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NOM

       tzfile – Informations de zone horaire

DESCRIPTION

       Les  fichiers  d’informations  de  zone  horaire  utilisés par tzset(3) sont classiquement
       trouvés sous un répertoire avec un nom tel que /usr/share/zoneinfo. Ces fichiers utilisent
       le  format décrit dans la RFC 8536 à propos d’Internet. Chaque fichier est une séquence de
       huit octets. Dans un fichier, un entier binaire est représenté par une séquence de  un  ou
       plusieurs  octets dans l’ordre du réseau (gros boutiste ou octets de poids le plus fort en
       premier) avec tous les bits significatifs, un  entier  binaire  signé  est  représenté  en
       utilisant  deux  compléments et un booléen est représenté par un entier binaire d’un octet
       qui est soit 0 (faux) ou  1 (vrai).  Le  format  commence  par  un  en-tête  de  44 octets
       contenant les champs suivants :

         -  la  séquence  magique  ASCII  de quatre octets “TZif” identifiant le fichier comme un
            fichier d’information de zone horaire ;

         -  un octet identifiant la version du format de fichier et (à partir de 2021),  soit  un
            NUL ASCII “2”, “3”, ou “4”).

         -  quinze octets contenant des zéros, réservés pour une utilisation future ;

         -  six valeurs d’entier composées de quatre octets, dans l’ordre suivant :

            tzh_ttisutcnt
              le  nombre  d'indicateurs  TU/locaux  enregistrés  dans le fichier (TU est le temps
              universel),

            tzh_ttisstdcnt
              le nombre d'indicateurs standard/locaux enregistrés dans le fichier,

            tzh_leapcnt
              le nombre de secondes intercalaires pour lesquelles des données  sont  enregistrées
              dans le fichier,

            tzh_timecnt
              le nombre d’instants de transition pour lesquels des données sont enregistrées dans
              le fichier,

            tzh_typecnt
              le nombre de types d'heure locale pour lesquels des données sont enregistrées  dans
              le fichier (ne doit pas être zéro),

            tzh_charcnt
              le  nombre  d’octets  de chaînes d'abréviation de zone horaire enregistrées dans le
              fichier.

       L’en-tête ci-dessus est suivi des champs ci-après dont la longueur dépend  du  contenu  de
       l’en-tête :

         -  tzh_timecnt  Valeurs  sous forme d’entier signé de quatre octets, triées dans l’ordre
            ascendant. Ces valeurs sont écrites dans l’ordre  d’octets  du  réseau.  Chacune  est
            utilisée  comme  instant de transition (tel que renvoyé par time(2)) quand les règles
            de calcul de l’heure locale changent ;

         -  tzh_timecnt Valeurs sous forme d’entier  non  signé  d’un  octet.  Chacune,  sauf  la
            dernière,  indique lequel des différents types d’heure locale décrits dans le fichier
            est associé avec la période de temps débutant avec l’instant de transition indexé  de
            manière identique et continuant jusqu’au prochain instant de transition (non inclus).
            Le dernier type de temps est présent uniquement  pour  des  raisons  de  vérification
            cohérente  avec  la  chaine  TZ  de  style POSIX.1-2017 décrite ci-après. Ces valeurs
            servent d’indices dans le champ suivant ;

         -  tzh_typecnt Entrées ttinfo, chacune définie comme suit :

              struct ttinfo {
                  int32_t       tt_utoff;
                  unsigned char tt_isdst;
                  unsigned char tt_desigidx;
              };

            Chaque structure est écrite comme valeur sous forme d’entier de  quatre  octets  pour
            tt_utoff,  dans  l’ordre  des  octets du réseau, suivi par un booléen d’un octet pour
            tt_isdst et une valeur d’un octet pour tt_desigidx. Dans chaque  structure,  tt_utoff
            donne  le  nombre  de  secondes  à  ajouter  au  temps universel, tt_isdst indique si
            tm_isdst doit être réglé par  localtime(3)  et  tt_desigidx  sert  d’indice  dans  le
            tableau  des octets d’abréviation de zone horaire qui suivent les entrées ttinfo dans
            le fichier. Si la chaine désignée est « 00 », l’entrée ttinfo est un paramètre fictif
            indiquant  que  l’heure  locale  n’est  pas précisée. La valeur tt_utoff n’est jamais
            égale  à  -2**31  pour  permettre  au  clients  32 bits  de  l’indiquer  sans  erreur
            d’opérande. Aussi, dans les applications réelles, tt_utoff se situe dans l’intervalle
            [-89999, 93599] (c’est-à-dire plus de -25 heures et moins de 26 heures). Cela  permet
            une  prise  en  charge  facile  par  les implémentations qui gèrent déjà l’intervalle
            requis par POSIX [-24:59:59, 25:59:59] ;

         -  tzh_charcnt Octets représentant des  désignations  de  zone  horaire,  qui  sont  des
            chaines  terminées  par  un  octet NULL, chacune indicées par les valeurs tt_desigidx
            mentionnées ci-dessus. Les chaines d’octets peuvent  se  chevaucher  si  une  est  un
            suffixe de l’autre. L’encodage de ces chaines n’est pas précisé ;

         -  tzh_leapcnt  Paires  de  valeurs  composées  de quatre octets écrits dans l’ordre des
            octets du réseau. La première valeur de chaque paire donne le temps non négatif  (tel
            que renvoyé par time(2)) auquel les secondes intercalaires sont insérées ou le moment
            où la table de secondes intercalaires expire. La seconde valeur est un  entier  signé
            indiquant  la  correction qui est le nombre total de secondes intercalaires a insérer
            durant la période de temps débutant au temps indiqué.  Les  paires  de  valeurs  sont
            ordonnées  strictement  selon le temps. Chaque paire indique une seconde intercalaire
            soit positive soit négative, excepté que si la dernière paire a  la  même  correction
            que  la  précédente,  la dernière paire indique l’instant d’expiration de la table de
            secondes intercalaires. Chaque seconde intercalaire se produit à  la  fin  d’un  mois
            calendaire  du temps universel coordonné (UTC). La première seconde intercalaire a un
            temps d’occurrence non négatif et est une seconde intercalaire positive  que  si,  et
            uniquement  si,  sa  correction  est  positive.  La  correction  pour  chaque seconde
            intercalaire après la première diffère de la  seconde  intercalaire  précédente  de 1
            pour  une  seconde  intercalaire  positive  ou  de -1  pour  une seconde intercalaire
            négative. Si la table de secondes intercalaires est vide, la  correction  de  seconde
            intercalaire est zéro pour tous les horodatages. Sinon, pour les horodatages avant le
            temps de la première occurrence, la correction de seconde intercalaire est zéro si la
            première  correction de paire est 1 ou -1, et est autrement non précisée (ce qui peut
            se produire seulement dans des fichiers tronqués au démarrage) ;

         -  tzh_ttisstdcnt Indicateurs standard/locaux, chacun stocké sous forme de booléen  d’un
            octet.  Ils  indiquent si les instants de transition associés avec les types de temps
            local ont été indiqués comme temps standard ou comme temps local (horloge murale) ;

         -  tzh_ttisutcnt Indicateurs TU/locaux, chacun stocké sous forme de booléen d’un  octet.
            Ils  indiquent  si  les instants de transition associés avec les types de temps local
            ont été indiqués comme temps  universel  ou  comme  temps  local.  Si  un  indicateur
            TU/local  est  défini,  l’indicateur  standard/local  correspondant  doit  aussi être
            défini.

       Les indicateurs standard/local et TU/local ont été conçus pour transformer les instants de
       transition  de  fichier  TZif  en  transitions  appropriées  pour  une  autre zone horaire
       spécifiée à l’aide d’une chaine TZ de  style  POSIX.1-2017  n’ayant  pas  de  règles.  Par
       exemple, quand TZ="EET2EEST" et qu’il n’y a pas de fichier TZif « EET2EEST », l’idée était
       d’adapter les instants de transition d’un TZif avec le nom très connu  « posixrules »  qui
       existe  uniquement  dans  ce  but  et qui est une copie du fichier « Europe/Brussels », un
       fichier avec un décalage de temps universel différent. POSIX n’indique pas ce comportement
       obsolète  de  transformation,  les règles par défaut dépendent de l’installation et aucune
       implémentation  n’est  connue  pour  prendre  en  charge  cette  fonctionnalité  pour  les
       horodatages  après  2037,  aussi  les  utilisateurs  désirant  par exemple l’heure grecque
       doivent plutôt préciser  TZ="Europe/Athens"  pour  une  meilleure  couverture  historique,
       revenant  à  TZ="EET2EEST,M3.5.0/3,M10.5.0/4"  si une conformité à POSIX est nécessaire et
       que les anciens horodatages n’ont pas besoin d’être gérés de manière précise.

       La fonction Localtime(3) utilise normalement la première structure ttinfo dans le  fichier
       si  soit tzh_timecnt est zéro ou si son paramètre horaire est antérieur au premier instant
       de transition enregistré dans le fichier.

NOTES

       Cette page de manuel documente <tzfile.h> dans l’archive source  de  la  glibc,  consulter
       timezone/tzfile.h.

       Il semble que la zone horaire utilise tzfile en interne, mais la glibc refuse de l’exposer
       dans l’espace utilisateur.  Cela  doit  être  probablement  dû  à  ce  que  les  fonctions
       normalisées  sont  plus  utiles  et portables, et réellement documentées dans la glibc. Il
       peut seulement exister dans la glibc uniquement pour prendre en charge les données de zone
       horaire non entretenues par la glibc (et entretenues par quelqu’autre entité).

   Format version 2
       Pour  les  fichiers  de  zone horaire dans le format 2, l'en-tête et les données ci-dessus
       sont suivies d'un second en-tête et de données, identiques en format sauf que huit  octets
       sont utilisés pour chaque instant de transition ou de secondes intercalaires (le compte de
       secondes intercalaires est toujours de quatre octets). Après le deuxième  en-tête  et  les
       données,  vient  une  chaîne,  entourée  de  sauts  de  lignes,  du  style  de la variable
       d'environnement POSIX.1-2017 TZ, utilisée pour gérer les instants après le dernier instant
       de  transition  stocké  dans le fichier ou pour tous les instants si le fichier n’a pas de
       transition. La chaine TZ est vide (c’est-à-dire rien entre les deux sauts de  ligne)  s’il
       n’existe  pas  de représentation de style POSIX.1-2017 pour de tels instants. Si non vide,
       la chaine TZ doit être d’accord avec le type d’heure locale après le  dernier  instant  de
       transition  si  présent  dans  les  données  des  huit  octets.  Par exemple, si la chaine
       “WET0WEST,M3.5.0/1,M10.5.0” est indiquée, alors si le dernier instant de transition est en
       juillet,  le type d’heure locale de la transition doit indiquer une heure d’été abrégée en
       “WEST” qui est une heure à l’est du temps universel. Aussi, s’il y a au moins  un  instant
       de  transition,  le  type de temps 0 est associé à la période de temps d’un passé illimité
       jusqu’au, mais sans l’inclure, tout premier instant de transition.

   Format version 3
       Pour les fichiers de zone horaire de format version 3, la chaine  TZ  peut  utiliser  deux
       extensions  mineures  au  format  POSIX.1-2017  de  TZ,  comme  décrites dans newtzset(3).
       Premièrement, la partie heure peut être signée et aller de -167 jusqu’à 167  au  lieu  des
       valeurs non signées requises par POSIX allant de 0 jusqu’à 24. Deuxièmement, l’heure d’été
       est effective toute l’année si elle commence le premier janvier à 00:00 et se  termine  le
       31 décembre à 24:00 plus la différence entre le temps d’heure d’été et le temps standard.

   Format version 4
       Pour  les  fichiers  TZif  de  format  version 4,  le  premier  enregistrement  de seconde
       intercalaire peut avoir une correction  qui  n’est  ni  +1  ni  -1,  pour  représenter  la
       troncature  du  fichier  TZif  au démarrage. Aussi, si deux ou plus transitions de seconde
       intercalaire sont présentes et que la correction de la dernière entrée égale celle qui  la
       précède,  la dernière entrée indique l’expiration de la table de secondes intercalaires au
       lieu d’une seconde intercalaire. Les  horodatages  après  cette  expiration  ne  sont  pas
       fiables  par le fait que de prochaines publications ajouteront probablement des entrées de
       seconde intercalaire après  l’expiration,  et  que  les  secondes  intercalaires  ajoutées
       changeront la façon dont les horodatages post-expiration seront traités.

   Considérations d’interopérabilité
       Des changements futurs au format peuvent ajouter plus de données.

       Les fichiers de format version 1 sont considérés comme étant d’un format patrimonial et ne
       devraient plus être créés, puisqu’ils ne prennent pas en charge les instants de transition
       après l’année 2038. Les lecteurs qui ne comprennent que la version 1 doivent ignorer toute
       donnée allant au-delà de la fin délibérée de blocs de données version 1.

       Autrement que pour la version 1, les écrivains devraient générer le numéro de  version  le
       plus  petit  nécessaire  pour  les  données d’un fichier. Par exemple, un écrivain devrait
       créer un fichier de version 4 seulement si sa table de secondes  intercalaires  expire  ou
       est  tronquée  au  démarrage.  De  la  même façon, un écrivain ne créant pas un fichier de
       version 4 devrait créer un fichier de version 3 seulement si les extensions de  chaine  TZ
       sont nécessaires pour modeler précisément les instants de transition.

       La  séquence  de  modifications  de  temps  définie  par  l’en-tête  et le bloc de données
       version 1 devrait être une sous-séquence contigüe des modifications de temps  définis  par
       l’en-tête  et  le  bloc  de données version 2+ et par le pied de page. Ces recommandations
       aident les écrivains obsolescents de version 1 à s’accorder avec les écrivains  actuels  à
       partir  des  horodatages  dans  la  sous-séquence  contigüe.  Elles  permettent  aussi aux
       écrivains ne gérant pas les écrivains obsolescents d’utiliser un tzh_timecnt de zéro  dans
       le bloc de données version 1 pour économiser de l’espace.

       Quand  un  fichier TZif contient une date d’expiration de table de secondes intercalaires,
       les écrivains de TZif devraient soit refuser de traiter les horodatages post-expiration ou
       les traiter comme si la date d’expiration n’existait pas (possiblement avec une indication
       d’erreur).

       Les désignations de zone horaire devraient consister à au moins trois (3) et pas  plus  de
       six (6)  caractères ASCII de l’ensemble alphanumérique, “-”, et “+”. Cela doit l’être pour
       une compatibilité avec les exigences de POSIX pour l’abréviation des zones horaires.

       Lors de la lecture d’un fichier de version 2 ou supérieure, les lecteurs devraient ignorer
       l’en-tête et le bloc de données version 1 sauf pour les omettre.

       Les  lecteurs devraient intégrer le calcul des longueurs totales des en-têtes et des blocs
       de données et vérifier que tout tient dans la taille réelle du fichier en tant que  partie
       d’une vérification de validité du fichier.

       Lors  d’une  seconde  intercalaire  positive,  les  lecteurs devraient ajouter une seconde
       supplémentaire  à  la  minute  locale  contenant  la  seconde  juste  avant   la   seconde
       intercalaire.  Si  cela  se  produit  quand  le  décalage  UTC  n’est  pas  un multiple de
       60 secondes, la seconde intercalaire arrive plus tôt que la dernière seconde de la  minute
       locale  et  les  secondes  restantes de la minute sont numérotées jusqu’à 60 au lieu du 59
       habituel. Le décalage UTC n’est pas affecté.

   Problèmes courants d’interopérabilité
       Cette section documente les problèmes courants de lecture et d’écriture de fichiers  TZif.
       La  plupart  d’entre  eux  concerne  la création de fichiers TZif pour une utilisation par
       d’anciens lecteurs. Les buts de cette section sont :

         -  d’aider les écrivains TZif à produire  des  fichiers  évitant  les  pièges  dans  les
            lecteurs TZif anciens ou bogués ;

         -  d’aider  les lecteurs TZif à éviter les pièges lors de la lecture créés par de futurs
            écrivains TZif ;

         -  d’aider de futurs auteurs de spécification à  voir  quelles  sortes  de  problème  se
            produisent quand le format de TZif est modifié.

       Quand  de  nouvelles  versions du format TZif ont été définies, un but de conception était
       qu’un lecteur pouvait utiliser avec succès un fichier TZif même si le fichier était  d’une
       version   de  TZif  postérieure  au  moment  de  la  conception  du  lecteur.  Lorsque  la
       compatibilité n’était pas totale, une tentative était faite  de  limiter  les  bogues  aux
       horodatages  rarement utilisés et d’autoriser des contournements partiels simples dans les
       lecteurs conçus pour générer des données de nouvelle version utiles même pour les lecteurs
       de  version  ancienne. Cette section veut documenter ces problèmes de compatibilité et les
       contournements, ainsi que les autres bogues courants dans les lecteurs.

       Les problèmes d’interopérabilité avec TZif incluent les suivants :

         -  certains lecteurs examinent uniquement les données de version 1. Comme  contournement
            partiel,  un  écrivain  peut  produire  autant  de données de version 1 que possible.
            Cependant, un lecteur devrait ignorer les données de version 1  et  devrait  utiliser
            une version 2+ même si les horodatages natifs de lecteur ont seulement 32 bits ;

         -  certains lecteurs conçus pour la version 2 pourraient mal gérer les horodatages après
            la dernière transition de fichier de version 3 ou  supérieure,  car  ils  ne  peuvent
            analyser  les  extensions  de  POSIX.1-2017  dans  les  chaines  de  style  TZ. Comme
            contournement partiel, un écrivain peut produire plus de transitions que  nécessaires
            de  façon  que  seuls  les  horodatages  d’un  futur éloigné soient mal gérés par les
            lecteurs de version 2 ;

         -  certains lecteurs conçus pour la version 2 ne gèrent pas les heures d’été permanentes
            avec  des  transitions après 24:00 – par exemple, une chaine TZ “EST5EDT,0/0,J365/25”
            indiquant l’heure d’été permanente de l’est (-04). Comme  contournement  un  écrivain
            peut  substituer  l’heure  standard  pour  deux  zones horaires à l’est, par exemple,
            “XXX3EDT4,0/0,J365/23” pour une zone horaire avec une heure standard jamais  utilisée
            (XXX, -03)  et  une  heure  d’été  négative  (EDT, -04)  toute  l’année. Sinon, comme
            contournement partiel, un écrivain peut substituer  l’heure  standard  pour  la  zone
            horaire   est  suivante  – par  exemple,  “AST4”  pour  l’heure  permanente  standard
            atlantique (-04) ;

         -  certains lecteurs conçus pour les versions 2  ou 3  et  qui  requièrent  une  stricte
            conformité  à  la  RFC 8536  rejettent  les  fichiers  de version 4 dont la table des
            secondes intercalaires est tronquée au début ou à la fin des dates d’expiration ;

         -  certains lecteurs ignorent le bas de page et à la  place  déduisent  les  horodatages
            futurs  à  partir  du  type  de  temps de la dernière transition. Comme contournement
            partiel, un écrivain peut produire plus de transitions que nécessaires ;

         -  certains lecteurs n’utilisent pas le type 0 de temps pour les  horodatages  avant  la
            première  transition,  en  cela  ils  infèrent  un  type  de  temps  en utilisant une
            heuristique ne sélectionnant pas toujours un type 0  de  temps.  Comme  contournement
            partiel, un écrivain peut produire une première transition factice (no-op) à une date
            rapprochée ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les horodatages avant la première  transition  ayant  un
            horodatage  d’au  moins  -2**31. Les lecteurs qui gèrent seulement les horodatages de
            32 bits sont vraisemblablement plus sujets à ce  problème,  par  exemple,  quand  ils
            traitent  des  transitions 64 bits et que seules quelques-unes sont représentables en
            32 bits. Comme contournement  partiel,  un  écrivain  peut  produire  une  transition
            factice d’horodatage -2**31 ;

         -  certains  lecteurs  gèrent  mal une transition si son horodatage a la valeur minimale
            64 bits  signée  possible.  Les  horodatages  inférieurs  à  -2**59   ne   sont   pas
            recommandés ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les chaines TZ contenant “<” ou “>”. Comme contournement
            partiel, un écrivain peut éviter d’utiliser “<” ou “>” pour des abréviations de  zone
            horaire contenant seulement des caractères alphabétiques ;

         -  beaucoup  de  lecteurs  gèrent  mal  les  abréviations  de zone horaire contenant des
            caractères non ASCII. Ces caractères ne sont pas recommandés ;

         -  certains lecteurs peuvent  mal  gérer  les  abréviations  contenant  moins  de  trois
            caractères  ou  plus  de  six,  ou  qui  contiennent  des caractères ASCII autres que
            alphanumériques, “-”, et “+”. Ces abréviations ne sont pas recommandées ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les fichiers TZif qui spécifient les  décalages  d’heure
            d’été  en  temps  universel qui sont inférieurs aux décalages de temps universel pour
            les temps standard correspondants. Ces lecteurs ne gèrent pas des  emplacements  tels
            que  l’Irlande qui utilise l’équivalent de la chaine TZ “IST-1GMT0,M10.5.0,M3.5.0/1”,
            observant le temps standard (Irish  Standard  Time, +01)  en  été  et  l’heure  d’été
            (GMT, +00)  en  hiver.  Comme  contournement  partiel,  un écrivain peut produire des
            données pour l’équivalent de la chaine TZ “GMT0IST,M3.5.0/1,M10.5.0”, par  conséquent
            échangeant  le  temps  standard et l’heure d’été. Bien que ce contournement identifie
            mal quelle partie de l’année utilise l’heure d’été, il enregistre  les  décalages  de
            temps universel et les abréviations de zone horaire correctement.

         -  certains  lecteurs  génèrent  des horodatages ambigus pour les secondes intercalaires
            positives qui arrivent quand le décalage UTC n’est pas un  multiple  de  60 secondes.
            Par exemple, dans une zone horaire avec le décalage UTC +01:23:45 et avec une seconde
            intercalaire positive 78796801 (1972-06-30 23:59:60 UTC),  certains  lecteurs  feront
            correspondre  à  la fois 78796800 et 78796801 au temps local 01:23:45 le jour suivant
            au lieu de faire correspondre le dernier  à  01:23:46,  et  ils  feront  correspondre
            78796815 à 01:23:59 au lieu de 01:23:60. Cela n’a pas encore été un problème pratique
            puisqu’aucune autorité civile n’a observé  de  tels  décalages  UTC  depuis  que  les
            secondes intercalaires ont été introduites en 1972.

       Certains  problèmes d’interopérabilité sont des bogues de lecteur qui sont listés ici pour
       servir principalement d’avertissements aux développeurs de lecteurs :

         -  certains  lecteurs  ne  gèrent  pas  les  horodatages  négatifs.   Les   développeurs
            d’applications  distribuées  devraient  s’en souvenir s’ils ont besoin de traiter des
            données d’avant 1970 ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les horodatages avant la première  transition  ayant  un
            horodatage  non négatif. Les lecteurs qui ne gèrent pas les horodatages négatifs sont
            plus sujets à ce problème ;

         -  certains lecteurs gèrent mal les abréviations de zone horaire telles  que  “-08”  qui
            contiennent “+”, “-”, ou des chiffres ;

         -  certains  lecteurs  gèrent  mal  les décalages de temps universel qui sont hors de la
            plage  traditionnelle  -12  à  +12 heures,  et  par  conséquent  ne  gèrent  pas  des
            emplacements tels que Kiritimati qui sont en dehors de cette plage.

         -  certains  lecteurs  gèrent  mal  les  décalages  de  temps  universel  dans  la plage
            [-3599, -1] secondes à partir du temps  universel  parce  qu’ils  font  une  division
            entière  du  décalage  par 3600 pour obtenir 0 et alors ils affichent la partie heure
            sous forme “+00”.

         -  certains lecteurs gèrent mal les décalages de temps universel  qui  ne  sont  pas  un
            multiple de 1 heure, 15 minutes ou 1 minute.

VOIR AUSSI

       time(2), localtime(3), tzset(3), tzselect(8), zdump(8), zic(8).

       Olson A, Eggert P, Murchison K. The Time Zone Information Format (TZif). fév 2019 RFC 8536
       Internet  ⟨https://datatracker.ietf.org/doc/html/rfc8536⟩  doi:10.17487/RFC8536  ⟨https://
       doi.org/10.17487/RFC8536⟩.

TRADUCTION

       La  traduction  française  de  cette  page  de  manuel  a  été créée par Christophe Blaess
       <https://www.blaess.fr/christophe/>, Stéphan  Rafin  <stephan.rafin@laposte.net>,  Thierry
       Vignaud  <tvignaud@mandriva.com>,  François Micaux, Alain Portal <aportal@univ-montp2.fr>,
       Jean-Philippe   Guérard   <fevrier@tigreraye.org>,   Jean-Luc   Coulon   (f5ibh)    <jean-
       luc.coulon@wanadoo.fr>,    Julien    Cristau    <jcristau@debian.org>,    Thomas   Huriaux
       <thomas.huriaux@gmail.com>, Nicolas François <nicolas.francois@centraliens.net>, Florentin
       Duneau  <fduneau@gmail.com>, Simon Paillard <simon.paillard@resel.enst-bretagne.fr>, Denis
       Barbier <barbier@debian.org> et David Prévot <david@tilapin.org>

       Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter  à  la  GNU  General
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