utilisé  comme
       différence entre chaque terme. L'incrément par défaut est 1 ou -1 suivant les valeurs de x et y.

       Le  développement  des accolades est effectué avant tout autre développement et tous les caractères ayant
       une signification spéciale pour les autres développements sont conservés  dans  le  résultat.  Il  s'agit
       d'une  modification  purement  littérale. Bash n'effectue aucune interprétation syntaxique du texte entre
       les accolades.

       Un développement d'accolades correctement formé doit contenir des  accolades  ouvrante  et  fermante  non
       protégées  et  au  moins une virgule non protégée ou une expression de série correcte. Tout développement
       d'accolades incorrectement formé est laissé inchangé. Un  {  ou  un  ,  peuvent  être  protégés  par  une
       contre-oblique  pour  éviter d'être considérés comme partie d'une expression entre accolades. Pour éviter
       tout conflit avec le développement des paramètres, la chaîne ${ n'est pas considérée  comme  éligible  au
       développement des accolades, et empêche le développement d'accolades jusqu'au } fermant.

       Cette  construction  est  typiquement  utilisée  comme  raccourci lorsque le préfixe commun aux chaînes à
       engendrer est plus long que dans les exemplesprécédents :

              mkdir /usr/local/src/bash/{old,new,dist,bugs}
       ou
              chown root /usr/{ucb/{ex,edit},lib/{ex?.?*,how_ex}}

       Le développement des accolades induit une légère incompatibilité avec les versions historiques de sh.  sh
       n'effectue  aucun  traitement  sur les accolades ouvrantes et fermantes lorsqu'elles apparaissent dans un
       mot et les laisse inchangées. Bash supprime  les  accolades  dans  les  mots,  après  développement.  Par
       exemple, si le mot file{1,2} est fourni à sh, il reste inchangé en sortie. En revanche, il est transformé
       en  file1  file2 par bash. Si une compatibilité stricte avec sh est nécessaire, lancez bash avec l'option
       +B ou désactivez le développement des accolades avec l'option +B de la commande set (consultez  COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Développement du tilde
       Si  un mot commence par un caractère tilde (« ~ ») non protégé, tous les caractères précédant la première
       barre oblique non protégée (voire tous les caractères s'il n'y a pas de barre oblique non protégée), sont
       considérés comme un préfixe tilde. Si aucun caractère du préfixe  tilde  n'est  protégé,  les  caractères
       suivant le tilde sont traités comme un identifiant de connexion possible. Si cet identifiant de connexion
       est  la  chaîne  NULL,  le  tilde  est  remplacé  par la valeur du paramètre d'interpréteur HOME. Si HOME
       n'existe pas, le répertoire d'accueil de l'utilisateur exécutant l'interpréteur est utilisé à  la  place.
       Sinon  le  préfixe  tilde  est  remplacé par le répertoire d'accueil associé à l'identifiant de connexion
       indiqué.

       Si le préfixe tilde est « ~+ », la valeur de la variable de l'interpréteur PWD le remplace. Si le préfixe
       tilde est « ~- », la valeur de la variable de l'interpréteur OLDPWD, si existante, lui est substituée. Si
       les caractères à la suite du tilde dans le préfixe tilde représentent un nombre N préfixé facultativement
       par un « + » ou un « - » le préfixe tilde  est  remplacé  par  l'élément  correspondant  de  la  pile  de
       répertoires  telle  qu'il  serait  affiché  par la commande interne dirs appelée avec le préfixe tilde en
       argument. Si les caractères à la suite du tilde dans le préfixe tilde  représentent  un  nombre  sans  un
       « + » ou « - » en tête, on suppose qu'il s'agit de « + ».

       Si l'identifiant de connexion est incorrect ou si le développement du tilde échoue, le mot est inchangé.

       Chaque  affectation  de variable vérifie immédiatement la présence de préfixes tilde non protégés suivant
       un : ou le premier =. Dans ces cas, le développement des tildes est aussi effectué. On peut donc utiliser
       des noms de fichiers avec des tildes dans des affectations de PATH, MAILPATH et CDPATH et  l'interpréteur
       affectera la valeur développée.

       Bash  effectue  aussi le développement des tildes sur les mots satisfaisant les conditions d'affectations
       de variable (comme décrit précédemment dans PARAMÈTRES)  quand  elles  apparaissent  comme  arguments  de
       commandes  simples.  Bash  ne  le  fait  pas en mode POSIX sauf pour les commandes de déclaration listées
       ci-dessus.

   Remplacement des paramètres
       Le caractère « $ » permet d'introduire le développement des paramètres, la substitution de commande ou le
       développement arithmétique. Le nom du paramètre ou du symbole à développer  peut  être  encadré  par  des
       accolades facultatives mais permettant d'éviter le développement de la variable à partir de caractères la
       suivant immédiatement et qui pourraient être considérés comme appartenant à son nom.

       Lorsque  les accolades sont utilisées, l'accolade de fin correspondante est le premier caractère « } » ni
       protégé par une contre-oblique, ni inclus dans une chaîne protégée, un  développement  arithmétique,  une
       substitution de commande ou un développement des paramètres.

       ${paramètre}
              est  remplacé par la valeur du paramètre. Les accolades sont nécessaires quand le paramètre est un
              paramètre positionnel ayant plusieurs chiffres,  ou  si  le  paramètre  est  suivi  de  caractères
              n'appartenant  pas  à  son  nom.  Le  paramètre  est  un  paramètre  d’interpréteur  (comme décrit
              précédemment dans PARAMÈTRES) ou une référence de tableau (Tableaux).

       Si le premier caractère du paramètre est un point d'exclamation (!), et si  le  paramètre  n'est  pas  un
       nameref,  il  introduit  un  niveau  d'indirection  de  variable.  Bash  utilise  la valeur formée par le
       développement du reste du paramètre en tant que nouveau paramètre. Cette variable est alors développée et
       la valeur utilisée pour le reste du développement plutôt que le développement du paramètre  original.  On
       appelle  ce  mécanisme  le développement indirect. La valeur est sujette au développement de tildes et de
       paramètres, à la substitution de commande ou au  développement  arithmétique.  Si  le  paramètre  est  un
       nameref,  le  développement  porte  sur  le nom du paramètre référencé par le paramètre plutôt que sur le
       développement indirecte complet. Les exceptions à cela sont les  développements  de  ${!préfixe*}  et  de
       ${!nom[@]}  décrits ci-dessous. Le point d'exclamation doit immédiatement suivre l'accolade ouvrante afin
       d'introduire l'indirection.

       Dans chacun des cas ci-dessous, le mot est  soumis  au  développement  de  tilde,  au  développement  des
       paramètres, à la substitution de commande et au développement arithmétique.

       Quand  il  n'effectue pas de développement de sous-chaîne, en utilisant les formes documentées ci-dessous
       (par exemple :-), bash teste si le paramètre est inexistant ou NULL. L'absence de deux-points  induit  un
       test sur la seule inexistence du paramètre.

       ${paramètre:-mot}
              Utilisation  de valeur par défaut. Si le paramètre est inexistant ou NULL, le développement du mot
              est substitué. Sinon, c'est la valeur du paramètre qui est substituée.
       ${paramètre:=mot}
              Affectation de valeur par défaut. Si le paramètre est inexistant ou NULL, le développement du  mot
              lui  est  affecté.  La  valeur  du  paramètre  est alors substitué. Les paramètres positionnels et
              spéciaux ne peuvent pas être affectés de cette façon.
       ${paramètre:?mot}
              Affichage d'erreur si NULL ou inexistant. Si le paramètre est inexistant ou NULL, le développement
              du mot (ou un message approprié si aucun mot n'est fourni) est  affiché  sur  la  sortie  d'erreur
              standard  et  l'interpréteur termine, s'il n'est pas interactif. Sinon, la valeur du paramètre est
              substituée.
       ${paramètre:+mot}
              Utilisation de valeur alternative. Si le paramètre est NULL ou inexistant, rien  n'est  substitué.
              Sinon le développement du mot est substitué.
       ${paramètre:début}
       ${paramètre:début:longueur}
              Développement  des sous-chaînes. Se développe pour fournir la sous-chaîne de longueur indiquée (en
              caractère) commençant au début. Si le paramètre est @, un tableau indicé par @ ou *, ou un nom  de
              tableau associatif, le résultat diffère comme décrit ci-dessous. Si la longueur est omise, fournit
              la  sous-chaîne  commençant  au  caractère  indiqué  par  début et s'étendant jusqu'à la fin de la
              valeur. La  longueur  et  le  début  sont  des  expressions  arithmétiques  (consultez  ÉVALUATION
              ARITHMÉTIQUE ci-dessous).

              Si  le  début est négatif, sa valeur est considérée à partir de la fin du contenu du paramètre. Si
              longueur est négatif, sa valeur est considérée comme une position en caractère à partir de la  fin
              de  la  valeur  du  paramètre  plutôt  que  comme un nombre de caractères, et le développement est
              constitué des caractères entre le début et cette position. Remarquez que les  positions  négatives
              doivent  être  séparées des deux-points par au moins une espace pour éviter d’être confondues avec
              le développement de :-.

              Si le paramètre est @, le résultat correspond à longueur  paramètres  positionnels  commençant  au
              début.  Une  valeur  négative de début est considérée relative au plus grand paramètre positionnel
              plus un (ainsi un indice -1 fait référence au dernier paramètre positionnel). C’est une erreur  de
              développement si longueur est évaluée en nombre négatif.

              Si  le paramètre est un nom de tableau indicé par @ ou *, le résultat est les longueur éléments du
              tableau commençant à ${paramètre[début]}. Une valeur négative de début est prise relativement à la
              valeur maximale de l'indice du tableau considéré plus un. C’est une  erreur  de  développement  si
              longueur est évaluée en nombre négatif.

              Le  développement  de  sous-chaîne  appliqué  à  un  tableau  associatif produit des résultats non
              définis.

              L'indexation des sous-chaînes commence à zéro, sauf pour les paramètres positionnels pour lesquels
              l'indexation commence à 1 par défaut. Si début est 0, et  que  les  paramètres  positionnels  sont
              utilisés, la liste est préfixée par $0.

       ${!préfixe*}
       ${!préfixe@}
              Noms  correspondant  au  préfixe.  Se développe en noms des variables dont les noms commencent par
              préfixe, séparés par le premier caractère de la variable spéciale IFS. Si @ est utilisé et que  le
              développement apparaît entre guillemets doubles, chaque nom de variable se développe séparément.

       ${!nom[@]}
       ${!nom[*]}
              Liste  des  clefs  du tableau. Si nom est une variable de type tableau, elle se développe en liste
              des indices (clefs) du tableau affecté à nom. Si nom n'est pas un tableau, se développe  en  0  si
              nom existe et en NULL sinon. Quand @ est utilisé et que le développement apparaît entre guillemets
              doubles, chaque clef se développe en un mot séparé.

       ${#paramètre}
              Longueur  du paramètre. Est remplacé par la longueur, en caractères, de la valeur du paramètre. Si
              le paramètre est * ou @, la valeur est le nombre de paramètres positionnels. Si le  paramètre  est
              un  nom  de tableau indicé par * ou @, la valeur donnée est le nombre d'éléments du tableau. Si le
              paramètre est un nom de tableau indicé par un nombre négatif, ce nombre est considéré comme ajouté
              à l'indice maximal de paramètre plus un (ainsi un indice négatif compte à rebours depuis la fin du
              tableau et un indice -1 fait référence au dernier élément).

       ${paramètre#mot}
       ${paramètre##mot}
              Retrait du motif correspondant au préfixe. Le mot est développé pour fournir un motif, comme  dans
              le  développement des chemins et mis en correspondance avec la valeur développée du paramètre avec
              les règles décrites dans Motifs génériques ci-dessous. Si le  motif  correspond  au  début  de  la
              valeur  du  paramètre,  alors  le  développement  prend  la  valeur  développée du paramètre après
              suppression du plus court (cas « # ») ou du plus long (cas  « ## »)  motif  correspondant.  Si  le
              paramètre  est  @  ou  *,  l'opération  de  suppression  de motif est appliquée à chaque paramètre
              positionnel tour à tour et le développement est la liste  résultante.  Si  le  paramètre  est  une
              variable  tableau  indicée  par @ ou *, l'opération de suppression de motif est appliquée à chaque
              élément du tableau tour à tour et le développement est la liste résultante.

       ${paramètre%mot}
       ${paramètre%%mot}
              Retrait du motif correspondant au suffixe. Le mot est développé pour fournir un motif, comme  dans
              le  développement des chemins et mis en correspondance avec la valeur développée du paramètre avec
              les règles décrites dans Motifs génériques ci-dessous. Si le motif correspond à une portion finale
              de la valeur développée du paramètre,  alors  le  développement  prend  la  valeur  développée  du
              paramètre  après  suppression  du  plus  court  (cas  « % »)  ou  du  plus long (cas « %% ») motif
              correspondant. Si le paramètre est @ ou *, l'opération de suppression de  motif  est  appliquée  à
              chaque  paramètre  positionnel  tour  à  tour  et  le développement est la liste résultante. Si le
              paramètre est une variable tableau indicée par @ ou *, l'opération de  suppression  de  motif  est
              appliquée à chaque élément du tableau tour à tour et le développement est la liste résultante.

       ${paramètre/motif/chaîne}
              Substitution  de  motif.  Le motif est développé produire un motif comme dans le développement des
              chemins. Le paramètre est développé et la plus longue portion correspondant au motif est remplacée
              par la chaîne. La mise en correspondance est réalisée en utilisant les règles décrites dans Motifs
              génériques ci-dessous. Si le motif commence par  /,  toutes  les  correspondances  au  motif  sont
              remplacées par la chaîne. Normalement, seule la première correspondance est remplacée. Si le motif
              commence  par  #,  il doit correspondre au début de la valeur développée du paramètre. Si le motif
              commence par %, il doit correspondre à la fin du développement du  paramètre.  Si  la  chaîne  est
              NULL, les portions correspondant au motif sont supprimées et le / suivant le motif peut être omis.
              Si  l'option  d'interpréteur  nocasematch est activée, la mise en correspondance est réalisée sans
              tenir compte de la casse des caractères alphabétiques. Si le paramètre est @ ou *, l'opération  de
              substitution  est  appliquée  à chacun des paramètres positionnels tour à tour et le développement
              est la liste résultante. Si le paramètre est une variable tableau indicée par @ ou *,  l'opération
              de  substitution  s'applique  à  chaque  élément du tableau tour à tour et le développement est la
              liste résultante.

       ${paramètre^motif}
       ${paramètre^^motif}
       ${paramètre,motif}
       ${paramètre,,motif}
              Modification de la casse. Ce développement  modifie  la  casse  des  caractères  alphabétiques  du
              paramètre.  Le motif est développé pour fournir un motif, comme dans le développement des chemins.
              Chaque caractère de la valeur développée du paramètre est testé par rapport au motif et, en cas de
              correspondance, sa casse est convertie. Le motif ne devrait pas essayer  de  correspondre  à  plus
              d’un  caractère.  L'opérateur  ^  convertit  les  lettre  minuscules  correspondant  à ce motif en
              majuscules ; l'opérateur , convertit les lettre majuscules correspondant à ce motif en minuscules.
              Les développements ^^ et  ,,  convertissent  tous  les  caractères  correspondant  à  leur  valeur
              développée ;  les  développements ^ et , convertissent seulement le premier caractère de la valeur
              développée correspondant. Si motif est omis, il est  traité  comme  un  ?,  ce  qui  correspond  à
              n'importe quel caractère. Si le paramètre est @ ou *, la modification de casse s'applique à chaque
              paramètre positionnel tour à tour et le développement est la liste résultante. Si le paramètre est
              une  variable  tableau indicée par @ ou *, la modification de casse s'applique à chaque élément du
              tableau tour à tour et le développement est la liste résultante.

       ${paramètre@opérateur}
              Transformation de paramètre. Le  développement  est  soit  une  transformation  de  la  valeur  du
              paramètre  ou  des  informations  sur  paramètre  lui-même,  selon  la valeur de opérateur. Chaque
              opérateur est une lettre unique :

              U      Le développement est une chaîne qui  est  la  valeur  de  l'argument  avec  des  caractères
                     alphabétiques en minuscule convertis en majuscule.
              u      Le  développement est une chaîne qui est la valeur de l'argument avec son premier caractère
                     converti en majuscule, si c'est un caractère alphabétique.
              L      Le développement est une chaîne qui  est  la  valeur  de  l'argument  avec  les  caractères
                     alphabétiques en majuscule convertis en minuscule.
              Q      Le  développement  est  une  chaîne qui est la valeur de l'argument protégée dans un format
                     réutilisable en entrée de l'interpréteur.
              E      Le développement est une chaîne  qui  est  la  valeur  du  paramètre  avec  des  suites  de
                     caractères  de  protection  par  contre-oblique  développée  comme  avec  le  mécanisme  de
                     protection $'...'.
              P      Le développement est une chaîne qui  est  le  résultat  du  développement  de  lavaleur  du
                     paramètre comme s'il s'agissait d'une chaîne d'invite (consultez INVITES ci-dessous).
              A      Le  développement  est une chaîne sous la forme d'une affectation ou d'une commande declare
                     qui, lorsqu'elle est évaluée, recréera paramètre avec sa valeur et ses attributs.
              K      Produit une version potentiellement protégée de la valeur de l'argument, sauf qu'il affiche
                     les valeurs des tableaux indicés et associatifs comme une  séquence  de  paires  clé/valeur
                     protégées (consultez Tableaux ci-dessus).
              a      Le  développement  est  une  chaîne  consistant  en  valeurs  d'indicateur représentant les
                     attributs de paramètre.

              Si le paramètre est @ ou *, l'opération est appliquée à chaque paramètre positionnel tour  à  tour
              et  le développement est la liste résultante. Si le paramètre est une variable tableau indicée par
              @ ou *, l'opération est appliquée à chaque élément du tableau tour à tour et le développement  est
              la liste résultante.

              Le  résultat du développement est sujet au découpage en mots et au développement des chemins comme
              décrit ci-dessous.

   Substitution de commande
       La substitution de commande permet de remplacer le nom d'une commande par son résultat. Il en existe deux
       formes :

              $(commande)
       ou
              `commande`

       Bash effectue le développement en exécutant la commande dans un environnement de sous-interpréteur et  en
       remplaçant  la  substitution de commande par sa sortie standard dont les éventuels sauts de lignes finaux
       sont supprimés. Les changements de ligne internes ne sont pas supprimés mais peuvent disparaître lors  du
       découpage  en  mots. La substitution de commande $(cat fichier) peut être remplacée par l'équivalent plus
       rapide $(< fichier).

       Quand l'ancienne forme de  substitution  avec  les  accents  graves  « ` »  est  utilisée,  le  caractère
       contre-oblique  garde  sa  signification  propre sauf lorsqu'il est suivi de $, ` ou \. Le premier accent
       grave non protégé par une contre-oblique termine la substitution de commande. Quand on utilise  la  forme
       $(commande),  tous  les  caractères  entre  parenthèses  constituent  la  commande ;  aucun  n'est traité
       spécifiquement.

       Les substitutions de commande peuvent être imbriquées. Pour imbriquer en utilisant  la  forme  à  accents
       graves, il faut protéger les accents graves internes avec des contre-obliques.

       Si  la  substitution  apparaît  entre  guillemets  doubles,  le découpage en mots et le développement des
       chemins ne sont pas effectués sur ses résultats.

   Développement arithmétique
       Le développement arithmétique permet de remplacer une expression arithmétique  par  le  résultat  de  son
       évaluation. Le format du développement arithmétique est :

              $((expression))

       L'ancien format $[expression] est obsolète et sera supprimé dans les prochaines versions de bash.

       L'expression  est  traitée  comme  si  elle  était  entre  guillemets doubles, mais un guillemet double à
       l'intérieur de parenthèses n'est pas traité spécifiquement.  Tous  les  lexèmes  dans  l'expression  sont
       sujets  au  développement  des  paramètres  et  des  variables,  à  la  substitution  de commande et à la
       suppression des protections. Le résultat est  traité  comme  l’expression  arithmétique  à  évaluer.  Les
       développements arithmétiques peuvent être imbriqués.

       L'évaluation  est  effectuée  en  suivant les règles décrites ci-dessous dans ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE. Si
       l'expression est incorrecte, bash affiche un message indiquant l'échec et aucune substitution n'a lieu.

   Substitution de processus
       La substitution de processus permet à une entrée ou  une  sortie  d'un  processus  d’être  référencée  en
       utilisant un nom de fichier. Elle prend la forme <(liste) ou >(liste). La liste de processus est exécutée
       de  façon  asynchrone est son entrée ou sortie apparaît comme un nom de fichier. Le nom de ce fichier est
       passé en argument à la commande actuelle comme résultat de ce  développement.  Si  on  utilise  la  forme
       >(liste),  le fichier passé en argument devra être lu pour obtenir la sortie de la liste. La substitution
       de processus est prise en charge sur les systèmes acceptant le mécanisme des tubes nommés  (FIFO)  ou  la
       méthode /dev/fd de nommage de fichiers ouverts.

       Sur  les  systèmes  qui  le  permettent,  la  substitution  de  processus  est effectuée simultanément au
       développement  des  paramètres  et  variables,  à  la  substitution  de  commande  et  au   développement
       arithmétique.

   Découpage en mots
       Les  résultats  du  développement  des  paramètres,  de  la  substitution de commande et du développement
       arithmétique qui ne se trouvent pas entre  guillemets  doubles  sont  analysés  par  l'interpréteur  afin
       d'appliquer le découpage en mots.

       L'interpréteur considère chaque caractère du paramètre IFS comme un délimiteur et découpe le résultat des
       autres  développements  en  mots  utilisant  ces  caractères  comme  terminaisons  de  champ.  Si IFS est
       inexistante ou si sa valeur est exactement  <espace><tab><changement_de_ligne>,  la  valeur  par  défaut,
       alors  les suites de caractères <espace>, <tab> et <changement_de_ligne> au début ou à la fin du résultat
       des développements précédents sont ignorés, et toute suite de caractères de IFS ni au début ni à  la  fin
       sert à délimiter les mots. Si IFS a une valeur autre que celle par défaut, alors les suites de caractères
       blancs  espace et tabulation et changement_de_ligne sont ignorées en début et fin de mot, à condition que
       ces caractères blancs se trouvent dans la valeur de IFS (un caractère blanc de IFS).  Tout  caractère  de
       IFS  qui n'est pas un caractère blanc, se trouvant à côté d'un caractère blanc de IFS, délimite un champ.
       Une suite de caractères blancs de IFS est également traitée comme un délimiteur. Si la valeur de IFS  est
       NULL, aucun découpage en mots n'a lieu.

       Les  arguments  NULL  explicites ("" ou '') sont conservés et passés à des commandes comme chaînes vides.
       Les arguments NULL implicites non protégés, résultant du développement des paramètres qui  n'ont  pas  de
       valeurs,  sont supprimés. Si un paramètre sans valeur est développé entre guillemets doubles, le résultat
       est un argument NULL qui est conservé et passé à une commande comme une chaîne vide.  Quand  un  argument
       NULL  protégé  apparaît  comme  appartenant à un mot dont l'expansion n'est pas NULL, l'argument NULL est
       supprimé. C'est-à-dire que le mot -d'' devient -d après le découpage en mots et le retrait de  l'argument
       NULL.

       Remarquez que si aucun développement n'a lieu, le découpage en mots n'est pas effectué.

   Développement des chemins
       Après  le  découpage  en  mots, à moins que l'option -f soit présente, bash recherche dans chaque mot les
       caractères *, ? et [. Si l'un d'eux apparaît et n'est pas protégé, le mot est considéré comme un motif et
       remplacé par une liste, classée par ordre alphabétique de noms  de  fichiers  correspondant  à  ce  motif
       (consultez  Motifs  génériques  ci-dessous).  Si  aucun  nom  de  fichier  ne  correspond  et si l'option
       d'interpréteur nullglob n'est pas activée, le mot reste inchangé.  Si  l'option  nullglob  existe  et  si
       aucune  correspondance  n'est trouvée, le mot est supprimé. Si l'option d'interpréteur failglob existe et
       si aucune correspondance n'est trouvée, un  message  d'erreur  est  affiché  et  la  commande  n'est  pas
       exécutée.  Si  l'option d'interpréteur nocaseglob est activée, la correspondance est effectuée sans tenir
       compte de la casse des caractères alphabétiques. Remarquez que lorsque des expressions d’intervalle comme
       [a-z] (voir ci-dessous) sont utilisées, les lettres de l'autre casse  peuvent  être  incluses,  selon  le
       paramétrage  de  LC_COLLATE.  Quand  un motif est utilisé pour le développement des chemins, le caractère
       « . » au début d'un nom ou immédiatement à la suite d'une barre oblique doit être  explicitement  mis  en
       correspondance, à moins que l'option d'interpréteur dotglob n'existe. Les noms de fichier « . » et « .. »
       doivent  toujours  être  explicitement  mis  en correspondance, même si l'option dotglob existe. Dans les
       autres cas, le caractère « . » n'est pas traité spécifiquement. Lors de la correspondance avec un chemin,
       le caractère barre oblique doit toujours être mis en correspondance explicitement par une  barre  oblique
       dans  le  motif, mais dans les autres contextes de correspondance, il peut être mis en correspondance par
       un caractère de motif spécial comme décrit ci-dessous dans Motifs génériques. Voyez la description de  la
       commande  shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour une description des options d'interpréteur
       nocaseglob, nullglob, failglob et dotglob.

       La variable de l'interpréteur GLOBIGNORE peut servir  à  restreindre  l'ensemble  des  noms  de  fichiers
       correspondant  à un motif. Si GLOBIGNORE existe, chaque nom de fichier qui correspond aussi à un motif de
       GLOBIGNORE est supprimé de la liste des correspondances.  Si  l'option  nocaseglob  existe,  la  mise  en
       correspondance  avec  les  motifs dans GLOBIGNORE est réalisée sans tenir compte de la casse. Les noms de
       fichiers « . » et « .. » sont toujours ignorés quand GLOBIGNORE existe  et  n'est  pas  NULL.  Toutefois,
       configurer  GLOBIGNORE  avec  une valeur non NULL a pour effet d'activer l'option d'interpréteur dotglob,
       ainsi tous les autres noms de  fichiers  commençant  par  « . »  correspondront.  Pour  obtenir  l'ancien
       comportement  ignorant  les  noms commençant par « . », placez « .* » dans l'un des motifs de GLOBIGNORE.
       L'option dotglob est désactivée si la variable GLOBIGNORE est inexistante. La correspondances  de  motifs
       respecte la configuration de l'option d'interpréteur extglob.

       Motifs génériques

       Tout  caractère apparaissant dans un motif, hormis les caractères spéciaux décrits ci-dessous, correspond
       à lui-même. Le caractère NUL ne peut pas  se  trouver  dans  un  motif.  Une  contre-oblique  protège  le
       caractère  qui  la  suit ;  la  contre-oblique  de  protection  est  supprimée  lors  de  la recherche de
       correspondance. Les caractères spéciaux de motifs  doivent  être  protégés  s'ils  sont  destinés  à  une
       correspondance littérale.

       Les caractères spéciaux ont les significations suivantes :

              *      Correspond  à  n'importe  quelle  chaîne, y compris la chaîne NULL. Si l'option globstar de
                     l'interpréteur est activée, et que * est utilisé dans  un  contexte  de  développement  des
                     chemins,  deux  *  adjacents  sont  utilisés  pour  un  seul motif correspondant à tous les
                     fichiers et zéro ou plus de répertoires et sous-répertoires. Lorsqu'il sont  suivis  de  /,
                     deux * adjacents correspondront seulement aux répertoires et sous-répertoires.
              ?      Correspond à n'importe quel caractère.
              [...]  Correspond  à  tout  caractère  entre  les crochets. Un couple de caractères séparés par un
                     trait d'union indique  une  expression  d’intervalle ;  tout  caractère  qui  correspond  à
                     n'importe  quel  caractère situé entre les deux bornes incluses, en utilisant les suites de
                     collations et le jeu de caractères des  paramètres  linguistiques  régionaux  actuels,  est
                     capturé.  Si  le premier caractère suivant le [ est un ! ou un ^ alors la correspondance se
                     fait sur tous les caractères hors intervalle.  L'ordre  de  tri  des  caractères  dans  les
                     expressions  d’intervalle  est déterminé par les paramètres linguistiques régionaux actuels
                     et par les valeurs des variables de l'interpréteur LC_COLLATE et LC_ALL si existantes. Pour
                     obtenir  l’interprétation  traditionnelle  des  expressions  d’intervalle,  où  [a-d]   est
                     équivalent  à  [abcd],  configurez  la  valeur  de la variable d’interpréteur LC_ALL à C ou
                     activez l’option d’interpréteur globasciiranges.  Un  -  peut  faire  partie  du  motif  de
                     correspondance  à  condition  d’être le premier ou le dernier caractère de l'ensemble. Un ]
                     peut faire partie du motif de correspondance à condition d’être  le  premier  caractère  de
                     l'ensemble.

                     Entre  [ et ], on peut indiquer une classe de caractère en utilisant la syntaxe [:classe:],
                     où classe est l'une des classes suivantes, définies dans la norme POSIX :
                     alnum alpha ascii blank cntrl digit graph lower print punct space upper word xdigit
                     Une classe correspond à n'importe quel caractère qui s'y trouve. La  classe  de  caractères
                     word correspond aux lettres, aux chiffres et au caractère souligné « _ ».

                     Entre  [  et ], on peut indiquer une classe d'équivalence en utilisant la syntaxe [=c=] qui
                     correspond à n'importe quel caractère ayant le même poids de collation (comme  indiqué  par
                     les paramètres linguistiques régionaux actuels) que le caractère c.

                     Entre [ et ], la syntaxe [.symbole.] correspond au symbole de collation symbole.

       Si  l'option  extglob  d'interpréteur  est  activée par la commande interne shopt plusieurs opérateurs de
       correspondance étendue sont reconnus. Dans la description suivante, une liste-motif est une liste d'un ou
       plusieurs motifs séparés par des |. Les  motifs  composés  sont  formés  en  utilisant  un  ou  plusieurs
       sous-motifs comme suit :

              ?(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou une occurrence des motifs indiqués.
              *(liste-motif)
                     Correspond à zéro ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              +(liste-motif)
                     Correspond à une ou plusieurs occurrences des motifs indiqués.
              @(liste-motif)
                     Correspond à une occurrence exactement des motifs indiqués.
              !(liste-motif)
                     Correspond à tout sauf l'un des motifs indiqués.

       La mise en correspondance de motifs étendus complexes avec de longues chaînes est lente surtout quand les
       motifs contiennent des alternances et les chaînes contiennent plusieurs correspondances. L'utilisation de
       correspondances séparées avec des chaînes plus courtes ou en utilisant des tableaux de chaînes à la place
       d'une longue chaîne unique peut être plus court.

   Suppression des protections
       Après les développements précédents, toutes les occurrences non protégées des caractères \, ' et " qui ne
       résultent pas d'un des développements ci-dessus sont supprimées.

REDIRECTIONS

       Avant qu'une commande ne soit exécutée, il est possible de rediriger son entrée ou sa sortie en utilisant
       une  notation  spéciale  prise  en  compte  par l'interpréteur. La redirection permet aux descripteurs de
       fichier d’être dupliqués, ouverts, fermés, de faire référence à d’autres fichiers et  peut  modifier  les
       fichiers  lus  et  écrits  par  la  commande.  Les  redirections  permettent  également  de  modifier les
       descripteurs de fichiers dans l'environnement d’exécution actuel de  l'interpréteur.  Les  opérateurs  de
       redirection  suivants  peuvent précéder ou apparaître n'importe où dans une commande simple ou suivre une
       commande. Les redirections sont traitées dans leur ordre d'apparition, de gauche à droite.

       Toutes les redirections pouvant être précédées par un numéro de descripteur de fichier peuvent aussi être
       précédées par un mot de la forme {nom_de_variable}. Dans ce cas, pour chaque opérateur de  redirection  à
       part  >&- et <&-, l'interpréteur de commande allouera un descripteur de fichier supérieur ou égal à 10 et
       l'affectera à  nom_de_variable.  Si  >&-  ou  <&-  sont  précédés  de  {nom_de_variable},  la  valeur  de
       nom_de_variable  définit  le  descripteur  de  fichier  à  fermer.  Si  {nom_de_variable} est fournie, la
       redirection persiste au-delà de la portée de la commande, permettant au programmeur de l'interpréteur  de
       gérer le descripteur de fichier lui-même.

       Dans  les  descriptions  suivantes,  si  le  numéro  de  descripteur de fichier est omis et si le premier
       caractère de  l'opérateur  de  redirection  est  <,  la  redirection  se  rapporte  à  l'entrée  standard
       (descripteur  de  fichier 0). Si le premier caractère de l'opérateur de redirection est >, la redirection
       se rapporte à la sortie standard (descripteur de fichier 1).

       Le mot qui suit l'opérateur de redirection dans les descriptions suivantes, à moins qu'il  en  soit  fait
       état  autrement,  est soumis au développement des accolades, du tilde, des paramètres et des variables, à
       la substitution de commande,  au  développement  arithmétique,  à  la  suppression  des  protections,  au
       développement  des chemins et au découpage en mots. S'il se développe en plusieurs mots, bash signale une
       erreur.

       Remarquez que l'ordre des redirections est important. Par exemple, la commande

              ls > liste_répertoires 2>&1

       redirige à la fois la sortie standard et la sortie d'erreur standard vers le  fichier  liste_répertoires,
       alors que la commande

              ls 2>&1 > liste_répertoires

       ne  redirige  que la sortie standard vers le fichier liste_répertoires, car la sortie d'erreur standard a
       été dupliquée de la sortie standard avant que celle-ci ne soit redirigée vers liste_répertoires.

       Bash gèrent plusieurs noms de fichier spécifiquement quand ils sont utilisés dans des redirections. Si le
       système d'exploitation sur lequel bash s'exécute fournit ces fichiers spéciaux, bash les  utilise ;sinon,
       il les émule en interne avec le comportement décrit ci-dessous.

              /dev/fd/df
                     Si df est un entier correct, le descripteur de fichier df est dupliqué.
              /dev/stdin
                     Le descripteur de fichier 0 est dupliqué.
              /dev/stdout
                     Le descripteur de fichier 1 est dupliqué.
              /dev/stderr
                     Le descripteur de fichier 2 est dupliqué.
              /dev/tcp/hôte/port
                     Si  hôte est un nom de machine ou une adresse Internet corrects et si port est un numéro de
                     port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir la socket TCP correspondante.
              /dev/udp/hôte/port
                     Si hôte est un nom de machine ou une adresse Internet corrects et si port est un numéro  de
                     port entier ou un nom de service, bash tentera d'ouvrir la socket UDP correspondante.

       Un échec à l'ouverture ou à la création de fichier conduit à l'échec de la redirection.

       Les  redirections  utilisant  des  descripteurs  de  fichiers  supérieurs à 9 doivent être utilisées avec
       précaution, car des conflits peuvent survenir avec les descripteurs de fichiers utilisés en  interne  par
       l'interpréteur.

       Notez  que la commande interne exec peut faire appliquer les redirections à l'interpréteur de commande en
       cours.

   Redirection d'entrée
       Une redirection d'entrée conduit à l'ouverture en lecture avec le descripteur  de  fichier  numéro  n  du
       fichier dont le nom résulte du développement du mot ou en tant qu'entrée standard (descripteur de fichier
       0) si n n'est pas indiqué.

       Le format général des redirections d'entrée est :

              [n]<mot

   Redirection de sortie
       Une  redirection  de  sortie  conduit  à  l'ouverture  en  écriture  du  fichier  dont  le nom résulte du
       développement du mot avec comme descripteur de fichier n ou en tant que sortie standard  (descripteur  de
       fichier 1) si n n'est pas indiqué. Si le fichier n'existe pas, il est créé. S'il existait déjà, sa taille
       est réduite à zéro.

       Le format général des redirections de sortie est le suivant :

              [n]>mot

       Si  l'opérateur  de redirection est > et si l'option noclobber de la commande interne set est activée, la
       redirection échouera si le fichier dont le nom résulte du développement du mot existe et est  un  fichier
       normal.  Si  l'opérateur  de  redirection  est >| ou l'opérateur > avec l'option noclobber de la commande
       interne set n'est pas activée, la redirection sera tentée même si le  fichier  dont  le  nom  résulte  du
       développement du mot existe.

   Ajout d'une sortie redirigée
       La  redirection  de  la  sortie  de  cette  façon conduit à l'ouverture du fichier dont le nom résulte du
       développement du mot pour ajouter au descripteur de fichier n ou à la  sortie  standard  (descripteur  de
       fichier 1) si n n'est pas indiqué. Si le fichier n'existe pas, il est créé.

       Le format général pour les sorties avec ajout est :

              [n]>>mot

   Redirection de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette construction permet la redirection simultanée de la sortie standard (descripteur 1) et de la sortie
       d'erreur standard (descripteur 2), dans un fichier dont le nom est le résultat du développement du mot.

       Il y a deux formes pour rediriger les sortie standard et sortie d'erreur standard :

              &>mot
       et
              >&mot

       La première des deux formes est préférée. C'est sémantiquement équivalent à

              >mot 2>&1

       En  utilisant  la  deuxième  forme,  mot  ne peut pas être développé en nombre ou -. Si c’est le cas, les
       autres opérateurs  de  redirection  s’appliquent  (consultez  Dédoublement  de  descripteurs  de  fichier
       ci-dessous) pour des raisons de compatibilité.

   Ajout de la sortie standard et de la sortie d'erreur standard
       Cette  construction  permet  l'ajout  simultané  de  la  sortie  standard (descripteur 1) et de la sortie
       d'erreur standard (descripteur 2), dans un fichier dont le nom est le résultat du développement du mot.

       La forme pour ajouter les sortie standard et sortie d'erreur standard est :

              &>>mot

       C'est sémantiquement équivalent à

              >>mot 2>&1

       (consultez Dédoublement de descripteurs de fichier ci-dessous).

   Document en ligne
       Ce type de redirection commande à l'interpréteur de lire son entrée de  la  source  actuelle  jusqu'à  ce
       qu'il voit une ligne contenant seulement le délimiteur prévu (sans blancs finaux). Toutes les lignes lues
       jusqu'à  ce  point  sont ensuite utilisées comme entrée standard (ou comme descripteur de fichier n, si n
       est spécifié) pour une commande.

       Le format des documents en ligne est le suivant :

              [n]<<[-]mot
                      document_en_ligne
              délimiteur

       Aucun développement des paramètres ou des  variables,  ni  substitution  de  commande,  ni  développement
       arithmétique  ou  des chemins n’est effectué sur le mot. Si une partie du mot est protégée, le délimiteur
       est le résultat de la suppression des protections sur mot et les lignes du document_en_ligne ne sont  pas
       développées.  Si  mot  n'est  pas  protégé,  toutes  les  lignes  du  document_en_ligne  sont soumises au
       développement des paramètres, à la substitution de commande et au développement arithmétique, la suite de
       caractères \<changement_de_ligne> est ignorée et \ doit être utilisée pour protéger les caractères  \,  $
       et `.

       Si  l'opérateur  de redirection est <<-, alors les tabulations en tête de chaque ligne sont supprimées de
       l'entrée, y compris dans la ligne contenant délimiteur. Cela permet d'indenter  de  façon  naturelle  les
       documents en ligne au sein des scripts.

   Chaînes en ligne
       Une variante aux documents en ligne, le format est :

              [n]<<<mot

       Le  mot  est  sujet  au  développement  du  tilde,  des paramètres et des variables, à la substitution de
       commande, au développement arithmétique et à la suppression des  protections.  Ni  le  développement  des
       chemins,  ni  le  découpage en mots ne sont réalisés. Le résultat est fourni comme une seule chaîne, avec
       l'ajout d'un caractère de changement de ligne,  à  la  commande  sur  son  entrée  standard  (ou  sur  le
       descripteur de fichier n, si n est spécifié).

   Dédoublement de descripteurs de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<&mot

       permet  de  dupliquer  les descripteurs de fichiers en entrée. Si le mot se transforme en un ou plusieurs
       chiffres, le descripteur de fichier noté par n devient une copie de ce descripteur. Si  les  chiffres  du
       mot  ne correspondent pas à un descripteur ouvert en lecture, une erreur de redirection se produit. Si le
       mot prend la forme -,  le  descripteur  n  est  fermé.  Si  n  n'est  pas  mentionné,  l'entrée  standard
       (descripteur 0) est utilisée.

       L'opérateur

              [n]>&mot

       est  utilisé  de  façon similaire pour dupliquer les descripteurs de sortie. Si n n'est pas explicité, la
       sortie standard (descripteur 1) est  utilisée.  Si  les  chiffres  du  mot  ne  correspondent  pas  à  un
       descripteur  en écriture, une erreur de redirection se produit. Si mot est évalué en -, le descripteur de
       fichier n est fermé. Dans le cas particulier où n est omis et où  mot  ne  se  développe  pas  en  un  ou
       plusieurs  chiffres,  ou  -,  les sorties standard et d'erreur standard sont toutes deux redirigées comme
       décrit précédemment.

   Déplacement de descripteurs de fichiers
       L'opérateur de redirection

              [n]<&chiffre-

       déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur de  fichier  n  ou  sur  l'entrée  standard
       (descripteur de fichier 0) si n n'est pas indiqué. chiffre est fermé après avoir été dupliqué en n.

       De la même façon, l'opérateur de redirection

              [n]>&chiffre-

       déplace  le  descripteur  de  fichier  chiffre vers le descripteur de fichier n ou sur la sortie standard
       (descripteur de fichier 1) si n n'est pas indiqué.

   Ouverture en Lecture/Écriture d'un descripteur de fichier
       L'opérateur de redirection

              [n]<>mot

       conduit à l'ouverture du fichier dont le nom résulte du développement du mot, à la fois en lecture et  en
       écriture et lui affecte le descripteur de fichier n ou bien le descripteur 0 si n n'est pas mentionné. Si
       le fichier n'existe pas, il est créé.

ALIAS

       Les  alias  permettent  de  substituer  une chaîne à un mot lorsqu'il est utilisé comme premier mot d'une
       commande simple. L'interpréteur gère une liste d'alias qui  peuvent  être  créés  et  détruits  avec  les
       commandes  internes  alias  et  unalias  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).
       L'interpréteur vérifie si le premier mot de chaque commande simple, si non  protégé,  est  un  alias.  Si
       c'est  le  cas,  ce  mot  est  remplacé  par  le  texte  de  l'alias. Les caractères /, $, ` et = et tout
       métacaractère de l'interpréteur ou caractère de protection décrits ci-dessus ne  peuvent  pas  apparaître
       dans  un nom d'alias. Le texte de remplacement peut contenir toute entrée correcte pour l'interpréteur, y
       compris les métacaractères de l'interpréteur. L'interpréteur vérifie  si  le  premier  mot  du  texte  de
       remplacement  est  à  son tour un alias, mais un mot identique à un alias en cours de développement n'est
       pas développé une seconde fois. Cela signifie qu'on peut, par exemple, créer un alias ls valant ls -F  et
       bash  n'essaiera  pas de développer récursivement le texte de substitution. Si le dernier caractère de la
       valeur de l'alias est un blanc, alors le prochain mot de commande  suivant  l'alias  connaîtra  aussi  le
       développement d'alias.

       Les alias sont créés et affichés avec la commande alias et supprimés avec la commande unalias.

       Il  n'existe  pas  de  mécanisme permettant d'utiliser des arguments dans le texte de remplacement. S'ils
       sont nécessaires, une fonction de l'interpréteur devrait être utilisée (consultez FONCTIONS ci-dessous).

       Les  alias  ne  sont  pas  développés  quand  l'interpréteur  n'est  pas  interactif  sauf  si   l'option
       expand_aliases  de l'interpréteur est créée par la commande shopt (consultez la description de shopt dans
       COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Les règles concernant la définition et l'utilisation des alias sont un peu confuses. Bash lit toujours au
       moins une ligne d'entrée complètement et toutes les lignes qui composent  une  commande  composée,  avant
       d'exécuter une des commandes de cette ligne ou de la commande composée. Les alias sont développés lorsque
       la  commande  est lue et non pas lorsqu'elle est exécutée. Ainsi, une définition d'alias apparaissant sur
       la même ligne qu'une autre commande ne prend pas effet avant la lecture de la prochaine  ligne  d'entrée.
       Une  commande  placée  à  la suite d'une définition d'alias sur la même ligne ne sera pas affectée par ce
       nouvel alias. Ce comportement est également important lors de l'exécution des fonctions. Les  alias  sont
       développés lorsque la définition de la fonction est lue et non pas lors de l'exécution de cette fonction,
       parce qu'une définition de fonction est elle-même une commande. Ainsi des alias définis dans une fonction
       ne  sont  pas  disponibles  avant la fin de l'exécution de la fonction. Pour plus de tranquillité, placez
       toujours les définitions d'alias sur des lignes isolées et n'utilisez jamais la commande alias  dans  les
       commandes composées.

       Les alias sont surpassés par les fonctions de l'interpréteur dans la plupart des situations.

FONCTIONS

       Une  fonction  de  l'interpréteur,  définie  comme  décrit  ci-dessus,  dans GRAMMAIRE DE L'INTERPRÉTEUR,
       conserve  une  suite  de  commandes  pour  exécution  ultérieure.  Lorsque  le  nom  d'une  fonction   de
       l'interpréteur est utilisée comme un simple nom de commande, la liste des commandes associées à ce nom de
       fonction  est  exécutée.  Les  fonctions sont exécutées dans le contexte de l'interpréteur actuel ; aucun
       nouveau processus n'est créé pour les interpréter (à la différence d'un script). Lorsqu'une fonction  est
       exécutée,  les  arguments de la fonction deviennent les paramètres positionnels pendant son exécution. Le
       paramètre spécial # est mis à jour en conséquence. Le paramètre spécial  0  reste  inchangé.  Le  premier
       élément de la variable FUNCNAME contient le nom de la fonction pendant son exécution.

       Tous  les  autres  aspects  de  l'environnement  d'exécution  de  l'interpréteur sont identiques entre la
       fonction et le contexte d'appel, aux exceptions suivantes : les captures de DEBUG et RETURN (consultez la
       description de la commande interne trap dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ne sont pas
       héritées, à moins que l'attribut trace ne soit positionné pour la fonction (consultez la  description  de
       la  commande  interne  declare  ci-dessous) ou que l'option d'interpréteur -o functrace n'ait été activée
       avec la commande interne set (auquel cas toutes  les  fonctions  hériteront  des  captures  de  DEBUG  et
       RETURN),  et  la  capture ERR n'est pas héritée à moins que l'option d'interpréteur -o errtrace n'ait été
       activée.

       Les paramètres linguistiques régionaux des variables pour les fonctions peuvent  être  déclarés  avec  la
       commande  interne  local. Normalement, les variables et leurs valeurs sont partagées entre la fonction et
       son contexte d'appel. Si une variable est déclarée local, la portée visible de la variable est restreinte
       à cette fonction et ses enfants (y  compris  les  fonctions  qu'ils  appellent).  Les  variables  locales
       « suivent »  les  variables du même nom déclarées pour des portées précédentes. Par exemple, une variable
       locale déclarée dans une fonction masque une variable  globale  du  même  nom :  les  références  et  les
       affectations  se réfèrent à la variable locale, sans modifier la variable globale. Quand la fonction rend
       la main, la variable globale est à nouveau visible.

       L'interpréteur utilise les portées dynamiques pour  contrôler  la  visibilité  d'une  variable  dans  les
       fonctions.  Avec  les  portées dynamiques, les variables visibles et leurs valeurs sont le résultat d'une
       suite d'appels de fonction qui font que l'exécution atteint  la  fonction  actuelles.  La  valeur  de  la
       variable vue par une fonction dépend de sa valeur dans son contexte d'appel, s'il existe, que le contexte
       d'appel  soit la portée « globale » ou une autre fonction de l'interpréteur. C'est aussi la valeur qu'une
       déclaration de variable locale « suit », et la valeur qui est restaurée quand la fonction rend la main.

       Par exemple, si une variable var est déclarée comme locale dans la fonction fonc1, et que  fonc1  appelle
       une  autre  fonction, fonc2, les références à var provenant de la fonc2 seront résolues à la valeur de la
       variable locale var provenant la fonc1, masquant toute variable globale nommée var.

       La commande interne unset fonctionne avec les mêmes portées dynamiques : si une variable est locale  pour
       la portée actuelle, unset la détruit ; autrement, la destruction se réfère à la variable trouvée dans une
       portée  d'appel  comme  décrit  ci-dessus. Si une variable pour la portée locale actuelle est désactivée,
       elle reste ainsi jusqu'à ce quelle soit réinitialisée dans cette portée ou jusqu'à  ce  que  la  fonction
       rende  la  main.  Une  fois  que la fonction a rendu la main, tout instance de la variable dans la portée
       antérieure deviendra visible. Si la désactivation agit sur une variable dans une portée antérieure, toute
       instance d'une variable de ce nom qui avait été masquée deviendra visible.

       La variable FUNCNEST, si configurée à une  valeur  numérique  strictement  positive,  définit  le  niveau
       maximal  d'imbrication de fonctions. Les invocations de fonctions qui dépassent la limite forceront toute
       la commande à abandonner.

       Si la commande interne return est exécutée dans une fonction, celle-ci se termine et l'exécution  reprend
       avec la commande suivant l'appel de fonction. Toute commande associée à la capture de RETURN est exécutée
       avant  que  l'exécution  reprenne.  Quand  une  fonction  se  termine,  les paramètres positionnels et le
       paramètre spécial # reprennent les valeurs qu'ils avaient avant l'appel de la fonction.

       Les noms et les définitions de fonctions peuvent être affichés avec l'option -f  des  commandes  internes
       declare  ou  typeset.  L'option  -F  de  declare  ou  typeset  n'affichera  que  les noms de fonction (et
       facultativement le fichier source et  le  numéro  de  ligne,  si  l'option  d'interpréteur  extdebug  est
       activée).  Les  fonctions  peuvent  être  exportées  avec l'option -f de la commande interne export, afin
       d'être automatiquement définies dans  les  sous-interpréteurs.  Une  définition  de  fonction  peut  être
       supprimée avec l'option -f de la commande interne unset.

       Les fonctions peuvent être récursives. La variable FUNCNEST peut être utilisée pour limiter la profondeur
       de la pile d'appel de la fonction et restreindre le nombre d'invocations de fonctions. Par défaut, aucune
       limite n'est imposée quant au nombre d'appels récursifs.

ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE

       L'interpréteur  permet, dans certaines circonstances, l'évaluation d'expressions arithmétiques (consultez
       les commandes internes let et declare ainsi que Développement arithmétique). L'évaluation  est  effectuée
       en utilisant des entiers de longueur fixe, sans vérification du débordement. Néanmoins, la division par 0
       est  capturée  et  marquée  comme  une  erreur. Les opérateurs, leur priorité, leur associativité et leur
       valeur sont identiques à ceux du langage C. La liste suivante d'opérateurs est groupée par opérateurs  de
       niveaux de priorité identiques. Les niveaux sont décrits par ordre de priorité décroissante.

       id++ id--
              post-incrément et post-décrément de variables
       - +    moins et plus unaires
       ++id --id
              préincrément et prédécrément de variables
       ! ~    négations logique et binaire
       **     exponentiation
       * / %  multiplication, division, reste
       + -    addition, soustraction
       << >>  décalage arithmétique à gauche et à droite
       <= >= < >
              comparaisons
       == !=  égalité et différence
       &      ET binaire
       ^      OU exclusif binaire
       |      OU binaire
       &&     ET logique
       ||     OU logique
       expr?expr:expr
              opérateur conditionnel
       = *= /= %= += -= <<= >>= &= ^= |=
              affectations
       expr1 , expr2
              virgule

       Les  variables  de l'interpréteur sont utilisables comme opérandes, le développement des paramètres étant
       effectué avant l'évaluation arithmétique. Dans une expression, les variables  de  l'interpréteur  peuvent
       également  être  référencées  par leur nom, sans utiliser la syntaxe de développement des paramètres. Une
       variable d'interpréteur NULL ou inexistante est évaluée à 0 lorsqu'elle est consultée par  son  nom  sans
       utiliser  la  syntaxe  de  développement  des  paramètres. La valeur d'une variable est évaluée comme une
       expression arithmétique lorsqu'elle est consultée, ou lorsqu'une valeur lui est  affecté  alors  que  son
       attribut  integer (entier) a été positionné en utilisant declare -i. Une valeur NULL est évaluée à 0. Une
       variable d'interpréteur n'a donc pas besoin d'avoir son attribut integer positionné pour être  utilisable
       dans un calcul.

       Les  constantes  de  type  entier  suivent  la  définition  du  langage C, sans suffixes ou constantes de
       caractères. Les constantes commençant par 0 sont interprétées comme des nombres octaux. Un en-tête 0x  ou
       0X  indique  une valeur hexadécimale. Sinon, les nombres ont la forme [base#]n où la base facultative est
       un nombre décimal entre 2 et 64 représentant la base arithmétique et n est un nombre exprimé  dans  cette
       base.  Si  la  base#  est omise, la base 10 est utilisée. En indiquant n, si un caractère non chiffre est
       requis, les chiffres supérieurs à 9 sont représentés par les lettres minuscules, les lettres  majuscules,
       le  « @ »  et  le  « _ »,  dans cet ordre. Si la base est inférieure ou égale à 36, les minuscules et les
       majuscules sont interchangeables pour représenter les nombres entre 10 et 35.

       Les opérateurs sont évalués par ordre de priorité. Les sous-expressions entre parenthèses  sont  évaluées
       en premier, ce qui permet de surpasser les règles de priorité ci-dessus.

CONDITIONS

       Les  conditions  sont  utilisées  par  la  commande  composée [[ et les commandes internes test et [ pour
       vérifier les attributs d'un fichier et effectuer des comparaisons arithmétiques ou sur des  chaînes.  Les
       commandes test et [ déterminent comment elles se comportent à partir du nombre d'arguments ; consultez la
       description de ces commandes pour toutes les autres actions spécifiques aux commandes.

       Les conditions se forment à partir des primitives unaires ou binaires suivantes. Bash gère plusieurs noms
       de  fichier  spécifiquement quand ils sont utilisés dans des conditions. Si le système d'exploitation sur
       lequel bash s'exécute fournit ces fichiers spéciaux, bash les utilise ; sinon, il les  émule  en  interne
       avec  ce  comportement :  si  n'importe  quel  argument  fichier  de l'une des primitives est de la forme
       /dev/fd/n, alors le descripteur de fichier n est examiné. Si l'argument fichier de l'une  des  primitives
       est  parmi  /dev/stdin,  /dev/stdout ou /dev/stderr, le descripteur de fichier 0, 1 ou 2, respectivement,
       est examiné.

       Sauf indication contraire, les primitives relatives aux fichiers suivent les liens symboliques et opèrent
       sur la cible du lien plutôt que sur le lien lui-même.

       Lorsqu'ils sont utilisés avec [[, les opérateurs < et > ordonnent d'un point de  vue  lexicographique  en
       utilisant  les  paramètres  linguistiques  régionaux  actuels. La commande test trie en utilisant l'ordre
       ASCII.

       -a fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -b fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial bloc.
       -c fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial caractère.
       -d fichier
              Vrai si le fichier existe et est un répertoire.
       -e fichier
              Vrai si le fichier existe.
       -f fichier
              Vrai si le fichier existe et est un fichier normal.
       -g fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-GID positionné.
       -h fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -k fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit « sticky » positionné.
       -p fichier
              Vrai si le fichier existe et est un tube nommé (FIFO).
       -r fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en lecture.
       -s fichier
              Vrai si le fichier existe et a une taille strictement positive.
       -t df  Vrai si le descripteur de fichier df est ouvert et se rapporte à un terminal.
       -u fichier
              Vrai si le fichier existe et a son bit Set-UID positionné.
       -w fichier
              Vrai si le fichier existe et est accessible en écriture.
       -x fichier
              Vrai si le fichier existe et est exécutable.
       -G fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient au GID effectif du groupe.
       -L fichier
              Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
       -N fichier
              Vrai si le fichier existe et a été modifié depuis sa dernière lecture.
       -O fichier
              Vrai si le fichier existe et appartient à l'UID effectif de l'utilisateur.
       -S fichier
              Vrai si le fichier existe et est une socket.
       fichier_1 -ef fichier_2
              Vrai si le fichier_1 et le fichier_2 se rapportent au même périphérique et ont les  mêmes  numéros
              d'inœuds.
       fichier_1 -nt fichier_2
              Vrai  si  le fichier_1 est plus récent que le fichier_2 (selon les dates de dernière modification)
              ou si fichier_1 existe et non fichier_2.
       fichier_1 -ot fichier_2
              Vrai si le fichier_1 est plus ancien que le fichier_2 ou si fichier_2 existe et non fichier_1.
       -o nom_opt
              Vrai si l'option d'interpréteur nom_opt est activée. Consulter la  liste  des  options  ci-dessous
              dans la description de l'option -o de la commande interne set.
       -v nom_de_variable
              Vrai  si  la  variable  nom_de_variable  de l'interpréteur est configurée (si une valeur lui a été
              assignée).
       -R nom_de_variable
              Vrai si la variable nom_de_variable de l'interpréteur est configurée et est une référence de nom.
       -z chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est nulle.
       chaîne
       -n chaîne
              Vrai si la longueur de la chaîne est non nulle.

       chaîne_1 == chaîne_2
       chaîne_1 = chaîne_2
              Vrai si les deux chaînes sont égales. Le symbole = devrait être utilisé avec la commande test pour
              être en conformité POSIX. Utilisée avec la commande [[, cela réalise une correspondance  de  motif
              tel que décrit précédemment (Commandes composées).

       chaîne_1 != chaîne_2
              Vrai si les deux chaînes sont différentes.

       chaîne_1 < chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve avant chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       chaîne_1 > chaîne_2
              Vrai si chaîne_1 se trouve après chaîne_2 dans l'ordre lexicographique.

       arg1 OP arg2
              OP  est  l'un des opérateurs suivants -eq, -ne, -lt, -le, -gt ou -ge. Ces opérateurs arithmétiques
              binaires renvoient vrai si arg1 est respectivement égal, différent, inférieur, inférieur ou  égal,
              supérieur,  supérieur  ou égal à arg2. arg1 et arg2 peuvent être des entiers positifs ou négatifs.
              Lorsqu'ils sont utilisés avec la commande [[, arg1 et arg2  sont  évalués  comme  des  expressions
              arithmétiques (consultez ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE ci-dessus).

DÉVELOPPEMENT DES COMMANDES SIMPLES

       Lors  de  l'exécution  d'une commande simple, l'interpréteur effectue les développements, affectations et
       redirections, de gauche à droite dans l'ordre suivant.

       1.     Les mots que l'analyseur a repéré comme affectations de variables (ceux qui précèdent le nom de la
              commande) et les redirections sont conservées pour un traitement ultérieur.

       2.     Les mots qui ne sont ni des affectations de variables ni des redirections  sont  développés.  S'il
              reste des mots après le développement, le premier mot est considéré comme le nom d'une commande et
              les suivants comme ses arguments.

       3.     Les redirections sont effectuées comme décrit ci-dessus dans REDIRECTIONS.

       4.     Le texte suivant le signe = de chaque affectation de variable est sujet au développement du tilde,
              des  paramètres,  à la substitution de commande, au développement arithmétique et à la suppression
              des protections avant d'être affecté à la variable.

       Si aucun nom de commande ne résulte des précédentes opérations, les affectations de  variables  modifient
       l'environnement  actuel  de  l'interpréteur.  Sinon  les  variables sont ajoutées à l'environnement de la
       commande exécutée et n'affectent pas l'environnement de l'interpréteur actuel. Si  l'une  des  tentatives
       d'affectation  concerne  une variable en lecture seule, une erreur se produit et la commande termine avec
       un état différent de zéro.

       Si aucun nom  de  commande  n'est  obtenu,  les  redirections  sont  effectuées  mais  ne  modifient  pas
       l'environnement  de  l'interpréteur  actuel.  Une  erreur  de  redirection conduit à la terminaison de la
       commande avec un état différent de zéro.

       S'il reste un nom de commande après le développement, l'exécution a lieu comme décrit  ci-dessous.  Sinon
       la commande termine. Si l'un des développements contient une substitution de commande, l'état final de la
       commande  est  l'état  final  de  la  dernière  substitution de commande effectuée. S'il n'y avait aucune
       substitution de commande, la commande termine avec un état de zéro.

EXÉCUTION DES COMMANDES

       Après le découpage de la ligne de commande en mots, si le résultat est une commande simple  suivie  d'une
       liste facultative d'arguments, les actions suivantes sont effectuées.

       Si  le  nom  de  la commande ne contient aucune barre oblique, l'interpréteur tente de la localiser. S'il
       existe une fonction de l'interpréteur de ce nom, elle est appelée comme nous l'avons  vu  ci-dessus  dans
       FONCTIONS.  Si  le  nom  n'est  pas  celui  d'une fonction, l'interpréteur le recherche dans la liste des
       commandes internes. Si une correspondance est trouvée, cette commande interne est appelée.

       Si le nom n'est ni celui d'une fonction de l'interpréteur, ni celui d'une commande  interne  et  s'il  ne
       contient  pas de barre oblique, bash va chercher dans chacun des éléments de PATH un répertoire contenant
       un fichier exécutable du nom désiré. Bash utilise une table de hachage pour mémoriser les chemins d'accès
       complets aux fichiers exécutables (consultez la commande hash dans COMMANDES INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous). Une recherche complète dans les répertoires du PATH n'est effectuée que si la commande ne se
       trouve  pas  dans  la  table  de  hachage. Si la recherche est infructueuse, l'interpréteur recherche une
       fonction de l'interpréteur appelée command_not_found_handle. Si cette fonction existe, elle  est  appelée
       dans  un  environnement  d'exécution séparé avec la commande d'origine et comme argument les arguments de
       celle-ci, et l'état final de la fonction devient l'état final de ce sous-interpréteur. Si cette  fonction
       n'est pas définie, l'interpréteur affiche un message d'erreur et renvoie un état final de 127.

       Si  la  recherche  réussit  ou  si  le  nom  de  la  commande  contient une ou plusieurs barres obliques,
       l'interpréteur exécute le programme demandé dans un environnement d'exécution distinct. L'argument 0  est
       configuré au nom indiqué et les éventuels arguments restants de la commande sont configurés aux arguments
       indiqués.

       Si  cette  exécution  échoue parce que le programme n'est pas un exécutable et si le fichier n'est pas un
       répertoire, il  est  pris  pour  un  script,  un  fichier  contenant  des  commandes  d'interpréteur.  Un
       sous-interpréteur  est  alors  créé  pour  exécuter  ce  script.  Ce  sous-interpréteur se réinitialisera
       lui-même, comme si un nouvel interpréteur avait été appelé pour exécuter le script, à la différence qu'il
       continuera à mémoriser l'emplacement des commandes connues de son parent (consultez hash  dans  COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Si  le  programme  est  un fichier commençant par #!, le reste de la première ligne indique un interprète
       pour  ce  programme.  L'interpréteur  se  chargera  d'exécuter  l'interprète  indiqué  sur  les  systèmes
       d'exploitation  qui  ne  gèrent  pas  eux-mêmes  ce  format  d'exécutable.  Les arguments de l'interprète
       consistent en un seul argument facultatif fourni sur la première ligne du fichier à la suite  du  nom  de
       l'interprète, suivi du nom du programme, suivi des arguments de la commande s'il y en a.

ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION DES COMMANDES

       L'interpréteur fournit un environnement d'exécution consistant en l'ensemble des éléments suivants :

         •    les  fichiers  ouverts  hérités  par  l'interpréteur  à son appel et modifiés par les redirections
              fournies à la commande interne exec ;

         •    le répertoire de travail actuel comme configuré par cd, pushd ou popd ou hérité par l'interpréteur
              à son appel ;

         •    le masque de création de fichier comme configuré par umask ou hérité du parent de l'interpréteur ;

         •    les captures actuelles configurées par trap ;

         •    les paramètres de l'interpréteur configurés par des affectations de variables,  avec  la  commande
              interne set, ou hérités de l'environnement du parent de l'interpréteur ;

         •    les  fonctions  de  l'interpréteur  définies lors de l'exécution ou héritées de l'environnement du
              parent de l'interpréteur ;

         •    les options activées à l'appel (par défaut ou avec les arguments de  ligne  de  commande)  ou  par
              set ;

         •    les options activées par shopt ;

         •    les alias de l'interpréteur définies par la commande alias ;

         •    les  ID  des  divers  processus,  y compris ceux des tâches en arrière-plan, la valeur de $$ et la
              valeur de PPID.

       Lorsqu'une commande différente d'une commande interne ou  d'une  fonction  de  l'interpréteur  doit  être
       exécutée,  elle  est  appelée  dans  un  environnement  d'exécution séparé constitué de ce qui suit. Sauf
       indication contraire, les valeurs sont héritées de l'environnement de l'interpréteur :

         •    les fichiers ouverts de l'interpréteur, ainsi que toutes modifications et ajouts précisés par  les
              redirections de la commande ;

         •    le répertoire de travail actuel ;

         •    le masque de création de fichiers ;

         •    les  variables  et  les  fonctions  de  l'interpréteur  marquées pour l'exportation, ainsi que les
              variables exportées spécialement pour la commande ;

         •    les  captures  interceptées  par  l'interpréteur  sont  réinitialisées  aux  valeurs  héritées  de
              l'interpréteur parent et les captures ignorées par l'interpréteur restent ignorées.

       Une  commande  appelée dans un environnement distinct ne peut pas affecter l'environnement d'exécution de
       l'interpréteur.

       Les substitutions de commande, les commandes groupées entre parenthèses et les commandes asynchrones sont
       appelées dans un environnement de sous-interpréteur qui est une copie de celui  de  l'interpréteur,  mais
       les  captures  interceptées  par  l'interpréteur sont réinitialisées aux valeurs que l'interpréteur avait
       héritées de son parent à son appel. Les commandes internes appelées dans un pipeline sont aussi exécutées
       dans  un  environnement  de  sous-interpréteur.  Les  modifications  apportées  à  l'environnement   d'un
       sous-interpréteur n'affectent aucunement l'environnement d'exécution de l'interpréteur.

       Les  sous-interpréteurs  engendrés  pour  exécuter les substitutions de commande héritent de la valeur de
       l'option -e de l'interpréteur parent.  En  dehors  du  mode  POSIX,  bash  efface  l'option  -e  de  tels
       sous-interpréteurs.

       Si  une commande est suivie par un & et que le contrôle des tâches n'est pas actif, l'entrée standard par
       défaut de la commande est le fichier vide /dev/null. Sinon, la commande appelée hérite  des  descripteurs
       de fichiers de l'interpréteur appelant comme modifiés par les redirections.

ENVIRONNEMENT

       Quand  un programme est appelé, il reçoit un tableau de chaînes que l'on appelle environnement. Il s'agit
       d'une liste de couples nom-valeur, de la forme nom=valeur.

       L'interpréteur fournit plusieurs façons de gérer l'environnement. Au  démarrage,  l'interpréteur  analyse
       son  propre  environnement  et  crée un paramètre pour chaque nom trouvé, en le marquant comme exportable
       vers les processus enfants. Les commandes exécutées héritent de cet environnement. Les  commandes  export
       et declare -x permettent d'ajouter ou de supprimer des paramètres ou des fonctions de l'environnement. Si
       la  valeur  d'un  paramètre  de  l'environnement  est  modifiée, la nouvelle valeur devient une partie de
       l'environnement et elle remplace l'ancienne. L'environnement  hérité  par  toute  commande  exécutée  est
       l'environnement  initial  de l'interpréteur, dont les valeurs peuvent être modifiées dans l'interpréteur,
       sans les éléments supprimés par la commande unset, et avec les éléments ajoutés par les commandes  export
       et declare -x.

       L'environnement  d'une commande simple ou d'une fonction peut être augmenté temporairement, en la faisant
       précéder  des  affectations  de  paramètres,  comme  nous  l'avons  vu  ci-dessus  dans  PARAMÈTRES.  Ces
       affectations ne concernent que l'environnement vu par cette commande.

       Si  l'option  -k  est  configurée  (consultez  ci-dessous  la  commande  interne  set),  alors toutes les
       affectations de paramètres sont placées dans l'environnement d'une commande  exécutée  et  non  seulement
       celles qui précèdent son nom.

       Quand  bash  appelle une commande externe, la variable _ est configurée en chemin d'accès complet à cette
       commande et elle est transmise dans l'environnement.

CODE DE RETOUR

       L'état final d'une commande exécutée est la valeur renvoyée  par  l'appel  système  waitpid  ou  fonction
       équivalente.  Les  états  finaux  prennent  leurs  valeurs  entre 0  et  255,  néanmoins,  comme expliqué
       ci-dessous, l'interpréteur peut utiliser les valeurs supérieures à 125 de façon particulière.  Les  états
       finaux  des  commandes  internes  et  composées  sont  également limités à cet intervalle. Sous certaines
       conditions,  l'interpréteur  utilisera  des  valeurs  particulières  pour  indiquer  des  modes   d'échec
       particuliers.

       Du point de vue de l'interpréteur, une commande qui termine avec état final valant zéro a réussi. Un état
       final  de zéro indique le succès. Un état final différent de zéro indique un échec. Quand une commande se
       termine par un signal mortel N, bash utilise la valeur 128+N comme état final.

       Si une commande n'est pas trouvée, le processus enfant créé pour l'exécuter renvoie un état  de  127.  Si
       une commande est trouvée mais pas exécutable, la valeur renvoyée est 126.

       Si  une commande échoue à cause d'une erreur survenue lors d'un développement ou des redirections, l'état
       final est strictement plus grand que zéro.

       Les commandes internes renvoient un état de 0 (vrai) si réussies et une valeur différente de zéro  (faux)
       si une erreur se produit pendant leur exécution. Toutes les commandes internes renvoient un état final de
       2 pour indiquer un usage incorrect, en général des options non valables ou des arguments manquants.

       Bash  lui-même renvoie l'état final de la dernière commande exécutée, à moins qu'une erreur de syntaxe ne
       se produise, auquel cas il termine avec une valeur différente de  zéro.  Consultez  aussi  ci-dessous  la
       commande interne exit.

SIGNAUX

       Quand  bash  fonctionne de façon interactive, en absence de toute capture, il ignore SIGTERM (c'est ainsi
       que kill 0 ne tue pas un interpréteur interactif) et SIGINT est intercepté et géré (c'est  ainsi  que  la
       commande  interne  wait  est  interruptible).  Dans tous les cas, bash ignore SIGQUIT. Si le contrôle des
       tâches est actif, bash ignore SIGTTIN, SIGTTOU et SIGTSTP.

       Les commandes externes lancées par bash ont les gestionnaires de signaux configurés aux valeurs  héritées
       par  l'interpréteur  de  son  parent.  Quand  le  contrôle  des  tâches  n'est  pas  actif, les tâches en
       arrière-plan ignorent les signaux SIGINT et SIGQUIT en plus  des  gestionnaires  hérités.  Les  commandes
       exécutées  en tant que résultat d'une substitution de commande ignorent les signaux de contrôle de tâches
       émis par le clavier SIGTTIN, SIGTTOU et SIGTSTP.

       Par défaut, l'interpréteur termine  à  la  réception  de  SIGHUP.  Avant  de  terminer,  un  interpréteur
       interactif  renvoie le SIGHUP à toutes les tâches en cours ou suspendues. Les tâches suspendues reçoivent
       aussi SIGCONT pour s'assurer qu'elles reçoivent bien le SIGHUP. Pour empêcher l'interpréteur d'envoyer le
       signal à une tâche particulière, elle devrait être supprimée de la table  des  tâches  avec  la  commande
       interne  disown  (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous) ou marquée comme exemptée de
       SIGHUP en utilisant disown -h.

       Si l'option d'interpréteur huponexit a été configurée avec la  fonction  shopt,  bash  envoie  un  signal
       SIGHUP à toutes les tâches lorsqu'un interpréteur de commandes de connexion interactif termine.

       Lorsque  bash  attend  qu'une commande se termine et qu'il reçoit un signal pour lequel une capture a été
       configurée, la capture ne sera pas exécutée tant que la commande n'est pas terminée. Lorsque bash  attend
       la  fin  d'une commande asynchrone par la commande interne wait, la réception d'un signal pour lequel une
       capture a été configurée conduira à un retour immédiat de la commande interne wait  avec  un  état  final
       supérieur à 128, à la suite de quoi la capture est immédiatement exécutée.

CONTRÔLE DES TÂCHES

       Le  contrôle  des  tâches  se  réfère à la capacité de suspendre (suspend) sélectivement l'exécution d'un
       processus et de la reprendre (resume)  ultérieurement.  L'utilisateur  bénéficie  généralement  de  cette
       possibilité  grâce  à  l'action  conjointe du pilote de terminal du noyau de système d'exploitation et de
       bash.

       L'interpréteur associe une tâche  à  chaque  pipeline.  Il  maintient  une  table  des  tâches  en  cours
       d'exécution, cette table pouvant être affichée avec la commande jobs. Quand bash lance une tâche de façon
       asynchrone (en arrière-plan), il affiche une ligne qui ressemble à :

              [1] 25647

       Cette  ligne  indique  que  la  tâche  est  la  tâche numéro 1 et que le PID du dernier processus dans le
       pipeline associé à cette tâche est 25647. Tous les processus d'un même pipeline font partie  de  la  même
       tâche. Bash utilise la notion de tâche comme base du contrôle des tâches.

       Pour  faciliter  l'implémentation  d'une  interface  utilisateur  pour  le contrôle de tâches, le système
       introduit la notion d'ID de groupe de processus associés à un terminal.  Les  membres  de  ce  groupe  de
       processus  (processus  dont le GID est égal au Process Group ID du terminal actuel) reçoivent les signaux
       émis par le clavier comme SIGINT. Ces processus sont dits au premier plan. Les processus en  arrière-plan
       sont  ceux  dont le Process-GID diffère de celui du terminal ; ils sont indifférents aux signaux émis par
       le clavier. Seuls les processus au premier plan peuvent lire depuis  le  terminal  ou,  si  l'utilisateur
       l'indique  avec  stty  tostop,  y  écrire.  Les processus en arrière-plan qui tentent une lecture (ou une
       écriture si stty tostop est actif) dans le terminal reçoivent un signal SIGTTIN  (SIGTTOU)  émis  par  le
       pilote du terminal du noyau, qui, sauf interception, suspend le processus.

       Si  le  système d'exploitation sur lequel bash fonctionne permet le contrôle des tâches, bash fournit des
       outils pour l'utiliser. La frappe d'un caractère de  suspension  (généralement  ^Z,  Contrôle-Z)  pendant
       l'exécution  d'un processus conduit à la suspension de celui-ci et redonne la main à bash. La frappe d'un
       caractère de suspension différée (généralement ^Y, Contrôle-Y) conduira à la suspension du  processus  au
       moment  où  il  tentera de lire des saisies depuis le terminal et la main reviendra à bash. L'utilisateur
       peut alors manipuler l'état de cette tâche en utilisant la commande bg (background =  arrière-plan)  pour
       en continuer l'exécution en arrière-plan, la commande fg (foreground = premier plan) pour la continuer au
       premier  plan  ou encore la commande kill pour la tuer. Un ^Z s'applique immédiatement et a pour effet de
       bord d'éliminer les sorties et saisies en attente.

       Plusieurs façons permettent de se rapporter à une tâche. Le caractère % introduit  une  spécification  de
       tâche  (jobspec).  Il est possible de se rapporter à la tâche numéro n avec %n. Il est également possible
       de se rapporter à une tâche en utilisant un préfixe du nom utilisé pour la lancer ou une sous-chaîne  qui
       apparaît  dans  sa  ligne  de commande. Par exemple, %ce se rapporte à une tâche suspendue dont le nom de
       commande commence par ce. Si ce préfixe correspond à plusieurs tâches, bash signale une erreur.  Utiliser
       %?ce,  d'un autre côté, se rapporte à toute tâche contenant la chaîne ce dans sa ligne de commande. Si la
       sous-chaîne correspond à plusieurs tâches, bash signale une erreur. Les symboles %% et %+ se rapportent à
       la notion de tâche actuelle de l'interpréteur, c'est-à-dire la dernière  tâche  suspendue  alors  qu'elle
       était  au  premier  plan ou démarrée en arrière-plan. La tâche précédente peut être désignée en utilisant
       %-. Si une seule tâche existe, %+ et %- peuvent tous deux être utilisés pour se rapporter à cette  tâche.
       Dans  les  affichages  se  rapportant  aux  tâches  (par exemple la sortie de la commande jobs), la tâche
       actuelle est toujours annotée d'un + et la tâche  précédente  d'un -.  Un  simple %  (non  accompagné  de
       spécification de tâche) se rapporte également à la tâche actuelle.

       Il suffit de nommer une tâche pour la ramener au premier plan : %1 est synonyme de « fg %1 » et ramène la
       tâche  1 de l'arrière-plan vers le premier plan. De même, « %1 & » reprend la tâche 1 en arrière-plan, de
       façon équivalente à « bg %1 ».

       L'interpréteur est immédiatement prévenu lorsqu'une tâche change d'état. Normalement bash  attend  d'être
       prêt à afficher son interpréteur avant de signaler des changements dans l'état des tâches, afin de ne pas
       interrompre  toute autre sortie. Si l'option -b de la commande interne set est activée, bash signalera de
       telles modifications immédiatement. Toute capture sur SIGCHLD est exécutée  pour  chaque  enfant  qui  se
       termine.

       Si  une  tentative  visant  à  terminer  bash  est  réalisée alors que des tâches sont suspendues (ou, si
       l'option d'interpréteur checkjobs a été activée par la commande interne  shopt,  en  cours  d'exécution),
       l'interpréteur  affiche un message d'avertissement, et, si l'option d'interpréteur checkjobs est activée,
       affiche la liste les tâches et leurs états. La commande jobs peut alors être utilisée pour examiner  leur
       état.  Si  une  deuxième  tentative  est  faite  pour terminer sans commande intercalaire, l'interpréteur
       n'affiche aucun autre avertissement et les tâches suspendues sont terminées.

       Lorsque l'interpréteur est dans l'attente d'une tâche ou d'un processus  utilisant  la  commande  interne
       wait  et  que  le  contrôle  des  tâches  est activé, wait rendra la main quand la tâche changera d'état.
       L'option -f fera que wait attendra que la tâche ou le processus termine avant de rendre la main.

INVITES

       Quand il est exécuté de façon interactive, bash affiche l'invite de base PS1 dès qu'il est  prêt  à  lire
       une  commande et l'invite secondaire PS2 quand il a besoin de plus de saisies pour exécuter une commande.
       Bash affiche PS0 après avoir lu une commande, mais avant de l'exécuter. Bash  affiche  PS4  comme  décrit
       ci-dessus avant de tracer chaque commande quand l'option -x est activée. Bash permet de personnaliser ces
       chaînes  d'invite,  en insérant un certain nombre de caractères spéciaux protégés par des contre-obliques
       qui sont décodés comme suit :
              \a     un caractère ASCII d'alarme (07) ;
              \d     la date au format « Jour_de_la_semaine Mois Quantième » (par exemple : « Tue May 26 ») ;
              \D{format}
                     le format est passé à strftime(3) et le résultat est inséré dans la chaîne de l'invite ; un
                     format vide implique une représentation du temps spécifique  aux  paramètres  linguistiques
                     régionaux. Les accolades sont nécessaires ;
              \e     un caractère de protection ASCII (033) ;
              \h     le nom de la machine, jusqu'au premier point « . » ;
              \H     le nom de la machine ;
              \j     le nombre de tâches actuellement gérées par l'interpréteur ;
              \l     le nom de base du nom de périphérique de terminal de l'interpréteur ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \s     le nom de l'interpréteur, c'est-à-dire le nom de base de $0 (la portion suivant la dernière
                     barre oblique) ;
              \t     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 24 heures ;
              \T     l'heure actuelle au format HH:MM:SS sur 12 heures ;
              \@     l'heure actuelle au format HH:MM sur 12 heures ;
              \A     l'heure actuelle au format HH:MM sur 24 heures ;
              \u     le nom de l'utilisateur ;
              \v     la version de bash (par exemple, 2.00) ;
              \V     le numéro de version complet (avec niveau de correctifs) de bash, (par exemple, 2.00.0) ;
              \w     le  répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde « ~ » (utilise la valeur de la
                     variable PROMPT_DIRTRIM) ;
              \W     le nom de base du répertoire de travail actuel, avec $HOME abrégé en tilde (« ~ ») ;
              \!     le numéro d'historique de la commande ;
              \#     le numéro de la commande ;
              \$     # si l'UID effectif est 0, $ sinon ;
              \nnn   le caractère de code octal nnn ;
              \\     une contre-oblique ;
              \[     débute une suite de caractères non imprimables, qui peuvent être utilisés pour inclure  une
                     suite de caractères de contrôle du terminal dans l'interpréteur ;
              \]     finit une suite de caractères non imprimables.

       Le  numéro  de  commande  et le numéro d'historique sont généralement différents : le numéro d'historique
       d'une commande correspond à sa position dans la file d'historique qui peut contenir des commandes  relues
       depuis  cette liste (consultez HISTORIQUE ci-dessous), alors que le numéro de commande est simplement une
       position dans la suite de commandes exécutées depuis le début  de  la  session  d'interpréteur  actuelle.
       Après  que la chaîne ait été décodée, elle est soumise au développement des paramètres, à la substitution
       de commande, au développement arithmétique, au découpage des mots et à la  suppression  des  protections,
       selon  la  valeur de l'option d'interpréteur promptvars (consultez la description de shopt dans COMMANDES
       INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous). Cela peut avoir des effets non désirés si des portions  protégées
       de  la  chaîne  apparaissent  à  l'intérieur de la substitution de commande ou contiennent des caractères
       spéciaux pour le développement de mots.

READLINE

       C'est la bibliothèque qui gère la lecture des saisies lors des sessions interactives de l'interpréteur, à
       moins que l'option --noediting ne soit indiquée à l'appel de l'interpréteur.  Par  défaut  les  commandes
       d'édition  de  ligne  sont similaires à celles d'Emacs. Une interface d'édition de ligne dans le style vi
       est aussi disponible. Pour arrêter l'édition de ligne après  le  démarrage  de  l'interpréteur,  utiliser
       l'option  +o  emacs  ou  +o vi de la commande interne set (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR
       ci-dessous).

   Notation readline
       Dans ce paragraphe on utilisera la notation « à la Emacs » pour indiquer  les  frappes  de  touches.  Les
       touches  Contrôle  sont  notées  C-touche, par exemple C-n signifie Contrôle-N. De même, les touches Méta
       sont notées par M-touche, ainsi M-x signifie Méta-X. (Sur les claviers sans touches  Méta,  M-x  signifie
       ESC  x,  c'est-à-dire presser la touche d'Échappement puis la touche x. Cela fait de ESC le préfixe méta.
       La combinaison M-C-x signifie ESC-Contrôle-x ou encore presser la touche d'Échappement puis maintenir  la
       touche Contrôle enfoncée tout en pressant la touche x.)

       Les  commandes  readline  peuvent  recevoir  des arguments numériques, qui fonctionnent en règle générale
       comme compteurs de répétitions. Parfois, cependant, c'est le signe de l'argument  qui  est  significatif.
       L'utilisation d'un argument négatif pour une commande agissant dans un sens donné (par exemple kill-line)
       conduit  cette  commande  à  agir  dans la direction opposée. Les commandes dont le comportement avec les
       arguments diffère de cela sont indiquées ci-dessous.

       Lorsqu'une commande est indiquée comme détruisant du texte, le texte effacé est en fait  sauvegardé  pour
       une  éventuelle  récupération ultérieure (« yanking »). Il est conservé dans un tampon circulaire (« kill
       ring »). Les suppressions successives conduisent à l'accumulation du texte en un seul bloc qui peut  être
       récupéré  en  une  fois.  Les  commandes  non  destructives  séparent  les blocs de textes dans le tampon
       circulaire.

   Initialisation de readline
       Readline est personnalisé en plaçant des commandes dans un fichier d'initialisation (le fichier inputrc).
       Le nom de ce fichier est pris  dans  la  variable  de  l'interpréteur  INPUTRC.  Si  cette  variable  est
       inexistante, le nom par défaut est ~/.inputrc. Si ce fichier n'existe pas ou s'il ne peut pas être lu, le
       dernier  fichier  par  défaut  est  /etc/inputrc.  Lorsqu'un programme utilisant la bibliothèque readline
       démarre, le fichier d'initialisation est lu et les raccourcis clavier et les variables sont mis en place.
       Il n'y a que quelques constructions élémentaires possibles dans le fichier d'initialisation de  readline.
       Les  lignes  blanches  sont  ignorées.  Les  lignes  commençant  par  # sont des commentaires. Les lignes
       commençant par $ indiquent des constructions conditionnelles. Les autres lignes indiquent des  raccourcis
       clavier et des paramétrages de variables.

       Les  raccourcis  clavier par défaut peuvent être modifiés par un fichier inputrc. D'autres programmes qui
       utilisent cette bibliothèque peuvent ajouter leurs propres commandes et raccourcis.

       Par exemple, en plaçant

              M-Control-u: universal-argument
       ou
              C-Meta-u: universal-argument
       dans  le  fichier  inputrc,  on  associera  la  suite  de  touches   M-C-u   à   la   commande   readline
       universal-argument.

       Les  caractères  symboliques  suivants  sont acceptés : RUBOUT, DEL, ESC, LFD, NEWLINE, RET, RETURN, SPC,
       SPACE et TAB.

       En plus des noms de commandes, readline permet d'associer à une touche une chaîne de caractères qui  sera
       insérée lorsque la touche est pressée (une macro).

   Raccourcis clavier readline
       La  syntaxe  pour  contrôler  les  raccourcis clavier dans le fichier inputrc est simple. Tout ce qui est
       nécessaire est le nom de la commande ou le texte d'une macro et la suite de touches à  laquelle  il  faut
       l'associer.  Les  noms de touches peuvent être indiqués de l'une des deux façons : comme un nom de touche
       symbolique, éventuellement précédé des préfixes Meta- ou Control- ou sous forme d'une suite de touches.

       En utilisant la forme touche:nom_de_fonction ou macro, touche est le nom de la  touche  en  anglais.  Par
       exemple :

              Control-u: universal-argument
              Meta-Rubout: backward-kill-word
              Control-o: "> sortie"

       Dans  l'exemple  ci-dessus,  C-u  est  associé  à  la  fonction  universal-argument,  M-DEL à la fonction
       backward-kill-word et C-o à l'exécution de la macro exprimée dans la partie gauche (c'est-à-dire, insérer
       le texte ``> output'' sur la ligne).

       Avec la seconde forme, "touches":nom_de_fonction ou macro, touches diffère de touche ci-dessus en ce  que
       les  chaînes  notant  une  suite  complète  de  touches  peuvent être indiquées en plaçant la suite entre
       guillemets doubles. Certaines suites de touches d'échappement  dans  le  style  GNU  Emacs  peuvent  être
       utilisées, comme dans l'exemple suivant, mais les noms de caractères symboliques ne sont pas reconnus.

              "\C-u": universal-argument
              "\C-x\C-r": re-read-init-file
              "\e[11~": "Function Key 1"

       Dans  cet  exemple,  C-u  est  à  nouveau associé à la fonction universal-argument, C-x C-r à la fonction
       re-read-init-file et ESC [ 1 1 ~ à l'insertion du texte ``Function Key 1''.

       Le jeu complet des suites de caractères de protection du style GNU Emacs est :
              \C-    préfixe Contrôle ;
              \M-    préfixe Méta ;
              \e     caractère de protection ;
              \\     contre-oblique ;
              \"     un guillemet " littéral ;
              \'     un guillemet ' littéral.

       En plus des suites de caractères de protection dans le style GNU  Emacs,  un  second  jeu  de  suites  de
       caractères de protection par contre-obliques est disponible :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \d     effacement ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     changement de ligne ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \nnn   le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (un à trois chiffres) ;
              \xHH   le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres hexadécimaux) ;

       Lorsqu'on  saisit  le texte d'une macro, il faut utiliser des guillemets simples ou doubles pour indiquer
       la définition de la macro. Les textes non protégés sont considérés comme des noms de fonctions.  Dans  le
       corps  de  la  macro,  les  protections  par  contre-oblique  décrites  ci-dessus  sont  développées.  La
       contre-oblique protégera tout autre caractère dans le texte de la macro, y compris " et '.

       Bash permet d'afficher ou de modifier les raccourcis clavier readline avec la commande interne  bind.  On
       peut  basculer  d'un  mode d'édition à l'autre en mode interactif en utilisant l'option -o de la commande
       interne set (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

   Variables de readline
       Readline dispose de variables permettant de personnaliser encore plus son comportement. Une variable peut
       être configurée dans le fichier inputrc avec une affectation de la forme

              set nom_de_variable valeur
       ou utilisant la commande interne bind (consultez COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

       Sauf indication contraire, les variables de readline prennent les valeurs On ou Off (la casse étant  sans
       importance). Les noms de variables non reconnues sont ignorés. Lorsqu'une valeur de variable est lue, les
       variables vides ou de valeur NULL, « on » (insensible à la casse) et « 1 » sont équivalentes à On. Toutes
       les autres valeurs sont équivalentes à Off. Les variables et leurs valeurs par défaut, sont :

       bell-style (audible)
              Cette  variable  commande readline lorsqu'il faut déclencher l'alarme du terminal. Si configurée à
              none, readline n'émet jamais d'alarme. Si  configurée  à  visible,  readline  utilise  une  alarme
              visuelle  s'il  y  en  a  une disponible. Si configurée à audible, readline essaie de faire sonner
              l'alarme du terminal.
       bind-tty-special-chars (On)
              Si configurée à On, readline tente d'associer les caractères de contrôle traités spécialement  par
              le pilote de terminal du noyau à leurs équivalents readline.
       blink-matching-paren (Off)
              Si  configurée à On, readline tente de déplacer brièvement le curseur vers une parenthèse ouvrante
              lors de l'insertion d'une parenthèse fermante.
       colored-completion-prefix (Off)
              Si configurée à On, lors du listage des complètements, readline affiche le préfixe commun  du  jeu
              des  complètements  possibles en utilisant une couleur différente. Les définitions de couleur sont
              prises selon la valeur de la variable d’environnement LS_COLORS.
       colored-stats (Off)
              Si configurée à On, readline  affiche  les  complètements  possibles  en  utilisant  des  couleurs
              différentes  pour  indiquer  leur  type de fichier. Les définitions de couleur sont prises dans la
              valeur de la variable d’environnement LS_COLORS.
       comment-begin  # »)
              Cette chaîne est insérée quand la commande readline insert-comment est  exécutée.  Cette  commande
              est associée à M-# en mode Emacs et à # en mode de commande vi.
       completion-display-width (-1)
              Le  nombre  de  colonnes  d'écran  utilisées pour afficher de possibles correspondances lors de la
              réalisation du complètement. La valeur est ignorée si elle est inférieure à 0 ou supérieure  à  la
              largeur  de l'écran du terminal. Une valeur de 0 fera que les correspondances seront affichées une
              par ligne. La valeur par défaut est -1.
       completion-ignore-case (Off)
              Si configurée à On, readline effectue les correspondances et complètements  de  noms  de  fichiers
              sans tenir compte de la casse.
       completion-map-case (Off)
              Si  configurée  à  On et completion-ignore-case activée, readline traite les traits d'union (-) et
              les tirets bas (_) comme équivalents lorsqu'elle réalise une recherche  de  correspondance  et  un
              complètement de nom de fichier insensibles à la casse.
       completion-prefix-display-length (0)
              La  longueur, en caractères, du préfixe commun d'une liste de complètements possibles affiché sans
              modification. Si configurée en valeur positive, les préfixes communs plus longs que  cette  valeur
              sont remplacés par une ellipse lors de l'affichage des complètements possibles.
       completion-query-items (100)
              Cela  détermine  quand  l'utilisateur est interrogé pour voir le nombre de complètements possibles
              produits par la commande possible-completions. Elle peut être configurée à  toute  valeur  entière
              positive.  Si  le  nombre  de  complètements  possibles est supérieur ou égal à la valeur de cette
              variable, readline demandera à  l'utilisateur  s'il  veut  ou  non  les  voir ;  sinon,  ils  sont
              simplement affichés sur le terminal.
       convert-meta (On)
              Si  configurée à On, readline transformera les caractères avec leur huitième bit réglé à une suite
              de caractères ASCII en supprimant le huitième bit et en préfixant un caractère de  protection  (en
              fait, en utilisant le caractère de protection comme préfixe méta). La configuration par défaut est
              On,  mais  readline  la  fixe  à Off si le paramètre linguistique régional contient des caractères
              8 bits.
       disable-completion (Off)
              Si configurée à On, readline empêchera le complètement des mots. Les  caractères  de  complètement
              seront insérés sur la ligne comme s'ils avaient été associés à self-insert.
       echo-control-characters (On)
              Si  configurée  à On, sur les systèmes d'exploitation le permettant, readline affiche un caractère
              correspondant à un signal provenant du clavier.
       editing-mode (emacs)
              Commande si readline doit démarrer avec des  raccourcis  clavier  similaires  à  Emacs  ou  à  vi.
              editing-mode peut être positionné soit à emacs, soit à vi.
       emacs-mode-string (@)
              Si  la  variable show-mode-in-prompt est activée, cette chaîne est affichée immédiatement avant la
              dernière ligne de la première invite quand le mode édition  d'Emacs  est  activé.  La  valeur  est
              développée  comme  un  raccourci clavier, donc le jeu standard de préfixes meta- ou Control- et de
              séquences de protections par contre-oblique est disponible. Utiliser les caractères de  protection
              \1  et  \2  pour  ouvrir  et  fermer les séquences de caractères non imprimables, ce qui peut être
              utilisé pour inclure une suite de caractères de contrôle du terminal dans la chaîne de mode.
       enable-bracketed-paste (On)
              Quand configurée à On, readline configurera le terminal de  manière  à  ce  qu'il  puisse  insérer
              chaque  collage  dans  le  tampon  d'édition  comme une chaîne de caractères unique, plutôt que de
              traiter chaque caractère comme si il  avait  été  lu  du  clavier.  Cela  peut  empêcher  que  les
              caractères collés ne soient interprétés comme des commandes d'édition.
       enable-keypad (Off)
              Quand  configurée  à  On,  readline essayera d'activer le pavé numérique de l'application une fois
              appelée. Sur certains systèmes, c'est nécessaire pour utiliser les flèches.
       enable-meta-key (On)
              Quand configurée à On, readline essayera d'activer toutes les touches de modificateur Méta que  le
              terminal  peut  prendre  en  charge une fois appelé. Sur de nombreux terminaux, la touche Méta est
              utilisée pour saisir des caractères sur huit bits.
       expand-tilde (Off)
              Si configurée à On, le développement du tilde est effectué lorsque readline tente un  complètement
              de commandes.
       history-preserve-point (Off)
              Si  configurée  à  On,  le  programme  d'historique tente de placer le curseur au même endroit sur
              chaque ligne d'historique récupérée avec previous-history ou next-history.
       history-size (unset)
              Configure le nombre maximal d'éléments sauvegardés dans la file de l'historique.  Si  configuré  à
              zéro,  tous les éléments sont effacés et aucun nouvel élément n’est sauvegardé. Si configuré à une
              valeur strictement négative, le nombre d'éléments de la file d’historique n'est  pas  limité.  Par
              défaut,  le nombre d’éléments est configuré à la valeur de la variable HISTSIZE de l'interpréteur.
              En cas de tentative de  régler  history-size  à  une  valeur  non  numérique,  le  nombre  maximal
              d'éléments est configuré à 5OO.
       horizontal-scroll-mode (Off)
              Quand  configurée  à  On, readline utilisera une seule ligne d'affichage et fera défiler la saisie
              horizontalement sur une seule ligne d'écran quand elle devient  plus  longue  que  la  largeur  de
              l'écran,  plutôt que de faire un retour à la ligne. Ce réglage est activé automatiquement pour les
              terminaux de hauteur 1.
       input-meta (Off)
              Si configurée à On, readline acceptera des saisies sur huit bits (autrement dit il  ne  supprimera
              pas  le  huitième  bit),  quel que soit le terminal utilisé. Le nom meta-flag est un synonyme pour
              cette variable. La configuration par défaut est Off, mais readline la fixe à On  si  le  paramètre
              linguistique régional contient des caractères 8 bits.
       isearch-terminators  C-[C-J »)
              La chaîne de caractères qui doit terminer une recherche incrémentale sans que le caractère ne soit
              exécuté  comme  une  commande. Si cette variable n'a pas reçu de valeur, les caractères ESC et C-J
              termineront une recherche incrémentale.
       keymap (emacs)
              Configure le jeu de raccourcis readline actuel. L'ensemble des noms corrects de jeux de raccourcis
              est emacs, emacs-standard, emacs-meta, emacs-ctlx, vi, vi-command et vi-insert. vi est  équivalent
              à  vi-command ;  emacs est équivalent à emacs-standard. La valeur par défaut est emacs ; la valeur
              de editing-mode modifie aussi le jeu de raccourcis par défaut.
       keyseq-timeout (500)
              Indique le temps que readline attendra un caractère lors de la  lecture  d’une  suite  de  touches
              ambiguë  (c’est-à-dire  qui  peut  former  une suite de touches complète en utilisant l’entrée lue
              jusqu’à présent, ou accepter une entrée supplémentaire pour compléter une suite  de  touches  plus
              longue).  Si  aucune entrée n’est reçue pendant le temps d’attente, readline utilisera la suite la
              plus courte, mais complète. La valeur est indiquée  en  milliseconde,  donc  une  valeur  de  1000
              signifie  que  readline  attendra pendant une seconde une entrée supplémentaire. Si cette variable
              est configurée à une valeur inférieure ou égale à zéro, ou à une valeur  non  numérique,  readline
              attendra la saisie d’une autre touche pour décider de la suite de touches à compléter.
       mark-directories (On)
              Si configurée à On, une barre oblique est ajoutée aux noms de répertoires.
       mark-modified-lines (Off)
              Si  configurée  à On, les lignes d'historique qui ont été modifiées seront précédées à l'affichage
              d'un astérisque (*).
       mark-symlinked-directories (Off)
              Si configurée à On, une barre oblique est  ajoutée  aux  noms  complétés  si  ce  sont  des  liens
              symboliques vers des répertoires (selon la valeur de mark-directories).
       match-hidden-files (On)
              Cette variable, quand elle est configurée à On, conduit readline à faire correspondre des fichiers
              dont  le  nom commence par un « . » (fichiers cachés) lors du complètement de noms de fichiers. Si
              configurée à Off, le « . » du début doit être fourni par l'utilisateur dans le nom  de  fichier  à
              compléter.
       menu-complete-display-prefix (Off)
              Si  configurée à On, le complètement de menu affiche le préfixe commun à la liste de complètements
              possibles (qui peut être vide) avant de tourner dans la liste.
       output-meta (Off)
              Si configurée à On, readline affichera directement les caractères ayant leur huitième  bit  défini
              plutôt  que  d'utiliser  une suite de caractères de protection avec préfixe méta. La configuration
              par défaut est Off, mais readline la fixe à On si le paramètre linguistique régional contient  des
              caractères 8 bits.
       page-completions (On)
              Si  configurée à On, readline utilise un afficheur de texte interne du type more pour afficher les
              complètements possibles sur un seul plein écran.
       print-completions-horizontally (Off)
              Si configurée à On, readline affichera les complètements correspondants triés horizontalement dans
              l'ordre alphabétique plutôt que verticalement.
       revert-all-at-newline (Off)
              Si configurée à On, readline annulera toutes les modifications des lignes  d'historique  avant  de
              s'arrêter quand accept-line est exécuté. Par défaut les lignes d'historique peuvent être modifiées
              et conservent les listes d'annulation individuelles au fur et à mesure des appels à readline.
       show-all-if-ambiguous (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par défaut des fonctions de complètement. Si configurée à On, les
              mots  qui  ont  plus  d'un  complètement  possibles  conduisent   à   l'affichage   immédiat   des
              correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-all-if-unmodified (Off)
              Cela  modifie  le  comportement  par  défaut  des  fonctions  de complètement de façon similaire à
              show-all-if-ambiguous. Si configurée à On, les mots qui ont plus d'un complètement  possible  sans
              aucun  complètement  partiel  possible  (les  complètements  possibles ne partagent pas de préfixe
              commun) conduisent à l'affichage immédiat des correspondances plutôt qu'à l'émission d'une alarme.
       show-mode-in-prompt (Off)
              Si configurée à On, ajoute une chaîne au début de l’invite indiquant le  mode  d’édition :  Emacs,
              commande  Vi  ou  insertion  Vi.  L'utilisateur  peut  configurer  la chaîne de mode (par exemple,
              emacs-mode-string).
       skip-completed-text (Off)
              Si configurée à On, modifie le comportement par défaut du complètement lors de  l'insertion  d'une
              unique  correspondance  dans  la ligne. Elle n'est utilisée que lors d'un complètement effectué au
              milieu d'un mot. Si elle  est  activée,  readline  n'insère  pas  de  caractères  de  complètement
              correspondant à des caractères situés après le curseur dans le mot en train d'être complété, ainsi
              les parties du mots situées après le curseur ne sont pas dupliquées.
       vi-cmd-mode-string ((cmd))
              Si  la  variable show-mode-in-prompt est activée, cette chaîne est affichée immédiatement avant la
              dernière ligne de la première invite quand le mode d'édition vi est activé et en mode commande. La
              valeur est développée comme un raccourci clavier, donc  le  jeu  standard  de  préfixes  meta-  ou
              Control- et de séquences de protections par contre-oblique est disponible. Utiliser les caractères
              de  protection  \1 et \2 pour ouvrir et fermer les séquences de caractères non imprimables, ce qui
              peut être utilisé pour inclure une suite de caractères de contrôle du terminal dans la  chaîne  de
              mode.
       vi-ins-mode-string ((ins))
              Si  la  variable show-mode-in-prompt est activée, cette chaîne est affichée immédiatement avant la
              dernière ligne de la première invite quand le mode d'édition vi est activé et en  mode  insertion.
              La  valeur  est  développée  comme un raccourci clavier, donc le jeu standard de préfixes meta- ou
              Control- et de séquences de protections par contre-oblique est disponible. Utiliser les caractères
              de protection \1 et \2 pour ouvrir et fermer les séquences de caractères non imprimables,  ce  qui
              peut  être  utilisé pour inclure une suite de caractères de contrôle du terminal dans la chaîne de
              mode.
       visible-stats (Off)
              Si configurée à On, un caractère indiquant le type de  fichier,  comme  signalé  par  stat(2)  est
              ajouté aux noms de fichiers en affichant les complètements possibles.

   Constructions conditionnelles de readline
       Readline   implémente   un  mécanisme  inspiré  des  fonctionnalités  de  compilation  conditionnelle  du
       préprocesseur C qui permet d'effectuer le paramétrage des raccourcis clavier et des variables  selon  les
       résultats de tests. Il y a quatre directives d'analyse utilisées.

       $if    La  structure $if permet de choisir les raccourcis selon le mode d'édition, le terminal utilisé ou
              l'application utilisant readline. Le texte du test, après n’importe quel opérateur de comparaison,
              va jusqu'à la fin de la ligne ; sauf notation contraire, aucun caractère n'est nécessaire pour  le
              délimiter.

              mode   La forme mode= de la directive $if est utilisée pour vérifier si readline est en mode emacs
                     ou  vi.  Cela peut être utilisé conjointement à la commande set keymap, par exemple pour ne
                     configurer les raccourcis des jeux  de  raccourcis  emacs-standard  et  emacs-ctlx  que  si
                     readline démarre en mode emacs.

              term   La  forme  term=  peut  être  utilisée  pour  ajouter des raccourcis clavier spécifiques au
                     terminal, comme associer des suites de touches produites par des  touches  de  fonction  du
                     terminal.  Le mot à droite du signe = est comparé à la fois au nom complet du terminal et à
                     la portion de nom du terminal qui précède le premier signe -. Cela permet, par exemple,  de
                     faire correspondre sun avec à la fois sun et sun-cmd.

              version
                     Le  test  de  version  peut  être utilisé pour effectuer des comparaisons avec des versions
                     particulières de readline. La version est développée selon la version actuelle de readline.
                     L'ensemble d'opérateurs de comparaison inclut =, (et ==), !=, <=, >=, < et >. Le numéro  de
                     version  fourni  à droite de l'opérateur consiste en un numéro de version majeure, un point
                     décimal facultatif et un numéro de version mineure facultatif (par  exemple,  7.1).  Si  la
                     version  mineure  est  omise,  on considère que c'est 0. L'opérateur peut être séparé de la
                     chaîne version et de l'argument du numéro de version par une espace.

              application
                     La structure application est utilisée pour inclure des paramétrages  spécifiques  à  chaque
                     application.   Chaque  programme  utilisant  la  bibliothèque  readline  configure  un  nom
                     d'application et un fichier d'initialisation peut tester une valeur particulière.  Ce  peut
                     être  utilisé  pour  associer  des suites de touches à des fonctions utiles pour un certain
                     programme. Par exemple, les commandes suivantes ajoutent une suite de touches  qui  protège
                     le mot actuel ou précédant dans bash :

                     $if Bash
                     # Protéger le mot actuel ou le précédant
                     "\C-xq": "\eb\"\ef\""
                     $endif

              variable
                     La structure variable fournit des tests d'égalité simples pour les variables et les valeurs
                     de  readline. Les opérateurs de comparaison permis sont =, ==, et !=. Le nom de la variable
                     doit être séparé de l'opérateur par une espace ; l'opérateur peut être séparé de la  valeur
                     à droite par une espace. Les variables de chaîne ainsi que les variables booléennes peuvent
                     être testées. Les variables booléennes doivent être comparées aux valeurs on et off.

       $endif Cette commande, comme on l'a vu dans l'exemple ci-dessus, termine une commande $if.

       $else  Permet d'ajouter des commandes qui seront exécutées si un $if échoue.

       $include
              Cette  directive  prend  un  seul  nom  de  fichier  comme  argument et y lit les commandes et les
              raccourcis. Par exemple, la directive suivante lirait le fichier /etc/inputrc :

              $include  /etc/inputrc

   Recherche
       Readline fournit des commandes de recherche au sein de l'historique de  commandes  (consultez  HISTORIQUE
       ci-dessous)  des  lignes contenant une chaîne donnée. Il y a deux modes de recherche : incrémental et non
       incrémental.

       Les recherches incrémentales commencent avant même que l'utilisateur n'ait terminé de  saisir  la  chaîne
       recherchée. À chaque caractère saisi, readline affiche l'élément suivant de l'historique qui correspond à
       la  chaîne  déjà  entrée.  Une  recherche  incrémentale  nécessite  seulement  le  nombre  de  caractères
       indispensable pour retrouver l'élément d'historique désiré. Les caractères se trouvant dans  la  variable
       isearch-terminators  servent  à  terminer une recherche incrémentale. Si aucune valeur n'a été affectée à
       cette  variable,  les  caractères  Échappement  (« Escape »)  et  Contrôle-J  terminent   une   recherche
       incrémentale.  Contrôle-G  permet  d'interrompre  une  recherche  incrémentale  et  de restaurer la ligne
       originale. Lorsque la recherche est finie, l'élément d'historique contenant la chaîne désirée devient  la
       ligne actuelle.

       Pour  trouver  les autres éléments correspondant dans la file d'historique, saisissez selon Contrôle-S ou
       Contrôle-R. Cela recherchera en avant ou en arrière dans l'historique l'élément suivant  correspondant  à
       la  chaîne saisie jusque-là. Toute autre suite de touches associée à une commande readline interrompra la
       recherche et exécutera la commande. Par exemple, un changement  de  ligne  interrompra  la  recherche  et
       acceptera la ligne, exécutant ainsi la commande de la file d'historique.

       Readline  se souvient de la dernière chaîne de recherche incrémentale. Si deux Contrôle-R sont tapés sans
       caractère pour définir une nouvelle recherche de chaîne, toute chaîne mémorisée sera utilisée.

       Les recherches non incrémentales lisent la chaîne désirée en entier avant de  démarrer  la  recherche  de
       correspondance  dans  la liste d'historique. La chaîne peut être saisie par l'utilisateur ou faire partie
       du contenu de la ligne actuelle.

   Noms des commandes readline
       Ce qui suit est une liste des noms de commandes et les suites de touches auxquelles elles sont  associées
       par défaut. Les noms de commandes sans suite de touche les accompagnant ne sont pas associées par défaut.
       Dans  les descriptions suivantes, le curseur (« point ») se rapporte à la position actuelle du curseur et
       la marque se rapporte à une position de curseur sauvegardée par la commande set-mark. Le texte  entre  le
       curseur et la marque est désigné comme la zone.

   Commandes de déplacement
       beginning-of-line (C-a)
              Reculer au début de la ligne actuelle.
       end-of-line (C-e)
              Avancer à la fin de la ligne.
       forward-char (C-f)
              Avancer d'un caractère.
       backward-char (C-b)
              Reculer d'un caractère.
       forward-word (M-f)
              Avancer  jusqu'à  la  fin  du  mot  suivant.  Les mots sont composés de caractères alphanumériques
              (lettres et chiffres).
       backward-word (M-b)
              Reculer jusqu'au début du mot actuel ou  du  précédent.  Les  mots  sont  composés  de  caractères
              alphanumériques (lettres et chiffres).
       shell-forward-word
              Avancer  jusqu'à  la fin du mot suivant. Les mots sont séparés par des métacaractères non protégés
              de l'interpréteur.
       shell-backward-word
              Reculer jusqu'au début du mot actuel ou du précédent. Les mots sont séparés par des métacaractères
              non protégés de l'interpréteur.
       previous-screen-line
              Tenter de déplacer le curseur vers la même colonne physique  de  l'écran  sur  la  ligne  physique
              précédente  de  l'écran. Cela n'aura pas l'effet désiré si la ligne actuelle de readline n'accepte
              pas sur d'une ligne physique ou si le but n'est pas supérieur à la longueur de  l'invite  plus  la
              largeur de l'écran.
       next-screen-line
              Tenter  de  déplacer  le curseur vers la même colonne de l'écran physique sur la ligne suivante de
              l'écran physique. Cela n'aura pas l'effet désiré si la ligne actuelle de  readline  n'accepte  pas
              plus  d'une ligne physique ou si la longueur de la ligne actuelle de readline n'est pas supérieure
              à la longueur de l'invite plus la largeur de l'écran.
       clear-display (M-C-l)
              Effacer l'écran et, si possible, le tampon de défilement du terminal,  puis  rafraîchir  la  ligne
              actuelle, en laissant la ligne actuelle au sommet de l'écran.
       clear-screen (C-l)
              Effacer  l'écran,  puis  rafraîchir  la ligne actuelle, en laissant la ligne actuelle au sommet de
              l'écran. S'il y a un argument, rafraîchir la ligne actuelle sans effacer l'écran.
       redraw-current-line
              Rafraîchir la ligne actuelle.

   Commandes de manipulation de l'historique
       accept-line (changement de ligne, retour chariot)
              Valider la ligne, sans se soucier de l'emplacement  du  curseur.  Si  la  ligne  n'est  pas  vide,
              l'ajouter à la file d'historique, sous contrôle de la variable HISTCONTROL. Si cette ligne est une
              ligne d'historique modifiée, restaurer cette dernière.
       previous-history (C-p)
              Récupérer la commande précédente de la file d'historique, en remontant dans la file.
       next-history (C-n)
              Récupérer la commande suivante dans la file d'historique, en descendant dans la file.
       beginning-of-history (M-<)
              Récupérer la première ligne de l'historique.
       end-of-history (M->)
              Retourner à la fin de l'historique de saisie, c'est-à-dire à la ligne en cours de saisie.
       reverse-search-history (C-r)
              Rechercher en arrière dans l'historique, en remontant. C'est une recherche incrémentale.
       forward-search-history (C-s)
              Rechercher en avant dans l'historique, en descendant. C'est une recherche incrémentale.
       non-incremental-reverse-search-history (M-p)
              Rechercher  une  chaîne  en  arrière  dans  l'historique,  en  remontant depuis la ligne actuelle,
              utiliser une recherche non incrémentale pour une chaîne fournie par l'utilisateur.
       non-incremental-forward-search-history (M-n)
              Rechercher une chaîne en avant dans l'historique, utiliser une recherche non incrémentale pour une
              chaîne fournie par l'utilisateur.
       history-search-forward
              Rechercher en avant dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne actuelle et la
              position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       history-search-backward
              Rechercher en arrière dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne actuelle  et
              la position du curseur. C'est une recherche non incrémentale.
       history-substring-search-backward
              Rechercher  en arrière dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne actuelle et
              la position du curseur. La chaîne recherchée peut trouver une correspondance n'importe où dans une
              ligne de l'historique. C'est une recherche non incrémentale.
       history-substring-search-forward
              Rechercher en avant dans l'historique la chaîne comprise entre le début de la ligne actuelle et la
              position du curseur. La chaîne recherchée peut trouver une correspondance n'importe  où  dans  une
              ligne de l'historique. C'est une recherche non incrémentale.
       yank-nth-arg (M-C-y)
              Insérer,  à l'emplacement du curseur, le premier argument de la commande précédente. Généralement,
              il s'agit du second mot de la ligne précédente. Avec un argument n, insérer le n-ième  mot  de  la
              commande  précédente (les mots sont numérotés à partir de 0). Un argument négatif insère le n-ième
              mot en partant de la fin de la  commande  précédente.  Une  fois  que  l'argument  n  est  traité,
              l'argument est extrait comme si le développement d'historique « !n » avait été indiqué.
       yank-last-arg (M-., M-_)
              Insérer le dernier argument de la commande précédente (le dernier mot de l'élément précédent de la
              file  d'historique).  Avec  un  argument numérique, se comporte exactement comme yank-nth-arg. Les
              appels successifs à yank-last-arg remontent dans la file d'historique en insérant le  dernier  mot
              (ou  le  mot  indiqué  par  l'argument  du  premier  appel)  de chaque ligne tour à tour. Tous les
              arguments numériques fournis à ces appels successifs déterminent la direction de déplacement  dans
              l'historique. Un argument négatif modifie la direction dans l'historique (en avant ou en arrière).
              Les  outils  de développement d'historique sont utilisés pour extraire le dernier mot, comme si le
              développement d'historique « !$ » avait été indiqué.
       shell-expand-line (M-C-e)
              Développer, comme le fait l'interpréteur, la ligne actuelle. Cela effectue  le  développement  des
              alias  et  d'historique,  ainsi  que  tous  les développements de mot de l'interpréteur. Consultez
              ci-dessous DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour  une  description  détaillée  du  développement  de
              l'historique.
       history-expand-line (M-^)
              Effectuer  le développement d'historique sur la ligne actuelle. Consultez ci-dessous DÉVELOPPEMENT
              DE L'HISTORIQUE, pour une description détaillée.
       magic-space
              Effectuer le développement de l'historique sur la ligne actuelle et insérer une espace.  Consultez
              ci-dessous DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE, pour une description détaillée.
       alias-expand-line
              Effectuer  le  développement  des  alias sur la ligne actuelle. Consultez ALIAS ci-dessus pour une
              description des développements d'alias.
       history-and-alias-expand-line
              Effectuer le développement de l'historique et des alias sur la ligne actuelle.
       insert-last-argument (M-., M-_)
              Un synonyme de yank-last-arg.
       operate-and-get-next (C-o)
              Valider la ligne actuelle pour exécution et récupérer de l'historique la ligne suivante liée à  la
              ligne  actuelle  pour  édition.  Si  un  argument  numérique  est  fourni, il spécifie l'entrée de
              l'historique à utiliser à la place de la ligne actuelle.
       edit-and-execute-command (C-x C-e)
              Appeler un éditeur sur la ligne de commande actuelle et exécuter le résultat  comme  une  commande
              d'interpréteur. Bash tente d'appeler, dans cet ordre, $VISUAL, $EDITOR et emacs comme éditeur.

   Commande d'édition de texte
       end-of-file (généralement C-d)
              Le  caractère  indiquant la fin de ligne, comme défini, par exemple, par ``stty''. Si ce caractère
              est lu alors qu’aucun caractère n’est sur la ligne, et que le curseur est au début  de  la  ligne,
              readline l’interprète comme le fin de l’entrée et renvoie EOF.
       delete-char (C-d)
              Effacer  le  caractère  sous  le  curseur. Si cette fonction est associée au même caractère que le
              caractère EOF du terminal, comme c’est souvent le cas avec  C-d,  consultez  les  effets  dans  le
              paragraphe précédent.
       backward-delete-char (Effacement ou « Rubout »)
              Effacer  le caractère avant le curseur. Lorsque un argument numérique est indiqué, le texte effacé
              est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       forward-backward-delete-char
              Effacer le caractère sous le curseur, sauf s'il est en fin de ligne, auquel cas le caractère avant
              le curseur est effacé.
       quoted-insert (C-q, C-v)
              Ajouter littéralement sur  la  ligne  le  caractère  saisi  suivant.  Cela  permet  d'insérer  des
              caractères comme C-q, par exemple.
       tab-insert (C-v TAB)
              Insérer un caractère de tabulation.
       self-insert (a, b, A, 1, !, ...)
              Insérer le caractère mentionné.
       transpose-chars (C-t)
              Échanger  les  caractères  se  trouvant  devant  et  sous  le  curseur. Le curseur est avancé d'un
              caractère. À la fin d'une ligne, les caractères échangés sont les deux précédents.  Les  arguments
              négatifs n'ont aucun effet.
       transpose-words (M-t)
              Déplace le mot avant le curseur au-delà du mot après le curseur et déplace aussi le curseur sur ce
              mot. Si le curseur est à la fin de la ligne, cela échange les deux derniers mots de la ligne.
       upcase-word (M-u)
              Transformer le mot actuel (ou le suivant) en majuscules. Avec un argument négatif, agir sur le mot
              précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       downcase-word (M-l)
              Transformer le mot actuel (ou le suivant) en minuscules. Avec un argument négatif, agir sur le mot
              précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       capitalize-word (M-c)
              Passer  en  majuscule l'initiale du mot actuel (ou du suivant). Avec un argument négatif, agir sur
              le mot précédent mais ne pas déplacer le curseur.
       overwrite-mode
              Basculer en mode d'écrasement. Avec un argument numérique explicite strictement  positif,  bascule
              en  mode  d'écrasement.  Avec  un  argument  numérique  explicite  négatif ou nul, bascule en mode
              d'insertion. Cette commande n'affecte que le mode emacs ; le mode vi écrase de  façon  différente.
              Chaque  appel  à  readline()  démarre  en  mode  d'insertion. En mode d'écrasement, les caractères
              associés à self-insert remplacent le texte sous le curseur plutôt que de déplacer le texte vers la
              droite. Les caractères associés à backward-delete-char remplacent le caractère  avant  le  curseur
              par une espace. Par défaut, cette commande n'est pas associée.

   Effacement et récupération
       kill-line (C-k)
              Effacer le texte depuis la position du curseur jusqu'à la fin de la ligne.
       backward-kill-line (C-x Effacement)
              Effacer en arrière jusqu'au début de ligne.
       unix-line-discard (C-u)
              Effacer  le  texte  entre  le début de la ligne et la position du curseur. Le texte est sauvegardé
              dans le tampon circulaire.
       kill-whole-line
              Effacer toute la ligne sans tenir compte de la position du curseur.
       kill-word (M-d)
              Effacer le texte entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si entre des mots, jusqu'à la fin du
              mot suivant. Les limites des mots sont identiques à celles utilisées par forward-word.
       backward-kill-word (M-Effacement)
              Effacer le mot sous le curseur. Les limites  de  mots  sont  identiques  à  celles  utilisées  par
              backward-word.
       shell-kill-word
              Effacer le texte entre le curseur et la fin du mot actuel ou, si entre des mots, jusqu'à la fin du
              mot suivant. Les limites des mots sont identiques à celles utilisées par shell-forward-word.
       shell-backward-kill-word
              Effacer  le  mot  sous  le  curseur.  Les  limites  de mots sont identiques à celles utilisées par
              shell-backward-word.
       unix-word-rubout (C-w)
              Effacer le mot sous le curseur, en utilisant une espace blanche comme  limite  de  mot.  Le  texte
              effacé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       unix-filename-rubout
              Effacer le mot sous le curseur, en utilisant l'espace blanche et la barre oblique comme limites de
              mot. Le texte supprimé est sauvegardé dans le tampon circulaire.
       delete-horizontal-space (M-\)
              Effacer toutes les espaces blanches et les tabulations autour du curseur.
       kill-region
              Effacer le texte de la zone actuelle.
       copy-region-as-kill
              Copier le texte de la zone vers le tampon circulaire.
       copy-backward-word
              Copier  le mot précédant le curseur dans le tampon circulaire. Les limites de mots sont identiques
              à celles de backward-word.
       copy-forward-word
              Copier le mot suivant le curseur dans le tampon circulaire. Les limites de mots sont identiques  à
              celles de forward-word.
       yank (C-y)
              Récupérer le texte au sommet du tampon circulaire à la position du curseur dans le tampon.
       yank-pop (M-y)
              Exécuter  une rotation du tampon circulaire et récupérer le texte situé à son nouveau sommet. Cela
              ne fonctionne qu'après yank ou yank-pop.

   Arguments numériques
       digit-argument (M-0, M-1, ..., M--)
              Ajouter ce chiffre à l'argument en cours de rédaction ou créer un nouvel  argument.  M--  crée  un
              argument négatif.
       universal-argument
              Il s'agit d'une autre façon d'indiquer un argument. Si cette commande est suivie d'un ou plusieurs
              chiffres  facultativement  précédés  d'un  signe moins, ces chiffres définissent l'argument. Si la
              commande est suivie de chiffres, une nouvelle exécution de universal-argument  termine  l'argument
              numérique,  mais  est  ignorée  dans  les  autres cas. Par exception, si cette commande est suivie
              immédiatement par un caractère qui n'est ni un chiffre ni le signe moins, le compteur  d'arguments
              de  la  commande suivante est multiplié par 4. Le compteur d'arguments est initialement à un, donc
              la première exécution de cette commande amène le compteur d'arguments à quatre, une  seconde  fois
              porte le compteur d'arguments à seize et ainsi de suite.

   Complètement
       complete (TAB)
              Essayer d'effectuer un complètement du texte situé avant le curseur. Bash effectue le complètement
              en considérant tour à tour le texte comme une variable (s'il commence par $), un nom d'utilisateur
              (s'il  commence  par  ~),  un  nom de machine (s'il commence par @) ou une commande (y compris les
              alias et les fonctions). Si aucun ne correspond, un complètement de nom de fichier est essayé.
       possible-completions (M-?)
              Afficher les complètements possibles pour le texte situé avant le curseur.
       insert-completions (M-*)
              Insérer  avant  le  curseur  l'ensemble  des  complètements  qui   auraient   été   produits   par
              possible-completions.
       menu-complete
              Analogue  à  complete,  mais  en  remplaçant le mot à compléter par une seule correspondance de la
              liste des complètements possibles. Des exécutions répétées de menu-complete  parcourent  la  liste
              des  complètements  possibles, en insérant chaque correspondance tour à tour. À la fin de la liste
              des complètements, une alarme est émise  (selon  la  configuration  de  bell-style)  et  le  texte
              original  est restauré. Un argument de n déplace de n positions dans la liste des correspondances.
              Un argument négatif peut être utilisé pour revenir en arrière dans la liste.  Cette  commande  est
              destinée à être associée à la touche TAB, mais ne l'est pas par défaut.
       menu-complete-backward
              Identique  à  menu-complete, mais se déplace en arrière dans la liste des complètements possibles,
              comme si un argument négatif avait été passé à menu-complete.  Cette  commande  n'est  associée  à
              aucune touche par défaut.
       delete-char-or-list
              Effacer  le caractère sous le curseur sauf au début ou en fin de ligne (comme delete-char). En fin
              de ligne, se comporte comme possible-completions. Cette commande n'est associée  à  aucune  touche
              par défaut.
       complete-filename (M-/)
              Essayer le complètement des noms de fichiers sur le texte situé avant le curseur.
       possible-filename-completions (C-x /)
              Afficher  les  complètements  possibles  du  texte  situé avant le curseur, traité comme un nom de
              fichier.
       complete-username (M-~)
              Essayer le complètement sur le texte  situé  avant  le  curseur,  en  le  traitant  comme  un  nom
              d'utilisateur.
       possible-username-completions (C-x ~)
              Afficher  les complètements possibles du texte situé avant le curseur, en le traitant comme un nom
              d'utilisateur.
       complete-variable (M-$)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en le traitant comme une variable  de
              l'interpréteur.
       possible-variable-completions (C-x $)
              Afficher  les  complètements  possibles  du texte situé avant le curseur, en le traitant comme une
              variable de l'interpréteur.
       complete-hostname (M-@)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur,  en  le  traitant  comme  un  nom  de
              machine.
       possible-hostname-completions (C-x @)
              Afficher  les complètements possibles du texte situé avant le curseur, en le traitant comme un nom
              de machine.
       complete-command (M-!)
              Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur,  en  le  traitant  comme  un  nom  de
              commande. Le complètement des commandes essaie de faire correspondre le texte, dans cet ordre, aux
              alias,  mots  réservés,  fonctions  de  l'interpréteur,  commandes  internes  de l'interpréteur et
              finalement les noms de fichiers exécutables.
       possible-command-completions (C-x !)
              Afficher les complètements possibles du texte situé avant le curseur, en le traitant comme un  nom
              de commande.
       dynamic-complete-history (M-TAB)
              Essayer  le  complètement  du  texte situé avant le curseur, en le comparant aux lignes de la file
              d'historique lui correspondant pour les complètements possibles.
       dabbrev-expand
              Essayer le menu de complètement du texte situé avant le curseur, en le comparant aux lignes de  la
              file d'historique lui correspondant pour les complètements possibles.
       complete-into-braces (M-{)
              Effectuer  un  complètement  en  noms  de fichiers et insérer la liste des complètements possibles
              entre accolades afin que la liste soit exploitable par l'interpréteur (consultez Développement des
              accolades ci-dessus).

   Macros clavier
       start-kbd-macro (C-x ()
              Démarrer la mémorisation dans la macro en cours des caractères tapés.
       end-kbd-macro (C-x ))
              Arrêter la mémorisation dans la macro en cours des caractères saisis et conserver la définition.
       call-last-kbd-macro (C-x e)
              Réexécuter la dernière macro définie, en agissant comme si  les  caractères  contenus  dans  cette
              macro étaient saisis au clavier.
       print-last-kbd-macro ()
              Afficher  la  dernière  macro de clavier définie, mise en forme de façon à être incorporée dans un
              fichier inputrc.

   Divers
       re-read-init-file (C-x C-r)
              Lire le contenu du fichier inputrc et  prendre  en  compte  tous  raccourcis  ou  affectations  de
              variables qui s'y trouvent.
       abort (C-g)
              Abandonner  l'édition  en  cours  et  émettre une alarme de terminal (selon la configuration de la
              variable bell-style).
       do-lowercase-version (M-A, M-B, M-x, ...)
              Si le caractère x précédé de Méta est en majuscule, exécuter la  commande  qui  est  associée  aux
              caractères minuscules correspondants. Le comportement est non défini si x est déjà en minuscule.
       prefix-meta (ESC)
              Considérer le prochain caractère saisi comme un Méta. ESC f est équivalent à Meta-f.
       undo (C-_, C-x C-u)
              Fonction d'annulation incrémentale, chaque ligne étant mémorisée séparément.
       revert-line (M-r)
              Annuler  toutes les modifications sur cette ligne. C’est équivalent à répéter undo suffisamment de
              fois pour ramener la ligne à son état initial.
       tilde-expand (M-&)
              Effectuer le développement du tilde sur le mot actuel.
       set-mark (C-@, M-<space>)
              Placer la marque à la position actuelle du curseur. Si un argument numérique est fourni, la marque
              est posée à la position correspondante.
       exchange-point-and-mark (C-x C-x)
              Échanger le curseur et la marque. La position actuelle du curseur est  configurée  à  la  position
              sauvegardée précédemment et l'ancienne position du curseur est mémorisée comme la marque.
       character-search (C-])
              Un  caractère  est  lu  et le curseur déplacé à l'occurrence suivante de ce caractère. Un argument
              négatif recherche les occurrences précédentes.
       character-search-backward (M-C-])
              Un caractère est lu et le curseur déplacé à l'occurrence précédente de ce caractère.  Un  argument
              négatif recherche les occurrences suivantes.
       skip-csi-sequence
              Lire suffisamment de caractères pour englober une suite multitouche comme celles définies pour des
              touches  comme  Début  et  Fin. De telles suites commencent par un indicateur de suite de contrôle
              (« control sequence indicator » ou CSI), habituellement ESC-[. Si cette suite est associée à "\[",
              les touches qui produisent de telles suites n'auront pas  d'effet  à  moins  d'être  explicitement
              associées  à  une  commande  readline,  au  lieu d'insérer des caractères parasites dans le tampon
              d'édition. N'est associée à aucune touche par défaut, mais est souvent associée à ESC-[.
       insert-comment (M-#)
              Sans argument numérique, la valeur de la variable comment-begin de readline est insérée  au  début
              de la ligne actuelle. Si un argument numérique est fourni, cette commande agit comme une bascule :
              si  les  caractères du début de ligne ne correspondent pas à la valeur de comment-begin, la valeur
              est insérée, sinon, les caractères de comment-begin sont effacés du début de la  ligne.  Dans  les
              deux  cas,  la  ligne  est acceptée comme si un changement de ligne avait été saisi. La valeur par
              défaut de comment-begin conduit cette commande à transformer la ligne actuelle  de  l'interpréteur
              en  commentaire.  Si  un argument numérique conduit à l'effacement du caractère de commentaire, la
              ligne sera exécutée par l'interpréteur.
       glob-complete-word (M-g)
              Le mot avant le curseur est traité comme un  motif  pour  un  développement  de  chemin,  avec  un
              astérisque  implicitement ajouté. Ce motif est utilisé pour produire une liste de noms de fichiers
              correspondants pour de possibles complètements.
       glob-expand-word (C-x *)
              Le mot précédant le curseur est considéré comme un motif de développement de chemin  et  la  liste
              des  fichiers  correspondants  est  insérée  à  sa  place. Si un argument numérique est fourni, un
              astérisque est ajouté avant le développement du chemin.
       glob-list-expansions (C-x g)
              La liste des développements qui auraient été produits par  glob-expand-word  est  affichée  et  la
              ligne  est  rafraîchie.  Si  un  argument numérique est fourni, un astérisque est ajouté devant le
              développement du chemin.
       dump-functions
              Afficher toutes les fonctions et leurs raccourcis clavier sur le flux de sortie de readline. Si un
              argument numérique est fourni, la sortie est mise en forme de façon  à  être  incorporée  dans  un
              fichier inputrc.
       dump-variables
              Afficher  toutes  les  variables  readline  modifiables  et leurs valeurs sur le flux de sortie de
              readline. Si un argument numérique est fourni, la sortie  est  mise  en  forme  de  façon  à  être
              incorporée dans un fichier inputrc.
       dump-macros
              Afficher  toutes  les  suites de touches readline associées à des macros et les chaînes auxquelles
              elles correspondent. Si un argument numérique est fourni, la sortie est mise en forme de  façon  à
              être incorporée dans un fichier inputrc.
       display-shell-version (C-x C-v)
              Afficher des informations sur la version actuelle de bash.

   Complètement programmable
       Lorsqu'un  complètement  de mot est tenté pour un argument d'une commande pour laquelle une spécification
       de complètement a été définie en utilisant la commande interne complete (consultez COMMANDES INTERNES  DE
       L'INTERPRÉTEUR ci-dessous), les outils de complètement programmables sont appelés.

       En premier lieu, le nom de la commande est identifié. Si le mot de commande est vide (complètement essayé
       en  début  de ligne vide), toutes les spécifications de complètement définies par l'option -E de complete
       sont utilisées. Si une spécification de complètement a été définie pour cette commande, elle est utilisée
       pour produire la liste des complètements possibles pour le mot. Si le  mot  de  commande  est  un  chemin
       d'accès  complet,  on  cherche  en  premier lieu une spécification de complètement pour le chemin d'accès
       complet. Si aucune spécification de complètement n'est  trouvée  pour  le  chemin  d'accès  complet,  une
       tentative  est  effectuée  pour  trouver une spécification de complètement pour la partie située après la
       barre oblique finale. Si ces recherches  ne  donnent  aucun  résultat  sous  forme  de  spécification  de
       complètement,  toutes  les  spécifications  de  complètement  définies  par  l'option -D de complete sont
       utilisées par défaut. S'il n'existe pas de spécification  de  complètement  par  défaut,  bash  tente  un
       développement  d'alias sur le mot de commande en dernier ressort et tente de trouver une spécification de
       complètement pour le mot de commande à partir de n'importe quel développement ayant réussi.

       Une fois qu'une spécification de complètement a été trouvée, elle est utilisée pour produire la liste des
       mots correspondants. Si aucune spécification de complètement n'est trouvée, le complètement par défaut de
       bash, tel que décrit ci-dessus dans Complètement est effectué.

       Tout d'abord, les actions définies par la  spécification  de  complètement  sont  utilisées.  Seules  les
       correspondances préfixées par le mot à compléter sont renvoyées. Lorsque l'option -f ou -d sont utilisées
       pour  le  complètement  des  noms  de  fichier  ou  de répertoire, la variable d'interpréteur FIGNORE est
       utilisée pour filtrer les correspondances.

       Tous les complètements indiqués par le motif de développement de  chemin  de  l'option  -G  sont  ensuite
       produits. Il n'est pas nécessaire que les mots produits par le motif correspondent au mot à compléter. La
       variable  de  l'interpréteur  GLOBIGNORE  n'est  pas  utilisée  pour filtrer les correspondances, mais la
       variable FIGNORE est utilisée.

       Ensuite, la chaîne indiquée comme argument à l'option -W est prise  en  compte.  Cette  chaîne  est  tout
       d'abord  découpée  en  utilisant  les  caractères  de  la  variable  spéciale  IFS comme délimiteurs. Les
       protections de l'interpréteur sont prises en compte. Chaque mot est ensuite développé  en  utilisant  les
       développements  d'accolades,  du  tilde,  des paramètres et des variables, de même que la substitution de
       commande et le développement arithmétique comme décrit ci-dessus dans DÉVELOPPEMENTS. Les résultats  sont
       découpés  en  utilisant  les  règles  décrites  ci-dessus  dans  Découpage  en  mots.  Les  résultats  du
       développement sont comparés au mot à compléter en considérant  ce  dernier  comme  préfixe  et  les  mots
       correspondants deviennent les complètements possibles.

       Après  la création de ces correspondances, toute fonction de l'interpréteur ou commande indiquée avec les
       options -F et -C est appelée. Lorsque la commande ou la fonction est appelée,  les  variables  COMP_LINE,
       COMP_POINT,  COMP_LINKEY,  et  COMP_POINTYPE  se  voient affectées de valeurs comme décrit ci-dessus dans
       Variables de l'interpréteur. Si une fonction de l'interpréteur est appelée, les variables  COMP_WORDS  et
       COMP_CWORD  sont  également  créées. Lorsqu'une fonction ou une commande est appelée, le premier argument
       ($1) est le nom de la commande dont les arguments doivent être complétés, le deuxième argument  ($2)  est
       le  mot  à compléter et le troisième argument ($3) est le mot précédant celui devant être complété sur la
       ligne de commande actuelle. Aucun filtrage des complètements produits  pour  le  mot  à  compléter  n'est
       effectué ; la fonction ou la commande a toute liberté dans la production des correspondances.

       Toute  fonction  indiquée  avec  -F  est appelée en premier. La fonction peut utiliser tous les outils de
       l'interpréteur,  incluant  la  commande  interne  compgen   décrite   ci-dessous,   pour   produire   les
       correspondances.  Elle doit mettre les complètements possibles dans la variable tableau COMPREPLY, un par
       élément de tableau.

       Ensuite, toute commande indiquée avec l'option -C est appelée  dans  un  environnement  équivalent  à  la
       substitution  de commande. Elle devrait afficher une liste des complètements possibles, un par ligne, sur
       la sortie standard. Si nécessaire, une contre-oblique peut être utilisée pour protéger  un  caractère  de
       changement de ligne.

       Après  la  création  de  tous  les  complètements  possibles,  tout filtre, indiqué avec l'option -X, est
       appliqué à la liste. Ce filtre est un motif comme dans le développement des chemins ; un & dans le  motif
       est  remplacé  par  le  texte  du  mot  en cours de complètement. Un & littéral peut être protégé par une
       contre-oblique ; la contre-oblique est supprimée avant la  tentative  de  mise  en  correspondance.  Tout
       complètement  qui  correspond  au  motif  sera  supprimé  de la liste. Un ! au début du motif provoque la
       négation de ce motif ; dans ce cas, tout complètement ne correspondant pas au motif sera supprimé  de  la
       liste.  Si  l'option d'interpréteur nocasematch est activée, la mise en correspondance est effectuée sans
       tenir compte de la casse des caractères alphabétiques.

       Finalement, tous préfixe et suffixe indiqués avec les options -P et -S sont ajoutés à chacun des éléments
       de la liste de complètement et le résultat est renvoyé au programme de  complètement  de  readline  comme
       étant la liste des complètements possibles.

       Si  les opérations précédemment appliquées ne produisent aucune correspondance et si l'option -o dirnames
       a été fournie à complete lorsque la spécification de complètement a été définie, le complètement des noms
       de répertoire est tenté.

       Si l'option -o plusdirs a  été  fournie  à  complete  lors  de  la  définition  de  la  spécification  de
       complètement,  le  complètement des noms de répertoires est tenté et toute correspondance est ajoutée aux
       résultats des autres actions.

       Par défaut, si une spécification de complètement est trouvée, tout ce  qu'elle  produit  est  renvoyé  au
       programme  de complètement comme un jeu complet des complètements possibles. Les complètements par défaut
       de bash ne sont pas tentés et le complètement de fichiers  par  défaut  de  readline  est  désactivé.  Si
       l'option  -o  bashdefault  a  été  fournie  à  complete  lors  de  la  définition  de la spécification de
       complètement, les complètements par défaut de bash sont tentés si la  spécification  de  complètement  ne
       produit  aucune  correspondance. Si l'option -o default a été fournie à complete lors de la définition de
       la  spécification  de  complètement,  le  complètement  par  défaut  de  readline  sera  effectué  si  la
       spécification  de  complètement  (et,  si tentés, les complètements par défaut de bash) ne produit aucune
       correspondance.

       Lorsqu'une spécification de complètement indique qu'un complètement de nom de  répertoire  est  souhaité,
       les  fonctions  de  complètement programmable forcent readline à ajouter une barre oblique pour compléter
       les noms qui  sont  des  liens  symboliques  vers  des  répertoires,  selon  la  valeur  de  la  variable
       mark-directories  de readline, indépendamment du paramétrage de la variable mark-symlinked-directories de
       readline.

       La modification dynamique des complètements est également possible. C'est particulièrement utile  combiné
       avec un complètement par défaut indiqué à l'aide de complete -D. Les fonctions de l'interpréteur exécutés
       comme  gestionnaires  de  complètement permettent d'annoncer que le complètement devrait être réessayé en
       renvoyant un état  final  de  124.  Si  une  fonction  de  l'interpréteur  renvoie  124,  et  modifie  la
       spécification  de  complètement  associée  à la commande sur laquelle le complètement est essayé (fournie
       comme premier argument quand la fonction est exécutée), le complètement programmable recommence depuis le
       début, en essayant de trouver une nouvelle spécification de complètement pour cette commande. Un  jeu  de
       complètements  peut  ainsi  être  construit  dynamiquement lorsque le complètement est essayé, plutôt que
       d'être chargé entièrement au début.

       Par exemple, en supposant l'existence d'une  bibliothèque  de  spécifications  de  complètement,  chacune
       conservée  dans  un  fichier  correspondant au nom de la commande, la fonction de complètement par défaut
       suivante chargerait les complètements de façon dynamique :

       _completion_loader()
       {
            . "/etc/bash_completion.d/$1.sh" >/dev/null 2>&1 && return 124
       }
       complete -D -F _completion_loader -o bashdefault -o default

HISTORIQUE

       Quand l'option -o history de la commande interne  set  est  activée,  l'interpréteur  donne  accès  à  un
       historique  des  commandes,  c'est-à-dire  la liste des commandes précédemment utilisées. La valeur de la
       variable HISTSIZE est utilisée comme nombre de commandes à sauvegarder  dans  la  file  d'historique.  Le
       texte  des  HISTSIZE  dernières commandes (par défaut 500) est sauvegardé. L'interpréteur conserve chaque
       commande dans la file d'historique avant le développement des  paramètres  et  des  variables  (consultez
       DÉVELOPPEMENTS  ci-dessus)  mais après avoir effectué le développement de l'historique, selon les valeurs
       des variables de l'interpréteur HISTIGNORE et HISTCONTROL.

       Au démarrage, l'historique est initialisé avec le fichier dont  le  nom  est  contenu  dans  la  variable
       HISTFILE  (par  défaut  ~/.bash_history).  Le  fichier  désigné  par la valeur de HISTFILE est tronqué si
       nécessaire, pour ne pas contenir plus de lignes que le nombre précisé par HISTFILESIZE.  Si  HISTFILESIZE
       est  détruite, ou définie à NULL, une valeur non numérique ou une valeur numérique strictement inférieure
       à zéro, le fichier d’historique n’est pas tronqué. Quand le  fichier  d'historique  est  lu,  les  lignes
       commençant  par  le  caractère  de  commentaire  d'historique  suivi  immédiatement  par  un chiffre sont
       considérées  comme  des  horodatages  de  la  ligne  d'historique  précédente.   Ces   horodatages   sont
       facultativement  affichés  en fonction de la valeur de la variable HISTTIMEFORMAT. Lorsqu'un interpréteur
       avec historique activé se termine, les HISTSIZE dernières lignes de la  file  d'historique  sont  copiées
       dans  le fichier HISTFILE. Si l'option d'interpréteur histappend est activée (consultez la description de
       shopt dans COMMANDES INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous),  les  lignes  sont  ajoutées  au  fichier
       d'historique,  sinon  le  fichier  est  écrasé. Si HISTFILE est inexistante ou si le fichier d'historique
       n'est pas accessible en écriture, l'historique n'est pas sauvegardé. Si la  variable  HISTTIMEFORMAT  est
       configurée,  les  horodatages  sont  écrits  dans  le  fichier  d'historique, repérés par le caractère de
       commentaire d'historique, afin d'être conservés au fur et à mesure des  sessions  de  l'interpréteur.  Le
       caractère  de  commentaire  d'historique  est  utilisé  pour distinguer l'horodatage des autres lignes de
       l'historique. Après la sauvegarde de l'historique, le  fichier  d'historique  est  tronqué  pour  ne  pas
       contenir  plus  de  HISTFILESIZE  lignes. Si HISTFILESIZE est détruite, ou définie à NULL, une valeur non
       numérique ou une valeur numérique inférieure à zéro, le fichier d’historique n’est pas tronqué.

       La commande interne fc (consultez COMMANDES INTERNES DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous)  permet  d'afficher,
       d'éditer  ou  de  réexécuter  une  partie  de  la  file  d'historique. La commande interne history permet
       d'afficher la file d'historique et de manipuler le fichier d'historique. Quelque soit le  mode  d'édition
       en ligne de commande, des commandes de recherche donnent accès à la file d'historique.

       L'interpréteur  permet de configurer quelles commandes seront sauvegardées dans la file d'historique. Les
       variables  HISTCONTROL  et  HISTIGNORE  peuvent  être  configurées  pour  conduire  l'interpréteur  à  ne
       sauvegarder  qu'un  sous-ensemble  des  commandes  saisies.  L'option d'interpréteur cmdhist, si activée,
       conduit l'interpréteur à essayer de sauvegarder chaque ligne  d'une  commande  multiligne  dans  le  même
       élément  de l'historique, en ajoutant des points-virgules si nécessaire pour préserver l'exactitude de la
       syntaxe. L'option d'interpréteur lithist conduit l'interpréteur à  sauvegarder  les  commandes  avec  des
       changements de ligne incorporés plutôt que des points-virgules. Consultez ci-dessous la description de la
       commande  interne  shopt dans COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR pour des détails sur la création et la
       destruction des options d'interpréteur.

DÉVELOPPEMENT DE L'HISTORIQUE

       L'interpréteur propose des possibilités de développement de l'historique qui sont semblables à celles  de
       csh.  Ce paragraphe décrit quelles syntaxes sont disponibles. Cette fonctionnalité est activée par défaut
       dans les interpréteurs interactifs et peut être désactivée  en  utilisant  l'option  +H  de  la  commande
       interne   set  (consultez  COMMANDES  INTERNES  DE  L'INTERPRÉTEUR  ci-dessous).  Les  interpréteurs  non
       interactifs n'effectuent pas de développement d'historique par défaut.

       Le développement de l'historique permet d'insérer des mots de  la  file  d'historique  dans  le  flux  de
       saisie,  facilitant  la répétition de commandes, l'insertion des arguments d'une ligne antérieure dans la
       saisie en cours ou la correction rapide d'erreurs dans les commandes précédentes.

       Le développement de l'historique est effectué immédiatement après la lecture d'une ligne complète,  avant
       que  l'interpréteur  ne  la  décompose  en  mots.  Il est effectué sur chaque ligne individuellement sans
       prendre en compte une protection sur les lignes précédentes. Il se déroule en deux parties.  La  première
       consiste  à  déterminer  la  ligne  de la file d'historique à utiliser pour les substitutions, la seconde
       permet de sélectionner les parties de la ligne à inclure dans la ligne actuelle.  La  ligne  sélectionnée
       dans  l'historique  est  l'événement  et les parties de cette ligne à réutiliser sont des mots. Plusieurs
       modificateurs permettent de manipuler les mots sélectionnés. La ligne est découpée en  mots  de  la  même
       façon  que  lors  de  la  lecture  d'une  saisie,  ainsi plusieurs mots séparés par des métacaractères et
       encadrés par des guillemets sont considérés comme un unique mot. Le  développement  de  l'historique  est
       introduit  par l'apparition du caractère de développement, qui est ! par défaut. Seules la contre-oblique
       (\) et les guillemets simples permettent de protéger le caractère de développement de l'historique,  mais
       le  caractère  de développement de l'historique est aussi traité comme protégé s'il précède immédiatement
       le guillemet double fermant dans une chaîne entre guillemets doubles.

       Plusieurs caractères empêchent le développement de l'historique s'ils se trouvent immédiatement après  le
       caractère  de développement de l'historique, même s'il n'est pas protégé : espace, tabulation, changement
       de ligne, retour chariot et =. Si l'option d'interpréteur extglob  est  activée,  (  empêchera  aussi  le
       développement.

       Plusieurs  options  d'interpréteur, configurables avec la commande interne shopt, permettent d'ajuster le
       comportement du  développement  de  l'historique.  Si  l'option  d'interpréteur  histverify  est  activée
       (consultez  la  description  de  la  commande  interne shopt ci-dessous) et si readline est utilisée, les
       substitutions d'historique ne sont pas transmises tout de suite à l'analyseur  de  l'interpréteur.  À  la
       place,  la  ligne  développée  est  rechargée  dans  le  tampon  d'édition de readline pour permettre des
       modifications ultérieures.  Si  readline  est  utilisée  et  si  l'option  histreedit  est  activée,  une
       substitution  d'historique  qui  échoue est rechargée dans la mémoire tampon de readline pour correction.
       L'option -p de la commande interne history peut servir à examiner ce qu'une substitution donnera avant de
       l'employer réellement. L'option -s de la commande interne history permet d'ajouter des commandes à la fin
       de la file d'historique sans les avoir effectivement exécutées, afin qu'elles soient disponibles pour des
       rappels ultérieurs.

       L'interpréteur offre le contrôle des divers caractères utilisés par  le  mécanisme  de  développement  de
       l'historique  (consultez  la  description  de  histchars  ci-dessus  dans  Variables  de l'interpréteur).
       L'interpréteur utilise le caractère  de  commentaire  d'historique  pour  repérer  l'horodatage  lors  de
       l'écriture du fichier d'historique.

   Indicateur d'événement
       Un  indicateur  d'événement  est  une référence à un élément ligne de commande dans la file d'historique.
       Sauf s'il s'agit d'une référence absolue, les événements sont relatifs à la  position  actuelle  dans  la
       file d'historique.

       !      Débute  une  substitution  d'historique,  sauf  s'il  est suivi par un blanc, changement de ligne,
              retour chariot, = ou ( (lorsque l'option  d'interpréteur  extglob  est  activée  en  utilisant  la
              commande interne shopt).
       !n     Se rapporte à la ligne de commande n.
       !-n    Se rapporte à la commande actuelle moins n.
       !!     Se rapporte à la commande précédente. C'est un synonyme de « !-1 ».
       !chaîne
              Se  rapporte  à  la  commande  la  plus  récente  précédant  la  position  actuelle  dans la liste
              d'historique commençant par chaîne.
       !?chaîne[?]
              Se rapporte à  la  commande  la  plus  récente  précédant  la  position  actuelle  dans  la  liste
              d'historique  contenant  chaîne. Le ? final peut être omis si chaîne est immédiatement suivie d'un
              changement de ligne. Si chaîne est absente, la chaîne de  la  dernière  recherche  est  utilisée ;
              c'est une erreur s'il n'y a pas de chaîne de recherche précédente.
       ^chaîne_1^chaîne_2^
              Substitution  rapide.  Répéter  la  commande  précédente  en  remplaçant  chaîne_1  par  chaîne_2.
              Équivalent à « !!:s^chaîne_1^chaîne_2^ » (consultez Modificateurs ci-dessous).
       !#     La ligne entière tapée jusqu'à présent.

   Indicateurs de mots
       Ces indicateurs servent à sélectionner les mots désirés dans  un  événement.  Un  :  sépare  l'indicateur
       d'événements  de l'indicateur de mot. On peut l'omettre si l'indicateur de mot commence par ^, $, *, - ou
       %. Les mots sont numérotés depuis le début de la ligne, le premier étant noté 0  (zéro).  Les  mots  sont
       insérés dans la ligne actuelle, séparés par des espaces.

       0 (zéro)
              Le zéroième mot. Pour l'interpréteur, c'est le nom de la commande.
       n      Le n-ième mot.
       ^      Le premier argument, c'est-à-dire le mot 1.
       $      Le  dernier  mot.  C’est généralement le dernier argument, mais qui sera développé en zéroième mot
              s’il n’y a qu’un seul mot sur la ligne.
       %      Le premier mot correspondant à la  recherche  « ?chaîne? »  la  plus  récente,  si  la  chaîne  de
              recherche débute par un caractère qui fait partie d'un mot.
       x-y    Un intervalle de mots, « -y » permet d'abréger « 0-y ».
       *      Tous  les  mots sauf le zéroième. C'est un synonyme pour « 1-$ ». Il n'est pas erroné d'utiliser *
              s'il n'y a qu'un mot dans l'événement ; la chaîne vide est renvoyée dans ce cas.
       x*     Abréviation de x-$.
       x-     Abréviation de x-$ comme x*, mais sans le dernier mot. Si x est absent, la valeur par  défaut  est
              0.

       Si un indicateur de mot est fourni sans indication d'événement, la dernière commande est utilisée.

   Modificateurs
       Après  un  indicateur  de  mot  facultatif,  une  suite d'un ou plusieurs des modificateurs suivants peut
       apparaître, chacun précédé par un « : ». Cela modifie ou corrige le ou les mots sélectionnés à partir  de
       l’événement de l'historique.

       h      Éliminer la fin du chemin d'accès, en ne gardant que le début.
       t      Supprimer tout le début d'un chemin d'accès, en ne gardant que la fin.
       r      Supprimer un suffixe final de la forme .xxx, en ne gardant que le nom de base.
       e      Supprimer tout sauf le suffixe final.
       p      Afficher la nouvelle commande sans l'exécuter.
       q      Protéger les mots substitués, pour éviter des substitutions futures.
       x      Protéger les mots substitués comme avec q, mais avec séparation des mots aux blancs et changements
              de ligne. Les modificateurs q et x s'excluent mutuellement ; le dernier fourni est utilisé.
       s/ancien/nouveau/
              Remplacer  par  nouveau  la première occurrence de ancien sur la ligne d'événement. Tout caractère
              peut être utilisé comme délimiteur à la place de /. Le dernier délimiteur est facultatif si  c'est
              le  dernier  caractère  de  la  ligne  d'événement. Le délimiteur peut être protégé dans ancien et
              nouveau avec une seule contre-oblique. Si & apparaît dans nouveau, il est remplacé par ancien. Une
              seule contre-oblique protégera le &. Si ancien est  NULL,  il  est  configuré  au  dernier  ancien
              substitué  ou  si  aucune  substitution  n'a  eu  lieu précédemment, à la dernière chaîne dans une
              recherche !?chaîne[?]. Si nouveau est NULL, chaque correspondance à ancien est supprimée.
       &      Répéter la substitution précédente.
       g      Appliquer les modifications sur toute la ligne d'événements. C'est utilisé conjointement à  « :s »
              (par exemple « :gs/ancien/nouveau/ ») ou « :& ». Si utilisé avec « :s », tout délimiteur peut être
              utilisé  à  la place de / et le dernier délimiteur est facultatif si c'est le dernier caractère de
              la ligne d'événements. Un a peut être utilisé en tant que synonyme de g.
       G      Appliquer une fois le modificateur « s » ou « & » suivant à tous les mots de la ligne d'événement.

COMMANDES INTERNES DE L'INTERPRÉTEUR

       Sauf indication contraire, chaque commande interne décrite dans ce paragraphe comme acceptant des options
       précédées par - accepte également la notation -- pour signaler la fin des options. Les commandes internes
       :, true, false et test/[ n'acceptent aucune option et ne traitent pas -- particulièrement. Les  commandes
       internes  exit,  logout,  return,  break,  continue,  let  et  shift  acceptent et traitent les arguments
       commençant par - sans avoir besoin de --. Les autres commandes internes, qui acceptent des arguments mais
       qui ne sont pas déclarées explicitement comme acceptant des options, considèrent les arguments commençant
       par - comme des options non valides, donc -- est obligatoire pour éviter cette interprétation.
       : [arguments]
              Sans effet ; cette commande ne fait rien d'autre que développer les arguments et  effectuer  toute
              redirection indiquée. L'état renvoyé est 0.

        .  fichier [arguments]
       source fichier [arguments]
              Lire  et  exécuter  les  commandes  du fichier dans l'environnement de l'interpréteur actuel, puis
              renvoyer l'état final de la dernière commande exécutée depuis fichier. Si le  nom  du  fichier  ne
              contient  pas  de  barre  oblique,  les  chemins  d'accès  contenus  dans PATH sont parcourus pour
              rechercher le répertoire contenant le fichier. Lorsqu'il est recherché dans PATH  le  fichier  n'a
              pas  besoin  d'être  exécutable.  Lorsque  bash  n'est pas en mode POSIX, le répertoire de travail
              actuel est finalement examiné si aucun fichier n'est trouvé dans PATH. Si l'option  sourcepath  de
              la  commande  interne  shopt  est  désactivée,  le  PATH n'est pas parcouru. Si des arguments sont
              fournis, ils sont transmis dans les paramètres positionnels lorsque le fichier est exécuté.  Sinon
              les  paramètres  positionnels  ne  sont pas modifiés. Si l'option -T est activée, source hérite de
              toutes les captures de DEBUG ; si elle ne l'est pas, toutes les chaînes de capture de  DEBUG  sont
              sauvegardées  et  restaurées  autour  de l'appel à source, et source détruit les captures de DEBUG
              lors de son exécution. Si -T n'existe pas et si le fichier venant de la source modifie la  capture
              de  DEBUG,  la nouvelle valeur est conservée quand source se termine. L'état renvoyé est l'état de
              la dernière commande terminée au sein du script (0 si aucune commande n'a été exécutée) et faux si
              le fichier n'est pas trouvé ou ne peut être lu.

       alias [-p] [nom[=valeur] ...]
              La commande alias sans argument ou avec l'option -p affiche sur la sortie standard  la  liste  des
              alias actuellement définis, sous la forme nom=valeur. Lorsque des arguments sont fournis, un alias
              est  créé pour chaque nom auquel on a donné une valeur. Une espace finale dans une valeur conduira
              à la recherche d'alias dans le mot suivant lors du développement de l'alias. Pour  tous  les  noms
              sans  valeur  fournie  dans la liste d'arguments, le nom et la valeur de l'alias sont affichés. La
              commande alias renvoie vrai, à moins qu'un nom n'ait été indiqué pour lequel aucun alias  n'a  été
              défini.

       bg [tâche ...]
              Reprendre en arrière-plan chaque tâche suspendue, comme si elle avait été lancée avec &. Si aucune
              tâche  n'est précisée, la notion d'interpréteur de tâche actuelle est utilisée. bg tâche renvoie 0
              sauf si le contrôle des tâches est désactivé, ou, quand le contrôle des tâches est activé, si  une
              tâche précisée n'a pas été trouvée ou a été lancée sans contrôle de tâches.

       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-lpsvPSVX]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] [-q fonction] [-u fonction] [-r suite_de_touches]
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -f fichier
       bind [-m jeu_de_raccourcis] -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
       bind [-m jeu_de_raccourcis] suite_de_touches:nom_de_fonction
       bind [-m jeu_de_raccourcis] suite_de_touches:commande_readline
              Afficher  les  associations de touches readline actuelles et les raccourcis de fonctions, associer
              une suite de touches à une fonction ou une macro readline ou créer une variable  readline.  Chaque
              argument  qui  n'est  pas une option est une commande comme elle devrait apparaître dans .inputrc,
              mais chaque raccourci ou commande doit être fourni comme un  argument  indépendant ;  par  exemple
              « "\C-x\C-r": re-read-init-file ». Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -m jeu_de_raccourcis
                     Utiliser  le  jeu_de_raccourcis  comme  jeu  de  raccourcis  devant  être  concerné par les
                     raccourcis ultérieurs. Les noms de jeu_de_raccourcis possibles sont emacs,  emacs-standard,
                     emacs-meta,  emacs-ctlx,  vi,  vi-move,  vi-command  et  vi-insert.  vi  est  équivalent  à
                     vi-command (vi-move est aussi un synonyme) ; emacs est équivalent à emacs-standard.
              -l     Afficher la liste des noms de toutes les fonctions readline.
              -p     Afficher les noms des fonctions readline et leurs raccourcis de façon à pouvoir les relire.
              -P     Afficher les noms des fonctions readline et leurs raccourcis.
              -s     Afficher  les  suites  de  touches  readline  associées   aux   macros   et   les   chaînes
                     correspondantes, de façon à pouvoir les relire.
              -S     Afficher   les   suites   de   touches   readline  associées  aux  macros  et  les  chaînes
                     correspondantes.
              -v     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs de façon à pouvoir les relire.
              -V     Afficher les noms des variables readline et leurs valeurs.
              -f fichier
                     Lire les raccourcis clavier dans fichier.
              -q fonction
                     Rechercher les touches permettant d'appeler la fonction indiquée.
              -u fonction
                     Dissocier toutes les touches associées à fonction.
              -r suite_de_touches
                     Supprimer tout raccourci actuel pour la suite_de_touches.
              -x suite_de_touches:commande_de_l'interpréteur
                     Conduire la commande_de_l'interpréteur à être exécutée chaque fois que la  suite_de_touches
                     est  saisie.  Quand la commande_de_l'interpréteur est exécutée, l'interpréteur configure la
                     variable READLINE_LINE au  contenu  du  tampon  de  ligne  de  readline  et  les  variables
                     READLINE_POINT  et  READLINE_MARK à la position actuelle du curseur d'insertion et du point
                     d'insertion sauvegardé (la marque) respectivement. Si  la  commande  exécutée  modifie  les
                     valeurs  de  READLINE_LINE,  READLINE_POINT  ou READLINE_MARK, ces nouvelles valeurs seront
                     prises en considération dans l'état d'édition.
              -X     Afficher toutes les suites de touches associées aux  commandes  de  l’interpréteur  et  aux
                     commandes associées pour pouvoir être réutilisées en entrée.

              La  valeur  renvoyée est 0, à moins qu'une option inconnue ne soit indiquée ou qu'une erreur ne se
              soit produite.

       break [n]
              Sortir d'une boucle for, while, until ou select. Si n est indiqué, sortir de n niveaux de boucles.
              n doit être ≥ 1. Si n est supérieur au nombre de boucles imbriquées, sortir de toutes les boucles.
              La valeur renvoyée est 0, à moins que n ne soit pas supérieur ou égal à 1.

       builtin commande_interne [arguments]
              Exécuter la commande interne de l'interpréteur  indiquée,  en  lui  passant  les  arguments,  puis
              renvoyer  son  état  final.  C'est  utile  lorsqu'une fonction est définie avec le même nom qu'une
              commande interne, et que cette commande est appelée depuis l'intérieur de la fonction. La commande
              interne cd est souvent redéfinie de cette façon. L'état renvoyé est faux  si  la  commande_interne
              n'est pas une commande interne de l'interpréteur.

       caller [expr]
              Renvoyer  le  contexte de tout appel de sous-programme actif (une fonction de l'interpréteur ou un
              script lancé avec les commandes internes . ou source). Sans expr,  caller  affiche  le  numéro  de
              ligne  et  le nom de fichier du sous-programme actuel. Si un entier positif est fourni comme expr,
              caller affiche le numéro de  ligne,  le  nom  du  sous-programme  et  le  nom  de  fichier  source
              correspondant  à  la  position  dans  la  pile  d'appels  d'exécution  actuelle. Cette information
              supplémentaire peut être utilisée, par exemple, pour afficher une  trace  de  la  pile.  La  trame
              actuelle est la trame 0. La valeur renvoyée est 0, à moins que l'interpréteur ne soit pas en train
              d'exécuter  un  sous-programme ou que expr ne corresponde pas à une position correcte dans la pile
              d'appels.

       cd [-L|[-P [-e]] [-@]] [rép]
              Remplacer le répertoire de travail actuel par rép. Si rép  n’est  pas  fourni,  la  valeur  de  la
              variable  d’interpréteur HOME est la valeur par défaut. Tous les arguments supplémentaires suivant
              rép sont ignorés. La variable CDPATH définit des chemins de recherche pour trouver  le  répertoire
              contenant  rép : tous les noms de répertoire contenus dans CDPATH sont parcourus à la recherche de
              rép. Les répertoires possibles y sont fournis dans une liste séparés par des deux-points « : ». Un
              nom de répertoire NULL dans CDPATH est équivalent au répertoire actuel, c'est-à-dire « . ». Si rép
              commence par une barre oblique (/), alors CDPATH  n'est  pas  utilisé.  L'option  -P  force  cd  à
              n'employer  que  la  structure  de  répertoires  physiques  en  résolvant les liens symboliques en
              traversant rép et avant de traiter les instances de .. dans rép (consultez aussi l'option -P de la
              commande interne set) ; l'option -L force à suivre les liens symboliques en  résolvant  les  liens
              symboliques  après  le  traitement  des  instances de .. dans rép. Si .. apparaît dans dir, il est
              traité en supprimant le composant de chemin précédant directement rép, jusqu’à une  barre  oblique
              ou  le début de rép. Si l'option -e est fournie avec -P, et que le répertoire de travail actuel ne
              peut pas être déterminé avec succès après un changement de répertoire avec succès, cd renverra  un
              état  d'échec.  Sur  les  systèmes  qui  le permettent, l’option -@ présente les attributs étendus
              associés à un fichier comme à un répertoire. Un argument - est converti en $OLDPWD avant d’essayer
              un changement de répertoire. Si un nom de répertoire non vide de CDPATH est utilisé ou si - est le
              premier argument et si le changement de répertoire réussit, le chemin absolu du nouveau répertoire
              de travail est écrit sur la sortie standard. La valeur renvoyée  est  vrai  si  le  changement  de
              répertoire a réussi, faux sinon.

       command [-pVv] commande [arguments ...]
              Exécuter  la  commande  avec  les  arguments indiqués, mais en supprimant le processus habituel de
              recherche des commandes. Seules les commandes internes ou les commandes trouvées dans PATH  seront
              exécutées. Si l'option -p est indiquée, la recherche de la commande est effectuée en utilisant une
              valeur par défaut pour PATH garantissant de trouver tous les utilitaires standards. Si l'option -V
              ou  -v  est fournie, une description de la commande est affichée. L'option -v conduit à n'afficher
              qu'un seul mot indiquant la commande ou le nom  de  fichier  utilisé  pour  appeler  la  commande.
              L'option  -V  fournit une description plus prolixe. Si l'option -V ou -v est fournie, l'état final
              est 0 si la commande a été trouvée et 1 sinon. Si aucune option n'est fournie  et  si  une  erreur
              s'est  produite  ou si la commande ne peut être trouvée, l'état final est 127. Sinon, l'état final
              de la command interne est l'état final de commande.

       compgen [option] [mot]
              Produire les correspondances des complètements possibles pour mot selon les options,  qui  peuvent
              être  toute option acceptée par la commande interne complete à l'exception de -p et -r et écrit le
              résultat sur la sortie standard. Lorsqu'on utilise les options -F ou -C, les diverses variables de
              l'interpréteur créées par les outils de complètement programmables, lorsque disponibles,  n'auront
              pas de valeurs utilisables.

              Les  correspondances  seront  produites  de  la  même  façon  que  si le programme de complètement
              programmable les avait produites directement à partir d'une spécification de complètement avec les
              mêmes attributs. Si mot est  indiqué,  seuls  les  complètements  qui  correspondent  à  mot  sont
              affichés.

              La  valeur  renvoyée  est  vrai,  sauf  si  une  option  incorrecte  a  été  fournie  ou si aucune
              correspondance n'a été produite.

       complete [-abcdefgjksuv] [-o option-complètement] [-DEI] [-A action] [-G globpat] [-W liste_de_mots]
              [-F fonction] [-C commande] [-X motif_filtre] [-P préfixe] [-S suffixe] nom [nom ...]
       complete -pr [-DEI] [nom ...]
              Indiquer la façon de compléter les arguments de chaque nom. Si  l'option  -p  est  fournie  ou  si
              aucune option n'est fournie, les spécifications de complètement existantes sont affichées de telle
              façon  qu'elles  puissent  être  réutilisées comme entrée. L'option -r retire une spécification de
              complètement à chaque nom fourni ou, si aucun nom  n'est  fourni,  toutes  les  spécifications  de
              complètement.  L'option  -D indique que les options restantes et les actions devraient s'appliquer
              au complètement de commande par « défaut », c'est-à-dire le complètement essayé sur  une  commande
              pour laquelle aucun complètement n'a été préalablement défini. L'option -E indique que les options
              restantes  et les actions devraient s'appliquer au complètement de commande « vide », c'est-à-dire
              le complètement essayé sur une ligne vide. L'option -I indique que les options  restantes  et  les
              actions  devraient  s'appliquer  au  complètement du premier mot de non affectation de la ligne ou
              après un délimiteur de commande ; ou |, ce qui est habituellement  le  complètement  d'un  nom  de
              commande.  Si  plusieurs  options sont fournies, l'option -D prend la préséance sur -E et les deux
              prennent la préséance sur -I. Si une des -options -D, -E  ou  -I  est  fournie,  tous  les  autres
              arguments de nom sont ignorés ; ces complètements ne s'appliquent qu'au cas précisé par l'option.

              Le  processus  d'application  de ces spécifications de complètement, lorsqu'un complètement de mot
              est tenté, est décrit ci-dessus dans Complètement programmable.

              Les autres options, si indiquées, ont les significations suivantes. Les arguments des options  -G,
              -W  et  -X  (et,  si  nécessaire,  les options -P et -S) devraient être protégées pour éviter leur
              développement avant que la commande interne complete ne soit appelée.
              -o option-complètement
                      L'option-complètement commande plusieurs aspects du  comportement  des  spécifications  de
                      complètement  au-delà  de  la  simple production de complètement. option-complètement peut
                      être l'une des suivantes :
                      bashdefault
                              Effectuer le reste des complètements par défaut de bash  si  la  spécification  de
                              complètement ne produit aucune correspondance.
                      default Utiliser  le  complètement  de  nom  de  fichier  par  défaut  de  readline  si la
                              spécification de complètement ne produit aucune correspondance.
                      dirnames
                              Effectuer le complètement de nom de répertoire si la spécification de complètement
                              ne produit aucune correspondance.
                      filenames
                              Indiquer à readline que la spécification  de  complètement  produit  des  noms  de
                              fichiers,  ainsi il peut effectuer tout traitement spécifique aux noms de fichiers
                              (comme ajouter une barre oblique aux noms de répertoires, protéger les  caractères
                              spéciaux  ou supprimer les espaces de fin de ligne). Destinée à être utilisée avec
                              les fonctions de l'interpréteur.
                      noquote Indiquer à readline de protéger les mots complétés s’il s’agit de noms de  fichier
                              (la protection des noms de fichier est par défaut).
                      nosort  Indiquer  à  readline  de  ne  pas  trier  par  ordre  alphabétique  la  liste des
                              complètements possibles.
                      nospace Indiquer à readline de ne pas ajouter une espace  (comportement  par  défaut)  aux
                              mots complétés en fin de ligne.
                      plusdirs
                              Après  création  de  toutes  les  correspondances définies par la spécification de
                              complètement, une tentative de complètement de nom de répertoire est effectuée  et
                              toutes les correspondances sont ajoutées aux résultats des autres actions.
              -A action
                      L'action  peut  être  l'une  des  suivantes  pour  produire  une  liste  des complètements
                      possibles :
                      alias   Noms d'alias. Peut également être indiquée avec -a.
                      arrayvar
                              Noms de variable de type tableau.
                      binding Noms de raccourci clavier readline.
                      builtin Noms de commandes internes de l'interpréteur. Peut également  être  indiquée  avec
                              -b.
                      command Noms de commande. Peut également être indiquée avec -c.
                      directory
                              Noms de répertoire. Peut également être indiquée avec -d.
                      disabled
                              Noms de commandes internes de l'interpréteur désactivées.
                      enabled Noms de commandes internes de l'interpréteur activées.
                      export  Noms  de  variables de l'interpréteur exportées. Peut également être indiquée avec
                              -e.
                      file    Noms de fichier. Peut également être indiquée avec -f.
                      function
                              Noms de fonctions de l'interpréteur.
                      group   Noms de groupe. Peut également être indiquée avec -g.
                      helptopic
                              Sujets de l'aide acceptés par la commande interne help.
                      hostname
                              Noms de machine tels qu'ils sont extraits du fichier indiqué par  la  variable  de
                              l'interpréteur HOSTFILE.
                      job     Noms  de  tâche  si le contrôle des tâches est actif. Peut également être indiquée
                              avec -j.
                      keyword Mots réservés de l'interpréteur. Peut également être indiquée avec -k.
                      running Noms de tâches en cours d'exécution si le contrôle des tâches est actif.
                      service Noms de service. Peut également être indiquée avec -s.
                      setopt  Arguments corrects de l'option -o de la commande interne set.
                      shopt   Noms des options d'interpréteur acceptées par la commande interne shopt.
                      signal  Noms de signaux.
                      stopped Noms de tâches suspendues si le contrôle des tâches est actif.
                      user    Noms d'utilisateur. Peut également être indiquée avec -u.
                      variable
                              Noms de toutes les variables de l'interpréteur. Peut également être indiquée  avec
                              -v.
              -C commande
                      La  commande  est  exécutée  dans  un  environnement de sous-interpréteur et sa sortie est
                      utilisée comme complètements possibles.
              -F fonction
                      La fonction de l'interpréteur est exécutée dans l'interpréteur actuel. Lorsqu'une fonction
                      est exécutée, le premier argument ($1) est le  nom  de  la  commande  dont  les  arguments
                      doivent  être  complétés, le deuxième argument ($2) est le mot à compléter et le troisième
                      argument ($3) est le mot précédant celui devant être complété sur  la  ligne  de  commande
                      actuelle.  Lorsqu'elle  finit,  les  complètements possibles sont récupérés à partir de la
                      valeur de la variable de type tableau COMPREPLY.
              -G globpat
                      Le  motif  de  développement  des  chemins  globpat  est  développé  pour   produire   les
                      complètements possibles.
              -P préfixe
                      préfixe  est  ajouté  au début de chaque complètement possible après application de toutes
                      les autres options.
              -S suffixe
                      suffixe est ajouté à chaque complètement possible après application de toutes  les  autres
                      options.
              -W liste_de_mots
                      La  liste_de_mots  est  découpée  en  utilisant les caractères de la variable spéciale IFS
                      comme délimiteurs et chaque mot résultant est développé. Les protections de l'interpréteur
                      sont prises en compte à l'intérieur de la liste_de_mots, afin de fournir un mécanisme pour
                      que les mots puissent contenir des métacaractères ou des caractères de l'interpréteur dans
                      la valeur de IFS. Les complètements possibles sont les éléments de la liste résultante qui
                      correspondent au mot en cours de complètement.
              -X motif_filtre
                      motif_filtre est un motif utilisé pour le développement des chemins. Il est appliqué à  la
                      liste  des  complètements  possibles  produite  par les options et arguments précédents et
                      chaque complètement correspondant à motif_filtre est supprimé de la liste. Un !  au  début
                      du  motif_filtre inverse le motif ; dans ce cas, tout complètement qui ne correspond pas à
                      motif_filtre est supprimé.

              La valeur renvoyée est vrai, sauf si une option incorrecte a été fournie, si une option  comme  -p
              ou  -r  a  été  fournie  sans  un  nom d'argument, si une tentative a été faite pour supprimer une
              spécification de complètement pour un nom pour lequel il n'existe pas de spécification, ou si  une
              erreur est survenue lors de l'ajout d'une spécification de complètement.

       compopt [-o option] [-DEI] [+o option] [nom]
              Modifier  les  options  de  complètement  pour  chaque  nom  en  fonction  des options, ou pour le
              complètement en cours d'exécution si aucun nom  n'est  fourni.  Si  aucune  option  n'est  donnée,
              afficher  les  options de complètement pour chaque nom ou pour le complètement actuel. Les valeurs
              d’options possibles sont celles décrites ci-dessus pour la commande interne complete. L'option  -D
              indique  que  les  options  restantes  devraient  s'appliquer  à  la  commande de complètement par
              « défaut » ; c'est-à-dire le complètement essayé sur une commande pour laquelle aucun complètement
              n'a été préalablement défini. L'option -E indique que les options fournies  devraient  s'appliquer
              au  complètement  de  commande  « vide » ; c'est-à-dire le complètement essayé sur une ligne vide.
              L'option I indique que les options fournies restantes devraient  s'appliquer  au  complètement  du
              premier  mot  de non affectation de la ligne ou après un délimiteur de commande ; ou |, ce qui est
              habituellement le complètement d'un nom de commande.

              La valeur renvoyée est vrai, à moins qu'une option incorrecte ait été  fournie,  qu'une  tentative
              ait  été  faite pour modifier les options pour un nom pour lequel il n'existe pas de spécification
              de complètement, ou bien qu'une erreur de sortie soit survenue.

       continue [n]
              Reprendre l'exécution à l'itération suivante d'une boucle for, while, until ou encore select. Si n
              est indiqué, reprendre l'exécution à la n-ième boucle imbriquée.  n  doit  être  ≥  1.  Si  n  est
              supérieur  au  nombre  de  boucles imbriquées, l'exécution reprend à la boucle la plus externe (la
              boucle « au sommet »). La valeur renvoyée est 0, à moins que n ne soit supérieur ou égal à 1.

       declare [-aAfFgiIlnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
       typeset [-aAfFgiIlnrtux] [-p] [nom[=valeur] ...]
              Déclarer des variables ou leur fournir des attributs. Si aucun nom  n'est  indiqué,  afficher  les
              valeurs  des variables. L'option -p affichera les attributs et les valeurs de chaque nom. Quand -p
              est utilisée avec des arguments nom, les options supplémentaires, à part -f et -F, sont  ignorées.
              Quand  -p est fourni sans argument nom, les attributs et valeurs de toutes les variables ayant des
              attributs indiqués par les options additionnelles seront affichés. Si aucune  autre  option  n'est
              fournie  avec  -p,  declare  affichera  les  attributs  et  valeurs  de  toutes  les  variables de
              l'interpréteur. L'option -f limite  l'affichage  aux  fonctions  de  l'interpréteur.  L'option  -F
              empêche  l'affichage  des  définitions de fonctions : seuls le nom de la fonction et ses attributs
              sont affichés. Si l'option d'interpréteur extdebug est activée  en  utilisant  shopt,  le  nom  du
              fichier  source  et  le  numéro de ligne où chaque nom est défini sont aussi affichés. L'option -F
              implique -f. L'option -g force la création  ou  la  modification  de  variables  avec  une  portée
              globale,  même  si declare est exécutée dans une fonction de l'interpréteur. Elle est ignorée dans
              tous les autres cas. L'option -I fait que les variables locales héritent des  attributs  (sauf  de
              l'attribut  nameref) et prennent la valeur de n'importe quelle variable existante du même nom dans
              son environnement. S'il n'y a pas de variable existante, la variable locale est détruite  dans  un
              premier temps. Les options suivantes permettent de restreindre l'affichage aux variables dotées de
              certains attributs ou de configurer les attributs des variables :
              -a     Chaque nom est une variable de type tableau indicé (consultez Tableaux ci-dessus).
              -A     Chaque nom est une variable de type tableau associatif (consultez Tableaux ci-dessus).
              -f     Utiliser seulement les noms de fonctions.
              -i     La  variable  est traitée comme un entier ; l'évaluation arithmétique (consultez ÉVALUATION
                     ARITHMÉTIQUE ci-dessus) est effectuée lorsqu'une valeur est affectée à la variable.
              -l     Quand cette variable contient une  valeur,  toutes  les  majuscules  seront  converties  en
                     minuscules. L'attribut majuscule est désactivé.
              -n     Donner  à  chaque  nom  l’attribut  nameref, le rendant une référence de nom vers une autre
                     variable. Cette autre variable est définie par la valeur de nom. Toutes les références, les
                     affectations et les modifications d'attribut  de  nom,  à  part  celles  qui  utilisent  ou
                     modifient  l’attribut  -n lui-même, sont réalisées sur la variable référencée par la valeur
                     de nom. L’attribut -nameref ne peut pas être appliqué aux variables de type tableau.
              -r     Rendre les noms accessibles en lecture seule.  Plus  aucune  valeur  ne  pourra  leur  être
                     affectée et ils ne pourront plus être détruits.
              -t     Donner  à chaque nom l'attribut trace. Les fonctions tracées héritent des captures de DEBUG
                     et RETURN de l'interpréteur appelant. L'attribut trace n'a pas  de  signification  spéciale
                     pour les variables.
              -u     Quand  cette  variable  contient  une  valeur,  toutes  les minuscules seront converties en
                     majuscules. L'attribut minuscule est désactivé.
              -x     Marquer les noms pour qu'ils soit exportés dans l'environnement des commandes ultérieures.

              En utilisant « + » à la place de « - », l'attribut correspondant est désactivé, excepté que +a  et
              +A  ne  peuvent  pas  être  utilisés  pour  détruire une variable tableau et que +r n'enlèvera pas
              l'attribut lecture seule. Quand ils sont utilisés dans une fonction, declare  et  typeset  rendent
              local  chaque  nom,  comme  avec  la  commande local sauf si l'option -g est fournie. Si un nom de
              variable est suivi par =valeur, la valeur de cette variable  est  configurée  à  valeur.  Lors  de
              l’utilisation de -a ou -A et de la syntaxe d’affectation composée pour créer des variables de type
              tableau, les attributs supplémentaires sont sans effet jusqu’aux affectations suivantes. La valeur
              renvoyée  est  0, sauf si une option incorrecte est rencontrée, une tentative est faite de définir
              une fonction en utilisant ``-f foo=bar'', une tentative est faite  d'affecter  une  valeur  à  une
              variable  en  lecture  seule, une tentative est faite d'affecter une valeur à une variable tableau
              sans employer la syntaxe d'affectation composée (consultez Tableaux ci-dessus), un des noms  n'est
              pas  un  nom  correct  pour  une  variable de l'interpréteur, une tentative est faite de supprimer
              l'attribut lecture seule d'une variable en lecture seule, une tentative  est  faite  de  supprimer
              l'attribut  tableau  d'une  variable tableau, ou qu'une tentative est faite avec -f d'afficher une
              fonction inexistante.

       dirs [-clpv] [+n] [-n]
              Sans option, afficher la liste des répertoires actuellement mémorisés. L'affichage par défaut  est
              réalisé  sur  une  seule  ligne,  les  noms  de  répertoires  étant  séparés  par des espaces. Les
              répertoires sont ajoutés à la liste avec la commande pushd et supprimés avec la commande popd.  Le
              répertoire courant est toujours le premier répertoire de la pile.
              -c     Effacer la liste des répertoires en les supprimant tous.
              -l     Produire  une  liste  en  utilisant les chemins complets ; le format d'affichage par défaut
                     utilise le tilde pour représenter le répertoire d'accueil.
              -p     Afficher la pile des répertoires avec un élément par ligne.
              -v     Afficher la pile des répertoires avec un élément par ligne, en préfixant chaque entrée avec
                     son numéro d'indice dans la pile.
              +n     Afficher le n-ième élément de la liste fournie par dirs,  lorsqu'appelé  sans  options,  en
                     comptant à partir de la gauche en commençant à zéro.
              -n     Afficher  le  n-ième  élément  de la liste fournie par dirs, lorsqu'appelé sans options, en
                     comptant à partir de la droite en commençant à zéro.

              La valeur renvoyée est 0, sauf si une option incorrecte a été fournie ou si l'indice n dépasse  la
              longueur de la pile des répertoires.

       disown [-ar] [-h] [tâche ... | pid ... ]
              Sans  options,  supprimer  chaque  tâche  de  la  table  des tâches actives. Si aucune tâche n'est
              précisée et qu’aucune des options -a ou -r n'est fournie,  la  tâche  actuelle  est  utilisée.  Si
              l'option  -h est indiquée, aucune tâche n'est supprimée de la table, mais chaque tâche est marquée
              pour que le signal SIGHUP ne lui soit pas envoyé si l'interpréteur reçoit  un  signal  SIGHUP.  Si
              aucune  tâche  n'est  fournie,  l'option  -a  signifie la suppression ou le marquage de toutes les
              tâches ; l'option  -r  sans  l'argument  tâche  restreint  les  opérations  aux  tâches  en  cours
              d'exécution. La valeur renvoyée est 0, sauf si tâche n'indique pas une tâche correcte.

       echo [-neE] [arguments ...]
              Afficher  les  arguments, séparés par des espaces, suivis par un saut de ligne. La valeur renvoyée
              est 0 sauf en cas d’erreur. Si -n est indiqué, le changement  de  ligne  final  est  supprimé.  Si
              l'option  -e  est  indiquée,  l'interprétation  des  caractères  de  protection  suivants  par une
              contre-oblique  est  activée.  L'option  -E  désactive  l'interprétation  de  ces  caractères   de
              protection,  même  sur  les  systèmes  où ils sont interprétés par défaut. L'option d'interpréteur
              xpg_echo peut être utilisée dynamiquement pour déterminer si echo développe ou non par défaut  ces
              caractères  de  protection.  echo  n'interprète  pas  -- comme signifiant la fin des options. echo
              reconnaît les suites de caractères de protection suivants :
              \a     alerte (alarme) ;
              \b     effacement arrière (« backspace ») ;
              \c     supprime tout affichage suivant ;
              \e
              \E     caractère de protection ;
              \f     saut de page (« form feed ») ;
              \n     saut de ligne (« new line ») ;
              \r     retour chariot (« carriage return ») ;
              \t     tabulation horizontale ;
              \v     tabulation verticale ;
              \\     contre-oblique ;
              \0nnn  le caractère 8 bits dont la valeur en octal est nnn (zéro à trois chiffres octaux) ;
              \xHH   le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH (un ou deux chiffres hexadécimaux) ;
              \uHHHH le caractère Unicode (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale  est  HHHH  (un  à  quatre
                     chiffres hexadécimaux) ;
              \UHHHHHHHH
                     le  caractère  Unicode  (ISO/IEC 10646) dont la valeur hexadécimale est HHHHHHHH (un à huit
                     chiffres hexadécimaux) ;

       enable [-a] [-dnps] [-f fichier] [nom ...]
              Activer ou désactiver les commandes internes de l'interpréteur. Désactiver  une  commande  interne
              permet d'exécuter une commande disque ayant le même nom qu'une commande interne de l'interpréteur,
              sans  avoir  à indiquer un chemin d'accès complet, même quand l'interpréteur recherche normalement
              les commandes internes avant les commandes du disque. Si -n est utilisé, chaque  nom  indiqué  est
              désactivé,  sinon  ils  sont  activés. Par exemple, pour utiliser le programme binaire test qui se
              trouve dans PATH plutôt que la commande interne, utilisez ``enable -n test''. L'option -f  demande
              de  charger  la  nouvelle commande interne avec le nom indiqué depuis le fichier objet partagé sur
              les systèmes qui le permettent. L'option -d permet  de  supprimer  une  commande  interne  chargée
              précédemment avec -f. Si aucun argument nom n'est indiqué ou si l'option -p est fournie, une liste
              des  commandes  internes de l'interpréteur est affichée. Sans autre option, la liste est celle des
              commandes internes actives de l'interpréteur. Si -n est fournie, seules les commandes  désactivées
              sont  affichées.  Si  -a  est  fournie,  la  liste  de toutes les commandes est affichée, avec une
              indication des activations et désactivations. Si  -s  est  fournie,  la  sortie  est  limitée  aux
              commandes  internes  spéciales POSIX. La valeur renvoyée est 0, sauf si nom n'est pas une commande
              interne ou qu'il y a une erreur au chargement d'une nouvelle commande interne d'un objet partagé.

       eval [arguments ...]
              Les arguments sont lus et regroupés en une seule commande simple. Cette commande est alors lue  et
              exécutée  par  l'interpréteur et son état final est renvoyé comme valeur de la commande eval. S'il
              n'y a pas d'arguments ou uniquement des arguments NULL, eval renvoie 0.

       exec [-cl] [-a nom] [commande [arguments]]
              Si une commande est indiquée, elle remplace l'interpréteur. Aucun nouveau  processus  n'est  créé.
              Les  arguments deviennent ceux de la commande. Si l'option -l est fournie, l'interpréteur place un
              tiret en guise de zéroième argument fourni à la commande. C'est ce que fait login(1). L'option  -c
              conduit  à  l'exécution  de  la  commande  avec un environnement vide. Si l'option -a est fournie,
              l'interpréteur transmet le nom comme zéroième argument. Si la commande ne peut être exécutée  pour
              une  raison quelconque, un interpréteur non interactif termine, sauf si l'option de l'interpréteur
              execfail est activée. Dans ce cas, une erreur est renvoyée. Un interpréteur interactif renvoie une
              erreur si le fichier ne peut pas être exécuté. Un sous-interpréteur  termine  sans  conditions  si
              exec  échoue.  Si aucune commande n'est indiquée, les éventuelles redirections sont mises en place
              dans l'interpréteur actuel et l'état renvoyé est 0. S'il y a une  erreur  de  redirection,  l'état
              renvoyé est 1.

       exit [n]
              Termine  l'interpréteur  avec  un  état de n. Si n est omis, l'état final est celui de la dernière
              commande exécutée. Une capture sur EXIT est exécutée avant que l'interpréteur ne se termine.

       export [-fn] [nom[=mot]] ...
       export -p
              Les noms fournis  sont  marqués  pour  être  exportés  automatiquement  dans  l'environnement  des
              commandes  exécutées  par  la  suite.  Si  l'option  -f est indiquée, les noms se rapportent à des
              fonctions. Si aucun nom n'est donné ou si l'option -p est fournie, une liste de noms de toutes les
              variables exportées est affichée. L'option -n conduit  à  supprimer  l'attribut  d'exportation  de
              toutes  les  variables nommées. Si un nom de variable est suivi par =mot, la valeur de la variable
              est configurée à mot. export renvoie un état final  de  0,  sauf  si  une  option  incorrecte  est
              rencontrée,  si un des noms n'est pas un nom correct de variable de l'interpréteur, ou si l'option
              -f est fournie avec un nom qui n'est pas une fonction.

       fc [-e éditeur] [-lnr] [première] [dernière]
       fc -s [motif=nouveau] [commande]
              La première forme sélectionne un intervalle de commandes de la première à la dernière dans la file
              d’historique et l’affiche ou l’édite pour les réexécuter. La première et la dernière peuvent  être
              indiquées sous forme de chaînes (pour trouver la dernière commande commençant par cette chaîne) ou
              sous  forme  numérique (un indice dans la file d'historique où un nombre négatif est utilisé comme
              décalage par rapport au numéro de la commande  actuelle).  Sur  la  liste,  une  première  ou  une
              dernière  de  valeur  0  est  équivalente  à  -1,  et  -0  est  équivalent  à la commande actuelle
              (habituellement la commande fc) ; autrement, 0 est équivalent à -1 et -0 n'est pas valable. Si  la
              dernière  n'est  pas indiquée, elle est configurée à la commande actuelle si l'on veut afficher la
              liste (ainsi ``fc -l -10'' affiche les 10 dernières commandes) et à  l'identique  de  la  première
              sinon.  Si  la  première n'est pas indiquée, elle est configurée à la commande précédente pour une
              édition et à -16 pour l'affichage de liste.

              L'option -n supprime l'affichage des numéros dans  la  liste.  L'option  -r  inverse  l'ordre  des
              commandes.  Si  l'option  -l  est  indiquée,  les commandes sont affichées sur la sortie standard.
              Sinon, l'éditeur indiqué est appelé avec un fichier  contenant  les  commandes  sélectionnées.  Si
              aucun  éditeur n'est indiqué, on utilise la valeur de la variable FCEDIT et la valeur de EDITOR si
              FCEDIT n'existe pas. Si aucune variable n'existe, vi est utilisé. Lorsque  l'édition  se  termine,
              les commandes sont affichées puis exécutées.

              Dans  la  seconde  forme, la commande est réexécutée après avoir remplacé chaque instance du motif
              par nouveau. commande est interprétée de la même façon que première ci-dessus. Un alias utile pour
              cela est ``r="fc -s"'', ainsi en tapant ``r cc'' on relance la dernière  commande  commençant  par
              ``cc'' et en tapant ``r'' on réexécute la commande précédente.

              Lorsque  la  première  forme est utilisée, la valeur renvoyée est 0, sauf si une option incorrecte
              est trouvée ou si première ou dernière indiquent  des  lignes  d'historique  hors  d'atteinte.  Si
              l'option -e est fournie, la valeur renvoyée est celle de la dernière commande exécutée ou un échec
              si  une  erreur  s'est  produite  avec le fichier temporaire des commandes. Avec la seconde forme,
              l'état renvoyé est celui de la commande réexécutée, sauf  si  commande  n'indique  pas  une  ligne
              correcte de l'historique, auquel cas fc renvoie un échec.

       fg [tâche]
              Reprendre  la tâche au premier plan qui devient la tâche actuelle. Si aucune tâche n'est précisée,
              l'interpréteur utilise la notion de tâche actuelle. La valeur renvoyée est celle  de  la  commande
              placée au premier plan ou un échec si le contrôle des tâches est désactivé ou, lorsque le contrôle
              des  tâches  est  activé,  si la tâche n'indique pas une tâche correcte ou si la tâche indique une
              tâche lancée sans contrôle des tâches.

       getopts chaîne_d_options nom [arguments ...]
              getopts est utilisé par les scripts d'interpréteur pour analyser les paramètres  positionnels.  La
              chaîne_d_options  contient l'ensemble des caractères d'options à reconnaître ; si un caractère est
              suivi par un deux-points, l'option est censée avoir un argument, qui devrait en  être  séparé  par
              une  espace.  Les  caractères deux-points et le point d'interrogation ne peuvent pas être utilisés
              comme caractères d'option. À chaque appel, getopts place l'option suivante  dans  la  variable  de
              l'interpréteur dont le nom est fourni, en la créant si elle n'existe pas et l'indice de l'argument
              suivant  à  traiter  dans  la  variable  OPTIND.  OPTIND  est  initialisée à 1 à chaque appel d'un
              interpréteur ou d'un script. Quand une option nécessite un argument, getopts  place  cet  argument
              dans  la  variable  OPTARG.  L'interpréteur ne réinitialise pas OPTIND automatiquement, il faut le
              faire manuellement entre des appels multiples à getopts au sein du même appel d'interpréteur si un
              nouveau jeu de paramètres doit être utilisé.

              Lorsque la fin des options est atteinte, getopts termine  avec  une  valeur  renvoyée  strictement
              supérieure  à  zéro.  OPTIND est positionné à l'indice du premier argument obligatoire et un point
              d'interrogation (?) est placé dans la variable nom.

              getopts analyse en principe les paramètres positionnels, mais si plus  d'arguments  sont  indiqués
              comme valeur d'arguments, getopts analysera ces derniers à la place.

              getopts  peut  signaler des erreurs de deux façons. Si le premier caractère de la chaîne_d_options
              est un deux-points, les erreurs sont signalées de  façon  silencieuse.  Lors  d'un  fonctionnement
              normal,  des  messages  de diagnostic sont affichés si une option est incorrecte ou s'il manque un
              argument d'option. Si la variable OPTERR est configurée  à  0,  aucun  message  d'erreur  ne  sera
              affiché, même si le premier caractère de la chaîne_d_options n'est pas un deux-points.

              Si  une  option  incorrecte  est  rencontrée,  getopts  place un point d'interrogation (?) dans la
              variable nom, affiche un message d'erreur (s'il n'est  pas  en  mode  silencieux)  et  détruit  la
              variable  OPTARG.  Si  getopts fonctionne en mode silencieux, le caractère d'option est placé dans
              OPTARG et aucun message de diagnostic n'est affiché.

              Lorsqu'un argument d'option nécessaire est absent et si getopts n'est  pas  silencieux,  un  point
              d'interrogation  (?)  est  placé  dans  la  variable  nom,  OPTARG  est  détruite et un message de
              diagnostic est affiché. Si getopts est silencieux, un deux-points (:) est placé dans  la  variable
              nom et OPTARG est positionné à l'option monocaractère trouvée.

              getopts  renvoie  vrai  si une option, indiquée ou non, est trouvée. Il renvoie faux si la fin des
              options est atteinte ou si une erreur se produit.

       hash [-lr] [-p fichier] [-dt] [nom]
              Chaque fois que hash est invoquée, le chemin d'accès complet de la commande nom est  déterminé  en
              examinant  les  répertoires  de  $PATH,  et mémorisé. Tous les chemins précédemment mémorisés sont
              supprimés. Si l'option -p est fournie, aucune recherche de chemin d'accès n'est  effectuée  et  le
              fichier  est  utilisé  comme  chemin  d'accès  complet  pour  la  commande.  L'option  -r  conduit
              l'interpréteur à oublier tous les emplacements mémorisés. L'option  -d  conduit  l'interpréteur  à
              oublier  tous  les  emplacements  mémorisés  de  chaque nom. Si l'option -t est fournie, le chemin
              d'accès complet de chaque nom correspondant est affiché. Si plusieurs arguments nom  sont  fournis
              avec  -t,  le  nom  est affiché avant chaque chemin d'accès complet associé. L'option -l conduit à
              afficher la sortie dans un format réutilisable en entrée. Si aucun argument n'est  indiqué  ou  si
              seulement  -l est fournie, des informations sur les commandes mémorisées sont affichées. La valeur
              renvoyée est vrai, sauf si nom n'est pas trouvé ou si une option incorrecte est fournie.

       help [-dms] [motif]
              Afficher des informations d'aide au sujet des commandes internes. Si un motif  est  indiqué,  help
              fournit de l'aide sur toutes les commandes internes correspondant à ce motif, sinon, une liste des
              commandes internes et des structures de contrôle de l'interpréteur est affichée.
              -d     Afficher une courte description de chaque motif.
              -m     Afficher la description de chaque motif dans un format du type pages de manuel.
              -s     Afficher seulement un court synopsis d'utilisation de chaque motif.

              L'état renvoyé est 0, sauf si aucune commande ne correspond au motif.

       history [n]
       history -c
       history -d nombre
       history -d début-fin
       history -anrw [fichier]
       history -p argument [argument ...]
       history -s argument [argument ...]
              Sans  options, afficher la liste des commandes de la file d'historique, avec les numéros de ligne.
              Les lignes marquées avec un * ont été modifiées. Un argument n permet  de  n'afficher  que  les  n
              dernières  lignes.  Si la variable de l'interpréteur HISTTIMEFORMAT existe et n'est pas NULL, elle
              est utilisée comme chaîne de format pour strftime(3) afin d'afficher l'horodatage associé à chaque
              élément de l'historique. Aucun blanc ne sépare  l'horodatage  ainsi  mis  en  forme  de  la  ligne
              d'historique.   Si  un  argument  fichier  est  fourni,  il  est  utilisé  comme  nom  de  fichier
              d'historique ; sinon la valeur de HISTFILE  est  utilisée.  Les  options,  si  fournies,  ont  les
              significations suivantes :
              -c     Effacer la file de l'historique en supprimant tous les éléments.
              -d nombre
                     Supprimer  l'entrée  d'historique  à  la  position  nombre.  Si  nombre  estnégatif, il est
                     interprété comme relatif à un nombre plus grand  que  celui  de  la  dernière  position  de
                     l'historique,  ainsi  les indices négatifs comptent à rebours depuis la fin de l'historique
                     et un indice -1 fait référence à la commande history -d actuelle.
              -d début-fin
                     Supprimer les entrées d'historique entre les positions début et  fin  inclus.  Les  valeurs
                     positives et négatives pour début et fin sont interprétées comme décrites ci-dessus.
              -a     Ajouter  les « nouvelles » lignes d'historique. Ce sont celles créées depuis le début de la
                     session actuelle de bash, mais pas déjà ajoutées dans le fichier d'historique.
              -n     Lire dans le fichier d'historique les lignes non encore lues  et  les  ajouter  à  la  file
                     d'historique  actuelle.  Il  s'agit  des  lignes  qui  ont  été  ajoutées  dans  le fichier
                     d'historique depuis le début de la session bash.
              -r     Lire le contenu du fichier et l'ajouter à l’historique actuel.
              -w     Écrire la liste actuelle d’historique dans le fichier d’historique, en écrasant le  contenu
                     précédent.
              -p     Effectuer  la  substitution d'historique sur les arguments suivants et afficher le résultat
                     sur la sortie standard. Ne pas mémoriser les résultats dans la  file  d'historique.  Chaque
                     argument doit être protégé pour désactiver le développement normal de l'historique.
              -s     Conserver  les  arguments  dans  la  file d'historique comme un unique élément. La dernière
                     commande de la file d'historique est supprimée avant que les arguments ne soient ajoutés.

              Si la variable HISTTIMEFORMAT existe, les informations d'horodatage associées à chaque élément  de
              l'historique  sont  écrites  dans le fichier d'historique, repérés par le caractère de commentaire
              d'historique. Quand le fichier d'historique est lu, les lignes  commençant  par  le  caractère  de
              commentaire  d'historique suivi immédiatement par un chiffre sont considérés comme des horodatages
              de la ligne d'historique précédente. La valeur renvoyée est 0, sauf si une option  incorrecte  est
              fournie,  si  une  erreur  se  produit  durant  la  lecture ou l'écriture du fichier, si un nombre
              incorrect est fourni comme argument à -d ou si le développement de l'historique fourni en argument
              à -p échoue.

       jobs [-lnprs] [ tâche ... ]
       jobs -x commande [ arguments ... ]
              La première forme affiche la  liste  des  tâches  actives.  Les  options  ont  les  significations
              suivantes :
              -l     Afficher les PID, en plus des informations normales.
              -n     Afficher uniquement des informations sur les tâches dont l'état a changé depuis la dernière
                     notification de leur état à l'utilisateur.
              -p     Afficher uniquement le PID du meneur du groupe de processus de la tâche.
              -r     N’afficher que les tâches en cours d'exécution.
              -s     N’afficher que les tâches suspendues.

              Si  une  tâche  est  indiquée, l'affichage est restreint aux informations relatives à cette tâche.
              L'état renvoyé est 0, sauf si une option incorrecte est rencontrée ou si une tâche incorrecte  est
              fournie.

              Si  l'option  -x  est  fournie,  jobs  remplace  toute  tâche trouvée dans la commande ou dans ses
              arguments avec les Process Group ID correspondant, puis il exécute la commande en lui transmettant
              les arguments et en renvoyant son état final.

       kill [-s signal | -n num-signal | -signal] [pid | tâche] ...
       kill -l|-L [signal | état_final]
              Envoyer le signal indiqué par signal ou num-signal aux processus indiqués par pid  ou  par  tâche.
              signal  est  soit  sous la forme de nom de signal (indifférent à la casse), comme SIGKILL (avec ou
              sans le préfixe SIG), soit sous forme numérique ; num-signal est un numéro de  signal.  Si  signal
              est  absent,  SIGTERM  est supposé par défaut. Un argument -l provoque l'affichage de la liste des
              noms de signaux. Si des arguments sont  fournis  quand  -l  est  indiqué,  les  noms  des  signaux
              correspondant  aux  arguments  sont  affichés  et  l'état  renvoyé est 0. L'argument état_final de
              l'option -l est un nombre indiquant soit un numéro de signal, soit  l'état  final  d'un  processus
              terminé  par un signal. L'option -L est équivalente de -l. kill renvoie vrai si au moins un signal
              a été envoyé avec succès ou faux si une erreur s'est produite ou si une option  incorrecte  a  été
              rencontrée.

       let argument [argument ...]
              Chaque  argument  est  une  expression  arithmétique  à évaluer (consultez ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE
              ci-dessus). Si l'évaluation du dernier argument donne 0, let renvoie 1 ; sinon 0 est renvoyé.

       local [option] [nom[=valeur] ...] - ]
              Pour chaque argument, une variable locale nom est créée et la valeur lui  est  affectée.  L'option
              peut être n'importe quelle option acceptée par declare. Quand local est utilisé dans une fonction,
              la  variable nom possède une portée visible restreinte à cette fonction et ses enfants. Si nom est
              -, les options de l'interpréteur sont réglées à locales pour la fonction dans laquelle  local  est
              invoquée :  les  options de l'interpréteur, modifiées en utilisant la commande interne set dans la
              fonction, sont restaurées  à  leur  valeur  originale  quand  la  fonction  redonne  la  main.  La
              restauration  est  effectuée  comme  si  une  série  de  commandes  set avaient été exécutées pour
              restaurer les valeurs qui étaient en place avant la fonction. Sans  opérandes,  local  affiche  la
              liste  des  variables  locales sur la sortie standard. Une utilisation de local hors des fonctions
              est erronée. La valeur renvoyée est 0, sauf si local est utilisé hors d'une fonction,  si  un  nom
              incorrect est fourni ou si nom est une variable en lecture seule.

       logout Terminer un interpréteur de connexion.

       mapfile [-d délimiteur] [-n nombre] [-O origine] [-s nombre] [-t] [-u df] [-C rappel] [-c quantum]
       [tableau]
       readarray [-d délimiteur] [-n nombre] [-O origine] [-s nombre] [-t] [-u df] [-C rappel] [-c quantum]
       [tableau]
              Lire  les  lignes  depuis  l'entrée  standard  dans la variable de type tableau indicé tableau, ou
              depuis le descripteur de fichier df si l'option -u est fournie. La variable MAPFILE est le tableau
              par défaut. Les options, si fournies, ont les significations suivantes :
              -d     Le premier caractère de délimiteur est utilisé pour terminer la  ligne  de  saisie,  plutôt
                     qu'un  changement  de  ligne.  Si délimiteur est une chaîne vide, mapfile termine une ligne
                     quand il lit un caractère NUL.
              -n     Copier au plus nombre lignes. Si nombre est 0, toutes les lignes sont copiées.
              -O     Commencer l'affectation de tableau à l'indice origine. L'indice par défaut est 0.
              -s     Supprimer les nombre premières lignes lues.
              -t     Éliminer un délimiteur final (par défaut changement de ligne ) de chaque ligne lue.
              -u     Lire les lignes à partir du descripteur de fichier df plutôt que depuis l'entrée standard.
              -C     Évaluer rappel à chaque fois que quantum lignes sont lues. L'option -c précise le quantum.
              -c     Préciser le nombre de lignes entre chaque appel à rappel.

              Si -C est précisé sans -c, le quantum par défaut est 5000. Quand rappel est  évalué,  l'indice  du
              prochain  élément  de  tableau  à  affecter  et  la ligne à affecter à cet élément sont fournis en
              arguments  supplémentaires.  rappel  est  évalué  après  la  lecture  de  la  ligne,  mais   avant
              l'affectation de l'élément de tableau.

              Si  aucune  origine  explicite  n'est  fournie, mapfile effacera tableau avant de lui affecter des
              valeurs.

              mapfile termine avec succès sauf si une option ou un de ses arguments n'est  pas  valable,  ou  si
              tableau n'est pas valable, n'est pas un tableau indicé ou si son affectation est impossible.

       popd [-n] [+n] [-n]
              Enlever  des  éléments de la pile des répertoires. Sans arguments, seul le répertoire du sommet de
              la pile est éliminé et un cd est effectué en  direction  du  nouveau  répertoire  au  sommet.  Les
              arguments, si fournis, ont les significations suivantes :
              -n     Empêcher  le  changement  normal de répertoire lors de la suppression d'un répertoire de la
                     pile. Seule la pile est manipulée.
              +n     Supprimer le n-ième élément de la liste affichée par dirs, en comptant depuis la  gauche  à
                     partir  de  zéro.  Par  exemple :  ``popd +0'' enlève le premier répertoire, ``popd +1'' le
                     second.
              -n     Supprimer le n-ième élément de la liste affichée par dirs, en comptant depuis la  droite  à
                     partir  de  zéro.  Par  exemple : ``popd -0'' supprime le dernier répertoire et ``popd -1''
                     l'avant-dernier.

              Si la commande popd réussit, un dirs est effectué et l'état renvoyé est 0. popd  renvoie  faux  si
              une  option  incorrecte  est trouvée, si la pile de répertoires est vide, si le répertoire indiqué
              est absent de la pile ou si le changement de répertoire a échoué.

       printf [-v var] format [arguments]
              Écrire les arguments mis en forme sur la sortie standard sous le contrôle du format.  L'option  -v
              conduit à affecter la sortie à la variable var plutôt que de l'afficher sur la sortie standard.

              Ce  format  est  une chaîne de caractères contenant trois types d'objets : les caractères normaux,
              qui sont simplement copiés sur la sortie standard, les caractères de protection qui sont convertis
              puis copiés sur la sortie standard et les  spécifications  de  format,  qui  conduisent  chacun  à
              l'affichage  des arguments successifs. En plus des spécifications de format standard de printf(1),
              printf interprète les extensions suivantes :
              %b     conduit printf à  développer  les  suites  de  caractères  de  protection  dans  l'argument
                     correspondant de la même manière que echo -e.
              %q     conduit printf à afficher l'argument correspondant dans un format réutilisable en entrée de
                     l'interpréteur ;
              %(formatdate)T
                     conduit  printf à afficher la chaîne date-heure résultant de l'utilisation de formatdate en
                     tant que chaîne  de  format  pour  strftime(3).  L'argument  correspondant  est  un  entier
                     représentant le temps en seconde écoulé depuis epoch. Deux valeurs particulières d'argument
                     peuvent  être  utilisées :  -1  représente  l'heure  actuelle  et  -2  l'heure  à  laquelle
                     l'interpréteur a été invoqué. Si aucun argument n’est indiqué, la  conversion  se  comporte
                     comme si -1 avait été fourni. C’est une exception au comportement habituel de printf.

              Les  directives  %b, %q et %T utilisent toutes les arguments de largeur et de précision de champ à
              partir de la spécification de format et écrivent autant  d'octets  que  l'argument  développé  (ou
              utilisent  autant  d'espace  qu'un  champ  pour  cet argument) qui contient habituellement plus de
              caractères que l'original.

              Les arguments des spécificateurs de format qui ne sont pas des  chaînes  sont  traités  comme  des
              constantes  C, sauf qu'un signe plus ou moins est permis au début, et que, si le premier caractère
              est un guillemet simple ou double, la valeur est la valeur ASCII du caractère suivant.

              Le format est réutilisé si nécessaire pour englober tous les arguments. Si le format demande  plus
              d'arguments que fournis, les spécifications supplémentaires se comportent comme si une valeur zéro
              ou une chaîne NULL, suivant le besoin, avaient été fournies. La valeur renvoyée est zéro en cas de
              succès, différente de zéro en cas d'échec.

       pushd [-n] [+n] [-n]
       pushd [-n] [rép]
              Ajouter un répertoire au sommet de la pile des répertoires ou effectuer une rotation dans la pile,
              en  ramenant  le  répertoire  actuel  au sommet. Sans argument, la commande pushd échange les deux
              répertoires au sommet et renvoie 0, sauf si la pile est vide. Les arguments, si fournis,  ont  les
              significations suivantes :
              -n     Empêcher  le  changement  normal  de  répertoire  lors  d'une  rotation  ou  d'un  ajout de
                     répertoires dans la pile. Ainsi, seule la pile est manipulée.
              +n     Effectuer une rotation dans la pile, de façon à amener au sommet le n-ième  répertoire  (de
                     la liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à partir de zéro).
              -n     Effectuer  une  rotation dans la pile, de façon à amener au sommet le n-ième répertoire (de
                     la liste affichée par dirs, en comptant depuis la gauche à partir de zéro).
              rép    Ajouter le répertoire rép au sommet de la pile  de  répertoires  et  en  faire  le  nouveau
                     répertoire de travail comme s’il avait été fourni en argument de la commande interne cd.

              Si  la commande pushd réussit, un dirs est aussi effectué. Avec la première forme, pushd renvoie 0
              sauf si le déplacement vers rép échoue. Avec la seconde forme, pushd renvoie 0, sauf  si  la  pile
              est vide, si un élément inexistant dans la pile est indiqué ou si le changement de répertoire vers
              le nouveau répertoire indiqué échoue.

       pwd [-LP]
              Afficher  le chemin d'accès absolu au répertoire de travail actuel. Le chemin ne contiendra pas de
              liens symboliques si l'option -P est fournie, ou si l'option -o physical de  la  commande  interne
              set  est  activée.  Si  l'option  -L  est  utilisée,  le  chemin  affiché  peut contenir des liens
              symboliques. L'état renvoyé est 0, sauf si une erreur s'est produite lors de la lecture du nom  du
              répertoire actuel ou si une option incorrecte est fournie.

       read [-ers] [-a tableau] [-d délimiteur] [-i texte] [-n nb_car] [-N nb_car] [-p invite] [-t délai] [-u
       df] [nom ...]
              Une  ligne  est  lue  depuis  l'entrée standard ou à partir du descripteur de fichier df fourni en
              argument à l'option -u, découpée en mots comme décrit ci-dessus dans Découpage en  mots,  puis  le
              premier  mot  de  cette ligne est affecté au premier nom, le second mot au second nom, et ainsi de
              suite. S'il y a plus de mots que de noms, les mots restants  et  leurs  séparateurs  intercalaires
              sont  affectés  au dernier nom. S'il y a moins de mots lus dans le flux d'entrée que de variables,
              des valeurs vides sont affectées à celles restantes. Les caractères contenus dans la variable  IFS
              sont  utilisés  pour  découper la ligne en mots en utilisant les mêmes règles que celles utilisées
              par l’interpréteur pour le développement  (décrites  précédemment  dans  Découpage  en  mots).  Le
              caractère  contre-oblique  (\)  permet de supprimer toute signification spéciale pour le caractère
              suivant et autorise la continuation de ligne. Les options, si  fournies,  ont  les  significations
              suivantes :
              -a tableau
                     Les  mots  sont  affectés  aux indices successifs d'une variable tableau de nom tableau, en
                     commençant à 0. tableau est détruit avant que de nouvelles valeurs ne soient affectées. Les
                     autres arguments nom sont ignorés.
              -d délimiteur
                     Le premier caractère de délimiteur est utilisé pour terminer la  ligne  de  saisie,  plutôt
                     qu'un  changement  de ligne. Si délimiteur est la chaîne vide, read termine une ligne quand
                     il lit un caractère NUL.
              -e     Si l'entrée standard provient d'un terminal, la bibliothèque readline  (consultez  READLINE
                     ci-dessus)  est  utilisée  pour  obtenir  la  ligne.  Readline  utilise  les configurations
                     d'édition en cours (ou par défaut, si l'édition de ligne n'était pas préalablement active),
                     mais utilise le complètement de nom de fichier par défaut de readline.
              -i texte
                     Si readline est utilisée pour lire la ligne, texte est placé dans le tampon d'édition avant
                     le début de l'édition.
              -n nb_car
                     read s'arrête après avoir lu nb_car caractères plutôt que d'attendre une ligne complète  en
                     entrée,  mais un délimiteur est respecté si moins de nb_car caractères ont été lus avant le
                     délimiteur.
              -N nb_car
                     read s'arrête après avoir lu exactement nb_car caractères plutôt que d'attendre  une  ligne
                     complète  en entrée, sauf si une fin de fichier (EOF) est rencontrée ou si read dépasse son
                     délai de réponse. Les délimiteurs rencontrés en entrée ne sont pas traités spécialement  et
                     n'entraînent  pas  la  fin de read avant que nb_car caractères n'aient été lus. Le résultat
                     pas découpé selon les caractères dans IFS ; le but est que la variable soit exactement  des
                     caractères  lus  (à l'exception du caractère contre-oblique ; consultez ci-dessous l'option
                     -r).
              -p invite
                     Afficher invite sur la sortie d'erreur standard, sans  caractère  final  de  changement  de
                     ligne,  avant  d'essayer  de lire toute nouvelle saisie. L'invite est affichée seulement si
                     l'entrée vient d'un terminal.
              -r     La contre-oblique n'agit pas comme  un  caractère  de  protection.  La  contre-oblique  est
                     considérée comme faisant partie de la ligne. En particulier, une contre-oblique suivie d'un
                     changement de ligne ne peut pas être considérée comme une continuation de ligne.
              -s     Mode  silencieux.  Si  une entrée arrive à partir d'un terminal, les caractères ne sont pas
                     affichés.
              -t attente
                     Conduire read à expirer et renvoyer un échec si une ligne complète en entrée (ou un  nombre
                     indiqué  de  caractères)  n'a  pas  été  lue  dans le délai en seconde. délai est un nombre
                     décimal avec éventuellement des chiffres après la virgule (NdT :  point  en  l'occurrence).
                     Cette option n'est effective que si read lit l'entrée à partir d'un terminal, d'un tube, ou
                     depuis  un  autre  fichier  spécial ;  elle n'a aucun effet lors de la lecture d'un fichier
                     normal. Si read expire, read sauvegarde toute entrée partielle lue  dans  la  variable  nom
                     indiquée.  Si  délai  est  nul,  read  se  termine  immédiatement, sans essayer de lire des
                     données. L’état de sortie est 0 si une entrée est disponible pour le descripteur de fichier
                     indiqué, non nulle sinon. L'état final est supérieur à 128 si le délai est dépassé.
              -u df  Lire l'entrée à partir du descripteur de fichier df.

              Si aucun nom n'est fourni, la ligne lue, sans autre modification que le retrait du  délimiteur  de
              fin,  est affectée à la variable REPLY. Le code renvoyé est zéro, sauf si une fin de fichier (EOF)
              est rencontrée, si read dépasse son délai de réponse (auquel cas le code renvoyé  est  plus  grand
              que 128),  en  cas  d’erreur  d’affectation  (comme  une affectation de variable à une variable en
              lecture seule) ou si un descripteur de fichier incorrect est fourni en argument de -u.

       readonly [-aAf] [-p] [nom[=mot] ...]
              Les noms indiqués reçoivent un attribut lecture seule ; les valeurs de ces noms ne  pourront  plus
              être  modifiées  par  des  affectations  ultérieures.  Si  l'option  -f est fournie, les fonctions
              correspondant à ces noms  sont  marquées  en  conséquence.  L'option  -a  restreint  l'action  aux
              variables tableaux indicés ; l'option -A restreint l'action aux variables tableaux associatifs. Si
              les  deux  options  sont  fournies,  -A est prioritaire. Si aucun argument nom n'est indiqué ou si
              l'option -p est fournie, une liste de tous les noms en lecture  seule  est  affichée.  Les  autres
              options  peuvent  être utilisées pour restreindre l'affichage à un sous-ensemble de l'ensemble des
              noms en lecture seule. L'option -p conduit à afficher la sortie dans un format susceptible  d'être
              réutilisé  en  entrée.  Si  le nom d'une variable est suivi par =mot, la variable est configurée à
              mot. L'état renvoyé est 0, sauf si une option incorrecte a été rencontrée, si l'un des noms  n'est
              pas  un  nom  correct  de variable de l'interpréteur ou si l'option -f est fournie avec un nom qui
              n'est pas une fonction.

       return [n]
              Forcer une fonction à arrêter son exécution et à renvoyer  la  valeur  indiquée  par  n  dans  son
              contexte  d'appel.  Si  n est omis, la valeur de retour renvoyée est celle de la dernière commande
              exécutée dans le corps de la fonction. Si return est exécuté par un gestionnaire  de  capture,  la
              dernière  commande  utilisée  pour  déterminer  l'état  est la dernière commande exécutée avant le
              gestionnaire de capture. Si return est exécutée durant une capture de DEBUG, la dernière  commande
              utilisée  pour  déterminer l'état est la dernière commande exécutée par le gestionnaire de capture
              avant que return soit  invoquée.  Si  return  est  utilisée  hors  d'une  fonction,  mais  pendant
              l'exécution  d'un  script  par  la  commande  . (source), elle conduit à l'arrêt de l'exécution du
              script par l'interpréteur et renvoie comme état final du script soit n, soit l'état  final  de  la
              dernière  commande exécutée dans le script. Si n est fourni, la valeur de retour est ses 8 bits de
              poids faible. La valeur de retour est non nulle si un argument non numérique est fourni à  return,
              ou  si  elle  est  utilisée  hors  d'une  fonction ou pas lors de l'exécution d'un script par . ou
              source. Toute commande associée  à  la  capture  de  RETURN  est  exécutée  avant  la  reprise  de
              l'exécution après la fonction ou le script.

       set [--abefhkmnptuvxBCEHPT] [-o nom_d_option] [argument ...]
       set [+abefhkmnptuvxBCEHPT] [+o nom_d_option] [argument ...]
              Sans  options, le nom et la valeur de toutes les variables de l'interpréteur sont affichés dans un
              format susceptible d'être réutilisé en entrée pour créer ou réinitialiser les variables actuelles.
              Les variables en lecture seule ne peuvent pas être  réinitialisées.  En  mode  POSIX,  seules  les
              variables  de  l'interpréteur  sont  affichées.  La  sortie  est  triée en fonction des paramètres
              linguistiques régionaux actuels. Lorsque des options sont indiquées, elles  créent  ou  détruisent
              des  attributs  de  l'interpréteur.  Tous  les arguments restant après traitement des options sont
              considérés comme des valeurs pour les paramètres positionnels et sont affectés, dans l'ordre,  à :
              $1, $2, ... $n. Les options, si indiquées, ont les significations suivantes :
              -a      Donner  l'attribut  export  aux  variables et fonctions créées ou modifiées et les marquer
                      pour  qu'elles   soient   exportées   dans   l'environnement   des   commandes   exécutées
                      ultérieurement.
              -b      Signaler  l'état des tâches terminées en arrière-plan immédiatement, plutôt que d'attendre
                      l'affichage de la prochaine invite de base. N'est effectif que si le contrôle  des  tâches
                      est activé.
              -e      Se  terminer  immédiatement  si  un  pipeline  (qui peut être réduit à une unique commande
                      simple), une liste  ou  une  commande  composée  (consultez  GRAMMAIRE  DE  L'INTERPRÉTEUR
                      ci-dessus)  se termine avec un état différent de zéro. L'interpréteur ne se termine pas si
                      la commande qui échoue fait partie d'une liste de commandes immédiatement  suivie  par  un
                      mot  clef  while  ou until, d'un test suivant les mots réservés if ou elif, d'une commande
                      exécutée dans une liste && ou || sauf si la commande est située après le dernier && ou ||,
                      d'une commande de pipeline à l'exception de la dernière, ou si la valeur renvoyée  par  la
                      commande  est  inversée  par  !.  Si  une  commande composée autre qu’un sous-interpréteur
                      renvoie un état  non  nul  parce  qu’une  commande  échoue  alors  que  -e  était  ignoré,
                      l’interpréteur  ne  se  termine pas. Une capture sur ERR, si existante, est exécutée avant
                      que  l'interpréteur  ne  se  termine.  Cette  option  s'applique  à   l'environnement   de
                      l'interpréteur  ainsi  qu'à  l'environnement  de chaque sous-interpréteur individuellement
                      (consultez ENVIRONNEMENT D'EXÉCUTION  DES  COMMANDES  ci-dessus),  et  peut  conduire  des
                      sous-interpréteurs à se terminer avant d'y avoir exécuté toutes les commandes.

                      Si une commande composée ou une fonction de l’interpréteur s’exécutent dans un contexte où
                      -e  est ignoré, aucune des commandes exécutées dans une commande composée ou dans un corps
                      de fonction ne sera affectée par le réglage -e, même si -e est défini et  qu’une  commande
                      renvoie  un  état  d’échec.  Si  une  commande  composée ou une fonction de l’interpréteur
                      définissent -e pendant son exécution dans un contexte où -e est ignoré, ce réglage  n’aura
                      aucun  effet  avant  la fin de la commande composée ou de la commande contenant l’appel de
                      fonction.
              -f      Désactiver le développement des chemins.
              -h      Mémoriser l'emplacement des commandes lors de leur exécution. Activée par défaut.
              -k      Tous les arguments sous la forme d'affectations sont  placés  dans  l'environnement  d'une
                      commande, et non pas seulement ceux qui précèdent le nom de la commande.
              -m      Mode  supervision.  Le contrôle des tâches est activé. Cette option est activée par défaut
                      pour les interpréteurs interactifs sur les systèmes qui le permettent (consultez  CONTRÔLE
                      DES  TÂCHES  ci-dessus).  Tous  les  processus  sont  exécutés dans un groupe de processus
                      séparé. Quand une tâche en arrière-plan  se  termine,  l’interpréteur  affiche  une  ligne
                      contenant son état final.
              -n      Lecture de commandes sans exécution. Cela peut être utilisé pour rechercher les erreurs de
                      syntaxe dans un script. Cette option est ignorée par les interpréteurs interactifs.
              -o nom_d_option
                      Le nom_d_option est l'un des suivants :
                      allexport
                              Identique à -a.
                      braceexpand
                              Identique à -B.
                      emacs   Utiliser  une  interface d'édition des lignes de commande « à la Emacs ». C'est le
                              comportement activé par  défaut  quand  l'interpréteur  est  interactif,  sauf  si
                              l'interpréteur  est  démarré  avec  l'option  --noediting.  L'interface  d'édition
                              utilisée par read -e est modifiée également.
                      errexit Identique à -e.
                      errtrace
                              Identique à -E.
                      functrace
                              Identique à -T.
                      hashall Identique à -h.
                      histexpand
                              Identique à -H.
                      history Activer l'historique des commandes, comme décrit  ci-dessus  dans  HISTORY.  Cette
                              option est activée par défaut dans les interpréteurs interactifs.
                      ignoreeof
                              Identique  à l'exécution de la commande d'interpréteur ``IGNOREEOF=10'' (consultez
                              Variables de l'interpréteur ci-dessus).
                      keyword Identique à -k.
                      monitor Identique à -m.
                      noclobber
                              Identique à -C.
                      noexec  Identique à -n.
                      noglob  Identique à -f.
                      nolog   Actuellement ignorée.
                      notify  Identique à -b.
                      nounset Identique à -u.
                      onecmd  Identique à -t.
                      physical
                              Identique à -P.
                      pipefail
                              Si existante, la valeur renvoyée par un pipeline est  la  valeur  de  la  dernière
                              commande  (la  plus  à  droite) à terminer avec un état final différent de zéro ou
                              zéro si toutes les commandes du pipeline terminent  avec  succès.  Désactivée  par
                              défaut.
                      posix   Aligner  le comportement de bash sur la norme (mode POSIX), en ce qui concerne les
                              options dont l'action par défaut diffère de la norme POSIX. La section VOIR  AUSSI
                              ci-dessous  référence un document précisant la façon dont le mode POSIX affecte le
                              comportement de bash.
                      privileged
                              Identique à -p.
                      verbose Identique à -v.
                      vi      Utiliser une interface d'édition des lignes de commande « à la  vi ».  L'interface
                              d'édition utilisée par read -e est modifiée également.
                      xtrace  Identique à -x.
                      Si  -o est fournie sans nom_d_option, les valeurs actuelles des options sont affichées. Si
                      +o est fournie sans nom_d_option, la série de  commandes  set  permettant  de  recréer  la
                      configuration actuelle d'options est affichée sur la sortie standard.
              -p      Basculer  en  mode  privilégié.  Dans  ce mode, les fichiers $ENV et $BASH_ENV ne sont pas
                      traités, les fonctions de l'interpréteur ne sont pas héritées de l'environnement,  et  les
                      variables  SHELLOPTS,  BASHOPTS, CDPATH, et GLOBIGNORE, si présentes dans l'environnement,
                      sont ignorées. Si l'interpréteur démarre avec un UID (ou respectivement un  GID)  effectif
                      différent  de  son UID (GID) réel et si l'option -p n'est pas fournie, ce comportement est
                      appliqué et l'UID (GID) effectif est positionné à l'UID (GID) réel.  Si  l'option  -p  est
                      fournie  au  démarrage,  l'UID  (GID)  effectif n'est pas modifié. Désactiver cette option
                      conduit à la configuration des UID et GID effectifs à la valeur des UID et GID réels.
              -t      Terminer après lecture et exécution d'une commande.
              -u      Considérer les variables inexistantes et les paramètres différents des paramètres spéciaux
                      « @ » et « * » comme des erreurs lors du développement des paramètres. Si un développement
                      de variable inexistante ou de paramètre  est  tenté,  l'interpréteur  affiche  un  message
                      d'erreur et, s'il n'est pas interactif, termine avec un état différent de zéro.
              -v      Afficher les lignes en entrée de l'interpréteur lorsqu'elles sont lues.
              -x      Après  le  développement  de chaque commande simple, commande for, commande case, commande
                      select ou commande for arithmétique, afficher la valeur développée de PS4,  suivie  de  la
                      commande et ses arguments développés ou la liste de mots associés.
              -B      L'interpréteur  effectue  le  développement  des  accolades  (consultez  Développement des
                      accolades ci-dessus). Activée par défaut.
              -C      Si configurée, bash n'écrasera pas un fichier existant avec les opérateurs >, >& et <>. Ce
                      comportement peut être surpassé lors de la création d'un fichier de  sortie  en  utilisant
                      l'opérateur de redirection >| à la place de >.
              -E      Si  configurée,  toute  capture  sur ERR est héritée par les fonctions d'interpréteur, les
                      substitutions de commandes et  les  commandes  exécutées  dans  un  sous-interpréteur.  La
                      capture de ERR n'est normalement pas héritée dans de tels cas.
              -H      Activer  le style ! de substitution d'historique. C'est le comportement par défaut lorsque
                      l'interpréteur est interactif.
              -P      Si configurée, l'interpréteur ne  résout  pas  les  liens  symboliques  en  exécutant  des
                      commandes  comme  cd  qui  modifient  le  répertoire  de travail. Il utilise à la place le
                      répertoire physique. Par défaut bash suit la  chaîne  logique  des  répertoires  lors  des
                      commandes qui modifient le répertoire actuel.
              -T      Si  configurée,  toutes les captures de DEBUG et RETURN sont héritées par les fonctions de
                      l'interpréteur,  les  substitutions  de  commande  et  les  commandes  exécutées  dans  un
                      sous-interpréteur.  Les  captures de DEBUG et RETURN ne sont normalement pas héritées dans
                      de tels cas.
              --      Si aucun argument ne suit cette option, alors les paramètres positionnels  sont  détruits.
                      Sinon, les paramètres positionnels sont configurés aux arguments, même si certains d'entre
                      eux commencent par un -.
              -       Marquer la fin des options, tous les arguments restants sont alors affectés aux paramètres
                      positionnels.  Les  options  -x  et  -v  sont désactivées. S'il n'y a pas d'arguments, les
                      paramètres positionnels ne sont pas modifiés.

              Par défaut les attributs sont désactivés, sauf indication contraire. En utilisant « + » à la place
              de « - », les options sont désactivées. Les options peuvent également être  fournies  en  argument
              lors  de  l'appel de l'interpréteur. Le jeu actuel des options peut être trouvé dans $-. La valeur
              renvoyée est toujours vrai, sauf si une option incorrecte est rencontrée.

       shift [n]
              Les paramètres positionnels à  partir  de  n+1  ...  sont  renommés  en  $1  ....  Les  paramètres
              représentés  par  les  nombres  $#  jusqu'à  $#-n+1  sont  détruits. n doit être un entier positif
              inférieur ou égal à $#. Si n vaut 0, aucun paramètre n'est modifié. Si  n  est  omis,  on  suppose
              qu'il  vaut  1.  Si n est supérieur à $#, les paramètres positionnels ne sont pas modifiés. L'état
              renvoyé est strictement positif si n est supérieur à  $#  ou  strictement  négatif,  sinon  0  est
              renvoyé.

       shopt [-pqsu] [-o] [nom_opt ...]
              Basculer   la   valeur  des  réglages  contrôlant  le  comportement  de  gestion  des  options  de
              l'interpréteur. Les réglages peuvent soit être ceux ci-dessous, soit, si l’option -o est utilisée,
              ceux disponibles avec l’option -o de la commande interne set. Sans option ou avec l'option -p, une
              liste de toutes les options configurables est affichée, avec l'indication  de  l'état  de  chacune
              d'entre  elles ;  si  des  nom_opt  sont fournis, la sortie est limitée à ces options. L'option -p
              conduit à un affichage de la sortie sous une forme susceptible d'être réutilisée  en  entrée.  Les
              autres options ont les significations suivantes :
              -s     Activer (créer) chaque nom_opt.
              -u     Désactiver (détruire) chaque nom_opt.
              -q     Supprimer  la  sortie  normale  (mode  silencieux) ;  l'état renvoyé indique si nom_opt est
                     existante ou non. Si plusieurs arguments nom_opt sont indiqués avec -q, l'état renvoyé  est
                     zéro si tous les nom_opt sont activés ; différent de zéro sinon.
              -o     Restreindre  les  valeurs  de  nom_opt  à  celles  définies pour l'option -o de la commande
                     interne set.

              Si l'option -s ou -u est utilisée sans argument nom_opt, shopt affiche respectivement les  options
              existantes  ou  non  existantes.  Sauf  indication  contraire,  les options shopt sont désactivées
              (détruites) par défaut.

              L'état renvoyé lors d'un affichage des  options  est  zéro  si  tous  les  nom_opt  sont  activés,
              différent  de  zéro  sinon. Lors de la création ou de la destruction d'options, l'état renvoyé est
              zéro, à moins que nom_opt ne soit pas une option correcte d'interpréteur.

              La liste des options shopt est :

              assoc_expand_once
                      Si existante, l'interpréteur supprime les évaluation multiples  des  indices  de  tableaux
                      associatifs  pendant  l'évaluation  d'expressions  arithmétiques,  lors  de l'exécution de
                      commandes internes qui peuvent affecter des variables et lors de l'exécution de  commandes
                      internes qui réalisent un déréférencement de tableau.
              autocd  Si  existante,  un  nom  de commande qui est le nom d'un répertoire est exécuté comme s'il
                      était l'argument de la commande interne cd.  Cette  option  n'est  utilisée  que  par  les
                      interpréteurs interactifs.
              cdable_vars
                      Si  existante,  un  argument  de  la  commande  interne cd qui n'est pas un répertoire est
                      supposé être un nom de variable dont la valeur est le répertoire visé.
              cdspell Si existante, les erreurs minimes de frappe dans un composant du répertoire en argument de
                      la commande cd seront corrigées. Les erreurs corrigées sont les inversions d'un caractère,
                      un caractère manquant et un caractère en trop. Si une correction est possible, le  nom  de
                      répertoire corrigé est affiché et la commande est exécuté. Cette option n'est utilisée que
                      par les interpréteurs interactifs.
              checkhash
                      Si  existante,  bash vérifie si une commande trouvée dans la table de hachage existe avant
                      d'essayer de l'exécuter. Si une commande hachée n'existe plus, une  recherche  normale  de
                      chemin est effectuée.
              checkjobs
                      Si  existante,  bash  affiche la liste des états de toutes les tâches en cours et arrêtées
                      avant de terminer un interpréteur interactif. Si des tâches sont en cours, la  sortie  est
                      différée  jusqu'à  ce  qu'une  nouvelle  sortie  soit  tentée  sans commande intermédiaire
                      (consultez CONTRÔLE DES TÂCHES ci-dessus). L'interpréteur repousse toujours la  sortie  si
                      des tâches sont arrêtées.
              checkwinsize
                      Si  existante,  bash  vérifie la taille de la fenêtre après chaque commande externe et, au
                      besoin, met à jour les valeurs des variables LINES et COLUMNS.
              cmdhist Si existante, bash essaie de sauvegarder les commandes s'étendant sur plusieurs lignes  en
                      un seul élément d'historique. Cela facilite l'édition ultérieure de commandes multilignes.
                      Cette  option  est activée par défaut, mais n'a un effet que si l'historique des commandes
                      est activé, comme décrit ci-dessus dans HISTORY.
              compat31
              compat32
              compat40
              compat41
              compat42
              compat43
              compat44
                      Ces  directives  contrôlent  les  aspects  du  mode  de  compatibilité  de  l'interpréteur
                      (consultez MODE DE COMPATIBILITÉ DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessous).

              complete_fullquote
                      Si  existante,  bash  protège  tous  les métacaractères de l’interpréteur dans les noms de
                      fichier et de répertoire lors  du  complètement.  Si  non  existante,  bash  supprime  les
                      métacaractères comme les signes dollar du jeu de caractères qui sera protégé dans les noms
                      de  fichiers  complétés  quand  ces  métacaractères  apparaissent  dans  des références de
                      variable d’interpréteur dans des mots à compléter. Cela signifie  que  les  signes  dollar
                      dans  les  noms  de  variables  qui se développent en répertoires ne seront pas protégés ;
                      cependant, tous les signes dollar apparaissant dans les noms  de  fichier  ne  seront  pas
                      protégés  non  plus.  Ce n’est actif que si bash utilise des contre-obliques pour protéger
                      des noms de fichier complétés. Cette variable est  définie  par  défaut,  ce  qui  est  le
                      comportement de bash par défaut jusqu’à la version 4.2.

              direxpand
                      Si  existante,  bash remplace les noms de répertoire par les résultats de développement de
                      mots lors du complètement des noms de fichier. Cela modifie le contenu du tampon d'édition
                      de readline. Sinon, bash essaye de conserver ce que l'utilisateur a tapé.

              dirspell
                      Si existante, bash essaie de corriger les erreurs de frappe sur  les  noms  de  répertoire
                      lors du complètement de mot si le nom de répertoire initialement fourni n'existe pas.

              dotglob Si  existante, bash inclut les noms de fichiers commençant par un « . » dans les résultats
                      des développements de chemins. Les noms de fichier « . » et « .. » doivent  toujours  être
                      toujours être mis en correspondance explicitement, même si dotglob existe.

              execfail
                      Si  existante,  un  interpréteur  non interactif ne terminera pas s'il ne peut exécuter un
                      fichier indiqué en argument de la commande interne exec.  Un  interpréteur  interactif  ne
                      termine pas si exec échoue.

              expand_aliases
                      Si  existante,  les alias sont développés comme décrit ci-dessus, dans ALIAS. Cette option
                      est activée par défaut pour les interpréteurs interactifs.

              extdebug
                      Si  elle  existe  à  l'appel  de  l'interpréteur  ou  dans  un  fichier  de  lancement  de
                      l'interpréteur,  prend  les  dispositions  pour que le paramétrage du traçage soit exécuté
                      avant que l'interpréteur démarre, identique à l'option --debugger. Si elle est posée après
                      l'appel, le comportement prévu pour l'utilisation du traçage est activé :

                      1.     L'option -F de la commande interne declare affiche le nom du fichier source  et  le
                             numéro de ligne correspondant à chaque nom de fonction fourni comme argument.

                      2.     Si  la  commande  lancée  par  la capture de DEBUG renvoie une valeur différente de
                             zéro, la commande suivante est sautée et n'est pas exécutée.

                      3.     Si la  commande  lancée  par  la  capture  de  DEBUG  renvoie  la  valeur 2  et  si
                             l'interpréteur  s'exécute dans un sous-programme (une fonction de l'interpréteur ou
                             un script exécuté par les commandes internes . ou source), l'interpréteur simule un
                             appel à return.

                      4.     BASH_ARGC et BASH_ARGV sont mises à jour comme  expliqué  dans  leurs  descriptions
                             ci-dessus.

                      5.     Le traçage des fonctions est activé : la substitution de commande, les fonctions de
                             l'interpréteur  et  les  sous-interpréteurs  appelés  avec ( command ) héritent des
                             captures de DEBUG et RETURN.

                      6.     Le traçage d'erreur est activé : la substitution  de  commande,  les  fonctions  de
                             l'interpréteur  et  les  sous-interpréteurs appelés avec ( command ) héritent de la
                             capture de ERR.

              extglob Si existante, les fonctionnalités étendues de mise en  correspondance  décrites  ci-dessus
                      dans Développement des chemins sont activées.

              extquote
                      Si  existante,  la  protection  par $'chaîne' et $"chaîne" est effectuée à l'intérieur des
                      développements de ${paramètres} entre guillemets doubles. Cette  option  est  activée  par
                      défaut.

              failglob
                      Si existante, les motifs qui échouent à faire correspondre les noms de fichiers pendant le
                      développement des chemins font qu'ils provoqueront une erreur de développement.

              force_fignore
                      Si  existante,  les suffixes indiqués par la variable de l'interpréteur FIGNORE conduiront
                      des mots à être ignorés lors du complètement de mot, même si les  mots  ignorés  sont  les
                      seuls  complètements  possibles.  Consultez VARIABLES DE L'INTERPRÉTEUR ci-dessus pour une
                      description de FIGNORE. Cette option est activée par défaut.

              globasciiranges
                      Si existante, les expressions d’intervalle utilisées dans les motifs de correspondance des
                      expressions entre crochets (consultez Motifs génériques  ci-dessus)  se  comportent  comme
                      avec  les paramètres régionaux traditionnels de C lors des comparaisons. Cela signifie que
                      l’ordre de collation des paramètres régionaux actuels n’est pas pris en compte, donc b  ne
                      sera  pas  ordonné  entre A et B, et les caractères ASCII en majuscule et minuscule seront
                      fusionnés.

              globstar
                      Si existante,  le  motif  **  utilisé  dans  un  contexte  de  développement  des  chemins
                      correspondra  à tous les fichiers et zéro ou plusieurs répertoires et sous-répertoires. Si
                      le motif est suivi de /, seuls les répertoires et sous-répertoires correspondent.

              gnu_errfmt
                      Si existante, les messages  d'erreur  de  l'interpréteur  seront  écrits  dans  le  format
                      standard GNU des messages d'erreurs.

              histappend
                      Si  existante,  la  file  d'historique  est ajoutée au fichier désigné par la valeur de la
                      variable HISTFILE lorsque l'interpréteur termine, plutôt que d'écraser ce fichier.

              histreedit
                      Si existante et si readline est utilisée, un utilisateur peut  rééditer  une  substitution
                      d'historique qui a échoué.

              histverify
                      Si  existante  et  si  readline  est utilisée, le résultat de la substitution d'historique
                      n'est pas transmise immédiatement à l'analyseur de l'interpréteur. À la  place,  la  ligne
                      résultante  est chargée dans le tampon d'édition de readline, permettant des modifications
                      ultérieures.

              hostcomplete
                      Si existante et si readline est utilisée, bash essayera d'effectuer  le  complètement  des
                      noms  de  machines  lorsqu'un  mot  contient  un  @  (consultez Complètement dans READLINE
                      ci-dessus). Cette option est activée par défaut.

              huponexit
                      Si existante, bash enverra un signal SIGHUP à toutes les tâches lorsqu'un interpréteur  de
                      connexion interactif termine.

              inherit_errexit
                      Si  existante, la substitution de commande hérite de la valeur de l'option errexit, plutôt
                      que de la détruire dans l'environnement du sous-interpréteur.  Cette  option  est  activée
                      quand le mode POSIX est activé.

              interactive_comments
                      Si  existante,  un  mot  commençant par un # conduira ce mot et tous les autres caractères
                      restants  de  la  ligne  à  être  ignorés  dans  un  interpréteur  interactif   (consultez
                      COMMENTAIRES ci-dessus). Cette option est activée par défaut.

              lastpipe
                      Si  existante,  et  que le contrôle des tâches n'est pas activé, l'interpréteur exécute la
                      dernière  commande  d'un  pipeline  non  exécutée  en  arrière-plan  dans  l'environnement
                      d'interpréteur actuel.

              lithist Si  existante  et  si  l'option  cmdhist  est  activée,  les  commandes  multilignes  sont
                      sauvegardées dans l'historique avec des changements de ligne incorporés comme  séparateurs
                      plutôt que des points-virgules là où c'est possible.

              localvar_inherit
                      Si  existante, les variables locales héritent de la valeur et des attributs d'une variable
                      du même nom qui existe avec une  portée  antérieure  avant  qu'une  nouvelle  valeur  soit
                      assignée. L'attribut -nameref n'est pas hérité.

              localvar_unset
                      Si  existante,  appeler  unset  sur  des  variables  locales  dans des portées de fonction
                      antérieures les marque  de  telle  manière  que  des  recherches  ultérieures  les  trouve
                      désactivées  jusqu'à  ce  la fonction renvoie. Ce comportement est le même que de détruire
                      les variables locales avec la portée de la fonction actuelle.

              login_shell
                      L'interpréteur crée cette option s'il est démarré en  tant  qu'interpréteur  de  connexion
                      (consultez APPEL ci-dessus). La valeur ne peut être modifiée.

              mailwarn
                      Si  existante  et  s'il  a  été  accédé à un fichier que bash surveille pour les courriers
                      depuis sa dernière vérification, le message « Le courrier dans fichier_de_courrier  a  été
                      lu. » est affiché.

              no_empty_cmd_completion
                      Si  existante  et si readline est utilisée, bash n'essaiera pas d'utiliser le PATH pour de
                      possibles complètements quand le complètement est tenté sur une ligne vide.

              nocaseglob
                      Si existante, bash fait correspondre les noms de fichiers  d'une  façon  insensible  à  la
                      casse lors du développement des chemins (consultez Développement des chemins ci-dessus).

              nocasematch
                      Si  existante, bash fait correspondre les motifs d'une façon insensible à la casse lors de
                      la mise en correspondance pendant l'exécution des commandes conditionnelles  case  ou  [[,
                      lorsqu'il procède à des développements de motif de substitution de mot ou qu'il filtre des
                      complètement possibles dans le cadre d'un complètement programmable.

              nullglob
                      Si  existante,  bash  autorise  les  motifs  ne  correspondant  à aucun fichier (consultez
                      Développement des chemins ci-dessus) à se développer en une chaîne NULL plutôt  qu'en  une
                      valeur littérale.

              progcomp
                      Si   existante,   les   outils   de  complètement  programmables  (consultez  Complètement
                      programmable ci-dessus) sont activés. Cette option est activée par défaut.

              progcomp_alias
                      Si existante et si le complètement programmable est activé, bash traite un nom de commande
                      qui n'a pas de complètement comme un possible alias et  tente  un  développement  d'alias.
                      S'il  possède  un  alias,  bash  tente un complètement programmable en utilisant le nom de
                      commande résultant du développement d'alias.

              promptvars
                      Si existante, les chaînes d'invite sont sujettes au développement  des  paramètres,  à  la
                      substitution   de  commande,  au  développement  arithmétique  et  à  la  suppression  des
                      protections après avoir été développées comme décrit ci-dessus dans INVITES. Cette  option
                      est activée par défaut.

              restricted_shell
                      L'interpréteur   crée   cette  option  s'il  est  démarré  en  mode  restreint  (consultez
                      INTERPRÉTEUR RESTREINT ci-dessous). Cette valeur ne peut pas être changée. Elle n'est  pas
                      réinitialisée  lorsque  les  fichiers  d’initialisation sont exécutés, ce qui permet à ces
                      fichiers de découvrir si un interpréteur est restreint ou non.

              shift_verbose
                      Si existante, la commande interne shift affiche un message d'erreur lorsque le  nombre  de
                      décalages dépasse le nombre de paramètres positionnels.

              sourcepath
                      Si  existante,  la  commande interne source (.) utilise la valeur de la variable PATH pour
                      trouver le répertoire contenant le fichier fourni en argument. Cette  option  est  activée
                      par défaut.

              xpg_echo
                      Si  existante,  la  commande interne echo développe par défaut les suites de caractères de
                      protection par contre-oblique.

       suspend [-f]
              Suspendre l'exécution de l'interpréteur jusqu'à la réception d'un signal SIGCONT. Un  interpréteur
              de  connexion ne peut pas être suspendu ; l'option -f permet de surpasser ce comportement et force
              sa suspension. L'état renvoyé est 0, sauf si l'interpréteur est un interpréteur  de  connexion  et
              que l'option -f est absente, ou si le contrôle des tâches n'est pas activé.

       test expr
       [ expr ]
              Renvoyer  un état 0 (vrai) ou 1 (faux) suivant l'évaluation de la condition expr. Chaque opérateur
              et opérande doit être représenté par  un  argument  distinct.  Expressions  are  composed  of  the
              primaries  described  above under CONDITIONS. test n'accepte aucune option, n'accepte pas non plus
              et ignore l'argument -- pour signifier la fin des options.

              Les conditions peuvent être combinées avec les opérateurs suivant, décrits par ordre  de  priorité
              décroissante.  L'évaluation  dépend  du  nombre  d'arguments,  voir  ci-dessous.  La  priorité des
              opérateurs est utilisée quand il y a au moins cinq arguments.
              ! expr Vrai si expr est fausse.
              ( expr )
                     Renvoie la valeur de expr. Peut servir à surpasser la priorité normale des opérateurs.
              expr1 -a expr2
                     Vrai si expr1 et expr2 sont toutes deux vraies.
              expr1 -o expr2
                     Vrai si expr1 ou expr2 est vraie.

              test et [ évaluent les conditions en fonction d'un jeu de règles dépendant du nombre d'arguments.

              0 argument
                     La condition est fausse.
              1 argument
                     La condition est vraie si et seulement si l'argument n'est pas NULL.
              2 arguments
                     Si le premier argument est !, la condition est vraie si et seulement si le second  argument
                     est  NULL.  Si  le  premier  argument  est l'un des opérateurs conditionnel unaires décrits
                     ci-dessus dans CONDITIONS la condition est vraie si le test unaire est vrai. Si le  premier
                     argument n'est pas un opérateur conditionnel unaire correct, la condition est fausse.
              3 arguments
                     Les  conditions  suivantes  sont appliquées dans l'ordre de la liste. Si le second argument
                     est l'un des opérateurs  conditionnels  binaires  décrits  ci-dessus  dans  CONDITIONS,  le
                     résultat  de  la  condition  est  le  résultat  du  test binaire utilisant le premier et le
                     troisième argument en tant qu'opérandes. Les opérateurs -a et -o sont considérés comme  des
                     opérateurs  binaires  quand ils sont avec trois arguments. Si le premier argument est !, la
                     valeur est la négation du test binaire utilisant les deuxième et troisième arguments. Si le
                     premier argument est exactement ( et le troisième argument est exactement  ),  le  résultat
                     est le test unaire du second argument. Sinon la condition est fausse.
              4 arguments
                     Si le premier argument est !, le résultat est la négation de la condition à trois arguments
                     composée  des  arguments  restants.  Sinon  la  condition est analysée et évaluée selon les
                     règles de priorité décrites ci-dessus.
              5 arguments ou plus
                     La condition est analysée et évaluée selon les règles de priorité décrites ci-dessus.

              Lorsqu'ils sont utilisés avec test ou [, les opérateurs  <  et  >  ordonnent  d'un  point  de  vue
              lexicographique en utilisant l'ordre ASCII.

       times  Afficher  les  durées  cumulées utilisateur et système pour l'interpréteur et les processus lancés
              par cet interpréteur. L'état renvoyé est 0.

       trap [-lp] [[argument] signal ...]
              La commande argument doit être lue et exécutée quand l'interpréteur reçoit au moins un signal.  Si
              argument est absent (et qu'un seul signal est fourni) ou -, chaque signal indiqué est réinitialisé
              à  sa position d'origine (la valeur qu'il avait lors de l'entrée dans l'interpréteur). Si argument
              est la chaîne NULL, chaque signal indiqué est ignoré par l'interpréteur et par les commandes qu'il
              appelle. Si argument n'est pas présent et que -p est fourni, les commandes capturées  associées  à
              chaque  signal  sont  affichées.  Si  aucun  argument  n'est fourni, ou si seul -p est donné, trap
              affiche la liste des commandes associées à chaque signal. L'option  -l  conduit  l'interpréteur  à
              afficher  une liste des noms de signal et leur numéro correspondant. Chaque signal est soit un nom
              de signal défini dans <signal.h>, soit un numéro de signal. Les noms de signal sont insensibles  à
              la casse et le préfixe SIG est optionnel.

              Si  un signal est EXIT (0), la commande argument est exécutée lors de la sortie de l'interpréteur.
              Si un signal est DEBUG, la commande argument est exécutée avant toute  commande  simple,  commande
              for,  commande  case,  commande  select, toute commande for arithmétique, et avant que la première
              commande  n'exécute  une  fonction  de  l'interpréteur  (consultez  GRAMMAIRE  DE   L'INTERPRÉTEUR
              ci-dessus).  Reportez-vous à la description de l'option extdebug de la commande interne shopt pour
              obtenir des renseignements sur les effets de la  capture  DEBUG.  Si  un  signal  est  RETURN,  la
              commande  argument  est  exécutée  à  chaque  fois qu'une fonction de l'interpréteur, ou un script
              exécuté avec les commandes internes . ou source, termine son exécution.

              Si un signal est ERR, la commande argument est exécutée chaque fois qu'un pipeline (qui peut  être
              réduit  à  une  unique commande simple), une liste ou une commande composée, renvoie un état final
              différent de zéro, soumis aux conditions suivantes. La  capture  ERR  n'est  pas  exécutée  si  la
              commande  échouant fait partie d'une liste de commandes suivant immédiatement un mot clef while ou
              until, d'un test dans une construction if, d'une commande exécutée au sein d'une liste de && ou de
              || exceptée la commande suivant le dernier && ou ||, n’importe quelle commande d’un pipeline  sauf
              la  dernière,  ou  si  la  valeur  renvoyée  par la commande est inversée par !. Ce sont les mêmes
              conditions que celles observées par l'option errexit (-e).

              Les signaux ignorés en entrant dans l'interpréteur ne peuvent être capturés ou réinitialisés.  Les
              signaux  capturés  qui  ne  sont  pas  ignorés  sont réinitialisés à leur valeur d'origine dans un
              sous-interpréteur ou un environnement de sous-interpréteur quand il est créé. L'état  renvoyé  est
              faux si un signal n'est pas valable, sinon trap renvoie vrai.

       type [-aftpP] nom [nom ...]
              Sans  option,  indiquer  la façon d’interpréter chaque nom s’il est utilisé en nom de commande. Si
              l'attribut -t est utilisé, type affiche une des chaînes alias, keyword, function, builtin ou  file
              selon  que  le nom est un alias, un mot clef réservé de l'interpréteur, une fonction, une commande
              interne ou un fichier sur le disque. Si le nom n'est pas trouvé, rien n'est  affiché  et  un  état
              final  à  faux  est  renvoyé. Si l'option -p est utilisée, type renvoie le nom du fichier qui sera
              exécuté si l'on tape le nom en guise de commande ou rien si ``type  -t  name''  ne  renvoyait  pas
              file.  L'option  -P  force  une  recherche  dans PATH pour chaque nom, même si ``type -t name'' ne
              renvoyait pas file. Si une commande est disponible dans la table de hachage, -p et -P affichent la
              valeur de cette table, qui n'est pas nécessairement le fichier apparaissant en premier dans  PATH.
              Si  l'option  -a  est  appelée,  type affiche tous les emplacements contenant un exécutable du nom
              indiqué. Cela inclut les alias et les fonctions, sauf si l'option -p est  également  présente.  La
              table  de  hachage  des  commandes  n'est  pas consultée avec l'option -a. L'option -f supprime la
              fonction de l'interpréteur de consultation de table, comme avec la commande interne command.  type
              renvoie vrai si tous les arguments sont trouvés et faux si aucun n'a été trouvé.

       ulimit [-HS] -a
       ulimit -HS] [-bcdefiklmnpqrstuvxPRT [limitation]]
              Fournir,  sur  les systèmes qui le permettent, un mécanisme de contrôle des ressources disponibles
              pour l'interpréteur et pour les processus qu'il lance. Les  options  -H  et  -S  indiquent  si  la
              limitation  est  stricte  (« hard »)  ou  flexible  (« soft »)  pour  la  ressource  indiquée. Une
              limitation stricte ne peut pas être augmentée par un utilisateur non privilégié une fois qu'elle a
              été configurée ; une limitation flexible peut être augmentée jusqu'à la valeur  de  la  limitation
              stricte  correspondante.  Si  ni  -H ni -S n'est indiqué, les limitations stricte et flexible sont
              toutes deux configurées. La valeur de la limitation peut être  un  nombre  (utilisant  les  unités
              particulières  de  la  ressource)  ou  l'une  des  valeurs  spéciales hard, soft ou unlimited, qui
              signifient, respectivement, la limitation stricte actuelle, la  limitation  flexible  actuelle  et
              l'absence  de limitation. Si la limitation est omise, la valeur actuelle de la limitation flexible
              pour la ressource est affichée, à moins que l'option -H soit indiquée. Quand plusieurs  ressources
              sont  indiquées, les noms des limitations et leurs unités, le cas échéant, sont affichés avant les
              valeurs. Les autres options sont interprétées comme suit :
              -a     Toutes les limitations actuelles sont signalées ; aucune limitation n'est fixée
              -b     La taille maximale du tampon de socket
              -c     La taille maximale des fichiers core créés
              -d     La taille maximale du segment de données d'un processus
              -e     La priorité maximale d’ordonnancement (« nice »)
              -f     La taille maximale d'un fichier écrit par l'interpréteur et ses enfants
              -i     Le nombre maximal de signaux en attente
              -k     Le nombre maximal de kqueue qui peuvent être alloués
              -l     La taille maximale qui peut être verrouillée en mémoire
              -m     La taille maximale de la partie résidente d'un processus (« resident set size » ou RSS,  la
                     plupart des systèmes ne respectent pas cette limite)
              -n     Le  nombre  maximal  de  descripteurs  de  fichiers  ouverts  (la  plupart  des systèmes ne
                     permettent pas de modifier cette valeur)
              -p     La taille d'un tube en blocs de 512 octets (parfois inexistante)
              -q     Le nombre maximal d'octets dans les files de messages POSIX
              -r     La priorité maximale d'ordonnancement temps-réel
              -s     La taille maximale de la pile
              -t     La durée maximale, en seconde, de temps processeur accordé à un processus
              -u     Le nombre maximal de processus autorisés pour un seul utilisateur
              -v     La quantité maximale de mémoire virtuelle disponible pour l'interpréteur et,  sur  certains
                     systèmes, pour ses enfants
              -x     Le nombre maximal de verrous de fichiers
              -P     Le nombre maximal de pseudo-terminaux
              -R     La  durée  maximale  pendant  laquelle  un processus en temps réel peut s'exécuter avant de
                     bloquer, en microsecondes.
              -T     Le nombre maximal de processus légers (« threads »)

              Si une limitation est indiquée, et que l'option -a n’est pas donnée, limitation sera  la  nouvelle
              valeur  pour  la  ressource  indiquée.  Si aucune option n'est indiquée alors -f est supposée. Les
              valeurs s'expriment par pas de 1024 octets, sauf pour -t qui  est  en  secondes,  -R  qui  est  en
              microsecondes,  -p  qui  utilise comme unité le bloc de 512 octets ; pour -P, -T, -b, -k, -n et -u
              qui n'ont pas d'unité ; enfin, en mode POSIX, la valeur  pour  -c  et  -f  s'exprime  par  pas  de
              512 octets.  Le  code de retour est 0, sauf si une option ou un argument incorrect ont été fournis
              ou si une erreur se produit en configurant une nouvelle limitation.

       umask [-p] [-S] [mode]
              Le masque de création de fichier de l'utilisateur est configuré à mode. Si mode  commence  par  un
              chiffre,  il  est  interprété  comme  un  nombre  octal,  sinon  il  est considéré comme un masque
              symbolique, semblable à ceux acceptés par chmod(1). Si  mode  est  omis  ou  si  l'option  -S  est
              fournie,  la  valeur  actuelle du masque est affichée. L'option -S conduit à l'affichage du masque
              sous forme symbolique, l'affichage par défaut étant en octal. Si l'option -p est fournie et si  le
              mode  est omis, la sortie a lieu dans un format réutilisable en entrée. L'état renvoyé est 0 si le
              mode a pu être changé correctement ou si aucun argument mode n'a été fourni, et faux sinon.

       unalias [-a] [nom ...]
              Supprimer le nom de la liste des alias définis. Si l'option -a est fournie, toutes les définitions
              d'alias sont supprimées. La valeur renvoyée est vrai, sauf si un nom fourni  n'est  pas  un  alias
              défini.

       unset [-fv] [-n] [nom ...]
              Pour  chaque  nom indiqué, supprimer la variable ou la fonction correspondante. Si l'option -v est
              indiquée, chaque nom se  rapporte  à  une  variable  de  l'interpréteur,  et  cette  variable  est
              supprimée.  Les  variables  en  lecture  seule  ne  peuvent pas être détruites. Si l'option -f est
              indiquée, chaque nom se rapporte à une fonction de l'interpréteur et la définition de la  fonction
              est  supprimée.  Si  l’option -n est fournie, et que nom est une variable avec l’attribut nameref,
              nom sera détruite plutôt que la variable qu’elle référence. -n n’a pas d’effet si l’option -f  est
              fournie.  Si  aucune  option  n’est  fournie, chaque nom fait référence à une variable ; si aucune
              variable de ce nom n’existe, toutes les fonctions de ce nom sont détruites. Toutes  les  variables
              et  fonctions  détruites sont supprimées de l'environnement transmis aux commandes ultérieures. Si
              l'une des variables BASH_ALIASES, BASH_ARGV0,  BASH_CMDS,  BASH_COMMAND,  BASH_SUBSHELL,  BASHPID,
              COMP_WORDBREAKS, DIRSTACK, EPOCHREALTIME, EPOCHSECONDS, FUNCNAME, GROUPS, HISTCMD, LINENO, RANDOM,
              SECONDS, ou SRANDOM est détruite, elle perd ses propriétés particulières, même si elle est recréée
              ultérieurement. L'état final est vrai sauf si un des noms est en lecture seule.

       wait [-fn] [-p nom_de_variable] [id ...]
              Attendre  que tous les processus enfants indiqués s’exécutent et renvoient leur état final. Chaque
              id peut être un PID ou une spécification de tâche ; si une spécification de tâche est indiquée, la
              fin de tous les processus du pipeline de cette tâche sera attendue. Si id est omis, wait attend la
              fin de toutes les tâches exécutées  en  arrière-plan  et  la  substitution  du  dernier  processus
              exécuté,  si  l'id  du processus est le même que $!, et le code de retour est zéro. Si l’option -n
              est fournie, wait attend qu'une seule tâche de la liste d'id ou, si aucun  id  n'est  fourni,  que
              toutes  les tâches se terminent et renvoient leur état final. Si aucun des arguments fournis n'est
              un enfant de l'interpréteur, l'état renvoyé est 127. Si l'option -p est fournie,  l'identificateur
              de  processus  ou  de  tâche  de  la tâche pour laquelle l'état final est renvoyé est affecté à la
              variable  nom_de_variable  nommée  par  l'argument  de  l'option.  La   variable   sera   détruite
              initialement,  avant  toute  affectation.  C'est  utile seulement lorsque l'option -n est fournie.
              Fournir l'option -f, quand le contrôle des tâches est activé, force wait  à  attendre  que  id  se
              termine avant de renvoyer son état, plutôt que de renvoyer son état quand il change. Si id indique
              un  processus  ou  une tâche inexistants, l'état renvoyé est 127. Sinon, l'état renvoyé est l'état
              final du dernier processus, ou tâche, attendu.

MODE DE COMPATIBILITÉ DE L'INTERPRÉTEUR

       Bash-4.0 a introduit le concept de « niveau  de  compatibilité  de  l'interpréteur »  spécifié  comme  un
       ensemble  d'options  de  la  commande interne shopt (compat31, compat32, compat40, compat41, etc.). Il ne
       peut y avoir qu'un seul niveau de compatibilité en cours – les options s'excluent mutuellement. Le niveau
       de compatibilité est destiné à permettre aux  utilisateurs  de  choisir  un  comportement  d'une  version
       antérieure  qui  est  incompatible  avec  les  versions plus récentes lors des migrations de scripts pour
       utiliser les fonctionnalités et les comportements actuels. C'est censé être une solution temporaire.

       Cette section ne mentionne pas les comportements standards d'une version particulière  (par  exemple,  la
       configuration  à compat32 signifie que la protection de la partie droite de l'opérateur de correspondance
       d'une expression rationnelle protège les caractères spéciaux d'expression rationnelle dans le mot, ce qui
       est le comportement par défaut dans bash-3.2 et les versions suivantes).

       Si l'utilisateur active, par exemple, compat32, cela peut affecter le comportement des autres niveaux  de
       compatibilité jusqu'à, et y compris, le niveau de compatibilité en cours. L'idée est que chaque niveau de
       compatibilité  contrôle  les  comportements  qui  ont  changé  dans  cette  version  de  bash,  mais  ces
       comportements peuvent avoir été présents dans des versions précédentes. Par exemple, la modification pour
       utiliser les comparaisons basées sur les paramètres linguistiques régionaux avec la  commande  [[  a  été
       introduite  dans  bash-4.1  et  les  versions  précédentes utilisaient des comparaisons basées sur ASCII,
       aussi, activer compat32 activera également les comparaisons basées sur ASCII. Cette granularité  peut  ne
       pas  être suffisante pour tous les usages, et, de ce fait, les utilisateurs devraient employer prudemment
       les niveaux de compatibilité. Lisez la documentation d'une fonctionnalité particulière pour découvrir  le
       comportement actuel.

       Bash-4.3  a  introduit  une nouvelle variable de l'interpréteur : BASH_COMPAT. La valeur affectée à cette
       variable (un numéro de version décimal, comme 4.2, ou un nombre entier correspondant à l'option compatNN,
       comme 42) détermine le niveau de compatibilité.

       À partir de bash-4.4, bash a commencé à rendre obsolètes les niveaux de compatibilité plus  anciens.  Les
       options finiront par être retirées au profit de BASH_COMPAT.

       Bash-5.0 est la dernière version pour laquelle il y aura une option de shopt particulière pour la version
       précédente. Les utilisateurs devraient utiliser BASH_COMPAT avec bash-5.0 et les versions ultérieures.

       Le tableau suivant décrit les changements de comportement contrôlés par chaque configuration de niveau de
       compatibilité. L'étiquette compatNN est un raccourci utilisé pour configurer le niveau de compatibilité à
       NN  en  utilisant  un  des  mécanismes  suivants.  Pour les versions antérieures à bash-5.0, le niveau de
       compatibilité peut être fixé avec l'option de compatNN de shopt  correspondante.  Pour  bash-4.3  et  les
       versions ultérieures, la variable BASH_COMPAT est privilégiée et devient obligatoire pour bash-5.1 et les
       versions ultérieures.

       compat31
                •    La  protection  de  la partie droite de l'opérateur de correspondance (=~) d'une expression
                     rationnelle de la commande [[ n'a aucun effet particulier.

       compat32
                •    L'interruption d'une liste de commandes comme « a ; b ;  c »  provoque  l'exécution  de  la
                     commande  suivante dans la liste (avec bash-4.0 et les versions ultérieures, l'interpréteur
                     se comporte comme s'il recevait l'interruption, aussi l'interruption  d'une  commande  dans
                     une liste termine l'exécution de toute la liste).

       compat40
                •    Les opérateurs < et > de la commande [[ ne tiennent pas compte des paramètres linguistiques
                     régionaux  actuels  lors  des  comparaisons  de  chaînes.  Ils utilisent l'ordre ASCII. Les
                     versions de bash antérieures à 4.1 utilisent la collation ASCII et strcmp(3). bash à partir
                     de la version 4.1 utilise la suite de collation des paramètres linguistiques  régionaux  et
                     strcoll(3).

       compat41
                •    En mode POSIX, time peut être suivi par des options tout en continuant à être reconnu comme
                     un mot réservé (c'est l'interprétation POSIX 267).
                •    En  mode POSIX, l'analyseur exige qu'il existe un nombre pair de guillemets simples dans la
                     partie mot d'un développement de paramètres protégé  par  des  guillemets  doubles  et  les
                     traite  de  façon  particulière,  ainsi  les  caractères  entre les guillemets simples sont
                     considérés comme protégés (c'est l'interprétation POSIX 221).

       compat42
                •    La chaîne de remplacement dans le motif de substitution entre guillemets doubles n'est  pas
                     sujette à la suppression des guillemets, comme dans les versions postérieures à bash-4.2.
                •    En mode POSIX, les guillemets simples sont considérés particuliers lors du développement de
                     la  partie  mot  d'un  développement  de  paramètres protégée par des guillemets doubles et
                     peuvent être utilisés pour protéger une accolade fermante ou  un  autre  caractère  spécial
                     (cela  fait  partie  de  l'interprétation  POSIX 221) ;  dans les versions ultérieures, les
                     guillemets simples ne sont pas traités particulièrement dans  les  développements  de  mots
                     entre guillemets doubles.

       compat43
                •    L'interpréteur  n'affiche  pas  de  message  d'avertissement  si  une  tentative  est faite
                     d'utiliser une affectation composée protégée comme un  argument  à  déclarer  (déclarer  -a
                     toto='(1 2)'). Les versions ultérieures avertissent que cette utilisation est obsolète.
                •    Les  erreurs de développement de mots ne sont pas considérées comme des erreurs fatales qui
                     provoquent l'échec de la commande en cours, même en mode POSIX (le comportement par  défaut
                     est de les traiter comme des erreurs fatales, ce qui fait que l'interpréteur termine).
                •    Lors   de   l'exécution   d'une   fonction   de   l'interpréteur,   l'état   de  la  boucle
                     (while/until/ etc.) n'est pas réinitialisé, aussi break ou  continue  dans  cette  fonction
                     interrompt  ou  poursuit  la  boucle  dans le contexte de l'appel. Bash-4.4 et les versions
                     ultérieures réinitialisent l'état de la boucle pour éviter cela.

       compat44
                •    L'interpréteur configure les valeurs utilisées par BASH_ARGV et BASH_ARGC de telle  manière
                     qu'elles peuvent se développer en paramètres positionnels de l'interpréteur même si le mode
                     de traçage étendu n'est pas activé.
                •    Un  sous-interpréteur hérite des boucles du contexte de son parent, aussi break ou continue
                     provoqueront la terminaison du sous-interpréteur.  Bash-5.0  et  les  versions  ultérieures
                     réinitialisent l'état de la boucle pour éviter la terminaison.
                •    Les affectations de variables précédant des commandes internes comme export et readonly qui
                     configurent  des  attributs,  continuent  à  affecter  des variables ayant le même nom dans
                     l'environnement d'appel même si l'interpréteur n'est pas en mode POSIX.

       compat50
                •    Bash-5.1 a modifié la manière dont $RANDOM est généré pour introduire un peu  plus  d'aléa.
                     Si  le niveau de compatibilité de l'interpréteur est fixé à 50 ou moins, bash retourne à la
                     méthode de bash-5.0 et des versions antérieures, aussi  l'ensemencement  du  générateur  de
                     nombres  aléatoires  en  affectant  une  valeur  à RANDOM produira la même séquence qu'avec
                     bash-5.0.
                •    Si la table de hachage des commandes est vide, les versions de bash antérieures à  bash-5.1
                     affichaient  un  message d’information à cet effet même quand elles produisaient une sortie
                     qui pouvait être réutilisée en entrée. Bash-5.1 supprime ce message quand l'option  -l  est
                     fournie.

INTERPRÉTEUR RESTREINT

       Si bash démarre sous le nom rbash ou si l'option -r est fournie lors de son appel, l'interpréteur devient
       restreint.  Un  interpréteur  restreint permet de créer un environnement plus contrôlé qu'un interpréteur
       standard. Il se comporte de même façon que bash à la différence des actions suivantes qui sont interdites
       ou non effectuées :

         •    changer de répertoire avec cd ;

         •    créer ou détruire les valeurs de SHELL, PATH, HISTFILE, ENV ou BASH_ENV ;

         •    indiquer des noms de commandes contenant un / ;

         •    indiquer un nom de fichier contenant un / comme argument de la commande interne . ;

         •    indiquer un nom de fichier contenant une barre oblique (/) comme argument de la  commande  interne
              history ;

         •    indiquer  un  nom  de  fichier  contenant  une  barre  oblique comme argument de l'option -p de la
              commande interne hash ;

         •    importer une définition de fonction dans l'environnement au démarrage ;

         •    analyser les valeurs de SHELLOPTS de l'environnement d'interpréteur au démarrage ;

         •    rediriger la sortie en utilisant les opérateurs de redirection >, >|, <>, >&, &> et >> ;

         •    utiliser la commande interne exec pour remplacer l'interpréteur par une autre commande ;

         •    ajouter ou supprimer des commandes internes avec les options -f  et  -d  de  la  commande  interne
              enable ;

         •    utiliser  la  commande  interne  enable  pour  activer  les  commandes  internes de l'interpréteur
              désactivées ;

         •    indiquer l'option -p à la commande interne commande ;

         •    supprimer le mode restreint avec set +r ou set +o restricted.

       Ces restrictions sont mises en place après la lecture de tous les fichiers d’initialisation.

       When a command that is found to be a shell script  is  executed  (see  COMMAND  EXECUTION  above),  rbash
       supprime toute restriction dans l'interpréteur créé pour exécuter le script.

VOIR AUSSI

       Manuel de référence de Bash, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU Readline Library, Brian Fox et Chet Ramey
       The GNU History Library, Brian Fox et Chet Ramey
       Portable Operating System Interface (POSIX) Part 2: Shell and Utilities, IEEE –
              http://pubs.opengroup.org/onlinepubs/9699919799/
       http://tiswww.case.edu/~chet/bash/POSIX – une description du mode POSIX
       sh(1), ksh(1), csh(1)
       emacs(1), vi(1)
       readline(3)

FICHIERS

       /bin/bash
              L'exécutable bash
       /etc/profile
              Le  fichier d'initialisation commun à tout le système, exécuté pour les interpréteurs de commandes
              de connexion
       /etc/bash.bashrc
              Le fichier d’initialisation commun à tout le système pour les interpréteurs interactifs
       /etc/bash.bash.logout
              Le fichier de nettoyage des interpréteurs de connexion commun à tout le système, exécuté lorsqu'un
              interpréteur de connexion termine
       ~/.bash_profile
              Le fichier d'initialisation personnel exécuté pour les interpréteurs de commandes de connexion
       ~/.bashrc
              Le fichier d’initialisation personnel pour les interpréteurs interactifs
       ~/.bash_logout
              Le fichier de nettoyage personnel des interpréteurs de commandes de connexion,  exécuté  lorsqu'un
              interpréteur de commandes de connexion termine
       ~/.inputrc
              Le fichier d'initialisation personnel de readline

AUTEURS

       Brian Fox, Free Software Foundation
       bfox@gnu.org

       Chet Ramey, Case Western Reserve University
       chet.ramey@case.edu

SIGNALEMENTS DE BOGUES

       Si  vous  trouvez  une anomalie dans bash, vous devriez la signaler. Tout d'abord vous devez vous assurer
       qu'il s'agit réellement d'une anomalie et qu'elle apparaît bien dans la dernière  version  disponible  de
       bash. La dernière version est toujours disponible à partir de ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/bash/.

       Une  fois que vous avez déterminé qu'une anomalie existe effectivement, utilisez la commande bashbug pour
       envoyer un signalement d'anomalie. Si vous avez un correctif, vous êtes encouragé  à  l'envoyer  en  même
       temps !  Les suggestions ou les signalements d'anomalies de nature « philosophique » peuvent être envoyés
       (en anglais) à bug-bash@gnu.org ou postés dans le groupe Usenet gnu.bash.bug.

       TOUS les signalements d'anomalie doivent contenir :

       Le numéro de version de bash
       Le matériel et le système d'exploitation utilisés
       Le compilateur utilisé pour compiler
       Une description (en anglais) de l'anomalie
       Un petit script ou une « recette » qui démontre l'anomalie

       bashbug insère automatiquement les trois premiers éléments  de  cette  liste  dans  le  formulaire  qu'il
       fournit pour remplir un signalement d'anomalie.

       Les  commentaires  et signalement d'anomalies concernant la version originale de cette page de manuel (en
       anglais) doivent être transmis à chet.ramey@case.edu. Ceux concernant  cette  version  française  peuvent
       être envoyés à debian-l10n-french@lists.debian.org.

BOGUES

       Cet interpréteur de commandes est trop gros et trop lent.

       Il  y  a  quelques différences subtiles de comportement entre bash et les versions traditionnelles de sh,
       principalement à cause des spécifications POSIX.

       L'utilisation des alias peut avoir des conséquences inattendues.

       Les commandes internes et les fonctions de l'interpréteur ne peuvent pas être suspendues/relancées.

       Les commandes composées et les suites  de  commandes  de  la  forme  « a ; b ; c »  ne  sont  pas  gérées
       élégamment  lors  d'une  interruption  de  processus. En cas de suspension d'un processus, l'interpréteur
       exécute immédiatement la  commande  suivante.  Il  suffit  de  placer  cette  suite  de  commandes  entre
       parenthèses pour la forcer à créer un sous-interpréteur, qui, lui, pourra être suspendu en bloc.

       Les variables de type tableau ne peuvent pas (encore) être exportées.

       Il ne peut exister qu'un seul coprocessus actif à la fois.

TRADUCTION

       La traduction française de cette page de manuel a été créée par Christophe Blaess <ccb@club-internet.fr>,
       Thierry  Vignaud  <tvignaud@mandriva.com>,  Amand  Tihon  <amand@alrj.org>,  Alain  Portal <aportal@univ-
       montp2.fr>, Frederic Daniel Luc Lehobey <Frederic@Lehobey.net>, David Prévot <david@tilapin.org> et Jean-
       Pierre Giraud <jean-pierregiraud@neuf.fr>

       Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous  reporter  à  la  GNU General Public License
       version 3 concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.

       Si  vous  découvrez  un  bogue  dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à
       debian-l10n-french@lists.debian.org.

GNU Bash 5.1                                     29 octobre 2020                                         BASH(1)