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NOM

       find - Rechercher des fichiers dans une hiérarchie de répertoires

SYNOPSIS

       find [-H] [-L] [-P] [-D option-debogage] [-Oniveau] [chemin...] [expression]

DESCRIPTION

       Cette  page  de  manuel  documente  la  version  GNU  de  find.  GNU  find parcourt les arborescences des
       répertoires de chacun des chemins mentionnés, en évaluant les expressions fournies  pour  chaque  fichier
       rencontré.  L'évaluation  de  l'expression  se fait de gauche à droite, en suivant les règles de priorité
       décrites dans la section OPÉRATEURS, jusqu'à l'obtention du résultat (par exemple la  partie  gauche  est
       fausse pour un opérateur et, vraie pour un opérateur ou), puis find passe au nom de fichier suivant.

       Si  vous  utilisez  find dans un environnement dans lequel la sécurité est importante (si vous l'utilisez
       par exemple pour faire des recherches dans des répertoires qui sont accessibles en  écriture  à  d'autres
       utilisateurs),  vous  devriez  lire  le  chapitre  « Security  Considerations »  de  la  documentation de
       findutils. Cette documentation, fournie  par  findutils,  s'appelle  Finding  Files  (en  anglais).  Elle
       contient  bien  plus  de détails et d'explications que cette page de manuel, et peut donc être considérée
       comme une source d'informations plus utile.

OPTIONS

       Les options -H, -L et -P contrôlent le traitement des liens symboliques. Les paramètres de  la  ligne  de
       commande qui les suivent sont considérés comme des fichiers ou des répertoires à examiner, et ce jusqu'au
       premier paramètre qui commence par « - », « ( » ou « ! ». Ce paramètre, et tous ceux  qui  suivent,  sont
       considérés comme décrivant ce qui doit être recherché. Si aucun chemin n'est précisé, c'est le répertoire
       courant qui est utilisé. Si aucune expression n'est donnée, c'est l'ordre -print qui  est  utilisé  (quoi
       qu'il en soit, vous devriez plutôt utiliser -print0).

       Cette page de manuel décrit les « options » contenues dans la liste d'expressions. Ces options contrôlent
       le comportement de find mais sont indiquées immédiatement après  le  dernier  chemin.  Les  cinq  options
       « réelles »  -H, -L, -P, -D et -O doivent être saisies avant le premier chemin, le cas échéant. Un double
       tiret -- pourra être utilisé afin d'indiquer que les arguments restants ne sont pas des options  (sachant
       qu'il  est  en  général plus sûr de faire commencer les chemins de recherche par « ./ » ou « / »  lorsque
       vous utilisez des jokers).

       -P     Ne jamais suivre les liens symboliques, ce qui est le comportement par défaut. Quand find  analyse
              ou  affiche  les informations concernant un fichier, et que ce fichier est un lien symbolique, les
              informations utilisées sont celles qui concernent le lien symbolique lui-même (et non  le  fichier
              pointé).

       -L     Suivre  les  liens  symboliques.  Quand  find  analyse  ou  affiche les informations concernant un
              fichier, ce sont celles extraites des caractéristiques du fichier vers lequel mène les  liens,  et
              non  celle du lien lui-même (sauf s'il s'agit d'un lien cassé, ou si find est incapable d'analyser
              le fichier vers lequel pointe le lien). L'utilisation de cette option implique  -noleaf  qui  sera
              toujours active pour les utilisations ultérieures de l'option -P. Si l'option -L est active et que
              find  découvre  un  lien  symbolique  vers  un  sous-répertoire  lors  de   ses   recherches,   le
              sous-répertoire pointé par le lien symbolique sera examiné.

              Quand  l'option  -L  est active, le prédicat -type correspondra toujours au type du fichier pointé
              par le lien symbolique plutôt que celui du lien lui-même (sauf si le lien symbolique  est  cassé).
              Les prédicats -lname et -ilname renvoient toujours faux lors de l'utilisation de -L.

       -H     Ne  pas  suivre  les  liens  symboliques,  sauf  pour  le traitement des paramètres de la ligne de
              commande. Quand find analyse ou affiche les informations concernant un fichier,  celles  qui  sont
              utilisées viennent des propriétés du lien symbolique lui-même (et non du fichier pointé). La seule
              exception à ce comportement est lorsqu'un fichier indiqué sur la ligne de commande est lui-même un
              lien  symbolique,  et  que  ce  lien peut être résolu. Dans ce cas, les informations traitées sont
              celles du fichier pointé par le  lien  (autrement  dit,  le  lien  est  suivi).  Les  informations
              concernant  le  lien  lui-même sont utilisées en dernier recours, si le fichier pointé par le lien
              symbolique ne peut être analysé. Si l'option -H est active, et que l'un des liens indiqués sur  la
              ligne  de commande est un lien symbolique pointant vers un répertoire, le contenu de ce répertoire
              sera analysé (sachant bien sûr que l'option -maxdepth 0 l'en empêcherait).

       Si plus d'une option parmi -H, -L ou -P est  indiquée,  chacune  écrase  les  précédentes,  et  c'est  la
       dernière  qui  apparaît  sur  la  ligne  de commande qui prime sur les autres. Puisque c'est l'option par
       défaut, on considère que c'est -P qui est active, à moins que -H ou -L ne soient utilisées.

       La version find du GNU évalue souvent des fichiers pendant l'analyse de la ligne de commande, et ce avant
       qu'une  recherche n'ait commencée. Ces options modifient aussi la façon dont les paramètres sont traités.
       Plus précisément, il existe un certain nombre de tests qui comparent les fichiers listés sur la ligne  de
       commande  et  le  fichier  en  cours  d'analyse.  Dans  tous les cas de figure, un fichier de la ligne de
       commande a été analysé et certaines de ses caractéristiques ont été mémorisées. Si le fichier indiqué est
       en fait un lien symbolique, et que l'option -P est active (ou que ni -H ni -L n'ont été précisées), alors
       l'information qui sera utilisée pour les comparaisons sera extraite des propriétés  du  lien  symbolique.
       Sinon,  elle  sera  extraite des propriétés du fichier pointé par le lien. Si find ne peut suivre le lien
       (soit parce ce qu'il ne dispose pas des privilèges suffisants, soit parce que  le  lien  pointe  vers  un
       fichier inexistant), alors ce sont les propriétés du lien lui-même qui seront utilisées.

       Quand  les  options  -H  ou  -L  sont  actives,  tout lien symbolique donné comme paramètre à -newer sera
       déréférencé, et le timestamp utilisé sera celui du fichier pointé par le lien symbolique. Ceci s'applique
       de la même façon à -newerXY, -anewer et -cnewer.

       L'option -follow a le même effet que -L, sauf qu'elle agit à l'endroit où elle apparaît (c'est à dire que
       si -L n'est pas utilisée et que -follow l'est, tout lien symbolique qui apparaît sur la ligne de commande
       après -follow sera déréférencé, et ceux apparaissant avant ne le seront pas).

       -D options-debogage
              Afficher  des informations de diagnostic, ce qui peut être pratique pour analyser pourquoi find ne
              fait pas ce que vous lui demandez. La liste des options de debogage devra  utiliser  des  virgules
              comme séparateurs. La compatibilité des options de debogage n'est pas garantie au fil des versions
              de findutils. La sortie de find -D help permet d'obtenir la liste complète des options  reconnues.
              Les options de debogage valides comportent

              help   Décrire les options de debogage.

              tree   Afficher l'arbre de l'expression dans sa forme d'origine et sa forme optimisée.

              stat   Afficher  des  messages  dès que des fichiers sont examinés via les appels systèmes stat et
                     lstat. Le programme find tente de limiter ce type d'appels.

              opt    Afficher des informations de diagnostic liées à l'optimisation de l'arbre  de  l'expression
                     (voir l'option -O).

              rates  Afficher un résumé indiquant le nombre de succès ou d'échecs de chacun des prédicats.

       -Oniveau
              Activer  l'optimisation  des  requêtes.  Le  programme find réorganise l'ordre des tests afin d'en
              accélérer l'exécution tout en préservant le résultat exact, c'est-à-dire en  évitant  de  modifier
              ceux  qui  ont  des  effets  de  bords.  Les optimisations réalisées à chacun des niveaux sont les
              suivantes.

              0      Équivalent au niveau 1 d'optimisation.

              1      Niveau d'optimisation par défaut. Il correspond au comportement habituel.  Les  expressions
                     sont  réorganisées  afin  que les tests basés seulement sur les noms (comme -name ou -regex
                     par exemple) soient exécutés en premier.

              2      Tous les tests -type ou -xtype sont exécutés après ceux basés uniquement  sur  le  nom  des
                     fichiers,  mais avant tous les tests qui traitent d'informations stockées dans l'inode. Sur
                     les versions modernes d'Unix, les types de fichiers sont récupérés par readdir(),  et  sont
                     donc plus rapides à évaluer que ceux qui nécessitent de travailler d'abord sur le fichier.

              3      Dans  ce niveau d'optimisation, l'optimiseur de requêtes basé sur le coût total est activé.
                     L'ordre des tests est modifié afin que les tests les moins coûteux (c'est-à-dire  les  plus
                     rapides) soient exécutés en premier, et les plus coûteux exécutés plus tard, si besoin est.
                     À l'intérieur d'un même niveau de coût, les prédicats sont évalués plus ou moins tôt  selon
                     leur  probabilité  de  succès.  Avec l'opérateur -o, les prédicats qui sont susceptibles de
                     réussir sont évalués plus tôt, et avec l'opérateur -a, ce sont ceux qui risquent  d'échouer
                     qui sont évalués plus tôt.

              L'optimiseur  basé  sur  le  coût a une idée précise des chances de succès de n'importe quel test.
              Dans certains cas, cette probabilité prend en compte la nature spécifique du  test  (par  exemple,
              l'estimation de succès d'un -type f est supérieure à celle d'un -type c). L'optimiseur basé sur le
              coût est actuellement en cours d'évaluation. S'il n'améliore pas les performances de find, il sera
              de  nouveau retiré. Réciproquement, les optimisations qui s'avèrent fiables, robustes et efficaces
              pourront dans l'avenir être  activées  à  des  niveaux  d'optimisations  moindres.  Toutefois,  le
              comportement  par  défaut  (c'est  à dire le niveau d'optimisation 1) ne sera pas modifié dans les
              différentes versions de la série 4.3.x. La suite de tests unitaires de findutils est exécutée  sur
              chacun des niveaux d'optimisation de find afin de s'assurer que le résultat est constant.

EXPRESSIONS

       L'expression  est constituée d'options (affectant l'ensemble des opérations plutôt que le traitement d'un
       fichier particulier, et renvoyant toujours vrai), de tests (renvoyant une valeur  vraie  ou  fausse),  et
       d'actions  (ayant  des  effets de bords et renvoyant une valeur vraie ou fausse), tous ces éléments étant
       séparés par des opérateurs. Quand un opérateur est manquant, l'opération par défaut -and est appliquée.

       Si l'expression ne contient pas d'action autre que -prune, find applique l'action  -print  par  défaut  à
       tous les fichiers pour lesquels l'expression est vraie.

   OPTIONS
       Toutes  les  options  renvoient  toujours la valeur vraie. Excepté pour -daystart, -follow et -regextype,
       elles ont toujours un effet global, même sur les tests indiqués avant l'option.  En  effet,  les  options
       sont traitées au moment où la ligne de commande est analysée, tandis que les tests ne font rien avant que
       les fichiers ne soient examinés. Les options -daystart, -follow et  -regextype  sont  différentes  à  cet
       égard,  et ne s'appliqueront que sur les tests qui apparaissent plus tard sur la ligne de commande. De ce
       fait, pour améliorer la lisibilité, il est préférable de  les  placer  au  début  de  l'expression.  Vous
       recevrez un avertissement dans les autres cas.

       -d     Un synonyme de -depth, dans un but de compatibilité avec FreeBSD, NetBSD, MacOS X et OpenBSD.

       -daystart
              Mesurer  les  temps  (avec  -amin,  -atime, -cmin, -ctime, -mmin, et -mtime) depuis le début de la
              journée plutôt que depuis 24 heures. Cette option n'affecte que les tests qui sont  indiqués  plus
              loin sur la ligne de commande.

       -depth Traiter  d'abord les sous-répertoires avant le répertoire lui-même. L'action delete implique aussi
              -depth.

       -follow
              Obsolète, utilisez plutôt l'option -L à la place. Déréférence les liens symboliques. Ceci implique
              l'option  -noleaf.  L'option -follow n'affecte que les tests qui apparaissent après son apparition
              sur la ligne de commande. Sauf dans le cas où l'option -H ou  -L  est  indiquée,  la  position  de
              l'option  -follow change le comportement du prédicat -newer, et tout fichier donné en paramètre de
              -newer sera déréférencé s'il s'agit d'un lien symbolique. La même remarque s'applique à  -newerXY,
              -anewer  et  -cnewer. De la même façon, le prédicat -type correspondra toujours au type du fichier
              pointé par le lien symbolique plutôt que le type du lien lui-même. Les prédicats -lname et -ilname
              renvoient toujours faux lorsqu'on utilise -follow.

       -help, --help
              Afficher un message d'aide concernant l'utilisation de find sur la sortie standard et quitter.

       -ignore_readdir_race
              Normalement,  find  affiche un message d'erreur quand il échoue lors de l'analyse d'un fichier. Si
              vous utilisez cette option et que le fichier est effacé entre le moment où  find  lit  le  nom  du
              fichier  dans  le  répertoire et celui où il essaye de l'analyser, vous n'obtiendrez aucun message
              d'erreur. Cela s'applique aussi aux fichiers et répertoires dont vous avez donné les noms  sur  la
              ligne  de commande. Cette option prend effet dès le moment où la ligne de commande est lue, ce qui
              veut dire que vous ne pouvez pas rechercher sur une partie  du  système  de  fichiers  avec  cette
              option  activée,  et  sur une autre partie avec cette option désactivée (si vous devez faire cela,
              vous utiliserez plutôt deux commandes find, une avec l'option et l'autre sans).

       -maxdepth n
              Descendre au plus à n niveaux de profondeur des répertoires (n étant un entier  positif  ou  nul),
              dans  les  paramètres  fournis sur la ligne de commande. -maxdepth 0 signifie que les tests et les
              actions ne s'appliquent qu'aux paramètres de la ligne de commande.

       -mindepth n
              Ne pas appliquer les tests ou les actions à des niveaux de profondeur inférieurs à  n.  n  est  un
              entier  positif  ou nul. -mindepth 1 signifie que les tests et les actions s'appliquent à tous les
              fichiers sauf aux paramètres de la ligne de commande.

       -mount Ne pas parcourir les répertoires situés  sur  d'autres  systèmes  de  fichiers.  Il  s'agit  d'une
              alternative à l'option -xdev, assurant la compatibilité avec d'anciennes versions de find.

       -noignore_readdir_race
              Désactiver l'effet de -ignore_readdir_race.

       -noleaf
              Ne  pas optimiser, en ignorant que les répertoires sont supposés contenir deux sous-répertoires de
              moins que leur nombre de liens physiques. Cette option est nécessaire lorsque  l'on  parcourt  des
              systèmes  de  fichiers  ne  suivant  pas les conventions Unix concernant les liens de répertoires,
              comme les systèmes MS-DOS, les CD-ROM ou les points de montage de volumes AFS.  Chaque  répertoire
              sur  un  système  de  fichiers  Unix dispose d'au moins deux liens physiques, son nom et « . ». De
              plus, chaque sous-répertoire a également un lien « .. » vers le répertoire parent  (s'il  existe).
              Quand  find  examine  un répertoire, il sait qu'il y a deux sous-répertoires de moins que de liens
              vers le répertoire. Une fois qu'il a rencontré le nombre prévu de sous-répertoires,  il  est  donc
              sûr  que  le  reste  des  entrées  est  constitué de fichiers autres que des sous-répertoires. Ces
              fichiers sont des feuilles ([NDT] « leaf ») dans l'arborescence des répertoires. S'il  n'y  a  que
              les  noms  de fichiers à examiner, il n'a plus besoin de vérifier leur nature, ce qui entraîne une
              augmentation notable de la vitesse de traitement.

       -regextype type
              Définir la syntaxe des expressions rationnelles des tests -regex et -iregex  qui  seront  indiqués
              plus  loin  sur  la  ligne  de  commande.  Les types actuellement implémentés sont emacs (type par
              défaut), posix-awk, posix-basic, posix-egrep et posix-extended.

       -version, --version
              Afficher le numéro de version de find et quitter.

       -warn, -nowarn
              Activer ou désactiver  les  messages  d'avertissement.  Ces  messages  d'avertissement  concernent
              l'usage  de la ligne de commande, et non les événements que find peut rencontrer lorsqu'il explore
              les répertoires. Le comportement par défaut est d'activer -warn si l'entrée standard est  un  tty,
              et -nowarn dans les autres cas.

       -xdev  Ne pas parcourir les répertoires situés sur d'autres systèmes de fichiers.

   TESTS
       Quelques  tests  (comme   -newerXYet  -samefile  par  exemple) permettent de comparer le fichier en cours
       d'examen et un fichier de référence indiqué sur la ligne de commande.  Quand  ces  tests  sont  utilisés,
       l'analyse  du  fichier  de  référence  est  soumis  aux  effets  des  options -H, -L , -P et tout -follow
       précédent. Par contre, ce fichier de référence n'est consulté qu'une fois,  au  moment  où  la  ligne  de
       commande  est  interprétée.  Si  ce fichier de référence ne peut pas être analysé (par exemple si l'appel
       système stat(2) échoue), un message d'erreur sera généré, et  la  commande  find  s'interrompra  avec  un
       statut différent de zéro.

       Les paramètres numériques peuvent être indiqués comme suit :

       +n     supérieur à n,

       -n     inférieur à n,

       n      strictement égal à n.

       -amin n
              Dernier accès au fichier il y a n minutes.

       -anewer fichier
              Dernier accès au fichier plus récent que la dernière modification de fichier. Si le fichier est un
              lien symbolique et que les options -H ou -L sont actives, c'est toujours la date de dernier  accès
              du fichier pointé qui est utilisée.

       -atime n
              Dernier  accès  au  fichier  il  y a n*24 heures. Lorsque find calcule le nombre de périodes de 24
              heures depuis lequel le fichier a été accédé, la partie fractionnelle  est  ignorée.  Ainsi,  pour
              correspondre à -atime +1, un fichier doit avoir été accédé il y a au moins deux jours.

       -cmin n
              Date de dernière modification du statut du fichier il y a n minutes.

       -cnewer fichier
              Date  de  dernière  modification  du  statut  du  fichier  plus  récente  que  la date de dernière
              modification du fichier donné. Si le fichier donné est un lien symbolique et que les options -H ou
              -L  sont  actives, alors c'est la date de dernière modification du statut du fichier pointé par le
              lien qui est considérée.

       -ctime n
              Date de dernière modification du statut du fichier il y a  n*24  heures.  Consultez  l'explication
              concernant  -atime  pour  comprendre comment les effets d'arrondis altèrent l'interprétation de la
              date de dernière modification du statut du fichier.

       -empty Fichier vide. De plus, ce fichier doit être régulier ou être un répertoire.

       -executable
              Correspond aux fichiers qui sont exécutables et aux répertoires qui sont accessibles  (en  ce  qui
              concerne  la  résolution  d'un  nom  de  fichier). Les listes de contrôles d'accès (ACL) et autres
              artefacts de permissions sont pris en compte, à l'inverse du test -perm qui  lui  les  ignore.  Ce
              test  utilise  l'appel  système  access(2) et peut de ce fait être trompé par les serveurs NFS qui
              font de la substitution d'identité  (ou  du  root  squashing).  En  effet,  de  nombreux  systèmes
              implémentent  access(2)  au  niveau  du  client,  et  ne  peuvent donc se servir des substitutions
              d'identité gérées du coté serveur. Puisque ce test n'est basé  que  sur  le  résultat  fourni  par
              l'appel  système  access(2),  il  n'y  a  aucune  garantie  qu'un  fichier trouvé par ce test soit
              réellement exécutable.

       -false Toujours faux.

       -fstype type
              Fichier se trouvant sur un système de fichiers du type indiqué. Les types valides de  systèmes  de
              fichiers  dépendent  de  la  version  d'Unix.  Une  liste non exhaustive des systèmes acceptés sur
              certaines versions d'Unix sont : ufs, 4.2, 4.3, nfs, tmp, mfs, S51K, S52K.  Vous  pouvez  utiliser
              -printf avec la directive %F pour examiner les types de vos systèmes de fichiers.

       -gid n Fichier de GID numérique valant n.

       -group nom_groupe
              Fichier appartenant au groupe nom_groupe (éventuellement un identifiant numérique).

       -ilname motif
              Semblable  à -lname, mais sans différencier les majuscules et les minuscules. Si les options -L ou
              -follow sont actives, ce test renvoie toujours faux, à moins que le lien symbolique ne soit cassé.

       -iname motif
              Semblable à -name, mais sans différencier les majuscules et les minuscules. Par exemple les motifs
              « to* »  et  « T??? »  correspondent  aux noms de fichiers « Toto », « TOTO », « toto », « tOto »,
              etc. Dans ces motifs, et contrairement à l'expansion des noms de  fichiers  de  l'interpréteur  de
              commandes,  un  « . » initial peut correspondre au motif « * ». Ainsi, find -name *to acceptera le
              fichier « .toto ». Notez bien que vous devez protéger les motifs, cela va sans  dire,  car  sinon,
              l'interpréteur de commandes appliquera l'expansion aux métacaractères qu'ils contiennent.

       -inum n
              Fichier dont le numéro d'inode est n. Il est en général plus facile d'utiliser le test -samefile.

       -ipath motif
              Se comporter comme -iwholename. Cette option est obsolète, veuillez ne plus l'utiliser.

       -iregex motif
              Semblable à -regex, mais sans différencier les majuscules et les minuscules.

       -iwholename motif
              Semblable à -wholename, mais la recherche n'est pas sensible à la casse.

       -links n
              Fichier ayant n liens.

       -lname motif
              Fichier  représentant  un  lien  symbolique,  dont le contenu correspond au motif indiqué. Lors du
              développement des métacaractères, « / » et « . » ne  sont  pas  traités  différemment  des  autres
              caractères.  Si  les  options  -L  ou  -follow sont actives, ce test renvoie faux, sauf si le lien
              symbolique est cassé.

       -mmin n
              Fichier dont les données ont été modifiées il y a n minutes.

       -mtime n
              Fichier dont les données ont été modifiées il y a n*24 heures. Consultez l'explication sur  -atime
              pour comprendre comment les arrondis affectent l'interprétation des dates de dernière modification
              des fichiers.

       -name motif
              Fichier dont le nom de base (sans les répertoires du  chemin  d'accès),  correspond  au  motif  du
              shell. Les métacaractères (« * », « ? », et « [] ») peuvent correspondre à un point « . » au début
              du nom du fichier (c'est une évolution de findutils-4.2.2, consultez  la  section  CONFORMITÉ  AUX
              STANDARDS  plus  loin). Pour ignorer un répertoire, ainsi que tous ses fichiers, utilisez l'option
              -prune (vous trouverez un exemple dans la description de l'option -path). Les parenthèses ne  sont
              pas  considérées comme des caractères spéciaux, bien que certains interpréteurs de commandes (dont
              le Bash) attribuent aux parenthèses un rôle particulier. La correspondance avec le nom du  fichier
              est  obtenue  par  l'utilisation  de  la  fonction fnmatch(3) de la bibliothèque. N'oubliez pas de
              protéger  votre  motif  entre  guillemets  afin  d'éviter  l'expansion  des   métacaractères   par
              l'interpréteur de commandes.

       -newer fichier
              Fichier  modifié  plus  récemment  que  le  fichier  indiqué.  Si  le  fichier fichier est un lien
              symbolique et que les options -H ou -L sont actives, c'est la  date  de  modification  du  fichier
              pointé qui sera considérée.

       -newerXY référence
              Compare le timestamp du fichier courant avec la référence. L'argument référence est habituellement
              un nom de fichier (dans ce cas, un de ses timestamps est utilisé pour les comparaisons),  mais  il
              peut aussi s'agir d'une chaîne donnant un temps absolu. X et Y sont des emplacements pour d'autres
              lettres, lettres qui indiquent quel horodatage de la référence est utilisé pour la comparaison.

              a   La date et l'heure de dernier accès au fichier référence
              B   La date et l'heure de création du fichier référence
              c   La date et l'heure de changement d'état de l'inode référence
              m   La date et l'heure de dernière modification du fichier référence
              t   référence est directement interprétée en tant qu'heure

              Certaines combinaisons ne sont pas valables, comme  par  exemple,  X  utilisé  avec  t.  Certaines
              combinaisons  ne  sont  pas  implémentées sur certains systèmes, comme par exemple B qui n'est pas
              supportée par tous les systèmes. Une erreur fatale sera retournée si une combinaison  non  valable
              ou non implémentée de XY est appelée. Les dates et heures sont interprétées comme les arguments de
              l'option  -d de la commande date du GNU. Si vous essayez  d'utiliser  la  date  de  création  d'un
              fichier,  et  que  cette  date de création ne peut pas être déterminée, vous obtiendrez un message
              d'erreur fatale. Si vous spécifiez un test qui se réfère à la date  de  création  des  fichiers  à
              examiner, ce test échouera pour chaque fichier pour lequel la date de création est inconnue.

       -nogroup
              Fichier dont l'identifiant de groupe numérique ne correspond à aucun groupe d'utilisateurs.

       -nouser
              Fichier dont l'UID numérique ne correspond à aucun utilisateur.

       -path motif
              Fichier  dont  le  nom  correspond  au  motif motif. Les métacaractères « / » ou « . » ne sont pas
              interprétés, d'où, par exemple,
                        find . -path "./sr*sc"
              affichera un résultat pour un répertoire appelé « ./src/misc » (s'il  existe).  Pour  omettre  une
              branche  complète  de  répertoires,  utilisez  -prune  plutôt  que  de  vérifier chaque fichier de
              l'arborescence. Pour ignorer par exemple le répertoire  « src/emacs »  et  tous  ses  fichiers  et
              sous-répertoires  tout  en  affichant  le  nom  des  autres fichiers trouvés, faites quelque chose
              comme :
                        find . -path './src/emacs' -prune -o -print
              Sachez que le motif de recherche de correspondance s'applique sur le nom complet  du  fichier,  en
              commençant  des  points  de  départ  indiqués  sur la ligne de commande. L'utilisation d'un chemin
              absolu n'a de sens ici que si le point de départ de recherche est lui aussi un chemin absolu. Cela
              signifie que la commande suivante ne trouvera jamais rien :
                        find bar -path /truc/bidule/monFichier -print
              Le  prédicat  -path  est  aussi  implémenté  dans le find d'HP-UX et apparaîtra dans une prochaine
              version du standard POSIX.

       -perm mode
              Fichier dont les autorisations d'accès  sont  fixées  exactement  au  mode  indiqué  (en  notation
              symbolique  ou octale). Puisqu'une correspondance stricte est requise, vous risquez d'être obligés
              d'utiliser une chaîne de caractères plutôt compliquée lorsque vous utiliserez cette option avec le
              mode  symbolique.  -perm  g=w,  par  exemple, ne recherchera que les fichiers qui ont le mode 0020
              (c'est à dire, ceux pour lesquels la permission d'écriture pour le groupe est la seule  permission
              définie).  Vous  voudrez  plus  certainement  utiliser les formes « / » ou « - », telles que -perm
              -g=w, qui correspondent à tous les  fichiers  qui  ont  le  droit  d'écriture  pour  les  groupes.
              Consultez la section EXEMPLES pour des exemples plus significatifs.

       -perm -mode
              Fichier  ayant tous les bits d'autorisations indiqués dans le mode. Les notations symboliques sont
              acceptées dans ce cas, et c'est en général comme cela  que  l'on  veut  s'en  servir.  Vous  devez
              indiquer  « u », « g » ou « o » si vous utilisez un mode symbolique. Consultez la section EXEMPLES
              pour des exemples plus significatifs.

       -perm /mode
              Fichier ayant certains des bits d'autorisations indiqués dans le mode. La notation symbolique  est
              acceptée  dans  ce  cas.  Vous  devez  indiquer  « u »,  « g »  ou  « o » si vous utilisez un mode
              symbolique. Consultez la section EXEMPLES pour des  exemples  plus  significatifs.  Si  aucun  bit
              d'autorisation  n'est  indiqué  dans  mode,   cela  correspond à tous les fichiers (l'objectif est
              d'être plus cohérent avec le comportement de perm -000).

       -perm +mode
              Déconseillé, ancienne méthode pour rechercher des fichiers ayant certains des bits d'autorisations
              indiqués  dans  le mode. Vous devez plutôt utiliser -perm /mode. L'utilisation de la syntaxe « + »
              avec la notation symbolique vous réservera des résultats surprenants. Par  exemple,  « +u+x »  est
              une  notation  symbolique  valide  (équivalente  à  +u,+x, c'est-à-dire 0111) qui ne sera donc pas
              évaluée en tant que -perm +mode, mais plutôt comme l'option de recherche exacte -perm  mode.  Cela
              correspondra  donc  aux  fichiers  avec  la  permission  « 0111 » précisément, et non ceux qui ont
              n'importe quel bit d'exécution activé. Si vous ne trouvez pas ce paragraphe clair, vous n'êtes pas
              le  seul.  Utilisez  plutôt  -perm  /mode.  Cet  emploi du test -perm est déconseillé parce que la
              spécification POSIX requiert l'interprétation du premier « + » en tant que partie de  la  notation
              symbolique. Nous avons donc préféré l'utilisation de « / ».

       -readable
              Correspond  aux  fichiers qui sont accessibles en lecture. Les listes de contrôle d'accès (ACL) et
              les autres artefacts de permissions sont pris en compte, à l'inverse du test -perm qui,  lui,  les
              ignore.  Ce  test  utilise  l'appel  système  access(2),  et peut, de ce fait, être trompé par les
              serveurs NFS qui font de la substitution d'identité (UID mapping ou root squashing). En effet,  de
              nombreux  systèmes  implémentent  access(2)  au niveau du client, et ne peuvent donc se servir des
              substitutions d'identités gérées du coté serveur.

       -regex motif
              Nom de fichier correspondant à l'expression rationnelle motif. Il s'agit d'une correspondance  sur
              le  chemin  complet,  pas  d'une  recherche. Par exemple, pour mettre en correspondance un fichier
              nommé « ./fubar3 », vous pouvez utiliser les expressions rationnelles  « .*bar. »  ou  « .*b.*3 »,
              mais  pas  « f.*r3 ».  Les  expressions  rationnelles  comprises par find sont, par défaut, celles
              d'Emacs. L'option -regextype permet d'en changer.

       -samefile nom
              Fichier qui se réfère à la même inode  que  nom.  Quand  -L  est  actif,  cela  inclut  les  liens
              symboliques.

       -size n[cwbkMG]
              Fichier utilisant n unités d'espace. On pourra utiliser les suffixes suivants :

              « b »  Pour des blocs de 512 octets (comportement par défaut si rien n'est indiqué).

              « c »  Pour indiquer des octets.

              « w »  Pour des mots de deux octets.

              « k »  Pour des kilo-octets (unités de 1 024 octets).

              « M »  Pour des méga-octets (unités de 1 048 576 octets).

              « G »  Pour des giga-octets (unités de 1 073 741 824 octets).

              La  taille  ne  prend  pas  en  compte  les  blocs indirects, mais elle comptabilise les blocs des
              fichiers creux non encore alloués. Gardez à l'esprit que les spécifications de  format  « %k »  et
              « %b » de -printf gèrent différemment les fichiers éparpillés. Le suffixe « b » détermine toujours
              des blocs de 512 octets et jamais de 1 kilo-octets, ce qui diffère du comportement de -ls.

       -true  Toujours vrai.

       -type c
              Fichier du type c :

              b      Fichier spécial en mode bloc (avec tampon)

              c      Fichier spécial en mode caractère (sans tampon)

              d      Répertoire

              p      Tube nommé (FIFO)

              f      Fichier régulier

              l      Lien symbolique, n'est jamais vrai si les options -L ou -follow sont actives, à  moins  que
                     le lien symbolique ne soit cassé. Si vous voulez rechercher des liens symboliques alors que
                     -L est actif, utilisez -xtype.

              s      Socket

              D      Door (Solaris)

       -uid n Fichier dont l'identifiant utilisateur numérique vaut n.

       -used n
              Fichier dont le dernier accès date de n jours après sa date de dernière modification.

       -user utilisateur
              Fichier appartenant à l'utilisateur indiqué (identifiant utilisateur numérique éventuellement).

       -wholename motif
              Voir -path. Cette option est moins portable que -path.

       -writable
              Correspond aux fichiers qui sont accessibles en écriture. Les listes de contrôle d'accès (ACL)  et
              les  autres  artefacts de permissions sont pris en compte, à l'inverse du test -perm qui, lui, les
              ignore. Ce test utilise l'appel système access(2), et peut,  de  ce  fait,  être  trompé  par  les
              serveurs  NFS qui font de la substitution d'identité (UID mapping ou root squashing). En effet, de
              nombreux systèmes implémentent access(2) au niveau du client, et ne peuvent  donc  se  servir  des
              substitutions d'identités gérées du coté serveur.

       -xtype c
              Semblable  à  -type  sauf si le fichier est un lien symbolique. Pour les liens symboliques, si les
              options -H ou -P ont été spécifiées, le test est vrai si le fichier pointé par le lien est de type
              c ;  si  l'option  -L  a  été spécifiée, le test est vrai si c vaut « l ». Autrement dit, pour les
              liens symboliques, -xtype vérifie le type des fichiers que l'option -type ne vérifie pas.

   ACTIONS
       -delete
              Effacer les fichiers, et renvoyer vrai si  l'effacement  a  réussi.  Si  l'effacement  échoue,  un
              message d'erreur est envoyé. Si -delete échoue, le statut de sortie de find sera différent de zéro
              (si jamais il s'interrompt). L'utilisation de l'action  -delete  active  automatiquement  l'option
              -depth.

              Attention :  N'oubliez  pas  que  la  ligne  de commande de find est évaluée comme une expression.
              Écrire -delete en premier forcera find à essayer d'effacer tout ce qui se trouve dans  les  points
              de  départ  que vous avez indiqué. Lorsque vous testez une ligne de commande de find qui utilisera
              -delete, vous devriez préciser l'option -depth afin d'éviter  les  surprises  plus  tard.  Puisque
              -delete entraîne -depth, vous ne pouvez pas utiliser en même temps -prune et -delete.

       -exec commande ;
              Exécuter  la  commande ;  vrai si le code de retour 0 est renvoyé. Tous les paramètres qui suivent
              find sont considérés comme des paramètres pour la ligne de commande,  jusqu'à  la  rencontre  d'un
              caractère « ; ». La chaîne « {} » est remplacée par le nom du fichier en cours de traitement, ceci
              dans toutes ses occurrences sur la ligne de commande, et pas seulement aux endroits  où  elle  est
              isolée,  comme  c'est le cas avec d'autres versions de find. Ces deux chaînes peuvent avoir besoin
              d'être protégées du développement de la ligne de commande par le shell, en utilisant le  caractère
              d'échappement (« \ ») ou une protection par des guillemets. Consultez la section EXEMPLES pour des
              exemples d'utilisation de l'option -exec. La commande indiquée est exécutée à  chaque  fois  qu'un
              fichier  correspond.  La  commande  est  exécutée  depuis  le  répertoire  de  départ.  Il  existe
              d'inévitables problèmes de sécurité associés à l'usage de  l'option  -exec,  c'est  pourquoi  vous
              devriez utiliser l'option -execdir à la place.

       -exec commande {} +
              Cette variante de l'option -exec exécute la commande spécifiée sur le fichier sélectionné, mais en
              ajoutant le nom de chaque fichier trouvé à la fin  de  la  ligne  de  commande.  Le  nombre  total
              d'invocation  de  la  commande sera donc très inférieur au nombre de fichiers trouvés. La ligne de
              commande est construite à la manière de  xargs.  Une  seule  instance  de  « {} »  est  permise  à
              l'intérieur de la commande. La commande sera exécutée dans le répertoire de départ.

       -execdir commande ;

       -execdir commande {} +
              Semblable  à  -exec,  sauf  que  la  commande  indiquée  sera exécutée à partir du sous-répertoire
              contenant le fichier correspondant, qui n'est normalement pas celui  à  partir  duquel  vous  avez
              lancé  find.  C'est  une  méthode bien plus fiable d'invocation de commande, puisqu'elle évite des
              conflits de résolution de chemins des fichiers trouvés. Comme pour l'option  -exec,  la  forme  de
              -execdir  avec  « + »  construira  une  ligne  de  commande  de telle sorte qu'elle pourra traiter
              plusieurs fichiers trouvés en une passe (avec une restriction, chaque invocation  de  commande  ne
              portera  que sur une liste de fichiers issue d'un seul et même répertoire). Si vous utilisez cette
              option, veillez bien à ce que votre variable d'environnement $PATH ne contienne pas une  référence
              au  répertoire courant  « . », sinon un pirate pourrait lancer toutes les commandes qu'il souhaite
              en mettant un fichier au nom adéquat dans les répertoires où vous allez lancer un -execdir. De  la
              même  manière,  évitez  les  références  vides ou les noms de répertoires exprimés en relatif dans
              $PATH.

       -fls fichier
              Vrai ; semblable à -ls, mais écrire dans le fichier comme le fait -fprint. Le  fichier  en  sortie
              est toujours créé, même si le prédicat n'est jamais vérifié. Consultez la section NOMS DE FICHIERS
              PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des caractères inhabituels dans les noms
              de fichier.

       -fprint fichier
              Vrai ; écrire le nom complet dans le fichier. Si fichier n'existe pas au démarrage de find, il est
              créé. S'il existe, il est écrasé. Les noms de  fichier  « /dev/stdout »  et  « /dev/stderr »  sont
              traités  de  manière  particulière,  ils correspondent respectivement à la sortie standard et à la
              sortie d'erreurs. Le fichier de sortie est  toujours  crée,  même  si  le  prédicat  n'est  jamais
              vérifié.  Consultez  la section NOMS DE FICHIERS PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la
              gestion des caractères inhabituels dans les noms de fichiers.

       -fprint0 fichier
              Vrai ; semblable à -print0 mais écrire dans le fichier comme le fait -fprint. Le fichier de sortie
              est toujours créé, même si le prédicat n'est jamais vérifié. Consultez la section NOMS DE FICHIERS
              PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des caractères inhabituels dans les noms
              de fichiers.

       -fprintf fichier format
              Vrai ; semblable à -printf mais écrire dans le fichier comme le fait -fprint. Le fichier de sortie
              est toujours créé, même si le prédicat n'est jamais vérifié. Consultez la section NOMS DE FICHIERS
              PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des caractères inhabituels dans les noms
              de fichiers.

       -ls    Vrai, afficher le nom du fichier en cours dans le format ls  -dils  sur  la  sortie  standard.  La
              taille  est  calculée en blocs de 1 Ko, à moins que la variable d'environnement POSIXLY_CORRECT ne
              soit positionnée, auquel cas la taille est calculée en blocs de 512 octets. Consultez  la  section
              NOMS  DE  FICHIERS  PEU  COURANTS  pour  obtenir  des  informations  sur la gestion des caractères
              inhabituels dans les noms de fichier.

       -ok commande ;
              Comme -exec mais interroger d'abord l'utilisateur. Si  l'utilisateur  aquiesce,  la  commande  est
              lancée. Sinon,  le test devient faux. Si la commande est lancée, son entrée standard est redirigée
              depuis /dev/null.

              La réponse à la question posée est comparée à deux expressions  rationnelles  afin  de  déterminer
              s'il  s'agit  d'une réponse positive ou négative. Ces expressions rationnelles sont données par le
              système si la variable d'environnement `POSIXLY_CORRECT' est définie,  et dans le  cas  contraire,
              dans  les  traductions  des messages de find. Si le système n'a aucune définition appropriée,  les
              propres définitions de  find  seront  utilisées.  Dans  tous  les  cas,  l'interprétation  de  ces
              expressions  rationnelles  sera  modifiée par les variables d'environnement  'LC_CTYPE' (classe de
              caractères) et  'LC_COLLATE' (caractères étendues et équivalencede classes).

       -okdir commande ;
              Comme -execdir mais interroge d'abord l'utilisateur comme dans le cas  de  -ok.  Si  l'utilisateur
              n'acquiesce  pas,  le  test  devient  faux.  Si  la  commande  est lancée, son entrée standard est
              redirigée depuis /dev/null.

       -print Vrai ; afficher le nom complet du fichier sur la sortie standard, suivi d'un  saut  de  ligne.  Si
              vous  redirigez  la sortie standard de find vers un autre programme et qu'il y a la moindre chance
              qu'un des noms des fichiers que vous recherchez contienne un saut de  ligne,  alors  vous  devriez
              très  sérieusement  opter  pour  l'option  -print0 plutôt que -print. Consultez la section NOMS DE
              FICHIERS PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion des caractères inhabituels dans
              les noms de fichier.

       -print0
              Vrai ;  afficher  le nom complet du fichier sur la sortie standard, suivi d'un caractère nul (à la
              place du caractère saut de ligne que -print  utilise).  Ceci  permet  aux  fichiers  dont  le  nom
              contient  un  saut  de  ligne ou d'autres types de caractères non affichables, d'être correctement
              interprétés par les programmes utilisant les données en sortie de find. Cette option correspond  à
              l'option -0 de xargs.

       -printf format
              Vrai ;  afficher  le  format  indiqué  sur  la  sortie  standard,  en  interprétant  les séquences
              d'échappement « \ » et les directives « % ». La largeur et la précision des  champs  peuvent  être
              spécifiés  comme  dans  la fonction  « printf » du langage C. Notez bien que la plupart des champs
              sont affichés selon %s plutôt que %d,  ce  qui  veut  dire  que  les  drapeaux  ne  fonctionneront
              peut-être  pas comme vous vous y attendiez. Cela veut aussi dire que le drapeau « - » fonctionnera
              (il force l'alignement des champs à gauche). Contrairement à -print, -printf n'ajoute pas de  saut
              de ligne à la fin de la chaîne. Les séquences d'échappement et les directives sont les suivantes :

              \a     Sonnerie.

              \b     Effacement arrière (Backspace).

              \c     Arrêter immédiatement l'impression du format et vider le flux de sortie.

              \f     Saut de page.

              \n     Saut de ligne.

              \r     Retour chariot.

              \t     Tabulation horizontale.

              \v     Tabulation verticale.

              \0     Caractère ASCII NUL.

              \\     Un caractère « \ » littéral.

              \NNN   Le caractère ASCII dont le code est NNN (en octal).

              Un  « \ »  suivi  de  n'importe quel autre caractère est traité comme un caractère ordinaire ; ils
              sont donc affichés tous les deux.

              %%     Un caractère pourcentage littéral (%).

              %a     Date du dernier accès au fichier, dans le format renvoyé par la fonction C ctime(3).

              %Ak    Date du dernier accès au fichier, dans le format spécifié par k,  qui  doit  être  soit  un
                     « @ »,  soit une directive pour la fonction C « strftime ». Les valeurs possibles de k sont
                     indiquées ci-dessous,  certaines  d'entre-elles  ne  sont  pas  disponibles  sur  tous  les
                     systèmes, à cause des différences entre les fonctions « strftime » existantes.

                     @      Secondes  écoulées  depuis  le  1er  janvier  1970  à  00 h 00  GMT, avec une partie
                            décimale.

                     Champs horaires :

                     H      Heure (00..23)

                     I      Heure (01..12)

                     k      Heure (0..23)

                     l      Heure (1..12)

                     M      Minute (00..59)

                     p      AM ou PM, avec la désignation locale

                     r      Heure au format 12 heures (hh:mm:ss [AP]M)

                     S      Seconde (00.00 .. 61.00). Accepte une partie décimale.

                     T      Heure au format 24 heures (hh:mm:ss)

                     +      La date et l'heure, séparées par un « + », « 2004-04-28+22:22:05 » par exemple. Ceci
                            est  une  extension  GNU. L'heure est donnée dans la zone horaire courante (qui peut
                            être modifiée via la variable d'environnement TZ).  Le  second  champ  contient  une
                            partie décimale.

                     X      Représentation locale de l'heure (H:M:S)

                     Z      Fuseau horaire (par exemple MET), ou rien si le fuseau horaire est indéterminé.

                     Champs de date :

                     a      Abréviation locale du jour de la semaine (lun..dim)

                     A      Nom local entier du jour de la semaine, de longueur variable (lundi..dimanche)

                     b      Abréviation locale du mois (jan..déc)

                     B      Nom local entier du mois, de longueur variable (janvier..décembre)

                     c      Date  et  heure locale (Sat Nov 04 12:02:33 EST 1989). Le format utilisé est le même
                            que pour ctime(3), et, afin de préserver la compatibilité avec ce format, il  n'y  a
                            pas de partie décimale pour les secondes.

                     d      Quantième du mois (01..31)

                     D      Date (mm/jj/aa)

                     h      Identique à b

                     j      Jour de l'année (001..366)

                     m      Mois (01..12)

                     U      Numéro de la semaine dans l'année, les semaines commençant le dimanche (00..53)

                     w      Jour de la semaine (0..6)

                     W      Numéro de la semaine dans l'année, les semaines commençant le lundi (00..53)

                     x      Représentation locale de la date (mm/jj/aa)

                     y      Les deux derniers chiffres de l'année (00..99)

                     Y      Année (1970...)

              %b     Taille  de  l'espace  disque  consommé  par  le  fichier, en nombre de blocs de 512 octets.
                     Puisque l'espace disque est alloué par multiple de  la  taille  d'un  bloc  du  système  de
                     fichiers,  on  obtient souvent un résultat supérieur à %s/512. Il peut aussi être inférieur
                     si le fichier est creux (sparse file).

              %c     Date de dernière modification du statut du fichier, dans le format renvoyé par la  fonction
                     C « ctime ».

              %Ck    Date  de  dernière  modification du statut du fichier, dans le format spécifié par k, comme
                     pour la directive %A.

              %d     Profondeur du fichier dans l'arborescence des répertoires, 0 signifiant que le fichier  est
                     un paramètre de la ligne de commande.

              %D     Le  numéro du périphérique sur lequel le fichier est rangé (la valeur du champ st_dev field
                     de la structure stat) exprimé en décimal.

              %f     Nom du fichier, sans aucun nom de répertoire (dernier élément uniquement).

              %F     Type de système de fichiers sur lequel  se  trouve  le  fichier.  Cette  valeur  peut  être
                     utilisée pour l'option -fstype.

              %g     Nom  du groupe propriétaire du fichier, ou identifiant de groupe numérique si le groupe n'a
                     pas de nom.

              %G     Identifiant de groupe numérique du fichier.

              %h     Répertoires en tête du nom de fichier (tout sauf la dernière partie). Si le nom du  fichier
                     ne  contient  aucune  barre  oblique  (NDT : slash) (donc si c'est un fichier du répertoire
                     courant), alors l'option %h rajoutera « . ».

              %H     Paramètre de la ligne de commande à partir duquel le fichier a été trouvé.

              %i     Numéro d'inode du fichier (en décimal).

              %k     Taille du fichier, en nombre de blocs de 1 kilo-octet. Puisque l'espace disque  est  alloué
                     par  multiple de la taille d'un bloc du système de fichiers, on obtient souvent un résultat
                     supérieur à %s/1024. Il peut aussi être inférieur si le fichier est éparpillé.

              %l     Destination du lien symbolique (vide si le fichier n'est pas un lien symbolique).

              %m     Bits d'autorisation d'accès au  fichier  (en  octal).  Cette  option  utilise  les  nombres
                     « traditionnellement »  utilisés  dans la plupart des implémentations d'Unix, mais si votre
                     système utilise un ordre inhabituel de la forme octale des bits de permissions, alors  vous
                     observerez  une différence entre la valeur réelle des modes du fichiers et la sortie de %m.
                     On veut habituellement un zéro en début de  ce  nombre,  et  pour  l'obtenir,  vous  pouvez
                     utiliser le drapeau # (« %#m », par exemple).

              %M     Les  permissions  du  fichier (sous forme symbolique, comme dans ls). Cette directive n'est
                     disponible que dans les versions de findutils 4.2.5 et suivantes.

              %n     Nombre de liens physiques sur le fichier.

              %p     Nom du fichier.

              %P     Nom du fichier, en retirant le nom du paramètre de ligne de commande  à  partir  duquel  le
                     fichier a été trouvé.

              %s     Taille du fichier en octets.

              %S     Densité  du fichier, calculée par la formule (TAILLEBLOC*nb_bloc/taille_fichier). La valeur
                     obtenue pour un fichier régulier d'une certaine taille dépend  du  système  d'exploitation.
                     Toutefois,  la  valeur  normalement  attendue  pour  un  fichier  creux  (sparse  file) est
                     inférieure à 1.0, tandis qu'un fichier qui utilise l'indirection de  blocs  pourra  obtenir
                     une  valeur  supérieure  à 1.0. La valeur de TAILLEBLOC est dépendante du système, mais est
                     souvent de 512 octets. Si le fichier a une taille nulle, la valeur affichée est  indéfinie.
                     Sur les systèmes qui n'offrent pas la gestion des nombres de blocs, la valeur de la densité
                     du fichier sera de 1.0.

              %t     Date de dernière modification du  fichier,  dans  le  format  renvoyé  par  la  fonction  C
                     « ctime ».

              %Tk    Date  de  dernière  modification  du  fichier, dans le format spécifié par k, comme pour la
                     directive %A.

              %u     Nom du propriétaire du fichier, ou identifiant utilisateur numérique si  l'utilisateur  n'a
                     pas de nom.

              %U     Identifiant utilisateur numérique du propriétaire du fichier.

              %y     Type du fichier (comme dans ls -l), U pour type inconnu (ce qui ne devrait pas arriver).

              %Y     Type  du  fichier  (comme  pour  %y),  suivi,  pour  les  liens  symbolique, de : L=boucle,
                     N=inexistant.

              Un caractère « % » suivi de n'importe quel autre caractère est supprimé, mais le second  caractère
              est  affiché  (ne soyez pas trop confiant cependant, car de nouveaux caractères de format pourront
              être un jour utilisés). Un « % » à la fin de l'argument de format peut engendrer  un  comportement
              aléatoire  puisqu'il  n'y  a aucun caractère suivant. Ce qui peut être plus ou moins grave suivant
              les cas.

              Les options %m et %d gèrent les drapeaux #, 0 et +, à l'inverse des  autres  directives,  même  si
              elles  affichent des nombres. Les autres directives numériques qui ne gèrent pas ces drapeaux sont
              G, U, b, D, k et n. Le drapeau de format « - » est géré, et  transforme  l'alignement  des  champs
              (qui sont par défaut alignés à droite) en alignement à gauche.

              Consultez  la  section  NOMS DE FICHIERS PEU COURANTS pour obtenir des informations sur la gestion
              des caractères inhabituels dans les noms de fichier.

       -prune Vrai ; Si le fichier est un répertoire, ne pas le parcourir. Si  l'option  -depth  est  utilisée :
              faux,  aucun  effet.  Puisque  -delete  entraîne -depth, vous ne pouvez pas utiliser conjointement
              -prune et -delete.

       -quit  Arrêter immédiatement. Tous les processus fils seront arrêtés, et plus aucun des chemins  indiqués
              sur  la  ligne  de  commande ne sera traité. find /tmp/toto /tmp/titi -print -quit n'affichera que
              /tmp/toto, par exemple. Toute ligne de commande construite par -execdir ...  {}  +  sera  exécutée
              avant  l'arrêt  de  find. La valeur de retour sera ou ne sera pas zéro, selon qu'une erreur ait eu
              lieu précédemment ou non.

   NOMS DE FICHIERS PEU COURANTS
       Beaucoup d'actions de find finissent par  afficher  des  données  qui  sont  sous  le  contrôle  d'autres
       utilisateurs. Cela est vrai pour les noms de fichiers, les tailles, les dates de modification et ainsi de
       suite. Les noms de fichiers posent des problèmes potentiels puisqu'ils peuvent  contenir  n'importe  quel
       caractère,  à l'exception de « \0 » et « / ». Les caractères inhabituels dans les noms de fichier peuvent
       produire des résultats inattendus et souvent indésirables sur votre terminal  (modifier  les  définitions
       des  touches  de  fonctions de certains terminaux, par exemple). Les caractères inhabituels sont gérés de
       différentes façons selon les actions, selon la description ci-dessous.

       -print0, -fprint0
              Affiche toujours exactement le nom de fichier non modifié, même si la sortie est un terminal.

       -ls, -fls
              Tout caractère inhabituel est toujours protégé. Les espaces, les barres obliques inverses  et  les
              guillemets sont affichés selon les conventions des échappements du C (« \f »,« \" », par exemple).
              Tous les autres caractères  inhabituels  sont  affichés  en  octal.  Tous  les  autres  caractères
              affichables  (en  ce  qui  concerne  -ls  et -fls, il s'agit des caractères dont le code octal est
              compris entre 041 et 0176) sont affichés en l'état.

       -printf, -fprintf
              Si la sortie n'est pas un terminal, les caractères sont affichés en  l'état.  Sinon,  le  résultat
              dépend  de  la  directive en cours d'utilisation. Les directives %D, %F, %g, %G, %H, %Y et %y sont
              transformées en valeurs non contrôlées par les  propriétaires  des  fichiers,  et  donc  imprimées
              telles  quelles.  Les  directives %a, %b, %c, %d, %i, %k, %m, %M, %n, %s, %t, %u et %U donnent des
              valeurs qui sont sous le contrôle des propriétaires des fichiers, mais qui  ne  peuvent  pas  être
              utilisées  pour  envoyer  des  données  arbitraires  au terminal, elles sont donc imprimées telles
              quelles. Les directives %f, %h, %l, %p et %P sont protégées par des guillemets.  Cette  protection
              est  appliquée  à  la  manière  du ls du GNU. Il ne s'agit pas du même mécanisme de protection que
              celui utilisé pour -ls et -fls. Si vous pouvez choisir le format à  utiliser  pour  la  sortie  de
              find,  sachez  qu'il vaut mieux utiliser « \0 » plutôt que nouvelle ligne en tant que terminaison,
              car les noms de fichiers peuvent contenir des caractères espaces ou nouvelle ligne. Le réglage  de
              la  variable  d'environnement   `LC_CTYPE'   permet de définir la liste des caractères qui doivent
              être protégés.

       -print, -fprint
              Les guillemets sont gérés à la manière de -printf et -fprintf.  Si  vous  utilisez  find  dans  un
              script  ou  dans  un  cas  de figure particulier dans lesquels les fichiers correspondants peuvent
              avoir des noms arbitraires, l'utilisation de -print0 devrait être préférée à -print.

       Les actions -ok et -okdir affichent le nom du fichier traité tel qu'il est. Cela  pourrait  changer  dans
       une version ultérieure.

   OPÉRATEURS
       Dans l'ordre de priorité décroissante :

       ( expr )
              Forcer  la  précédence.  Comme  les  parenthèses  risquent  d'être interprétées par le shell, vous
              devriez normalement les protéger. De nombreux exemples de cette page de manuel utilise l'antislash
              dans ce but, par exemple « \(...\) » au lieu de « (...) ».

       ! expr Vrai si expr est faux. Ce caractère doit habituellement être protégé pour éviter d'être interprété
              par le shell.

       -not expr
              Identique à ! expr, mais non conforme à la norme POSIX.

       expr1 expr2
              Deux expressions sur la même ligne sont implicitement reliées par un ET  ; expr2 n'est pas évaluée
              si expr1 est fausse.

       expr1 -a expr2
              Identique à expr1 expr2.

       expr1 -and expr2
              Identique à expr1 expr2, mais non conforme à la norme POSIX.

       expr1 -o expr2
              OU ; expr2 n'est pas évaluée si expr1 est vraie.

       expr1 -or expr2
              Identique à expr1 -o expr2, mais non conforme à la norme POSIX.

       expr1 , expr2
              Lister ;  expr1  et  expr2 sont toujours évaluées. La valeur de expr1 est annulée, la valeur de la
              liste est la valeur de expr2. Le séparateur virgule est pratique pour rechercher différents  types
              de  choses  tout  en  ne  traversant  qu'une  fois l'arborescence du système de fichiers. L'action
              -fprintf peut être utilisée pour récupérer une  liste  d'éléments  variés  pour  les  ranger  dans
              différents fichiers en sortie.

CONFORMITÉ AUX STANDARDS

       Définissez  la variable d'environnement POSIXLY_CORRECT pour une compatibilité au plus proche du standard
       POSIX. Les options suivantes sont définies dans le standard POSIX (IEEE Std 1003.1, Édition 2003) :

       -H     Cette option est gérée.

       -L     Cette option est gérée.

       -name  Cette option est gérée, mais la conformité à POSIX dépend de la conformité POSIX  de  la  fonction
              fnmatch(3)  de  la  bibliothèque  du  système. À l'heure de findutils-4.2.2, les métacaractères du
              shell (« * »,  « ? »  ou  « [] »  par  exemple)  trouveront  les  fichiers  commençant  par  « . »
              (l'interprétation d'IEEE PASC 126 l'impose). Ceci diffère des versions précédentes de findutils.

       -type  Gérée.  POSIX définit « b », « c », « d », « l », « p », « f » et « s ». Le find du GNU gère aussi
              « D », ce qui représente une Porte, pour les systèmes d'exploitation qui en fournissent.

       -ok    Gérée. L'interprétation de la réponse est  soumise  aux  schémas  ('patterns')  choisis  grâce  au
              réglage  de  la  variable  d'environnement  `LC_MESSAGES'.  Lorsque  la  variable  d'environnement
              `POSIXLY_CORRECT' est définie, ces schémas sont obtenus à partir de  la  définition  des  réponses
              positives  (yes)  et  négatives  (no)  du  système.  Consultez  la documentation nl_langinfo(3) du
              système, et notamment YESEXPR et NOEXPR. Lorsque `POSIXLY_CORRECT' n'est pas défini,  ces  schémas
              sont extraits du propre catalogue de messages de  find.

       -newer Gérée.  Si  le  fichier  spécifié  est  un  lien symbolique, il est toujours déréférencé. Ceci est
              différent du comportement précédent, qui prenait en compte les valeurs de temps du lien symbolique
              (consultez la section HISTORIQUE plus loin).

       -perm  Gérée.  Si  la  variable  d'environnement POSIXLY_CORRECT n'est pas définie, quelques arguments de
              mode d'accès (par exemple +a+x), bien  que  non  valables  en  POSIX,  sont  gérés  par  souci  de
              compatibilité.

       Autres prédicats
              Les  prédicats  -atime,  -ctime, -depth, -group, -links, -mtime, -nogroup, -nouser, -perm, -print,
              -prune, -size, -user et -xdev sont tous gérés.

       Le standard POSIX définit les parenthèses « ( », « ) », la négation « ! » et les  opérateurs  « and »  et
       « or » (-a, -o).

       Toutes  les autres options, prédicats, expressions et ainsi de suite sont des extensions hors du standard
       POSIX. Beaucoup de ces extensions ne sont de toutes façons pas l'apanage du find du GNU.

       Le standard POSIX impose que find détecte les boucles.

              L'utilitaire find doit détecter les boucles infinies, telles que le retour dans un répertoire déjà
              visité,  alors  qu'on  revient  du dernier fichier rencontré. Quand il détecte une boucle infinie,
              find doit afficher un message de diagnostic sur la sortie d'erreur, et essayer  de  revenir  à  sa
              position d'origine ou s'arrêter.

       La  commande  find  du  GNU  est  conforme à cette exigence. Le décompte des liens dans un répertoire qui
       contient des liens en dur vers des répertoires supérieurs sera souvent inférieur à  celui  attendu.  Cela
       peut  être  dû au fait que le find du GNU optimise l'accès en évitant de parcourir un sous-répertoire qui
       s'avère être un lien vers un répertoire supérieur. Bien que find ne parcourt pas le  répertoire  dans  ce
       cas  précis,  il permet aussi d'éviter l'émission d'un message d'avertissement. Cette façon de faire peut
       sembler génératrice d'erreurs, mais il est peu probable que quiconque puisse réellement en être gêné.  Si
       l'optimisation  du  parcours  des  feuilles  (NDT :  leaf) a été désactivée avec -noleaf, cette entrée du
       répertoire sera bel et bien parcourue, et le  message  d'avertissement  émis  si  nécessaire.  Les  liens
       symboliques  ne  peuvent pas servir à créer de telles boucles dans le système de fichiers, par contre, si
       les options -L ou -follow sont actives, alors un message d'avertissement sera émis quand find rencontrera
       une  boucle  de  liens  symboliques. Comme pour les boucles contenant des liens en dur, l'optimisation de
       parcours des feuilles (NDT : leaf) signifie souvent que find sait qu'il n'a pas  à  appliquer  stat()  ou
       chdir() sur le lien symbolique, et donc que ce diagnostic est souvent inutile.

       L'option  -d  est  gérée pour des raisons de compatibilité avec divers systèmes BSD, mais préférez plutôt
       l'utilisation de l'option -depth conforme POSIX.

       Le positionnement de la variable d'environnement POSIXLY_CORRECT ne modifie pas le comportement des tests
       -regex or -iregex parce que ces tests ne sont pas définis dans le standard POSIX.

VARIABLES D'ENVIRONNEMENT

       LANG   Fournit  une  valeur  par  défaut  pour  les variables de localisation qui ne sont pas définies ou
              nulles.

       LC_ALL Si elle contient une chaîne de caractères non vide, remplace les  valeurs  de  toutes  les  autres
              variables de localisation.

       LC_COLLATE
              Le  standard  POSIX  exige  que cette variable modifie le comportement de la recherche de motifs à
              l'oeuvre dans l'option -name. Le find du GNU utilise la fonction fnmatch(3) de la bibliothèque, et
              donc  la  gestion  du  « LC_COLLATE »  dépend de la bibliothèque présente sur votre système. Cette
              variable affecte  également  l'interprétation  de  la  réponse  à  -ok ;  alors  que  la  variable
              « LC_MESSAGES »  sélectionne  le  motif  effectivement  utilisé pour interpréter la réponse à -ok,
              l'interprétation des expressions entre crochet dans le motif sera affectée par « LC_COLLATE ».

       LC_CTYPE
              Cette variable contrôle le traitement des classes de caractères  utilisées  dans  les  expressions
              rationnelles  ainsi que dans le test  -name, si la fonction fnmatch(3) fournie par la bibliothèque
              le gère.  Cette  variable  altère  aussi  l'interprétation  de  toute  classe  de  caractères  des
              expressions  rationnelles utilisées pour analyser la réponse donnée aux questions posées par  -ok.
              La variable d'environnement  `LC_CTYPE' modifie aussi la liste des caractères dit  non-imprimables
              lors de l'affichage des noms de fichiers. Consultez la section 'NOMS DE FICHIERS INHABITUELS'.

       LC_MESSAGES
              Définit   la   locale  à  utiliser  pour  les  messages  internationalisés.  Lorsque  la  variable
              d'environnement `POSIXLY_CORRECT' est définie, cela détermine aussi l'interprétation des  réponses
              fournies aux questions posées par l'action -ok.

       NLSPATH
              Détermine l'endroit où sont rangés les catalogues de messages localisés.

       PATH   Détermine  les  répertoires  dans  lesquels  find  cherchera  les  exécutables invoqués par -exec,
              -execdir, -ok et -okdir.

       POSIXLY_CORRECT
              Détermine la taille des blocs utilisés par -ls et -fls. Si POSIXLY_CORRECT est défini,  les  blocs
              sont des unités de 512 octets. Sinon, il s'agit d'unités de 1024 octets.

              Définir  cette  variable  désactive  aussi  par  défaut les messages d'avertissement (c'est-à-dire
              entraîne -nowarn), puisque POSIX impose que sauf dans le cas  de  l'affichage  de  -ok,  tous  les
              messages  affichés  sur  stderr doivent être des messages de diagnostic et ne doivent être générés
              que dans le cas d'une sortie avec un statut différent de zéro.

              Lorsque POSIXLY_CORRECT n'est pas définie, -perm +zzz est géré de la même façon  que  -perm  /zzz,
              lorsque  +zzz n'est pas un mode symbolique valable. Lorsque POSIXLY_CORRECT est définie, une telle
              demande est considérée comme une erreur.

              Lorsque POSIXLY_CORRECT est défini, la réponse aux questions posées par l'action -ok est  analysée
              selon  le  catalogue  des  messages  du système, et non selon les propres messages du catalogue de
              find.

       TZ     Modifie le fuseau horaire utilisé dans le format de  certaines  directives  liées  au  temps  dans
              -printf et -fprintf.

EXEMPLES

       find /tmp -name noyau -type f -print | xargs /bin/rm -f

       Chercher  les  fichiers  qui  s'appellent noyau dans le répertoire /tmp et ses sous-répertoires, puis les
       effacer. Rappelez-vous que vous pouvez rencontrer des problèmes si des noms de  fichiers  comportent  des
       retours à la ligne, des guillemets simples ou doubles, ou des espaces.

       find /tmp -name noyau -type f -print0 | xargs -0 /bin/rm -f

       Chercher  les  fichiers  qui  s'appellent noyau dans le répertoire /tmp et ses sous-répertoires, puis les
       effacer, en veillant à ce que les noms de fichiers ou de répertoires qui contiennent  des  retours  à  la
       ligne,  des  guillemets  simples ou doubles ou des espaces soient correctement traités. Le test -name est
       prioritaire sur le test -type afin d'éviter l'appel de stat(2) pour chacun des fichiers.

       find . -type f -exec file '{}' \;

       Exécuter « file » sur chaque entrée du répertoire courant ou de ses sous-répertoires.  Attention  à  bien
       protéger  les  accolades  par  des  guillemets  simples  afin  d'empêcher leur interprétation en tant que
       ponctuation du script shell. De la même façon, le point-virgule est protégé grâce  à  une  barre  oblique
       inverse, bien que l'apostrophe aurait aussi pu être utilisée.

       find / \
       \( -perm -4000 -fprintf /root/suid.txt %#m %u %p\n \) , \
       \( -size +100M -fprintf /root/grand.txt %-10s %p\n \)

       Parcourir  le système de fichiers en une seule passe, stockant les fichiers et répertoires en setuid dans
       /root/suid.txt et les gros fichiers dans /root/grand.txt.

       find $HOME -mtime 0

       Rechercher les  fichiers  de  votre  répertoire  personnel  qui  ont  été  modifiés  lors  des  dernières
       vingt-quatre  heures.  Cette commande s'exprime de cette façon parce que la recherche utilise le résultat
       de la division entière par 24 de l'heure de dernière modification (la fraction horaire est donc  perdue).
       Ce  qui veut dire que pour correspondre à -mtime 0, un fichier doit avoir une antériorité de modification
       inférieure à 24 heures.

       find /sbin /usr/sbin -executable \! -readable -print

       Rechercher les fichiers qui offrent le droit d'exécution, mais qui ne sont pas lisibles.

       find . -perm 664

       Rechercher les fichiers qui ont la permission de lire et d'écrire pour leur propriétaire  et  groupe,  et
       que  les  autres  utilisateurs ne peuvent que lire. Les fichiers qui satisfont ces critères, mais qui ont
       d'autres bits de  permissions  activés  (par  exemple  si  le  fichier  est  exécutable)  ne  seront  pas
       sélectionnés.

       find . -perm -664

       Rechercher  les fichiers qui ont la permission de lire et d'écrire pour leur propriétaire et leur groupe,
       et que les autres utilisateurs peuvent lire, sans toutefois s'intéresser à la présence d'autres  bits  de
       permissions  (le  bit  d'exécution  par  exemple).  Un  fichier  ayant  par  exemple les droits 0777 sera
       sélectionné.

       find . -perm /222

       Rechercher les fichiers qui offrent le droit d'écriture à quelqu'un (son propriétaire, ou son groupe,  ou
       bien encore n'importe qui).

       find . -perm /220
       find . -perm /u+w,g+w
       find . -perm /u=w,g=w

       Ces  commandes  font  toutes  les  trois  la  même  chose,  mais  la  première utilise le mode octal pour
       représenter les modes du fichier, alors que les deux autres  se  servent  de  la  forme  symbolique.  Ces
       commandes  recherchent  tous  les fichiers dans lesquels soit le propriétaire soit le groupe peut écrire.
       Ces fichiers n'ont pas à offrir à la fois le droit d'écriture au  propriétaire  et  au  groupe,  l'un  ou
       l'autre suffira.

       find . -perm -220
       find . -perm -g+w,u+w

       Ces  commandes  font toutes deux la même chose, c'est-à-dire rechercher les fichiers qui offrent le droit
       d'écriture au propriétaire ainsi qu'au groupe.

       find . -perm -444 -perm /222 ! -perm /111
       find . -perm -a+r -perm /a+w ! -perm /a+x

       Ces commandes recherchent toutes deux les fichiers qui sont lisibles par tous (perm -444 ou -perm  -a+r),
       ont  au  moins  un des bits d'écriture actif (-perm /222 ou -perm /a+w), mais qui ne sont exécutables par
       personne (respectivement ! -perm /111 et ! -perm /a+x)

       cd /source-dir
       find . -name .snapshot -prune -o \( \! -name *~ -print0 \)|
       cpio -pmd0 /dest-dir

       Cette commande copie le  contenu  de  /source-dir  dans  /dest-dir,  sauf  les  fichiers  et  répertoires
       s'appelant  .snapshot  (et  tout  ce  qu'ils  contiennent).  Elle  ne  copie pas non plus les fichiers ou
       répertoires dont le nom finit par ~, mais copie par contre leur contenu. La structure -prune  -o  \(  ...
       -print0  \)  est  assez  connue.  L'idée  ici, c'est que l'expression avant -prune indique les fichiers à
       couper. Toutefois, l'action -prune renvoie vrai, donc le -o qui suit n'applique l'expression à sa  droite
       que  sur  les  répertoires  qui  n'ont  pas  été coupés (le contenu des répertoires coupés n'est même pas
       consulté). L'expression à droite du -o est entre parenthèses  pour  des  raisons  de  clarté  uniquement.
       L'accent  est  mis ici sur le fait que l'action -print0 ne s'exécute que pour les items qui n'ont pas été
       coupés par -prune. Le « et  » implicite entre les conditions de tests est plus  prioritaire  que  le  -o,
       mais les parenthèses aident à comprendre ce qu'il se passe ici.

       find repo/ -exec test -d {}/.svn -o -d {}/.git -o -d {}/CVS ; \
       -print -prune

       Étant  donné les répertoires de projets suivants et les répertoires d'administration de leurs systèmes de
       gestion de configuration, effectuer une recherche efficace dans les racines des projets :

       repo/project1/CVS
       repo/gnu/project2/.svn
       repo/gnu/project3/.svn
       repo/gnu/project3/src/.svn
       repo/project4/.git

       Dans cet exemple, -prune évite l'inutile inspection des répertoires  qui  ont  déjà  été  découverts  (ne
       cherche  pas  par  exemple  dans  project3/src  puisqu'il  a  déjà été trouvé dans project3/.svn) tout en
       s'assurant que les répertoires frères (project2 et project3) le sont.

VALEURS DE RETOUR

       find s'arrête en renvoyant la valeur de retour 0 si tous les fichiers ont été traités avec succès, ou  en
       renvoyant une valeur supérieure à 0 si une erreur est survenue. Cette information est volontairement très
       floue. Considérez simplement qu'en cas de valeur de retour différente de zéro, vous  ne  devez  pas  vous
       fier à l'exactitude des résultats fournis par find.

VOIR AUSSI

       locate(1),  locatedb(5), updatedb(1), xargs(1), chmod(1), fnmatch(3), regex(7), stat(2), lstat(2), ls(1),
       printf(3), strftime(3), ctime(3), Finding Files (en ligne dans Info, ou en version imprimée)

HISTORIQUE

       À l'heure de findutils-4.2.2, les métacaractères du shell (« * », « ? » ou « [] » par exemple) trouveront
       les fichiers commençant par « . » parce que l'interprétation d'IEEE POSIX 126 l'impose.

       -perm  /MODE  remplace  la  syntaxe  -perm  +MODE,  qui est dépréciée depuis findutils-4.2.21. -perm /000
       correspond maintenant à tous les fichiers plutôt qu'à aucun, comme dans findutils-4.3.3.

       La gestion des nanosecondes dans les timestamps a été implémentée dans findutils-4.3.3.

       L'action -delete force find  à  envoyer  un  statut  de  sortie  non  nul  en  cas  d'échec,  comme  dans
       findutils-4.3.11.  Toutefois,  find ne s'interrompra pas immédiatement. Dans les versions précédentes, le
       statut de sortie de find n'était pas modifié par l'échec de -delete.

       Fonctionnalités        Ajoutées   Offertes dans
       -newerXY               4.3.3      BSD
       -D                     4.3.1
       -O                     4.3.1
       -readable              4.3.0
       -writable              4.3.0
       -executable            4.3.0
       -regextype             4.2.24
       -exec ... +            4.2.12     POSIX
       -execdir               4.2.12     BSD
       -okdir                 4.2.12
       -samefile              4.2.11
       -H                     4.2.5      POSIX
       -L                     4.2.5      POSIX
       -P                     4.2.5      BSD
       -delete                4.2.3
       -quit                  4.2.3
       -d                     4.2.3      BSD
       -wholename             4.2.0
       -iwholename            4.2.0
       -ignore_readdir_race   4.2.0
       -fls                   4.0
       -ilname                3.8
       -iname                 3.8
       -ipath                 3.8
       -iregex                3.8

FAUX BOGUES

       $ find . -name *.c -print
       find : les chemins doivent précéder l'expression
       Syntaxe : find [-H] [-L] [-P] [-Oniveau] [-D help|tree|search|stat|rates|opt|exec] [CHEMIN...] [EXPRESSION]

       Cette erreur survient parce que *.c a été interprété par le shell, et que la commande find a en fait reçu
       une ligne de commande qui ressemblait à :

       find . -name bigram.c code.c frcode.c locate.c -print

       Cette  commande  ne  peut bien sûr en aucun cas fonctionner. Plutôt que de vous y prendre de cette façon,
       vous pourriez protéger votre motif de recherche par des guillemets ou protéger les caractères jokers :
       $ find . -name \*.c -print

BOGUES

       Des problèmes de sécurité se posent, inhérent au comportement de find tel que  définit  par  le  standard
       POSIX,  et  qui  ne  peuvent donc être résolus. Par exemple, l'action -exec est dangereuse par nature, et
       l'usage de -execdir est préférable. Consultez plutôt Finding Files pour plus de détails.

       La variable d'environnement LC_COLLATE n'a aucun effet sur l'action -ok.

       La  meilleure  façon   de   signaler   un   bogue   est   d'utiliser   le   formulaire   en   ligne   sur
       http://savannah.gnu.org/bugs/?group=findutils.  L'intérêt  de  cette méthode est que vous pourrez ensuite
       suivre l'évolution de la résolution du problème. Tout autre commentaire concernant find(1) et  le  paquet
       findutils  en  général  peut être envoyé à la liste de diffusion bug-findutils. Pour vous abonner à cette
       liste, envoyez un courriel à bug-findutils-request@gnu.org.

TRADUCTION

       Cette page de manuel a été traduite et mise à jour par Christophe Blaess entre 1997 et 2003.  La  version
       présente  dans Debian est dorénavant maintenue par Sylvain Cherrier <sylvain DOT cherrier AT free DOT fr>
       et les membres de la liste <debian-l10n-french AT lists DOT debian  DOT  org>.  Veuillez  signaler  toute
       erreur de traduction par un rapport de bogue sur le paquet manpages-fr-extra.

                                                                                                         FIND(1)